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1. Contexte et problématique
Dans un contexte où la démographie évoluée rapidement et avec elle les besoins de
du peuple, les gouvernements du monde entier font du recouvrement des recettes publiques
une priorité car étant la meilleure des solutions afin d’assurer l’exécution des dépenses
gouvernementales sans recourir à l’emprunt.
Pour se faire, le pouvoir public doit se doter d’un personnel compétent et motiver
dans les régies financières afin d’atteindre ses objectifs fiscaux. L’efficacité, les succès, la
performance d’une entreprise dépendent étroitement d’une bonne gestion de son personnel.
C’est ainsi que rien de positif ne peut se réaliser dans une entreprise sans tenir compte du
travail humain.
Bien qu’une entreprise soit constituée des plusieurs ressources notamment
matérielles, humaines, techniques, ... elle doit accorder plus d’importance aux ressources
humaines du fait que ce sont ces dernières qui utilisent les autres ressources pour la
production des biens et des services.
F. PAGNY : « Le capital d’une entreprise comprend des biens immatériels définis
comme toutes les connaissances (scientifique, technique etc.) incorporées dans les hommes
qui ont l’activité de l’entreprise »1
Eu égard à ce qui précède, le personnel d’une entreprise doit être motivé par une
rémunération équilibrée pour assurer sa survie ; au mieux il doit être rémunéré à son juste
prix.
Selon Martory « Les études et les expériences conduites au cours des dernières
années font apparaître que les salariés constituent la richesse fondamentale de toute
organisation. Ils sont toujours et de plus en plus à l’origine de l’amélioration de la
performance de l’entreprise »2. Le personnel est l’élément motivationnel pour l’entreprise3.
Les séances de formation doivent être organisées dans chaque service de l’entreprise
pour améliorer les connaissances du personnel.
En effet, il se pose un problème lorsque le programme de la gestion des ressources
humaines ne permet pas aux travailleurs d’exercer correctement les activités de gestion et ne
forme pas des personnes capables de prendre des décisions éclairées et adaptées au contexte
organisationnel global.
1
PAGNY F, Introduction à l’économie d’entreprise, Au Nord, Paris, 1969, p.14.
2
Martory B, Economie d’entreprise, Nathan, Paris, 1986, p.139.
3
Drucker P., Le Management, en question Ed. Tendance Actuelle, Paris, 1948
De ce qui précède, notre préoccupation dans cette étude se résume en ceci :
La mise en place d’une meilleure politique de gestion des agents de la DGI peut-elle
contribue à la modification la motivation des agents et leur rendement ?
Quelle est la meilleure politique de gestion des personnels la DGI doit-elle préconisée
afin de garder son personnel motiver ?
2. Objectifs
Ce travail vise premièrement à déterminer les effets qu’ont la gestion des ressources
humaines dans la motivation et les rendements des employés de la DGI qui a pour objectif de
mobiliser les recettes au travers les impôts et taxes. D’une autre, il sera question de déterminer
la politique de gestion des ressources humaines à mettre en place afin d’accroitre le niveau
des recettes publiques réalisées par la DGI.
3. Hypothèses
Le choix de ce sujet est fait sur base du constat fait au travers de l’observation fait
dans la société congolaise et sur la revue de littérature consulter sur la réalisation des recettes
publiques par les régies financières et les ressources humaines dans l’administration publique.
L'intérêt du présent travail se justifie par le fait qu'il permet d'élargir les
connaissances en ressources humaines en général et l’impact de cet dernier sur les recettes
dans une entreprise publique en particulier à la DGI, mais aussi d’apporter une modeste pierre
à la construction de la pyramide scientifique en général.
5. Méthodologie5
Une technique de recherche est un moyen pour atteindre un but ou un objectif situé
au niveau des faits, des étapes pratiques. Elle est aussi définie comme l’ensemble des moyens
et procédés qui permettent au chercheur de rassembler des données et des informations sur
son sujet de recherche.
Nous avons recouru à la technique documentaire qui consiste à la fouille
systématique de tout ce qui est en rapport avec le domaine de la recherche c’est-à-dire tout ce
qui constitue la source écrite d’un thème de recherche. Elle consiste en l’utilisation des
documents écrits ayant une liaison avec le sujet choisi.
6. Délimitation spatio-temporelle
7. Canevas du travail
Boivin (1986) cité par Garand (1992), suggère que la GRH est « l'ensemble
d’activités mises en œuvre par les entreprises, afin d'acquérir, de maintenir, de
former et d'utiliser efficacement les individus exerçant ou susceptibles d'exercer un
travail productif ; l'élément capital de cette définition est l'efficacité et la perspective
envisagée est celle de l'organisation »7.
6
Latif H., Zakariya S. & Elbiyaali F. La Gestion des Ressources Humaines, Precision Terminologique et Apercu
Historiques -Une Revue de Litterature-. European Scientific Journal, ESJ, 2021, p.4
7
Latif H., Zakariya S. & Elbiyaali F., op.cit., p.5
D’après ces définitions, on peut dire que la Gestion des Ressources
Humaines est l’ensemble des aspects effectuer dans une organisation qui permettre
d’administrer, de mobiliser et de développer le potentiel humain pour disposer des
ressources humaines correspondant à ses besoins en quantité et en qualité.
Dans cette période, même s’il existe certaines lois et règles sur le traitement
des individus, les serviteurs et l'esclavage sont choses habituelles et les lois existantes
sont couramment enfreintes et violées. Il s'agit d'une période où la liberté de
l'employeur est illimitée et où les méthodes de production sont manuelles et
artisanales.
La plupart des produits ont été fabriqués dans les petites usines ou à la
maison de l’employeur (à domicile) Hassan Ibrahim Ballott (2002).
Ces civilisations ont principalement orienté l’effort humain vers des objectifs
considérés par elles comme importants dans la construction de leurs communautés.
Durant cette période, la fonction RH n’existe pas, c’est le propriétaire qui assumait
toutes les responsabilités à savoir, l’embauche, le licenciement et la rémunération...
Dans son ouvrage, Peretti (2017) stipule que la fonction RH n’existe plus à
cette période et que les témoignages sont rares. C’est à travers quelques romans, qu’il
est possible de découvrir des exemples de pratiques de GRH : Victor Hugo (Les
8
Latif H., Zakariya S. & Elbiyaali F., op.cit., p.7-14
Misérables), la comtesse de Ségur (La Fortune de Gaspard), Hector Malot (Sans
famille), Émile Zola (Au Bonheur des dames). Entre autres, ils ont décrit des
pratiques d’embauche, de licenciement, de formation, de promotion, d’œuvres
sociales.
Devant les conditions de travail qui leur sont imposées, les employés de
même spécialisation se regroupent et s'organisent contre les abus des employeurs
(Jamrog & Overholt, 2004). Ceux-ci, ayant pris conscience des problèmes sociaux
générés par l’industrialisation, les employeurs ont décidé d’offrir un soutien à leurs
salariés pour régler leurs problèmes personnels. C’est à partir de ce moment que le
poste de « secrétaire au bien-être » ou « secrétaire social » a connu son emergence.
Son principal rôle était de gérer et contrôler l’ensemble des salariés, tout en
décourageant la constitution des syndicats (Marciano, 1995 ; Jean-Pierre Bouchez
(1999) cité par Regam Lynda 2018). Il apparait comme le premier service spécialisé en
GRH.
De son côté Jean Fombonne (2001), constate que la fonction Personnel est
souvent exercée par les patrons eux-mêmes et parfois par un mandataire, soit le
directeur de l’usine ou secrétaire, si l’effectif est important (Peretti 2017). Cette
période, riche en changements et en évolutions, a connu la naissance de quelques
écoles et courants de pensés qui ont impacté d’une manière très claire l’évolution de
la GRH, en contribuant à tracer ses composantes dans les entreprises.
Des auteurs comme Peretti (1998), voient que c’est le poste de secrétaire
social qui a évolué pour devenir service Personnel et ce en 1912, la date référence de
la naissance de la fonction RH. Son rôle se concentrait principalement sur l'analyse et
la classification des postes, le développement, la formation et la sélection des
employés (Jacoby, 1985). Fayol quant à lui, s'est principalement intéressé aux
problèmes de direction de l'entreprise et a lancé les fondements de la théorie
administrative (Cadin & Guérin, 2015).
Max Weber de son côté, est à l’origine de la définition des « idéaux type ».
L’idéal type permettant de mettre en place l’organisation optimale est qualifié de
système bureaucratique : la structure hiérarchique et les compétences de chaque
emploi sont clairement définies, les rémunérations sont fixes et dépendent des
responsabilités et du niveau hiérarchique, la discipline est stricte, la personne n’est
pas propriétaire de son poste, des règles écrites anticipent toutes les situations
(Moulette et Roques 2014, Cadin et Guérin 2015).
Pour Taylor, il existe une seule et bonne manière de gérer le personnel. Elle
doit être mécaniste, parce que : premièrement, les employés sont sélectionnés selon
les compétences spécifiées et sont donc interchangeables pour pourvoir des postes
précisément décrits ; deuxièmement, le seul pouvoir légitime émane du droit de
propriété qui fixe les prérogatives et obligations y afférentes, dans le cadre d’une
hiérarchie bien organisée ; troisièmement, le ressort de l’action (la motivation) réside
dans un raisonnement calculateur des individus au service de leur seul intérêt
personnel (Peretti, 2017).
Les travaux de Ford, influencés par les principes de l’OST de Taylor, ont
contribué à leur tour à l’évolution de la fonction Personnel. Ils proposent un modèle
opérationnel réalisant une production de masse grâce au travail à la chaîne. La
disponibilité d’une main d’œuvre qualifiée et en grand nombre est l’une des
nécessités de ce modèle. Cependant, dans une phase qui a connu une crise de main
d’œuvre, les entreprises ont puisé largement les compagnes, la population féminine
et les travailleurs immigrés, qui sont peu qualifiés (Peretti, 1998, 2017).
C’est grâce à ce courant, que les RH ont une place importante dans le choix
de l’avenir des organisations. Il a souligné l'impact du facteur humain sur la
performance (Herzberg, 1957 ; McGregor, 1960 ; Trist, 1963).
À la fin des années 1950, grâce aux contributions des partisans de ce courant
(Likert, MacGregor, Maslaw et Herzberg), la fonction Personnel s’est améliorée dans
les organisations. Ils ont développé de nouvelles idées basées sur l’importance de la
motivation, santé psychologique de l’ouvrier, la satisfaction des besoins du
personnel, les communications, la participation des ouvriers dans la vie de
l’organisation, les congés, la retraite, etc. (J. Fombonne, 2001) cité par Peretti (2017).
C’est entre 1945 et 1965 que la création des associations pour le partage des
informations et des expériences sur les questions de personnel a affirmé la fonction
Personnel (Peretti, 2017). A ce moment, la GRH formait un éventail d’activités
juxtaposées, sans référence à une vision d’ensemble. Selon ce courant de recherche, la
GRH est considérée comme une activité isolée sans prise en compte d’une vision
d’ensemble (St-Onge.S et al, 2004) ; cité par Bernard (2009).
d) L’approche systémique
Selon ce dernier « C’est dans les années 1980, que la fonction Personnel se
transforme en fonction RH.
Pour eux, la ressource humaine est une ressource dans laquelle il faut
investir en mobilisant un ensemble de pratiques de GRH afin d’améliorer la
performance des entreprises (Beer et al., 1984 ; Pfeffer, 1998 ; Wright et McMahan,
1992). Dans le cadre de l’analyse du rôle stratégique de la GRH, la revue Human
Resource Management a consacré un numéro spécial en 1997 pour déterminer les
principaux défis pour la GRH dans le 21ème siècle.
L’idée défendue et soutenue par l’ensemble des auteurs est que la GRH est
en train de connaître une transformation allant du sens administratif vers le rôle
stratégique (Peretti, 2017). De plus en plus de recherches empiriques viennent
conforter la conviction selon laquelle la GRH est une source précieuse d’avantage
compétitif durable sur le marché. D’ailleurs, c’est grâce à ces recherches que la GSRH
se constitue et se renforce actuellement.
La rémunération du personnel :
C’est un coût pour l’entreprise (on parle de charges de personnel) ; mais c’est
en même temps un facteur de motivation pour le salarié (Mercier E et Schmidt G,
2004).
Le salaire est donc l’équilibre résultant de ces deux forces : à la hausse pour
le salarié, à la baisse pour l’entreprise.
La formation :
La formation consiste à mettre à niveau le travailleur pour répondre aux
exigences de son poste de travail.
9
Nadia Ghaddab et Sourour Aouadi, Les fonctions pratiques de la Gestion de Ressources Humaines, Université
Virtuelle de Tunis, 2008, p. 12
Le pilotage de la RH :
« Piloter c’est disposer d’indicateur structurant pour faire avancer avec le
stratège de l’entreprise, il se traduit par la compréhension de la masse salariale, la
fidélité des collaborateurs l’évolution des carrières et les valeurs des parcours de
formation. Effectue une vielle permanente permet à l’entreprise d’apporter des
actions correctives et permet aussi de mieux bâtir gestion prévisionnelle des emplois
et des compétences » (Autissier D et all, 2009).
Intégrer et former sont des activités en lien étroit avec le métier des
entreprises et la gestion des carrières des individus. La formation répond à trois
attentes en bien étroit avec l’entreprise et la collaboration qui se traduit par :
g) La gestion administrative :
Gérer les ressources humaines, c’est assurer de définir des bonnes
informations sur les collaborateurs et les bonnes livraisons administratives.
La gestion collective :
L’analyse des besoins d’emploi ;
Gestion des flux interne talque les promotions, la mutation et le
licenciement ;
Conception de règlement intérieur ;
Option du plan de formation notamment l’analyse des besoins et
l’organisation d’action de formation.
La gestion des tâches individuelles
Il s’agit :
De recrutement ;
De la gestion du dossier individuel ;
De la rémunération ;
De la gestion des relations avec les administrations elle concerne
particulement :
L’inspection du travail ;
La direction départementale du travail ;
La sécurité sociale.
h) La gestion de la relation sociale :
« Le climat social au sein d’entreprise est un facteur de contribution à la
qualité de la production lorsqu’un ou plusieurs syndicats sont représentés, la
conduite des relations sociales au quotidien en proposant les solutions adoptes à la
prévention et à la résolution des conflits, devient une pratique permanente ». Cette
gestion implique une disponible pour pouvoir répondre à la question que peut poser
le personnel de l’organisation » (Autissier D et all, 2009).
10
Jean-Marie Peretti, Gestion des ressources humaines, 21e éd. Vuibert, 2010
Ces efforts doivent permettre un déploiement des moyens pour mieux
répondre aux attentes des clients internes de la fonction et créer plus de valeur.
1.2.1.1. Entreprise11
11
Edison NSENGIYUMA, l’impact du contrôle de gestion sur la rentabilité et l’efficacité des entreprises au
Rwanda : cas des entreprises publiques, Université Adventiste d’Afrique Centrale (UAAC) – Bachelor of Business
Administration, 2007
Selon Cohen (1994) cité par Bettone A, Cazorla et al (2001), est considérée
comme entreprise « toute organisation relativement autonome dotée des ressources
humaines, matérielles et financières en vue d’exercer une activité économique de
façon stable et structurée.
De ces deux définitions, nous pouvons retenir cinq aspects pour définir
l’entreprise :
Une autre définition plus récente et plus exceptionnelle donnée par le même
centre (en 1987) qui considère qu’une « entreprise publique à participation publique
est toute entreprise dans laquelle l’Etat, les collectivités ou les établissements publics
sont propriétaires, séparément ou ensemble directement ou indirectement d’une part
de capital dont l’importance :
12
https://www.europarl.europa.eu/workingpapers/econ/w21/sum-1_fr.htm, consulte le 12/10/2022
pouvoir déterminant sur la composition du capital et la nomination des dirigeants
(CHARREAUX G, 1997).
Le secteur minier qui regorge la grande majorité d’entre elles, l’énergie étant
donné la position stratégique de potentiels hydroélectriques et quelque peu
l’agriculture. Le constat est tel que les recettes publiques proviennent essentiellement
de secteur minier, offrant ainsi une identité d’une économie congolaise fondée sur le
secteur primaire.
On a souvent tort de croire que le progrès économique d’un pays est assujetti
seulement à l’abondance de ses ressources naturelles. Nous pensons qu’il est aussi le
résultat de la croissance économique équilibrée basée sur une structure politico-
économique dynamique. Or un tel développement est quasi inexistant au Zaïre. Son
économie accuse un déséquilibre chronique dû en grande partie à l’absence de
politique de redressement de la structure économique (FEC, 2007).
Christophe KASIGWA, Cours de question spéciales des entreprises publiques, L2 ECOpub, UOB,
13
2013-2014
La Zaïrianisation : selon le président MOBUTU elle avait pour but d’accorder
au Zaïre l’indépendance économique en mettant fin à l’exploitation dont il
avait étant long temps victime ;
La radicalisation : qui consistait à la prise par l’Etat des Zaïrianisées et cédées
aux acquéreurs.
Mais les problèmes politiques ne sont pas les seuls à avoir entraîné la chute
de l’économie congolaise et bloque aussi son développement. D’autres causes
peuvent être enregistrées, le pillage institutionnalisé où la corruption et le
détournement se matérialise. Aussi, le paternalisme, politique développé par le
colon, avait favorisé le non préparation des congolais à la gestion des affaires
publiques.
Avec tout ce que nous venons d’évoquer ci-haut, il est clair que les
entreprises que le pays a hérité de la colonisation n’ont fait que perdre leur niveau de
production à cause des mauvaises politiques de gestion qui ont été mise en place par
certaines autorités politiques. La Zaïrianisation qui avait, tout au début, des bonnes
prétentions aura pour fin le génocide économique.
14
Christophe KASIGWA, op.cit. 2013-2014
Les entreprises artisanales, où le chef d’entreprises prend
personnellement part à l’exécution d’un travail manuel ;
Les entreprises commerciales : celles qui achètent les marchandises
pour le revendre sans les avoir transformés ;
Les entreprises industrielles : celles qui fabriquent les produits ou
articles pour le vendre ;
Les entreprises agricoles ;
Les entreprises des services : qui vendent des biens matériels
(services).
Elle associé la personne physique, son patrimoine et une activité pour une
finalité économique. Il engagé ses propres fonds et ceux qu’il a pu emprunter (si
nécessaires). Les dettes, pertes, bénéfices, personnel, sont sous sa responsabilité. On
compte aussi la Société à responsabilité limitée (SARL) : chaque associé souscrit une
ou plusieurs parts du capital. La gestion dans ces entreprises, confiée à un gérant qui
est le plus souvent propriétaire de la plus grande part, etc.
Sont celles dont l’Etat possède la majorité, c’est-à-dire plus de 50% du capital.
Il s’agit des entreprises cédées à l’Etat, ou des entreprises nationalisées c’est-à-dire
d’entreprises privées dont la propriété a été transférée à l’Etat.
La démarcation entre les deux se trouve clairement justifiée par le fait que
l’existence d’un service public est appréciée par le critère formel de régime de gestion
alors que l’entreprise publique n’est pas un régime mais bien un organisme de
gestion. Dire d’emblée qu’une entreprise publique est un service public est absurde
car certaines d’entre elles gèrent parfois un service public.
La loi Congolaise en son article 2,3 et 4 entant par Entreprise Publique, tout
établissement qui, quelle que soit sa nature :
Est créé et contrôlé par le pouvoir public pour remplir une tâche d’intérêt
général ;
Est créé à l’initiative des pouvoir publics entre eux pour l’exploitation en
commun d’un Service ou d’une activité donnée ;
Est créé à l’initiative des personnes morales de droit public entre elles pour
l’exploitation en commun d’un Service ou d’une activité donnée ;
Est créé à l’initiative des pouvoir publics en association avec les personnes
morales de droit public pour l’exploitation en commun d’un service ou d’une
activité donnée.
15
Christophe KASIGWA, op.cit. 2013-2014
population entière, gérée par le Droit public. C’est le cas des entreprises de santé,
voirie, état civil, l’enseignement, l’hygiène public etc.
Ces entreprises sont susceptibles d’être exercées par des personnes privées.
Elles fonctionnent alors comme une entreprise privée cependant, le régime public des
entreprises publiques industrielles ou commerciales comporte aussi une certaine
dose du droit public qui s’applique de façon générale aux organes de
l’administration. C’est le cas de la nomination de l’ADG.
Dans le même ordre d’idée, des entreprises publiques ses présentent comme
étant celles qui jouissent dans leur fonctionnement d’une autonomie mais c’est le
droit commun qui réglemente leurs affaires. Exemple : la SNEL, la REGIDESO, etc.
Ce sont des entreprises publiques qui produisent des biens et services dont
bénéficie une catégorie des personnes bien déterminées au sein de la société globale.
C’est le cas de l’INSS, de la SONAS et de l’INPP, de la RTNC etc. les entreprises
publiques sociales sont celles qui permettent à la population en général de pouvoir
faire face à ses multiples problèmes d’ordre social.
16
Christophe KASIGWA, op.cit. 2013-2014
Il s’agit d’une décision prise par l’Etat en vue de créer une entreprise
publique dans un domaine donné. Il est rare qu’on assiste à ce genre de décision
surtout dans les pays dits en voie de développement. Il est en de même pour les pays
en développés. On assiste plutôt à une multiplication de servies publics, qui du reste
ne sont que consommateur de ressources plutôt que producteur, ainsi, une confusion
manifeste règne parfois entre les deux instances.
1.2.5.2. La nationalisation
Il faut noter que les entreprises multinationales ont été au cours de l’histoire
impliquées dans les conflits en Afrique. On le reproche aussi de sabotage des
économies des nombreux pays. Ainsi, elles ne jouissent pas d’une bonne image
auprès de beaucoup des chefs d’Etats Africains qui voient en elles un moyen
d’expansion des courants politiques et idéologiques de leur pays d’origines.
17
Christophe KASIGWA, op.cit. 2013-2014
1.2.7. Privatisation des entreprises publiques18
A. La délégation
18
https://journals.openedition.org/pyramides/560?lang=en, consulte le 14/10/2022
Subvention : le gouvernement octroi une subvention. Au lieu d’assurer lui-
même une activité, le gouvernement confit à une entité privée les soins
d’accomplir le travail et la subventionne à cet effet ;
Concession : le gouvernement concède à une organisation privée le droit de
vendre un produit ou un service au public. L’organisation privée paie
généralement des redevances au gouvernement ;
Bon de fourniture : les gouvernements peuvent aussi déléguer en mettant des
bons au profit des personnes habilitées à bénéficier de services précédemment
gérés par l’Etat. Au lieu d’apporter une aide aux producteurs comme avec une
subvention, on aide des consommateurs éligibles ;
Par mandat : le gouvernement impose à des agents privés de fournir un
service à leurs frais. Le mandat peut être considéré comme une forme de
privatisation s’il aboutit à réduire le rôle du gouvernement et non à l’accroitre.
B. Le désinvestissement
C. La substitution
Elle intervient :
Par carence : quand le public considère que les besoins et services fournis par
le gouvernement ne sont pas suffisants et que le secteur privé discerne la
demande et la satisfaction. Ce processus répond à la définition de la
privatisation c’est-à-dire qu’il consiste à faire appel davantage au secteur privé
et moins à l’Etat pour satisfaire les besoins de la population ;
Par retrait : le gouvernement peut s’engager dans un retrait délibéré ou
déchargement en freinant la croissance d’une entreprise gouvernementale ou
en réduisant ses dimensions tandis que le secteur privé se développe dans le
même domaine.
Ce sont là les différentes formes que peut prendre la privatisation qui peut
être envisagée par le gouvernement pour les entreprises publiques.
La privatisation peut créer de crises sociales qui peuvent se traduire par des
pertes d’emplois et le renchérissement des prix des certains biens et services.
Les entreprises gouvernementales qui produisaient les biens et rendaient les
services jugés publics et dont la distribution était considérée comme une
action sociale se verront ôter. Ce caractère social au nom du profit.
19
https://www.dgi.gouv.cd/fr/articles-grid, le 28/10/2022
Il s’est avéré indispensable de former des élites et des techniciens de l’impôt.
Aussi, dans le respect du Statut de la fonction publique des concours ont été organisé
sur toute l’étendue du territoire national pour le recrutement des candidats
Inspecteur et Vérificateur des impôts. Ainsi :
75 finalistes, justifiant d’une licence au moins ont été retenus et ont suivi une
formation de deux ans dans des centres spécialisés. Formation entrecoupée
d’un stage au sein de l’Administration fiscale. Ces Inspecteurs ont formé le
Corps des Inspecteurs ;
75 finalistes, justifiant d’un diplôme de graduat ont été notamment retenus et
ont suivi une formation de 6 mois sur les impôts directs et indirect.
Il gère le personnel, les crédits ainsi que les biens, meubles et immeubles,
présents et à venir, mis à la disposition de la Direction Générale des Impôts. Le
Directeur Général dispose du droit d’évoquer les affaires et peut réformer, sauf en
matière contentieuse, les décisions des Directeurs.
Il délègue une partie de ses compétences aux Directeurs Généraux Adjoints
qui lui en rendent compte. En cas d’absence ou d’empêchement, le Directeur Général
est provisoirement remplacé, dans la plénitude de ses fonctions, par l'un des
Directeurs Généraux Adjoints ou, à défaut de ce dernier, par un Directeur désigné
par le Ministre ayant les Finances dans ses attributions.
1.3.2. Les Directeurs Généraux Adjoints
Les Directeurs Généraux Adjoints assistent le Directeur Général dans
l’exercice de ses fonctions et donnent leurs avis sur toutes les matières. Ils décident
dans les matières de la compétence du Directeur Général leur délégués, tout en lui
rendant compte. En cas d’absence ou d’empêchement des deux Directeurs Généraux
Adjoints, le Ministre ayant les Finances dans ses attributions peut désigner un
Directeur pour assumer leur intérim.
1.3.3. Les Directions Centrales
1.3.3.1. La Direction des Ressources humaines
Elle a pour attributions :
La Gestion du personnel affecté à la Direction Générale des Impôts ;
Globalement, il est à retenir que sur la tranche des enquêté, 48,9% d’entre eux ont au
plus 40 ans. La tranche d’âge la moins représenté est celle entre 18 et 28 ans (12,8%).
L’analyse des données du graphique ci-haut montre que les mariés sont plus
représentatifs dans notre échantillon (68,1%) par rapport aux autres statuts matrimoniaux.
D’après les données du graphique ci-haut, nous remarquons que la majorité des
employés enquêtés (48,9%) occupe leur fonction actuelle depuis au moins 5 ans.
Il ressort des données ci-haut que moins de la majorité des enquêtés 47,8%
considèrent que le système de rémunération actuelle de la DGI est assez équitable et 41,3%
seulement pensent que le système de rémunération de la DGI est équitable.
h) Etude de la relation avec les collègues
Tableau 8 : Opinions des enquêtés sur la relation avec les collègues
Frequenc Percent Valid Cumulative
y Percent Percent
Très
12 25,5 26,1 26,1
satisfait
Valid Insatisfait 33 70,2 71,7 97,8
Insatisfait 1 2,1 2,2 100,0
Total 46 97,9 100,0
Missing System 1 2,1
Total 47 100,0
Source : Notre enquête à la DGI, octobre 2022
De manière générale, 71,7% des employés interrogent sont satisfait de leurs relations
avec leurs collègues.
j) Evolution de la carrière
Tableau 10 : Opinions des enquêtés sur la possibilité d’évolution de leur carrière
Frequenc Percent Valid Cumulative
y Percent Percent
Oui 27 57,4 60,0 60,0
Peut être 16 34,0 35,6 95,6
Valid
Non 2 4,3 4,4 100,0
Total 45 95,7 100,0
Missing System 2 4,3
Total 47 100,0
Source : Notre enquête à la DGI, octobre 2022
Il ressort des donnés du tableau ci-haut que la majorité des employés de notre
échantillon pensent qu’il y a une possibilité réelle d’évolution dans leurs postes et fonctions
au sein la DGI.
l) Facteurs de risques
Tableau 12 : Opinions des enquêtés sur les raisons pouvant les pousser à quitter leur travail
Frequenc Percent Valid Cumulative
y Percent Percent
L'immobilisme 8 17,0 17,8 17,8
Une rémunération plus
7 14,9 15,6 33,3
attractive ailleurs
Une dégradation dans
vos relations, ambiance 7 14,9 15,6 48,9
de travail
Valid
Un poste plus
diversifié, proposant
14 29,8 31,1 80,0
des challenges plus
intéressants à vos yeux
Autre réponse 9 19,1 20,0 100,0
Total 45 95,7 100,0
Missing System 2 4,3
Total 47 100,0
Source : Notre enquête à la DGI, octobre 2022
Les résultats du tableau ci-haut montre la raison principale qui conduiraient les
employés de la DGI à quitter leur travail c’est la possibilité d’avoir un meilleur poste ailleurs
avec des challenges intéressants, ce qui représenter 32,6% de notre échantillon. 15,2%
considèrent que la dégradation du climat de travail est la raison principale qui les feraient
partir de leur travail et la même proportion mettent en avant un niveau de salaire comme
raison principale.
Après analyse des données, il tient de préciser que la majorité des enquêtes
considèrent que leurs travails est reconnu par la direction, 12,8% pensent leur travail est
extrêmement reconnus et 46,8% considèrent que leur travail est très bien reconnu. Une très
large majorité des employés interrogent soit 67,4%, considèrent travaille dans des bonnes
conditions au sein de la DGI.
Le climat de travail à la DGI est au beau fixe comme l’atteste le 65,2% des réponses
positives récoltes pour cette question, ce qui conduit les employés à avoir une bonne relation
entre eux 71,7% l’ont confirmé et avec la direction 91,1% des réponses favorable.
Concernant la rémunération, la majorité des employés enquêtes considèrent qu’elle
est adaptée à leurs compétences car 43,5% d’entre eux pensent que leur rémunération est très
bien adaptée et 39,1% pensent qu’elle est assez adaptée à leur compétence. Mais seulement
41,3% que leur rémunération est équitable ; ce qui confirme notre hypothèse de départ selon
laquelle les agents de la DGI ne sont pas bien rémunères.
CONCLUSION GENERALE
Notre étude dont le titre est « impact de la gestion des ressources humaines dans une
entreprise publique : cas de la Direction Générale des Impôts (DGI) durant l’année 2022 »
dont l’objectif principal était de connaitre la politique de gestion de personnel appliquée à la
DGI et ses implications sur la performance des employés.
De ce qui précède, notre préoccupation dans cette étude se résume en ceci :
La mise en place d’une meilleure politique de gestion des agents de la DGI peut-elle
contribue à la modification la motivation des agents et leur rendement ?
Quelle est la meilleure politique de gestion des personnels la DGI doit-elle préconisée
afin de garder son personnel motiver ?
Pour répondre à ces questions, nous partons des hypothèses selon lesquelles :
La mise en place d’une meilleure politique de gestion des agents de la DGI
contribuerait à l’amélioration de la motivation des employés ;
La meilleure politique de gestion des ressources humaines a préconisé afin de garder
son personnel motiver des personnels la DGI serait celle accès sur l’amélioration des
salaires et primes, de mise en place des formations pour le personnel et l’amélioration
des conditions de travail.
Pour y arriver, nous avons en premier lieu, recouru à la revue de la littérature, grâce à
laquelle nous avons pu appréhender la notion la gestion du personnel dans une entreprise
publique et comment l’appréhender.
Après analyse des données, il tient de préciser que la majorité des enquêtes
considèrent que leurs travails est reconnu par la direction, 12,8% pensent leur travail est
extrêmement reconnus et 46,8% considèrent que leur travail est très bien reconnu. Une très
large majorité des employés interrogent soit 67,4%, considèrent travaille dans des bonnes
conditions au sein de la DGI.
Le climat de travail à la DGI est au beau fixe comme l’atteste le 65,2% des réponses
positives récoltes pour cette question, ce qui conduit les employés à avoir une bonne relation
entre eux 71,7% l’ont confirmé et avec la direction 91,1% des réponses favorable.
Concernant la rémunération, la majorité des employés enquêtes considèrent qu’elle
est adaptée à leurs compétences car 43,5% d’entre eux pensent que leur rémunération est très
bien adaptée et 39,1% pensent qu’elle est assez adaptée à leur compétence. Mais seulement
41,3% que leur rémunération est équitable ; ce qui confirme notre hypothèse de départ selon
laquelle les agents de la DGI ne sont pas bien rémunères.
BIBLIOGRAPHIE
I. Ouvrage
1. BRENNE MANN et SEPARI, économie d’entreprises, éd. Duunod, Paris, 2001
IV. Webographie
1. https://www.europarl.europa.eu/workingpapers/econ/w21/sum-1_fr.htm, consulte le
12/10/2022
2. https://journals.openedition.org/pyramides/560?lang=en, consulte le 14/10/2022
3. https://www.dgi.gouv.cd/fr/articles-grid, le 28/10/2022