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Anne-Sophie Aupetit
Partiel : question de crous + 1 ou 2 exercice
d) La formation professionnel
La formation professionnel est à la base de la plupart des améliorations des
performances c’est un enjeu qui doit répondre à la fois aux besoins en compétences à
court terme de l’entreprise et au souhait de construction d’une solide carrière des
salariés à plus long termes .
La formation professionnelle est devenu un enjeu stratégique pour l’entreprise c’est un
investissement immatériel sur lequel elles doivent miser pour rester compétitive.
Depuis 2014 la formation professionnelle est aussi obligation légale .
V. Présentatation es métiers RH
Les métier RH appartiennent au fonction support de l’E . CE sont des métiers qui sont
différents selon la taille de l’entreprise ( cf tableau moodle ) et puis nous verrons ensuite
l’emergence de nouveaux métier RH en lien avec l’évolution de la société.
Qu’est ce qu’une fonction support ?
Les fonctions supports de l’E désigne l’ens des activités . de gestion qui ne constitue pas
son cœur de métier . Elle représentent les actions , les compétences techniques et métiers
qui épaulent la direction générale. Leur mission est de veuiller au bon fonctionnement de
l’entreprise et d’accompagner les équipes opérationnelle au quotidien également appelée
back office ces fonctions stratégiques permettent aux entreprises de rester compétitives . et
de gagner en efficacité . Les fonctions supports varie d’une entreprise à une autre que se
soit en raison de sa taille ou de ses besoins En résumer les fonctions supports servent
d’appui aux fonctions de réalisation pour permettre le bon fonctionnement de l’entreprise .
Donc les métier RH sont des fonctions support.
Cf tableau pme Moodle .*
Selon la taille de l’e la fonction est à géométrie variable
La fonction RH au sein des entreprises à largement évoluer depuis ces derniers années
le respect de l’individu la préservation d’une éthique sont des domaines importants
aujourd’hui , Il reste néanmoins des nouveaux défis pour les années à venir la
transformations digitale des métiers , la coexistence des générations .
Le recrutement
« choisir le meilleur collaborateur , c’est choisir le candidat en fonction de ses compétences techniques
et comportementales »
I / LE processus de recrutement :
Les étapes clés du processus de recrutement =
3 temps forts :
LA phase amont
La phase sélective
La phase aval
La qualité d’un recrutement ne dépend pas uniquement de la façon dont le recruteur conduit
l’entretien . La DRH élabore en amont une politique de recrutement qui définit à la fois les
besoins quantitatifs et qualitatifs de l’organisation ainsi que les profils recherchés et les
techniques utilisées pour recruter les personnes les plus adaptées .
Le processus de recrutement est un processus essentiel de la politique RH ; un processus de
recrutement qui respecte les 3 temps forts que sont la préparation , la sélection et l’intégration
est une opération longue et onéreuse . Toute fois un recrutement bâclé est une opération
encore plus coûteuse à long terme .
2) La phase sélective
Faire une pré sélection des candidatures : il s’agit de faire un tri dans les CV , de réaliser des
entretiens téléphoniques ou des test de préqualification . Pour une offre moyenne de RH , il
peut y avoir entre 600 et 1000 réception de CV
Conduire les entretiens de recrutement : Les entretiens de recrutement permettent de découvrir
le candidat et de valider son profil .
Décider : L’objectif est de statuer sur la pertinence des candidatures .
3) La phase aval
Accueillir et intégrer : Un plan d’intégration d’une durée de 1 à plusieurs mois en fonction du
poste à pourvoir est mis en place par la DRH et le manager
Evaluer le processus :
B) Avantages / Préconisation
La mise en place d’un processus formaliser permet de sécuriser ce processus , d’appliquer les même
méthodes à chaque recrutement et d’optimiser la qualité des recrutements . Les méthodes et outils
utilisés ne sont pas pertinents pour tous les recrutements , en effet les recruteurs veilleront à adapter
leurs outils en fonction des recrutements .
A) Les objectifs
La description de poste permet d’analyser de manière précise les missions , les activités , les
responsabilités , les contraintes et l’environnement du poste de travail . Elle permettra au
recruteur de bien connaître les spécificités du poste pour bien questionner le futur candidat .
C) Les avantages
Décrire le poste est un gage d’objectivité et de professionnalisme . Les préconisations :
certains recruteurs ou manageur ont tendance à décrire le profil avant de décrire le poste ce qui
pourra conduire à de mauvais recrutement .
D) La fiche de poste
Le code du travail indique qu’elle doit être écrite en français ( sauf si le mot n’a pas
d’équivalent en français ) . Et ne doit comporter aucun critère discriminatoire
La discrimination peut -être définie comme le fait de traiter de façon différentes des personnes
qui se trouvent dans des situations identiques .
Certaines discrimination admises : pour les contrats d’alternances , pour les offres d’emplois
dans le domaine du spectacle , mannequinat , pour les hôtesses de l’air .
La fiche de poste décrit les activités d’une situation professionnelle dans une structure donnée
ou un service identifié en prenant en compte l’environnement de travail . cette fiche de poste
est donc individualisée ce qui la différencie d’une description d’un emploi type plus
globalisante générique et collective .
Les éléments clés d’une fiche de poste :
1. Les éléments du contexte : ils décrivent le poste dans son environnement de travail , on
retrouve l’intitulé du poste , la situation fonctionnelle et les caractéristiques de l’emploi
( type de contrat durée du travail exemple CDI temps complet , CDD temps partiel)
2. Le contenu du poste : avec la description de la mission , les activités , les tâches à
accomplir etc …
III) La description de profil :
Les différents critères de la description de profil
Diapo a compléter
La description de profil ne peut -être réalisé qu’après une analyse précise de la description de poste .
Le recruteur identifie la formation , l’expérience et les compétences techniques et comportementales
requisent pour tenir le poste dans des conditions optimale . Ils classent les critères en 2 catégories les
critères indipensables et les critères souhaités .
A) Les objectifs
Les objectifs de cette description de poste : décrire le profil consiste à définir précisément la formation
, l’expérience , le secteur d’activité ou l’expérience et les compétences nécessaires pour tenir le poste à
pourvoir .
4) Enquête biographique = formation / expérience -> cette partie de formation est plus
développé pour les jeunes en début de carrière , plus le candidat à une longue expérience
professionnel plus on va accès l’entretien sur les expériences en lien avec le poste à
pourvoir .
7) Recherche des motivations : L’objectif ici est de comprendre ce qui est important pour le
candidat dans ce poste .
Aucun salarié ne peut -être discriminé au travail en matière d’embauche mais aussi en matière de
formation , de stage , de salaire , de reclassement . Les managers doivent connaître les cas de
discrimination prohibé par la loi et veiller à les respecter lors du recrutement mais également dans tous
les autres actes RH ( appréciations , formation , promotion , rémunération , …)
Les questions posées au cours d’un entretien doivent se limiter au seul question ayant un trait direct
avec l’emploi . Elles doivent donc avoir pour seul but d’en apprécier les qualités professionnelles et
l’adéquation de la personnalité du candidat au poste proposé.
Avantages et préconisation : l’objectif est de sensibiliser l’ensemble du corps managériale sur
l’ensemble du questionnement en recrutement , en effet la disimination peut s’exercer partout et à tous
les niveau dans l’entreprise , les managers mais aussi les collègues peuvent en être les acteurs .
A) Objectifs
L’intéfgration n’est pas une fin en soi mais une manière d’accélérer l’adaptation à l’emploi et
à la culture de l’entreprise .
L’intégration est un des facteurs clés du succès du recrutement néanmoins toutes les
entreprises intègrent à leur façon leur collaborateur et mettent rarement en place un processus
détaillé et structuré . C’est généralement au manager qu’incombe la lourde responsabilité de
cette intégration .
Cf schéma moodle .
B) Avantages /préconisations ( utilisation des différents outils de suivi )
Conclusion :
Le recrutement n’est pas un acte isolé , il s’inscrit dans une démarche globale des ressources
humaines
Il va influencer la politique des ressources humaines
Il est de plus en plus formalisé -> cependant tous les processus ne sont pas formalisable
Il implique
Différents acteurs et différents choix
C’est un métier à part entière .
Séance 3 : La GPEC (gestion prévisionnel des emplois et des compétences /GEPP ( gestion
des emplois et des parcours professionnels )
I. La GPEC / GEPP
A) Qu’est ce que la GPEC -> Evol sur la GEPP
La GPEC est le résultat d’une évolution ayant introduit progressivement la notion
de compétence .
1) De la gestion prévisionnelle des emplois ( GPE) à la gestion Prévisionnelle
des emplois et des compétences .
La gestion prévisionnelle est une démarche globale qui aide l’entreprise à se
préparer aux évolutions et adapter les compétences des salariés en vue
d’anticiper les changements successifs . l’environnement extérieur des
organisations (la concurrence , les évolutions démographiques ,…) est à
l’origine des stratégies aussi bien financière qu’organisationnelle .
Années 70 : rappel : aspect quantitatif de l’emploi Cette GPE est apparu dans
les années 70 et avait pour objectif la recherche d’une adéquation entre les
besoins et les ressources disponibles . Le raisonnement se faisait donc
uniquement sur l’emploi , donc avec un aspect quantitatif .
Evolution dans les années 80 et apparition d la GPEC . La GPEC désigne
l’ensemble des pratiques et méthodes destinées à permettre l’adaptation des
ressources humaines aux besoins anticipés des entreprises .
Depuis le 1er janvier 2019 , la GEPP( gestion des emplois et des parcours
professionnels )élargit le concept de GEPC en prenant en compte le parcours
professionnel et le développement des collaborateurs , les thèmes négociés
eux ne changent pas ( article L2242-13 du code du travail ) .
1- Une démarche prospective : La DRH doit être capable d’appréhender les situations futurs
à la fois sur le marché du travail , dans le secteurs d’activités de l’entreprise et au niveau
de la concurrence .
2- Une démarche stratégique : C’est une politique de la DRH qui mise sur l’avenir sur les
situations futurs et sur les évolutions prévisibles .
3- Une démarche transversale : Il n’est plus possible de raisonner selon le cloisonnement des
services internes , en effet on recherche la polyvalence des compétences tant au niveau
collectif qu’individuel .
La GPEC en PME : Elle n’est pas obligatoire pour les entreprises de – de 300 salariés
mais elles présentent tout de même un intérêt pour ne pas être exposée aux aléas du
marchés , ces entreprises peuvent mettre en place un plan de GPEC comprenant par
exemple des actions de formations du tutorat des entretiens professionnels destinés à
assurer l’adaptation future des salariés aux évolutions de leurs emplois . -> elles sont
dans un rôle d’anticipations .
Le rôle de la DRH :-> Déteient l’expertise technique pour construire touw les outils de
le GPEC . la DRH va organiser et élaborer les référentiels emplois/compétence et la
carte des métiers dans les grandes entreprises . La DRH dans les PME va mettre en
place des dispositifs plus léger permettant d’identifier les risques compétences et
d’agir sur la qualité de service .
Le rôle des managers : -> Relais essentiel de la GPEC . Ils voient souvent cette GPEC
comme une source supplémentaires de travail il ne la vois pas toujours comme un
outils d’aide au management . C’est à la DRH de les sensibiliser sur l’atout
stratégique qu’elle apporte pour la bonne marche de leur service .
A) Les objectifs
La GEPP a pour objectif de disposer en temps voulu de collaborateurs ayant
les compétences et la motivation nécessaire pour répondre aux évolution de
l’entreprise mais également de sécuriser l’employabilité interner et externe
des collaborateurs . La GEPP permet d’optimiser l’efficacité à court terme
tout en minimisant les coûts des adaptation futur , elle aide à préparer
l’entreprise et ses collaborateurs aux évolutions de ses produits , de ses
marchés , de ses métiers de demain et de sécuriser les parcours professionnels
des collaborateurs .
C) Les attentes
L’objectifs est d’impliquer la direction les managers , les collaborateurs , les
partenaires sociaux très en amont afin qu’il s’approprie la démarche de GEPP.
A) Description de l’emploi-type
1) Définition : L’emploi type , c’est un regroupement de poste
similaire , c’est la pièce maitresse de la GEPP .
2) Objectif : En effet dans toutes démarches de GEPP celle-ci doit
commencer à identifier les emplois-types de son organisation . -> on
fait donc un état des lieux .
3) Les différentes étapes : La DRH devra utiliser les descriptions de
poste qui existe dans l’organisation ; Si rien n’est décrit la DRH devra
se référer aux emplois types de sa branches professionnels et les
adapter à son organisation. Dans un deuxième temps il s’agira de
regrouper les postes en emploi-type pour pouvoir les regrouper il faut
vérifier que les activités sont proches et que les compétences requises
pour tenir le poste sont similaires .
Cette démarche centrés sur les emplois types permet à la fonction RH et à
la direction générale de connaître de manière plus globale les emplois de
son organisation . En effet l’emploi-type fait abstraction des spécificités
rencontrer localement permettant ainsi une visualisation plus
macroscopique de l’entreprise .
B) Réaliser une « carte des métier »
1) Définition : La carte des métiers appelée également carte des emplois
représente l’ensemble des emplois de l’organisation . Ce référentiel
constitue une cartographie des emplois actuels . Cette carte permet donc
une visualisation de tous les métiers .
2) Les objectifs : La carte des métiers à pour principale objectif de montrer
les proximités d’emplois mais aussi les spécificités de chacun d’entre eux
. C’est un outils indispensable à la mise en place d’une gestion, des
emplois et des parcours professionnels .Par ailleurs cet outils de repérage
peut être réalisé dans toutes les entreprises quelques soit leurs taille .
3) Les différentes étapes : Dans un premier temps il s’agira de ranger tous
les emplois types dans des familles professionnels qui regroupent des
emplois à contenu et technicité proches .
L’objectif est de réaliser une représentation graphique de tous les emplois
sous forme de carte . La carte réalisé peut représenter soit les emplois tels
qu’ils existent aujourd’hui et être un reflet de l’existant soit au contraire
être prospective en intégrant les évolutions à venir . Elle est un véritable
outils de gestion des mobilités et des orientations .
Diapo 15
Qu’il soit écrit ou non, le contrat de travail existe dès lors qu’il y a 3 éléments qui sont
réunis:
1 - une prestation à effectuer= le travail
2 - une contrepartie financière= la rémunération
3 - un lien de subordination.
L’application du code du travail ne s’applique uniquement aux personnes qui dispose d’un
contrat de travail .
Notion de travail :La jurisprudence admet une conception assez extensive du travail car il
peut s’agir d’un travail manuel , intellectuelle ou artistique .
L’accomplissement personnel du travail : Quel que soit le travail à accomplir celui-ci doit
personnellement être accomplie par le salarié , il n’est donc pas possible de se faire
remplacer ou d’embaucher quelqu’un d’autre pour faire le travail à sa place .
Le travail condition nécéssaire mais pas suffisante : LE travail est donc nécessaire pour
qu’il y ait un contrat de travail mais il ne s’agit pas d’un critère permettant d’identifier le
contrat de travail car il est possible d’accomplir un travail manuel , intellectuelle ,
artistique , sportif , … en dehors de tout contrat de travail .
a) Le pouvoir de direction: l’employeur peut donner des ordres/ directives au salarié, qui
est tenu de les respecter.
• La réunion des 3 éléments entraine l’existence du contrat de travail (peu importe ce que
les parties aient recherché..)
Exemple :
Quel est le véritable statut juridique des prestataires de
services utilisant une plateforme numérique pour être mis en
relation avec des consommateurs?
Car ces personnes sont bien soumises à un pouvoir de direction (ne choisissent pas leurs
horaire client ,…) , pouvoir de contrôle , de sanction .
- S’agissant d’un contrat dont la rédaction est imposée, il contient obligatoirement les mentions
prévues par le Code du travail ;
- Toute autre clause peut être insérée (clause de mobilité…) à condition de ne pas être contraire
à l’ordre public ( exemple de clause interdite : clause d’indexation du salaire , clause touchant
à la vie privée du salarié , clause discriminatoire sauf dans certaines conditions comme par
exemple dans le monde artistiques )
• Le contrat de droit commun: le CDI (article L1121-3 du code du travail précise que « le contrat
de travail établi par écrit et rédigé en français »).
Le contrats de travail de droit commun est celui qui est conclu à durée déterminée d’une part et
à temps complet d’autre part . Si dans le code du travail dans son article 1121-3 précise que le
contrat de travail établie par écrit et rédigé en français il est entendu que l’exigence porte sur
l’emploi de la langue française et non sur la rédaction de l’écrit . L’écrit n’est pas exigé pour la
validité du CDI , il n’est requis qu’en temps qu’instrument afin de rapporter la preuve en cas de
contestation .
Toute fois l’employeur est tenu par la réglementation européenne de fournir aux salariés un
document écrit contenant les éléments essentielles de la relation de travail en pratique le CDI fait
l’objet d’un écrit de façon assez systématiques
• Les contrats dérogatoires: quand il n’est pas conclu à durée indéterminée et/ou qu’il n’est pas
conclu à temps complet. (caractéristiques, conséquences). Pour l’ensemble de ces contrats
l’écrits est nécessaire pour la validité de ces contrats en tant que contrats dérogatoires , en
d’autres termes le contrats de travail sera valable mais pas en tant que contrat dérogatoire en
conséquence le contrat dérogatoire conclu sans que soit rédigé un écrit sera requalifié en CDI si
le salarié le demande .
• Différents canaux:
- Pôle emploi
Le contenu de l’annonce:
- L’absence de mention d’une limite d’âge supérieur ( exception avec le contrat d’alternance )
En principe: tout CDI commence par une période d’essai: article L 1221-20 du code de travail
permet à l’employeur d’évaluer les compétences du salarié dans son travail, notamment au
regard de son expérience, et au salarié d’apprécier si les fonctions occupées lui conviennent. La
période d’essai constitue ainsi une première phase du contrat de travail. La période d’essaie
peut-être rompu sans justification .
La période d’essai :
- n’est pas obligatoire,
- doit, pour exister, être prévue dans le contrat de travail ou la lettre d’engagement,
- a une durée maximale fixée par le Code du travail, les conventions collectives ou le contrat
de travail, avec, dans certains cas (CDD, VRP…), application de règles particulières,
- peut, sauf abus, être rompue librement sous réserve du respect d’un délai de prévenance.
La période d’essaie est renouvelable 1 seule fois pour la même durée à condition toute fois d’une
part que cela soit prévu dans le contrat et d’autre part que le salarié accepte par écrit la prolongation
de son essaie . Le point de départ de la période d’essaie est le premier jour du contrat . La période
d’essaie s’apprécie en jour calendaire ( tous les jours de la semaine , dimanche compris ) .
Un objectif différent: permet à l’employeur d’apprécier la capacité d’un salarié ayant changé de
poste
La distinction entre période d’essai et période probatoire à été opérée par un arrêt de la Cour de
Cassation du 30 mars 2005 .
Un point commun: ces 2 périodes doivent être expressément prévues par le contrat.
L’objectif de l’arrêt par la cour de cassation est d’éviter un détournement de la période d’essai qui
serait le suivant : l’employeur souhaitant se défaire d’un salarié , lui propose un nouveau contrat de
travail le + souvent avec une promotion , ce nouveau contrat comporte une période d’essai quelques
semaines plus tard invoquant l’inadéquation du salarié pour le nouveau poste l’employeur rompt le
contrat au cour de la période d’essai .
Dans ce cadre si la période probatoire n’est pas concluante , l’employeur doit replacer le salarié dans
les fonctions qu’il occupait auparavant , s’il ne le fait pas la rupture de la période probatoire s’analyse
comme un licenciement sans cause réelle et sérieuse entraînant le versement d’indemnité .
Pour qu’il y ait une période d’essai, celle-ci doit être expressément stipulée dans la lettre
d’engagement ou le contrat de travail. La possibilité de renouveler la période d’essai doit également
être stipulée dans l’un ou l’autre de ces documents.
Le contrat de travail à durée indéterminée peut comporter une période d’essai dont la durée
maximale est :
La période d’essai peut être renouvelée une fois si un accord de branche étendu le prévoit. Cet
accord fixe les conditions et les durées de renouvellement.
La durée de la période d’essai, renouvellement compris, ne peut pas dépasser :
En cas d’embauche dans l’entreprise à l’issue du stage intégré à un cursus pédagogique réalisé lors
de la dernière année d’études, la durée de ce stage est déduite de la période d’essai, sans que cela
ait pour effet de réduire cette dernière de plus de la moitié, sauf accord collectif prévoyant des
stipulations plus favorables.
Pendant l’essai, le contrat de travail peut être librement rompu par le salarié ou par l’employeur,
sans qu’il soit besoin de motiver cette rupture, et sans indemnité (sauf disposition conventionnelle
contraire).
Les règles de procédure concernant le licenciement ne s’appliquent pas. L’employeur et, dans
certains cas, le salarié, doivent toutefois respecter un délai de prévenance.
Ainsi, lorsqu’il est mis fin, par l’employeur, au contrat en cours ou au terme de la période d’essai, le
salarié est prévenu dans un délai qui ne peut être inférieur à :
Pour sa part, le salarié qui met fin à la période d’essai respecte un délai de prévenance de 48 heures.
Ce délai est ramené à 24 heures si la durée de présence du salarié dans l’entreprise est inférieure à 8
jours.
Si la liberté de rupture de la période d’essai est la règle, un certain nombre de limites ont été posées
à cette liberté : motif discriminatoire - salarié protégé - usage abusif …
Contrat de travail – différentes mentions
- la prestation de travail
- la rémunération
- le lien de subordination juridique
le CDI Le contrat de travail à durée indéterminée (CDI) est la forme normale et générale de la
relation de travail: article L 1221-2 du code du travail.
Par définition, il ne prévoit pas la date à laquelle il prend fin. Il peut être rompu sur décision
unilatérale ( ce qui est unique en matière de contrat ) soit de l’employeur (licenciement pour motif
personnel ou pour motif économique, mise à la retraite), soit du salarié (démission, départ à la
retraite).
Sa rupture peut aussi résulter d’un accord des deux parties dans le cadre du dispositif de « rupture
conventionnelle » -> c’est une rupture négociée .
Rappel: seul le CDI à temps plein peut être non écrit (sauf disposition conventionnelle contraire
imposant la rédaction d’un contrat écrit).
Toutefois, si le contrat à durée indéterminée à temps plein reste verbal, l’employeur a l’obligation de
remettre au salarié un document écrit reprenant les informations contenues dans la déclaration
préalable à l’embauche adressée à l’URSSAF.
Certaines conventions collectives rendent obligatoire la rédaction d’un contrat de travail à durée
indéterminée et à temps plein.
• Définition:
Article L 1242-1 du code du travail: « le contrat de travail à durée déterminée, quel que soit son
motif, ne peut avoir ni pour objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité
normale et permanente de l’entreprise ».
• But > faire face à un besoin ponctuel ( personne en maladie , maternité , besoin ponctuel
caractérisé par un accroissement d’activité de l’E , en liant avec la saisonnalité de certaines activités )
Le CDD un outils de flexibilité pour la DRH.
L’employeur devra faire attention aux cas de recours, durée, renouvellement… risque?
Requalification en CDI.
Le CDD ou le contrat d’intérim ne peuvent être conclu que pour l’exécution d’une tâche temporaire .
Les règles relatives au cas de recours et à la durée du CDD doivent faire l’objet d’une attention
particulière de la part de l’employeur . En effet s’il conclut un CDD dans un cas de recours non prévu ,
qu’il dépasse la durée maximale prévu pour un CDD , qu’il ne respecte pas les règles relatives aux
renouvellement ou à la succession de CDD le contrat sera requalifié si le salarié le demande en CDI .
3- La durée du CDD:
- Principe: durée précise (avec le terme)
- Exceptions: durée imprécise ou dérogations par ordonnances du 22 septembre 2017
Le CDD est un contrat dont le terme est fixé lors de sa conclusion soit avec une date précise
le contrat prend automatiquement fin à la date fixée ;
exception -> soit par la survenance d’un évènement doit on ne connaît pas la date à
l’avance -> contrat à terme imprécis . Le CDD prend fin lorsque survient l’évènement .
5- le renouvellement du CDD:
- Terme précis possible • Terme imprécis impossible • 2 fois max • Ces renouvellements ne
peuvent pas permettre de dépasser la durée maximale du CDD (= 18 mois) • NB: lorsque
cette durée maximale n’est pas atteinte , les 2 renouvellements épuisent les possibilités de
recours au CDD.
6- La succession de CDD:
• Rappel : « Le CDD… ne doit pas pouvoir durablement à un emploi… »
• Conditions? Attendre un délai de carence entre 2 CDD:
-> Règles: si le CDD avait une durée > à 14 jours (renouvellements compris) ce délai de
carence sera égal au au 1/3 de la durée du contrat • Si le CDD< à 14 jours (renouvellements
compris) ce délai de carence = à la moitié du CDD • Suppression du délai de carence si CDD
pour remplacement salarié absent, travaux urgents, emploi saisonnier ou d’usage.
Par la succession de CDD l’employeur pourrait pourvoir durablement un emploi ainsi à la fin du CDD ,
l’employeur ne pourra pas recourir pour le même poste de travail à un nouveau CDD , avant
l’expiration d’un délai appelé délai de carence . Le non-respect de se délais peut entrainer la
requalification du CDD en CDI .
Obligations • Comporte les mêmes clauses que le CDI mais en plus: Un contrat au formalisme
rigoureux • Il doit être obligatoirement être écrit: A défaut, le contrat est considéré à durée
indéterminée. (article L1242-12 du code du travail) • Il doit comporter des mentions obligatoires,
leur absence entraîne la requalification automatique en CDI • Le motif (précis) du recours • En cas de
remplacement : le nom et la qualification de la personne remplacée • La durée du CDD (CDD de date
à date) • La date d’échéance ou la durée minimale quand il n’a pas de terme précis Lorsqu’un contrat
de travail à durée déterminée prend fin, il n’est pas possible d’embaucher, sur le même poste de
travail, à nouveau en contrat à durée déterminée ou en contrat de travail temporaire, avant
l’expiration d’une période définie légalement
Diapo 28 : le contrat signé doit être transmis au salarié au plus tard dans les 48 h suivant
l’embauche , le délais pouvant être différent par accord . A défaut le contrat peut -être requalifié en
CDI .
Diapo 29 – diapo 30
CDD- Rupture :
- Rupture motivée par la conclusion d’un CDI -> Le perein va primer sur le précaire
- Rupture justifiée par une faute grave commise par l’employeur ou une faute grave commis
par le salarié
- Cas de force majeure (événement imprévisible, irrésistible et extérieur aux parties) exemple :
incendie d’une société
- Accord entre l’employeur et le salarié
- Inaptitude du salarié constatée par le médecin du travail, d’origine professionnelle ou non
- À l’initiative de l’employeur? En cas de faute grave du salarié
- Clause de mobilité:
• Clause par laquelle le salarié s’engage par avance à accepter tout changement
géographique de son lieu de travail.
• Plusieurs conditions de validité pour être valable : Cette clause doit remplir plusieurs
condition elle doit définir avec précision la zone géographique d’application , elle doit
respecter un principe de proportionnalités en étant à la fois indispensable à la protection des
intérêts légitimes de l’entreprise , justifier par la nature de la tache à accomplir et
proportionnée au but recherché . Elle doit être prévu par la convention collective applicable
ou insérée dans le contrat de travail .
- Clause de non-concurrence:
• Clause où le salarié s’engage , après la rupture de son contrat de travail, quelle qu’en soit la
cause, à ne pas exercer les activités professionnelles visées qui pourraient faire concurrence
à l’employeur, soit par un réembauchage dans une entreprise concurrente, soit en créant sa
propre entreprise.
• Plusieurs conditions de validité pour être valable : lire document sur moodle .
- Clause d’exclusivité:
• Interdit au salarié d’exercer toute autre activité, pour son compte ou celui d’un autre
employeur, pendant la durée de son contrat
• Plusieurs conditions de validité pour être valable
• Clause de dédit-formation: Là salarié s’engage, en contrepartie d’une action de formation
professionnelle financée par l’entreprise, à rester au service de l’employeur pendant une
certaine durée.
• Plusieurs conditions de validité pour être valable
- Clause d’objectifs:
• Fixe aux salariés des résultats à atteindre
Plusieurs conditions de validité pour être valable Les clauses usuelles favorables au salarié
- Les clauses conférant des avantages en nature: • Avantage « nourriture » • Avantage «
véhicule de fonction » • Avantage attribution de « NTIC » comme un téléphone portable ou
un ordinateur portable, • Avantage en nature logement par l’attribution d’un logement de
fonction
Clause de mobilité ( = mutation) condition : définir la zone géo d’application ( ville departemnt )
respeccte le principe de propotionnaluté tout en étant indipensable à la protection légitime justifuié
oar la nature ….. et proportionné au but recherché ….
Clause de non concurrence : condition de validité : - limité dans le temps : 2’ mois ; contre partie
fianancière ( peut-être annulée) Indispendable à la protection des intérêtes légitime de l’E. et tenir
compte des spécificités de l’emploi
Modofication du contrat de travail -> Qd un élement essentiel est affecté . écvolue dans le temps
- Fouille des salariés : LA fouille n’est valable que si elle est nécessaire( beaucoup de vol dans
l’entreprise ) elle doit être proportionnée cad qu’il ne doit pas y avoir d’autre moyen moins
attentatoire au respect des salariés de parvenir au résultat escompté .
- Les respects des droits des salariés : LE salarié doit être informée qu’il a le droit de s’opposer
à la fouille et qu’il a la possibilité de demander à ce que celle-ci soit effectué en présence
d’une tiers personne qui sera le témoin de la fouille . En cas d’opposition la fouille ne peut-
être fait que par un personnel de police judicaire . et enfin la fouille doit également se
dérouler dans des conditions qui respecte la dignité du salarié ( ex : une femme peut tout a
fait refuser de se faire fouiller par un homme )
- La vidéosurveillance des salariés : l’employeur peut vouloir installer des systèmes de vidéos
surveillance l’installation de ces systèmes est possible uniquement si les salariés ont été
avertie de leur mise en place . ( si l’employeur le fait sans avertir ce serait irrecevable)
- La géolocalisation des salariés : l’employeur peut également vouloir mettre en place des
dispositifs de géolocalisation afin de pouvoir suivre les mouvements de ces salariés itinérants
et de s’assurer que ces consignes notamment sur les itinéraires ont bien été respectés . La
mise en place de ce système de géolocalisation n’est valable que si l’employeur informe ces
salariés .
- La conciliation entre vie privée et personnelle : article 9 du code civil pose le principe selon
lequel chacun à doit au respect de sa vie privé L’article 1221-1 du code du travail laisse
clairement entendre que l’employeur doit respecter la vie privée du salarié même en dehors
de l’entreprise . La vie privée ne s’arrête donc pas aux portes de l’entreprise .
- Le travail dans la sphère privée ( le télétravail )
Diapo 2
D’après l’article 1331-1 du code du travail constitue une sanction toute mesure autre que les
observations verbales prise par l’employeur suite à un agissement du salariés considéré par
lui comme fautive . La sanction disciplinaire est donc un acte unilatérale de l’employeur , le
législateur ne dresse pas de liste de sanctions pour autant celle-ci doivent-être prévue par le
règlement intérieur de l’entreprise . Les sanctions disciplinaires les plus courantes sont
l’avertissement : il s’agit d’une sanction disciplinaire mineure , cette sanction ne peut jamais
fonder un licenciement , l’avertissement n’affecte pas la présence du salarié dans l’entreprise , ni
sa rémunération , ni son évolution de carrière . En revanche , il doit être obligatoirement écrit et
doit-être notifié au salarié par lettre recommandée avec accusé de réception . Il est impératif de
présenter au salarié les grieffes qui lui sont reprochés et cela dans un délais compris entre 1 jour
franc et 2 mois à la suite de la prise de connaissance du comportement fautif sanctionné .
Le blâme constitue une sanction disciplinaire plus élevé que l’avertissement . Il peut-être inscrit
au dossier du salarié et dans ce cas l’employeur devra respecter une procédure disciplinaire .
La mise à pied disciplinaire est une mesure visant à sanctionné le salarié lorsque celui-ci à
commis un agissement considéré comme fautif par l’employeur . Elle entraîne la suspension du
contrat ce qui à 2 conséquences : 1 re conséquences : le salarié est dispensé de venir travailler
dans l’entrepris en contre partie les jours de mise à pieds sont déduis de sont salaire .
Les sanctions interdites : toutes les sanctions discriminatoires , et pécuniaires sot interdites .
Il existe une gradation des fautes que peut commettre un salarié . La faute peut-être
sérieuse grave ou lourde . La qualification de la faute est importante pour le salarié en
effet les effets pécuniaire du licenciement varie selon la qualification de la faute .
Elle est également importante pour l’employeur en cas de contestation il lui appartiendra
de convaincre le juge que la qualification retenue est justifié ,, s’il ne parvient pas à
emporter cette conviction il s’expose à voir le licenciement être dépourvu de motif , à
être sans cause réelle et sérieuse . Il est donc important de retenir la bonne
qualification .
Le licenciement pour faute grave la faute grave est celle qui sans révéler l’intention de
nuire à l’entreprise , présente une gravité suffisante pour que l’employeur estime que le
maintient du salarié dans l’entreprise est impossible . La cour de cassation définit la
faute grave comme celle résultat d’un fait ou d’un ensemble de fait imputable au salarié
constituant une violation des obligations du contrats de travail ou des
D’une importance tel qu’elle rend impossible le maintient du salarié dans l’entreprise
pendant la durée du préavis .
LA faute lourde suppose que la comportement du salarié révele son intention de nuire à
l’entreprise ainsi le vol commis peut-etre considéré comme une faut de lourde , lorsu’il
est commis au détriment de l’entreprise et porte par exemple sur une forte somme
d’argent les actes de concurrences sont généralement constitutifs de faute lourde
( espionnage industriels , les séquestrations lors de Grève)
La rupture du contrat de travail le licenciement non économique diapo 6
SI les délais ne sont pas respectés quelque soit le motif du licement , cela justifie un cive
de procédure .
Le contrat de travail est le seul contrat qui peut-etre rompu unilatéralement des 2 cotés
sans demander l’avis de l’autre partie .
Seul un salarié en CDI peut démissionner à tout moment ( hormis si on quitte un CDD pour un
CDI)
La démission est la volonté unilatérale du salarié de mettre fin au CDI , elle n’a pas à être
justifié l’article 1231-1 du code du travail indique que la démission est l’acte par lequel le
salarié fait connaître à l’employeur sa décision de résilier son contrat de travaille . Elle peut-
être notifié à tout moment par exemple en cas d’arrêt de travail pour maladie .
SA volonté doit-être claire et non équivoque le salarié doit faire part de sa démission par
écrit , sinon risque de démission forcée et possibilité de requalification en un licenciement
déguisé .
Procédure ?
- Respect d’un délais de préavis ( durée fixée par la loi ou la convention collective )
- Possibilité d’aménager ce préavis
LE temps de travail
Introductio diapo 2