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1

O. INTRODUCTION

0.1. Etat de la question

L’état de la question est un tour d’horizon des

connaissances acquises et des recherches au moment de la réalisation du

travail. Il apparait comme un inventaire de tout ce qui est déjà écrit dans

le domaine de la recherche qu’on entreprend.1

Elle est une étape importante de la recherche

scientifique qui consiste à parcourir des revues, des publications et des

recherches antérieures sur le même thème pour ne pas tomber dans des

plagiats ou dans une situation frauduleuse.

Selon A. MPALA, c’est le fait pour un chercheur de

connaitre ce qui était déjà écrit dans le domaine de sa recherche. C’est

par là que l’on trouve l’authenticité du travail.2

N’étant pas la première personne à aborder le sujet qui

cadre avec l’impact du civisme fiscal dans la maximisation des recettes

fiscales, bien avant nous, beaucoup d’auteurs que nous avons eu à

exploiter avaient écrit et parlé sur cette thématique et nous avons eu le

plaisir de les consulter afin de connaitre comment ils avaient abouti avec

leurs recherches, parmi eux nous pouvons citer :

1
NTUMBA NGANDU P : Guide de rédaction d’un travail de recherche scientifique, inédit, ISP-KANANGA, 2011, p.
44.
2
. L. MPATA, pour nous chercheurs, éd Mpata, L’shi, 2001, P47
2

1. NGALAMULUME TUJIBIKILE dans son travail de fin de cycle

sur : « Fraude et évasion fiscale comme obstacle à la maximisation

des recettes publiques », cas de la DGI/K.OCC démembré.3

Dans sa réflexion, l’auteur estime que la fraude fiscale

joue le rôle d’un ballon d’air au sein de la Direction Provinciale et cela

dans l’oubli total de savoir que l’impôt est un élément important dans

l’histoire des Etats favorisant l’épanouissement social, politique,

économique, technique et tant d’autres.

2. NGALULA MUKADI Vanessa qui a traité de : « Stratégies de

recouvrement de recettes non fiscales dans une régie financière,

expérience de la DGRAD/Kananga »4

L’auteur met à l’affiche son souci majeur qui n’en est

d’autres que celui de montrer aux opérateurs économiques ainsi qu’aux

entrepreneurs le bienfondé de la mise en œuvre d’une politique de

financement de la caisse du trésor public de manière à proposer les

stratégies ou mécanismes des mobilisations accrues des recettes non

fiscales dans le pays.

Dans cette réflexion scientifique, elle est arrivée à la

conclusion selon laquelle, il faut mettre en œuvre l’approche compétente

au problème du recouvrement des recettes, mais, cela nécessite une

formation continue des agents et une évaluation de leur performance à

chaque période nécessaire.

3
NGALAMULUME TUJIBIKILE : Fraude et évasion fiscale comme obstacle à la maximisation des recettes
publiques, TFC, ISES/Kananga, 2018.
4
. NGALULA MUKADI V. : Les stratégies de recouvrement des recettes non-fiscales dans une régie financiere,
expérience de la DGRAD/Kananga, TFC, ISES/Kananga, 2015.
3

3. BAKATUVILA KALUMBA qui a parlé de : « l’impact des

organisations du travail dans le recouvrement de l’impôt

professionnel sur la rémunération ».5

Le chercheur dans son travail confirme que pour une

bonne rationalité de service, l’Etat doit mettre en place des bonnes

dispositions devant permettre les agents à travailler correctement en

mettant un système informatique pouvant permettre la bonne gestion

des contribuables avec un logiciel approprié, un mécanisme de paiement

adopté à la capacité de contribuable pour une bonne coopération entre

l’Etat et les contribuables.

Nous avons opté pour le sujet qui cadre avec l’impact du

civisme fiscal dans la maximisation des recettes fiscales avec comme la

DGRKAC comme champ d’investigation, l’étude étant les mécanismes

pouvant permettre à cette structure de maximiser ses recettes.

0.2. Choix et intérêt du sujet

La thématique que nous avons le mérite de présenter

ne provient pas d’un choix pris au hasard, mais en tant que scientifique

et voyant ce qui se passe avec nos régies financières, nous voulons

apporter notre contribution, notre choix du thème de recherche est

insisté par orientation en gestion des recettes fiscales.

Nous avons l’estime de croire que notre présent travail

porte un triple intérêt, à savoir :

1. Sur le plan scientifique :

5
. BAKATUVILA KALUMBA : L’impact de l’organisation du travail dans le recouvrement de l’impôt professionnel
sur la rémunération, cas de la DPI/Kasaï Occidental, TFC, CIDEP-Kananga, 2004.
4

Ce travail servira d’un document de référence pour

tous futurs chercheur qui auront à s’intéresser dans le domaine de la

fiscalité d’avoir les données fiables à consulter.

2. Sur plan personnel :

Il nous a permis d’acquérir plus des connaissances en

ce qui concerne la notion de la fiscalité en générale et de la mobilisation

des recettes fiscales en particulier ainsi que la politique que peut avoir

une régie financière provinciale dans la maximisation des recettes. Et

aussi ce travail nous a permis de nous découvrir et accroitre notre

capacité de recherche et de rédaction pour nous joindre aux autres ainés

ayant déjà abordé ce genre de recherche.

3. Sur le plan social :

Ce présent travail servira d’une part, de guide aux

responsables de la DRKAC et au service d’assiettes, d’améliorer leur

façon de travailler, et d’autre part, la prise de conscience des assujettis de

connaitre leurs droits dans le cadre de litiges, et leurs devoir de verser au

moment opportun leurs contributions.

0.3. Problématique et hypothèse

0.3.1. Problématique

La problématique est une question principale autour

de laquelle doit tourner la recherche, elle est la préoccupation principale

de la recherche.
5

Le dictionnaire Le Robert définit la Problématique

comme étant l’ensemble des questions posées dans un domaine de la

science, de la philosophie et de la politique .6

De leurs coté, PINTO et GRAWITZ disent que la

problématique l’ensemble des questions qu’on se pose devant un

constat, que se soulève une étude, une recherche afin d’arrivé à la vérité

scientifique .7

De notre part, nous considérons la problématique

comme une étape consistant à passer de l’objet concret à la formulation

d’un objet scientifique et son établissement en passant par le choix d’une

question principale.

La Direction Provinciale des Recettes du Kasaï Central

DGRKAC, en sigle, pour un meilleur rendement ; devrait avoir une

bonne politique du civisme fiscal, seule moyen pour elle de de faire une

bonne mobilisation des recettes.

De ce qui précède, notre problématique se résume en

ces termes :

- Le civisme fiscal peut-il avoir de l’impact dans la maximisation des

recettes fiscales dans une régie financière provinciale telle que la

DGRKAC, a-t-elle une politique fiscale pouvant lui permettre de

maximiser les recettes ?

- Quelle stratégie peut avoir la DGRKAC pour parvenir au civisme

fiscal ?

6
Dictionnaire universel, Paris,1960, p. 1602
7
PINTO ET GRAWITZ : Méthode de recherche en sciences sociales, 4é éd. Dalloz, Paris 1973, P. 13
6

Avant que le démarche de notre recherche parvienne à

éclairer notre problématique, la démarche scientifique nous contraint de

faire une proposition des réponses sous forme d’hypothèses.

0.3.2. Hypothèses

Dans le langage courant, ce terme évoque la


présomption que l'on peut construire autour d'un problème dont tout
chercheur doit en effet présupposée au départ un point de vue lequel
constitue où ce qu’on appelle « hypothèse ».

Ainsi, le terme « hypothèse » vient du latin

« hypothésis » qui signifie proposition admise comme donnée d’un

problème ou pour la démonstration du théorème, une proposition

soumise au contrôle de l’expérience.8

OMAR AKTOUT considère l’l’hypothèse comme une

base avancée de ce qu’on cherche à prouver. C’est la formulation

performante des conclusions que l’on compte tirer et que l’on va

s’efforcer de justifier et démontrer méthodiquement.9

De notre part, nous considèrerons l’hypothèse comme

étant des réponses provisoires suite à un problème posé ou qui se

présente et ces réponses provisoires peuvent être confirmées, infirmées

ou nuancées après analyse et traitement du problème.

En rapport avec le problème posé, nous proposons des

hypothèses suivantes.

8
P. VARROD, Dictionnaire Le robert de poche, Paris, 1995, P.636
9
AKTOUT Q. : Méthodologie des sciences sociales et approche quantitative des organisations, Ed. Montréal
QUEBEC, 1987, P.58
7

- Le civisme fiscal aurait un impact dans la maximisation des

recettes dans une régie financière provinciale telle que la DGRKAC

que si les recettes réalisées par cette régie financière provinciale

restaient supérieures aux assignations.

- La stratégie que peut avoir la DGRKAC pour parvenir à la

maximisation des recettes fiscale serait la conscientisation des

redevables (contribuables) ainsi que la motivation des agents et

cadres, la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale.

0.4. METHODOLOGIE

0.4.1. Méthodes

Pour Madeleine GRAWITZ, la méthode est l’ensemble

d’opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à

atteindre les vérités qu’elle poursuit, le démontrer, les vérifier.10

Paul FEYARABEND, cité par KABEMBA

TUBELANGANE, pense quant à lui que la méthode est l’ensemble des

règles et des principes qui organisent le mouvement d’ensemble de la

connaissance, c’est-à-dire les relations entre l’objet de la recherche et le

chercheur, entre les informations complètes rassemblées à l’aide des

techniques et le niveau de théories et des concepts.11

Pour mener à bon port notre présent travail, nous

avons utilisé la méthodes Fonctionnelle qui est une prise en compte de

l’interprétation des faits sur l’étude de leurs conséquences observables

pour les statuts les plus larges ou elles sont impliquées.


10
GRAWITZ M. : Méthodes de sciences sociales, 11ème Ed. Paris, Dalloz, 2001, P.132
11
. KABEMBA TUBELANGANE B.A. : Méthodes et nouveau code de recherche scientifique, Ed. BEDH, KANANGA,
2010, P.3
8

0.4.2. Techniques

Par définition, la technique est l’ensemble d’outils

d’instruments et de procédés mis en œuvre par le chercheur dans la

collecte et analyse de données devant le conduire à la découverte de la

vérité par la confirmation ou l’infirmation de ses hypothèses de

départ.12

Selon MULUMBATI, sont des moyens dont on se sert

pour rassembler les données13

Pour nous c’est outil qui permet au chercheur de

récolter les informations, c’est-à-dire les données scientifiques

nécessaires à l’élaboration d’un travail scientifique.

En rapport avec ce présent travail, les techniques que

nous avons utilisés sont les suivantes :

a) Technique documentaire : elle nous a permis d’acquérir les

informations nécessaires par la lecture des ouvrages, journaux, travaux

de fin de cycle, notes de cours traitant des matières ayant trait à notre

sujet ainsi que l’internet etc.

b) Technique d’interview :

Elle nous a permis d’échanger avec différents agents

de la DGRKAC, notamment les responsables du service budgétaire.

0.5. Délimitation du sujet

12
. Bruno, A. cité par KALUNGA MAWAZO B., et KAZADI KIMBUT, Les méthodes de recherche et d’analyses en
science sociales et humaines, éd Déchaux, Bruxelles 2013, P.58.
13
MULUMBATI, N, manuel de sociologie général, éd L’SHI, 1997, P20
9

Tout travail scientifique doit être concis et précis. Raison

pour laquelle il doit être délimité dans le temps et dans l’espace.

Dans le temps, nous avons considéré une période allant

de 2020 à 2022 afin d’avoir les données fiables, récentes et nécessaires à

mieux faire une analyse systématique sur la mobilisation des recettes

non-fiscales et de leurs apports dans la vie socio-économique.

Dans l’espace, notre champs d’investigation s’est limité à

la DGRAD, une régie financière provinciale située dans ville de

Kananga, ce choix est justifié par le fait que c’est dans cette ville où nous

évoluons scientifiquement et que ce champ d’investigation nous

permettra de minimiser le temps nous imparti pour la recherche.

0.6. Subdivision du travail

Hormis l’introduction et la conclusion générale, ce présent travail sera

subdivisé en trois chapitres, à savoir :

- Le premier chapitre traitera de la définition des concepts

fondamentaux et de la présentation du cadre d’études.

- Le deuxième chapitre brossera sur les notions en rapport avec le

civisme fiscal ainsi que la maximisation des recettes.

- Le troisième chapitre et le dernier traitera du civisme fiscal de la

DGRKAC dans la maximisation des recettes provinciales.

0.7. Difficultés rencontrées

Il n’y a pas de rose sans épines dit-on sur ce, nous

avons rencontré plusieurs difficultés pour arriver à la rédaction de ce

présent travail notamment :


10

Entant qu’étudiant finaliste, les difficultés liées au

facteur temps était un obstacle car, il était réparti entre la participation

aux cours, les recherches en rapport avec la rédaction de ce TFC ainsi

que le stage professionnel et son rapport ;

Les difficultés liées à l’insuffisance de moyen financier

ne nous pas permis tellement à accéder dans des différentes

bibliothèques pour consulter, et des unités pour la communication avec

notre équipe d’encadrement de ce TFC.

CHAPITRE I: CONSIDERATIONS GENERALES ET

PRESENTATION DE LA DGRKAC/KANANGA

1.1. Définition des concepts de base

Dans cette partie du travail, nous tenons à donner un

sens aux concepts de base que nous avons utilisé dans la formulation du

sujet afin d’éclairer la religion de nos différents lecteurs.

1.1.1. Politique fiscale


11

Définit le civisme fiscal comme la motivation

intrinsèque à payer des impôts.14

Les Nations unies considèrent le civisme fiscal comme

l’ensemble des perceptions et attitudes des contribuables qui se

traduisent par le consentement à l’impôt ou par des pratiques de

fraude.15

Le civisme fiscal peut être décomposé en trois

dimensions3 : le civisme de ponctualité qui porte sur la question du

respect des dates de déclaration, le civisme d’exactitude qui fait référence

à l’exactitude du contenu de chaque déclaration déposée par le

contribuable, et le civisme de paiement qui considère les cas de non-

paiement de l’impôt et de paiement après échéance.

Le terme fiscal est relatif au fisc, soit à l’impôt et aux

taxes.

1.1.2. Régie financière provinciale

Le terme régi présente l’action de diriger,

d’administrer

Lorsque l’Etat gère directement un Service Public sans

pour autant vouloir passer par l’intermédiaire de la personnalité

juridique du service mais par l’administration au moyen de son

personnel et son patrimoine, alors on est en présence d’une régie.

14
https://www.oecd.org/fr/fiscalite/civisme-fiscal-et-integrite-dans-les-pays-en-developpement-mars-2019.

15
Résolution adoptée par l’Assemblée générale le 27 juillet 2015 (unctad.org)
12

Une régie financière est l’ensemble des directions

générales du ministère des finances chargées des recettes, soit des

contributions directes et des contributions indirectes, des douanes et de

l’enregistrement des documents timbrés.16

Une régie financière provinciale a pour mission de

mobiliser et maximiser les recettes propres à la province en vue de

permettre au gouvernement provincial les moyens d’exécuter son

programme d’action et d’améliorer les conditions de vie de ses

administrés.

1.1.3. Maximisation des recettes

Maximisation est l’action de maximiser, le fait

d’atteindre le maximum ou de porter quelque chose au plus haut

point, au plus haut degré.17

Il est important de signaler par ailleurs que, la

maximisation est concept très étendu qui à plusieurs aspect et sa

mesure est très délicate.18

En économie, la maximisation est le processus, pour

lequel une entreprise détermine le niveau des prix et des sorties qui

renvoient le plus grand profit.

Le mot recette fait allusion à un montant total des

sommes reçues, gagnées et qui sont entrées en caisse à un moment

donné.
16
www.lalanguefrancaise.com/dictionnaire/definition/regiefinanciere consulté le 14 Aout 2023 à 14h41’20’’
17
Univers économique et sociale de 1960 online, consulté le 14 Aout 2023, à 15h17’20’’
18
KABANGE NTABALA, Grands services publics et entreprises publiques, en droit congolais, éd.PUC, Kinshasa,
2002, P.78.
13

Dans le sens purement public, c’est l’ensemble des

ressources financières de l’Etat ou des collectivités publiques.

En parlant de la maximisation des recettes, on voit tout simplement le

moyen pouvant permettre à l’Etat de renflouer ses caisses à travers ses

régies, afin d’augmenter sa capacité à réaliser ses objectifs d’intérêt

généraux.

1.2. Présentation de la DGRKAC

1.2.1. Aperçu historique

Cette régie financière provinciale jadis appelée Brigade

de Mobilisation des recettes (BMR) a vu le jour par l’édit provincial n°

02/K.OCC/2008 du 08 Juillet 2008.

A cause de son inefficacité et qualité inefficiente après

cinq ans de fonctionnement lesquelles étaient dues aux facteurs d’ordre

structurel et humain, il s’est avéré impérieux et indispensable d’opérer

une profonde réforme à travers la transformation de la brigade de

mobilisation des recettes (BMR) en une structure appropriée, bien

outillée et disposant d’un personnel de qualité, compètent et motivé

ayant comme objectif, permettre au gouvernement provincial d’exécuter

son programme d’action et d’améliorer le niveau de vie du peuple centre

Kasaien.

Concrètement, il sied de noter que la BMR a été

transformée en Direction Générale des Recettes du Kasaï-Occidental

(DGRKOC) par l’édit provincial N° 017 du 24 Mai 2013, le créant dans le

but de corriger les inefficacités et insuffisances dans la mobilisation des


14

recettes en s’engageant de doter la province des moyens de sa politique

et compter beaucoup sur les ressources propres pour ne pas dépendre

entièrement de la rétrocession et des recettes et des recettes

exceptionnelles.

Au fur et à mesure que les choses évoluent avec

l’avènement du découpage territorial de 2016, Kasaï Occidental a été

démembré en deux provinces, à savoir, La province du Kasaï Central et

la province du Kasaï.

Ainsi fait, chaque province devrait avoir sa propre

régie financiere, raison pour laquelle, la DGRCOC a été transformée en

DGRKAC par l’arrêté provincial n° 01/14/CAB/G. P/K.C/MKM/034/2019

du 10 Juin 2019 en vue de doter la province d’une régie financiere devant

lutter contre le coulage des recettes, et donner au gouvernement

provincial les moyens d’exécuter son programme d’action.

1.2.2. Cadre géographique

La DGRKAC exerce des activités sur l’étendue de la

province du Kasaï-Central dont le siège administratif se trouve dans la

ville, commune du même nom, quartier MALANDJI, Avenue

LUAKABUANGA (Ex. KINKOLE) au n° 6.

Ledit siège est borné :

- Au Nord par la maison communale de Kananga ;

- Au Sud par la DGRAD ;

- A l’Est par le siège Administratif de l’ONG

fondation femme plus ;


15

- A l’Ouest par la DGM et l’IMMO KASAI.

1.2.3. Mission et prérogatives de la DGRKAC

1. Mission

Elle a pour mission de mobiliser et maximiser les

recettes propres à la province en vue de permettre au gouvernement

provincial les moyens d’exécuter son programme d’action et d’améliorer

les conditions de vie de ses administrés.

2. Prérogatives

Les prérogatives de ladite régie sont relatives a :

- L’assiette, contrôle, le recouvrement et le contentieux relatifs à

l’impôt encadré par la province ;

- L’assiette, contrôle, l’ordonnancement et le contentieux liés aux

recettes non fiscales et conventions ;

- La tenue des statistiques des recettes de la province ;

- Le renforcement des capacités du personnel aux techniques

modernes et gestion, notamment dans le domaine fiscal et non

fiscal ;

- L’étude et la présentation à l’autorité provinciale, des projets de

l’édit ou d’arrêté en la matière. (Cfr l’arrêté provincial portant

création et fonctionnement de la DGRKAC).

1.2.4. Organisation de la DGRKAC

La direction Générale des recettes du Kasaï Central

(DGRKAC) comprend les structures suivantes :

- La Direction Générale ;
16

- Les divisions centrales

- Les centres opérationnels des recettes ;

- Les quartiers fiscaux des recettes;

- Les antennes des recettes, les quartiers fiscaux ainsi que les cellules

de recettes.

1.2.5. Organisation fonctionnelle

Comme toute institution, la DGRKAC fonctionne de

manière suivante :

La Direction Générale qui est chapeautée par un

Directeur Général, un Directeur Général adjoint et un Directeur

technique.

1. Le Directeur Général

Il supervise et coordonne l’ensemble des activités de la

DGRKAC, notamment :

 La gestion de personnel, des crédits et des biens meubles et

immeubles présents et à venir mis à la disposition de la DGRKAC ;

 La disposition de tous les pouvoirs nécessaires reconnus par les

lois et règlements en vigueur pour l’accomplissement des tâches

définies dans l’arrêt portant création et fonctionnement, y compris

le job description de la DGRCAC ;

 La liaison entre le gouverneur de tutelle (de finance) et de services

de la DGRKAC ;
17

 Les autres attributions relatives à ce dernier sont fixées dans l’arrêt

portant création et fonctionnement de la DGRKAC.

NB : Le Directeur général de la DGRKAC est le répondant direct de

ladite régie financiere

2. Directeur Général Adjoint

 Il appuie le Directeur Général dans l’exercice de ses fonctions ;

 Il est chargé de l’administration, des finances et de la gestion des

matériels ;

 Il rend compte régulièrement au Directeur Général de toutes les

activités ;

 En cas d’absence ou empêchement, le Directeur Général est

provisoirement remplacé dans ses fonctions par le Directeur

Général Adjoint, a défaut par un directeur présent.

3. Le Directeur technique

 Il cordonne et développe la stratégie de la performance de la

DGRKAC

 Il coordonne les activités des services centraux et des centres des

recettes fiscales et non fiscales ;

 Il tient à l’actualisation et le suivi du répertoire des

contribuables ;

 Il élabore et met en œuvre le programme de recensement de

recherche et de recoupent ;

 Il assure la participation aux travaux d’élaboration des

prévisions et assignations budgétaires ;


18

 Il traire, instruit et oriente les dossiers lui soumis par le

Directeur Général ;

 Il exécute et fait exécuter les mesures prises par le Directeur

Général dans le cadre des services métiers centraux et des

recettes fiscales et non fiscales

Pour plus des précisions y relatives (voir job

description et arrêté portant création et fonctionnement de la DGRKAC)

NB : Le Directeur Technique peut remplacer le

Directeur Général et la Directeur Général Adjoint dans la plénitude de

leurs fonctions en cas d’empêchement de l’un ou de l’autre.

1.2.6. Des divisions a la DGRCAK

Les divisions qui sont au nombre de sept (7), qui

chacune d’elles travaille pour l’amélioration du rendement de service,

divisions parmi lesquelles nous avons :

a. La division des ressources humaines, administration et finances ;

Cette division est dirigée par un chef de division

assisté de quatre chefs de bureaux, hormis les agents de collaboration et

d’exécution, ces bureaux sont :

- Bureau gestion du personnel, paie et formation ;

- Affaires sociales et relations publiques ;

- Administration ;

- Gestion budgétaire et matériel

En dehors des taches ci-haut énumérer, signalons que

cette division est aussi chargée de la gestion du personnel, organisation


19

de recrutement des agents de carrières conformément à l’arrêté du

gouverneur de province, organisation de l’assistance sociale, contrôle de

l’exécution des taches, établir le mouvement de la main d’œuvre, tenir

des dossiers des agents, prendre contact avec les organes sociaux

professionnelles (CNSS, INPP, syndicats, etc.), suivre le régime

disciplinaire, , examiner les documents et autoriser les remboursements

des frais médicaux, assurer la communication à faire avec le personnel,

rédiger des rapports d’activités su service.

b. La division d’audit ou inspection de service;

Celle-ci contrôle les activités des autres services et des

centres de recettes fiscales et non fiscales de la DGRKAC, elle comporte

trois bureaux entre autre :

 Le bureau d’audit de service

 Le bureau de suivi et encadrement de service

 Enquête de contre-vérification fiscale et parafiscale

A c e titre, elle a pour tâche :

- Elaboration et l’application de plan d’audit

- Le contrôle de la régularité et de célérité ainsi que de l’application

des tests réglementaires, instructions circulaires, l’échéance, carnet

de bord ainsi que différentes procédures établies de permettre à la

DGRKAC d’atteindre les objectifs qui lui sont consignés par le

gouvernement provincial.

- Evaluer les procédures des méthodes de gestion ou de

fonctionnement de service ;
20

- Assurer la protection de l’intégrité de patrimoine de la DGRKAC,

c. La division d’études, planification, documentation, législation et

contentieux ;

Cette division est dirigée par un chef de division et

secondée par deux chefs de bureaux :

 Bureau de procédures contentieuses ;

 Bureau de législation

Elle a pour mission :

- Le développement et vulgarisation des outils de gestion ;

- La tenue, l’actualisation et les suivis des répertoires des assujettis

provinciaux ;

- Mener des études et réflexion sur la nature à améliorer

l’organisation et le fondement de la DGRKAC, ainsi que le circuit

de procédure de collecte des recettes fiscales et non fiscales de

l’Etat ;

d. La division de suivi des centres;

e. La division des recettes ;

f. La division des contentieux et ordonnancement des recettes non

fiscales ;

g. La division d’assiette
21

1.2.7. ORGANIGRAMME DE LA DGRKAC


DIRECTEUR GENERALE

DIRECTEUR GENERAL ADJOINT

DIRECTEUR TECHNIQUE

DIV. RH, ADM, DIV. AUDIT ET DIV. ETUDES ET DIV. SUIVI DIV. REC DIV. CONT. ET ORD. DIV. ASSIETTE
FIN et SG CONTRE CONTENTIEUX DES CENTRES DE REC. NON
VERIFICATION FISCALES

- Bur. G du personnel, - Bur. Audit - Bur. Procédure contentieuses - Bur. Suivi Recettes - Bur. Véhicule - Bur. Taxation - Bur. Gestion et
paie & formation - Bur . Suivi et encadrement - Bur. Régime fiscal d’exécution Fiscales - Bur. Poursuite - Bur. Statistiques Documentation
- Bur. Adm. & secrétariat des Services - Bur. Suivi Recettes - Bur. Apurement - Bur. Programmation - Bur. Recherche
- Bur. Gestion Budgétaire - Bur. Enquêtes & contre non fiscales
- Bur. Recettes et vérification et Recoupement
&Matériels vérification
statistiques
- Bur. Affaires Sociales

CENTRE CENTRE CENTRE CENTRE CENTRE CENTRE CENTRE


KGA I KGA II LUIZA KAZUMBA DIBAYA DIMBELENGE DEMBA

ANTENNES & ANTENNES & ANTENNES & ANTENNES & ANTENNES & ANTENNES & ANTENNES &
CELLULES CELLULES CELLULES CELLULES CELLULES CELLULES CELLULES

Source : Les Archives de la DGR


22

CHAPITRE II : APPROCHE THEORIQUE SUR LE CIVISME FISCAL

ET LA MAXIMISATION DES RECETTES

2.1. Le civisme fiscal

Le civisme fiscal ou le consentement intrinsèque à

l’impôt, est un aspect primordial des systèmes fiscaux, dans la mesure où

ceux-ci reposent tous sur le respect spontané, par la majorité des

contribuables, de leurs obligations fiscales

2.1.1. La promotion du civisme fiscal

La promotion du civisme fiscale commence d’abord

par l’identification des ressorts de l’incivisme fiscal et ensuite par la

détermination des efforts à entreprendre et à prolonger pour améliorer le

civisme fiscal.

2.1.2. Civisme fiscal comme outil de recouvrement

Le civisme fiscal comme outil de recouvrement devrait

constituer le cap stratégique de la DGRKAC.

L’utilisation de la technique de versement volontaire

consiste à donner aux contribuables :

- L’envie de s’intéresser et de payer l’impôt

- Le sentiment d’être concerné par les différentes sensibilisations

effectué par l’administration fiscale.

La promotion du civisme fiscale requiert dans le

premier temps l’identification de ses principaux ressorts et dans le


23

deuxième temps l’identification de l’effort à entreprendre et à prolonger

pour améliorer le civisme fiscal.

2.1.3. Déterminants du civisme fiscal


Comprendre les motivations propres à chaque

contribuable permet de déterminer des stratégies de renforcement du

civisme fiscal mieux ciblées et plus efficaces.

Une première classification consiste à distinguer les

motivations pécuniaires et non pécuniaires.

Dans le premier cas, les contribuables ont la volonté

de payer leurs impôts mais ils ne peuvent pas le faire en raison du taux

d’imposition et/ou de leur capacité financière. Dans le second cas, ils ont

la capacité financière de payer leurs impôts mais ne le font pas. Une

autre littérature distingue l’approche inconditionnelle et de l’approche

conditionnelle.

L’approche inconditionnelle du concept considère

qu’il est de la responsabilité des contribuables de s’acquitter de leurs

obligations fiscales ; et qu’il est même légitime pour l’État de les y

contraindre dans le cas où ces obligations fiscales ne sont pas respectées.

En revanche, l’approche conditionnelle du concept établit que le

consentement à l’impôt des contribuables est tributaire du

comportement des gouvernants notamment en matière transparence, de

redevabilité, d’efficacité de la dépense publique.


24

De même, l’administration fiscale doit-être

transparente dans la conduite de ses activités et doit rendre compte à

l’État et la collectivité.

La politique fiscale concerne l'ensemble des décisions

et des orientations qui déterminent les caractéristiques d'un système

fiscal et qui permettent de financer les dépenses publiques tout en

soutenant l'activité économique.

Le mot fisc vient du latin fiscus qui signifie « panier »,

et notamment ceux utilisés par les collecteurs d'impôts de Rome pour y

mettre l'argent qu'ils percevaient. Par extension, le mot a fini par

désigner l'administration publique chargée de prélever, auprès des

contribuables, toute somme nécessaire au fonctionnement de l'État. La

fiscalité, quant à elle, réfère au cadre légal et réglementaire qui définit les

divers éléments et modalités d'application relatifs aux prélèvements

effectués. La notion de système fiscal est plus large et intègre l'ensemble

des éléments administratifs, juridiques, sociaux et économiques qui

caractérisent les mesures fiscales d'une administration donnée.

2.2. Notions sur la maximisation des recettes

2.2.1. De la fiscalité

Le fisc ou l’administration fiscale est un ensemble des

organismes de l’Etat chargées de l’établissement de l’assiette des impôts,

de sa perception et de son contrôle.19

19
. http//fr.wikipedia.org/wiki consulté le 28/04/2023 à 12h38’43’’
25

L’objectif de cette section est de faire une

considération théorique, nous ne serons pas tentés de faire une étude

approfondie sur la fiscalité, mais cette partie tient compte tout

simplement de préciser la bonne compréhension de la fiscalité

La fiscalité est une affaire des personnes physiques,

administratives et particulières. Elle est définie comme étant l’ensemble

des lois, des moyens permettant à l’Etat d’alimenter la trésorerie par la

participation de l’impôt.

Nous pouvons, en d’autres termes considéré la

fiscalité comme l’ensemble des lois, règlements et pratiques relatif à

l’impôt.20

2.2.2. La réforme fiscale

C’est la mise en œuvre des modifications ayant pour tout d’améliorer

l’activité de recherche et de perception des ressources fiscales d’un Etat

pour une meilleure rentabilité du système qui est donc un imperatif pour

produire des ressources budgétaires substantielles collectées et apportées

à ces derniers.

2.2.3. Evasion fiscale

Il y’a évasion fiscale lorsque celui qui devrait payer l’impôt ne le paie

pas, sans que la charge de celui-ci soit supportée par un tiers.

Elle consiste en outre à échapper à l’impôt en s’appuyant sur les lois

fiscales et sa notion est plus large que celle de la fraude fiscale qui n’est
20
. BERNARD et AL : Dictionnaire économique et financier, éd. Du Seuil, Paris, 1978, P. 595
26

qu’un cas particulier de l’évasion fiscale car, ceux qui la pratiquent

agissent dans un but de détournement de la législation et comme

conséquence néfaste sur le plan fiscal.

2.2.4. Fraude fiscale

La fraude fiscale est l’expression d’une insurrection de la personne

physique ou morale contre l’Etat. C’est le fait d’échapper à l’impôt en

violant les lois préétablies en matière d’impot.

2.3. Notions sur les recettes

Les recettes désignent les sommes d’argent perçues par les

administrations publiques provenant des impôts et taxes. Elles

n’incluent pas les cotisations sociales.21

Cette somme d’argent peut être fiscale ou non fiscale.

Selon VAN LIERDE, les recettes désignent l’ensemble


des perceptions sur taxes administratives et perceptions parafiscales ou
des impôts et taxes qui servent à couvrir l’ensemble des dépenses de
l’Etat.22

2.3.1. Sortes de recettes

2.3.1.1. Les recettes fiscales


Les recettes fiscales désignent les recettes provenant
des impôts sur le revenu et les bénéfices, des cotisations de sécurité
sociale, des taxes prélevées sur les biens et les services, des prélèvements
sur les salaires, des impôts sur le patrimoine et des droits de mutation
ainsi que d’autres impôts et taxes.23

21
. Dictionnaires des sciences économiques, 2ème éd. Armand Colin, Paris, 2007, P. 404
22
. VAN LIERDE, Notions de finances publiques, PUF, Paris, 1997, P.118
23
. Idem, P. 2O-22
27

Les recettes fiscales totales en pourcentage du PIB


indiquent la part de la production d’un pays qui est prélevée par l’Etat
sous forme d’impôts.
Elles peuvent donc être considérées comme
indicateurs du contrôle exécré par l’Etat sur les ressources produites par
l’économie. La pression fiscale correspond au montant total des recettes
fiscales recouvrées, exprimé en pourcentage du PIB. Cet indicateur se
rapporte à l’administration et est mesuré en millions USD et en
pourcentage du PIB.
Face à ses multiples charges, l’Etat recours à plusieurs

procédures susceptibles de lui procurer des moyens (argent) nécessaire

au bon fonctionnement de sa politique et du pays en général

Parmi les moyens dont recours l’Etat, figurent :

a. L’impôt :

Qui, selon BUABUA WA KAYEMBE est défini comme

une contribution en numéraire, requise annuellement auprès des

membres de la collectivité nationale de manière obligatoire, sans

contrepartie et à titre définitif, en vue de la couverture des charges

publiques.24

Les types d’impôts :

- L’impôt sur la superficie des propriétés bâties et non bâties

- Impôt sur la superficie des concessions minières

- Impôt sur le revenu locatif

- Impôt sur les véhicules automoteurs

NB : En dehors des impôts nos avons les taxes et les redevances

24
. BUABUA WA KAYEMBE : Droit et procédure fiscal congolais, éd. puf , Kinshasa, 2008, P. 8
28

2.3.1.2. Les recettes non fiscales

Les recettes non fiscales sont définies par défaut, par


opposition aux recettes fiscales qui proviennent des impôts et taxes. Ce
sont par exemple les dividendes perçus par l’Etat actionnaire ou les
loyers recouvrés par l’Etat propriétaire.25

Les dons représentaient la plus grande part des


recettes non fiscales en RDC en 2019, s’élevant à 2,0% du PIB et 56,4%
RNF. La structure fiscale est mesurée par la part des principales
catégories d’impôts dans le total des recettes fiscales.

2.3.1.3. Les recettes parafiscales

Les recettes parafiscales sont des recettes issues de la taxe parafiscale, soit
relatif à la parafiscalité qui est un prélèvement obligatoire, institué par
voie d’autorité et affecté à des organismes distincts de l’Etat ou des
collectivités locales, dans un but économique ou social.

La parafiscalité a commencé avec les mouvements


d’assistance sociale dans les milieux professionnels à partir du moyen
âge, certaines corporations misent une assistance limitée entre les
professionnels qui y adhèrent l’abolition des corporations par le décret-
loi.

En 1971, met fin à ce premier dispositif d’entraide


seront reconnues et strictement règlementées par une loi humaine du 22
Avril, également la charte de la mutualité, cette loi fonde les principes de
la mutualité.

2.4. Formes de recettes fiscales

Les prélèvements sur les revenus :

L’impôt sur le revenu (IR) ;


L’impôt sur les sociétés (IS) ;

25
www.oecd.org « les politiques-fiscales » consulté le 30/05/2023 à 22h32’45’’
29

Et pour les revenus des personnes qui exercent une


profession commerciale, industrielle ou artisanale à leur
compte
L’impôt sur les bénéfices commerciaux et industriels (BIC).26

2.5. La maximisation des recettes

La maximisation se définit de plusieurs manières selon

les auteurs.

En effet, selon le petit Larousse 2002, la maximisation

se définit comme étant l’action de donner la plus haute valeur à une

grandeur, un fait, une idée, etc. de porter une grande quantité au plus

haut degré.27

En économie on parle de la maximisation de profit

Depuis la nuit de temps jusqu’aujourd’hui, aucun Etat

ne peut survivre sans avoir au préalable mobilisé ses recettes, en cela, il

faut mettre en place tous les mécanismes nécessaires pour la bonne

collecte de ses ressources qui permettre de garantir sa continuité.

Il est également de la bonne fois pour la RDC où la

fraude fiscale bas son plein, de lutter impérativement contre cette

embuche qui empêche la mise en place des actions de mobilisation de

recettes pouvant garantir la continuité de l’Etat et de lui permettre de

s’atteler aux taches de développement.

Depuis toujours l’Etat ne fait que subir des reformes

en vue de l’intérêt général de sa mission, toujours être orienté vers la


26
Idem consulté le «30/05/2023 à 22h 42’14’’
27
Petit Larousse, dictionnaire illustrée, 2002, P.637
30

maximisation des recettes pouvant lui permettre de bien renflouer ses

caisses pour un bon interventionnisme dans la vie socio-économique de

la population.

Pour ce faire, il faut renforcer le mécanisme de

modernisation de son administration fiscale pour lui permettre d’être

compétitif a l’instar d’autres administrations du fisc en fin de bien

répondre à ses missions.

Ainsi, la maximisation des recettes n’est qu’un moyen

qui permet à un Etat de renflouer ses caisses à travers de ses régies, afin

d’augmenter sa capacité à réaliser ses objectifs d’intérêts généraux.

CHAPITRE 3 : L’IMPACT DU CIVISME FISCAL DANS LA


MAXIMISATION DE SES RECETTES PROVINCIALES DE LA
DGRKAC
a. Présentation des données
31

Tableau n° 1 Des recettes propres mobilisées et recouvrées par la


DGRKAC (Valeurs en Francs congolais)

Exercice 2020
Période Assignations Taux de
Recettes réalisées
mensuelles réalisation
Janvier 639.999.437 201.488.537 31%
Février 639.999.437 204.111.821 32%
Mars 639.999.437 152.723.608 24%
Avril 639.999.437 219.555.381 34%
Mai 639.999.437 128.878.207 20%
Juin 639.999.437 113.632.174 18%
Juillet 639.999.437 183.987.437 29%
Aout 639.999.437 162.936.683 25%
Septembre 639.999.437 198.281.651 31%
Octobre 639.999.437 108.867.824 17%
Novembre 639.999.437 84.231.144 13%
Décembre 639.999.437 99.085.997 15%
Total 7.679.993.244 1.857.780.467 24%
Source : Edit budgétaire 2020, rapports mensuels DGRKAC.

Commentaires : les données de ce tableau nous présentent les assignations


mensuelles de la DGRKAC ainsi que les recettes réalisées par cette régie financière
provinciales.

Tableau n° 2 Des recettes propres mobilisées et recouvrées par la


DGRKAC

Exercice 2021
Période Assignations Taux de
Recettes réalisées
mensuelles réalisation
Janvier 670.574.084 166.659.510 25%
32

Février 670.574.084 232.587.115 35%


Mars 670.574.084 140.136.790 21%
Avril 670.574.084 227.169.967 34%
Mai 670.574.084 116.461.666 17%
Juin 670.574.084 138.005.591 21%
Juillet 670.574.084 180.002.184 27%
Aout 670.574.084 142.440.877 21%
Septembre 670.574.084 137.331.822 20%
Octobre 670.574.084 118.522.206 18%
Novembre 670.574.084 111.350.314 14%
Décembre 670.574.084 91.018.481 14%
Total 8.046.889.008 1.801.722.523 22%
Source : Edit budgétaire 2021, rapports mensuels DGRKAC.

Commentaires : En observant les données présentées dans le tableau de 2021,

nous constatons que les assignations sont supérieures à celles présentées durant

l’exercice 2020 et que les réalisations sont inférieures à celles de l’année

précédente.

Tableau n° 3 Des recettes propres mobilisées et recouvrées par la


DGRKAC

Exercice 2022
Période Assignations Taux de
Recettes réalisées
mensuelles réalisation
Janvier 355.450.730 139.184.509 39%
33

Février 355.450.730 161.574.663 45%


Mars 355.450.730 162.260.008 46%
Avril 355.450.730 248.055.513 70%
Mai 355.450.730 169.026.256 48%
Juin 355.450.730 163.074.429 46%
Juillet 355.450.730 396.322.989 111%
Aout 355.450.730 342.793.864 96%
Septembre 355.450.730 265.222.015 75%
Octobre 355.450.730 214.991.682 60%
Novembre 355.450.730 224.614.796 63%
Décembre 355.450.730 234.640.109 66%
Total 4.265.408.760 2.721.760.833 64%
Source : Edit budgétaire 2022, rapports mensuels DGRKAC.

Commentaires : Nous remarquons dans ce tableau les taux d’exécution qui

prédominent les autres dans des années précédentes. Pendant cette période,

la DGRKAC a réalisé les recettes jusqu’à surpassé même les assignations du

mois de juillet, soit 111% du taux d’exécution. Et d’un total de 64% en

moyenne pour toute l’année qui est un taux largement supérieur aux autres

taux (2020 et 2021).

Tableau n° 4 Analyse de l’évolution des recettes de la DGRKAC de 2020

à 2022 en milliers de CDF

Natures
Années Recettes Recettes Taux de
Ecarts
prévues réalisées réalisation
2020 7.679.933.244 1.857.780.467 -5.822.212.777 24%
2021 8.046.889.008 1.801.722.523 -6.245.166.485 22%
34

2022 4.265.408.760 2.721.760.833 -1.543.647.927 64%


Sources : à partir des données des tableaux n° 1, 2 et 3

Commentaires : Les données de ce tableau nous présentent la situation


des recettes réalisées par la DGRKAC en rapport avec les assignations de
2020 à 2022, soit ; 7.679.993.244 FC contre 1.857.780.467 FC en 2020,
8.046.889.008 fc contre 1.801.722.523 fc en 2021 et de 4.265.408.760 fc
contre 2.721.760.833 en 2022.

A partir de ce tableau nous constatons que les écarts


sont toujours négatifs des valeurs de – 5.822.212.777 FC en 2020, -
6.245.166.485 FC en 2021 et -1.543.647.927 FC en 2023, cela montre que
durant toute cette période les prévisions sont largement supérieures aux
réalisations.

Tableau n° 5 de l’éclatement des recettes mobilisées par la DGRKAC


2020, (Valeurs en FC)
Prévisions Réalisations Taux de
Impôts
réalisation
Impôts sur les véhicules
36.700.950 4.733.698 13%
automoteurs (vignettes)
Impôts sur le revenu locatif 970.963.168 341.556.331 35%
Impôt sur la superficie des
propriétés bâties et non 658.762.815 96.417.233 15%
bâties
Taxe sur la superficie des
47.245.513 394.897 1%
concessions minières
1.414.678.30
Autres 5.966.260.798 23,71%
8
1.857.780.46
Total 7.679.933.244 24,19%
7
Source : Rapports annuels de la DGRKAC, 2020, classification des
recettes mobilisées par la DGRKAC
Commentaires : Il ressort de ce tableau la classification des recettes
mobilisées par la DGRKAC au cours de l’année 2020 qu’en terme
d’impôts et taxes cet éclatement s’explique de la manière suivante, sur
443.102.159 CDF réalisées par la DGRKAC, une grande partie provient
35

d’impôts sur les revenus locatifs (341.556.331 CDF) soit et accuse de 35%
de réalisations sur 970.963.168 FC de ses prévisions.
L’impôt sur la superficie des concessions
minières accuse un faible taux de réalisation, soit 1% de ce qui a été
prévu.
L’impôt sur la superficie des propriétés
bâties et non bâties totalise 96.417.233 FC, et l’impôt sur les véhicules
automoteurs donne 4.733.698 FC, soit respectivement 15 % et 13% de ce
qui a été prévu.
Les réalisations d’autres recettes sont de
1.414.678.308 FC sur 5.966.260.798 FC prévues.
Tableau n° 6 de l’éclatement des recettes mobilisées par la DGRKAC
2021(Valeurs en FC)
Prévisions Réalisations Taux de
Impôts
réalisation
Impôts sur les véhicules 49.626.200 4.361.441 8,79%
automoteurs (vignettes)
Impôts sur le revenu locatif 497.698.775 397.918.934 79,95%
Impôt sur la superficie des 231.165.772 79.307.857 34,31%
propriétés bâties et non
bâties
Taxe sur la superficie des 1.859.884 - -
concessions minières
Autres 7.497.704.149 1.320.134.29 17,61%
1
Total 8.046.889.008 1.801.722.52 14,93%
3
Source : Rapports annuels de la DGRKAC, 2020, classification des
recettes mobilisées par la DGRKAC
Commentaires : Il ressort de ce tableau la classification des recettes
mobilisées par la DGRKAC en 2021 qu’en terme d’impôts et taxes cet
éclatement s’explique de la manière suivante, l’impôts sur les revenus
locatifs totalisent 397.918.943 FC de réalisation contre 497.698.775 FC de
ce qui a été prévu soit 79,95%, l’impôt sur les véhicules automoteurs
donne 4.361.441 FC sur 49.626.200 FC prévu, soit 8,79%. L’impôt sur la
superficie des concession bâties et non bâties donne 79.307.857
36

contre231.165.772 FC, soit 34,31% et l’impôt sur la superficie des


concessions minières n’a pas était réalisé.
Les réalisations d’autres recettes sont de
1.320.134.291 FC sur 7.497.704.149 FC prévues.

Tableau n° 7 de l’éclatement des recettes mobilisées par la DGRKAC


2022 (Valeurs en FC)
Prévisions Réalisations Taux de
Impôts
réalisation
Impôts sur les véhicules 49.578.008 10.380.036 20,94%
automoteurs (vignettes)
Impôts sur le revenu locatif 344.916.794 401.454.029 116,39%
Impôt sur la superficie des 202.389.542 104.772.013 51,77%
propriétés bâties et non
bâties
Taxe sur la superficie des 2.000.000 - -
concessions minières
Autres 3.666.524.416 1.027.041.84 28,01%
9
Total 4.265.408.760 1.543.647.92 36,19%
7
Source : Rapports annuels de la DGRKAC, 2022, classification des
recettes mobilisées par la DGRKAC

Commentaires : Il ressort de ce tableau la classification des recettes


mobilisées par la DGRKAC en 2022 qu’en terme d’impôts et taxes cet
éclatement s’explique de la manière suivante, les impôts sur les revenus
locatifs sont largement supérieurs à ce qui a été prévu, 401.454.029 FC
sur 344.916.794 FC, soit 116,39% de réalisation contre 497.698.775 FC de
ce qui a été prévu soit 79,95%, l’impôt sur les véhicules automoteurs
donne 4.361.441 FC sur 49.626.200 FC prévu, soit 8,79%. L’impôt sur la
superficie des concession bâties et non bâties totalise 104.772.013 FC
d’une prévision de 202.389.542 FC, soit 51,77% et l’impôt sur la superficie
des concessions minières n’a pas était réalisé.
Les réalisations d’autres recettes sont de
1.027.041.849 FC sur 3.666.524.416 FC prévues.
37

Tableau n° 8, synthèse de l’éclatement de prévisions des recettes à


mobilisées par la DGRKAC de 2020 à 2022(Valeurs en FC)
Années
Impôts
2020 2021 2022
Impôts sur les véhicules 36.700.950 49.620.200 49.578.008
automoteurs (vignettes)
Impôts sur le revenu locatif 970.963.168 497.698.775 344.916.794
Impôt sur la superficie des 658.762.815 231.169.772 202.389.542
propriétés bâties et non
bâties
Taxe sur la superficie des 47.245.513 1.859.884 2.000.000
concessions minières
Autres 5.966.260.798 7.497.704.14 3.666.524.416
9
Source : A partir des données tes tableaux 5,6 et 7

Commentaires : les données de ces tableaux nous présentent Les

différentes prévisions des recettes par la DGRKAC par année et par

catégories d’impôts

Tableau n° 9, synthèse de l’éclatement des recettes réalisées par la


DGRKAC de 2020 à 2022(Valeurs en FC)
Années
Impôts
2020 2021 2022
Impôts sur les véhicules 4.733.698 4.361.441 10.380.036
automoteurs (vignettes)
Impôts sur le revenu locatif 341.556.331 397.918.934 401.454.029
Impôt sur la superficie des 96.417.233 79.307.857 104.772.013
propriétés bâties et non
bâties
Taxe sur la superficie des 394.897 - -
concessions minières
Autres 1.414.678.308 1.320.134.29 1.027.041.849
38

1
Source : A partir des données tes tableaux 5,6 et 7

Commentaires : les données de ces tableaux nous présentent Les

différentes réalisations des recettes de la DGRKAC par année et par

catégories d’impôts

Tableau n° 10 des écarts des recettes prévues et réalisées par la DGRKAC


par catégorie d’impôts de 2020 à 2022
Années
Impôts
2020 2021 2022
Impôts sur les véhicules - 31.967.252 - 45.264.759 - 39.197.972
automoteurs (vignettes)
Impôts sur le revenu locatif - 629.406.837 - 99.779.841 - 56.537.235
Impôt sur la superficie des - 562.345.582 - 151.857.915 - 97.617.529
propriétés bâties et non bâties
Taxe sur la superficie des - 46.850.616 - -
concessions minières
Autres 4.551.582.490 6.177.569.858 2.639.482.567
Sources : A partir des données des tableaux n° 5, 6 et 7

Commentaires : Les données de ce tableau nous présentent les écarts


entre les prévisions et les réalisations des différents impôts a la DRGKAC
qui sont restés toujours négatifs durant toute le période sous examen,
soit :
- Pour l’année 2020 les écarts sont tels que - 31.967.252 fc pour
l’Impôts sur les véhicules automoteurs (vignettes), - 629.406.837 FC
pour Impôts sur le revenu locatif, - 562.345.582 FC pour Impôt sur
la superficie des propriétés bâties et non bâties et – 46.850.616 FC
pour Taxe sur la superficie des concessions minières et
4.551.582.490 FC pour les autres recettes.
- Pour l’année 2021 les écarts sont tels que – 45.264.759 fc pour
l’Impôts sur les véhicules automoteurs (vignettes), - 99.779.841 FC
pour Impôts sur le revenu locatif, - 151.857.915 FC pour Impôt sur
la superficie des propriétés bâties et non bâties et 0 FC pour Taxe
39

sur la superficie des concessions minières et 6.177.569.858 FC pour


les autres recettes.
- Pour l’année 2022 les écarts sont tels que – 39.197.972 fc pour
l’Impôts sur les véhicules automoteurs (vignettes), - 56.537.235 FC
pour Impôts sur le revenu locatif, - 97.617.529 FC pour Impôt sur la
superficie des propriétés bâties et non bâties et 0 FC pour Taxe sur
la superficie des concessions minières et 2.639.482.567 FC pour les
autres recettes.
Tableau n°11 de taux d’exécution des recettes mobilisées par la
DGRKAC de 2020 à 2022
Natures
Années Recettes Taux de
Recettes prévues Ecarts
réalisées réalisation
2020 7.679.933.244 1.857.780.467 -5.822.212.777 24%
2021 8.046.889.008 1.801.722.523 -6.245.166.485 22%
2022 4.265.408.760 2.721.760.833 -1.543.647.927 64%
Sources : A partir des données du tableau n° 4

Commentaires : A partir des écarts entre les recettes prévues et elle

réalisées par la DGRKAC, ce présent tableau nous fait ressortir le taux

d’exécution de ces recettes tels que, 24% pour l’année 2020, 22% pour

l’année 2021 et 64% pour l’année 2022.

b. Analyse et interprétation des données


Apres analyse des données telles que présentées ci-
haut, il ressort ce qui suit :

- En 2020, les recettes mobilisées par la DGRKAC se sont établie à


4.006.320.410 CDF Contre 1.857.780.476 CDF une année plus tôt, soit un
taux d’accroissement de 46,37%. Rapportées aux résultats de 2019, les
recettes publiques ont accusé une progression de 9,46%. La DGRKAC a
participé à hauteur de 24% aux recettes publiques.
Ce faible taux de participation s’explique par la
conjonction de plusieurs facteurs notamment l’application tardive des
40

nouveaux textes règlementaires en rapport avec les réformes fiscales et


tarifaire ainsi que l’attentisme observé dans le nivellement au compte
général du trésor d’une partie recettes réalisées dans les territoires
réunifiés.
- En 2021, les recettes mobilisées par la DGRKAC se sont établies à
1.801.722.523 CDF contre 1.857.780.467 CDF une année plus tôt, soit un
taux d’accroissement de 3,11%, rapportés aux résultats de 2020, les
recettes publiques ont accusé une progression de 4,77%,.
- En 2022, les recettes mobilisées par la DGRKAC se sont établies à
2.271.760.833 CDF contre 1.801.722.523 CDF une année plus tôt, soit un
taux d’accroissement de 33,80%, rapportés aux résultats de 2021, les
recettes publiques ont accusé une progression de 46,99%, la DGRKAC a
participé à hauteur de 64% aux recettes publiques. Cette augmentation
du taux de participation s’explique par les performances observées au
niveau de la DGRKAC.
Celles- ce résultent principalement du bon
encadrement des échéances de paiement des acomptes provisionnels, de
l’utilisation de la déclaration auto-liquidative aux échéances et d’un
meilleur encadrement des opérations de contrôle fiscal à la direction des
grandes entreprises.
Cette situation peut être représentée sous forme des
graphiques de la manier suivante :
Graphique n° 1 du taux d’exécution des recettes mobilisées par la
DGRKAC
41

Taux de participation Series2

2100

2080
64
2060
24 22
2040

2020 2022
2020 2021
2000

1980
1 2 3

Sources : A partir des données du tableau n° 7

Commentaires : Cette graphique nous présente le taux d’execution des


recettes de la DGRKAC de 2020 à 2022 qui varie d’une année à une autre
soit, 24% en 2020, 22 % en 2021 et 64% en 2022, ce qui est une bonne
situation en rapport avec les recettes réalisées par cette régie financière
provinciale sur le budget.

CRITIQUES ET SUGGESTIONS

3. Critiques

Apres analyse et traitement des données sur le sujet


intitulé : « l’apport des recettes mobilisées par la DGRKAC dans le
budget de la province du Kasaï central de 2020 à 2022 », nous disons
que :
- La DRGKAC ne parvient toujours pas à maximiser les recettes
durant toute la période sous examen ;
- L’inefficacité des agents de la DGRKAC sur terrain
- L’inefficacité de la politique de sensibilisation de la population sur
les biens fondés des recettes mobilisées par la DGRKAC

4. Suggestions
Au regard de ces critiques et dans le souci de voir la
DGRKAC aboutir à l’amélioration de sa politique de
42

recouvrement pouvant conduire à une bonne participation au


budget de la province, nous suggérons ce qui suit :
- La canalisation de toutes les recettes recouvrées par cette régie
financière vers la caisse du trésor public ;
- Organiser des séances de formation afin de renforcer les capacités
des agents en matières des recouvrements.
- Chercher des stratégies pouvant rendre la politique fiscale de la
DGRKAC dans le recouvrement de ses recettes.

CONCLUSION GENERALE

Nous voici arriver au terme de notre étude portant sur : « La


politique fiscale d’une régie financière provinciale dans la maximisation
des recettes, cas de la DGRKAC de 2020 à 2022 »
Le choix de ce sujet était motivé par l’importance que peut
avoir une bonne politique fiscale au sein de la DGRKAC dans la
maximisation de ses recettes vu l’importance de ces recettes dans la
construction de la province.
Pour y arriver, nous nous sommes posé une problématique telle
que :
- Le civisme fiscal peut-il avoir de l’impact dans la maximisation des

recettes fiscales dans une régie financière provinciale telle que la

DGRKAC, a-t-elle une politique fiscale pouvant lui permettre de

maximiser les recettes ?


43

- Quelle stratégie peut avoir la DGRKAC pour parvenir au civisme

fiscal ?

Pour rationaliser cette étude, nous avons


utilisé la méthode systémique par l’approche structuro-fonctionnelle
qui nous a aidée à faire l’étude de la DGRAD par rapport à la synergie
sectorielle au sein du système de gestion de cette régie financière
provinciale et la méthode analytique qui nous a permis d’analyser
scientifiquement et d'une façon systématique toutes les informations et
données récoltées à la DGRKAC.
Ces deux méthodes étaient soutenues par les
techniques documentaires et d’interview libre.
Le premier chapitre a brossé sur la
définition des concepts fondamentaux et la présentation de la
DGRKAC

- Le deuxième chapitre a porté sur les notions en rapport avec le

civisme fiscal ainsi que celles de la maximisation des recettes ;

- Le troisième chapitre et le dernier a traité du civisme fiscal dans la

maximisation des recettes de la DGRKAC dans la maximisation

des recettes provinciales.

Après analyse et traitement des données,


nous sommes parvenus à la conclusion telle que, la faible mobilisation
des recettes provinciales recouvrées qui ont affichées un écart négatif
durant toute la période sous examen prouve le manque du civisme
fiscal à la DGKAC et la deuxième hypothèse n’est pas confirmée.

Enfin, notre travail n’étant pas dénouer des


imperfections, vos remarques et vos suggestions seront les bienvenues
pour nous permettre d’analyser et d’apporter un plus dans l’avenir pour
une bonne évolution de la science.
44

BIBLIOGRAPHIE

I. OUVRAGES

1. AKTOUT Q., Méthodologie des sciences sociales et approche


quantitative des organisations, Ed. Montréal QUEBEC, 1987,
2. Bruno, A. cité par KALUNGA MAWAZO B., et KAZADI KIMBUT,
Les méthodes de recherche et d’analyses en science sociales et
humaines, éd Déchaux, Bruxelles 2013,
3. BUABUA WA KAYEMBE : Droit et procédure fiscal congolais, éd.
puf, Kinshasa, 2008
4. GRAWITZ M. : Méthodes de sciences sociales, 11ème Ed. Paris,
Dalloz, 2001,
45

5. KABANGE NTABALA, Grands services publics et entreprises


publiques, en droit congolais, éd.PUC, Kinshasa, 2002,
6. KABEMBA TUBELANGANE B.A. : Méthodes et nouveau code de
recherche scientifique, Ed. BEDH, KANANGA, 2010,
7. MPATA L., pour nous chercheurs, édition Mpata, L’shi, 2001,
8. MULUMBATI, N, manuel de sociologie général, éd L’SHI, 1997,

9. NTUMBA NGANDU P : Guide de rédaction d’un travail de


recherche scientifique, inédit, ISP-KANANGA, 2011,
10.PINTO ET GRAWITZ : Méthode de recherche en sciences sociales,
4é éd. Dalloz, Paris 1973

11.VAN LIERDE, Notions de finances publiques, PUF, Paris, 1997


12.VARROD P., Dictionnaire Le robert de poche, Paris, 1995
II. NOTES DE COURS
III. DICTIONNAIRES
1. BERNARD et AL : Dictionnaire économique et financier, éd. Du
Seuil, Paris, 1978,
2. Dictionnaire universel, Paris,1960.
3. Dictionnaires des sciences économiques, 2ème éd. Armand Colin,
Paris, 2007,
4. Petit Larousse, dictionnaire illustrée, 2002,

IV. TFC ET MEMOIRES


1. BAKATUVILA KALUMBA : L’impact de l’organisation du travail
dans le recouvrement de l’impôt professionnel sur la rémunération,
cas de la DPI/Kasaï Occidental, TFC, CIDEP-Kananga, 2004.
2. NGALAMULUME TUJIBIKILE : Fraude et évasion fiscale comme
obstacle à la maximisation des recettes publiques, TFC,
ISES/Kananga, 2018.
3. NGALULA MUKADI V. : Les stratégies de recouvrement des
recettes non-fiscales dans une régie financière, expérience de la
DGRAD/Kananga, TFC, ISES/Kananga, 2015.
V. WEBOGRAPHIE
1. http//fr.wikipedia.org/wiki
46

2. Le dictionnaire encyclopédique de l’administration publique


online
3. www.larousse.fr/dictionnaire/francais/politique
4. www.lalanguefrancaise.com/dictionnaire/definition/regiefinanciere
5. www.oecd.org « les politiques-fiscales »
6. Univers économique et sociale de 1960 online

Table des matières


0. Introduction1
0.1. Etat de la
question........................................................................................................1
0.2. Choix et intérêt du
sujet..............................................................................................3
0.3. Problématique et
hypothèses.....................................................................................4
0.3.1. Problématique.........................................................................................................4
0.3.2. Hypothèses..............................................................................................................6
0.4. Méthodologie......................................................................................................
..........7
47

0.4.1. Methodes.................................................................................................................7
0.4.2. Techniques..............................................................................................................8
0.5. Délimitation du
sujet...................................................................................................9
0.6. Subdivision du
travail...............................................................................................10
0.7. Difficultés
rencontrées...............................................................................................10

CHAPITRE 1 : CONSIDERATIONS GENERALES ET PRESENTATION DE LA


DGRKAC

1.1. Définition des concepts de


base.....................................................................................11
1.1.1. Civisme fiscal..............................................................................................................11
1.1.2. Régie financière provinciale.....................................................................................12
1.1.3. Maximisation des recettes.........................................................................................13
1.2. Présentation de la
DGRKAC..........................................................................................14
1.2.1. Aperçu historique......................................................................................................14
1.2.2. Cadre
géographique.............................................................................................................15
1.2.3. Mission et prérogatives de la DGRKAC................................................................15
1.2.4. Organisation structurelle de la DGRKAC..............................................................16
1.2.5. Organisation fonctionnelle de la DGRKAC...........................................................17
1.2.6. Des divisions de la DGRKAC...................................................................................19
1.2.7. Organigramme...........................................................................................................22

CHAPITRE II : APPROCHE THEORIQUE SUR LA POLITIQUE FISCALE ET LA


MAXIMISATION DES RECETTES

2.1. Notions sur le civisme


fiscal...........................................................................................23
2.1.1. La promotion du civisme fiscal................................................................................23
2.1.2. Civisme fiscal, outil de recouvrement.....................................................................24
2.1.3. Les déterminants du civisme fiscale........................................................................26
2.1.4. Les défis de la politique fiscale.................................................................................29
2.2. Notions sur la maximisation des
recettes.....................................................................30
2.2.1. De la fiscalité...............................................................................................................30
2.2.2. La reforme fiscale.......................................................................................................30
2.2.3. Evasion fiscale.............................................................................................................31
48

2.2.4. Fraude fiscale..............................................................................................................31


2.3. Notions sur les
recettes....................................................................................................31
2.3.1. Sortes de recettes........................................................................................................32
2.3.1.1. Les recettes
fiscales....................................................................................................32
2.3.1.2. Les recettes non
fiscales............................................................................................33
2.3.1.3. Les recettes
parafiscales............................................................................................34
2.4. Formes des recettes
fiscales............................................................................................34
2.5. La maximisation des
recettes.........................................................................................34
CHAPITRE III : LA POLITIQUE FISCALE DE LA DGRKAC DANS LA
MAXIMISATION DES RECETTES PROVINCIALES
3.1. Presentation des données.........................................................................................36
3.2. Analyse et interpretation des resultats..................................................................44
CRITIQUES ET SUGGESTIONS..............................................................................46
CONCLUSION GENERALE....................................................................................47
BIBLIOGRAPHIE.......................................................................................................49
TABLE DES MATIERES............................................................................................51

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