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MEMBRES DU GROUPE G
ECOLE DE TERRAIN
Intégratrice des Savoirs
« Bilan hydrique de la zone critique en milieu sédimentaire »
Ferme Ecole SAIN, Kakanitchoé/Adjohoun
Juin 2022
MEMBRES DU GROUPE G
ECOLE DE TERRAIN INTEGRATRICE DES SAVOIRS
MEMBRES DU GROUPE G
MEMBRES DU GROUPE G
CADNEL GHISLAIN BOSSAVI
Master II – Gestion et Traitement des Eaux
MOUBAREK BADAMASSI
Master II – Hydraulique et Assainissement
MEMBRES DU GROUPE G
ECOLE DE TERRAIN INTEGRATRICE DES SAVOIRS
SOMMAIRE
SOMMAIRE
MEMBRES DU GROUPE G............................................................................................................................. 2
SOMMAIRE .................................................................................................................................................... 3
3 ENCADREURS ............................................................................................................................................... 6
REMERCIEMENTS ......................................................................................................................................... 7
I. INTRODUCTION ................................................................................................................................... 8
G. Atelier de Génie Rural : Dynamique de l’occupation du sol et gestion durable pour la maitrise
de l’eau .................................................................................................................................................... 56
CONCLUSION .............................................................................................................................................. 71
SOMMAIRE
ECOLE DE TERRAIN INTEGRATRICE DES SAVOIRS
LISTES
ENCADREURS
Atelier 3 : Infiltrométrie et
Tensiométrie Jean-Pierre VANDERVAERE
ENCADREURS
ECOLE DE TERRAIN INTEGRATRICE DES SAVOIRS
REMERCIEMENTS
REMERCIEMENTS
Nous ne saurions ébaucher ce rapport de sortie, sans adresser nos sincères et vifs
remerciements à :
REMERCIEMENTS
ECOLE DE TERRAIN INTEGRATRICE DES SAVOIRS
INTRODUCTION
I. INTRODUCTION
A. Contexte et justification de l’Ecole de Terrain Intégratrice des Savoirs (ETIS)
Dans le cadre de la mise en œuvre des enseignements en Master, il est prévu une ETIS
destinée aux étudiants de deuxième année de Master (M2), tous en fin de formation,
en Hydrologie et Gestion des Ressources en Eau (HGRE), en Eau pour l’Agriculture et
la Société (EAS) et en Gestion des Eaux et Assainissement (GEA). Force est de
constater que l’insuffisance des sessions de travaux pratiques affecte de plus en plus
8
la qualité de la formation. Pour remédier à cette lacune, l’organisation d’écoles de
terrain reste une alternative à prendre en compte dans le complément de la formation
théorique. Pour l’année académique 2021 – 2022, les projecteurs sont jetés sur
certaines disciplines clés à savoir : l’Hydrologie, l’Hydrogéologie, les Transferts
hydriques en zone non saturée, l’Infiltrométrie et la Tensiométrie, la Topographie des
bassins versants, le Génie Rural, la géochimie, la Microbiologie, l’Hydraulique,
l’Hygiène et Assainissement.
B. Objectifs de l’ETIS
L’ETIS « Bilan hydrique de la zone critique en milieu sédimentaire », a pour objectif
principal de contribuer au renforcement des capacités chez les apprenants
bénéficiaires, par le développement des aptitudes pratiques et techniques dans la
manipulation des différents équipements de mesure des paramètres physiques,
physico-chimiques et microbiologiques sur le terrain. Les apprenants seront mis en
situation réelle d’étude ou d’analyse, semblable à celle qu’ils vont rencontrer en
entreprise dans l’exécution de leur métier professionnel, en les rendant actifs tout au
long du processus. Les étudiants seront logés au sein de la ferme Ecole Sain de
Kakanitchoé durant une semaine pour cette expérience.
De façon spécifique, il s’agira :
(i) de faire découvrir aux apprenants les réalités de terrain (observations directes,
expérimentations, et prise de mesures de certains paramètres) ;
(ii) de responsabiliser les apprenants vis-à-vis de la mesure et de l'analyse des
données de terrain, et,
(iii) de mettre les apprenants en situation de présenter et de défendre leurs
résultats de manière efficace.
Quant aux étudiants, ils ont été répartis en de petits groupes mixtes, de filières
10 différentes. Chaque demi-journée a été consacrée à la mise en œuvre des activités
d’un atelier et les équipes des étudiants parcourent les ateliers de façon rotative avec
une approche méthodologique basée sur l’apprentissage de l’intégration des
compétences pour l’atteinte des objectifs du projet.
Atelier
Atelier de
d'Hydrologie-
Géophysique Equipe A Hydrogéologie
Equipe G Equipe B
Atelier de la
Atelier de
Qualité des
Génie Rural Eaux
Equipe F Equipe C
Atelier
Atelier
d'Infiltrométrie-
d'Assainissement
Tensiométrie
Equipe E Equipe D
Atelier
d'Hydraulique
METHODOLOGIE DE TRAVAIL
ECOLE DE TERRAIN INTEGRATRICE DES SAVOIRS
PRESENTATION DE LA FERME
11
Notre identité
Notre mission Une exploitation complètement organique
(agroforesterie, pomiculture, agroécologie, biodiversité
L’ambition est de
Vision et d’autres méthodes d’agricultures alternatives pour
contribuer à la répondre aux enjeux climatiques et écologiques de
Contribuer à un monde promotion de systèmes notre époque) qui voudrait inspirer les
meilleur où tous les agricoles et personnes voulant faire la promotion des
humains vivent alimentaires durables systèmes agricoles et alimentaires durables
dignement dans un et respectueux de et le développement communautaire.
environnement sain. l’environnement.
Photo 1 : Ferme Ecole SAIN
(https://sain-benin.org/projet-global/ )
Portée par l’AAGAC (l’Association Agro écologique d’Action Communautaire), ce
récent partenaire de SOS Faim a pour but de former les jeunes béninois à
l’agroécologie pour qu’ils puissent devenir des ambassadeurs du développement
local.
L’Ecole SAIN s’est fixé comme objectifs de :
➢ Promouvoir l’agroécologie (agriculture durable et
12 organique) ;
➢ Lutter contre l’émigration des jeunes vers la ville en les aidant
à cultiver les valeurs de croyance et confiance en soi et à
développer un projet économiquement viable dans leurs
villages ;
➢ Développer une activité formatrice qui vise à l’intégration
future des jeunes formés dans leurs villages comme
entrepreneurs agricoles ;
➢ Contribuer à l’amélioration des conditions de vie dans le
village de Kakanitchoé.
A. Atelier de Géophysique
1. Objectif de l’atelier
Le principal objectif de cet atelier est de retrouver le niveau de la nappe et le point
d’anomalie.
2. Matériels utilisés
- Un résistivimètre
- 4 électrodes
- Un décamètre
- Deux marteaux
- Des fiches de profils et de sondage
- Un parasol
- Une chaise
- Des stylos et crayons
sous-sol, variations qui sont, elles-mêmes liées aux structures géologiques que l’on
recherche à identifier.
Les variations des propriétés physiques des roches étudiées doivent être
suffisamment importantes pour que leur effet puisse être mesuré par les instruments
utilisés. Ainsi, quel que soit la roche étudiée et la méthode employée, il s’agit de mettre
en évidence des structures anormales ou anomalies c’est-à-dire des structures
comportant des différences sensibles par rapport au milieu environnant.
14 Il existe plusieurs méthodes géophysiques appropriées aux anomalies que l’on
recherche à étudier. Au nombre de celles-ci figurent les méthodes de résistivité
électriques.
Dans le cadre de cette école de terrain, l’utilisation de la méthode de résistivité
électrique a consisté essentiellement à faire des profils (trainés) et sondages
électriques. Ces profils et sondages électriques ont été effectués à l’aide du dispositif
classique WENNER ALPHA.
• Principe de base
Fondamentalement, la résistivité du sous-sol n’est pas directement mesurée par la
méthode électrique mais calculée. Cependant, conventionnellement, on dit qu’on
mesure la résistivité.
➢ Dans un premier temps, on mesure la différence de potentiel ∆V (en Volt) du sous-
sol entre deux points, en injectant dans ce dernier un courant continu d’intensité I
(en Ampère) en se servant de : deux électrodes A et B (ou C1 et C2) pour faire
circuler le courant via un générateur de courant et de deux autres électrodes M et
N (ou P1 et P2) pour mesurer la différence de potentiel via un
potentiomètre/voltmètre. On se sert ensuite du résistivimètre pour mesurer la
différence de potentiel et obtenir automatiquement le calcul de la résistivité.
➢ Dans un second temps, la résistivité est calculée manuellement si on a les valeurs
de la différence de potentiel " V " et du courant " I ".
• Profils/Traînés électriques
Les profils ou traînés électriques ou méthodes de prospection horizontale sont des
méthodes qualitatives qui consistent :
Après analyse du tableau, il ressort que le point 2 présente la résistivité la plus faible
(505.50), donc le sondage doit être effectué sur cette ligne.
➢ Sondage électrique
Le sondage électrique a pour objet d’étudier à la verticale d’une anomalie la variation
de la résistivité apparente en fonction de la profondeur. Pour cela on réalise au droit
de l’anomalie une succession de mesure en augmentant d’une mesure à une autre la
longueur de la ligne d’envoi de courant AB et donc la profondeur d’investigation.
Le sondage électrique réalisé dans le terrain a été effectué avec la géométrie des
électrodes ci-après :
- 210 m pour AB (longueur de ligne d’envoi de courant dans le sol) ;
- 70 m pour MN (longueur de ligne de réception de la différence de potentiel) ;
16
a b
Photo 3 : Mise en œuvre des profils et sondage
Les données de sondage enregistrées sur le terrain sont renseignées dans le tableau
ci-dessous.
➢ Analyse et interprétation
Le traitement des données géophysiques consiste à faire l’analyse et l’interprétation
des traînés et sondages électriques. L’interprétation de ces données géophysiques se
fait à l’aide des logiciels Ipi2win et Microsoft Excel.
1. Objectifs
Trois objectifs sont définis pour cet atelier à savoir :
2. Matériels utilisés
Trois matériels principaux ont été utilisés pour la prise des mesures lors de cet atelier.
Ce sont :
- Le courantomètre
- La sonde piézométrique
- Le GPS Garmin 72H
Le GPS 72H est un appareil portable, léger doté d’un boitier étanche IPx7 et
insubmersible. Alliant facilité d’utilisation et robustesse, le GPS 72H est équipé
d'un GPS haute sensibilité, d'une connexion USB et d'un écran large. Efficace
dans toutes les situations, il vous offre simplicité d'utilisation et performances
à toute épreuve
18
3.Déroulement de l’atelier
Le présent atelier s’est déroulé dans l’après-midi du mardi 28/07/2022. L’assistance
du Docteur KPEGLI Raoul nous a permis de déterminer les niveaux statiques à l’aide
de la sonde piézométrique et de déterminer également les caractéristiques des
ouvrages de captage. Le Docteur M’PO N’TCHA Yekambessoun, quant à lui, nous a
aidé pour la mesure des débits à l’aide du courantomètre, sur la rivière de Kakanitchoé.
Avec le Dr. KPEGLI Raoul, nous avons d’abord défini certaines notions essentielles du,
puis, relevé l’utilité des PVC pleins et crépinés.
Les tubes PVC sont fabriqués avec une matière première (polychlorure de vinyle)
sélectionnée, anticorrosive et qui donne un tuyau extrêmement résistant. Il existe deux
types à savoir : le tubes PVC crépines à paroi normale pour les profondeurs de puits
faibles et moyennes et les Tubes PVC crépines à paroi épaisse (ou renforcée) pour
les forages plus profonds. Les PVC crépines sont utilisés pour favoriser le
19
rechargement du forage fait alors que les non-crépines sont utilisés pour éviter
l’éboulement.
Pour la phase pratique nous avons relevé les niveaux statiques et piézométriques des
deux (02) puits et trois (03) forages identifiés dans notre zone de travail.
Enfin, pour avoir le niveau piézométrique (NP), nous avons relevé les altitudes (Z) des
ouvrages à laquelle il faut soustraire le niveau statique NS d’où la relation NP = Z -NS.
On parle de PVC lorsque la mesure est prise sur un forage. On prend la mesure
lorsqu’on introduit la sonde dans le forage jusqu’à son sifflement. Cette mesure est le
niveau statique par rapport au PVC
On parle de Margelle lorsque la mesure est prise sur un puits. On prend la mesure
lorsqu’on introduit la sonde dans le puits jusqu’à son sifflement. Cette mesure est le
niveau statique par rapport à la margelle
A ces deux mesures, il faut soustraire la distance du sol par rapport au matériel PVC
et margelle pour avoir le niveau statique par rapport au sol.
C’est le niveau réel considéré dans le calcul en enlevant la distance qui sépare le sol
du matériel utilisé, soit PVC pour le forage ou margelle pour le puits
20 Les mesures effectuées au niveau des forages et puits sont résumés dans le tableau
suivant :
Tableau 3 : Mesures effectuées au niveau des forages et puits identifiés dans la zone de travail
Distance du PVC/Margelle
0.17 0.75 0.2 0.75 0.2
par rapport au Sol (m)
NP = Niveau
10.38 11.55 5.79 17.09 19.51.
Piézométrique (m)
Altitude (m)
40
20
0
19.51 17.09 Altitude (m)
11.15
Forage 3 Puits 2 10.38
5.79
Puits 1
Forage 1
Forage 2
Le débit est la quantité d'une grandeur qui traverse une surface donnée par unité de
temps. Il permet de quantifier un déplacement de matière ou d'énergie. Le terme débit
est le plus souvent associé au débit volumique. Il quantifie alors le volume qui traverse
une surface, une section, par unité de temps.
Principe de mesure
Deux transducteurs d'ultrasons se trouvent dans la tête du capteur. Lors de la mesure
de la vitesse d'écoulement, ils émettent des signaux ultrasons qui se réfléchissent sur
les particules se trouvant dans le cours d'eau et sont renvoyés sous forme de signaux
d'écho. Les signaux d'écho sont reçus par les transducteurs et numérisés via un
processeur numérique en tant que modèle d'écho.
Déroulement de la mesure
Avant de prendre la mesure, l'utilisateur indiqué sur le terminal mobile les paramètres
importants pour chaque mesure ainsi que les méthodes de mesure de calcul désirées.
22 L'interface utilisateur graphique du terminal mobile guide pendant la mesure
l'utilisateur pas à pas du premier au dernier point de mesure. La communication a
alors lieu entre le terminal mobile et le capteur via le câble de raccordement du
capteur.
Vitesses (m/s)
Hauteur (cm)
Pas (cm) 20 40 60 80 100
Profil 1 0.045 0.046 0.073 0.134 0.227 0.413
Profil 2 0.010 0.012 -0.010 0.044 0.308 0.475
Profil 3 0.265 0.288 0.277 0.304 0.388 0.463
Profil 4 0.328 0.321 0.425 0.408 0.403 0.418
1. Objectif
L’objectif principal de cet atelier est d’« acquérir des aptitudes pratiques de mesures
des paramètres physico-chimiques sur le terrain (mesures in-situ) et de pouvoir les
comparer aux normes en vigueur ».
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2. Matériels
Les matériels utilisés :
- 01 Multi paramètre de modèle AQUAREAD AP-700
- Des bouteilles de 1,5 L
- Des gangs
- Des papiers torchons
- De l’eau distillée
- Une puisette
3. Déroulement
S’assurer de la qualité de l’eau avant utilisation, reste déterminant pour la réussite de
l’usage que l’on veut en faire. La qualité de l'eau fait référence aux caractéristiques
physico-chimiques (température, conductivité, salinité, potentiel d’hydrogène, nitrite,
nitrate, ammonium, demande chimique en oxygène, demande biologique en oxygène,
turbidité, chlore résiduel, oxygène dissout …), biologiques (évaluation des
phytoplanctons et des zooplanctons…) et bactériologiques (coliformes totaux,
coliformes fécaux, Escherichia coli…) de l'eau, des eaux de surface, des eaux profondes
et des eaux souterraines.
Connaitre la valeur de ces paramètres, nous permet de les comparer aux directives ou
aux normes de qualité des eaux définies en République du Bénin afin d’opiner sur la
nature de l’eau analysée et de voir si elle est compatible à l’usage escompté.
Dans le cadre de notre école de terrain, trois sites ont fait l’objet de nos
expérimentations : (i) l’étang de pisciculture du site, (ii) un puit du site et (iii) la rivière
de Kakanitchoé.
Sur chacun de ces sites, nous avons d’abord procédé à un prélèvement de l’eau du
site puis, à l’aide du multi paramètre, nous avons mesuré les paramètres de l’eau sur
site.
• Comment faire un prélèvement ?
La technique mise en œuvre pour opérer un prélèvement varie selon le type d’analyse
qu’on veut appliquer à l’échantillon. Pour faire un prélèvement, il faut :
1. Mettre ses gants de protection,
24 2. Nettoyer l’intérieur de la bouteille avec l’eau qu’on veut analyser,
3. Remplir la bouteille à raz, sans emprisonner de l’air dans la bouteille,
4. Fermer hermétiquement la bouteille sans ressortir la bouteille,
5. Vérifier l’absence de bulbe d’air dans la bouteille,
6. Étiqueter la bouteille en mentionnant la date, l’heure, le lieu, les coordonnées
géographiques, l’identité de l’agent préleveur ;
7. Conditionner la bouteille dans une glacière au frais à 4°C.
Etape 3
Etape 4 Etape 5
• Mesures effectuées
Le tableau ci-dessous renseigne les valeurs trouvées lors des mesures sur les trois
sites.
Heure Oxygène
TDS Tempéra Potentiel Conductivité
Localisation de Salinité dissout
en ture en d’Hydrogène électrique
(GPS) prélève en PSU (OD) en
mg/L °C (pH) (CE) en μS/cm
ment mg/L
Lat : N06°45.9573’
Etang de
Lon : E002°30.9241’ 09H23 46 26.3 9.96 70 00.02 01.05
pisciculture
Alt : 00013m 1012mb
Puit Lat : N06°46.0069’
(Vers le portail Lon : E002°30.9355’ 10H16 89 28.5 09.03 00.143 0.04 01.52
du site) Alt : 00022m 1011mb
Lat : N06°45.7660’
Rivière de
Lon : E002°31.0419’ 11H00 95 26.10 9.11 147 00.04 00.81
Kakanitchoé
Alt : 00017m 1012mb
Les substances surveillées pour évaluer la qualité chimique d’un cours d’eau sont, en
particulier, les pesticides, les métaux lourds, les hydrocarbures, les
polychlorobiphényles (PCB), etc. La concentration de ces substances est comparée à
des normes de qualité environnementale (NQE). Ces normes sont classifiées en cinq
classes :
- Classe 1A : Qualité exceptionnelle (6%), Qualité d'eau compatible avec tout
usage et vocation ;
26 - Classe 1B : Qualité bonne (60%), pour une alimentation en eau potable après
un traitement simple ou normal, utilisation industrielle, baignade, loisirs,
abreuvage des animaux. Vie piscicole : le poisson vit et se reproduit
normalement ;
- Classe 2 : Qualité passable (26%). Pour une alimentation en eau potable après
un traitement poussé, abreuvage toléré des animaux, reproduction des
poissons aléatoire, usage industriel : l'eau peut poser des problèmes pour les
processus de fabrication ;
- Classe 3 : Qualité médiocre (8%). Irrigation tolérée, vie piscicole aléatoire,
usage industriel : eau de refroidissement ;
- HC : eau de mauvaise qualité.
N’ayant pas toutes les données sur les cours d’eaux ayant fait l’objet de nos
expérimentations, nous nous sommes appliqués cependant à comparer les valeurs
obtenues à l’aide du multi paramètre avec les valeurs recommandées par la norme.
Les tableaux suivants présentent les classes de qualité des eaux :
D. Atelier d’Assainissement
Sous l’encadrement des Docteurs Onésime AKOWANOU & Reine MAHUNON
1. Objectifs
Les objectifs principaux que visent cet atelier sont de :
1. Connaitre les techniques d’échantillonnage ;
2. Faire la description des pilotes ;
3. Analyser les paramètres ;
28
4. Dimensionner une STEP (Boue activée, Lagunage, Lits plantés).
2. Matériels utilisés
In-situ, nous avons utilisé comme matériels un :
- Turbidimètre
- Multimètre
3. Déroulement
L’assainissement de l’eau consiste à rendre l’eau propre. Une eau ayant subi une
intervention humaine est altérée et désormais qualifiée d’eau usée. Pour la traiter,
plusieurs techniques peuvent être mises en œuvre. Les techniques dont nous avons
fait cas durant l’Ecole de terrain sont : les procédés de boue activée, les lits plantés et
le lagunage.
a) Boue activée
La filière de la Boue activée a pour principe la dégradation aérobie de la pollution par
mélange de micro-organismes épurateurs et de l'effluent à traiter, suivie de la
séparation des "eaux épurées" et "boues activées".
En effet, le mélange micro-organismes épurateurs et pollution à dégrader est appelé
"boues biologiques" ou "floc". L'aération prolongée se caractérise par une très faible
charge massique (quantité importante de micro-organismes par rapport à la quantité
de substrat à dégrader). La biomasse épuratrice est placée volontairement en
situation de disette afin d'améliorer les performances du procédé. Les bactéries
secrètent un polymère en plus ou moins grande quantité selon l'intensité du manque
ATELIER D’ASSAINISSEMENT
ECOLE DE TERRAIN INTEGRATRICE DES SAVOIRS
PRESENTATION DE LA FERME
de substrat qui assure leur agglomération. Cette particularité facilite la séparation des
boues et de l'eau épurée dans la phase de décantation. De plus, cela rend les micro-
organismes plus réactifs et permet de dégrader la quasi-totalité du substrat
disponible en un temps de contact court. La concentration en bactéries est maintenue
grâce à la recirculation des boues. Avec une commande par automate, le temps de
fonctionnement est calculé pour obtenir un taux de recirculation minimal de 100% du
débit mesuré soit à l'entrée, soit à la sortie des ouvrages. La recirculation permet de
29 maintenir le taux de biomasse épuratrice à une concentration de l'ordre de 3 g/L. Le
rapport entre la pollution à traiter et la quantité de boues en aération définit l'âge des
boues. Une partie des boues décantées est régulièrement extraite du système pour
éviter une concentration en boues trop élevée dans le bassin d'aération. Le
développement de la biomasse algale n'est pas recherché. L'oxygénation artificielle
du milieu profite largement aux bactéries au détriment des populations algales.
Le traitement par boues activées repose sur l'oxydation biologique de la pollution
organique par des cultures libres, concentrées, oxygénées et brassées de façon
artificielle. Il est réalisé en deux phases :
- L’oxydation de la pollution par des micro-organismes aérobies alimentés en
oxygène par des aérateurs mécaniques ou par injection d'air ;
- La décantation permettant la séparation physique de l'eau épurée des micro-
organismes épurateurs et de la pollution résiduelle solide
Lors de l’Ecole de terrain, nous avons eu l’opportunité de faire le montage d’une station
d’épuration pilote qui se présente comme suit (voir image).
ATELIER D’ASSAINISSEMENT
ECOLE DE TERRAIN INTEGRATRICE DES SAVOIRS
PRESENTATION DE LA FERME
30
b) Lits plantés
Description et Principe
Les procédés d’épuration à culture, fixés sur support fin, consistent à faire ruisseler
l’eau à traiter sur plusieurs massifs indépendants.
ATELIER D’ASSAINISSEMENT
ECOLE DE TERRAIN INTEGRATRICE DES SAVOIRS
PRESENTATION DE LA FERME
1
Bilan de fonctionnement des procédés des eaux usées pour les stations d’épuration de petite
capacité du bassin Loire-Bretagne, Rapport final et Etudes de cas Janvier 2007 à Juin 2008, volume 1
ATELIER D’ASSAINISSEMENT
ECOLE DE TERRAIN INTEGRATRICE DES SAVOIRS
PRESENTATION DE LA FERME
c) Lagunage
Description et Principe : Le système du lagunage s’appuie sur des processus
d’autoépuration, se déroulant spontanément dans les étendues d’eau, dans lesquelles
les microorganismes dégradent la matière organique et la transforment en éléments
minéraux. C’est une forme naturelle et souple du traitement biologique des eaux
usées.
Le traitement par lagunage est constitué d’une série de bassins artificiels, ou étangs,
32 formés de digues, imperméabilisés, dans lesquels les eaux usées sont déversées et
passent successivement et naturellement d’un bassin à l’autre, par gravitation,
pendant un long temps de séjour. Ces bassins fonctionnent comme des écosystèmes
avec des relations de symbiose entre les différentes populations composées de
bactéries, de champignons, de protozoaires, de métazoaires, d’algues, de poissons,
de plantes, etc. Ces différents organismes interviennent afin d’éliminer la charge
polluante contenue dans l’eau usée.
Nous n’avons pas, lors de l’ETIS conçu un pilote du lagunage pour défaut de
matériels.
ATELIER D’ASSAINISSEMENT
ECOLE DE TERRAIN INTEGRATRICE DES SAVOIRS
PRESENTATION DE LA FERME
Avantages Inconvénients
Bonnes performances pour l'ensemble des
Nécessité de limitation stricte du débit maximum
paramètres
admissible en traitement
Elimination importante de l'azote global par
Coût d'exploitation élevé
syncopage de l'aération
33 Coût d'investissement élevé Nécessité d'une
Boues activées Elimination possible du phosphore par voie
exploitation attentive (extraction régulière des
chimique
boues, adaptation de l'aération aux besoins, etc.)
Relative résistance aux à-coups de charge
réalisée par un personnel ayant suivi une formation
Emprise foncière limitée
adéquate
Boues extraites minéralisées
- rendement d'épuration inférieur à charge
volumique identique,
- risques de colmatage,
- surveillance plus réduite,
- plus grande sensibilité à la température,
- économie notable d'énergie, l'air étant fourni
- non maîtrise du tirage d'air (défaut d'oxygénation
la plupart du temps par tirage naturel à travers
Lits plantés et odeurs),
le lit,
- hauteur limitée,
- "récupération", souvent assez rapide après
- approvisionnement ou réapprovisionnement
un choc toxique ;
parfois difficile du matériau adéquat,
- coût de construction plus élevé,
- boues en excès généralement non stabilisées.
Simple d’exploitation
Ecologique
Rustique
Emprise au sol importante
Fiable
Contraintes de nature de sol et d’étanchéité
Peu onéreux
Variation saisonnière de la qualité de l’eau traitée
Entretien moins couteuse et moins longue
Elimination incomplète de l’azote et du phosphore
Lagunage Pas besoin de personnel qualifié
Difficulté d’extraction des boues
Absence de consommation d’énergie
Impossibilité d’effectuer des réglages en exploitation
électrique
Possibilité de fortes odeurs, rejet d’effluent mal
Absence d’utilisation de produits chimiques
épuré
Valorisation de l’eau traitée pour la fertilisation,
l’irrigation en agriculture
Temps de rétention beaucoup plus élevé
ATELIER D’ASSAINISSEMENT
ECOLE DE TERRAIN INTEGRATRICE DES SAVOIRS
PRESENTATION DE LA FERME
E. Atelier d’Hydraulique
1. Objectifs
Conception et dimensionnement d’un réseau d’assainissement de bassin versant
couvrant le site.
2. Matériels
- Un décamètre
34
- Un théodolite
- Une mire
- Un laptop + logiciel Excel + logiciel de délimitation des bassins versants
- Un bloc note
- Un stylo et un crayon
3. Méthodes
- Piquetage et levé topographique
- Débit de projet : formule rationnelle
- Sections d’ouvrage : HSL
- Délimitation automatique des BV (algorithme D8, QGIS)
4. Déroulement
Nous avons d’abord procédé avant l’ETIS à une étude de d’avant-projet. Elle a consisté
à faire :
- Un relevé des cotes TN sur les tronçons
- Un calcul des surfaces de bassins
- Un calcul des coefficients de ruissellement
- Déterminer la longueur des tronçons
ATELIER D’HYDRAULIQUE
ECOLE DE TERRAIN INTEGRATRICE DES SAVOIRS
PRESENTATION DE LA FERME
35
Nous avons fait le piquetage et le levé de 78 points sur le site (photo 4).
Distance d
en m X en m=d*cos Y en m=d*sin Z en
Point SI (dm) SA(dm) SP(dm) Alpha
d=(SP- alpha alpha m=d
SI)*10
0 17.45 18 18.55 0 11 11 0 11
1 17.65 17.92 18.22 24.54 5.7 4.727650943 -3.184229351 5.7
2 2.8 3.5 4.15 49.98 13.5 12.95359958 -3.801875595 13.5
3 9.6 10.07 10.58 72.96 9.8 -7.474141525 -6.338549398 9.8
4 2.42 2.98 3.5 105.66 10.8 4.370714216 -9.876074992 10.8
5 5.05 5.92 6.75 97.4 17 -16.99903994 -0.180668157 17
6 10.55 11.55 12.6 111.03 20.5 -9.765903529 -18.02434821 20.5
7 14.05 14.85 15.62 113.54 15.7 14.18673273 6.725073563 15.7
8 12.85 13.92 15.05 117.66 22 -3.281646057 -21.7538686 22
9 12.1 13.1 14.12 129.51 20.2 -15.388464 -13.08568591 20.2
10 11.55 12.7 13.8 143.68 22.5 15.13046235 -16.65290092 22.5
11 9.7 10.85 12.05 157.34 23.5 22.70794383 6.049734471 23.5
12 8.35 9.52 10.9 165.41 25.5 -11.69354236 22.66078258 25.5
13 6.85 8.25 9.55 175.59 27 25.46167355 -8.983494872 27
14 6.08 8.15 9.35 179.8 32.7 -24.38423205 -21.78759342 32.7
15 16.15 17.25 18.4 170.21 22.5 19.01532048 12.02778396 22.5
16 17.75 19 20 160.04 22.5 -22.13153063 4.055286936 22.5
17 18.5 19.48 20.44 150.74 19.4 19.36910104 -1.094497573 19.4
18 19.8 20.7 21.65 137.1 18.5 7.891922138 -16.73223132 18.5
19 20.8 21.8 22.7 124.58 19 8.893072976 -16.79027257 19
20 21.8 22.82 23.84 113.19 20.4 20.31247827 1.887651045 20.4
ATELIER D’HYDRAULIQUE
ECOLE DE TERRAIN INTEGRATRICE DES SAVOIRS
PRESENTATION DE LA FERME
Distance d
en m X en m=d*cos Y en m=d*sin Z en
Point SI (dm) SA(dm) SP(dm) Alpha
d=(SP- alpha alpha m=d
SI)*10
21 16.45 17.18 17.9 133.54 14.5 -0.323500382 14.49639084 14.5
22 15 15.5 16.5 149.82 15 8.399542101 -12.4276986 15
23 13.52 14.4 15.18 166.15 16.6 -15.56832962 5.760825717 16.6
24 16.8 15.55 13 178.48 -38 31.55921911 -21.16638111 -38
25 9.43 10.42 11.4 188.84 19.7 18.54290928 6.652106102 19.7
26 9.35 10.15 11 197.66 16.5 -15.94400349 4.247205285 16.5
ATELIER D’HYDRAULIQUE
ECOLE DE TERRAIN INTEGRATRICE DES SAVOIRS
PRESENTATION DE LA FERME
Distance d
en m X en m=d*cos Y en m=d*sin Z en
Point SI (dm) SA(dm) SP(dm) Alpha
d=(SP- alpha alpha m=d
SI)*10
62 17.25 17.65 18.12 303.36 8.7 -1.696939263 8.532900863 8.7
63 16.7 17.28 17.85 288.02 11.5 6.150211267 -9.717247623 11.5
64 16.45 17.14 17.82 277.93 13.7 1.380665024 13.6302518 13.7
65 16.75 17.5 18.3 291.98 15.5 -15.22655141 2.898643142 15.5
66 20.74 21.34 21.98 306.13 12.4 -2.162405274 -12.20999605 12.4
67 21.4 21.85 21.54 318.86 1.4 -0.016315706 -1.399904925 1.4
Après la mesure de levée topographique nous avons abouti à la définition de trois (3)
Bassins versants sur l’ensemble de la zone (figure 4).
ATELIER D’HYDRAULIQUE
ECOLE DE TERRAIN INTEGRATRICE DES SAVOIRS
PRESENTATION DE LA FERME
Ces bassins versants sont caractérisés par un taux d’infiltration supérieur à celui des
zones complètement urbanisées, avec un coefficient de ruissellement inférieur à 0,60,
un coefficient de ruissellement C = 0.40, la superficie S = 695.112 m2 = 0.069 ha
Numéro du
Cote TN Caractéristiques du BV
tronçon Longueur
Numéro du tronçon Coefficient
Amont Aval (m) Amont Aval Superficie de
38 ruissellement
1 P1 P2 9 3.4 2.6 1.5 0.4
ETUDE HYDROLOGIQUE
ATELIER D’HYDRAULIQUE
ECOLE DE TERRAIN INTEGRATRICE DES SAVOIRS
PRESENTATION DE LA FERME
Différence de Longueur du 𝑳𝒌
Cote du TN cote tronçon IK = ∆/𝑳𝒌 √𝑰𝒌
∆ LK √𝑰𝒌
Amont Aval
0.1 0.316
2.6 0.8 8 25.316
3.4
0.18 0.424
2.5 0.9 5 11.794
13 37.108
La pente I
𝐿𝐾 2
I =( 𝐿𝑘 )
√𝐼𝑘
13
I =( 37.108)2
I = 0.1222 m/m
ATELIER D’HYDRAULIQUE
ECOLE DE TERRAIN INTEGRATRICE DES SAVOIRS
PRESENTATION DE LA FERME
Différence de Longueur du 𝑳𝒌
Cote du TN cote tronçon IK = ∆/𝑳𝒌 √𝑰𝒌
∆ LK √𝑰𝒌
Amont Aval
0.07 0.26
2.6 0.5 7 26.92
3.1
0.3 0.54
2.2 0.9 3 5.55
40 10 32.47
La pente I
𝐿𝐾 2
I =( 𝐿𝑘 )
√𝐼𝑘
10
I =( )2
32.47
I = 0.094 m/m
Longueur du
Différence de 𝑳𝒌
Cote du TN tronçon IK = ∆/𝑳𝒌 √𝑰𝒌
cote ∆ √𝑰𝒌
LK
Amont Aval
0.1 0.31
2.2 0.4 4 12.64
2.6
0.2 0.447
2.0 0.6 3 6.71
7 19.351
La pente I
𝐿𝐾 2
I =( 𝐿𝑘 )
√𝐼𝑘
7
I =( 19.351)2
I = 0.130 m/m
ATELIER D’HYDRAULIQUE
ECOLE DE TERRAIN INTEGRATRICE DES SAVOIRS
PRESENTATION DE LA FERME
L0.77
tc = 0.01947*I0.384
Calculons I
41
I = a(10ans) *𝑡𝑐 b(10ans−1)
a 13.2
b 0.44
I(m/m) L(m) tc I(m) I(m/h) S(ha) C Q(m3/s)
BV1 0 .122 12 0.29654252 26.0738537 1564.43122 1.5 0.4 2.60738537
BV2 0.092 10 0.28728149 26.5412672 1592.47603 0.66 0.4 1.16781576
BV3 0.13 11 0.27062638 27.4439525 1646.63715 1.2 0.4 2.1955162
Dimensionnement hydraulique
Les débits de dimensionnement des collecteurs projetés seront ceux évalués pour
une période de retour de dix ans (T10). Les sections des ouvrages sont
dimensionnées par la résolution de l’équation de Manning Strickler V = Ks*
Rh^(2/3)*√𝐼
V = vitesse de l’écoulement
I = pente longitudinale du canal
Ks= rugosité de la paroi du canal
Sm
Rh = rayon hydraulique avec Rh = Pm
ATELIER D’HYDRAULIQUE
ECOLE DE TERRAIN INTEGRATRICE DES SAVOIRS
PRESENTATION DE LA FERME
y8/3
Q = S*V = Ks* Rh^(2/3)*√𝐼*S Q = Ks * I1/2 * 22/3 * ( 2√1 + 𝑚2 – m )
On en déduit :
2 3/8
𝑄∗23
Y=⌊ 1 ⌋ et λ = 2√1 + 𝑚2 – m et b = (λ – m )*y
𝑘𝑠∗ 𝐼 2 ∗( 2√1+𝑚2 – m )
Période
Paramètres de
BV de
dimensionnement Section retenue
retour
Fruit
Surface Revanche
BV T (ans) I(m/m) Q(m3/s) b(m) Y(m) V(m/s) de
(ha) (m)
talus
BV1 1.5 10 0.122 2.607 1.2 1.8 1.2 0.20 0
BV2 0.66 10 0.092 1.167 1.00 1.2 1.0 0.13 0
BV3 1.2 10 0.13 2.195 1.00 1.5 1.2 0.15 0
ATELIER D’HYDRAULIQUE
ECOLE DE TERRAIN INTEGRATRICE DES SAVOIRS
PRESENTATION DE LA FERME
P1
EXUTOIRE
P2 P3 P4
P5
ATELIER D’HYDRAULIQUE
ECOLE DE TERRAIN INTEGRATRICE DES SAVOIRS
PRESENTATION DE LA FERME
1. Objectifs
Dans cet atelier, notre apprentissage s’est basé sur comment mener une étude
couplée de la conductivité hydraulique, de la force de succion du sol et de l’humidité
du sol. Ainsi, Il a été question de déterminer la quantité d’eau infiltrée à l’aide d’un
2. Matériels :
• Une tarière
• Un chronomètre
• 2 sceaux polyester
• 2 infiltromètres à disque
• 2 tensiomètres
• Un capteur de tension
3. Déroulement de l’atelier
• INFILTROMETRIE
o Les éléments constitutifs d’un infiltromètre à disque
De bas en haut l’infiltromètre est constitué :
- D’un disque d’acier inoxydable poreux, qui assure le contact avec le sol. Afin d
’assurer un parfait contact entre l’embase et le sol, et pour que l’infiltromètre r
este droit, on ajoute entre le sol et l’embase une fine couche de sable très fin ;
Pour assurer un bon contact entre la membrane et le sol, une fine couche de sable fin,
d'épaisseur millimétrique est disposée entre le dispositif d'essai et le sol. Cette
couche est très perméable pour ne pas perturber l'infiltration dans le sol et favoriser
les écoulements directionnels. Elle a aussi respecté le gabarit de la surface de la
membrane afin de ne pas étendre la zone d'infiltration de manière non maîtrisée. Et
pour répondre à ces précautions, nous avons utilisé un anneau d’un diamètre
identique au diamètre du disque et aussi un niveau pour s’assurer que la surface de
contact est plane et horizontale. Précisons qu’un désherbage soyeux a été fait en
coupant les petites herbes à l’aide d’un ciseau. Les plantes n’ont pas été déracinées
pour ne pas modifier la structure du sol et aussi pour éviter de créer des failles
d’infiltration.
Une fois le h0 réglé et l’infiltromètre placé, un travail de groupe a commencé et les
mesures suivantes ont été lues et notées sur une fiche d’essai qui se présente comme
suit :
Teneurs en eau :
4. Résultats et interprétations
Le traitement de ces données nous a permis dans un premier temps de générer le flux
d’infiltration au cours de l’essai et le graphique le traduisant se présente comme suit :
0.01
48 0.008
q(mm/s)
0.006
0.004
-10
0.002 -60 -30 -20
-60 -40
0
0 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500
Temps (sec)
Ensuite pour les autres tensions, la stabilité a été constatée déjà avec un seul
réservoir.
De tout ce qui précède, nous pouvons dire qu’au début l’infiltration est rapide parce
que le sol est sec et au fur et à mesure que le sol s’humidifie, l’infiltration se stabilise.
Il est à noter que l’infiltration ne tend pas vers 0. Le flux tend plutôt vers un régime
gravitaire.
Alors pour apprécier la conductivité hydraulique sur nos deux différentes parcelles,
nous avons procédé au calcul du flux d’infiltration à différentes pressions. Nos
résultats sont consignés dans le tableau qui suit :
Parcelles ►
Champs de Tomates Prairie
Pressions
q (mm/h) q (mm/h)
▼
-60 2,22 0,9
-40 3,036 1,86
-30 4,02 6,48
-20 4,74 15,9
-10 7,8 33,75
49
A l’aide d’un modèle dans Excel, nous avons pu générer, à partir de ces données, des
vitesses d’infiltration qui se présentent comme suit.
200.0
150.0
100.0
50
50.0
0.0
-70 -60 -50 -40 -30 -20 -10 0
Potentiel Matriciel (mm)
On peut alors déduire de ce constat comme Jacques Beauchamp que « Les racines
augmentent la perméabilité du sol. » (Jacques Beauchamp, 2006)
Et pour étayer cette idée, nous avons utilisé les données du groupe G. Ce groupe a
travaillé dans la journée du jeudi dans le champ de tomate et dans la prairie comme
nous à la différence qu’il y a eu une forte pluie la nuit précédant leur journée de travail.
Il en est ressorti des vitesses d’infiltrations présentées comme suit :
-40 -40
-30 -30
-20 -20
-15 78 -15 39
80
K (mm/h)
60
40
20
0
-70 -60 -50 -40 -30 -20 -10 0
h (mm)
Ce graphique vient confirmer que la vitesse d’infiltration est plus élevée dans la prairie
que dans le champ de tomate. Cela vient appuyer notre conclusion de départ à savoir
que les racines favorisent la pénétration de l’eau dans le sol.
Cependant, on constate qu’ici, que les vitesses maximales sont inférieures aux
vitesses du premier graphe. Cela est dû à la pluie qu’il y a eu la veille. Le sol a moins ‘’
envie de boire ‘’ que lors du premier essai.
• TENSIOMETRIE
52 Le tensiomètre est une sonde, constitué d'un cylindre de plastique creux muni à la
base d'une bougie poreuse, insérée directement dans le sol pour mesurer la tension
de l'eau du sol - l'effort requis par le système racinaire pour extraire l'eau stockée dans
le sol. Il est enfoui dans le sol de façon que la bougie soit placée à la profondeur de
mesure voulue. Lorsque le sol s'assèche, l'eau diffuse à travers la bougie poreuse vers
le sol. Comme le tube est étanche, il se crée alors une tension qui est mesurée par le
manomètre. Plus celui-ci présente des valeurs élevées, plus le sol est sec. Lorsque le
sol est saturé, la tension est nulle. Les valeurs mesurées par le manomètre indiqueront
donc quand il est nécessaire d'irriguer.
Tube du tensiomètre
Bougie poreuse
Photo 12 : Tensiomètre
Le tensiomètre est utilisé dans la zone non saturée. On parle de zone non saturée
lorsque la porosité est remplie à la fois d’air et de l’eau dont les proportions varient en
fonction des périodes (saisons sèche et pluvieuse). La zone non saturée diffère de la
zone saturée (nappe) sur deux points essentiels à savoirs :
Les valeurs obtenues par le tensiomètre sont négatives à cause des forces de succion
exercées par le sol au contact de la bougie en céramique. Cette valeur reflète en réalité
la force déployée par le sol pour tirer l’eau à la bougie. Le potentiel hydrique ou
potentiel matriciel du sol est alors, la pression relative de l’eau du sol exprimée en
mètre de colonne d’eau (mCE). Cette pression est l’opposé de la succion du sol. Elle
est obtenue par la formule ci-dessous :
La seule inconnue de ces données est la pression de l’eau dans le sol. Et pour avoir
des données fiables, il faut prendre certaines précautions.
o INSTALLATION DU TENSIOMETRE
- Effectuer un trou à l’aide d’une tige de métal au bout effilé de diamètre légèrement
inférieur à celui du tensiomètre (pour éviter de l’espace entre le sol et le coté latéral
du tensiomètre. Un indicateur placé sur la tige permet de vérifier que celle-ci est
enfouie à la profondeur désirée.
- Insérer le tensiomètre dans le trou à la profondeur désirée.
- Après l’installation, il faut boucher le tensiomètre. Pour cela nous avons utilisé un
bouchon cicatrisant. L’avantage est qu’il laisse passer l’aiguille de l’appareil de
lecture de tension sans laisser passer l’air. Et dès que l’appareil est retiré, l’orifice
créer se ferme automatiquement. Bien entendu, le bouchon a une durée de vie.
54 - On peut maintenant après 24H environ faire des lectures avec un capteur de
tension.
Points à surveiller
A partir des valeurs lues nous avons pu déterminer la pression de l’eau dans le « h »
et la charge hydraulique « H »
h= c+z+hm
Avec :
z la profondeur du tensiomètre et
hm la hauteur matricielle
H= h-z
Aussi la charge hydraulique est supérieure plus on va en profondeur. On sait que l’eau
va dans le sens des charges décroissantes. Ici HC1 < HC2, alors l’eau quitte le niveau
du tensiomètre C2 vers le niveau de tensiomètre C1. Et c’est normal puisqu’il y a pluie
il y a 2 jours déjà et avec le temps ensoleillé qu’il faisait, le sol s’est déjà remis en
évaporation.
20 mètres 20 mètres
vue de permettre aux générations futures d’en profiter. La gestion durable des terres
(GDT) est une approche d’ensemble qui possède un potentiel de transformation
durable à court et à long terme.
moyens et que des bénéfices rapides ne sont pas garantis. L’adoption des pratiques
de GDT par les exploitants agricoles nécessite parfois des apports supplémentaires.
Ceux-ci concernent le matériel (outillage, semences, engrais, équipement, etc.), le
travail, les marchés et les savoirs. Le travail et les intrants posent en particulier un
problème dans les régions affectées par l’exode rural (FAO, 2011).
• Maitrise de l’eau
La maitrise de l’eau est d’une part, la mobilisation de la ressource eau en vue d’une
utilisation précise, dans notre cas pour l’irrigation des cultures ; et d’autre part,
l’évacuation des eaux excédentaires par des ouvrages d’assainissement. Selon le
rapport du groupe d’experts de haut niveau sur la sécurité alimentaire et la nutrition
(2015), une quantité suffisante d'une eau de qualité suffisante est essentielle pour la
production agricole et pour la préparation et la transformation des aliments.
L'agriculture irriguée représente 70 pour cent de l'ensemble des prélèvements d'eau
dans le monde (eau de surface et souterraine). Quarante pour cent des activités
d'irrigation puisent dans des sources souterraines, dont certaines ne sont pas
renouvelables à l'échelle d'une vie humaine. Il faut alors une optimisation/efficience
de l’utilisation des ressources en eau étant donné que nous sommes dans une
situation d’usage concurrentielle de cette ressource.
2. Matériels utilisés
Dans cet atelier ils nous ont été présenté quelques outils à savoir : le triangle en A ou
à plomb, le tuyau à eau, les anneaux de Muntz, le clinomètre et le clisimètre.
• Le triangle en A
Figure 9 : Triangle en A
60
Photo 15 : Triangle en A
• Le tuyau à eau
C’est un matériel conçu avec 2 lattes de 2 m de long et 2 cm
Latte graduée d’épaisseur et un tuyau souple de 2 à 3 cm de diamètre et
de 10 m de longueur. On gradue les lattes en bandes
61 alternées de peinture de 2 cm. Par superposition, les 2 lattes
doivent avoir la même graduation. On attache le tuyau aux
lattes à l’aide des morceaux de chambres à air ou des clous
Tuyau souple
de manière à ce que les extrémités du tuyau dépassent les
lattes d’environ 15 cm. On remplit le tuyau de l’eau ordinaire
jusqu’à atteindre la bande colorée supérieure après l’avoir
rincé avec de l’eau savonneuse. Une extrémité du tuyau est
bouchée momentanément jusqu’à la
stabilisation du niveau d’eau. Enfin on
place les deux lattes cote à cote pour vérifier la fiabilité de l’appareil,
vérifier si l’eau est au même niveau. Chaque fois que les deux lattes
sont posées et que l’eau se stabilise au même niveau de référence,
les deux points sont sur la même courbe de niveau.
On remplit d’eau les deux cylindres en même temps et rapidement. A l’aide d’un
assistant, on enregistre à intervalles de temps réguliers le taux d’infiltration avec le
temps. On répète ce processus sur plusieurs sites de la zone d’étude et on enregistre
les résultats obtenus.
Remplissage
d’eau
• Clinomètre
Un clinomètre, est un appareil destiné à mesurer des pentes (exprimées en degrés ou
en pourcentages). Il est le plus souvent recommandé à de
63 nombreux égards : faible encombrement, coût modéré,
échelles graduées en pourcentage. Le plus courant utilisé dans
le domaine du génie rural, est le clinomètre SUUNTO, d'origine
finlandaise.
• Clisimètre
Le clisimètre est un appareil de mesure de pentes (exprimés
en pourcentage). La différence entre ces deux appareils de
mesure de pentes se situe dans les fonctionnalités. Le
clinomètre dispose en plus du dispositif de mesure de pente,
d’une boussole pour l’indication de la direction.
• Tarière
C’est un outil en matière métallique servant à faire le sondage pour mieux apprécier
les différents horizons du sol.
Les données de pente suivant le transect choisi sont récapitulées sur une fiche de levé
topographique. Ces données sont entrées dans une feuille de calcul Excel pour être
traitées. Le traitement consiste principalement à avoir la dénivellation entre chaque
prise de mesure suivant le transect. Pour avoir cette dénivellation, il faut faire le
produit de la distance (m) et de la pente (exprimée sans unité). Ensuite, on trouve les
longueurs cumulées et les dénivellations cumulées pour pouvoir trouver la courbe de
dénivelée.
65
Les données issues de ce traitement sont présentées dans le tableau suivant.
Longueur Dénivellation
N° Longueur (m) Pente (%) Dénivellation (m) Observation
cumulée (m) cumulée (m)
Les cellules en couleurs sont les points entre lesquels nous observons une forte
dénivelée. Ces zones à forte dénivelée doivent faire l’objet d’implantation d’ouvrages
permettant de réduire l’érosion. Certaines cultures ont été mises en place, mais nous
proposons en plus de ces cultures, des fascines et des cordons pierreux. L’ensemble
du site étant un basfond aménagé, il sera difficile d’y trouver des pierres en un premier
lieu mais aussi, l’acheminement du ciment est un véritable problème. Aux vues de ces
difficultés que peut rencontrer la mise en place des cordons pierreux, il serait judicieux
66 d’utiliser des fascines. D’ailleurs la zone regorge énormément de bois pouvant servir
à la mise en œuvre des fascines.
Cette technique revient moins chère aux producteurs du site. Ces derniers peuvent
également utiliser des rejets de cultures (andains) comme ceux de l’ananas pour
former des diguettes suivant des pas bien précis ou carrément planter à ces endroits
des cultures présentant une certaine densité. Cette densité peut aider à freiner les
érosions puisque l’eau ruisselante va perdre assez d’énergie au contact des pieds de
plants. Toutes ces opérations, que ce soit les cordons pierreux ou les fascines, sont
effectuées suivant les courbes de niveau. Quant aux cultures, elles sont mises en terre
sur des billons orientés perpendiculairement à la pente. On ne peut mettre en terre
dans ces zones des cultures à enracinement superficiel, ce qui n’est pas le cas des
zones à pente douce.
Lorsque la pente est douce, on effectue des fossés d’infiltration et le sable (ados)
provenant de ces fossés est mis du côté opposé de la pente. On utilise les sacs de
sable pour réduire la vitesse d’érosion sur les pistes suivant des pas donnés. Si la
pente est forte, on peut suivant les courbes de niveau mettre ces sacs de sable à des
pas de 15 ou 20m. Les vétivers ou gazons peuvent être utilisés pour lutter contre
l’érosion régressive au niveau des bâtiments. Le moucouna peut également servir
contre l’effet splash tout en étant utilisé pour la fertilisation du sol.
PROFIL TOPOGRAPHIQUE
30
25
20
15
67
10
0
0 50 100 150 200 250 300 350 400 450
Occupation/Végétation
N° Distance Sol Morphologie
20 m à gauche 20 m à droite
Palmerais Sable fin sombre à
1 36 Champ d’ananas
Arbustes la surface
Palmerais sauvage
Jachère
2 21,20 Arbustes
Occupation/Végétation
N° Distance Sol Morphologie
20 m à gauche 20 m à droite
Hangar
Papayer
1 18.60 Manguier
Puits
2 26,66 Site de maraichage
3 22 Manioc et cocotier
4 20 Patate douce
Sable noir avec
5 30 Manguier Sable
racine
6 24 Plantation d’orange Champs de manioc
Ananas Ananas
68 7 20
Champs de manioc Citronnier
8 24.30 Chiendent Maïs
Riziculture
Etangs piscicoles
9 43,60 Bananier
Bananier
Etangs piscicoles
A partir du tableau précédent, il ressort que le site est dans sa globalité constitué de
sable avec une portion d’argile. Nombreuses sont les cultures identifiées suivant le
tracé notamment le maïs, l’arachide, les cocotiers, les palmiers, les papayers, etc. le
basfond est aménagé pour permettre sa valorisation avec des diguettes sur lesquelles
des cultures de rentes telles que les palmerais, les bananerais ou encore des
cocoterais sont plantés. D’autres cultures comme la tomate et la grande morelle
irriguées sur le site. On peut également observer des rizières et des étangs piscicoles
naturels, ce qui démontre de l’ingéniosité du promoteur pour une meilleure
valorisation du site. Il est alors nécessaire de matérialiser cette occupation du sol pour
permettre l’obtention d’une vue panoramique.
V. DIFFICULTES RENCONTREES
Nous n’avons pas eu de difficultés majeures au cours de notre séjour sur la ferme.
Cependant, il faut noter que :
- Nous n’avons pas pu charger nos portables et ordinateurs en temps voulu faute
d’insuffisance d’énergie ; ce qui a une conséquence sur la prise des photos lors
du déroulement des ateliers.
69 - La restauration sur la ferme étant chère, nous sommes obligés de quitter
chaque fois la ferme pour le village situé au bord de la voie bitumée (4 km
environ de la ferme) lors des heures de déjeuner et de diner.
- L’absence ou la non-disponibilité d’une salle après le déroulement des ateliers
pour la restitution ou le traitement des données les soirs
DIFFICULTES RENCONTREES
ECOLE DE TERRAIN INTEGRATRICE DES SAVOIRS
RECOMMANDATIONS
A l’égard du promoteur :
CONCLUSION
Cette école de terrain nous a permis non seulement de nous familiariser un peu plus
avec les divers domaines/filières de l’Institut National de l’Eau mais également a
favorisé le brassage entre enseignants/encadreurs et étudiants de différentes entités
et filières. En effet, en complément des enseignements théoriques reçus, nous avons
été initiés à la pratique, par le développement des aptitudes pratiques et techniques
dans la manipulation des différents équipements de mesure de paramètres
71
physiques, physico-chimiques et microbiologiques de diverses filières mais aussi de
connaitre certaines réalités du terrain. Également, cette école nous a mis en situation
réelle d’étude et/ou d’analyse, semblable à celle que nous allons rencontrer en
entreprise/structure dans l’exécution de notre profession. Par ailleurs, nous aimerions
que nos suggestions/recommandations soient prises en compte pour pallier aux
différentes difficultés rencontrées les prochaines fois.
CONCLUSION
ECOLE DE TERRAIN INTEGRATRICE DES SAVOIRS
TABLE DES MATIERES
SOMMAIRE .................................................................................................................................................... 3
REMERCIEMENTS ......................................................................................................................................... 7
I. INTRODUCTION ................................................................................................................................... 8
1. Objectifs ................................................................................................................................. 17
1. Objectif ................................................................................................................................... 23
2. Matériels ................................................................................................................................. 23
3. Déroulement ........................................................................................................................... 23
1. Objectifs ................................................................................................................................. 28
3. Déroulement ........................................................................................................................... 28
c) Lagunage ............................................................................................................................ 32
1. Objectifs ................................................................................................................................. 34
2. Matériels ................................................................................................................................. 34
73
3. Méthodes................................................................................................................................ 34
4. Déroulement ........................................................................................................................... 34
1. Objectifs ................................................................................................................................. 44
2. Matériels : ............................................................................................................................... 44
G. Atelier de Génie Rural : Dynamique de l’occupation du sol et gestion durable pour la maitrise
de l’eau .................................................................................................................................................... 56
CONCLUSION .............................................................................................................................................. 71