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1. Problématique
La quête de la pérennité et de la rentabilité d'une entreprise constitue le défi prioritaire
pour tout manager. La matérialisation de ce défi managérial impose, à en croire les théoriciens du
marketing, deux types d'analyse. Pour Philip KOTLER et Bernard DUBOIS, qui ont tous deux le
mérite scientifique d'avoir réfléchi sur la question, il s'agit du diagnostic interne et externe.
Le diagnostic interne consiste pour le manager à dresser le bilan des forces et faiblesses de
l'entreprise. Et dans ce bilan orienté vers l'intérieur de l'entreprise, l'acteur essentiel à prendre en
compte c'est le personnel de l'entreprise. Ce dernier est une ressource vitale de l'entreprise. II est à
la base de son savoir-faire et de sa capacité face aux évolutions. D'où la nécessité d'entretenir des
bons liens avec lui. Ce qui explique qu'au sein d'une entreprise, on voit à côté de la direction ou
département de ressources humaines, une structure, chargé de la communication. A l'interne, la
communication vise à développer un sentiment d'appartenance, à créer un esprit d'entreprise, à
entretenir un climat de confiance et d'estime, à permettre au salarié de se développer dans son
travail. C'est ainsi que la communication interne s'est imposée comme une discipline managériale au
même titre que la gestion des ressources humaines1.
Tout thème scientifique ou recherche peut être différemment traité selon l'orientation
spécifique abordée par auteur Notre thème est axé sur l'importance des ressources humaines dans
un établissement public. À savoir l'importance de la fonction Ressources humaines peut
s'appréhender à plusieurs niveaux ; sur le plan de la production, sur le plan commercial, sur le plan
financier et en fin sur le plan stratégique.
Ce thème n'est pas une nouveauté dans la recherche scientifique car nous ne sommes le
premier à faire une recherche dans la gestion des ressources humaines. Blanche Vangi KWALI2
abordé le sujet concernant la gestion des ressources humaines à la mairie de Butembo. Comme
résultat, il a constaté que les étapes de gestion des ressources humaines à la mairie de Butembo sont
l'engagement, la formation, la rémunération, le licenciement, l'encouragement et l'assistance
sociale.
C'est dans ce sens que la loi n°78-002 du 6 janvier 1978 portant dispositions générales
applicables aux entreprises publiques incluait dans la définition de ces derniers, à l'article 2, tout
établissements publics quelle qu'en soit la nature, il en découle que certains établissements publics
ne réalisant pas d'activités lucratives se sont retrouvés assujettis aux mêmes contraintes que des
structures opérant dans le secteur marchand...
1
ADRIAENSENS B, et INGHAM M, Marketing et Qualité totale, Bruxelles, De Bock, 1993, p.
2
VANGI KWALI Blanche, gestion des ressources humaines et son impact sur les rendements des agents à la mairie de
Butembo, Mémoire, ISC, année académique, 2008-2009, p.67.
3
http://www.leganew.cd. Sivités le 20 juillet 2022.
Au terme de l'article 2 de la loi n'08/009 du 7 juillet 2008 précité, un établissement public
est toute personne morale de droit public créée par l'Etat en vue de remplir une mission de service
public ; le terme « Etat » faisant allusion à la puissance publique, autorité de régulation
comprenant le pouvoir central, la province et ('entité territoriale décentralisée. Il se déduit de
cette définition que l'établissement public a pour mission un service public, appréhendé ici au sans
matériel ou fonctionnel, donc une activité d'intérêt général.
Selon la vie-publique.fr, un établissement public est une personne morale de droit public
disposant d'une autonomie administrative et financière afin de remplir une mission d'intérêt
général, précisément définie, sous le contrôle de la collectivité publique dont il dépend (Etat,
région, département ou commune). Il dispose donc d'une certaine souplesse qui lui permet de
mieux assurer certains services publics4
Dans ce travail, nous nous sommes intéressés à l'importance des ressources humaines dans un
établissement public dénommé l'Office Congolais de Contrôle,
Notre problème général de recherche consiste à connaître l'intérêt d'une réelle volonté dans
le chef de cette entreprise de bien prendre soin des personnels.
2. Hypothèses
La démarche scientifique exige une proposition provisoire relative à l'exploitation du
phénomène à étudier qui doit être vérifié par les faits, laquelle est appelée hypothèse du travail.
L'hypothèse cherche à établir une vision provisoire du problème soulevé en évoquant la relation
supposée du problème et en indique la nature.
Dans ce travail, nous portons de l'hypothèse selon laquelle la politique administrative des
ressources humaines établie par l'OCC lui permet de figurer encore parmi les établissements publics de
la RDC.
4
Http://www.vie-politique.fr. sivités le 22 juillet 2022
3, L'intérêt du sujet
L'intérêt pour cette investigation est double : d'une part du point de vue personnel e d'autre
part du point de vue scientifique.
• Sur le plan personnel ; c'est de concilier toutes les notions apprises à la réalité sur terrain cadrant
avec l'importance des ressources humaines dans un établissement public.
• Sur le plan scientifique : nous pensons disposer d'un outil de références pour tout chercheur et
étudiant voulant s'instruire dans le domaine de l'importance des ressources humaines,
Sur le plan sociétal. Les résultats obtenus de ces analyses et le pistes de solution y relatives doivent
aider le directeur des ressources humaines.
4. Méthodes et techniques
Pour qu'un travail scientifique soit bien élaboré, il doit répondre aux exigences de la méthode et
des techniques d'investigations bien appropriées. Les chercheurs qui travaillent dans un même domaine ou
dans des domaines variés, peuvent acquérir des méthodes assez différentes au cours de leurs recherches ;
donc, chaque chercheur peut se situer dans différentes méthodes pour exposer et appréhender les
phénomènes sociaux. Ceci étant, chaque méthode privilégie sa vision du monde pour aborder l'étude de
l'importance des ressources humaines. Sur ce, nous recourons aux méthodes descriptive et analytique.
La première nous permettre seront appuyés par les structures fonctionnelles de l'OCC tandis que la
seconde nous aidera à mener une analyse de l'état de lieu de l'OCC auprès de ses personnels.
Ces deux méthodes seront appuyées par les techniques documentaires, et d'entretien. Grâce à la
technique documentaire nous avons compulsé différents documents qui ont traité des sujets ayant
trait au domaine de notre étude. La technique d'entretien nous permettre d'entrer en contact avec le
personnel de l’OCC, qui nous aidera à comprendre fa manière dont les ressources humaines est
appliquée
au sein de leur entreprise.
5. Délimitation du sujet
Pour tout travail qui se veut scientifique, il est une exigence qu'il soit circonscrit et délimité
dans le temps et dans l'espace. Il n'est pas possible d'étudier tout à la fois ou à partir d'un fait étudié de
parcourir tous les éléments influents jusqu'aux extrêmes limites de fa terre et jusqu'au bout du temps.
La délimitation temporelle de notre étude a pris en considération la période de 2021 à nos jours.
Dans t'espace, nos investigations se sont effectuées à Kinshasa, ou se trouve le siège
social de l'entreprise l’OCC, notre cadre d'observation.
6. Difficultés rencontres
Au cours de ce travail, nous avons rencontrés des nombreuses difficultés dans la récolte
des données. Difficultés dues à l’accès difficile des données de l'entreprise (OCC) constaté, au
transport, aux embouteillages, aux coûts d recherche, au délestage et à l’inaccessibilité de certains
documents pouvant enrichir noté études.
7. Division du travail
Hormis l'introduction et la conclusion générale, notre travail comporte trois chapitres à
savoir :
Le premier chapitre est consacré à la définition des concepts de base relative à
notre sujet ;
Le deuxième chapitre porte sur la présentation générale de I'OCC ;
Le troisième chapitre s'articule sur l'analyse de l'importance des ressources
humaines de l’OCC
-
CHAPITRE 1 : GENERALITES CONCEPTUELLES
1.2. Historique7
La Gestion des Ressources Humaines a beaucoup évolué au fils des années. On peut
signales 5 étapes de cette évolution : L'école classique, l'école des relations humaines, l'école de la
contingence, l'approche contractuelle et l'approche culturelle.
L'attribution d'un salaire équitable fondé sur les compétences et les responsabilités de
chaque salarié ainsi que sur ces efforts constituent des facteurs de motivation et donc
d'augmentation de la production. De même, une bonne coopération entre les salariés et les cadres
favorise le consensus social.
L'autre grand théoricien de l'Ecole Classique est Henri Fayol. Parmi ces contributions
figure la définition des activités d'une entreprise en 6 catégories :
Technique : produire, transformer et fabriquer ;
Commerciale : achat, vente, échange ;
Financière : recherche et utiliser les capitaux de façon optimale ;
De sécurité : protection des personés et des biens ;
De comptabilité : calcul de paie et des statistiques (recensement des
actifs et du patrimoine) ;
Administrative : préparer, organiser, commander, coordonner, contrôler.
Il a aussi préconisé certains principes de la GRH notamment :
Division du travail ;
Autorité ;
Discipline ;
Unité de commandement ;
Unité de direction ;
Subordination des intérêts ;
Rémunération et méthode de paiement ;
Centralisation ;
Hiérarchie ;
Ordre matériel et moral ;
Équité ;
Stabilité du personnel ;
Initiative dans la conception et exécution d'un plan ;
Union du personnel et esprit de corps.
Les objectifs de l'entreprise sont prédominants et le pouvoir est localisé au sein du sommet
hiérarchique et chez les analystes de la « technostructure », appellation initialement utilisée par
Max Weber, est reprise par Mintzberg qui en a tiré plusieurs variantes.
L'instrument : organisation est un instrument entre les mains des propriétaires qui
détiennent la plus grande partie du pouvoir ;
Le système clos : la hiérarchie interne et la technostructure se partagent le pouvoir ;
La structure divisionnaire se caractérisée par une importante fragmentation en
départements.
1.3.3. L’adhocratie
Terme forgé à partir de l'expression « ad hoc », il indique que les acteurs de l'entreprise
cherchent à répondre aux exigences spécifiques des clients en cherchant les solutions les plus
adaptées. L'adhocratie (Warren Bennis et Philip Slater, 1960) se rencontre normalement dans des
structures de petite échelle et souvent temporaire.
D'après Herbert Simon, le décideur est souvent dans le brouillard car les informations
qu'il reçoit ne sont pas toujours complètes, ses capacités d'abstraction, de synthèse sont limitées, et
il est influencé par des émotions et des événements extérieurs n'ayant aucun lien avec la décision
qu'il doit prendre.
Ainsi Simon préconise alors la recherche basée sur la mise à profit des erreurs du passé
pour s'approcher de la meilleure solution possible.
James March, avec d'autres disciples de Simon préconisent que les organisations sont des
processus dynamiques et continus de prises de décisions. Selon eux, la théorie du comportement de
l'entreprise peut être résumée en 4 concepts fondamentaux :
La résolution des conflits ;
L’élimination de l'incertitude ;
La recherche de la problématique ;
L’apprentissage.
Une des principales limites des théories de la contingence, est que le comportement
stratégique des acteurs et leur autonomie y sont délaissés au profit d'une analyse orientée vers
l'entreprise.
Il n'est pas réaliste de penser que l'on peut complètement supprimer le conflit, mais on
peut anticiper sur sa naissance par une écoute active des acteurs internes qui sont entre autres les
représentants du personnel, les salariés, le médecin du travail, l'assistante sociale et d'autres. Dans
le cadre juridique régissant les relations de travail, l'acteur syndical joue un rôle de contrepoids
face aux décisions de l'entreprise.
1.6. Professionnalisation
La maturité de la fonction RH coïncide avec un statut plus reconnu dans l’organisation du
même type que les autres fonctions comme la production ou la finance.
Les professionnels de la fonction RH avec leur approche basée sur la participation
semblent plus proches des préoccupations de la Direction Générale. Le responsable du service RH
se voit appelé « Directeur des RH » et les relations industrielles ou de travail se rattachent à ce
service. Il voit ainsi son rôle se transformer en des mots-clés comme :
Planification stratégique ;
Evaluation du rendement et des performances ;
Formation et développement des compétences ;
Gestion des carrières ;
Qualité de vie de travail ;
Partenariat ;
Flexibilité, etc.
8
Nadia Ghaddab et Sourour Aouadi, Les fonctions pratiques de la Gestion de Ressources Humaines, Université
Virtuelle de Tunis, 2008
« La gestion prévisionnelle du personnel est un outil de la gestion des ressources
humaines. Elle consiste de la projection pour le moyen et le long terme, des besoins et des
ressources du personnel d’une organisation ».
C’est un coût pour l’entreprise (on parle de charges de personnel) ; mais c’est en même
temps un facteur de motivation pour le salarié (Mercier E et Schmidt G, 2004).
Le salaire est donc l’équilibre résultant de ces deux forces : à la hausse pour le salarié, à la
baisse pour l’entreprise.
La rémunération ne se limite pas au salaire fixe : une partie du salaire peut dépendre des
performances du salarié (partie variable).
1.3.4. La formation :
La formation consiste à mettre à niveau le travailleur pour répondre aux exigences de son
poste de travail.
1.3.5. Le pilotage de la RH :
« Piloter c’est disposer d’indicateur structurant pour faire avancer avec le stratège de
l’entreprise, il se traduit par la compréhension de la masse salariale, la fidélité des collaborateurs
l’évolution des carrières et les valeurs des parcours de formation. Effectue une vielle permanente
permet à l’entreprise d’apporter des actions correctives et permet aussi de mieux bâtir gestion
prévisionnelle des emplois et des compétences ».
La gestion des carrières est au cœur de la gestion de la ressource humaine. C’est la mise
9
Loïc Cadin, Francis Guérin, Frédérique Pigeyre, Jean Pralong, le recrutement, 2012
en place d’outils permettant d’adapter le capital humain aux besoins de l’entreprise. Elle se traduit
par la mise en place d’un suivi des parcours professionnels des collaborateurs pour améliorer leurs
compétences et les fidéliser à l’entreprise.
Le renouvellement de classe d’âge au sien des entreprises industrielles devient la
problématique principale quels que soit l’enjeu spécifique à chaque organisation.
Intégrer et former sont des activités en lien étroit avec le métier des entreprises et la
gestion des carrières des individus. La formation répond à trois attentes en bien étroit avec
l’entreprise et la collaboration qui se traduit par :
La bonne adéquation du savoir-faire avec le tenu d’un poste ou d’une fonction ;
Le développement des compétences ;
Des évolutions de carrière horizontale et verticale.
Mais la gestion des carriers s’appuie aussi sur l’évaluation des individus dans le but de
connaitre la valeur des individus qui compose l’entreprise.
Gérer les ressources humaines, c’est assurer de définir des bonnes informations sur les
collaborateurs et les bonnes livraisons administratives.
Les activités de gestion administrative au personnelle pourraient être regroupé en :
Il s’agit :
De recrutement ;
De la gestion du dossier individuel ;
De la rémunération ;
De la gestion des relations avec les administrations elle concerne particulièrement :
L’inspection du travail ;
La direction départementale du travail ;
La sécurité sociale.
10
Boislandelle h. m. (1998), gestion des ressources humaines dans les pme, 2è édition, economica 49, rue Hericart,
75015 paris
1.4. Les missions de la gestion des ressources humaines
Les exigences nouvelles exprimées à l'égard de la fonction Ressources humaines par ses
différents clients internes justifient un examen attentif des enjeux de la performance de la fonction
ressources humaines.
UTRICH propose quatre missions de la fonction RH (Pretti J, 2010) :
L’une des missions principales de la fonction ressource humaine est de gérer efficacement
les tâches administratives en tenant compte de la complexité législative et réglementaire.
La fonction RH mobilise des moyens humains et matériels pour avoir une productivité
exemplaire. Depuis quelques années, les DRH ont accru significativement leurs efficacités et leurs
efficiences administratives, Les directions centralisées, lourdes et peu réactives, ont laissé place à
des organisations décentralisées, plus proches du terrain, plus mobilisatrices et réactives. Les
effectifs de la fonction se sont réduits et leur niveau de compétence et d'expertise s'est développé.
L’intranet et les portails RH a contribué à la reconfiguration du SIRH (système d’informations
ressources humaines). Le salarie participe plus directement à sa gestion administrative.
Ces efforts doivent permettre un déploiement des moyens pour mieux répondre aux
attentes des clients internes de la fonction et créer plus de valeur.
« Le salarie doit être considéré, dans une approche client-fournisseur, comme un client
interne la satisfaction est essentielle à la réussite de l’entreprise. Il faut connaitre ses attentes et, en
particulier aujourd’hui, ses besoins d'équité, d'employabilité, d'épanouissement, d'éthique et
d'écoute. Ces retiennent toute l’attention de l'entreprise, car ils conditionnent son développement
durable. L’engagement et l’implication des salariés, le développement et la mobilisation des
ressources, compétences qui vont permettre de générer une valeur ajouté ».
Le DRH doit faire en sorte que la stratégie RH supporte la stratégie d'entreprise afin
d'atteindre les objectives stratégique.
Une autre définition plus récente et plus exceptionnelle donnée par le même centre (en
1987) qui considère qu’une « entreprise publique à participation publique est toute entreprise dans
laquelle l’Etat, les collectivités ou les établissements publics sont propriétaires, séparément ou
ensemble directement ou indirectement d’une part de capital dont l’importance :
11
Isabelle Calmé, Jordan Hamelin, Jean-Philippe Lafontaine, Sylvie Ducroux, Fabien Gerbaud, Introduction à la
12
I. EKWA, « L’avenir des entreprises du porte feuille en RDC », CADICEC, éd. Limete, Kinshasa, 2011
économique (FEC, 2007).
Après le départ du colon, nous avons constaté une rupture économique. Plusieurs raisons
ont été évoquées pour expliquer ce phénomène qui va entraîner la catastrophe économique dont la
cause principale est d’ordre politique :
La Zaïrianisation : selon le président MOBUTU elle avait pour but d’accorder au Zaïre
l’indépendance économique en mettant fin à l’exploitation dont il avait étant long temps
victime ;
La radicalisation : qui consistait à la prise par l’Etat des Zaïrianisées et cédées aux
acquéreurs.
Mais les problèmes politiques ne sont pas les seuls à avoir entraîné la chute de l’économie
congolaise et bloque aussi son développement. D’autres causes peuvent être enregistrées, le pillage
institutionnalisé où la corruption et le détournement se matérialise. Aussi, le paternalisme,
politique développé par le colon, avait favorisé le non préparation des congolais à la gestion des
affaires publiques.
Avec tout ce que nous venons d’évoquer ci-haut, il est clair que les entreprises que le pays
a hérité de la colonisation n’ont fait que perdre leur niveau de production à cause des mauvaises
politiques de gestion qui ont été mise en place par certaines autorités politiques. La Zaïrianisation
qui avait, tout au début, des bonnes prétentions aura pour fin le génocide économique. Les
entreprises existantes tomberont en faillite, et les personnes (privées) qui veulent concrétiser leur
esprit entrepreneuriat sont mises mal à l’aise par la forte taxation et le pot de vin que demandent
certains agents de l’administration publique pour l’implantions de leurs activités. Or, nous savons
que la création d’entreprises constitue un acte fondamental qui engage l’avenir économique et
social des personnes et de leur environnement.
Pour la personne, elle facilite son insertion sociale et professionnelle. Alors que, pour son
environnement, la création d’entreprises est un enjeu qui détermine dans la mesure où elle
permettra au pays de créer des richesses économiques nouvelles et des emplois durables, densifier
le tissu entrepreneurial et revitaliser les territoires, rendant en même temps le pays plus attractif
pour les investisseurs étrangers.
1.2.4. Classifications des entreprises publiques13
Au-delà de leurs diversités apparentes, Matory. B souligne que toutes les entreprises ont
pour finalité de contribuer à la lutte contre la rareté en produisant des biens et des services, et en le
mettant à la disposition des agents économiques qui en ont besoin. Dans les paragraphes suivants,
nous classifions les entreprises selon Bolloch. P.
Est créé et contrôlé par le pouvoir public pour remplir une tâche d’intérêt général ;
Est créé à l’initiative des pouvoir publics entre eux pour l’exploitation en commun d’un
Service ou d’une activité donnée ;
Est créé à l’initiative des personnes morales de droit public entre elles pour l’exploitation
en commun d’un Service ou d’une activité donnée ;
Est créé à l’initiative des pouvoir publics en association avec les personnes morales de droit
public pour l’exploitation en commun d’un service ou d’une activité donnée.
1.2.6.2. La nationalisation
Elle constitue en fait l’appropriation totale et obligatoire par les pouvoirs publics, par
rachat aux anciens actionnaires, ou confiscation d’entreprises ou des branches professionnelles
gérée antérieurement par le secteur privé. Dans la nationalisation, il y a une prise par la force avec
ou sans compensation. L’Etat peut en effet, accorder ou pas des dommages et intérêt aux services
privés qu’il vient de nationaliser. Dans la plupart de cas, la nationalisation a une sous bassement
politique. C’est souvent les entreprises multinationales qui subissent ces genres de manœuvres de
gouvernement des pays en voies de développement qui estiment leurs intérêts menacés.
Il faut noter que les entreprises multinationales ont été au cours de l’histoire impliquées
dans les conflits en Afrique. On le reproche aussi de sabotage des économies des nombreux pays.
Ainsi, elles ne jouissent pas d’une bonne image auprès de beaucoup des chefs d’Etats Africains qui
voient en elles un moyen d’expansion des courants politiques et idéologiques de leur pays
d’origines.
1.2.6.3. La participation directe ou indirecte de l’Etat au sein des activités des entreprises
publiques
Si l’Etat participe dans l’ordre de 50 à 80 %, de 10 à 20%, c’est-à-dire s’il est majoritaire
ou minoritaire dans les activités des entreprises privées, il devient directement cogestionnaire.
L’entreprises publique perd automatique son statut de l’entreprise appartenant à l’Etat pour prendre
celui d’entreprise mixte car l’Etat aussi bien que les privés, y apportent des capitaux nouveaux
pour agrandir le champ d’action de cette entreprise. Et surtout si le secteur dans lequel elle veut
investir s’avère stratégique pour elle.
Dans le type de création des entreprises publiques, l’Etat, toujours dans le souci de
réglementer les activités économiques pour mieux protéger l’intérêt général se voit obligé
d’apporter ses parts ou ses actions dans les activités des particuliers ou créer à coter d’elles une
semblable d’entreprise publique qui veillerait sur ses intérêts, bref sur ceux de sa population.
La gestion de l’entreprise publique constitue cependant un véritable défi, car elle échappe
souvent aux modèles conçus pour l’entreprise privée qui subordonnent tous les paramètres de
gestion à la rentabilité du capital.
Ainsi en RDC, on observe que, quelle que soit leur option idéologique, l’évolution des
économies de ces entreprises s’est accompagnée d’une forte intervention de l’Etat, ce qui justifie
l’existence prépondérante des entreprises publiques au sein de l’économie congolaise.
Abattues peu à peu par les crises socio-économiques et la mauvaise gestion, els
entreprises publiques ont laissé entrevoir de multiples turbulences : elles ont dans leur grande
majorité cessée d’être rentables mieux elles ne réalisent plus que d’énormes pertes financières. Ces
entreprises se sont ainsi transformées en une charge insoutenable pour le budget et le système
bancaire du pays, devenant ainsi de véritables fardeaux pour l’Etat-actionnaire.
1.2.7. Problème de management des entreprises publiques en RDC16
Les problèmes de management des entreprises publiques en RDC peuvent être ramenés à
deux niveaux :
D’abord une absence de culture d’entreprise qui engendre de des problèmes à tous les
niveaux. Certes, on pourrait bien trouver quelques managers congolais compétents, mais ils
sont rares. La raison est simple : il existe au Congo, une forte imbrication entre la politique
et l’économie, par exemple les ministres sont les présidents des conseils d’administration
des entreprises publique. Ce qui est aussi rapport avec les compétences de l’intéressé.
Comment peut-on gérer une entreprise par le seul fait qu’on est recommandé et soutenu par
une autorité morale, un frère ou une sœur haut placé sans même ni respect des règles et des
conditions modernes de gestion ? il convient cependant de reconnaitre que l’Etat congolais
est très interventionniste et réputé mauvais entrepreneur en témoigne le délabrement du
tissu économique et la très faible productivité ;
Ensuite, l’absence de formation professionnelle adaptée aux exigences de l’économie
nationale, et aux besoins toujours croissant d’insertion dans le tissu économique du pays.
Or, sous l’effet de la crise, il n’y a plus de doute aujourd’hui que les formations apportent
des meilleures réponses aux immenses besoins des entreprises et aux problèmes d’emplois
des jeunes. Ce phénomène d’inadéquation entre les besoins et les formations proposées
trouve son origine profonde dans l’absence de culture d’Entreprises et explique aussi les
mauvaises performances économiques et les difficultés de gestion presque courantes,
vécues par l’ensemble des entreprises congolaises. Il est temps de réfléchir sur l’avenir de
ces entreprises. Réfléchir ne suffit pas. Il faut agir afin que la gestion de ces dernières soit
assurée par des réelles compétences.
16
EKWA, Op.cit, p.32
17
https://journals.openedition.org/pyramides/560?lang=en, consilte le 12/10/2022
1.2.8.2. Les formes de privatisation
Trois méthodes peuvent être utilisées pour privatiser les entreprises publiques:
A. La délégation
Elle est souvent appelée privatisation partielle, la délégation requiert un engagement
continu et actif de la part du gouvernement qui demeure entièrement responsable de la fonction et
ne délégué au secteur privé que l’activité de production effective.
La délégation se fait par :
Contrat : le gouvernement peut privatiser une activité en passant contrat avec une
organisation privée, à but lucratif ou non, afin qu’elle réalise le travail ;
Subvention : le gouvernement octroi une subvention. Au lieu d’assurer lui-même une
activité, le gouvernement confit à une entité privée les soins d’accomplir le travail et la
subventionne à cet effet ;
Concession : le gouvernement concède à une organisation privée le droit de vendre un
produit ou un service au public. L’organisation privée paie généralement des redevances au
gouvernement ;
Bon de fourniture : les gouvernements peuvent aussi déléguer en mettant des bons au profit
des personnes habilitées à bénéficier de services précédemment gérés par l’Etat. Au lieu
d’apporter une aide aux producteurs comme avec une subvention, on aide des
consommateurs éligibles ;
Par mandat : le gouvernement impose à des agents privés de fournir un service à leurs frais.
Le mandat peut être considéré comme une forme de privatisation s’il aboutit à réduire le
rôle du gouvernement et non à l’accroitre.
B. Le désinvestissement
C. La substitution
Elle est un processus d’avantage passif ou indirect par lequel le gouvernement cède la
place plus ou moins graduellement aux acteurs privés, en s’efforçant au fur et à mesure que les
marchés se développent pour satisfaire les besoins de la population.
Elle intervient :
Par carence : quand le public considère que les besoins et services fournis par le
gouvernement ne sont pas suffisants et que le secteur privé discerne la demande et la
satisfaction. Ce processus répond à la définition de la privatisation c’est-à-dire qu’il
consiste à faire appel davantage au secteur privé et moins à l’Etat pour satisfaire les besoins
de la population ;
Par retrait : le gouvernement peut s’engager dans un retrait délibéré ou déchargement en
freinant la croissance d’une entreprise gouvernementale ou en réduisant ses dimensions
tandis que le secteur privé se développe dans le même domaine.
La substitution est rependue et joue un rôle extrêmement important car elle permet
souvent une privatisation efficace sans trop de controverse politiques.
Ce sont là les différentes formes que peut prendre la privatisation qui peut être envisagée
par le gouvernement pour les entreprises publiques.
La privatisation peut créer de crises sociales qui peuvent se traduire par des pertes
d’emplois et le renchérissement des prix des certains biens et services.
Les entreprises gouvernementales qui produisaient les biens et rendaient les services jugés
publics et dont la distribution était considérée comme une action sociale se verront ôter. Ce
caractère social au nom du profit.
On ne peut pas étudier une organisation sans prendre les précautions consistant à décrire
l’architecture organisationnelle et fonctionnelle de celle-ci. C’est l’objectif de ce deuxième
chapitre qui a planché sur la description des structures organisationnelles de l’OCC sur le rôle
assigné à chaque service dans l’accomplissement de ses tâches, sur l’organigramme sans bien sûr
oublier de mettre en relief les fondements historiques de cette entreprise et son emplacement
géographique.
Le siège social et administratif de l’office Congolais de contrôle (OCC) est situé sur
l’avenue du port n°98, BP. 8808 à Kinshasa/Gombe.
1.1.1.1. De sa nature
1.1.1.2. De sa création
Sa création par l’ordonnance loi 74-043 du 10 janvier 1974 procédait d’une volonté qui
avait toujours animés l’Etat congolais depuis l’époque léopoldienne jusqu’à ce jour, à savoir,
celle de sauvegarder les intérêts financiers nationaux (en luttant contre les pratiques frauduleuses
telles que fiscale à l’importation et à l’exportation, la sortie des devises, etc.).
Elle a édité la loi n°74/014 du 10 juillet 1974, modifiant et complétant la loi n°73/009 du
05 janvier 1973 particulière sur le commerce, et rendant obligatoire, et ce sous la
responsabilité exclusive de l’OCC, le contrôle avant embarquement et au débarquement de
18
http://occ.cd/qui-sommes-nous/#, consulte le 17/11/2022
la qualité, du prix et de la conformité des marchandises tant à l’importation qu’à
l’exportation ;
Elle a pris le décret présidentiel n°036/2002 du 28 mars 2002 reconnaissant l’OCC parmi
les services dont la présence ou niveau des frontières et de tous les points de ruptures de
charge est indispensable :
Elle a par le biais de la Banque Centrale, régulièrement intégré l’imminente mission de
l’Office Congolais de Contrôle dans chaque version de la réglementation de charge, faisant
ainsi de l’Office un auxiliaire stratégique de la Banque Nationale tout en matière de
contrôle de la quantité et du prix des marchandises à l’importation et l’exportation, qu’en
celle de la présentation du constat des avariées.
Aujourd’hui, l’existence de l’Office Congolais de Contrôle répond aussi aux
recommandations des organismes internationaux (cfr. Organisation internationale de
Normalisation : dans son « Manuel pour le développement » qui exhortent les pays en
développement acheteurs de grandes qualités de biens, de produits et d’équipement sur les
marchés étrangers et qui ont des besoins particuliers en matières de contrôle, compte tenu
de distances qui les séparent de ces marchés) de créer des organismes de contrôles compétents
ou d’en gagner des services de tels organisme afin de s’assumer qu’ils ont effectué des
échanges marchands bon et équitables, et qu’ils désiraient pour leur argent.
En effet, se trouvent loin, des marchés internationaux et des centres de fixations des
prix et aussi n’ayant parfois que des moyens limités pour ce faire représenter partout où se
passent ces échanges ; la S.G.S a été créé pour servir d’intermédiaire neutre entre les
acheteurs et les vendeurs.
Elle est une société par action à responsabilité limitée ayant son siège à Genève
(Suisse). L’objet de la S.G.S est celui d’assurer les éléments de contrôle de qualité et du
fonctionnement du commerce des produits et des marchandises.
Elle fut représentée au Congo, alors colonie Belge dès juin 1949 par sa filiale, la société
congolaise de surveillance (SCS).
A la différence de la SCS devenu OZC qui fut une société primée, l’OZAC est une
entreprise de droit public à caractère technique et commercial dotée de la personnalité juridique.
L’Office Congolais de Contrôle en sigle « OCC » a été créé par l’ordonnance loi
n°08/009 du 07 juillet 2008 portant dispositions générales applicables aux établissements
publics à caractère scientifique de nommer office congolais de contrôle (OCC).
Droit de priorité des travailleurs licencies pour motif économique, droit propriétaire
de réembauche dans la même catégorie d’emploi et dans la même entreprise, dans des
travailleurs mobilisés reprises à l’expiration du temps passé sous les drapeaux prenons
l’ensemble d’une question du temps passé sous les drapeaux prenons l’ensemble d’une
question portant sur une inscription à une formation on souhaite demander si l’inscription à
la formation a été négociée avec la hiérarchie, la question n’est pas perçue de la même
façon selon que les modalités de réponses sont dans le registre des faits (oui/non) ou dans
celui d’opinions tout à fait d’accord pas du tout d’accord.
Dans cette classification, les questions de qualification sont un peu à part et posent
rarement de problèmes particuliers, elles permettent simplement de qualifier les répondants
(tranches d’âge, profession, service dans l’entreprise…).
Les activités que l’OCC exerce sur la base de son objet social couvrent un large
spectre de buts pouvant notamment être appréhendés de la manière suivante :
Démontrer que les produits, processus, services, produits de base et personnels sont
conformes à des spécifications, des prescriptions dans le cadre de règlements nationaux,
régionaux ou internationaux, des spécifications d’acheteurs ou des accords
commerciaux ;
Établir et surveiller l’application des exigences relatives à la protection de la santé et de
l’environnement ainsi qu’à la sécurité des biens et des personnes ;
Protéger les consommateurs par le contrôle des pratiques commerciales déloyales ;
Aider à la mise en quarantaine des marchandises et produits nocifs, des organismes
nuisibles et pathogènes lors de leur entrée dans une économie.
1.1.5.1. Moyens
L’OCC dispose globalement de moyens opérationnels suivants :
5447 agents, dont près de la moitié de formation universitaire ou supérieure tech- nique
pluridisciplinaire ;
Un réseau mondial des mandataires, membres affiliés du Groupe VERITAS/Bureau
BIVAC BV ;
Un réseau national d’une trentaine de laboratoires multifonctions ;
Un partenariat avec plusieurs organismes de normalisation, de métrologie et
d’accréditation aux plans national, régional et international (ISO, CEI, ARSO,
SADCSTAN, SADCAS, COFRAC, AFSEC, CAFMET, etc.) ;
Un Centre de Documentation et d’Informations sur les Normes (CEDIN) ;
La politique générale qui en découle repose sur les piliers et objectifs suivants :
Renforcer sans relâche les compétences dans les sphères clés d’activités ;
Assurer l’exploitation rationnelle des ressources humaines, financières et logis-
tiques ;
Développer l’écoute des partenaires clients et la satisfaction autant que possible de leurs
exigences légitimes ;
Affermir l’éthique et la déontologie professionnelle.
Ministère du portefeuille pour les matières à caractère financier, les emprunts et les
prêts, les prises et cessions de participations financières, etc.
Le conseil d’administration ;
Le comité de gestion ;
Le collège des commissaires aux comptes.
Conseil d’administration ;
Comité de gestion ;
Délégation générale ;
Départements centraux ;
Départements contrôle importation (DCI) ;
Département contrôle exportation (DCES) ;
Département commissariat d’avaries (DCA) ;
Département métrologique et contrôle techniques (DMCT)
Département des laboratoires (DL) ;
Département certification des produits (DCP) ;
Département de normalisation (DNOR) ;
Département de normalisation (DNOR) ;
Département commercial (DC).
A. Conseil d’administration
A ces fins le Conseil d’Administration délibère sur toutes les matières relatives à
l’objet de l’Office et dispose notamment des compétences de :
Arrêter le plan de développement, les programmes généraux d’activités et
d’investissements, les budgets ainsi que les comptes de l’Office ;
Décider de la prise, de l’extension ou de la cession de participations financières ;
Fixer les orientations de la politique tarifaire de l’Office, les conditions générales de
passation des contrats, conventions et marchés et les règles générales d’emploi des
disponibilités et des réserves ;
Décider des acquisitions, aliénations, échanges et constructions d’immeubles ;
Fixer l’organigramme de l’Office et le soumettre pour approbation à l’autorité de tutelle
;
Fixer, sur proposition de la Direction Générale, le cadre organique et le statut du
personnel et le soumettre pour approbation à l’autorité de tutelle.
B. Comite de gestion
a) Direction Générale
La Direction Générale est l’organe de gestion de l’Office. Elle exécute les décisions
du Conseil d’Administration et assure la gestion courante de l’Office. Elle exécute aussi le
budget, élabore les états financiers de l’Office et dirige l’ensemble de ses services. Elle
représente l’Office vis-à-vis des tiers. A cet effet, elle a tous les pouvoirs nécessaires pour
assurer la bonne marche de l’Office et pour agir en toute circonstance en son nom.
L’Office est géré par un Directeur Général, assisté d’un Directeur Général Adjoint,
tous nommés et relevés de leurs fonctions et, le cas échéant, révoqués par Ordonnance du
Président de la République, sur proposition du Gouvernement délibérée en Conseil des
Ministres.
Le Directeur Général et le Directeur Général Adjoint sont nommés pour un mandat
de cinq ans renouvelables une fois. Ils ne peuvent être suspendus à titre conservatoire que
sur Arrêté du Ministre de tutelle qui en informe le Gouvernement. En cas d’absence ou
d’empêchement, l’intérim du Directeur Général est assuré par le Directeur Général Adjoint
ou, à défaut, par un Directeur en fonction, désigné par le Ministre de tutelle sur proposition de
la Direction Générale.
Les actions en justice tant en demande qu’en défense sont introduites et/ou soutenues
au nom de l’Office par le Directeur Général ou, à défaut, par son remplaçant ou toute autre
personne dûment mandatée à cette fin par lui.
Pour répondre à ces exigences légales dont mention ci- dessus, l’Office
Congolais de Contrôle a mis en place des activités très variées et complémentaires,
s’échelonnant des services traditionnels (de contrôle de la qualité, de la quantité, des prix et
de conformité) prestés dans le cadre de la vérification des activités d’import-export, de la
certification des produits locaux des essais physicochimiques et microbiologiques, du
contrôle technique des appareils et travaux, à la présentation et au constat des pertes,
dommages et/ou avaries survenues aux marchandises assurées.
Dans l’exercice de sa mission, l’OCC fait face aux difficultés et contraintes majeures
ci-après :
La section suivante est relative à la présentation des données. Celle-ci se fait au moyen
des tableaux et graphiques statistiques.
Le tableau ci-haut nous montre que, globalement, ce sont les femmes qui sont
majoritairement enquêtés (55,2%), par rapport aux hommes (44,8%).
Ce tableau nous indique que sur la tranche des enquêté, 44,8% d’entre eux ont au plus
40 ans. La tranche d’âge la moins représenté est celle entre 18 et 28 ans (17,2%).
L’analyse des données du tableau ci-haut montre que les mariés sont plus représentatifs
dans notre échantillon (65,5%) par rapport aux autres statuts matrimoniaux.
Du tableau ci-haut, nous remarquons que 55,2% des enquêtés soit la majorité sont
licenciés. Par ailleurs, 37,9% des individus de l’échantillon ont un master. Ce qui fait la majorité
des employés de l’OCC enquêtes ont poursuivis des études universitaires ou supérieures.
Le graphique ci-haut nous renseigne que dans notre échantillon, les agents de maitrise
représentent la plus grande proportion des employés enquêtés à la hauteur de 41,4%, suivi par
les cadres 37,9% et 20,7% pour les nouvelles unités.
Les données du tableau ci-haut, au plus 33,3% des employés de l’OCC considèrent que
leur travail est très reconnu par la direction, 43,3% pensent que leur travail est assez reconnu et
13,3% considèrent que leur travail est extrêmement reconnu.
b) Considération de la rémunération
D’après les données du tableau ci-haut, au plus 53,3% des employés de l’OCC
considèrent que leur rémunération n’est pas assez adaptée par rapport au travail effectués.
Seulement 46,7% pensent que leur rémunération est équitable.
c) Ambiance au travail
L’ambiance au travail à l’OCC est bonne, voir même très bonne vu le pourcentage
élevé des réponses favorable, soit 28 sur le 30 enquêtés.
d) Stress au travail
De ce graphique, il ressort que 46,7% des employés considèrent leur travail est très
stressant et 6,7% pensent que le travail est extrêmement stressant.
De l’analyse des données ci-haut, il ressort qu’au 86,7% des employés de notre
échantillon ont une bonne opinion des conditions de leurs travails ; pour 36,7% des employés de
l’OCC, les conditions de travail sont très bonnes et 50% les considèrent bonnes.
f) Motivation au travail
Il ressort des données du tableau ci-haut que la majorité des agents de l’OCC
interrogent considèrent que leurs travails est très motivant (50%), 6,7% d’entre eux considèrent
que le travail à l’OCC est extrêmement motivant et seulement 6,7% pensent qu’il est peu
motivant.
g) Appréciation de la politique de rémunération des ressources à l’OCC
Pour ce qui concerne l’équite du système de rémunération, les données ci-haut que
moins de la majorité des enquêtés 40% considèrent que le système de rémunération actuelle de
l’OCC est assez équitable, 43,3% pensent que le système de rémunération de l’OCC est
équitable et seulement 13,3% disent que le système actuel n’est pas du tout équitable.
De manière générale, 96,6% des employés interrogent sont satisfait de leurs relations
avec leurs collègues.
Il ressort des donnés du tableau ci-haut que les employés de notre échantillon ont une
bonne relation avec la direction de l’OCC.
j) Evolution de la carrière
Il ressort des donnés du tableau ci-haut que la moitié des employés de notre échantillon
pensent qu’il y a une possibilité réelle d’évolution dans leurs postes et fonctions au sein l’OCC.
Il ressort des donnés du tableau ci-haut qu’en moyenne les employés de l’OCC
consulter donne une note de 4 sur 5 et cela représenter 36,6% de notre échantillon.
l) Facteurs de risques
Tableau 17 : Opinions des enquêtés sur les raisons pouvant les pousser à quitter leur travail
Frequency Percent Valid Percent Cumulative
Percent
Les résultats du tableau ci-haut montre la raison principale qui conduiraient les
employés de l’OCC à quitter leur travail c’est la possibilité d’avoir un meilleur poste ailleurs
avec des challenges intéressants, ce qui représenter 30% de notre échantillon. 20% considèrent
que l’immobilisme dans leur travail peut les conduire à quitter l’OCC. Pour 13,3% la
dégradation du climat de travail est la raison principale qui les feraient partir de leur travail et la
même proportion mettent en avant un niveau de salaire comme raison principale.
Dans cette section, nous analysons l’existence ou non de la relation entre les variables
sous étude.
Sexe Total
Homme Femme
Equitable 8 5 13
Chi-Square Tests
Equitable 5 6 2 13
Chi-Square Tests
Les résultats du test ci-haut nous montre que la probabilité attachée à la statistique de
chi-deux n’est pas significative (0,188) car cette dernière étant supérieure à 5%. Ce qui traduit
que la considération de rémunération est indépendante du niveau d’étude des employés de notre
échantillon.
Assez équitable 3 5 4 12
Pas du tout équitable 1 3 0 4
Total 11 12 6 29
Chi-Square Tests
Les tableaux ci-haut nous montre que la probabilité attachée à la statistique de chi-deux
n’est pas significative (0,292) car cette dernière étant supérieure à 5%. Ce qui traduit que la
considération de rémunération est indépendante à la fonction des employés de notre échantillon.
Après analyse des données, il tient de préciser que la majorité des enquêtes considèrent
que leurs travails est reconnu par la direction, 13,3% pensent leur travail est extrêmement
reconnus et 33,3% considèrent que leur travail est très bien reconnu. Ce qui traduit une bonne
gestion des ressources humaines et nous conduit à infirmer notre hypothèse de départ selon
laquelle le personnel de l’OCC n’était bien géré.
Une très large majorité des employés interrogent soit 86,7%, considèrent travaille dans
des bonnes conditions au sein de l’OCC. Ce qui infirme notre de départ sur les conditions de
travail du personnel à l’OCC selon le personnel de l’OCC ne travaille pas dans des bonnes
conditions.
Le climat de travail à la DGI est au beau fixe comme l’atteste le 53,4% des réponses
positives récoltes pour cette question, ce qui conduit les employés à avoir une bonne relation
entre eux 96,6% l’ont confirmé et avec la direction 76,7% des réponses favorable.
Concernant l’équite du système de rémunération, les résultats ont montrés que moins de
la majorité des enquêtés 40% considèrent que le système de rémunération actuelle de l’OCC est
assez équitable, 43,3% pensent que le système de rémunération de l’OCC est équitable et
seulement 13,3% disent que le système actuel n’est pas du tout équitable. Ce qui confirme notre
hypothèse de départ selon laquelle les agents de l’OCC ne sont pas bien rémunères.
L’analyse bivariés nous montre en détails que de ceux qui ont affirmés que le système
de rémunération de l’OCC était équitable, 53,8% sont des cadres (7/13) et seulement 13,4% des
nouvelles unités considèrent que le système de rémunération actuelle de l’OCC est équitable. La
probabilité attachée à la statistique de chi-deux n’est pas significative (0,292) car cette dernière
étant supérieure à 5%. Ce qui traduit que la considération de rémunération est indépendante à la
fonction des employés de notre échantillon.
CONCLUSION GENERALE
Notre étude dont le titre est « Importance de ressources humaines dans une
établissement public : Cas de l’OCC » dont l’objectif principal était de connaitre la politique de
gestion de personnel appliquée à la DGI et ses implications sur la performance des employés.
Nous nous sommes poses une série question de recherche générale suivante :
Pour y arriver, nous avons en premier lieu, recouru à la revue de la littérature, grâce à
laquelle nous avons pu appréhender la notion la gestion du personnel dans une entreprise
publique et comment l’appréhender.
Après analyse des données, il tient de préciser que la majorité des enquêtes considèrent
que leurs travails est reconnu par la direction, 13,3% pensent leur travail est extrêmement
reconnus et 33,3% considèrent que leur travail est très bien reconnu. Ce qui traduit une bonne
gestion des ressources humaines et nous conduit à infirmer notre hypothèse de départ selon
laquelle le personnel de l’OCC n’était bien géré.
Une très large majorité des employés interrogent soit 86,7%, considèrent travaille dans
des bonnes conditions au sein de l’OCC. Ce qui infirme notre de départ sur les conditions de
travail du personnel à l’OCC selon le personnel de l’OCC ne travaille pas dans des bonnes
conditions.
Le climat de travail à la DGI est au beau fixe comme l’atteste le 53,4% des réponses
positives récoltes pour cette question, ce qui conduit les employés à avoir une bonne relation
entre eux 96,6% l’ont confirmé et avec la direction 76,7% des réponses favorable.
Concernant l’équite du système de rémunération, les résultats ont montrés que moins de
la majorité des enquêtés 40% considèrent que le système de rémunération actuelle de l’OCC est
assez équitable, 43,3% pensent que le système de rémunération de l’OCC est équitable et
seulement 13,3% disent que le système actuel n’est pas du tout équitable. Ce qui confirme notre
hypothèse de départ selon laquelle les agents de l’OCC ne sont pas bien rémunères.
L’analyse bivariés nous montre en détails que de ceux qui ont affirmés que le système
de rémunération de l’OCC était équitable, 53,8% sont des cadres (7/13) et seulement 13,4% des
nouvelles unités considèrent que le système de rémunération actuelle de l’OCC est équitable. La
probabilité attachée à la statistique de chi-deux n’est pas significative (0,292) car cette dernière
étant supérieure à 5%. Ce qui traduit que la considération de rémunération est indépendante à la
fonction des employés de notre échantillon.
BIBLIOGRAPHIE
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4. Calmé S., Jordan Hamelin, Jean-Philippe Lafontaine, Sylvie Ducroux, Fabien Gerbaud,
Introduction à la gestion, éd. Dunod, 3e édition, 2013
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4. Http://www.vie-politique.fr. Consulte le 22 juillet 2022
5. https://wikimemoires.net/2011/08/definition-de-la-grh/, Consulte le 01/12/2022
6. https://www.toupie.org/Dictionnaire/Entreprise_publique.htm, Consulte le 01/12/2022