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INTRODUCTION GENERALE
1. Mise en contexte
La gestion des ressources humaines (GRH) est devenue, au cours des
dernières années, une activité stratégique créant un avantage concurrentiel essentiel
à la firme1. En effet, le travailleur n'est plus qu'un engrenage remplaçable pour
l'entreprise, mais plutôt un actif intangible que l'on veut attirer, former, motiver,
engager, orienter, développer, mais surtout retenir dans notre entreprise. De ce fait,
on réalise que les entreprises investissent de plus en plus dans leur capital humain.
Bien gérer l'être humain devient un enjeu tellement important qu'il fait partie
intégrante des grandes orientations stratégiques des entreprises innovantes. Par
ailleurs, on sait maintenant que l'innovation constante est un enjeu essentiel à la
survie d'une entreprise. De ce fait, celle-ci passe inévitablement par la création d'un
environnement permettant l'émancipation d'idées innovantes.
Les gouvernements du monde entier font du recouvrement des recettes
publiques une priorité car étant la meilleure des solutions afin d’assurer l’exécution
des dépenses gouvernementales sans recourir à l’emprunt.
Pour se faire, le pouvoir public doit se doter d’un personnel compétent et
motiver dans les régies financières afin d’atteindre ses objectifs fiscaux. L’efficacité,
mes succès, la performance d’une entreprise dépendent étroitement d’une bonne
gestion de son personnel. C’est ainsi que rien de positif ne peut se réaliser dans une
entreprise sans tenir compte du travail humain.
F. Pagny (1969), « le capital d’une entreprise comprend des biens immatériels
définis comme toutes les connaissances (scientifique, technique etc.) incorporées dans
les hommes qui ont l’activité de l’entreprise »2.
Selon Martory (Cité par P. Drucker, 1986), les études et les expériences
conduites au cours des dernières années font apparaître que les salaires constituent la
richesse fondamentale de toute organisation. Ils sont toujours et de plus en plus à
l’origine de l’amélioration de la performance de l’entreprise. Le personnel est
l’élément motivationnel pour l’entreprise3.
Une bonne gestion des ressources humaines conduit à une augmentation du
niveau de motivation du personnel, ce qui a un impact positif sur la performance de
l’entreprise (Claude Lévy-Leboyer, 2001)4.
1
Olivier Gagnon et Guy Arcand, les pratiques de GRH comme catalyseur de la performance organisationnelle,
Revue internationale sur le travail et la société, 2011
2
F. PAGNY, Introduction à l’économie d’entreprise, Au Nord, Paris, 1969
3
David Autissier et Peter Ferdinand Drucker – Une analyse « historico-déductive » du management, Les Grands
Auteurs en Management, 2017
4
David Autissier et Peter Ferdinand Drucker, op.cit., 2017
~2~
2. Problématique de l’étude
Dans un contexte où la démographie évoluée rapidement et avec elle les
besoins de du peuple, les gouvernements du monde entier font du recouvrement des
recettes publiques une priorité car étant la meilleure des solutions afin d’assurer
l’exécution des dépenses gouvernementales sans recourir à l’emprunt.
Pour se faire, le pouvoir public doit se doter d’un personnel compétent et
motiver dans les régies financières afin d’atteindre ses objectifs fiscaux.
Pour Arcand (2006) la gestion des ressources humaines (GRH) est devenue,
au cours des dernières années, une activité stratégique créant un avantage
concurrentiel essentiel à la firme. En effet, le travailleur n'est plus qu'un engrenage
remplaçable pour l'entreprise, mais plutôt un actif intangible que l'on veut attirer,
former, motiver, engager, orienter, développer, mais surtout retenir dans notre
entreprise. De ce fait, on réalise que les entreprises investissent de plus en plus dans
leur capital humain5.
P. Lukula (2008) dans son étude intitule : « la gestion des ressources
humaines au sein de la DGDA ». S’est préoccupe d’étudier la politique salariale au
sein de cette régie financière. Il voulait connaitre les conditions salariales qui
pouvaient pousser le personnel de la DGDA à une bonne mobilisation des recettes de
l’Etat et atteindre ainsi les objectifs. A l’issue de sa recherche, l’auteur a constaté que
cette politique salariale constituait un obstacle que connaissaient les agents de cette
régie financière. Les salaires et les primes payés ne permettaient pas aux agents de
faire face à la situation socioéconomique en perpétuelle dégradation.
Quant à lui Kisata (2016) qui a fait ses recherches sur la question des
ressources humaines à la RTNC suivant une approche marginale, s’est pose la
question de savoir si en ce moment où la concurrence en termes de politique de
ressources humaines se fait de manière agressive entre sociétés, la RTNC s’est-elle
dotée d’une politique des relations humaines propre à assurer à son personnel des
conditions matérielles et psychologiques de travail, qui soient la source des bonnes
transactions externes. Il établit clairement que les conditions dans lesquelles œuvre le
personnel de la RTNC ne peuvent nullement lui permettre de participer aux valeurs,
à l’idéologie encore moins aux symboles de l’entreprise.
De ce fait, il demeure indéniable que pour atteindre ces objectifs, l'entreprise
doit revoir ses pratiques de gestion des ressources humaines (ORR) qui constituent
un levier important pour se démarquer de la concurrence.
Ainsi au vu de ce qui précède, nous nous sommes posé les questions
suivantes :
La politique des ressources humaines mis en place à la DGDA poussent-elle
les employés à être motivés ?
5
Olivier Gagnon et Guy Arcand, op.cit. 2011
~3~
Quels sont les facteurs qui influencent la motivation les employés de la DGDA
afin d’impulsé un meilleur rendement au sein de la DGDA ?
Les employés de la DGDA travaillent-ils dans des bonnes conditions ?
3. Objectifs
L'objet de la présente recherche est de réfléchir sur les enjeux liés à
l'amélioration des conditions de vie au travail comme éléments de réponse aux
problématiques organisationnelles dans l'Administration fiscale Congolaise.
Plus spécifiquement, nous analyserons comment l'adéquation des activités
de gestion des ressources humaines (GRH) à la stratégie de l’entreprise peut avoir un
impact sur la performance d'une entreprise. En somme, par ce mémoire, nous
cherchons à connaître comment une entreprise devra entrevoir l'adaptation de ses
pratiques de gestion des ressources humaines (GRH) actuelles aux différents facteurs
de contingence interne et externe à l’entreprise pour atteindre un haut niveau de
performance.
4. Hypothèses
Partant des préoccupations soulevées dans la problématique, les hypothèses
retenues sont les suivantes :
La politique des ressources humaines mis en place à la DGDA ne pousserait
pas les employés à être motivés ;
Les facteurs qui influencent la motivation les employés de la DGDA afin
d’impulsé un meilleur rendement au sein de la DGDA seraient la
rémunération et les conditions de travail ;
Les employés de la DGDA ne travailleraient pas dans des bonnes conditions.
5. Contribution de l’étude
L'intérêt de la recherche est de mettre en exergue les appareillages sur
lesquels s'appuyer pour promouvoir une gestion des ressources humaines
performante dans l'administration fiscale congolaise en partant de l'incidence des
conditions de vie au travail dans la performance organisationnelle.
D’où l’intérêt de cette étude de pouvoir analysée la gestion des ressources
humaines à la DGDA.
6. Approche Méthodologique
En vue d’entreprendre notre travail de recherche du présent mémoire, il a été
fait appel aux méthodes ce qui suivent :
~4~
La méthode qualitative : elle est celle qui donne sens au phénomène à travers
de l’observation, de la description de l’interprétation et de l’appréciation du
phénomène du contexte a la mesure. Est intervenue par son importance
d’appréciation de la qualité de l’information reçue. Elle attache beaucoup plus
d’intérêt à l’information et à l’observation. Elle permet la manipulation par le
chercheur de ce qu’il entend, écoute, voit et perçoit ;
La méthode analytique : Elle vise l’analyse des données récoltées auprès des
enquêtés. Elle s’est avérée importante pour apprécier et analyser les données
recueillies auprès des enquêtés ;
La méthode comparative qui consiste à comparer deux ou plusieurs
phénomènes sociaux avant de tirer une conclusion ;
La méthode structuro-fonctionnelle : est une méthode de présentation
formelle de système d’information et un langage exprimant le formaliste. Elle
nous a permis de considérer la réalité sociale étudiée comme une catégorie
analytique posée à priori, lequel doit être conceptualisée dans son ensemble.
Le premier chapitre porte au premier lieu sur la revue de littérature sur les
ressources humaines, l’administration publique et ses différentes théories et
typologies ;
Ensuite dans le deuxième chapitre porte sur la présentation de la DGDA ;
En fin dans le troisième chapitre se consacrera à la présentation et discussion
des résultats.
à savoir : La section 1 est centrée sur la généralité sur les ressources humaines et la
section 2 sur la généralité sur l’entreprise publiques.
La Gestion des Ressources Humaines peut être aussi définie comme suit : «
C’est une pratique, elle correspond à une fonction de l’entreprise, elle rassemble des
activités ayant un rôle spécifique à jouer par rapport à la mission générale de
l’organisation, et aussi une discipline des sciences sociales qui aident à créer et
mobiliser des savoirs utiles et nécessaires pour faire face aux problèmes liés à la
régulation du travail dans l’organisation »8.
D’après ces définitions, on peut dire que la gestion des ressources humaines
est l’ensemble des activités qui permettent à une organisation de disposer des
6
Office de Management et des Ressources Humaines (OMRH), Manuel de politiques, normes et procédures de
Gestion des Ressources Humaines, la Primature d’Haïti, 2014
7
Jean-Claude Barbier, Main-d'œuvre, emploi, travail : catégories et référentiels Voyage à travers les pages de la
8
Loïc Cadin et Francis Guérin, la gestion des ressources humaines, La gestion des ressources humaines, éd.
Dunod, 2015
9
BÉLANGER, L. « La nature et l´évolution de la gestion des ressources humaines », dans Gestion stratégique et
10
Marc Mousli, Taylor et l'organisation scientifique du travail, Alternatives Economiques n° 251 - octobre 2006
~8~
11
https://books.openedition.org/pur/24017?lang=fr, consulté le 17/11/2022
~9~
13
Michel Bouvier, Marie-Christine Esclassan, Jean-Pierre Lassale, Finances publiques (12e
édition), éd. Lextenso, 2013
~ 12 ~
14
MINTZBERG Henry, LE MANAGEMENT Voyage au centre des organisations, Éditions d’Organisation, 1989
~ 14 ~
15
Jean-Marie Peretti, Ressources humaines, éd. Vuibert, 2019
~ 16 ~
(2006) sera le troisième apport qui distingue trois types de performance des missions
ou activités de la fonction RH : l’efficience, l’efficacité, et l’impact.
1.7.2.1. Le modèle d’URLICH (1996)
Dans leur modèle, les deux auteurs Le Louarn & Wils (2001), divisent la GRH
en trois parties que nous présentons comme suite :
Gestion administrative ;
Gestion opérationnelle ;
Gestion stratégique.
stratégique se place au sommet. Nous la représentons dans la figure qui suit : (voir
Schéma 2)
Elle relie les pratiques ou projets RH mis en œuvre aux résultats obtenus sur
les populations visées. La performance consiste à maximiser le degré d’atteinte des
résultats RH.
C. L’impact d’une mission ou activité de la fonction de RH
Elle relie les résultats obtenus sur les populations visées à l’efficacité
stratégique et organisationnelle de l’entreprise. La performance consiste alors à créer
de la valeur ajoutée en activant les meilleurs leviers contribuant à la performance de
l’organisation. Ce concept d’impact reliant résultats RH à la performance de
l’organisation nous conduit à devoir définir cette performance de l’organisation.
1.8. Les enjeux de la fonction ressources humaines
Les effets de la globalisation sont perceptibles sur l’ensemble des niveaux
organisationnels. A ce titre, la fonction RH n’est pas épargnée, se trouvant au cœur
de nouveaux enjeux, de ce fait, nous remarquons une sorte de recentrage de la
fonction RH vers des activités plus stratégiques.
Les effets de la mondialisation sont perceptibles presque partout et en
particulier l’internationalisation des échanges de produits et services ainsi que la
mobilité des facteurs de production qui se sont considérablement accélérées durant
les dernières décennies. L’ensemble des fonctions organisationnelles sont donc
progressivement touchées par la globalisation, et tout particulièrement la fonction
Ressources Humaines.
En effet, dans ce contexte de perpétuelle évolution, de recherche constante de
productivité et d’avantages concurrentiels, ce sont les hommes et les femmes
~ 20 ~
travaillent dans leur entreprise sont leurs meilleurs atouts. Le succès de l'entreprise
pourra être une vraie réussite humaine lorsque nous positionnerons légitimement et
simultanément la fonction en partenaire du business et en éducateur de l'humain, et
ce pour toutes les strates du management. L’importance de la fonction Ressources
humaines peut s’appréhender à plusieurs niveaux :
16
NSENGIYUMVA Edison, l’impact du contrôle de grstion sur la rentabilité et l’zfficacité des entreprises au
Rwanda : cas des entreprises publiques, Université Adventiste d’Afrique Centrale, Bachelor of Business
Administration, 2007
~ 23 ~
1. Secteur commercial
Le secteur commercial regroupe les entreprises dont l’objectif principal est
l’achat et la vente des marchandises en l’état c’est-à-dire, dans l’état où elle est
achetée, sans lui apporter aucune transformation.
2. Secteur industriel
Dans ce secteur, il s’agit des entreprises qui produisent au sens courant du
terme. Elles fabriquent des produits à partir de la combinaison des matières
premières et des fournitures achetées. Elles transforment ainsi les matières en
produits finis après un processus de transformation.
3. Secteur de services
Au sens courant du terme, les entreprises de services sont celles qui prestent
des services et les vendent à d’autres agents économiques. Très souvent les services
produits ne sont pas stockables, contrairement à la production des entreprises
commerciales.
4. Secteur agricole
Le caractère bien particulier des activités agricoles fait leur distinction par
rapport à d’autres catégories d’entreprises énumérées précédemment. Pour
LOKOLE, les entreprises agricoles sont des unités qui font produire à la terre les
biens, qui sont nécessaires à la satisfaction des besoins de la collectivité (OMEDJELA
KABINDA, 2011).
Les entreprises agricoles cultivent la terre et n’attendent la récolte qu’au bout
d’une période de temps bien déterminée. L’activité agricole est saisonnière.
En République Démocratique du Congo, l’agriculture compte encore trop
peu d’entreprises véritables, on y trouve plutôt des exploitants dont les modes de
fonctionnement et les mobiles d’action diffèrent sensiblement de ceux des
entreprises.
1.2.3 Rôles de l’entreprise
L’entreprise est le lieu où se crée la richesse (Lasry S. et Zahra El hachimi
Alaoui F., 2013)
Elle peut :
17
KASIGWA Christophe, Cours de question spéciales des entreprises publiques, L2 ECOpub, UOB, 2013-
2014
~ 27 ~
On a souvent tort de croire que le progrès économique d’un pays est assujetti
seulement à l’abondance de ses ressources naturelles. Nous pensons qu’il est aussi le
résultat de la croissance économique équilibrée basée sur une structure politico-
économique dynamique. Or un tel développement est quasi inexistant au Zaïre. Son
économie accuse un déséquilibre chronique dû en grande partie à l’absence de
politique de redressement de la structure économique (FEC, 2007).
Après le départ du colon, nous avons constaté une rupture économique.
Plusieurs raisons ont été évoquées pour expliquer ce phénomène qui va entraîner la
catastrophe économique dont la cause principale est d’ordre politique :
Mais les problèmes politiques ne sont pas les seuls à avoir entraîné la chute
de l’économie congolaise et bloque aussi son développement. D’autres causes
peuvent être enregistrées, le pillage institutionnalisé où la corruption et le
détournement se matérialise. Aussi, le paternalisme, politique développé par le
colon, avait favorisé le non préparation des congolais à la gestion des affaires
publiques.
Avec tout ce que nous venons d’évoquer ci-haut, il est clair que les
entreprises que le pays a hérité de la colonisation n’ont fait que perdre leur niveau de
production à cause des mauvaises politiques de gestion qui ont été mise en place par
certaines autorités politiques. La Zaïrianisation qui avait, tout au début, des bonnes
prétentions aura pour fin le génocide économique. Les entreprises existantes
tomberont en faillite, et les personnes (privées) qui veulent concrétiser leur esprit
entrepreneuriat sont mises mal à l’aise par la forte taxation et le pot de vin que
demandent certains agents de l’administration publique pour l’implantions de leurs
activités. Or, nous savons que la création d’entreprises constitue un acte fondamental
qui engage l’avenir économique et social des personnes et de leur environnement.
Pour la personne, elle facilite son insertion sociale et professionnelle. Alors
que, pour son environnement, la création d’entreprises est un enjeu qui détermine
dans la mesure où elle permettra au pays de créer des richesses économiques
nouvelles et des emplois durables, densifier le tissu entrepreneurial et revitaliser les
territoires, rendant en même temps le pays plus attractif pour les investisseurs
étrangers.
1.2.4.1 Classifications des entreprises publiques
Au-delà de leurs diversités apparentes, Matory. B souligne que toutes les
entreprises ont pour finalité de contribuer à la lutte contre la rareté en produisant des
biens et des services, et en le mettant à la disposition des agents économiques qui en
ont besoin. Dans les paragraphes suivants, nous classifions les entreprises selon
Bolloch. P (Matory. B, 1992).
A. Classification économique des entreprises
~ 28 ~
gestion. Dire d’emblée qu’une entreprise publique est un service public est absurde
car certaines d’entre elles gèrent parfois un service public.
La loi Congolaise en son article 2,3 et 4 entant par Entreprise Publique, tout
établissement qui, quelle que soit sa nature :
Est créé et contrôlé par le pouvoir public pour remplir une tâche d’intérêt
général ;
Est créé à l’initiative des pouvoir publics entre eux pour l’exploitation en
commun d’un Service ou d’une activité donnée ;
Est créé à l’initiative des personnes morales de droit public entre elles pour
l’exploitation en commun d’un Service ou d’une activité donnée ;
Est créé à l’initiative des pouvoir publics en association avec les personnes
morales de droit public pour l’exploitation en commun d’un service ou d’une
activité donnée.
A. La délégation
Elle est souvent appelée privatisation partielle, la délégation requiert un
engagement continu et actif de la part du gouvernement qui demeure entièrement
responsable de la fonction et ne délégué au secteur privé que l’activité de production
effective.
La délégation se fait par :
B. Le désinvestissement
C. La substitution
Elle intervient :
Par carence : quand le public considère que les besoins et services fournis par
le gouvernement ne sont pas suffisants et que le secteur privé discerne la
demande et la satisfaction. Ce processus répond à la définition de la
privatisation c’est-à-dire qu’il consiste à faire appel davantage au secteur privé
et moins à l’Etat pour satisfaire les besoins de la population ;
Par retrait : le gouvernement peut s’engager dans un retrait délibéré ou
déchargement en freinant la croissance d’une entreprise gouvernementale ou
en réduisant ses dimensions tandis que le secteur privé se développe dans le
même domaine.
La privatisation peut créer de crises sociales qui peuvent se traduire par des
pertes d’emplois et le renchérissement des prix des certains biens et services.
Les entreprises gouvernementales qui produisaient les biens et rendaient les
services jugés publics et dont la distribution était considérée comme une
action sociale se verront ôter. Ce caractère social au nom du profit.
Ce chapitre est consacré à la présentation du cadre de notre étude la DGDA qui est le
champ de nos recherches.
cet effet, l’entrée et la sortie des marchandises dans le bassin du fleuve Congo n’étaient
soumises à aucune taxe autre que la Taxe rémunératoire sur le service rendu. Ce droit
était considéré comme patrimoine du Roi Léopold II.
Comme colonie belge, les services douaniers existaient sous l’appellation de
corps des gardes-frontières. L’activité douanière était principalement régie par le
Décret du 29 Janvier 1949 coordonnant et révisant le régime douanier du Congo belge
et l’Ordonnance n°33/9 du 06 Janvier 1950 portant règlement d’exécution du Décret
précité. Plus tard, par Ordonnance-loi n° 14 du 24 janvier 1964, il fut créé la section de
recherche et de surveillance douanière.
A l’indépendance du pays jusqu’au 15 mai 1979, la douane était organisée en un
service public dépendant directement du Secrétariat Général aux Finances. Cependant,
la désorganisation et l’inefficacité avaient vite gagné ce service avec, pour conséquence,
un accroissement de la fraude et une baisse substantielle des recettes. Pour remédier à
cette situation, il était nécessaire de restructurer le service de douane avec l’appui des
partenaires extérieurs dont la douane française.
Du 15 mai 1979 au 03 décembre 2009, la douane congolaise a fonctionné sous
forme d’un établissement public à caractère administratif, économique et financier
doté de la personnalité juridique et dénommé « Office des Douanes et Accises », en
sigle OFIDA. Cette restructuration a abouti notamment à une réorganisation des
services, à un accroissement du niveau des recettes et à une réduction progressive des
taux des droits de douane.
Depuis le 03 décembre 2009 en application du Décret n°09/43, l’administration
des douanes et accises est redevenue un service public non doté de la personnalité
juridique, mais pourvu d’une autonomie administrative et financière, placé sous
l’autorité du Ministère des Finances. Elle est ainsi dénommée Direction Générale des
Douanes et Accises, DGDA en sigle.
2.3. Missions
Conformément aux articles 4 et 5 du Décret n°09/43 du 03 décembre 2009, la
DGDA est chargée des missions ci-après :
La perception des droits, taxes et redevances à caractère douanier et fiscal
présents et à venir ;
La perception des droits d’accises et de consommation présents et à venir ;
La classification des marchandises ainsi que la détermination de leurs origines
et valeurs en douane à l’importation et à l’exportation ;
Le contrôle des prix ex-usine des produits soumis aux droits d’accises ;
La conception et la mise en œuvre des mesures visant la facilitation et la
sécurisation des échanges commerciaux ainsi que celles relatives à la production
locale de produits soumis aux droits d’accises ;
La protection de l’espace économique national, en particulier par l’application
des normes aux frontières ;
~ 37 ~
Pouvoir public ;
Pouvoir fiscal ;
Trésor public ;
Comptabilité publique ;
Pouvoir administratif ;
Délégateur du Ministre des finances ;
Service auxiliaire de Ministère des finances ;
Etat ;
Assimiler à un service public.
L’objet du projet :
L’augmentation significative, rapide et durable des recettes,
La transformation de l’administration douanière en une plus moderne et
conforme aux normes internationales, …
Eléments clés du programme de reforme
2.13.1. Sur le plan opérationnel
Assistance directe aux activités opérationnelles à savoir :
Le dédouanement de l’importation et exportation des marchandises,
Lutter contre la fraude commerciale, …
Sur le plan technique ;
L’analyse des systèmes informatique aux fins d’amélioration de l’infrastructure ;
L’installation du système interactif de l’organisation mondiale des douanes, y
compris l’équipement informatique requis ;
Joindre sur l’ensemble de territoire à SYDONIA utilisé par la direction générale
des douanes et Accises).
2.13.2. Sur le plan formation :
Formation des gestionnaires et du personnel sur le plan technique et en matière
de gestion ;
Formation interactive informatisée pour permettre à l’ensemble du personnel
de se développer au travers de nouveau sujet dans leur propre temps et à leur
propre rythmique.
2.14. Cadre théorique de la maximation des recettes
Les assignations budgétaires, les cadres-programmes
L’implication du gouvernement de la République en l’appui des reformes
amorcées par la douane est justifiée par le fait que depuis la réunion de la
GECAMINES, la douane est devenue la régie par excellence qui alimente, pour l’heure
à plus de 40% dans son financement.
Concrètement, l’obligation des résultats rendus en termes de maximisation des
recettes se ramène à l’établissement des contrats programmes entre le gouvernement
et les différents mandataires des entreprises et autres organismes publics d’une part et
d’autre part entre ces derniers et les services leur dépendant directement d’attaches à
la mobilisation et à la perception des recettes dues à l’Etat.
C’est l’ordonnance Loi N°10/02 du 20 Août 2010 portant code des douanes.
Par ailleurs, la note indique que certains documents ne doivent plus être exigés
du fait qu’ils sont soit générés par le système douanier, soit transmis par voie
électronique dans ledit système. Il s’agit du bon de sortie émis par un concessionnaire
d’entrepôt, des magasins ou airs de dédouanement, ou déclaration modèle. L’EB
(licence d’exportation) et de l’attestation de vérification émise par BIVAC.
Ladite note précise que tout agent de douane qui entraverait son application
engagera sa responsabilité personnelle sur le plan disciplinaire. Tous les directeurs
coordonnateurs de l’audit interne sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de veiller
à l’application stricte de cette note qui entre sort ses effets à la date de sa signature.
2.15. L’Administration Centrale (DIRECTION GÉNÉRALE)
Composée de 16 directions centrales situées dans la capitale de la République
(Kinshasa), qui sont :
Bureau de Coordination ;
Direction des Ressources Humaines ;
Direction de Réglementation et Facilitation ;
Direction de la Lutte contre la Fraude ;
Direction du Tarif et Règles d’origine ;
Direction des Affaires Juridiques et Contentieuses ;
Direction de la Valeur ;
Direction des Huiles Minérales ;
Direction des Autres Produits d’Accises ;
Direction des Recettes du Trésor ;
Direction des Finances Internes ;
Direction des Equipements et Logistique ;
Direction des statistiques, Documentation et Etudes Economiques ;
Direction des Systèmes et Technologies d’information ;
Direction de l’Audit Interne ;
Direction de Réformes et Modernisation.
Source : douane.gouv.cd
~ 45 ~
Pour ce chapitre, dont l’objectif est la présentation des résultats empiriques et les
discussions qui y sont associées, nous l’avons subdivisé en trois sections à savoir : la
présentation des résultats issus des tests statistiques de nos enquêtes ainsi que leurs
interprétations ; discussions face aux arguments des autres auteurs ayant abordés leurs
recherches dans un sens similaire au nôtre, et la dernière aux limites et recommandations.
Section 1 : Présentation des résultats
Dans cette section, il est question d’exposer les résultats d’investigation de cette
étude. Il s’agit en premier lieu des résultats des analyses univariées présentant la répartition
statistique de nos variables.
1.1.1. Analyse univariée
Il ressort des données du graphique ci-haut que, globalement, ce sont les hommes qui
sont majoritairement enquêtés (61,5%), par rapport aux femmes (38,5%).
~ 46 ~
L’analyse des données du graphique ci-haut montre que les mariés sont plus
représentatifs dans notre échantillon (79,5%) par rapport aux autres statuts matrimoniaux.
~ 47 ~
D’après les données du tableau ci-haut, au plus 76,49 des enquêtés ont passés plus de
6 ans dans leurs postes actuels.
Tableau 1 : Répartition des enquêtés selon la satisfaction qu’ils tirent de leur poste et salaire
Satisfaction du poste et salaire
D’après les données du tableau ci-haut, 61,5% des employés de la DGDA enquêtés
sont totalement satisfait de leur poste et salaire, 17,9% sont satisfait de leur poste et de leur
salaire actuel contre 12,8% qui pensent le contraire.
~ 48 ~
D’après les données du tableau ci-haut, la majorité des enquêtés de notre échantillon
sont d’avis que leur poste correspond à leur aspiration professionnelle car 38,5% très sont
satisfait de leur poste et 43,6% sont satisfait de cela.
g) Charge de travail
De ce tableau, il ressort que 43,6% sont tout à fait d’accord pour dire que que la
charge du travail à la DGDA est équilibre et 30,8% des employés sont d’accord pour affirmés
la même chose. Par contre 20,5% des enquêtés la charge du travail n’est du tout équilibré.
~ 49 ~
h) Evolution professionnelle
Il ressort des données ci-haut que la majorité des enquêtés soit 84,6% souhaiterez
changer de poste ou connaitre une évolution professionnelle car ayant passés assez de temps
dans leur poste actuel.
D’après les données du tableau ci-haut, la majorité des employés de notre échantillon
affirment que les critères d’évolution professionnelle à la DGDA sont clairs et équitable.
~ 50 ~
j) Ambiance au travail
Il ressort des donnés du tableau ci-haut que la majorité des employés de notre
échantillon pensent qu’il y a une bonne ambiance de travail au sein la DGDA, 43,6%
considèrent que l’ambiance est très bonne et 30,8% affirme que l’ambiance de travail bonne à
la DGDA.
Les résultats du tableau ci-haut nous montre qu’une très large majorité des agents
enquêtés pensent être en bon terme avec la direction, soit 76,9%,4% des enquêtés.
~ 51 ~
s) Choix du travail
De l’analyse des données ci-haut, il ressort que 17 enquêtés n’ont pas souhaités
répondre à cette question de savoir s’ils faisaient ce travail par choix ou par nécessité, soit
43,6% de notre échantillon (17/39). Du reste, 77,3% des employés qui ont répondus à la
question, affirment faire leur travail par choix et non par nécessité.
t) Motivation au travail
De l’analyse des données ci-haut, il ressort que la majorité des employés enquêtés
sont globalement motivés par leur travail à savoir 56,4% motivés et 20,5% trouvent leur
travail très motivant.
u) Sources de motivation
~ 52 ~
Après analyse des données, il tient de préciser que la majorité des enquêtes sont des
hommes à hauteur de 61,5% contre % des femmes.
Les employés de la DGDA sont globalement motivés par leur travail du fait que la
majorité des employés enquêtés à savoir 56,4% motivés et 20,5% trouvent leur travail très
motivant. Ce qui confirme notre première hypothèse selon la politique des ressources
humaines mis en place à la DGDA ne pousserait pas les employés à être motivés.
La principale de motivation des agents de la DGDA consultés est les conditions de
travail, suivi par le climat de travail à hauteur de 28,2%, vient ensuite les avantages liés au
travail qui représentent 230,1% de notre échantillon, et la rémunération vient en dernier
comme source de motivation à hauteur de 12,8%. Ce qui infirmer notre deuxième hypothèse
selon laquelle les facteurs qui influencent la motivation les employés de la DGDA afin
d’impulsé un meilleur rendement au sein de la DGDA serait la rémunération et les
conditions de travail.
Aussi que la majorité des employés de la DGDA, soit 51,3% de notre échantillon
considèrent que leur poste de travail à la DGDA n’est pas de bonne qualité, contre 43,6 que
pensent le contraire.
Notre étude nous renseigne aussi que la majorité des enquêtés soit 84,6% souhaiterez
changer de poste ou connaitre une évolution professionnelle car ayant passés assez de temps
dans leur poste actuel étant donné que 76,49 des enquêtés ont passés plus de 6 ans dans leurs
postes actuels.
La majorité des employés de la DGDA, soit 52,3% de notre échantillon considèrent
que leur poste de travail à la DGDA n’est pas de bonne qualité, contre 44,7 que pensent le
contraire. Ce qui confirme notre troisième hypothèse selon laquelle les employés de la
DGDA ne travailleraient pas dans des bonnes conditions.
CONCLUSION GENERALE
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Notre étude dont le titre est « gestion des ressources humaines d’une entreprise
publique : cas de la Direction Générale des Douanes et Assises (DGDA) » dont l’objectif
était de réfléchir sur les enjeux liés à l'amélioration des conditions de vie au travail
comme éléments de réponse aux problématiques organisationnelles dans
l'Administration fiscale Congolaise.
Afin d’atteindre cet objectif, nous nous sommes posés les questions suivantes :
La politique des ressources humaines mis en place à la DGDA poussent-elle
les employés à être motivés ?
Quels sont les facteurs qui influencent la motivation les employés de la DGDA
afin d’impulsé un meilleur rendement au sein de la DGDA ?
Les employés de la DGDA travaillent-ils dans des bonnes conditions ?
Partant des préoccupations soulevées dans la problématique, les hypothèses
retenues sont les suivantes :
La politique des ressources humaines mis en place à la DGDA ne pousserait
pas les employés à être motivés ;
Les facteurs qui influencent la motivation les employés de la DGDA afin
d’impulsé un meilleur rendement au sein de la DGDA serait la rémunération
et les conditions de travail ;
Les employés de la DGDA ne travailleraient pas dans des bonnes conditions.
Afin de vérifier ces hypothèses nous avons utilisés la méthode analytique, descriptive
et quantitative en utilisant l’outils d’analyser statistique par le logiciel SPSS. Quant aux
techniques, nous avons recourus à la technique documentaire et d’enquête.
Afin de parvenir à une réponse consistante et méthodique à la question
principale de départ (affirmation ou infirmation des hypothèses) ce travail a été
structuré en trois chapitres qui se présentent de la manière suivante :
Le premier chapitre porte au premier lieu sur la revue de littérature sur les
ressources humaines, l’administration publique et ses différentes théories et
typologies ;
Ensuite dans le deuxième chapitre porte sur la présentation de la DGDA ;
En fin dans le troisième chapitre se consacrera à la présentation et discussion
des résultats.
Après analyse des données, il tient de préciser que la majorité des enquêtes sont des
hommes à hauteur de 61,5% contre % des femmes.
Les employés de la DGDA sont globalement motivés par leur travail du fait que la
majorité des employés enquêtés à savoir 56,4% motivés et 20,5% trouvent leur travail très
motivant. Ce qui confirme notre première hypothèse selon la politique des ressources
humaines mis en place à la DGDA ne pousserait pas les employés à être motivés.
La principale de motivation des agents de la DGDA consultés est les conditions de
travail, suivi par le climat de travail à hauteur de 28,2%, vient ensuite les avantages liés au
travail qui représentent 230,1% de notre échantillon, et la rémunération vient en dernier
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comme source de motivation à hauteur de 12,8%. Ce qui infirmer notre deuxième hypothèse
selon laquelle les facteurs qui influencent la motivation les employés de la DGDA afin
d’impulsé un meilleur rendement au sein de la DGDA serait la rémunération et les
conditions de travail.
Aussi que la majorité des employés de la DGDA, soit 51,3% de notre échantillon
considèrent que leur poste de travail à la DGDA n’est pas de bonne qualité, contre 43,6 que
pensent le contraire.
Notre étude nous renseigne aussi que la majorité des enquêtés soit 84,6% souhaiterez
changer de poste ou connaitre une évolution professionnelle car ayant passés assez de temps
dans leur poste actuel étant donné que 76,49 des enquêtés ont passés plus de 6 ans dans leurs
postes actuels.
La majorité des employés de la DGDA, soit 52,3% de notre échantillon considèrent
que leur poste de travail à la DGDA n’est pas de bonne qualité, contre 44,7 que pensent le
contraire. Ce qui confirme notre troisième hypothèse selon laquelle les employés de la
DGDA ne travailleraient pas dans des bonnes conditions.
BIBLIOGRAPHIE
I. Ouvrage
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9. Loïc Cadin et Francis Guérin, la gestion des ressources humaines, La gestion des
ressources humaines, éd. Dunod, 2015
15. EKWA I., « L’avenir des entreprises du portefeuille en RDC », CADICEC, éd.
Limete, Kinshasa, 2011, p.30
16. Godé MPOY, droit douanier en RDC, vol 1, PVC Kinshasa 2014