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Introduction
Conclusion
INTRODUCTION
La gestion des ressources humaines est un domaine complexe qui couvre de nombreuses
réalités et des missions très diverses. Néanmoins, de façon générale, elle peut être
définie comme la réponse aux besoins quantitatifs et qualitatifs des organisations
en termes humains. L’organisation ne se limite pas ici à l’entreprise privée mais
concerne toutes les organisations telles que les administrations publiques ou encore
les associations.
1.1 Définition :
« La gestion des ressources humaines est l’ensemble des activités qui permettent à une
organisation de disposer des ressources humaines correspondant à ses besoins en
quantité et qualité1. » Les activités en question sont le recrutement, la rémunération,
l’appréciation, la mobilité et la gestion des carrières, la formation, la négociation
collective…
Toutes ces missions sont influencées par plusieurs objectifs qui doivent être bien
élaborés pour aider à réaliser ensuite un but final des ressources humaines et de toute
l´organisation.
L´autre objectif peut être appelé un objectif de conserver car parmi les
préoccupations aussi primordiales que l´embauche se comptent aussi la conservation
de ressources humaines qualifiées, l´élaboration des programmes de relève, les
programmes qui favorisent la promotion interne ou le soutien à la gestion de la
carrière. L´objectif suivant mais non moins important est celui de développer. Il faut
se rendre compte que la somme d´argent dépensée par les organisations au niveau de
la formation a toujours tendance à augmenter.
De plus, tous ces objectifs des ressources humaines doivent être orientés vers une plus
grande efficacité de l´organisation ainsi que des employés. Cette efficacité prend
naissance surtout en acquisition et conservation de ressources humaines qualifiées. Elle
repose aussi sur le contrôle du coût de travail, sur l´atteinte d´un haut niveau de
performance, sur la production de marchandise de bonne qualité et sur le roulement
des ressources humaines et le taux d´absentéisme.
2. Histoire
Il est important de noter que ces dénominations ont un sens différent mais qui n’est
pas le même pour chacun. Il faut donc beaucoup de prudence pour les analyser.
Contrôler : cela correspond au suivi des décisions qui ont été prises. On peut citer
comme exemple le suivi des performances des collaborateurs.
a- l’école classique :
Selon Taylor, seul l'argent motivait l’individu. Il fût le premier à se rendre compte
qu'administrer les relations employeurs / employés demandait des capacités
particulières. De nombreux auteurs ont critiqué le Taylorisme en raison de la
déshumanisation du travail .
Selon Fayol, pour bien remplir son rôle, le chef doit bien connaître son personnel,
donner le bon exemple, tenir des réunions avec ses collaborateurs, éviter de se laisser
absorber par les détails et développer l’initiative.
Les travaux de ces auteurs ont inspiré le développement des théories de la motivation
et ont contribué à humaniser les conditions de travail en favorisant les démarches de
dialogue et en faisant évoluer le style de commandement vers des formes plus
participatives.
d- l’école systémique
Mintzberg : selon ce penseur, les dirigeants consacrent très peu de temps aux
activités principales de planification, d’organisation, de coordination et de
contrôle et passent l’essentiel de leur activité dans les rôles de contact,
d’information et de décision.
Max Weber, il est de tous les sociologues modernes celui dont le rayonnement fut et
reste le plus grand, tant par l'admiration que par la contestation qu'il suscite.
e- l’école du Management
Dans la pensée Taylorienne, l’homme travaille parce qu’il y est obligé ; dans
la vision de l’école des relations humaines, l’homme travaille par amour et
dépendance vis-à-vis de son groupe ; dans l’approche du management
participatif, il travaille parce que ses activités et ses tâches sont sources
d’enrichissement.
Conclusion