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Croix rouge :
Très personnel
Valeur marketing
Image de marque
Ne parle pas beaucoup de l’environnement : sauf Allianz
Accès important sur la diversité : égalité des chances
Engagement pour la jeunesse : GRT gaz
Synthèse :
Selon vous ?
Une politique RH : pas que gestion RH sinon elle se vide d’elle-même
On va qq part : avoir un objectif sinon ça ne sert à rien
Incertitude économique : la gestion RH doit donner repère du social : plus le monde est
incertain plus les repères sociaux doivent être immédiats, réguliers
Avoir idées claires sur les valeurs, sur le climat interne qu’on veut mettre en place
Différences entre les deux : Tapona appuie sur aspect social contrairement à Gamba qui
appuie sur l’aspect économique
Pas même prisme, orientation entre un PDG et un DRH
Philippe Vivien, AREVA :
Patrick Ganière :
Pas une vision RH : politique RH doit être capable d’accompagner les dynamiques et de tirer
parti des tensions pour faire progresser les uns et les autres
Porté sur la stratégie d’entreprise
Principe d’ensemble cohérents puis diversifier les solutions
Galambaud : « politique de GRH renvoie donc à l’idée de choix exercés par l’autorité afin
d’orienter des décisions concernant l’utilisation des RH »
Romelaer : « ensemble des principes directeurs consciemment articulés autour desquels
s’ordonnent les différentes actions de GRH dans l’entreprise »
Élaborer une politique RH consiste à formuler des choix (arbitrage) sur les fins et les moyens
(organisationnels, culturels, techniques/process) de la GRH tenant compte du contexte
interne et externe de l’entreprise : Blanchot
C’est faire des choix sur les fins : définir des objectifs et des priorités entre les finalités et par
type de finalité ou d’activité. Quelles sont les finalités prioritaires de la GRH et quelles sont
les priorités sur chaque finalité ?
Faire des choix : organisation de la fonction RH (division salariale, coordination, degré de
décentralisation entre la DRH centrale et la DRH filiale, entre la DRH et les managers,) ce
sont des questions clés
Élaborer des croyances-valeurs-principes auxquels on souhaite que les salariés adhèrent : on
fait référence à la culture d’organisation : on peut parler de « culture prescrite ». Ils ne sont
pas choisis par hasard, souvent ça reflète les volontés des dirigeants
Faire des choix sur des outils, des techniques, des procédures, des process, des dispositifs RH
La mission est notre raison d’être : quel est notre utilité et auprès de qui ?
La mission RH est économique et sociale : servir les attentes des collaborateurs : double
mission
Pour remplir cette double mission, on doit penser à ce qui est notre rôle et notre rôle
spécifique en qualité de fonction : ce rôle spécifique est la finalité de la GRH c’est-à-dire les 7
distinguées en dessous.
Les finalités peuvent s’appuyer sur différentes activités : recrutement, rémunération,
marque-employeur…
Ça nous donne un prisme nouveau : quand je suis dans la fonction RH, je sais que ces
finalités font partie de la fonction, comment je les exerce ? est- ce que j’ai des défis ? c’est à
partir du diagnostic de ces défis que je vais penser à la politique RH que je veux en place.
Finalités :
- Attirer les compétences requises : recrutement, marque-employeur
- Développer compétences requises
- Mobiliser compétences disponibles
- Conserver les seules compétences requises : fidéliser
- Respecter contraintes juridiques
- Maitriser les coûts de GRH
Organiser les processus de décision faisant intervenir des acteurs dotés de logiques propres
et de pouvoirs variables mais jamais complètement négligeables ; Cadin et Al
Il revient aussi à la fonction RH de réfléchir à son rapport avec les managers. En effet, de
nouveaux modèles de management suppriment la fonction RH. S’il n’y a plus de fonction RH,
il n’y a plus d’harmonisation, comment on s’assure de la justice de rémunération entre le
contrôleur de gestion et l’ouvrier ? Qui va réfléchir à la manière dont on va penser la
rémunération entre les uns et les autres, il faut bien quelqu’un qui pense à ces questions
transversales. Dans une PME, c’est le dirigeant qui joue le rôle du DRH. En revanche, dans
une grande entreprise, ça va poser problème car il faut une division du travail, le dirigeant ne
peut pas être partout. Très vite on n’est obligé de recruter une personne qui soit être en
charge de toute cette fonction RH.
- Donner un repère du social : utile qu’il y ait une ossature pour les salariés : s’appuyer
sur un socle solide pour penser à l’évolution professionnel
- Dessiner un rêve : créer de l’espoir, donner un élan, créer une tension vers un
objectif
- Aider à faire grandir les Hommes : dimension éthique qui fait partie de ce qu’on
appelle la RSE et la théorie des Stake-Holders. En étroite collaboration avec la
dimension économique : aider les collaborateurs à développer leurs compétences en
cas d’internationalisation par exemple
- Mieux servir la stratégie de l’organisation : accompagner sa dynamique, développer
l’entreprise
- Assurer une cohérence entre les processus RH, éviter la cacophonie, garantir un
dispositif global.
Éléments complémentaires :
Élaborer une politique RH permet de répondre à des défis à la suite d’un SWOT.
Permet de prioriser car on ne peut pas tout faire, on a des contraintes de temps, de
ressources... Contraintes budgétaires, car il y a des attentes plus fortes sur un sujet plutôt
que sur un autre
Sans politique RH, on risque de ne pas pouvoir répondre aux attentes des parties prenantes
externes et internes : on ne sait pas comment sont susceptible d’évoluer les rémunérations,
comment sont les conditions de travail…
Exemple : Université Paris-Dauphine : tous les 5ans, on doit se soumettre à un processus de
récréditation EQUIS : les auditeurs évaluent sur toutes les dimensions. Demande notamment
les documents de politique RH : c’est donc une exigence pour avoir des accréditations, des
labels…
- Une politique c’est un choix, un arbitrage donc une politique RH peut être perçu
comme dégradant les avantages de certains salariés. Ça ne peut pas être un optimum
pour tout le monde
- Une politique RH globale peut être un cadre inadapté d’un point de vue local :
d’après M. Forets : tout dépend du contenu et du processus d’élaboration de la
politique. Elle était DRH Europe mais avait des directives du Japon. Elle disait que ces
directives pouvaient être déconnectées de la vision européenne.
- Cadre pouvant être vécu comme contraignant et enferme : P. Gagnaire : plutôt que
stimulant : tout dépend du contenu
- Risques de dérives identiques à celles de la planification stratégique : Cf. Mintzberg,
Grandeur et décadence de la planification stratégique : tout dépend du processus
d’élaboration de la politique.
- Risque de politisation du processus : l’élaboration d’une politique RH peut amener à
des tensions, à des débats vifs entre des acteurs dont les intérêts sont divergents.
Ceux qui perçoit négativement les conflits, disent qu’il n’y a pas que des vertus.
Cependant, le conflit si on l’entend comme un désaccord, une confrontation, alors, il
n’est pas toujours dysfonctionnel. Il peut être créateur de valeur.
Quand on parle de pratiques RH, on parle à des éléments factuels, des décisions réelles, des
réalisations effectives, des comportements observables
Une politique RH, elle, peut faire référence à des pratiques effectives, mais il s’agit souvent
d’intentions, de prescriptions plutôt que la présentation d’éléments factuels.
Une politique RH ne fait en général pas uniquement référence à des pratiques actuelle sou
future : référence possible à des finalités, à une vision …
- Possible écart
- Décalage temporel
- Décalage entre discours et intentions réelles : peut avoir une forme de manipulation,
faire de beaux discours mais faire tout autre chose en derrière plan
- Jeux politiques, résistances empêchent la réalisation de certaines intentions
- Éléments contextuels imprévus
- Politique RH mal pensé
- Effets indésirables inattendus : requièrent de modifier les plans car capacités
d’évaluer incidences par évidentes.
- Tendance au changement continu : environnement changeant ou logique mimétique.
Aujourd’hui, on parle de transformation d’organisations.
Vision RH : représentation d’un futur désiré en matière RH, en matière social
Chapitre 2 : typologies, facteurs du contenu et
ingrédients
- Intérêts :
Sert à enrichir la définition de base, à faciliter le repérage du contenu des politiques
RH, des orientations RH dominantes, faciliter la réflexion sur des options possibles y
compris sur la manière dont se fabriquent les politiques RH, susciter la réflexion sur
les avantages et inconvénients des options ; faciliter l’évaluation des politiques RH
- Limites
Simplification de la réalité
Oubli d’options/négligences des entre-deux
Il distingue :
Le défi c’est d’être présent sur les 4 cadrant. En effet, si on exécute et conçoit mal les
processus RH, à la fin du mois, les salariés n’ont pas leurs paies. Être attentionné, incarné la
dimension sociale d’une politique RH est extrêment important. Accompagner le
changement : les machines peuvent se transformer facilement contrairement au corps
social.
On doit être présent partout mais à différents degrés selon les préoccupations actuelles…
1. Modèle arbitraire :
2. Modèle objectivant
3. Modèle individualisant
4. Modèle conventionnaliste
5. Modèle valoriel
Malory Forest :
Ce témoignage montre qu’on va vers un modèle plus objectivant. On était vers un modèle
individualisant.
Dans les politiques domaines on trouve deux sous-domaines fonctionnels et aussi des
politiques pour différentes catégories : politique d’intégration, senior, pour les handicapés,
pour les ingénieurs… Ils visent des personnes particulières. Elles peuvent être des politiques
groupe ou filiales et donc il peut avoir une diversité de politiques senior en fonction des pays
(pas le même système de protection sociale, de convention collective, structure de la
population)
Exemple : au Japon, les seniors sont une catégorie très importante car l’espérance de vie est
grande.
Boyer parle de politique développement RH. Ruthardt lui, parle de politique SIRH.
Une politique RH inclut des objectifs et des principes (égalité, justice, équité)
Une politique RH peut porter sur des outils et des processus
Elle peut viser à harmoniser, créer un cadre de cohérence globale tout en permettant des
ajustements locaux.
Elle peut viser à plus d’agilité organisationnelle : par exemple, mettre de la fluidité
organisationnelle en jouant sur la mobilité.
Elle peut aussi viser à amener les collaborateurs au mieux de leur possibilités : faire grandir
les Hommes
Quels sont les facteurs pouvant influer le contenu d’une politique RH ?
Deux entreprises confrontées aux mêmes défis peuvent faire des choix différents pour
plusieurs raisons :
- Il peut y avoir des contradictions entre les différents facteurs exigeant des choses
différentes : il peut avoir des tensions, des conflits.
Face à tout ça, le DRH va devoir arbitrer, faire des choix.
- Rôle des préférences et des perceptions des décideurs dont les biais cognitifs
- Rôles des contraintes
- Sentier de dépendance : influence des choix antérieurs, des négociations antérieures
avec les partenaires sociaux…
- Principe d’équifinalité (plusieurs moyens envisageables pour aboutir aux mêmes
résultats) : issu de la théorie des systèmes et des travaux de FAN
- Jeux politiques : théorie de l’acteur stratégique
Tensions, désaccords qui vont soit contraindre l’acteur RH soit ça va lui donner de la
latitude d’action pour arbitrer.
Comment procédez-vous ?
Quels éléments à prendre en compte, quels acteurs, et quels rôles ?
Diagnostic social : enquêtes, questionnaires
Identification/choix des « défis » principaux
Managers de proximité
Collaborateurs
Partenaire sociaux/consultants
Sommet stratégique :
- Fournit des inputs de stratégie et précise les objectifs et enjeux
- Apporte son expertise
- Valide, ajuste, amende, co-élabore, impose
Feuille de route RH en fonction de sa cohérence avec la stratégie
Élaborations de politiques groupe structurante : uniformité des méthodes de
déploiement pour garantir l’atteinte des objectifs
Les priorités et les grands objectifs dans le cadre d’un plan pluriannuel
Autres collaborateurs :
- Peuvent être consultés par le DRH
- Sont informés de la PRH
Chapitre 3 : Politiques RH et performances
Éléments de définition et critères d’évaluation :
- Focalisation sur la dimension économique
Éléments théoriques sur le lien entre politique RH et performance économique
Éléments empiriques sur le lien entre politique RH et performance économique
- Raisons :
Impact économique des politiques RH : condition de la légitimité de la fonction RH
pour beaucoup d’acteurs non RH
Acteurs RH souvent peu à l’aise avec cette question de l’utilité économique de la
fonction RH
- Pas perdre de vue que la finalité d’une politique Rh n’a pas de raison de n’être
qu’économique
Il est dangereux d’oublier la dimension sociale (cf. cas de France Telecom) : politique
RH très rude
Notre responsabilité est économique et sociale
D’un point de vue financier, il y a création de valeur si la rentabilité des capitaux investis est
supérieure au cout du capital.
Rentabilité des capitaux investis= résultat investis/investissement
Cout du capital est ce qu’exige les actionnaires pour rester chez nous. C’est le taux de
rentabilité minimum qu’ils exigent.
Théoriquement, on crée de la valeur quand on agit en RH. Pour créer de la valeur, il suffit de
pouvoir augmenter le CA ou pouvoir baisser les coûts.
La fonction RH peut avoir un impact sur les recettes : par le recrutement et la formation : en
agissant auprès des acteurs qui contribuent aux recettes
A un impact sur la maitrise des couts : négociation en matière de salaires. La masse salariale
représente entre 50 et 100% de la valeur ajouté.
Effet report : Dans le cadre d'une politique salariale l'effet report représente l'incidence des
augmentations de salaire survenues au cours d'une année sur la progression de la masse
salariale de l'année suivante.
Dimension technique de la fonction RH qui peut avoir une influence forte si elle n’est pas
gérée de manière efficiente.
Lien entre les PRH et la création/destruction de valeur. Les acteurs RH contribuent aux
recettes comme aux coûts
Tout commence par les compétences des employés : qui est censé assurer ceci ? la fonction
RH.
Les process internes : la fonction RH y contribue également
- Approche universaliste :
- Approche contingente :
- Approche configurationnelle :
Stratégies :
- Stratégie par des coûts bas : optimisation de la masse salariale : flexibilité externe,
faible qualité de la MO : tendance à une organisation du travail proche du taylorisme,
faible formation
- Stratégie par différenciation : formation, développement des compétences, évolution
de carrières.
Selon une étude Deloitte : les différences de PRH entre entreprises comparables expliquent
jusqu’à 43% des écarts de performance entre ces entreprises comparables
Selon étude PwC : la présence d’une PRH détaillée est associée à une productivité supérieure
et moins d’absentéisme
Penser à Bridgestones
- Comparer avec des entreprises qui ont des PRH comparables : exemple des cabinets
de RH
Exemple du cabinet Elite
- Anticiper ses effets
- Soumettre le projet à 3 critères :
La pertinence : évaluation qualitative : est ce que les choix sont en cohérence avec les
défis, la stratégie concurrentielle, avec la contrainte temporelle
La faisabilité : avons-nous les moyens de nos ambitions ? a-t-on la possibilité
d’accéder aux ressources et compétences nécessaires ?
L’acceptabilité :
https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/renault-nissan-les-trois-erreurs-strategiques-
qui-expliquent-la-chute-de-carlos-ghosn-837612.html
Implication : l’alignement sur la stratégie : un objectif légitime mais insuffisant car on
s’intéresse qu’à une partie des parties prenantes et on risque de négliger des gens qui
peuvent être impactés par une PRH.
On doit mesurer ses effets directs : les effets considérés directement liés à la PRH : turn-
over, productivité des collaborateurs (CA/salarié), climat social, satisfaction, motivation,
compétences acquises…
On doit mesurer également ses effets indirects qui sont souvent les conséquences : taux
d’innovation, qualité des biens et services, performance économique…
- Justifier le choix des organisations : l’une est réputée dans les RH et pas l’autre,
approche innovante en RH ou pas, facilité d’accès aux données/acteurs,
appartenance au même secteur
- Les éléments du contexte doivent être ceux correspondant à la période d’élaboration
de la PRH étudiée
https://www.manager-go.com/management/roles-rh-du-manager.htm
Le manager doit :
- Assurer un rôle social : bien-être au travail, empathie, écoute, valeur de l’entreprise
- Piloter intégration des nouveaux dans son équipe
- Participer au recrutement : sens critique, esprit d’analyse
- Renforcer compétence de son équipe : formation
- Faire émerger des talents : formation
- Tâches administratives : gestion de la paie : influence sur les augmentations de
salaire
Le DRH est un marginal séquent : on doit être en capacité de communiquer avec managers,
salariés, DG, opérateurs…
Fonction ouverte aux acteurs de l’organisation
Les DRH pensent que le plus gros enjeu est le partage de la fonction RH.
Ils recrutent rarement les meilleurs, ils sont plus soucieux de leur efficacité que de la
création de valeur, par crainte du conflit, ils privilégient l’égalité au détriment de l’équité de
traitement des collaborateurs, ils sont loin du business et des dirigeants.
On lui reproche d’abord une mauvaise gestion des compétences, une mauvaise
communication, ne développe pas les compétences RH des managers, mise en place de
mauvais process d’évaluation. On lui reproche de mal recruter, mauvaise gestion de la
formation continue, prise en compte variable des questions de diversité/égalité, et remise
en cause des conditions de travail.
Si les fonctionnels RH ne sont pas en capacité de faire tout cela, le mieux est d’aller déléguer
une partie de ces fonctionnalités aux managers.
Éviter que les responsables RH soient aisément critiquables : Tant que la fonction RH donne
l’impression de faire les trucs dans son coin, elle peut être critiquée. A partir du moment où
l’ensemble des activités sont partagées, cette critique devient plus difficile à expliquer.
Renforcer l’orientation business de la fonction : à partir du moment où on demande aux
managers ses besoins en recrutement, on va les formaliser, on va l’investir dans les
entretiens de recrutement et le suivi des candidatures. Ainsi, la fonction RH aura une
meilleure connaissance des enjeux business de l’entreprise. L’intérêt est que plus je donne
des responsabilités RH aux managers plus moi RH j’aurai des meilleures connaissances des
enjeux, compétences importantes que les candidats doivent détenir.
Réduction des coûts RH : dans certaines environnement (restauration collective, grande
distribution, BTP) : secteurs où très souvent les groupes sont décentralisés.
Avantage de diminuer le besoin d’avoir des réels fonctionnels RH. Réduire le poids des
fonctions supports si on considère que les RH sont des fonctions supports.
Dilution de l’autorité : on permet aux managers de faire ce qu’ils veulent dans leurs coins
donc les RH ont du mal à donner des décisions
Exemple : politique d’égalité des chances : promotion de recrutement diversifié en essayant
d’avoir une parité homme-femme, si on délègue le recrutement aux DG ou managers, peu
de chance que cet objectif de parité soit atteint.
Demander à des managers de formaliser un besoin RH, faire des entretiens corrects, besoins
de formation, participer à l’orientation professionnel de leurs équipes : encore faut-il que les
managers trouvent leurs intérêts et le temps de le faire ainsi qu’ils aient une expertise sur
ces sujets-là. En effet, il y a des méthodes à avoir pour recruter, former…
Il faut donc s’assurer que les managers soient compétents.
Plus on décentralise, plus on va s’heurter à des intérêts locaux : si on laisse la main libre à
nos directeurs dans l’hôtellerie, on n’est pas à l’abris qu’on recrute par le bouche à oreille,
par le réseau…
Il faut d’abord :
- Qu’il maitrise le cadre juridique : connaitre le contrat de travail et l’utiliser comme
outil de gestion
Exemple : un DG a pris l’initiative de licencier une collaboratrice enceinte, sans avertir
les RH de l’entretien de licenciement. Il a fait un acte non envisageable sur le cadre
légal.
Dans d’autres termes, il faut avoir un minimum de connaissances sur ce qui peut être
fait ou non.
- Il va choisir ses collaborateurs : doit être capable de décrypter les compétences
requises pour tel ou tel poste, capable d’accueillir et d’intégrer les recrutés.
- Il doit gérer l’emploi : en capacité de développer la flexibilité (horaire, polyvalence),
gérer les temps de travail, concilier les attentes les contraintes des salariés.
Exemple : problématique du télétravail : quel collaborateur peu et doit travailler de
cette sorte ? il y a beaucoup de marges de main d’œuvre données aux managers
- Il doit orienter les collaborateurs : aider les salariés à définir leurs projets
professionnels, utiliser les bilans des compétences et les entretiens professionnels.
- Il doit former les collaborateurs : identifier les besoins de formations actuels et futurs
de ces collaborateurs, les conseiller et élaborer avec eux les plans individuels de
formation.
- Il faut qu’il puisse rémunérer les collaborateurs : connaitre les politiques de
rémunération globale et individualiser les rémunérations (récompenses, primes)
- Il doit savoir mobiliser les équipes : impliquer ses collaborateurs, savoir animer les
équipes et communiquer
- Il doit savoir négocier avec les collaborateurs : connaitre les logiques et les modes
d’action des syndicats, développer le dialogue social
- Il doit veiller, être à jour sur les pratiques RH : construire son système d’information
en matières RH, savoir dialoguer avec la DRH
Sondage de la CEGOS : organise des formations pour professionnaliser les managers sur le
volet RH : elle a posé la question : en tant que managers, quelles sont les responsabilités RH
qui vont sont confiées ?
Plus on va vers le haut, plus ce sont des tâches décentralisées
https://www.cairn.info/revue-management-et-avenir-2009-1-page-244.htm
Point 1.4 + 2.1+ 2.2
En conclusion, le manager participe à la gestion individuelle des ressources humaines de son
entreprise selon 5 niveaux :
- Contribuer à la dotation et au développement de nouvelles compétences
- Participer à l’élaboration des projets individuels des membres de l’équipe (carrière)
- Transmettre des savoirs (formation)
- Participer au processus de reconnaissance et de motivation (rétribution)
- Participer à la gestion administrative des collaborateurs (salaires, relations)
Selon Thévénet&Al : le manager est « le maillon fort du déploiement de la PRH. Ce sont les
orfèvres de la mise en œuvre des outils RH qui permettent le déroulement des processus
RH »
- Plus nous avons à faire à des entreprises multi sites comme le secteur bancaire, plus
la taille de l’équipe à gérer est réduite, plus le degré d’autonomie du manager semble
acquis mais sa solitude est réelle
- Le partage des activités se fait en fonction de la rapidité du besoin à gérer ou le
risque encouru qu’il soit pénal ou financier pour le manager et par l’entreprise ainsi
qu’en fonction de la nécessite ou non d’une expertise pour prendre une décision.
Dans le partage des processus, on a retenu que les managers veulent :
- Que la prise de décision soit commune sur un cas
- Qu’ils soient rassurés dans ses prises de décision, qu’ils se sentent soutenu par les
fonctionnels locaux ou centraux RH
4 autres compétences ont été ajouté pour avoir une bonne collaboration entre le manager
et la fonction RH. Il s’agit de savoir :
- Faire du reporting : collaborer
- S’informer : par une attitude proactive
- S’alerter d’une situation : mettre ses sens en alter
- Passer le relai quand cela est nécessaire notamment en raison de l’expertise
réclamée ou du risque encouru
De ce fait, la fonction RH devient de plus en plus importante dans les entreprises pour
répondre aux besoins des managers. Elle devient alors à la fois un ingénieur, un facilateur,
un animateur des processus RH. Nous assistons à un glissement des activités
opérationnelles, phénomène que certains auteurs qualifient de dilution, Cadin.
Ils impliquent et délèguent certains choses aux managers.
Retour au cours :
Dans la bulle rouge : organisations très décentralisées : BTP, hôtellerie, restauration, grande
distribution : la vraie unité opérationnelle est le magasin, l’hôtel, un business unit où le
directeur va prendre un tas de décision sur les RH
.
Dur de mettre une PRH cohérente, précise quand c’est trop décentralisé.
Exemple de Bouygues Construction dans cette slide. Finalement, elle s’est rendu compte que
la décentralisation était compliquée et rendait compliqué toutes les PRH. Impacts
économiques forts de ces mauvaises gestions de la RH : santé au travail, sécurité. Les
directeurs de l’entité s’en foutaient. Beaucoup de soucis dans la négociation des contrats,
mauvaises connaissances des règles du droit par les commerciaux, mauvaise relation avec
les sous-traitants. Le seul moyen est de recentraliser car on n’a pas le choix.
On a fait du management public : impliquer les modes de fonctionnement du privé dans les
organisations publiques.
Système dominé par la classification des emplois, on les hiérarchise par la méthode de
Pareto ou méthode HAY en fonction de critères de compensation applicable à tous les
postes. On avait 9 niveaux de qualifications.
Décentralisation de la fonction RH dans les collectivités territoriales
Une partie basse développée : il est sur le terrain, il se nourrit de ces réalités
La posture du conseil :
Deux constats :
- En matière RH, le recours au conseil en France est faible : relève d’un atypisme
culture par rapport à ce qu’il se fait dans les autres pays européens.
- Le monde du conseil est composé d’acteurs d’une très grande hétérogénéité.
Quelles sont les clés pour que le conseil apporte toute sa valeur ajoutée potentielle ?
Il va falloir privilégier les approches sur-mesure, les outils standardisés apportent beaucoup
moins de valeur ajoutée.
Partager le besoin
Précis sur le transfert de compétences attendu
Dans une recherche de création de valeur, on en créée pour le client car ils sont prêts à
payer pour cette valeur là.
Toute fonction doit avoir pour objectif de créer de la valeur.
Lipton se rend compte que dans tout le processus de production : une opération complexe
qui est celle de l’aromatisation. Le DRH dit qu’il y a un véritable enjeu dans l’aromatisation :
enjeu de recruter des ingénieurs aromatisateurs, gérer des formations…
5ans plus tard, Lipton a gagné 5 points de parts de marché.
Ces exemples soulignent que la raison d’être de la PRH est de créer de la valeur par un
chainage. C’est car on aura des collaborateurs compétents et engagés que derrière on
pourra avoir des clients satisfaits, fidèles ainsi que d’autres parties prenantes comme les
actionnaires qui seront gagnants.
Dans notre système économique, l’entreprise a pour finalité d’accroitre le revenu de ses
actionnaires par le biais de dividendes et/ou leur capital (valeur de l’action)
Cette finalité peut être élargie en travaillant sur la raison d’être de l’entreprise et son utilité
sociétale.
Mais, c’est dans le « comment », que va intervenir la stratégie.
3 composantes de la stratégie :
- Customer Value Proposition : pour ses clients, sur quoi l’entreprise va-t-elle se
différencier ? elle peut adopter une CVP différenciant sur le prix, l’innovation, la
qualité…
- Un business model : qui paye quoi et comment ? c’est cette équation économique
qui valide l’existence de clients prêts à rémunérer la CVP qui permet de valider sa
pertinence.
- Des axes stratégiques : l’entreprise va définir des priorités de développement qui
vont lui permettre de mieux occuper ou défendre un périmètre
Si je veux définir une CVP qui est aligné sur ma stratégie, il faut que je me différencie sur le
développement des compétences, sur les pratiques de management, sur la rétribution (faire
attention à ne pas être dans le rouge car sinon je sacrifie tout le reste)
Une fois ciblée, on va regarder notre réalité : où se positionne l’entreprise aujourd’hui ?
Voici ma réalité par des enquêtes, sondages… Positionnement en tant qu’employeur
apparait en bleu. Ou dois-je investir en RH pour servir à ma stratégie d’entreprise ? il va
falloir positionner les managers, mettre en place des programmes de développement des
compétences managériales…
Puis, je vais me différencier et me renforcer sur le développement des expertises, organiser
différemment mes experts, mettre en place démarche permettant à mes experts de
transférer leurs compétences aux autres collaborateurs.
Politique de rémunération démotivante : il faut que je réduise mon écart pour sortir du
rouge.
Schlumberger : employeur de référence : cible les jeunes ingénieurs pétroliers qui veulent
voir du pays. L’entreprise a construit cet identité employeur sur les opportunités d’évolution.
Au global, il a une CVP se concentrant sur l’opportunité d’évolution et le développement des
compétences. S’il n’était pas sur ce modèle RH, il y aurait des rigidités dans la possibilité de
quitter un pays pour se déplacer dans un autre.
Danone : la différence se fait par la capacité d’être plus rapide que nos concurrents. La
première concentration est la responsabilité confiée. Si je veux être plus rapide, il faut qu’à
chaque niveau, j’ai des collaborateurs compétents. Il recrute en disant qu’ils veulent des
« entrepreneurs ». Pour arriver à ce que toutes ses initiatives convergent, le deuxième axe
de concentration est le sens : améliorer la santé par l’alimentation.
- Approche universaliste : pour chacun des processus RH, il y a une bonne façon de
procéder à caractère universel. Il suffit à la fonction RH de progresser vers cette
pratique de référence
- Approche contextualiste : la PRH à adopter par une entreprise est directement reliée
à ses caractéristiques uniques et à celles de son environnement.
Exemple : une entreprise qui veut renforcer compétitivité prix : différenciant sur le prix :
enjeu à réduire part des dépenses de personnel.
Une nouvelle PRH a pour objectif de générer des transformations ? Des transformations de
quoi ?
Approche descendante :
Quand on veut transformer, on se retrouve avec une logique cohérente avec le modèle
taylorien : certains choisissent et une fois que la démarche de conception est faite, on va la
présenter, les managers vont avoir à leur disposition des garanties, des supports. Cette
logique consiste à dire qu’à partir du moment où j’ai fait les choses, la suite suivra.
Aujourd’hui, ça ne fonctionne plus, la transformation n’arrivera pas.
Ce modèle de l’entreprise taylorienne marque culturellement les entreprises. C’est encore
très présent alors que ça ne fonctionne plus.
Approche remontante :
Quelques personnes décident de la transformation, groupes de travail. Une fois fait, les
décideurs initiaux sélectionnent les pistes qu’ils retiennent. Déploiement animé comme la
première et ne fonctionne pas pour autant. En effet, les collaborateurs doivent encore
mettre en place des choses décidées par d’autres : distinction marquée entre des décideurs
et des exécutants.
Approche engageante :
Conséquence directe : lorsque l’entreprise veut construire et déployer une PRH ; elle doit
organiser la phase de construction de manière à traiter dès ce stade les enjeux d’adhésion et
d’appropriation.
Une entreprise qui est la Française des Jeux : enjeu de remettre à plat le management de la
politique de performance.
Quelques clés :
- Notion d’expérience collaborateur : consiste à dire que ce qui compte c’est ce qui se
joue au niveau du quotidien du collaborateur peu importe les pratiques que j’anime.
C’est ça qu’il faut que je prenne en compte avant de commencer ma PRH. Je dois
cibler ça une fois ma PRH mise en place. Mon objectif est de transformer les
pratiques et les ressentis à l’aide de cette PRH.
- Un prime : la vérité du terrain : ce qui compte est la perception. Le plan d’action ne
sera pas le même si la perception est ou n’est pas justifiée. La vérité du terrain se voit
à partir d’enquêtes, de sondages. C’est une clé majeure : peu importe ce qu’on
conçoit, ce qui compte d’abord c’est la réalité. Ça suppose de passer du temps sur le
terrain.
- Les pratiques d’immersion
- Les groupes miroir : Besoin d’une nouvelle politique pour inciter au collectif, partage.
A partir de là, sont mis en place des groupes miroir : groupes de travail de
collaborateurs : travailler avec les groupes de la DRH et ceux des collaborateurs. Les
collaborateurs vont faire émerger des réponses, vont faire en sorte que des pistes
émergent. C’est une approche différente que dans le cas du descendant ou du
participatif.
Engie : gros projet de transformation : organisation, culture, identité employeur. Le choix qui
a été fait est que les dirigeants posent un cadre à travers le partage d’une vision, mise en
place de groupes de travail par thématiques, solliciter l’ensemble des collaborateurs sur les
réponses à apporter. Puis, phase de déploiement de ce qui a été retenu au filtre de « est ce
cohérent avec le cadre de départ ? »
Que manque-t-il encore pour réussir la mise en place une nouvelle PRH ?
Réel enjeu de faire entrer dans le jeu les acteurs par la fonction RH :
- Les stratégies d’alliés
- Le rôle du DRH au Comex
- La question de la légitimité de la fonction RH
Exemple d’Oberthur Technologies : à l’issue des trois mois, il présente la PRH à 3ans. Deux
heures après, il était dehors car il faisait peur aux membres du COMEX : il n’avait pas géré la
dimension tactique. La nouvelle recrue dit que tout ce qui avait été repris au COMEX, est
désormais en place dans la boite. En d’autres termes, elle est allée voir les autres dirigeants
pour savoir leurs avis sur le point RH à traiter.
Nous avons la distinction à établir entre les moyens (les techniques RH) et la finalité (la
création de valeur).
Le rôle de gestionnaire de la fonction RH/Son rôle de gestionnaire de la fonction RH/Son rôle
et sa contribution stratégique.
Ce qui fait la différence : vigilant à passer du temps sur le terrain, est-ce que je m’intéresse
au business ? est- ce que j’ai le réflexe de me demander « pourquoi » ?
Politique RH et compétences
Quels sont les grands domaines d’arbitrage en matière de gestion des compétences ?
Il s’assure que les compétences sont bien maitrisées, c’est un outil pour les managers et les
RH. Il permet d’identifier les passerelles entre les postes en fonction des types de mobilité :
ascendante et fonctionnelle.
C’est le premier outil de la fonction formation.
Mais, les problèmes sont l’obsolescence rapide des référentiels (il faut les actualiser
rapidement) ainsi qu’un cloisonnement de ces derniers (on comprend ce qu’on fait sur un
poste mais on ne voit pas les proximités avec les autres postes.
S’intéresser aux emplois sensibles : Les métiers sensibles, menacés, quel niveau d’impact,
quelle mesure spécifique à prendre
Il est intéressant de constater que la GPEC permet l’anticipation des compétences mais est
critiquée pour deux raisons principales :
- Les RH qui travaillent autour de la GPEC ne participe pas à l’élaboration de la
stratégie, elle vient de l’extérieur, c’est un « futur subi »
- La réflexion est centrée sur le niveau individuel
De la GPEC à la PM :
Chez Renault : qu’est-ce qui se passe demain si les gens n’achètent plus de voiture ?
Dans les BTP : qu’est ce qui se passe demain si on n’utilise plus de béton ?
Comment résoudre ce problème ? En utilisant des outils plus récents comme l’approche PM,
prospective des métiers, la suite logique de la GPEC.
La différence est qu’on étudie les futurs possibles avec des scénarios et leurs impacts, avec
une réflexion centrée sur les collectifs.
On parle de compétences collectives : un métier regroupant des postes de travail qui
partagent des compétences
Un métier est un regroupement d’emploi.
Comment les entreprises appréhendent-elles les compétences ? Quelles sont les grilles
d’analyse mobilisées ?
En bas de la pyramide, cela nous permet d’avoir des informations sur des emplois types
indépendamment des secteurs d’activités.
Les emplois types sont suffisamment larges pour qu’on regroupe différents postes. Le ROME
(répertoire opérationnel des métiers et des emplois) utilisé par Pole Emploi, très largement
inspiré d’un outil américain appelé le DOT (dictionnaire des métiers aux E.U) répertoriant
l’ensemble des métiers qu’on peut trouver.
Outils qui permettent d’avoir des infos sur les postes indépendamment de l’entreprise :
grilles très génériques.
Les fiches métiers dans le répertoire opérationnel des métiers et des emplois (ROME)
Travail des savoirs et des savoir-faire dans les fiches
On a la mobilité professionnelle : on va croiser les compétences : ce qu’on fait souvent dans
les cartographies des métiers : permet de noter les postes connexes
On a aussi des certifications et les formations
On peut identifier des proximités
Branche professionnelle spécifique : trouver des référentiels de branches : outils plus fins
que ceux qu’on trouve au niveau des grilles interprofessionnelles.
En Europe, plus la taille de l’entreprise est petite, moins elle fait appel à de la formation. Peu
d’organisations s’engagent dans la logique d’investissement.
Quels sont les moyens utilisés pour faire évoluer les compétences ?
C’est un nouveau processus formalisé avec un parcours pédagogique avec des objectifs, un
encadrement, une évaluation en amont et en aval.
Analyse réflexive à partir de situations réelles, formation flexible (on ne sort pas les salariés,
ils restent au travail, en interne)
Difficulté de les valoriser
Il faut être au clair avec les objectifs opérationnels visés et définir une ingénierie adaptée aux
besoins de l’entreprise.
Permet de créer un corpus, un dispositif dupplicable.
Il y a 5 phases :
Diagnostic (analyse du travail), conception (dispositif d’accompagnement banalisé),
préparation (outils et preuves de traçabilité, attention il faut aménager le travail), réalisation
(dimension pédagogique, d’accompagnement et d’évaluation), bilan (sur l’organisation du
travail)
On constate que beaucoup de grandes entreprises utilisent ce dispositif alors que ce n’était
pas la cible initiale.
Identifier le salarié qui peut devenir formateur
Imaginer des moments de formation qui permettent l’acquisition des compétences
La question de la mesure de l’efficacité : réflexivité des salariés à ce qu’il a effectivement
acquis, la réponse n’est pas claire.