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REPUBLIQUE DU NIGER
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT
SUPERIEUR DE LA RECHERCHE ET DE
L’INNOVATION TECHNOLOGIQUE
Mr SEKOU
SOMAIRE
SOMAIRE ................................................................................................................................. 2
Résumé ...................................................................................................................................... 4
CHAPITRE 2 : GENERALITES SUR LES TURBINES A GAZ ....................................... 5
INTODUCTION ....................................................................................................................... 5
1. Historique de la turbine à gaz : .................................................................................... 5
2. Définition de la turbine à gaz : ..................................................................................... 5
3. Présentation ................................................................................................................... 7
4.Classification des turbines à gaz....................................................................................... 9
4.1. D’après le mode de construction ................................................................................. 9
a. Turbine mono-arbre .................................................................................................... 9
b. Turbine bi-arbre ........................................................................................................ 10
4.2. D’après le mode de travail ......................................................................................... 11
a. Turbine à action .......................................................................................................... 11
b. Turbine à réaction : ................................................................................................. 11
4.3. D’âpres le mode de fonctionnement thermodynamique .......................................... 11
a. Turbine à cycle simple : .......................................................................................... 12
b. Turbine à cycle avec régénération : ....................................................................... 12
5. Principe de fonctionnement de la turbine à gaz : ........................................................ 12
6. Domaines d’application : ............................................................................................... 12
CHAPITRE II : ETUDE DES PARAMETRES DE FONCTIONNEMENT D’UNE
TURBINE A GAZ ................................................................................................................... 15
Introduction .............................................................................................................................. 15
1. Calculs des paramètres de la turbine avec injection de la vapeur d’eau. ............................. 15
1.1. Les paramètres de la compression ................................................................................. 15
1.2. Les paramètres de la chambre de combustion .......................................................... 15
1.3 Calcul des paramètres de la turbine ................................................................................ 17
2. Rendement de la turbine à gaz après injection de la vapeur d’eau ...................................... 18
2.1. Travail massique utile de la turbine ............................................................................... 18
2.2 La puissance utile ........................................................................................................... 19
IV.3.3 La puissance thermique de la turbine ........................................................................ 19
IV.3.4 Le rendement global de la turbine ............................................................................. 19
3. Etude comparative ................................................................................................................ 20
3
Conclusion ................................................................................................................................ 22
CHAPITRE 3 : AMELIORATION DES PERFORMANCES D’UNE TURBINE A GAZ
.................................................................................................................................................. 23
INTRODUCTION .................................................................................................................. 23
1 ANALYSE THERMODYNAMIQUE .................................................................................. 23
1.1 Description générale ....................................................................................................... 23
1.2. Cycle proposé . ............................................................................................................ 24
2. Evaluation des performances d’un cycle injecte par la vapeur ............................................ 24
3. HYPOTHESES .................................................................................................................... 25
4. RESULTATS & INTERPRETATIONS .............................................................................. 25
4.1. Performances de la turbine à gaz simple sans injection de la vapeur ............................ 25
4.2. Performances de la turbine à gaz simple avec injection de la vapeur d’eau.................. 26
Conclusion ................................................................................................................................ 27
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................. 28
4
Résumé
Le travail consiste en élaboration d’un programme d’analyse et de calcul les paramètres des
différents processus d’une turbine à gaz tels que la compression, la combustion et la détente.
L’influence des conditions ambiantes sur les performances de la machine considérée a été mise
en évidence. Afin de rendre cet équipement insensible à la variation de la température ambiante,
l’injection de la vapeur d’eau à l’amont de la chambre de combustion a été proposée. Les
résultats obtenus de l’influence des conditions ambiantes sur les performances de la turbine à
gaz et de l’injection de la vapeur d’eau sont en bonne concordance avec la variation qualitative
de ces conditions. Ces résultats sont présentés sous forme de courbes pour une meilleure
illustration des phénomènes physiques.
Mots clés : turbine à gaz, cycle simple, injection de vapeur, bilan énergétique, puissance
spécifique et le rendement thermique global.
5
INTODUCTION
Les turbines à gaz ont connu au cours des dernières années un développement considérable
dans des nombreuses applications industrielles. En particulier dans le domaine du transport et
de réinjection du gaz.
En 1961 la firme - NUOVO PIGNONE - a commencé la production des turbines à gaz pour
application fixe (destinées en premier lieu à l’industrie pétrochimique). Ces turbines sont
fabriquées sur la base d’un accord stipulé avec GENERAL ELECTRIC. Les modèles MS
3000-5000-7000 et 9000 sont entièrement projetés par GE qui fournit à NP les parties
tournantes et les aubages.
C’est dans l’aéronautique que la turbine à gaz s’est imposée en priorité. Les turboréacteurs
sont utilisés de façon quasi universelle pour la propulsion des appareils à voilure fixe : avions
et missiles. Seule l’aviation générale (tourisme, affaire) utilise encore les moteurs alternatifs
mais leur domaine est sans cesse grignoté par la turbine à gaz. Pour les voilures tournantes,
de façon similaire, les turbomoteurs équipent aussi la quasi-totalité des différents types
d’hélicoptères.
6
La chambre de combustion.
La Turbine.
7
3. Présentation
Les turbines à gaz sont construites dans une gamme très large de puissance de 25 kW à 250
MW. Les informations ci –après concernent surtout les machines de 1 à 40 mW les plus utilisées
en cogénération.
A poste fixe, les combustibles utilisés sont, pour les turbines courantes, du gaz (naturel, GPL
ou biologique) ou du fuel domestique. Les TAG peuvent aussi bruler du fuel lourd, mais
celui-ci doit subir des trainements très complexes (enlèvement du sodium et des particules
solides, inhibition du vanadium, etc.).
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De plus, les gaz d’échappement doivent aussi être traités pour répondre aux normes
environnementales. L’exploitation et la maintenance sont donc beaucoup plus couteuses, la
durée de vie réduite.
Le combustible doit être injecté dans les chambres de combustion à des pressions élevées
(12 à 45 bar). Cela est aisé pour les fiouls. Par contre, le gaz naturel est délivré par des
réseaux, soit de transport entre 40 et 75 bar, soit, le plus souvent, de distribution entre 4 et
16 bar.
Quand la pression du réseau n’est pas suffisante, il faut ajouter des suppresseurs de gaz. Ces
appareils sont couteux et consomment de la force motrice. Pour la petite installation, ils
diminuent l’intérêt économique de la filière.
La combustion dans une TAG s’effectue avec des excès d’air très importants (350 à 500%).
Il en résulte que, pour un modèle donné, la puissance va varier sensiblement avec la
température d’entrée d’air et avec l’altitude. Le compresseur, pour une même vitesse,
donnant un débit massique plus important, la puissance sera plus forte en hiver, ce qui est un
avantage pour l’utilisation en génie climatique. Une autre conséquence est la décroissance
très rapide du rendement avec la charge.
La puissance fournie par une TAG dépend des caractéristiques de l’air aspiré : température,
humidité et pression. Elle va donc varier suivant la saison et l’altitude du lieu d’implantation.
De même, la puissance est fonction des pertes de charge amont sur l’air aspiré (gaine, filtre
et silencieux) et aval sur les gaz d’échappement (silencieux, batterie ou chaudière de
récupération, gaine, cheminée, etc.). Les constructeurs fournissent des courbes précises
donnant les caractéristiques de fonctionnement en fonction de ces différentes valeurs.
Quasiment, toute l’énergie thermique du combustible non transformée en énergie mécanique
se retrouve sous forme de chaleur dans les gaz d’échappement. Ceux-ci sont donc très chauds
(entre 450 et 550 °C) et servent, comme on le voit dans les différents schémas illustrant ce
paragraphe, à réchauffer des fluides caloporteurs ou utilisés pour la production de la vapeur.
Les gaz d’échappement sont normalement dirigés soit sur une batterie, soit sur une chaudière.
Une vanne de dérivation dite d’aiguillage permet d’envoyer tout ou une partie des gaz
d’échappement directement à l’atmosphère. Elle sert aux démarrages et pour la marche en
secours, ainsi que pour les périodes où toute la chaleur récupérable des gaz d’échappement
ne peut être utilisée. Un soin particulier doit être apporté à l’étanchéité de cette canne pour
éviter une perte continue de gaz chauds à l’atmosphère.
9
Les gaz d’échappement des TAG sont peu chargés en poussières et comportent 15 à 17%
d’oxygène. Ils peuvent être utilisés dans l’industrie pour le chauffage direct de séchoirs et,
surtout comme air comburant dans des brûleurs spéciaux dits de postcombustion qui s’adapte
à des chaudières ou à des générateurs. On obtient ainsi d’excellentes performances globales.
a. Turbine mono-arbre
Le compresseur et les sections de la turbine de ces machines se composent d’un seul rotor
simple, où la turbine produit l’énergie pour entrainer le compresseur ainsi que l’énergie pour
entrainer la charge. Les turbines à un seul arbre sont favorables dans le cas où la charge est
constante. Les turbines à gaz à un seul arbre sont aptes à l’entrainement des machines qui
fonctionnent à vitesse constante. Telle que les alternateurs et, pour cette raison, sont
employées dans la génération d’énergie électrique.
CO : Compresseur axial.
CC : Chambre de combustion.
T : Turbine.
CH : Charge.
b. Turbine bi-arbre
La roue turbine HP entraîne le rotor du compresseur axial et les accessoires, tandis que la roue
BP deuxième étage sert à entraîner l’organe récepteur (ex : les compresseurs).
Le but des roues turbines non reliés est de permettre aux deux roues de fonctionner à des
vitesses différentes pour satisfaire aux exigences de charge variable de l’organe récepteur.
CO : Compresseur axial.
CC : Chambre de combustion.
N : Réducteur.
CH : Charge
a. Turbine à action
Les aubes mobiles n’ont qu’un rôle à jouer, c'est de transformer l’énergie cinétique acquise
Par la détente (P1 > P2) en travail mécanique communiqué au rotor. L’évolution des gaz dans la
roue se fait sans variation de pression statique (P1 = P2).
b. Turbine à réaction :
Dans les turbines à réaction, nous savons que la détente se fait aussi bien dans les canaux
fixes que dans les canaux mobiles, c.-à-d. qu’une partie de l’énergie thermique est
transformée dans la roue en énergie cinétique et mécanique.
L’évolution des gaz dans la roue se fait avec variation de la pression statique (P1 > P2 > P3).
Les pertes de chaleur causées par les gaz d’échappement sont les plus importantes dans
l’installation de turbine à gaz. Pour cela le rendement des installations de turbine à gaz peut
être augmenté, en conduisant les gaz d’échappement dans un échangeur thermique où ils
réchauffent l’air sortant du compresseur avant son entrée dans les chambres de combustion.
On récupère une partie de chaleur sensible de ces gaz qui se trouvait perdue dans
l’atmosphère.
6. Domaines d’application :
Les turbines à gaz ont une très grande utilité dans l'industrie, du fait qu'elles sont des
appareils pour la production de l'énergie mécanique. Elles peuvent être utilisées pour
l'entraînement des :
Appareils fixes :
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Ces appareils font l’objet d’un stage de formation. Ils sont destinés aux services industriels
suivants :
Appareils mobiles :
Du point de vue historique, ces appareils ont été introduits en premier. Ils comprennent les
domaines suivants :
Chemins de fer.
Propulsion maritime.
Aviation.
Traction routière.
Les applications des turbines à gaz découlent directement de leurs avantages spécifiques.
Ainsi, la puissance massique élevée se prête bien à la propulsion aéronautique en particulier
sur les hélicoptères. La propulsion navale fait également de plus en plus appel aux turbines à
gaz notamment pour les navires à grande vitesse. Il existe enfin des exemples d’application à
la propulsion ferroviaire et à des véhicules militaires comme des chars d’assaut (XM-1
Abrams ou Leclerc)
Par contre, la turbine à gaz est mal adaptée aux véhicules routiers. En effet, les variations de
charge et de régime sont trop importantes et trop rapides pour être réalisables avec un
rendement correct. De plus, le rendement atteint difficilement 30% pour des moteurs
compacts et de faible puissance.
L’autre grand domaine d’emploi des turbines à gaz est la production d’électricité. En effet,
il s’agit d’applications à régime constant et à charge relativement constante pour lesquelles
le rendement de ces machines est le meilleur. La puissance varie de quelques centaines de
kW à près de 300MW.
Les machines les plus puissantes sont en général associées à des turbines à vapeur dans des
cycles combinés dont le rendement global tend actuellement vers 60%.
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En cycle simple, le rendement est de l’ordre de 30 à 35%. Dans les faibles puissances, le
rendement est même inférieur à 30% mais on met alors à profit l’aptitude des turbines à
combustion pour la récupération de chaleur dans des applications de cogénération
(production simultanée d’électricité et de chaleur).
Introduction
Nous allons dans cette partie reprendre les calculs des paramètres précédents, mais
cette fois ci avec injection de la vapeur d’eau qui est l’objet principal de notre
étude.
Ces paramètres restent les même car l’injection de la vapeur d’eau commence
après la compression.
On a donc :
ℎ 𝑣 , 𝑄𝑣 ℎ 𝑐 , 𝐶𝑝𝑐 , 𝑄 𝑐 , 𝑃𝑐𝑖
Qac × (H2r − Ha) + (Pci + hc) × Qc × ɳcc = (Qac + Qc + Qv) × (H3 − Ha)
En tirant T3 on obtient :
au maximum.
Nous avons dans un premier temps et à titre d’exemple fixer notre débit de vapeur
à 1 kg/s pour déterminer T3 et par la suite varier 𝑄𝑣 jusqu’à avoir la meilleure
performance.
17
T3 = 986,95 K
La pression de fin de détente isentropique P4 et P4r sont les même que dans le cas
sans injection :
P4𝑟 = P4 ;
D’où
Donc
On obtient :
3. Etude comparative
La comparaison de la performance de la turbine sans et avec injection de vapeur
à 6 kg/s a été étudié en faisant varié la température ambiante ; les diffèrent résultats
de la puissance, du travail spécifique, du rendement et de la consommation
spécifique ont été présentés sur les figures ci-dessous :
Pusinj
15000 Puinj
PU14000
ISS
AN13000
CE(
K 12000
W)
11000
10000
9000
270 280 290 300 310 320 330
TEMPERATURE(K)
ɳgsans inj
ɳginj
34
RE
32
ND
EM30
EN
T( 28
%)
26
24
22
270 280 290 300 310 320 330
TEMPERATURE (K)
21
L’observation des différents résultats des figures ci-dessus nous montre que
l’injection de la vapeur d’eau en amont de la chambre de combustion a une
importance pour ce qui est de l’augmentation de la performance d’une turbine à
gaz.
250
270 280 290 300 310 320 330
Température ambiante(K)
22
Conclusion
L’injection de la vapeur d’eau dans l’installation des cycles simples d’une turbine
à gaz permet non seulement de réduire les émissions de gaz tel que les NOx mais
aussi de pousser le rendement et la puissance et de réduire la consommation
spécifique.
23
La figure 1 représente l'arrangement d’un cycle injecté par la vapeur d’eau. De l’air est refoulé
en aval du compresseur à une pression p2. La combustion s’effectue en présence d’une quantité
supplémentaire de la vapeur d’eau dont les propriétés physiques sont calculées pour des
conditions d’injection à l’amont de la chambre de combustion [8 et 10]. L’écoulement du
mélange des gaz de combustion et de la quantité de la vapeur supplémentaire traversant les
canaux inter-aubage de la turbine conduit à une augmentation progressive de la puissance
délivrée par la turbine. L’énergie des gaz d’échappement est utilisée pour produire de la vapeur
surchauffée au niveau d’un récupérateur.
Le recalcul des nouveaux processus s’effectue à partir d’un bilan énergétique appliqué à un
volume élémentaire de la chambre de combustion présenté sur la figure 2, donne :
m *h& a2,a +m *PCI& f+m *h& vv,tinj =(m& a +m *h& f )3,g+m*h& vv,tCC
(1)
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3. HYPOTHESES
Les calculs ont été réalisés sur des gammes de rapport de pression (1 - 10) et de température
ambiante (0 - 50°C). Le détail sur les différents paramètres est donné dans le tableau 1.
Caractéristiques
18000 23 900 45119 1,02 90 88 95 4 95 1
GE MS5002
Tableau 1 : Caractéristiques de la turbine à gaz GE MS5002.
On constate sur la figure 3 que la puissance absorbée par le compresseur est proportionnelle au
rapport de pression pour une gamme de température ambiante de (0 °C < tamb < 50 °C). Sur la
figure 4, lorsque la température ambiante devient importante (≈ tamb>30°C), on remarque que
le profil du rendement tend vers une valeur maximale ηth _ max pour 7<τopt <9. Toutefois, il n’est
pas possible de dépasser la valeur (ε ≈ 7,3671) donnée par le constructeur, à cause des
limitations imposées par la résistance des matériaux (fluage).
Sur la figure 5, la puissance absorbée par le compresseur et celle fournie par la turbine varient
proportionnellement avec la température ambiante et PT reste presque constante à cause de la
limitation de la température de combustion (donnée par le constructeur). L’augmentation de
Pc est importante, en raison de la masse volumique du fluide moteur qui varie avec la
température ambiante. La diminution de la puissance utile conduit à une diminution du
rendement thermique de la turbine à gaz, ce qui est illustré à la figure 6.
4.2. Performances de la turbine à gaz simple avec injection de la vapeur
d’eau
La figure 5 montre les distributions de puissances des différents processus d’une turbine à gaz
en fonction de la température ambiante. La puissance absorbée par le compresseur est la même
dans les deux cas sans injection et avec l’injection, car aucune variation n’a été effectuée au
niveau de la compression. La puissance délivrée par la turbine dans le cas de l’injection de la
vapeur d’eau est supérieure à celle dans le cas sans injection de la vapeur. Ceci est dû à la
masse supplémentaire de vapeur injectée, ce qui stabilise le rendement thermique, qui est
montré dans sur figure 6. L’injection de la vapeur commence lorsque la température ambiante
devient supérieure à la température standard.
27
270 280290TAmb (K) 300 310 320 330 270 280 290TAmb(K)300
310 320
BIBLIOGRAPHIE