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SALAH SLIMANI
Remerciement 3
III.2 O 12
III.3 L 19
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Remerciement :
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Chapitre I : l'intelligence économique
Introduction :
L’intelligence économique comme un processus, une démarche ou un ensemble d’activité, cette vue de
l’intelligence économique est la plus répondue ; mais il existe un autre courant qui définit cette dernière
comme « un mode de pensée ou une culture stratégique des entreprises ». Dans ce courant on trouve, la
plupart de cas, des chercheurs ayant une orientation pour le management des entreprises. Prenant la
définition à titre d’exemple «l’intelligence économique est un mode de pensée et d’action approprié à la
gestion stratégique de la relation de l’entreprise avec son environnement pertinent. Cette relation ne peut
être créatrice de valeur ajoutée que lorsqu’elle fait appel à l’intelligence collective de l’entreprise et de ces
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prévision, mais ces outils ne permettaient pas de donner une image
objective de l’environnement, ce que souligne EDIGHOFFER en 1985,
« la planification ne permet pas de rendre correctement compte des
discontinuités environnementales et des surprises stratégiques ».
Années 60 : Les limites des approches classiques vont encourager une
réflexion scientifique et permettre l’émergence des démarches
d’‘enviremental scanning’, qui visent à collecter et utiliser les
informations pertinentes de l’environnement extérieur des entreprises
pour assister les décisions des dirigeants dans leurs décisions
stratégiques.
Années 70 : Les tensions internationales du début des années 1970
(chocs pétrolier, guerre du Yom Kippour) et leur impact profond sur les
dynamiques économiques vont contribuer à remettre en cause les
démarches classiques d’identification des menaces externes et conduire
certains chercheurs à une réflexion sur les signaux faibles. Ainsi
ANSOFF focalise ses démarches sur la perception de ces signaux faibles
qui selon lui peuvent permettre aux organisations de pouvoir anticiper
plus rapidement les évolutions inattendues de l’environnement.
Années 80 : Les travaux de PORTER M. dans les années 1980, vont
recentrer la problématique de surveillance autour du concept «
compétitive intelligence », en soulignant l’importance de prendre en
considération l’environnement compétitif lors de l’élaboration de la
stratégie.
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L’approche présentée par PORTER dépasse les orientations de scanning,
et combine donc de manière formelle la collecte des données à leur
analyse pour une exploitation par les dirigeants.
Années 90 : La France a commencé à s’intéresser à l’intelligence
économique 20 ans après les Etats-Unis, en effet l’état à commencer à
encourager l’établissement des liens entre les chercheurs et les acteurs
économiques. Elle va se focaliser sur la veille technologique du fait
qu’elle soit leader dans certains secteurs technologiques tel
l’aéronautique.
L’intelligence économique tel on la connait maintenant est le résultat de
toutes ces évolutions, ces dernières ne vont pas s’arrêter il existe
toujours de nouvelles applications, nouveaux domaines d’applications…
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L’information est la matière première pour le processus de l’intelligence
économique :
Toutes les étapes du processus de l’intelligence économique citées
précédemment, tournent autour de l’information. « L’information
constitue la matière première des décisions de management. Sa qualité
détermine la pertinence et la justesse des grands choix qui conditionnent
la pérennité et la performance des entreprises »
L’information est un facteur essentiel du fonctionnement du processus
de l’intelligence économique, toute l’articulation de ce dernier tourne
autour du management de l’information stratégique, de la définition des
besoins en information en premier lieu, de la collecte, le tri, l’analyse,
l’interprétation et la diffusion de ces informations aux utilisateurs (les
décideurs) qui prennent des décisions permettant d’évoluer dans un
contexte concurrentiel.
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