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Thème :
La mise en place d’une cellule de veille stratégique et son impact sur l’entreprise
Àma très chère amie Imene, que je considère comme une sœur et à
l'ensemble de sa petite famille pourleurs indéfectibles soutiens.
Les entreprises doivent savoir faire preuve d’une aptitude à analyser les
informations relatives à leur environnement tant internes qu’externes, sachant que
l'information au sein de l'entreprise prend une place prépondérante. À cet égard
l'information acquière une ressource stratégique cruciale pour l'avenir de
l'entreprise.
Les entreprises du secteur de l'énergie doivent consentir des efforts pour s'adapter
à leur environnement respectif. Cependant la survie de ces entreprises est
intimement liée à la capacité des managers à apporter une réponse prompte et à
s’adapter aux évolutions de l'entreprise. Cette promptitude de réaction suppose
l’élaboration d'un dispositif performant et efficace, susceptible d'intervenir à tous
les niveaux de l'entreprise et permettant de collecter, de trier et de traiter
l'information.
A
À ce stade de raisonnement, il nous est tout à fait légitime d’entreprendre une
étude portant sur : «La mise en place d’une cellule de veille stratégique et son
impact sur l’entreprise : cas de NAFTAL».
À cet effet, nous allons tenter d’apporter des éléments de réponses aux questions
suivantes :
Afin de répondre aux questions suivantes, nous avons posé les hypothèses
suivantes :
Méthodologie suivie :
B
Importance de l’étude :
L'objectif de l’étude :
Outils de l’étude :
Limite de l’étude :
Structure de l'étude :
Afin de répondre à notre problématique nous avons subdivisé notre travail en trois
chapitres comme suit :
C
Enfin l'ultime chapitre est consacré à l'étude de cas «la mise en place d’une cellule
de veille stratégique à NAFTAL », nous présenterons la société d’accueil ensuite
nous procéderons à l’élaboration d’un questionnaire avec lequel on va essayer
d’analyser l’activité de veille stratégique et montrer son apport au sein de NAFTAL.
Choix du thème :
Nous avons jeté notre dévolu sur thème-là vu sa primordialité indubitable au sein
des entreprises. Nous nous sommes appliqués de produire une œuvre englobant
l’intégralité du processus de la veille stratégique.
Études précédentes :
D
Chapitre1 : le système d’information
Introduction :
A l’ère de l’information et des technologies de communication, consciemment ou
inconsciemment, chacun de nous, est en contact quasi-permanant avec un ou
plusieurs systèmes d’information. Les appréciations et les points de vue peuvent
varier, mais l’impact des systèmes d’information sur la société, l’économie et la vie
quotidienne de chacun de nous est incontestablement perceptible.
C’est donc depuis peu de temps que nous sommes entrés vraiment dans l’ère de
l’information, de la communication et du spectacle. Il s’agit d’une nouvelle société,
avec de nouvelles structures et de nouvelles relations, on parle d’un passage d’une
société appelé d’énergie à une société appelée d’information.
3
Chapitre1 : le système d’information
Cette définition a été reprise et travaillée une première fois en France par la
Commission Intelligence Economique et Stratégie des entreprises du Commissariat
Général au Plan en 1993, sous la présidence d’Henri Martre, et ayant notamment
comme initiateurs et reporteurs Christian Harbulot, Philippe Clerc et Philippe
Baumard.
1
Commissariat du Plan intitulée Intelligence économique et stratégie des entreprises, « document numérisé », La
documentation française, Paris, 1994. 22 /01/2012, 15h10.
2
Daniel Rouach, La veille technologique et l’intelligence économique, 1ère édition, Presses Universitaires de France,
Paris, 1996, p 12.
4
Chapitre1 : le système d’information
1
Christian Harbulot, Manuel d’intelligence économique, Paris, 2012, Document numérisé.
2
Christian Marcon, Nicolas Moinet, L’intelligence économique, DUNOD, Paris, 2006, p12.
5
Chapitre1 : le système d’information
Les stratégies Influencer une décision en présentant d’une manière ouverte les
d’influence clés d’analyse d’un problème et ses aboutissants.
(Lobbying)
Rôle dans l’entreprise : maitrise de l’information
-Une phase A (Action, c’est-à –dire la diffusion des informations pertinentes aux
récepteurs cibles par le biais d’un certain nombre d’actions)
1
Alain Bloch, L’intelligence économique, 2ème édition, ECONOMICA, Paris, 1999, p45.
6
Chapitre1 : le système d’information
Macro-environnement
Formelle Informelle
Traitement
-Presse -Concurrents
- livres -Fournisseurs
-études -Comités
-Banques de -Salons……
Diffusion données…..
Récepteurs
Actions
cibles
Source : Alain Bloch, L’intelligence économique, 2ème édition, ECONOMICA, Paris, 1999, p 46.
7
Chapitre1 : le système d’information
Nous avons schématisé cette classification sur la figure ci-dessus qui indique la
nature des quatre types d’intelligence économique : primaire, secondaire, tactique
(de terrain) et stratégique (de puissance)
Intelligence
économique
Elle utilise l’information dont :
SECONDAIRE
-L’accessibilité est aisée
1
François Jakobiak, L’intelligence économique : La comprendre, L’implanter, L’utiliser, 2èmeédition,
Éditionsd’Organisation, Paris, 2006, p83.
8
Chapitre1 : le système d’information
1
Bernard Besson et Jean-Claude Possin, L’audit de l’intelligence économique, 2ème édition, DUNOD, Paris, 2002, p10.
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Chapitre1 : le système d’information
• La maitrise :
• La mémoire :
• Le réseau :
• L’analyse :
Elle valide les réponses et offre à l’entreprise des choix multiples et variés
d’expertise. L’analyse prépare lés décisions en permettant à l’entreprise de conduire
une politique d’anticipation et de prospective.
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Chapitre1 : le système d’information
Maitrise
Questions
Analyse
Mémoire
Réponses
Réseau
Source : Bernard Besson et Jean-Claude Possin, L’audit de l’intelligence économique, 2°édition, DUNOD, Paris,
2002,p12.
1
FrancoisJakobiak, L’intelligence économique en pratique : Comment bâtir son propre système d’intelligence
économique, Édition d’Organisations, Paris, 2001, p6.
11
Chapitre1 : le système d’information
1- Opération de surveillance :
Cette opération, qui se réalise au niveau des références et résumés, s’effectue via
l’interrogation de base de données ou par dépouillement de revues de sommaires
(allant de la revue scientifique au communiqué de presse). La recherche est confiée
au réseau d’observateurs.
1-2- La collecte :
- Collecte en continue, le renseignement épars. Elle est effectuée par «les autres
observateurs» qui peuvent obtenir ces informations lors de foire, de visites
techniques ou commerciales, mais ces données «fraiches» sont de qualité variable,
ce qui nécessite un contrôle.
1-3 La diffusion :
12
Chapitre1 : le système d’information
2- Operations d’exploitation :
2-1-Le traitement :
- de mise en forme
- d’analyse statistique
- informatique
Préalablement à son utilisation, et pour que l’on puisse établir des actions ou
prendre des décisions, l’information doit en plus subir des traitements
«intellectuels» informatiques rendant explicites des données implicites noyées dans
la masse.
L’analyse repose sur une étude en profondeur des documents pour ne garder que
les informations essentielles, pertinentes qui vont devenir par la suite des outils
d’aide à la décision.
Il sort de l’analyse/ validation une fiche synthèse-action. Dans les grandes sociétés,
cette opération est du ressort des groupes de travail constitués d’experts aux
fonctions différentes : chercheurs, concepteurs, producteurs. Les petites sociétés,
n’ayant pas des moyens suffisants, font appel à des extérieurs comme les Chambre
du Commerce et de l’Industrie, centre technique industriel, l’agence nationale de
valorisation de la recherche.
13
Chapitre1 : le système d’information
2-3 l’utilisation :
L’utilisation est l’étape ultime qui consiste à prendre des décisions d’importantes
stratégiques pour la société, notamment en termes de recherche et développement,
de transfert de technologie. Cela peut être, par exemple, la mise en place de
nouveaux projets de recherche, nouveaux programmes de développement, vente
ou achat de licence, achat d’unité de production…
TRAITEMENT
SYNTHESE
Source :FrancoisJakobiak, L’intelligence économique en pratique : Comment bâtir son propre système d’intelligence
économique, Édition d’Organisations, Paris, 2001, p6.
14
Chapitre1 : le système d’information
Et selon Eric SUTTER considère que « l’information est d’abord l’actionde s’informer
ou d’informer, c’est apprendre, c’est aussi avertir ou aviser ; c’est éclairer ou encore
prévenir. Mais l’information c’est également le renseignement fourni, l’investigation
ou….l’ensemble des informations ! » 3
L’information est au cœur de la vie de l’entreprise, c’est une matière qui circule sous
forme écrite (notes, mémos, étude, mail, fax) et aussi des biais de communication
orales (téléphone, réseaux de personnes) l’information est une ressource
stratégique. Elle permet la coordination entre les différents services de l’entreprise
et assure la cohérence entre ses diverses activités.
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Chapitre1 : le système d’information
-Elle répond au besoin d’information des tiers (catalogue qui indique les prix des
produits aux clients
A /Selon Bruno martinet et Yves-Michel martin, dans leur ouvrage, la typologie des
informations se présente comme suite : 2
1
Fella Amrouche, Le système d’information et le processus de veille stratégique en matière d’approvisionnement de
carburants- terre, Mémoire de fin de cycle pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur d’état en statistique et économie
appliquée, Ecole Nationale Supérieure de Statistique et d’Economie appliquée, 2011, p 7.
2
Bruno Martinet et Yves-Michel Marti, L’intelligence économique : Les yeux et oreilles de l’entreprise, Edition
d’organisation, Paris 1995, p35.
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Chapitre1 : le système d’information
Elles concernent toutes les informations qu’on peut recueillir lors de la tenue de
salons et foires ou par la collecte d’échantillons, de prospectus, d’emballages de
produits et surtout par la rencontre ou le contact entre les commerciaux et les
clients, les managers et les fournisseurs ou les experts et les cadres de l’entreprise
qu’elles soient techniques, commerciales ou sociales et permettent souvent de lever
le voile sur les aspects non économiques officiellement.
Selon les deux auteurs, pour collecter l’information informelle, il faut être au
contact c’est-à-dire se déplacer, passer du temps, pouvoir entendre, sentir, toucher,
de manière à la percevoir.
Cette information est souvent recueille oralement. Elle est qualitative et exige des
recoupements avec d’autres informations et des analyses approfondies pour
pouvoir être suffisamment utiles à l’entreprise. Elle comprend :
1
Henri Dou, Vielle technologique, DUNOD, Paris, 1995, p36.
17
Chapitre1 : le système d’information
C’est une information recueillie par le personnel en contact avec les clients, les
fournisseurs, les experts ou les commerciaux.
-«L’information blanche» à laquelle l’accès est très facile. Elle est ouverte à tous
sans aucune barrière juridique. Elleest présente dans la presse, les colloques, les
publications spécialisées, les banques de données, dans Internet…
1
Elisabeth Lesca etHumbert, La Vielle stratégique : La méthode L.H Scanning, édition EMS, Paris, 2003, p 53.
2
Amina BEKHTI et Meriem BOUREMMA, Analyse de la veille stratégique sur le gaz Natural, Mémoire de fin d’étude
pour l’obtention du diplôme d’ingénieur d’état en statistique et économie appliquées, option : Management des
organisations et modèles de décisions, Ecole National Supérieure de Statistique et d’Économie Appliquée, 2010, p 4.
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Chapitre1 : le système d’information
tout cas, elle est considérée comme licitement accessible mais certaines difficultés
peuvent surgir lorsqu’il faudrait connaitre son existence.
L’activité de l’entreprise et ses relations avec ses partenaires créent des échanges
d’information, de biens et d’argent circulant à l’intérieur de l’entreprise. Ces
mouvements génèrent des flux.
Flux internes : -le flux des informations produites par l’entreprise pour elle-même.
1
Hugues Angot, Système d’information de l’entreprise : Des flux d’information au système d’information de gestion
automatisé, 2ème édition, deboeck, Bruxelles, 2006, p20.
19
Chapitre1 : le système d’information
1
SaidGuerrah et faridLarbi, La veille stratégique et son impact sur l’entreprise, Mémoire de fin d’étude en vue de
l’obtention du diplôme d’ingénieur d’état en planification et statistique, option : Management dés organisations et
modèles de décisions, Institut National de la Planification et de la Statistique, 2008, p 33.
20
Chapitre1 : le système d’information
2-Le système
Philipe Nasr définit le système dans don livre (le système d’information de gestion)
comme suite :
1
Michel Lafitte, Les systèmes d’information dans les établissements financiers, Banque Éditeur, Paris, 2000, p15.
21
Chapitre1 : le système d’information
«Un système est un groupe d’éléments qui fonctionnent ensemble afin d’atteindre
un objectif. Il s’agit d’un ensemble structuré d’éléments de même nature ou de
même fonction». 1
2-3Typologie de systèmes : 3
1
Philipe Nacer, les systèmes d’information de gestion, ChaneliereÉducation, 2009, p5.
2
Fella AMOROUCHE, i-bid, p11.
3
Jean-Pierre Meinadier, L’intégration de systèmes, 1er édition, Presses Universitaires de France, Paris, 1997, p10.
22
Chapitre1 : le système d’information
3- Le système d’information :
1
Stéphane Bourliataux- lajoinie et autres, Système d’information de gestion, DUNOD, Paris, 2008, p6.
23
Chapitre1 : le système d’information
Le système d’information peut être défini comme étant l’ensemble des flux
d’information circulant dans l’organisation associé aux moyens mise en œuvre pour
les gérer.
1
Jean-louisPeaucelle, Sys I : Le point de vue des gestionnaire, économique, Paris, 1999, p5.
2
Robert Reix ; systèmes d’information et management, librairie Vuibert, paris, 1995, p68.
24
Chapitre1 : le système d’information
Pour….
Logiciels etprocédures
Stocker des informations
programmes, méthodes
(Conserver)
Communiquer desInformations
Données connaissances,
modèles..
(Diffuser)
Source :Robert Reix, Systèmes d’information et management des organisations, Librairie Vuibert, Paris, 1995, p67.
• Le contrôle :
• La coordination :
Le système d’information traite les données relatives au présent. Pour cela, il doit
assurer la coordination entre les différents services.
1
Bouarf.F et Laurent .P, Économie d’entreprise : tome2, Édition d’Organisation, Paris, 1997, p 65.
25
Chapitre1 : le système d’information
• L’aide à la décision :
a- rôles fondamentaux : 1
Toute activité qui met en œuvre un transfert (un échange) d’information implique
une saisie des données de base (ventes, recrutement, achats, livraison, réception...)
Une donnée peut exister dans l’absolue mais tant qu’elle n’est pas saisie elle n’est
pas utilisable et ne fait pas partie du système d’information. Il faut signaler que
cette fonction n’est pas une fonction triviale.
Toute donnée saisie prend existence dans le système d’information pour autant
qu’elle est mémorisée c'est-à-dire stocker. Ceci est une nécessité incontournable.Or
la fonction de mémorisation, elle non plus, n’est pas triviale.
1
Jean-Claude Courbon, Système d’information : Structuration, modélisation, et communication, Inter Éditions, Paris,
1993, p26.
26
Chapitre1 : le système d’information
-Quatrième rôle, la sortie (communication) :La fonction est essentielle car c’est la
raison d’être du système d’information.
1
Pascal Vidal et Philippe Planeix, Système d’information organisationnels, Pérson Education, Paris, 2005, p 40.
27
Chapitre1 : le système d’information
28
Chapitre1 : le système d’information
• L’organisation :
Les éléments clés d’une organisation sont le personnel, la structure, les processus
opérationnels, la politique et la culture .Les systèmes d’information font partir
intégrante et parfois structurante de l’organisation.
Dans la plupart des organisations, les processus comportent des règles formelles qui
ont été élaborées sur une longue période et qui dictent la manière d’accomplir les
diverses taches.
• Le management :
1
Marie- HéléneDelmond et autres, Management des systèmes d’information, 2ème édition, DUNOD, Paris, 2007, p114.
2
Kenneth Laudon et Jane Laudon, Management des systèmes d’information, 9ème édition, Pearson Édition, Paris,
2006, p 18.
29
Chapitre1 : le système d’information
A partir des défis concurrentiels et des objectifs des actionnaires, les dirigeants
élaborent une stratégie puis répartissent les ressources humaines, financières et
techniques pour la mettre en œuvre jusque dans l’organisation et la coordination
opérationnelles.
Les responsables ont des rôles et prennent des décisions qui varient selon leur
niveau hiérarchique.
-Les cadres dirigeants : prennent des décisions stratégiques à long terme au sujet
des produits et des services que l’entreprise propose sur le marché.
-Lescadres intermédiaires : exécutent les programmes et les plans élaborés par les
cadres supérieurs.
• La technologie :
-Le matériel informatique : est l’équipement physique utilisé pour exécuter les
activités d’entrée de traitement et de sortie d’un système d’information. Il se
compose de l’unité centrale de l’ordinateur, de divers dispositifs d’entrée, de sorte
et de stockage ainsi que de support physiques pour les relier localement ou sur une
longue distance.
30
Chapitre1 : le système d’information
organisation management
SI
technnologie
Source : Kenneth Laudon et Jane Laudon, Management des systèmes d’information, 9ème édition, Pearson Édition,
Paris, 2006, p18.
1
Kenneth Laudon et Jane laudon, op-cit, p83.
31
Chapitre1 : le système d’information
Les systèmes doivent être construits pour supporter les processus décisionnels
managériaux individuels et collectifs. Ils doivent présenter les caractéristiques
suivantes :
Conclusion :
32
Chapitre1 : le système d’information
33
Chapitre 2 : la veille stratégie
Introduction :
De nos jours, l’entreprise est devenue plus complexe. L’information apparaît
comme indispensable à la survie de l’entreprise et par incidence la veille
devient un dispositif excrément important qu’il faudrait mettre en place, pour
acquérir la ressource informationnelle, elle détient place primordiale, il s’agit
d’un dispositif destiné à observer et surveiller l’environnement pour rechercher
et collecter les informations à caractère anticipatif (qui portent sur le futur)
selon un processus organisé et une démarche réfléchie.
Toute fois la veille s’intéresse aussi aux flux informationnels qui sont
produites et qui circulent sein même de l’entreprise
34
Chapitre 2 : la veille stratégie
1- la stratégie de l'entreprise :
Par ailleurs, cette définition insiste sur le fait que ce sont les choix d'allocation
des ressources, investissement et des investissements notamment, qui,
davantage que le discours des dirigeants, font la stratégie.
1
Jean-Claude Tarondeau et Christine Huttin, Dictionnaire de Stratégie d’Entreprise, VUIBERT, Paris, 2001, p205.
2
Jean-Pierre Dérite et d’autres, STRATEGOR, 7ème édition, DUNOD, Paris, 2005, p11.
35
Chapitre 2 : la veille stratégie
1
www.cigref.com, 02/04/2012 à 23h : 41.
2
Hubert Tradieu et Bernard Guthmann, Le triangle stratégique, les éditions d’Organisations, Paris, 1991, p 88.
36
Chapitre 2 : la veille stratégie
Il est tout à fait utile de se fixer des repères d'actions et de songer aux traits
distinctifs qui heureux chance le niveau de performances d'un système
d'information stratégique. Nous pensons que les attraits de but essentiel
suivant sont tout à fait souhaitables :
-Économie : Le contrôle des coûts devient de plus en plus une obsession des
entreprises modernes. Il existe peu de normes de contrôle spécifique à des
activités particulières dans le domaine de l'information.
37
Chapitre 2 : la veille stratégie
38
Chapitre 2 : la veille stratégie
a- la conception de l’EIS :
39
Chapitre 2 : la veille stratégie
- On définira ensuite les résultats aux quels on veut arriver sous forme de
données calculables (profit après quatre années, rentabilité du portefeuille,
durée du cycle de production).
40
Chapitre 2 : la veille stratégie
41
Chapitre 2 : la veille stratégie
Selon François Jakobiak qui insiste en 1988 sur l’information critique comme«
tout à fait indispensable pour agir ou décider». 1
La notion de veille recouvre cette idée d’attention qui se traduit dans l’écoute
et le regard. Mais veiller, c’est aussi savoir interpréter et mettre en lien les
signaux perçus.
1
François Jakobiak, Pratiquer la vielle technologie, Edition d’Organisation, France, 1990, p26.
2
Emmanuel Pateyron, La vielle stratégique, ECONOMICA, Paris, 1998, p13.
3
Laurent Hermel, Métriser et pratiquer la veille stratégique, AFNOR, Paris, 2001, p3.
42
Chapitre 2 : la veille stratégie
- Produit
- Négociations / circuit de distribution
- Commercialisation et vente
- Fonctionnement
- Recherche et ingénierie
- Couts complets
- Force financière
- Organisation
- Capacité de la direction générale
- Porte feuille de la société
1
Bruno Martinet, Jean-Michel Ribault, la vielle technologique, concurrentielle et commerciale, 2ème éditions,
d’Organisation, Paris, 1992, p27.
43
Chapitre 2 : la veille stratégie
44
Chapitre 2 : la veille stratégie
Source : Bruno Martinet, Jean-Michel Ribault, la vielle technologique, concurrentielle et commerciale, 2ème
éditions, d’Organisation, Paris, 1992, p69.
45
Chapitre 2 : la veille stratégie
1
Nazim Taibi, Contribution à la mise en place d’une Cellule de veille stratégique au sein de la société NAFTAEC,
Mémoire de fin de cycle pour l’obtention du diplôme d’ingénieur d’Etat en Statistique et Economie Appliquée,
Option : Conjoncture Economique et Prospective. Ecole Nationale Supérieur de Statistique et d’Économie
Appliquée, 2008 ; p20.
46
Chapitre 2 : la veille stratégie
Quelle que soit sa taille ou son secteur d’activité, l’entreprise doit disposer au
bon moment des informations utiles à la mise en œuvre de sa stratégie de
développement. Il lui faut donc chercher, trier, analyser et diffuser la masse
d’informations qui gravite autour d’elle.
a- La veille «passive» :
La veille passive est la veille qui se fait au jour le jour. C’est une recherche
sans but fixe. Elle désigne le fait d’être à l’écoute de l’environnement. Cette
veille est réalisée au travers de la presse, de colloques, de rencontres et au
travers des actes de gestion quotidienne. Le terme « passive » pourrait faire
penser à une veille qui peut être réalisée sans effort. En effet, il faut pour
réaliser une veille passive efficace que l'entreprise ait défini les objectifs de
veille et que ceux-ci ne soient pas confidentiels. Les objectifs sont alors
communiqués dans l'entreprise et, si le personnel est mobilisé sur la recherche
de l'information, ce type de veille sera très utile.
1
Laurent Hermel, Maitriser et pratiquer….Veille stratégique et intelligence économique, 2ème édition, AFNOR,
Paris, 2007, p15.
47
Chapitre 2 : la veille stratégie
b- La veille « active » :
La veille active se réfère à une veille ciblée qui a pour objectif une recherche
d'information très ciblée. Dans ce type de veille l'entreprise sait exactement ce
qu'elle cherche. Cette active passe par six étapes (figure)
Source : Laurent Hermel, Maitriser et pratiquer….veille stratégique et intelligence économique, 2ème édition,
AFNOR, Paris, 2007, p17.
48
Chapitre 2 : la veille stratégie
• La veille ponctuelle :
• La veille occasionnelle :
• La veille périodique :
• La veille permanente :
Permet de capter les signaux faibles, les informations dites d'alerte dans
l'ensemble de l'environnement. Elle résulte à la fois du fonctionnement d'un
«radar de croisière» (information recherchée volontairement) et d’un «radar
d'alerte» (qui lance un signal quand il la trouve.
a- la fonction anticipative :
1
La veille stratégique, Les yeux et les oreilles de l’entreprise, Décembre 2001, document numérisé,
03/04/2012, 00h :53
2
Nicolas Lesca et Marie-Laurence Caron-Fasan, Veille anticipative, Paris, 2006, p163.
49
Chapitre 2 : la veille stratégie
b- La fonction informative :
50
Chapitre 2 : la veille stratégie
Celle-ci doit répondre aux attentes formulées par les utilisateurs, mais aussi
deviner et satisfaire les attentes implicites.
a- Les capteurs :
1
Salah, K : « Contribution du système de veille stratégique dans la compétitivité de l’entreprise », Thème de
magistère, Institut National de commerce, 2004, p 40.
51
Chapitre 2 : la veille stratégie
Il est important de signaler, par rapport à ses capteurs que leurs propres
sources d'information et leurs participations au système, dépendent de la
qualité des flux d'informations entrants, qui seront par la suite traités,
analysés et peut être diffusées.
b- Le réseau d'experts :
c- L'animateur de la veille :
52
Chapitre 2 : la veille stratégie
1
Abdelkader Larbi, Contribution à la mise en place d’un dispositif de veille stratégique dans une entreprise
commerciale Cas de NAFTAL, Mémoire de fin d’étude pour l’obtention de la Most-Graduation, Centre de
recherche sur l’information Scientifique Et Technique, 2006.
53
Chapitre 2 : la veille stratégie
Source : Laurent Hermel, Maitriser et pratiquer….Veille stratégique et intelligence économique, 2ème édition,
AFNOR, Paris, 2007, p35.
54
Chapitre 2 : la veille stratégie
-La traque désigne l’opération que l'entreprise doit mener pour se procurer
les informations recherchées. Cette opération consiste à capter les
informations qui répondent aux besoins de l'entreprise. Le traqueur est la
personne qui observe, surveille et capte les informations pour les mettre à la
disposition de l'entreprise.
-La création de sens constitue une phase cruciale du processus. Elle consiste
à traiter et à interpréter les informations collectées et sélectionnées et de faire
un rapprochement entre informations ambiguës, incertaines et fragmentaires
et informations mémorisées individuelles et collectives afin d'aboutir à la
création de liens significatifs.
55
Chapitre 2 : la veille stratégie
a- Ressources humaines :
b- Ressources Informationnelles :
1
www.veille.ma/veille-stratigique, 07/04/2012, 22h : 04
56
Chapitre 2 : la veille stratégie
les trois quart d’entre elles, pour collecter sur place de l’information. Ces
difficultés de collecte et de traduction de l’information internationale sont des
insatisfactions qui forment des obstacles à une bonne surveillance
internationale du marché.
57
Chapitre 2 : la veille stratégie
Conclusion :
La veille stratégique consiste à analyser continuellement et se révèle être
aujourd'hui une discipline incontournable du management.
À cet égard nous avons choisi NAFTAL pour effectuer notre étude, la partie
suivante sera consacrée à l'analyse du système veille stratégique, elle nous
permettra d’apprécier le niveau de maîtrise du processus veille stratégiques de
cette entreprise.
58
Chapitre 3 : Analyse du système veille stratégique de « NAFTAL »
Introduction :
Ce chapitre est consacré à présenter l’entreprise d’accueil ‘’NAFTAL’’ tout en
évoquant dans la première section son historique, ses missions, ses moyens, son
offre, son marché.
59
Chapitre 3 : Analyse du système veille stratégique de « NAFTAL »
60
Chapitre 3 : Analyse du système veille stratégique de « NAFTAL »
NAFT : pétrole
AL : algérien
• Le siège social de NAFTAL est fixé à Alger, route des dunes, Chéraga.
1 -2 L’organisation de NAFTAL :
- Branche Carburants
- Branche Commercialisation
1 -3 Missions de NAFTAL
61
Chapitre 3 : Analyse du système veille stratégique de « NAFTAL »
62
Chapitre 3 : Analyse du système veille stratégique de « NAFTAL »
1 - 4 Moyens de NAFTAL :
a- Moyens humains :
L’effectif de l’entreprise est plus de 30.000 employés, dont plus de 91% sont
permanents et qui sont réparties entre plusieurs socioprofessionnelles, le tableau si
dessue représente la répartition des employés selon leurs catégories
socioprofessionnelles.
63
Chapitre 3 : Analyse du système veille stratégique de « NAFTAL »
b- Moyens matériels :
64
Chapitre 3 : Analyse du système veille stratégique de « NAFTAL »
a- Fournisseurs :
b- Clients :
c- Partenaires de NAFTAL :
1 -7 L’offre de NAFTAL :
65
Chapitre 3 : Analyse du système veille stratégique de « NAFTAL »
Notre présente étude repose sur les carburants- terre que nous allons démontrer
successivement.
66
Chapitre 3 : Analyse du système veille stratégique de « NAFTAL »
Les carburants- terre sont soutirés du raffinage du pétrole brut effectué, sur le
marché national, NAFTEC, filial 100% du groupe SONATRACH.
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Chapitre 3 : Analyse du système veille stratégique de « NAFTAL »
2- 4 La gamme de produit :
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Chapitre 3 : Analyse du système veille stratégique de « NAFTAL »
Cette étude de cas présente les résultats préliminaires indicatifs ainsi sur l'état de
la mise en place d'un processus de veille à NAFTAL. La branche choisie porte sur les
carburants-terre ; avec le présent travail nous vous proposons d'examiner l’état de
l'intégration de la veille stratégique.
Après avoir présenté le concept de veille, nous nous interrogeons sur les raisons
de l'engouement actuel à l'égard de cette pratique. Nous chercherons ensuite à
définir quelles sont les limites de la veille et les nombreux challenges que cela pose
pour l’entreprise.
La démarche adoptée pour ce cas d’étude repose sur une méthode qualitative. Il
s'agit d'une enquête par administration d'un questionnaire.
Pour cela, 100 cadres et cadres supérieurs ont été ciblés par ce questionnaire,
défini comme étant susceptible d’être sensible à la problématique de la veille
stratégique, sur 100 questionnaires administrés, il a été enregistré un nombre de 80
répondants, soit un taux représentatif de 80%, permettant de renseigner et de
dégager un certain nombre de tendances et de constats quant à la problématique
posée.
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Chapitre 3 : Analyse du système veille stratégique de « NAFTAL »
• Difficultés de l’enquête :
2- Résultats de l'enquête :
Age Expérience
45 40 40%
40 35%
35 30%
25%
30
20%
25 20 15%
20 16 10% Pourcentage de
15 5% personnes
10 0%
5
0
Age Plus de 38 entre 30 et Moins de
ans 38 ans 30 ans
50% des répondants ont moins de 30 ans, dont 35% possèdent moins de 5
ans d’expérience.
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70%
60%
50% 60%
40%
30% 40%
20%
10%
0%
Oui Non
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4- L’accès à l’information :
5- Le traitement de l’information :
Traitement de l'information
80%
60%
40%
20% 60%
30% 10%
0%
Après Directement sans réponse
traitement
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Chapitre 3 : Analyse du système veille stratégique de « NAFTAL »
80%
60%
40% 65%
20% 25%
10%
0%
La hiérarchie Vous-même Autre structure
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9- Rythme de la collecte :
Rythme de la collecte
10%
ponctuelle
20%
45% occasionnelle
périodique
permanente
25%
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Source Fréquence
Bases et banque de données 70%
Ouvrages et revues scientifique 50%
Presse et médias 35%
Brevets et normes 75%
Internet 90%
Concurrents 5%
Fournisseur et clients 30%
Partenaires 10%
Manifestation (salons, 48%
exposition)
Le tableau ci-dessus relève que les sources d’informations les plus prisées par le
personnel interrogé sont essentiellement celles afférentes aux nouvelles
technologies telles que Internet ou (Intranet) à coté des brevets et normes, suivi
de la banque de données.
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40%
oui
non
60%
Analyse de la collective de
l'information
15%
Oui
10%
Non
Pas de réponse
75%
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80%
60% 75%
40%
20%
15% 10%
0%
Oui non Pas de réponse
Diffusion de l'information
10%
Large
Restreinte
35% 55%
Pas de réponse
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Chapitre 3 : Analyse du système veille stratégique de « NAFTAL »
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Chapitre 3 : Analyse du système veille stratégique de « NAFTAL »
Conclusion :
Nous réalisons qu’une cellule de veille stratégique, au sens propre du terme n’est
pas mise au point au niveau de toutes les directions. Néamoins, il existe un comité
de veille qui assure les mêmes services tels que l’animation du processus de veille
dans l’organisation, œuvrer à faire évoluer le concept dans son ensemble, ainsi que
la planification des rencontres.
Au terme de notre analyse, nous avons été amené à débattre avec l’animateur de
veille sur le stratégiques de la société en diagnostic établi. Nous a vous appris
l’existence exclusive exécutive d’une cellule de veille stratégique au niveau de la
direction générale de NAFTAL, sise à Chéraga sous le nom de direction exécutive
stratégie, planification et économie chargée de décliner les axes stratégiques de la
société en objectifs de veille stratégique.
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Bibliographie
Ouvrage :
Mémoires
Sites Internet :
• Christian Harbulot, Manuel d’intelligence économique, Paris, 2012, Document
numérisé.
• Commissariat du Plan intitulée Intelligence économique et stratégie des
entreprises, La documentation française numérisé, Paris, 1994.
Ce questionnaire vise à mieux connaitre l’état des pratiques dans les domaines de la veille
stratégique qui s’avèrent chaque jour de plus en plus important pour la pérennité des
entreprises. Im permettra également de préciser les attentes des utilisateurs de veille et leurs
besoins en matière d’information en partageant leurs expériences et en apportant des idées
nouvelles et des recommandations.
1. Identification du répondant :
- Direction : EP
- Statut : Cadre Technique
P.C Graveur
Imprimante Scanner
Internet Intranet
1
3. Avez-vous des notions sur la veille stratégique ?
Oui
Non
a- Site internet
b- Réserves spécialisés
c- Presse quotidienne
1- Directement
2- Après traitement
Oui
Non
Oui
Non
Veille commerciale
Veille concurrentielle
Veille technologique
Veille environnementale
Veille juridique
2
8. Les besoins en matière d’information sont ils exprimés par :
L’hiérarchique
Vous-même
Ponctuelle
Occasionnelle
Périodique
Permanente
11. Avez-vous identifié des sources d’informations importantes et qui vous sont inaccessibles ?
Oui
Non
3
12. Procédez-vous à une analyse collective de l’information ?
Oui
Non
Si non ; faut-il, selon vous, construire un réseau de compétence interne pour l’analyse
collective de l’information ?
Oui
Non
Oui
Non
14. Dans le cas ou vous disposez d’un système de veille, diffusez-vous l’information de
manière :
Large
Restreinte
Courrier
Internet (email)
Intranet (messagerie)
Réunion
Téléphone
Rapports
Autres (précisez)
……………………………………………………………………………..…
………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………..
4
16. Partagez-vous votre base de connaissance avec les autres ?
Oui
Non
5
Annexe N° :3