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1

0. INTRODUCTION
Jadis le traitement des informations était manuel, ce dernier a été à la
base de beaucoup de failles.
Vers les années 1950, le monde a connu l’informatique qui apporte
l’automatisation des informations. Ladite informatique est définie comme une science
qui offre des structures dotées des ressources et des mécanismes des fonctionnements
qui permettent aux entreprises de transformer les entrées en sorties sur base de
contraintes de temps et d’économie selon Roger TOMLIN.1
En effet, le bon fonctionnement d’une entreprise dépend de la manière
dont l’information est perçue, stockée, traitée et diffusée. Dès lors que l’entreprise ne
répond pas à cette règle, elle ne pourra jamais atteindre ses objectifs.2
C’est ainsi que les responsables des entreprises, des organisations et des
institutions doivent faire preuve d’innovation afin de pouvoir atteindre ses objectifs
pour que leurs systèmes d’informations, soient compétitifs, innover requiert le
développement de nouvelles compétences, de nouvelles méthodes et technologies de
gestion.
D’où, le système d’information informatisée dans les entreprises, les
administrations, les organisations permet de gérer avec fiabilité la productivité, le
personnel…
Dans le but de rendre le processus de la gestion de chambre au sein du
Home de l’ISP/Gombe efficace et moderne, notre souci primordial est de chercher
comment introduire l’outil informatique (ou l’informatisation) et les méthodes
technologiques modernes de traitement de l’information dans ce processus au sein de
l’Home de l’ISP/Gombe.

1
TOMLIN R., la mise en place de l’information dans une entreprise, paris, édition d’organisation, 1972, P 14
2
MVIBUDULU J & KONKIFIE L., technique de base de données étude de cas 2ème édition corrigée et révisé,
Kin/RDC, CRIGED, 2012, P14.
2

0.1 PROBLEMATIQUE
La problématique est l’ensemble des questions qu’une science peut poser
valablement en fonction de ses moyens, de son objet d’étude et de ses points de vue3.
La problématique de notre sujet revient à répertorier de manière
systématique les principaux écueils suscités par la gestion des chambres de l’Homme
de l’ISP/Gombe, qui est encore manuelle présentant des difficultés ci-après :
 Mauvaise conservation de document et des informations ;
 Perte de documents ;
 Manque d’identification de chambre par étudiante ;
 Manque de sécurité des informations ;
 Lenteur dans l’hébergement des étudiantes ;
 Lenteur dans le traitement de données…

Enfin, tenant compte des principaux écueils énumérés ci-dessus, la


problématique de notre sujet porte sur les questions suivantes :

 Comment le Home de l’ISP/Gombe gère ses chambres ?


 Comment ce processus fonctionne t-il ?
 Quel système d’information faut-il mettre en place pour optimiser le rendement
de ce processus ?
 L’introduction de l’outil informatique dans ce processus est-il nécessaire ?
 Comment peut –on remédier ou palier aux anomalies constatées dans cette
gestion ?

Les étapes qui suivent nous permettront d’apporter les réponses aux questions
ci-dessus posées, lesquelles résument du fond en comble notre problématique.

0.2 HYPOTHESE

L’hypothèse est une idée conductrice, directrice, une réponse


provisoire, une tentative d’explications des faits formulés au début d’une recherche et
destinée à guider l’investigateur pour être enfin infirmée ou confirmée.4
Face aux multiples anomalies soulevées à la problématique nous
n’estimons que l’informatisation de la gestion du home à travers la création d’une base
de données pour nous être une importance capitale
0.3 CHOIX ET INTERET DU SUJET

Notre choix est porté sur ce sujet pour la simple raison qu’il aborde un
problème concret de la gestion des stagiaires de la Direction des chambre du home de
l’isp Notre sujet présente les intérêts suivants :
3
SOBERMAN M., Génie en informatique de gestion, Paris, Eyrolle, 1987, P76
4
SOBERMAN M., opcit ,P. 76
3

 Pour nous :
Ce travail est un support pratique des connaissances acquises durant les trois
années de notre formation, qui nous permettent de maitriser les aspects
d’analyse, conception et implémentation de système d’information dans les
entreprises ;
 Pour les chercheurs :
Ce dernier constitue aussi une documentation pour les générations futures dans
le domaine d’informatisation ;
 Pour l’isp-gombe de mettre à la disposition un logiciel informatique capable de
gérer en temps réel du home avec plus d’objectivité de rapidité et d’exactitude.
0. 4 DELIMITATION DU SUJET

C’est vrai que la rédaction d’un travail scientifique a ses exigences


parmi lesquelles la délimitation spatio-temporelle.
Ainsi le home de l’isp été retenu comme notre espace d’investigations,
mais de manière très concise.
0.5 METHODES ET TECHNIQUES
Pour élaborer un travail scientifique, tout chercheur utilise des méthodes et
techniques pour atteindre ses objectifs. Pour élaborer ce présent travail, nous avons fait
recours aux méthodes et techniques suivantes :
a. METHODES
La méthode est définie comment un ensemble des procédés raisonnés pour
faire une chose.5Pour élaborer notre travail, nous avons utilisé ces méthodes.
 METHODE HISTORIQUE : cette méthode nous a permis de remonter dans
le temps pour avoir un aperçu général sur notre champ d’application. le home de l’isp-
gombe

 METHODE STRUCTURO-FONCTIONNELLE : elle nous a permis


de présenter la structure ainsi que le fonctionnement du home de l’isp-
gombe
 METHODE ANALYTIQUE : cette méthode nous a permis d’analyser
avec efficacité les données que nous avons récoltées durant notre
recherche pour en dégager une conclusion.
 METHODE MERISE : elle est une méthode de conception, de
développement et de réalisation d’un projet informatique. Elle est basée
sur la séparation de données et traitements. Elle nous a aidés à concevoir
une base de données pour faciliter la gestion du home au sein de l’institut
supérieur pédagogique de la gombe.

5
36 Dictionnaires et recueils de correspondance
4

b. TECHNIQUE
La technique est l’ensemble de moyens pour le recueil des informations
utiles à la recherche.6Pour notre travail, nous avons utilisé les techniques suivantes :
 TECHNIQUE D’INTERVIEW : cette technique nous a favorisé à
récolter les informations par un jeu de question réponses
 TECHNIQUE DOCUMENTAIRE : elle nous a permis d’étudier et de
montrer l’importance des différents documents que nous tenons à notre
possession.
 TECHNIQUE D’OBSERVATION : elle nous a permis d’analyser les
différents postes de travail.
0.6 SUBDIVISION DU TRAVAIL
En outre l’Introduction, de ce travaille comprend quatre chapitres ainsi
intitulés :
 Le Premier chapitre est intituler « GENERALITE SUR LES SYSTEMES
D’INFORMATION ET METHODE D’ANALYSE » où nous avons défini et
expliquer des concepts tel que : Système d’information et Méthode Merise.
 Le Deuxième chapitre est intituler « ETUDE DE L’EXISTANT » où nous
avons présenté l’entreprise où il est question de la présentation de l’Hôtel de la
Gombe en général d’une part, et le diagnostic de l’existant d’autre part, lequel a
permis d’apprécier la façon dont les informations sur la réservation des
chambres sont enregistrés, suivies et traitées au sein de l’Hôtel de la Gombe , et
de proposer une solution efficiente.
 Le troisième chapitre est intituler « MODELISATION DU NOUVEAU
SYSTEME D’INFORMATION » où l’approche Merise a été utilisée, lequel
nouveau système devra remplacer le système manuel existant. De manière
successive, le système d’information organisé et le système d’information
informatisé y sont présentés.
 Le quatrième chapitre est intituler « REALISATION ET MISE EN ŒUVRE »
Nous y présentons la plateforme de développement et le système de gestion de
base de données utilisés ; ainsi quelques interfaces, codes et états.

6
KABEMBA F., cours d’Initiation à la Recherche Scientifique, G2 INFO, ISP/G,2018-2019
5

CHAP I : GENERALITE SUR LES SYSTEMES D’INFORMATION ET


METHODE D’ANALYSE
Ce premier chapitre est consacré à la définition de quelques concepts
théoriques en rapport avec le domaine d’étude. IL s’agit des notions:
 définition du système d’information ;
 but d’un système d’information
 la représentation schématique des systèmes
 présentation de la méthode MERISE.
1.1. Système d’information
Il est le trait d’union entre le système de pilotage et le système opérant.
C’est également l’ensemble des flux d’informations circulants au sein d’une
organisation. Le système d’information traite ces informations et les véhicules dans
toute l’organisation de manière à permettre aux décideurs d’en posséder au moment
opportun et propulse ainsi le processus décisionnel.
1.2. But d’un système d’information
Le système d’information joue quatre rôles :
- Analyser les données internes et externes recueillies pour ne retenir que celles
jugées nécessaires ;
- Traiter les données pertinentes retenues (mise à jour, tri, fusion, calcul, etc.) ;
- Stocker les résultats sur des supports appropriés ;
- Diffuser les résultats obtenus auprès des utilisateurs.
1.3. La présentions schématique des systèmes d’information
Le système en comprend deux autres à savoir : la rétroaction
(comprenant les données relatives au rendement du système) et le contrôle
(comprenant les données de vérification du fonctionnement du système).

Schématiquement, on a :

Système
Rétroaction
Elements entrée
ET

Contrôle
Processus

Eléments de sortie

Fig. 1 : Système informatique


1.4 Brève aperçu historique de la méthode MERISE
6

Merise est une méthode d'analyse créée en 1977 impliquant des sociétés services
(SSIT), des centres d'étude et de recherche, ainsi que le ministère de l'industrie. Cette méthode a
pour but de normaliser les méthodes utilisées pour concevoir les Systèmes d'informations
automatisés (systèmes informatique grâce à un ensemble de schémas. L'approche utilisée pour
cette méthode d'analyse est l'approche systémique.

A la différence d'autres méthodes (par exemple UP avec le langage UML)


Merise se positionne comme une méthode de conception de SI sur le plan de son organisation
générale. Cette méthode a pour principal avantage de permettre la compréhension et la
formalisation des besoins du métier que vers la réalisation de logiciel. Elle favorise donc le
dialogue entre concepteurs et maîtrise d’ouvrage, tout particulièrement dans les projets de
développement de systèmes de gestion intégrée (type ERP).

Cette méthode a souvent été décriée comme méthode « his torique et franco-
française ». Rappelons que Merise est davantage tournée vers l'ingénierie de conception
générale (SI métier) que vers le génie logiciel (conception détaillée) : ce qui n’a jamais été le
positionnement de Merise, dès sa création dans le années 70. Sur le plan des formalismes,
Merise est encore tout à fait valable pour :

a) La modélisation générale des données en vue de la construction d'une BDD


relationnelle ;
b) La modélisation des processus métiers d'un SI, automatisé en partie par du logiciel ;
c) La formalisation des besoins utilisateur dans le cadre d’un cahier des charges,
préalablement au travail de conception (Dominique Gros, 1998).
1.4.1 Caractéristiques de Merise
La méthode Merise s’appuie sur une vision systémique de l’entreprise visant en
particulier à séparer la conception des traitements (dans le système opérant) de celle des
données représentatives de l’organisation et de son contexte (dans le système d’informations).
Merise adopte l’approche systémique et non analytique. Elle est avant tout une
méthode de conception, de développement et de réalisation des projets informatiques. A cet
égard, elle adopte une vision globale ou systémique de la question traitée, à l’opposé de
l’approche analytique qui caractérise les modèles antérieurs.
7

1.4.2 Approche systémique

L’Approche systémique consiste à étudier un domaine en tenant compte des


interactions avec d’autres domaines ou projets. Ce qui annihile les inconvénients de l’approche
analytique évoquée ci-dessus.
1.4.3 Séparation entre l'étude des données et celle des traitements
La méthode Merise propose une approche de la conception séparant l’étude des
données de celle des traitements, en avançant progressivement par deux niveaux. Chacun de ces
niveaux a pour objectif principal de fournir un certain nombre des documents (MCD, MPD,
MCT) permettant ainsi la synthèse textuelle d’un processus de réflexion. Ces documents sont
indispensables à l’évolution et à la concertation autour de tout projet informatique. La mise en
place des modèles de traitements a non seulement pour but de définir les traitements effectués,
mais également de valider les options prises lors de l’élaboration des modèles de données.
Ainsi la méthode Merise préconise, non pas d’effectuer l’analyse des données, puis
ensuite celle des traitements, mais plutôt de mener en parallèle, à chaque niveau, l’analyse des
données et celle des traitements.
1.4.4 Cycles de la Méthode MERISE
La démarche de développement d’un système d’information doit être conduite
suivant trois axes appelés cycles dont le degré de prise en compte par les différentes méthodes
oriente ce choix de l’une d’entre elles en fonction des objets de l’étude. Ces 3 cycles sont :

Le cycle de vie du projet d’information d’un système ;


Le cycle de décision ;
Le cycle d’abstraction dans la conception du système d’information.
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Tableau 1 : Tableau synthétique de cycle de la méthode merise

MODELES
La dénomination SYSTEME
NIVEAUX DONNEES TRAITEMENTS
SYSTEME D’INFORMATION ORGANISE « SIO »
Modèle conceptuel Modèle
des données conceptuel de
CONCEPTUEL
(MCD) traitement (MCT)
Système
Modèle Modèle
Manuel
ORGANISATIONN organisationnel des organisationnel de
EL données (MOD) traitement (MOT)
SYSTEME D’INFORMATION INFORMATISE « SII »
Modèle logique Modèle logique
des données de traitement
LOGIQUE
(MLD) (MLT) Système
Modèle physique Modèle physique informatisé
des données de traitement
PHYSIQUE
(MPD) (MPT)
présentant une conception, une gestation, une naissance, une croissance, une évolution, et une
mort... puis une renaissance. Dans le cas d’un système d’information, on peut distinguer trois
grandes périodes : la conception, la réalisation et la maintenance.

La méthode Merise propose, pour le déroulement du cycle de vie, le découpage de


ces grandes périodes en différentes étapes (Dominique NANC1, 2001).
Le but de ce découpage est de : Maîtriser les risques, Maîtriser au mieux les délais
et les coûts et d’Obtenir une qualité conforme aux exigences (Anne-Marie HUGUES, 2002).
1.4.5 Cycle de vie du système d’information
Le cycle de vie permet de passer de l’idée d’un logiciel à son utilisation régulière et
ensuite à son obsolescence en parcourant des étapes ou phases de développement. Ces étapes
ou phases peuvent être comparées à celle par lesquelles passe l’être humain : la naissance,
l’enfance, l’adolescence, l’âge adulte, la vieillesse et la mort pour finir.

Les méthodes n’étant pas normalisées, le découpage du cycle de vie est souvent
propre à chaque méthode et le nom de ces portions du cycle de vie sont multiples ; nous
trouvons couramment les termes d'étapes ou de phases.
Les méthodes classiques, telles que Merise, utilisent le terme d’étape ; les méthodes
orientées objet, de par l’unification d’UP, ont adopté le terme de phase.
9

Historiquement, chaque étape ou phase était parcourue une et une seule fois à
l’image de l’humain qui passe à l’enfance à l’âge adulte en passant par l’adolescence sans retour
possible.

1.4.6 Cycle d’abstraction dans la Conception du S.I

Une méthode d'élaboration de logiciels décrit comment modéliser et construire des


systèmes logiciels de manière fiable et reproductible.

L'abstraction est l'examen sélectif de certains aspects d'un problème. L'objectif de


l'abstraction est d'isoler les aspects importants et de supprimer ceux qui ne le sont pas.
L'abstraction se réfère toujours à un but précis, car c'est le but qui permet de déterminer ce qui
est important et ce qui ne l'est pas. Selon le but recherché, il est possible de construire de
nombreuses abstractions à partir d'une même réalité.

Sur le plan du raisonnement, Merise prévoit quatre niveaux d’abstraction lors de la


conception du projet dans le cadre de l’étude détaillée du projet : conceptuel, organisationnel,
logique et physique. Les deux premiers niveaux sont adaptés à la conception du système
d’information organisé (SIO) et les deux derniers à la conception du système d’information
informatisé (SII).

Par ailleurs, chaque niveau d’abstraction comprend deux volets : données et


traitements. Enfin, chaque niveau est représenté par un modèle et chaque modèle par un
formalisme utilisant des concepts adaptés et qui seront explicités plus tard au point (André
CLARINVAL, 2002).

Les 4 niveaux de représentation d’un système d’information proposés par la


méthode Merise sont :

 Le niveau conceptuel ;
 Le niveau organisationnel ;
 Le niveau logique ;
 Le niveau physique ;
Le tableau suivant résume les étapes du raisonnement ou cycle d’abstraction de la
méthode Merise.
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Tableau 2 : cycle d’abstraction de la méthode Merise.

Système Niveaux Données Traitements


S.I.O Conceptuel MCD MCT
Organisationnel MOD MOT
S.l.l Logique MLD MLT
Physique MPD MPT

1.4.7 Cycle de décision

Ce cycle représente le point de vue de tous les décideurs de l’organisation


étudiée quelques soient leur niveau de décision et d’action. Le cycle de décision définit
la nature de résultat à produire à l’issu de chaque étape pour qu’une décision quant à la
continuation ou à l’abandon d’une politique d’information puisse être prise.

1.2 Conception d’un système d’information


L’étude du système d’information se fait en deux étapes :

- Le système d’information organisationnelle(SIO)


- Le système d’information informatisé(SII)

1.3 Conception du système d’information organisationnel SIO


Le système d’information organisé, appelé aussi SIO est un ensemble des
taches complexes regroupées en modules spécialisés qui composent l’applicative
informatique : le logiciel. Ces taches complexes sont généralement un assemblage des
taches simples sont les briques de base applicative. Si nous devrions créer une
analogie, nous pourrions dire que ces taches simples sont comme les briques qu’un
maçon assemble pour ériger une maison. Le logiciel tout comme une maison, a besoin
d’un plan de conception réalisé par un architecte. Une maison conçue sans plan
présente des erreurs de conception une fois terminé. Il en est de pair pour un logiciel.
Sans étude préalables, construit sans méthodologie, risque de brusquer son utilisateur.

L’objet de cette partie est de présenter de façon pragmatique, simple et


progressive la méthode merise. Sur ce, le système d’information organisé est un aspect
non informatique de conception qui aborde deux étapes à savoir :
Etape conceptuel ;
Etape organisationnel.
1.4 Etape conceptuel
Consiste à concevoir le SIO en faisant abstraction de toutes les contraintes
techniques ou organisationnelles et cela tant au niveau des données que des
11

traitements. L’étape conceptuelle répond à la question Quoi ?(Le quoi faire avec
quelles données).
Ainsi cette section sera sanctionnée par deux modèles à savoir :

Le modèle conceptuel de données ;


Le modèle conceptuel de traitement.

2.9.1.2 Modèle conceptuel de données


Dans le modèle conceptuel des données, il est question pour le concepteur
de faire la description des données.

2.9.1.2.1 Définition et but


Le MCD est un modèle abstrait de la méthode merise permettant de
représenter l’information d’une manière compréhensible aux différents services d’une
entité. Le modèle conceptuel a pour but de représenter de façon structurée les données
qui seront utilisées par le système d’information.

Le modèle conceptuel des données introduit la notion d’entités, les relations


et de propriétés nous allons commencer par voir certains aspects « théoriques » avant
de nous plonger dans la pratique. La représentation graphique, simple et accessible,
permet à un non informaticien de participer à son élaboration.

2.9.1.2.2 Les concepts de base


Les entités ;
Les relations ;
Les propriétés ;
Les cardinalités.

1. Entité

Une entité est un objet de gestion considérer d’intérêt pour représenter


l’activité à modéliser donc il doit avoir :

 Ayant une existence propre.


 Présentant un intérêt pour l’entreprise.
 Traduisant une préoccupation de gestion.

Exemple

 Etudiant (Musumba, boye)


 Promotion (G1, G2).
12

Formalisme

Etudiant

2. Relation

Une relation est un lien sémantique qui a une signification précise entre
plusieurs entités. Elle est exprimée souvent sous forme de verbe à l’infinitif ou
locution verbale.

 Appartenir, passer.

Appartenir

Formalisme- Dimension d’une relation

La dimension d’une relation est le nombre de fois l’objet participe à cette


relation qui peut être :

Unaire : c’est une relation qui se lie sur une seule entité.
Binaire : c’est une relation qui se lie sur deux entité.
N- aire : relation entre un objet

3. priorités

Chaque objet doit être décrit par des propriétés dans le but de notre étude
chacune des objets à ses propriétés.

Objet Elève : matricule élève, nom post nom, prénom, téléphone, adresse.
Objet Parent : matricule parent, nom parent, téléphone.

Chaque valeur prise par une propriété est appelé occurrence.

Une occurrence d’un objet est un élément individualisé appartenant à cet


objet.

3.1 Sortes de propriétés

Il existe deux sortes de propriétés :

Identifiant : Un identifiant est un ensemble de propriétés (une ou plusieurs)


permettant de designer une et une seule entité. La définition originale est la
13

suivante : l’identifiant est une propriété particulière de l’objet telle qu’à chaque
valeur de la propriété correspondante une et une seule occurrence de l’objet.
C’est une propriété qui permet de distinguer ou identifier sans confusion (de
manière univoque deux ou plusieurs occurrences d’un objet.

L’identifiant de la relation c’est l’identifiant obtenu par concaténation des


identifiants des objets participants à la relation.

Le modèle conceptuel de données propose de souligner les identifiants ou


de le précéder par un (#).

Caractérisant : Ce sont des informations dont le rôle est de qualifier l’objet ou la


relation
2. cardinalités

Les cardinalités permettent de caractériser le lien qui existe entre une


entité et la relation à laquelle elle est reliée. La cardinalité d’une relation est composée
d’un couple comptant une borne minimale et une borne maximale, intervalle dans
lequel la cardinalité d’une entité peut prendre sa valeur.

Une borne minimale (généralement 0 ou 1) décrit le nombre minimum de


fois qu’une entité peut participer à une relation.
Une borne maximale (généralement 1 ou n) décrit le nombre maximum de
fois qu’une entité peut participer à une relation.

Les cardinalités traduisent les règles de gestion. Ces règles sont propres au
SI étudié qui expriment les contraintes sur le modèle.

3.2 Contrainte d’intégrité fonctionnelle (CIF).

Le terme dépendance fonctionnelle fait référence à une notion


mathématique entre ensembles. On dit que, entre deux ensembles A et B, il existe une
dépendance fonctionnelle si un élément de A ne correspond qu’à un élément de B.

Donc on parle d’une contrainte d’intégrité fonctionnelle lorsque deux objets


dans une relation se présentent comme père et fils et que la connaissance du fils
implique toujours celle du père

Formalisme MCD

Professeur (1,n) (1,1) Cours


#idProf #idcours
Enseigner
Nom libeleCours
Figure 12 : Formalisme du MCD
14

1.4.9. Formalismes concernant tes traitements


La modélisation des aspects dynamiques repose sur le concept d’événements vus
des stimulateurs de l’activité. Il s’agit d’obtenir une représentation de l’enchaînement des
opérations du système et des conditions de déclenchement de son activité par des simulations
extérieures.
En ce qui concerne cette modélisation conceptuelle de traitements, merise propose
un certain nombre des formalismes et concepts ci-après :
1. Evénement

Un événement représente un changement dans l’univers extérieur au système


d’information, ou dans le système d’information lui-même.
 Un événement externe est un changement de l’univers extérieur.
 Un événement interne est un changement interne au système d’information.
Donc un événement, c’est la représentation d’un fait nouveau pour le système
étudié ; ce fait est porteur d’information. C’est par exemple : l’arrivée d’une déclaration de
sinistre dans une compagnie d’assurance. Cet événement est porteur d’informations concernant
l’assuré ; le bien assuré et le sinistre affectant celui-ci.
Un événement est une circonstance portée à la connaissance du système et à
laquelle il doit réagir. Pour qu’il y ait événement il faut que certaines conditions soient
vérifiées :

a) Il doit se produire quelque chose (à l’extérieur ou à l’intérieur de l’entreprise ou de


l’organisation),
b) Ce fait doit être perçu par le système (qui devra donc se doter des moyens appropriés de
le percevoir),
c) Ce fait n’intéresse le système que dans la mesure où il est identifié comme un
déclencheur possible de son activité.

On distingue plusieurs types d’événements dans la modélisation conceptuelle de


traitements qui sont :

 Evénements externes : les événements que le système perçoit en provenance de


l’extérieur et sur lesquels il n’a aucune maîtrise.
 Evénement interne : c’est le résultat d’une opération qui peut participer en tant
qu’événement au déclenchement de l’opération suivante. Ce type d’événement ne peut
déclencher l’opération suivante que s’il est combiné avec au moins un autre
événement. Si ce n’est pas le cas, l’événement ne doit pas apparaître dans le modèle
conceptuel, il s’agit la plupart du temps d’un résultat intermédiaire de l’opération.
15

 Evénement résultats : un résultat ne participant pas à la poursuite de l’activité du


système est destiné à être émis vers l’extérieur : on parle alors d’événements résultats ou
simplement de résultats.
On représente un événement par une ellipse en trait plein pour les événements
internes à l’organisation (entreprise), en trait pointillé pour les événements externes.

Evénement interne

Figure 1 : Opération
2. Opération
Une opération est un ensemble d'actions exécutées par le système suite à un
événement, ou à une conjonction d’événements. Cet ensemble d’actions est
interruptible, c'est-à-dire que les événements ne sont pas pris en compte (s’ils ne sont
pas forcément ignorés pour autant) tant que l'opération n’a pas été accomplie.

Opération
- Action1
Règle d’émission 1 - Action 2 Règle d’émission 2
OK KO

Une opération c’est la réaction du système, sous forme de traitements, face


à l’arrivée d’un événement ou d’un ensemble d’événements. Exemple : l’arrivée de
l’événement « Déclaration de sinistre » déclenche l’opération « vérifier la garantie ».
Donc nous comprenons que l’arrivée d’un événement déclenche un
ensemble de traitements appelé opération. Une opération ne peut être déclenchée que par
l’arrivée de l’événement ou de l’ensemble d'événements qui lui est rattaché. Cet
ensemble d’événements peut être considéré comme les ressources nécessaires au bon
déroulement de l’opération.
Une même opération peut produire plusieurs résultats. Nous avons vu qu’il
est possible de représenter les conditions de déclenchement d'une opération. De même
manière, la production de résultats peut être soumise à des conditions de sortie de
l'opération appelées Règles d'émission.

3. Synchronisation
16

La synchronisation d'une opération définit une condition booléenne sur les


événements contributifs devant déclencher une opération. Il s’agit donc de condition
au niveau des événements régis par une condition logique réalisée grâce aux
opérations.

OU
ET Synchronisation
NON ET/OU
4. Résultat

Figure 3: Synchronisation
C’est la représentation de la réponse du système, générée par une opération. Par
exemple : l’opération « vérifier la garantie » citée ci-haut produit les résultats «sinistre pris en
compte *» ou « sinistre rejeté ». Donc le résultat est une donnée recueillie après traitements
dans le système d’information. Le résultat est représenté par un cercle ovale, à l’instar d’un
événement ou d’une relation.

Résultat

5. Processus

Un processus est un sous-ensemble de l’activité de l’entreprise. Cela signifie que


l’activité de l’entreprise est constituée d’un ensemble de processus. Un processus est lui-même
composé de traitements regroupés en ensembles appelés opérations.
Un processus peut être aussi comme étant un enchaînement synchronisé
d’opérations qui représente une unité de préoccupation de l’entreprise. Il est propre à un
domaine d’activité.

6. Emission
L’émission est une expression logique indiquant selon le résultat de l’opération,
quels événements internes ou externes au système d’informations sont créés.
7. Règles d’émission
Sont des règles qui conditionnent le résultat par une opération. Le modèle
conceptuel de traitements permet de représenter schématiquement la gestion des événements.
Voici le formalisme complet du M.C.T.

Evénement 2

ET/OU

Opération

- Action1
Règle d’émission 2n - Action 2 Règle d’émission 2n
Ou condition d’émission des Ou condition d’émission des
Condition résultats
résultats
17
18

CHAP II: ETUDE L’EXISTANT


Présentation de l’ISP/Gombe
2.1. Historique

L’ISP/GOMBE trouve ses origines chez les sœurs religieuses de la


congrégation du sacré cœur qui dirigeaient depuis trois décennies (1928 à 1961) le
LYCEE sacré cœur de KALINA. Ledit institut fut créé le 15 septembre 1961 sous la
dénomination de l’école NORMALE MOYENNE POUR JEUNES FILLES DE
LEOPOLDVILLE/KALINA (ENM/KALINA).
Par la circulaire n°EDN/MS/1569 du 03 janvier 1963, l’Ecole Normale
Moyenne devient l’Ecole Supérieur Pédagogique de KALINA. Celle-ci fonctionnait
dans l’enceinte du LYCEE sacré cœur.
Le 06 août 1971 lors de la création de l’Université Nationale du Congo,
l’Ecole Supérieur Pédagogique de KALINA fut dénommée l’Institut Supérieur
Pédagogique de KALINA. Il porta ce nom jusqu’au changement du Congo en zaïre le
27 octobre 1971 pour devenir « Institut Supérieur Pédagogique de la Gombe », en
sigle ISP/G.
En octobre 1972, l’ISP/GOMBE déménagera du Lycée sacré cœur pour
ses bâtiments actuels qui constituaient la concrétisation du projet de financement
élaboré par le père Jean-Claude MICHEL, alors vice-président du Bureau de
l’Enseignement Catholique (BEC) et introduit auprès du Fonds Européen du
Développement (FED) par le gouvernement Congolais, le 12 Décembre 1964.Silvic
COPPOLA en était l’architecte.
En organisant une Ecole Normale Moyenne pour jeunes filles, les
religieuses du Sacré-Cœur croyaient en cela, le couronnement de leur vocation
d’éducatrice par la formation d’une élite féminine congolaise capable de répandre
dans tout le pays, la vision chrétienne dans l’éducation.
Le programme de régendat organisé par les religieuses s’étendait sur 2
années d’études et avait pour modèle, celui des ENM/Belgique, légèrement adapté aux
réalités congolaises.
En février 1963, c’est-à-dire six mois avant la fin de 2 premières années,
l’ENM/Binza (l’actuel Université Pédagogique Nationale/UPN) fit parvenir à
l’ENM/Kalina son programme élaboré par l’UNESCO. Ce dernier se déployait sur 3 ans.
C’est ainsi que, les étudiants de l’ENM/Binza, une fois informés que leurs
camarades de l’ENM/Kalina venaient de terminer le cycle de graduat en 2 ans,
protestèrent énergiquement auprès du Ministère de l’EDN qui refusa d’entériner les 5
diplômes avec promesse de la faire l’année-académique suivante.
19

Pour ce faire, les 5 régentes présentèrent ces années-là, devant un jury


officiel, les branches vues en troisième graduat et soutinrent les travaux de fin d’études
qu’elles avaient rédigés à l’issue de la deuxième année. Toutes réussirent. Ce fut la
première promotion de l’ENM/Kalina. A partir de cette promotion, l’ENM/Kalina
connut une croissance rapide en ce qui concerne l’organisation des études.
En 1963, une année préparatoire générale fut jointe à l’option Français-
Histoire, instaurée dans toutes les E.N.M. en vue de les alimenter en candidats
moniteurs d4, elle fut supprimée en 1971, lorsque le nombre des candidats d6 s’avéra
suffisant.
Les options Histoire-Culture Africaine et Sciences Naturelles- Géographie
s’ajoutèrent à la première en 1967.
En 1968, s’ouvrit la préparatoire de l’option Coupe-Couture, destinée à
devenir indépendante dès qu’elle le pourrait. Ce qu’elle fit 3 ans plus tard en
s’appelant d’abord Institut Supérieur d’Enseignement Technique Féminin, et ensuite,
Institut Supérieur d’Art et Métiers, ISAM.
En 1971, vint le tour des options Biologie- Mathématique et Anglais-
Culture Africaine. L’année suivante 1972, les options Science Naturelles, Géographie,
Français-Histoire et Biologie-Mathématique se muèrent respectivement en
Géographie- Histoire, Français-Linguistique Africaine et Biologie. Tandis que l’option
Histoire-Culture Africaine devient Histoire-Sciences Sociales.
En 1978, l’option Géographie-Histoire se transforma en Géographie-
Sciences Naturelles. Par la décision rectorale n°0020/UNAZA/R/79 du mars 1979, les
options existantes furent regroupées en deux sections, notamment :
a. La section Lettres et Sciences Humaines reprenant les options
- Anglais-Culture Africaine, Français-Linguistique Africaine et
- Histoire-Sciences Sociales ;
b. La section Sciences Exactes avec les options :
- Biologie-Chimie et
- Géographie-Sciences Naturelles.

De 1961 à1989, l’ISP/Gombe n’organisait que le cycle du graduat. Il a fallu


attendre l’année académique 1990-1991 pour voir s’ouvrir le cycle de licence en
option Français et Histoire. Les options Anglais et Géographie emboitèrent les pas aux
deux premières en 1993-1994.
La dernière-née du deuxième cycle fut l’option Biologie en 1995-1996. En
1999, l’ISP/Gombe a connu une extension suite à l’ouverture des options de Gestion
en Sciences Commerciales, Administratives et informatique, Hôtellerie et Hôtesse
d’Accueil.
2.1.1 Nature juridique
20

L’institut supérieur pédagogique de la Gombe fut créé par l’ordonnance n°


81-161 du 07 octobre 1981. C’est un établissement public d’enseignement supérieur
jouissant de la personnalité juridique et soumis à la tutelle du ministre de
l’enseignement supérieur, universitaire et la recherche scientifique.
L’ISP/GOMBE est régi par l’ordonnance loi n° 81-025 du 03 octobre 1981
portant organisation générale de l’enseignement supérieur et universitaire au Congo et
aux termes de laquelle les établissements de l’ESU sont des personnes morales de droit
public à caractère scientifique. Ils jouissent de l’autonomie de gestion et disposent
d’un patrimoine propre, spécialement affecté à leur objet. Son siège à Kinshasa.

2.1.2 Objet Social

L’Institut Supérieur Pédagogique de la Gombe ISP/GOMBE en sigle a


pour mission :
 De pourvoir au pays en fonction de ses besoins en enseignement de très haut
niveau de formation générale et spécialisée aux qualités morales et
pédagogiques éprouvées ;
 De stimuler chez le futur enseignant une prise de conscience de son rôle
d’encadreur politique, de la noblesse de sa mission et de la dignité de la
personne ;
 D’organiser la recherche dans le domaine de la pédagogie en vue de découvrir
les méthodes susceptibles d’améliorer la qualité de l’enseignement primaire et
secondaire ;
 De vulgariser les résultats de ces recherches par la réduction et la diffusion des
manuels scolaires adaptés à ces deux niveaux d’enseignement.
L’ISP/GOMBE a également pour fonction de conférer les grades légaux
conformément aux dispositions législatives et réglementaires sur la collation de ces
grades.
Il peut octroyer des diplômes scientifiques et à ceux qui lui sont propres,
ces diplômes ne confèrent pas les droits inhérents aux grades légaux, sauf les
exceptions établies par la loi.
21

2.1.3 Structure organique et fonctionnement


2.1.3.1 Le Conseil d’Administration des I.S.P. (CAISP)
Le CAISP est l’organe suprême de décision et de contrôle de l’ensemble
des Instituts Supérieurs Pédagogique de la République Démocratique du Congo.

2.1.3.2 Le Conseil de l’Institut


Le conseil de l’institut est chargé de :
 Exécuter la politique académique et scientifique de l’institut ;
 Faire des propositions sur le développement de ses activités académiques et
scientifiques ;
 Nommer et révoquer le personnel scientifique enseignant et non enseignant
ayant le grade inférieur à celui de chef de travaux ainsi que le personnel
administratif et technique de collaboration et d’exécution ;
 Proposer au conseil d’administration les nominations et les promotions du
personnel académique, des chefs de travaux ou des membres du personnel
scientifique non enseignant ayant un grade équivalent à celui de chef de travaux
et du personnel administratif et technique de commandement
Le conseil de l’institut est composé du directeur général, du secrétaire
général académique, du secrétaire général administratif, de l’administrateur du budget,
des chefs de sections, du bibliothécaire en chef, du conservateur en chef, d’un
représentant du corps scientifique, d’un représentant du personnel administratif et
technique et d’une représentante des étudiants.
Il se réunit au moins une fois par trimestre ou chaque fois que les besoins de
l’institut l’exigent.
2.1.3.3 Le Comite de Gestion
Le comité de gestion comprend le directeur général, le secrétaire général
académique, le secrétaire général administrateur du budget. Il assure non seulement,
sous la direction du directeur général, la gestion quotidienne de l’institut, mais il
exécute aussi les décisions du Ministère de l’Education Nationale, du CAISP, du
conseil de l’ISP/G et prend toutes les mesures qui ne relèvent pas de la compétence
d’un autre organe.

2.1.3.4 Le Directeur Général


Celui-ci supervise et coordonne l’ensemble des activités de l’Institut. A ce
titre, il veille à l’exécution des décisions du conseil d’administration, du conseil de
l’institut et du comité de gestion. Le directeur général assure les relations de l’institut
avec les milieux universitaires nationaux et internationaux. Il délibère sur les diplômes
honorifiques, il nomme et révoque les membres du personnel académique et
scientifique à temps partiel. Il propose au CAISP toute sanction disciplinaire contre le
personnel académique et scientifique ayant au moins le grade égal ou équivalent à
celui de chef de travaux et le personnel administratif et technique de commandement.
22

Toutefois, la présence des étudiantes n’est pas requise au moment où la


délibération se doit de statuer sur la carrière du personnel de l’institut.
2.1.3.5 Le Conseil de Section
Le conseil de section gère et administre la section. Par conséquent, il
délibère sur toutes les questions intéressant la section et la formation des étudiants, il
veille au bon déroulement des enseignements et de la recherche.
Le conseil de section est constitué des professeurs ordinaires, des
professeurs, des professeurs associés, des chefs de travaux, de deux représentants des
assistants et de deux représentantes des étudiants. le conseil se réunit une fois par mois
et chaque fois que le chef de section ou le comité de gestion le juge nécessaire.
Les enseignants à temps partiel, les professeurs visiteurs et les suppléants
peuvent assister aux réunions du conseil. Dans ce cas, ils ont une voix délibérative
lorsque le conseil délibère sur une question se rapportant à leur enseignement, et voix
attributive dans les autres cas.

2.1.3.6 Le Conseil de Département


Le conseil de département exécute les tâches suivantes :
 Approuver les programmes de recherche et d’enseignement et organiser des
réunions scientifiques ;
 Donner des avis et considérations en matière de nomination et de promotion du
personnel académique et scientifique. Dans ce cas, seuls participent à la
délibération, les membres du personnel académique et scientifique ayant le
garde au moins égal à celui que postule le candidat ;
 Proposer au conseil de section les charges horaires ;
 S’occuper de la bonne marche des activités pédagogiques et de la discipline des
étudiants ;
 Contrôler enfin, la présence des étudiants aux cours.
Le conseil de département est composé du personnel académique, des chefs
de travaux, de deux représentants des assistants et de deux représentants des étudiants
du personnel.

2.2 Organisation Fonctionnelle de L’ISP/Gombe


2.2.1 Secteur Académique
23

Par secteur académique, nous entendons l’ensemble des services qui


relèvent de la compétence du secrétaire général académique et dont l’activité converge
sur les enseignements. Ces services sont constitués par les sections et les départements

2.2.1.1 Sections
Les sections sont des unités d’enseignement, de recherche et de production,
jouissant de l’autonomie de gestion. Chaque section a son organe appelé conseil de
section.
En dehors de la section Lettre et Science Humaines et la section sciences
exactes, et conformément à l’ordonnance-loi faisant l’objet de la création de
l’ISP/Gombe, les sections suivantes sont organisées au sein dudit institut :
 Le centre d’animation et de diffusion pédagogique, CANDIP ;
 La bibliothèque dont la tâche essentielle est la conservation et le classement de
la documentation au service du lecteur.

Elle est gérée par un personnel académique et scientifique non enseignant :


Le centre de recherche scientifique qui s’occupe de la recherche et de la
publication des articles à caractère scientifique dans la revue « LES CAHIER DE
L’ISP/Gombe », en vue d’une promotion éventuelle de leurs auteurs.
A la tête de chaque section se trouve un chef de section secondé dans ses
attributions par un chef de section-adjoint chargé de l’enseignement, un chef de
section-adjoint chargé de la recherche et un secrétaire académique.

2.2.1.2 Les Département


Les départements sont des cellules de base de recherche et d’enseignement
jouissant eux aussi d’une autonomie de gestion. Leurs organes sont les conseils de
département. Aux départements dépendant des sections mères s’ajoutent les
départements de la psychopédagogique et de la coordination de stage.
Les départements sont dirigés chacun par un chef de département, assisté de
deux secrétaires ; l’un charge de l’enseignement et l’autre de la recherche.
2.2.2 Organisation Des Enseignements
L’institut supérieur pédagogique de la Gombe organise les enseignements
en fonction des objectif lui assignés par le législateur.
Les enseignements sont dispensés par un personnel académique et
scientifique qualifié. Le programme appliqué est celui de la commission permanente
des études (DEP). Ce dernier prévoit les cours de formation générale, les cours de
formation psychopédagogique et les cours spécifiques à chaque option. Les cycles
organisés sont ceux de graduat (3ans) et de la licence (5ans).
L’admission en premier graduat est conditionnée par la présentation d’un
diplôme d’Etat ou d’un titre jugé équivalent par le ministère de l’Education Nationale.
Par contre, les graduées accèdent au niveau de la licence après avoir participé et réussi
24

au concours, national organisé par le conseil d’administration des instituts supérieurs


pédagogiques.

2.3 Secteur D’administratif

Le secteur administratif est constitué des services de l’administration ;


d’une manière générale, son bon fonctionnement dépend en grande partie de sa
structure de gestion qui reflète la hiérarchie qui y prédomine.
Ainsi, l’analyse des structures fait apparaître des liens entre chefs et
subordonnés. Elle exprime la décision du commandement et la répartition des tâches
entre différents services. A l’ISP/Gombe comme dans tous les établissements de
l’enseignement supérieur et universitaire, l’administration est de la compétence du
secrétaire général administratif.
Personne Cependant, chaque membre du comité de gestion supervise les
services de son ressort. L’annexe 1 nous présente l’organigramme fonctionnel de
l’ISP/Gombe.
2.3.1 Direction ou Service Administratifs
Lorsque nous nous référons aux attributions dévolues à chaque Direction,
nous constatons que leur fonctionnement les différencie les unes des autres, mais que
leurs tâches se complètent.
2.3.1.1 La Direction Générale
La direction générale coordonne les activités des directions suivantes :
- Garde et sécurité
- Relations publiques
- Coopération et planification
2.3.1.2 Direction de garde et sécurité
Elle assure la garde et la sécurité des biens meubles et immeubles de
l’Etablissement, elle constitue l’équipe des sentinelles et dresse un rapport journalier
de garde, elle interroge toute personne suspectée de vol des biens de l’institut et en fait
un rapport au directeur général.
2.3.1.3 Direction des relations publiques
La direction des Relations publiques s’occupe de toutes les démarches lui
confiées par la Direction Général auprès des services externes. Elle établit les
programmes des manifestations organisées par l’institut, assure le protocole, organise
les audiences sollicitées auprès des autorités académiques et diffuse par la voie
d’affiche ou de communiqué de presse, toute décision du Comité de Gestion.
2.3.1.4 Direction de coopération et planification
Elle s’occupe de toutes les démarches lui confiés par la Direction Générale
elle dresse les plans de développement de l’institut.
25

2.3.1.5 Secrétaire General Académique


Les directions relevant de la compétence du Secrétaire Général Académique
sont les suivantes :
- La Direction des Affaire Académiques ;
- La Direction Para-Académique ;
- Direction des Affaires Académiques.
Elle rédige les rapports académiques partiels et annuels, elle gère les
dossiers du personnel académique et les archives (palmarès, fiches individuelles des
étudiantes…), elle assure la gestion des enseignements, prépare les réunions de la
commission des inscriptions et calcule les heures supplémentaires des professeurs à
temps partiel.
2.3.1.6 Direction Para-Académique
Elle supervise et coordonne les travaux administratifs de tous les services
du secteur académique. Elle dirige le personnel administratif affecte à ces services.
2.3.1.7 Secrétaire General Administratif
Quatre directions dépendent du Secrétaire Général Administratif. Il s’agit
de la Direction du Personnel, la direction du patrimoine, la Direction des Œuvres
Estudiantines et la Direction des Affaires Sociales.
2.3.1.8 Direction du Personnel
La direction du Personnel gère et met à jour les dossiers du personnel
académique et scientifique, administratif et technique. Elle élabore les prévisions
budgétaires en rémunération, établit le rôle des congés et les bulletins de signalement.
Elle détermine la taille du personnel et ses fluctuations éventuelles ; elle contrôle la
régularité du personnel, sa stabilité, sa ponctualité, son assiduité au travail.
2.3.1.9 Direction du Patrimoine
Cette direction gère le patrimoine mobilier et immobilier de l’institut,
assure l’entretien et la maintenance des biens, gère le charroi automobile et
approvisionne l’Etablissement en fournitures et dont il a besoin.
2.3.1.10 Direction des œuvres Estudiantines
Elle organise les activités sportives, et culturelles, elle assure le logement
des étudiants, gère les homes des étudiants et veille au maintien de celui-ci en bon état.
2.3.1.11 Direction des Affaires Sociales
Elle s’occupe des problèmes sociaux des travailleurs et des étudiantes.
2.3.1.12 L’administration Du Budget
L’Administration du budget coordonne les activités de trois directions, à
savoir : la Direction des Affaires du Budget- contrôle et la Direction des unités de
production.
2.3.1.13 Direction des Finances
La direction des finances exécute les instructions du Comité de Gestion en
matière de gestion financière. Elle prépare les plannings de dépenses ; elle dresse le
26

bilan annuel de l’établissement et vérifie la situation financière de l’institut. Elle


surveille et fait surveille les mouvements de la trésorerie de l’institut.
2.3.1.14 Direction de budget-contrôle
Elle initie l’état comptable des prévisions de recettes et de toutes les
autorisations de dépenses. Elle vérifie l’exécution des engagements des dépenses et les
documents comptables ; elle contrôle les justifications de mise à disposition de fonds ;
elle tient les fiches budgétaires.
2.3.1.15 Direction des Unités de Production
Celle-ci développe les activités de production à travers la cantine et la
cafétéria ; elle initie la création d’autres unités de production, assure la vente des
produits et organise le recouvrement des recettes pour les affecter à la caisse de
l’institut.
Les fonctions administratives ont une multiplicité de sources, de
destinataires et de localisation. Ils consistent pour l’essentiel, assure une variété de
prestation au sein de l’institut.
Aussi, les établissements publics de l’enseignement supérieur et
universitaire par le fait d’être tous régis par l’Ordonnance-Loi n° 025-81 du 03
Octobre 1981, portant organisation générale de l’ESU et d’avoir un personnel soumis
dans son ensemble à un statut particulier, connaissent, non seulement une structure de
gestion, mais également les problèmes. Par conséquent, la présentation de
l’ISP/Gombe reflète à quelque chose près, le portrait des Institutions précitées.
27

2.3.1.16 Organigramme générale de l’ISP/GOMBE


DIRECTION GENERALE
CABINET DU DIRECTEUR GENERAL
- Directeur du cabinet
- Ass. Chargé des Quest. Academ.(C.D)
- Ass. Chargé des Quest. Administrat. C.D)
- Chef des Sces. Contentieux (CD)
COORDINATION DE SERVICE - Chef de Bur. Chargé de Secrétariat (CB)
DE LA DIR. GENERALE (DCS) - Service courrier

CHEF DE BUREAU CHARGE DU


SECRETARIAT (CB)

DIRECTION DIRECTION DES RELATIONS DIRECTION DIRECTION DE L’INFORMATIQUE & ARCH.


DE LA GARDE & SECURITE PUBL. PRESSE & INFORM. DE LA
COOPERATION

DIVISION UNIQUE DIVISION COOP. DIVISION DIVISION PROGRAMMATION


INTER- COOP. AVEC LES DIVISION DES ARCHIVES
DIVISION GESTION
DIVISION GARDE DIVISION SECURITE
UNIVERSITAIREORG. PUBL. & PRIVES & REPRODUCTIONS DEL’INTERNET

Bur. Garde du Bur. Bourses Bur. Jumelage


Locales avec
Bur. Relations Universitaire
. Programmation
Bur.
les Organis & Bureau collectes des
Bureau Conservation
Bureau Gestion Abonnés
PatrimoineBur. RechercheBur. Renseignements Internationaux (Extérieurs) Reproductions. informations

Figure 6 : organigramme général de l’ISP/Gombe


28

2.1.17 Organigramme du secrétariat général


SECR. GEN ACADEM. BUREAU DU SECR. GEN. ACADEMIQUE.
Ass. Charg. Des Prob. Ac& Scient C.D)
Chef de Bureau Secrétariat (CB).
Administratifs (C.D)
- Chef de Bureau Secrétariat (CB)
- secr. Adm. Des Sect° (CD)
COORDINATION DES SERVICES ACADEMIQUES - Chef de Bur./Section (CB)
(DCS) - Secet. Adm. Centre de recherche (CD)
- chef de Bur. Contrôle de Scolarité (CB)
- Chef de Bur. Des Archives & Diplômes (CB)

DIRECTION DES SERVICES PARA-


DIRECTION DE LA DIRECTIONDE LA DIRECTION ADMI. SECTIONS ACADEMIQUES

DIV.
DIV. GEST. PERS AC.
DIV. GES. ACADEM DIV. DES DIV.
BIBLIOTHEQUE
& SCIENT INSCRIPTIONS
DE LA SCOLARITE

Bur. Horaire
Bur. Gest. Pers. Scient
Bur. Gest. Pers. Academ Bur. Scolarité Bur. Ide Planification & de
Bur. Des Sports
Stat.

Figure 7 : Organigramme du secrétariat général académique


29

SECRETARIAT GENERAL ADMINISTRATIF

BUREAU DU SECRETARIAT GENERAL ADMINISTRATIF

- ass. dusecr. gen. Administratif (C.D.)


COORDINATION DES SERVICES
ADMINISTRATIFS (DCS)Bureau chef de bureau (CB)Bur. Relations avec lesEtablissements Locaux
Maintenance

CHEF DE BUREAU SECRETARIATBur. Presse &


Information

DIRECTION DE LA GESTION DIRECTION DE LA DIRECTION DES DIRECTION DES ŒUVRES


CENTRE DE SANTE
DU PERSONNEL REMUNERATION AFFAIRES SOCIALES ESTUDIANTINESBureau

DIRECTION DE LADIVISION EFFECTIFSDIVISION


ET UNIQUE DE DIVISION DIVISION UNIQUE
DIVISION TECHNIQUE
GESTION DU MOUVEMENTS LA REMUNERATION ADMINISTRATIVE ŒUVRES

Bur. Gest. Doss.


Bur.Pers.
Pension
Bur. Archiveetdoss.
Bur. mouvements
Pers.
Bur. Bur.Pers.
paie Calcul des charges
Bur. Bénéficiaires des Bur.des
Bur. Vérification Bur. SoinsBur. deSoins
etsanté Bur. Internat et Œuvres
Bur.
Tarification Bur. de santéBur.
Burr.
Affaires Bur. cantine
sociales
actrifBur.
retraiteDIV.
Contrôle SPORTS
DIV. ET ACTIVITES
Bur. Inventaire
PLANIFICATION CULT.administratives
soins de ssanté
ord. Et remb. DesBur.
caisse frais Documentation
Gest. Dos. Et Diplomes
Prêts externat estudiantines
(primes,indem,et de soins de santéBur.
autres avantages
30
ADM. DU BUDGET

SECRETARIAT

- Ass. De l’administrateur du budget (C.D.)


- Chef de bureau secretariat (C.B.)
COORDINATION DE SERVICE DES FINANCES ET BUGET
(DCS)
CHEF DE BUREAU SECRETARIAT (C.B.)

DIRECTION DES UNITES DE DIRECTION DU PATRIMOINE ET


PRODUCTION INTENDANCE

DIVISION DE LA DIVISION UNIQUE DES DIVISION ENTRET.


DIVISION GESTION DES
DIVISION DES RECETTES DIVISION BUDGET
COMPTABILITE UNITES DE PRODUCTION MAINTENANCE ET TRAFIC
BIENS ET MAGASIN

Bur.unique
Bur.tenue
tenuedes
desBur.
journaux Bur. De prospection
Situation journalièreBur. Gesstion de contrat
Bur.et ordonnancement
Bur. Audit Bur. entretien
Bur. interne Bur. Bur.
Bur.Maintenance
Candip et traficBur. inventaire
Bur. Achats
unit. De productionDIV. CERES Restaurant
ressources de financement
31

2.1. Présentation du service concerné par l’étude

Etant donné que nous avons déjà expliqué ce que nous entendons par l’organigramme, nous allons ci – dessous présenter
uniquement l’organigramme de ce service qui concerne le service qui s’occupe de la réservation de chambre.

2.1.1 Organigramme du service concerné

DIRECTION

DIVISION DIVISION SANTE DIVISION SPORTS, DIVISION


LOGEMENT CULTURES ET LOISIRS BOURSES

Source :directiondesœuvresestudiantines
32

2.1.2. Etude des postes de travail


Un poste de travail est défini comme une entité qui exerce une activité au
sein d’un service ou département.

Le poste de travail concerne chaque service et chaque département. Ainsi,


l’analyse pour de référence la structure du des sociales pour de personnes physiques.

2.1.3. Recensement de poste

Les différents postes de travail organisé dans la direction des œuvres


estudiantine se présentent de la manière suivante :

 Direction ;
 Division Logement ;
 Division santé ;
 Division Sport et loisir ;
 Division Bourse.

4.1.1.2. Description de poste

 Direction

Elle coordonne toutes les activités et supervise l’ensemble de service au sein de


la direction.
33

Fiche description de poste N°1


PROFIL
Domaine de l’application : Home ISP/Gombe
Nom de l’application : gestion de chambre
Pour être Directeur; il faut remplir les conditions ci -après :
Nom d’analyste : KALALA KALALA ALBERT
- : Direction
Poste Avoir ou moins une expérience de 5 ans
- Etre âge ou moins 35 ans
- Etre congolais
- Avoir le grade de CD
- Etre naturalisé de nationalité congolaise
Job description
Le travail d’un directeur consiste a :
- Coordonne toutes les activités ;
- Coordonne toutes la direction

 Division de logement

Elle s’occupe de toutes les activités de logement des étudiantes au home,


la gestion des chambres.

Fiche description de poste N°2


Domaine de l’application : Home ISP/Gombe
Nom de l’application : gestion de chambre
Nom d’analyste : KALALA KALALA ALBERT
Poste
 : Division de logement
Coordination Adjoint de Finance et Contrôle

Elle gère les ressources financières, les cotisations et fait suivi journalier des recettes et
Profit
des dépenses
Pour être de l’établissement.
chef de division, Elle
il faut remplir les joue leci âpres
conditions véritable
: rôle de contrôler tous les
- Avoir le grade d’ATB1
mouvements liés à la ressource financière.
- D’avoir une expérience d’où moins 5 ans
- Etre congelais
Job description
Le travail d’un chef de division de logement consiste a :
- Coordonne les activités liées au logement
- Assurer la gestion de chambre et de logement des étudiantes
34

 Division de santé

Elle s’occupe de toutes de la santé des étudiants.

Fiche description de poste N°3


Domaine de l’application : Home ISP/Gombe
Nom de l’application : gestion de chambre
Nom d’analyste : KALALA KALALA ALBERT
Poste : Division de santé

Profit
Pour être agent de cette division, il fout remplir les conditions ci âpres :
- Etre gradué/licencié en science infirmière
- Etre médecin
- Avoir une expérience d’au moins 1 an
- Etre congolais
Job description
Le travail d’un agent de santé consiste à :
- S’occuper de la santé des étudiantes

 Division Sport et loisir

Elle s’occupe de toutes les activités sportives.

Fiche description de poste N°4


Domaine de l’application : Home ISP/Gombe
Nom de l’application : gestion de chambre
Nom d’analyste : KALALA KALALA ALBERT
Poste : Division Sport et loisir

Profit
Pour être agent de cette division, il fout remplir les conditions ci âpres :
- Etre sportif
- Avoir une expérience d’au moins 1 an
- Etre congolais
Job description
Le travail d’un agent de santé consiste à :
- S’occuper des activités sportives
35

 Division Bourse

Elle s’occupe de toutes les activités liées à la bourse.

Fiche description de poste N°5


Domaine de l’application : Home ISP/Gombe
Nom de l’application : gestion de chambre
Nom d’analyste : KALALA KALALA ALBERT
Poste : Division Bourse
Profit
Pour être agent de cette division, il fout remplir les conditions ci âpres :
- Avoir une expérience d’au moins 1 an
- Etre congolais
Job description
Le travail d’un agent de bourse consiste à :
- S’occuper de bourse

Description des postes


1. Direction
A pour but de coordonner l’exercice des actes d’accompagnements réalisés
par les différentes divisions qu’elle contient.
Elle veille à ce que chaque division accomplisse ses taches selon qu’inscrite
dans la feuille de route de chacune d’elles.
Elle reçoit et centralise les différents rapports d’exécution des divisions
qu’elle contient.
2. Division logement
Elle gère les résidences des étudiants en leur offrant des dortoirs répartis à
travers son home d’étudiants, et toute autre infrastructure servant d’hébergement des
étudiants, ainsi que les espaces environnent. Elle veille aussi à la salubrité ou à la
propreté de ces bâtiments et espaces d’accueil.

3. Division de la santé
Elle a la charge de l’encadrement sanitaire des étudiants en cas de besoin
par des soins appropriés et, par des installations et un personnel spécialisé.
4. Division des sports, cultures et loisirs
C’est l’organe qui a la charge d’organiser et d’officier ou de co-officier les
diverses compétitions sportives, de gérer les infrastructures sportives et équipements
sportifs ; elle a aussi la charge d’encadrer les athlètes et des artistes par une couverture
financière et matérielle dans la mesure où elle est reconnue comme responsable de ces
derniers. Elle a aussi la charge d’organiser les diverses productions artistiques de ses
étudiants éligibles à cette assistance.
36

5. La Division des bourses d’étude


Du temps où les bourses d’études étaient octroyées, c’est cette division qui
avait charge de la production des listes des étudiants bénéficiaires des bourses
d’études, du suivi de l’application des avantages attachés à la bourse d’étude et de
veiller à ce que cela soit en rigoureuse application à tous les niveaux que la dite bourse
touchait suivant le cas.
3.4. Etude de l’exercice des actes d’accompagnement des étudiants à
l’ISP/GOMBE

Section deuxième : Conditions d’admission pour un acte d’accompagnement


Comme dans tous les cas où des assistantes et/ou avantages sont attribués, il
est important que les conditions liées à ces derniers soient respectées en vue d’éviter
des débordements ou des cas de fraude. C’est dans cette optique que l’ISP/GOMBE a
définie les bases sur les quelles elle assoit tout acte d’accompagnement.
3.2.1.2. Les conditions générales
Avant de parler des conditions spécifiques à chaque acte
d’accompagnement, nous allons de prime à bord parler de celles générales.
Pour être éligible à un acte d’accompagnement à l’ISP/GOMBE quel qu’il
soit, les conditions suivantes sont immuables et s’appliquent à tous les actes :
- Etre inscrit comme étudiant de l’ISP/GOMBE,
- Avoir payé la totalité des frais d’études.
Ces deux conditions sont les prémices pour un début d’analyse du dossier
d’un étudiant afin de lui offrir l’éligibilité à un acte d’accompagnement.
3.2.1.3. Les conditions spécifiques
Hors mis les conditions générales citées ci-dessus, chaque acte
d’accompagnement a ses conditions spécifiques posées suivant les règles établies dans
chaque division en ayant la charge.
1. Pour le logement :
- Etre un étudiant de sexe féminin (donc seules les étudiantes y sont admises),
- Avoir payé un contrat de location qui est annuel (incarné par le formulaire en
annexe),
- Jouir d’une bonne moralité et ne pas avoir des antécédents en justice,
- Ne pas être par empiétement du règlement d’ordre intérieur du home (en
annexe), sous le coup des sanctions entrainant une exclusion dans les affaires de
logement,
- Ne pas avoir des problèmes de santé requiert qui exigeant une assistance et une
prise en charge assez large des proches.
2. Pour la santé : aucune autre condition assez spécifique n’est requise, que
celles générales.
3. Pour les loisirs et sports :
37

- Etre reconnu apte à exercer l’activité à la quelle on désire souscrire, surtout en


terme de santé.
- Jouir d’une bonne moralité,
- Ne pas être sous le coup des sanctions entrainant une exclusion de l’activité à la
quelle l’étudiant souscrit,
- Remplir toute les conditions d’inscription à l’activité, et ce suivant la spécificité
d’exigences reconnues dans chacune.
4. Pour les bourses d’études : quand elles étaient d’application, il fallait être
boursier. Il est important pour nous de signifier que tout manquement à ces
règles préétablies entrainera une exclusion pure et simple d’un acte
d’accompagnement.
3.2.2. Processus d’application des actes d’accompagnement des étudiants
Dans ce point, nous tenterons d’expliquer de façon détaillée la manière dont
ces actes sont exercés en pratique sur le terrain du secteur administratif qui s’en
occupe.
3.2.2.1. Processus pour l’obtention d’un logement
Pour obtenir un logement, le requérant de sexe féminin, préalablement
inscrit comme étudiant à l’ISP/GOMBE et ayant soldé les frais d’études se présente à
la division concernée (division logements), muni de son reçu de paiement pour payer
les frais relatifs à l’achat du formulaire qui incarne le contrat de logement ce qui lui
donne droit aussi à un reçu de paiement qu’elle conservera, après l’avoir dument
remplie (le formulaire), la concernée la rend à la chargée du home qui lui rend les clés
de son dortoir et l’y oriente.
1. Le home
Il est important pour nous de donner la photographie de ce cadre de
logement qu’est le home.
Avec ses deux bâtiments, « DETIENNE » et « SEBYERA » de leurs
noms, il a une capacité d’accueil maximale de 200 étudiantes, elle a des chambres avec
une capacité d’accueil de 2 à 4 étudiantes par chambre, avec un ameublement primaire
et classique approprié au contexte d’accueil.
La répartition des étudiantes dans les deux bâtiments se fait suivant le
niveau d’étude, et c’est de la manière que voici :
- DETIENNE : est le bâtiment qui reçoit les étudiantes de première et deuxième
Graduat tandis que
- SEBYERA : est celui qui reçoit celles des promotions montantes (Troisième
graduat, Première et Deuxième licence).
Il est à noter que le contrat est valide dès son acquisition et expire à la fin de
la première session.
Le home a une organisation structurée afin de gérer son fonctionnement
quotidien.
38

2.3. ETUDE DE DOCUMENTS UTILISES


2.3.1. RECENSEMENT DES DOCUMENTS
En ce qui concerné notre étude les documents suivant sont utilisés :

 Reçu de paiement
 Reçu de paiement de logement
 Formulaire

2.3.2. DESCRIPTION DES DOCUMENTS


Reçu de paiement
Rôle : ce document fait preuve de paiement de frais académique.
Modèle

Reçu de paiement de logement


Rôle : ce document fait preuve de paiement de frais de logement.
Modèle

ISP/G
Reçu de paiement de logement
Nom et Postnom :………………………………………………………………………………………………………
Promotion :………………………………………………………………………………………………………………..

39

Formulaire
Rôle : ce document permet d’identifier l’étudiante qui veut être logé.
Modèle

ISP/G
Formulaire

ANNEE ACADEMQUE :………………………………..

PROMOTION :…………………………………………….

DEPARTEMENT :…………………………………………

1 NOM :
2 POSTNOM :
3 PRENOM :
4 DATE NAISSANCE :
5 ADRESSE :
6 TELEPHONE :
7 TUTEUR :
8 NATIONALITE :
9 PAYS :
10 PROVINCE :
40

2.4. Etude de flux d’information


2.4.1. Narration

Pour obtenir un logement, le requérant de sexe féminin, préalablement inscrit


comme étudiant à l’ISP/GOMBE et ayant soldé les frais d’études se présente à la
division concernée (division logements), muni de son reçu de paiement pour payer les
frais relatifs à l’achat du formulaire qui incarne le contrat de logement ce qui lui donne
droit aussi à un reçu de paiement qu’elle conservera, après l’avoir dument remplie (le
formulaire), la concernée la rend à la chargée du home qui lui rend les clés de son
dortoir et l’y oriente.

2.4.3. Légende et abréviations


a. Légende

: Opération

: Document circulant

: Provenance

: Destination

: Document circulant en plusieurs exemplaires

: Classement

: Archivage

B. Abréviation

- RP : Reçu de paiement
- RPL : Reçu de paiement de logement
- F : Formulaire
41

2.4.4 Commentaire du Schéma de circulation d’information

Poste Tâche Commentaire

100 101 -Présentation de client avec sa carte d’identité

102 -réception du fiche


- Choix de la chambre
103 -Paiement de frais par rapport à la chambre choisie

104 -Réception F
-Vérification F

200 201 -Réception de la carte d’Identité


-Vérification de la validité de la carte
202 -Exhibition de la fiche de chambres

203 -Enregistrement des informations du client


-Etablissement de la facture
204 -Enregistrement de paiement dans le RE
205 -Etablissement du rapport journalier
-Envoi du rapport journalier
300 301 -Réception du rapport journalier
-Vérification du Rapport journalier
-Notification du rapport journalier
302 -Etablissement du rapport Hebdomadaire
-Envoi du rapport Hebdomadaire

400 401 -Réception du rapport journalier


-Vérification du rapport journalier
402 -Réception du rapport hebdomadaire
-Vérification du rapport Hebdomadaire
-Notification du rapport Hebdomadaire
42

2.4.5. Etude des moyens de Traitement utilisés


2.4.5.1. Moyens de Traitement Matériel
Les matériels sont des outils efficaces qui permettent d’assurés un bon
rendement du travail, en vue de faciliter certaines tâches de personnel.
FICHE D’ANALYSE DE MOYEN DE TRAITEMENT MATERIEL

Analyste : KALALA KALALA


Projet : Gestion des chambres Date : le 28 /07/2020
Domaine : HOME ISP/G

N° Désignations Type de Date d’acquisition Etat


matériel

01 Calculatrice HP Bon

02 Ordinateur HP Bon

03 Imprimante HP Bon

04 Souris HP Bon

2.4.5.2. Moyens de Traitement Humains


Nul ne peut imaginer que les outils peuvent travailler eux-mêmes car les
hommes sont toujours au centre de toutes choses. C’est ainsi que nous avions cet
intérêt de faire l’étude de moyens humains.
FICHE D’ANALYSE DE MOYEN DE TRAITEMENT HUMAINS

Analyste : KALALA KALALA


Projet : Gestion de chambre Date : le 28 /07/2020
Domaine : HOME DE L’ISP/G

N° Postes Effectif Niveau étude Ancienneté

01 Direction 1 - -

02 Division de logement 2 - -

03 Division de sport et loisir 2 - -

04 Division de la santé 15

05 Division de la bourse 2
43

2.5. CRITIQUE DE L’EXISTANT

L’objectif de ce point est de faire une critique logique, crédible et


corrective du système existant. Faire un pas à la contribution si possible de l’apport le
plus salué de chercheur pour son maintien au profit du système en place.
Ce point permet de déceler toutes les anomalies au sein du système
existant, afin d’établir les mesures possibles en vue de réaménager le système, offrir
des solutions favorables pour un rendement très adéquat au sein de la gestion des
chambres.
2.5.1. Points Forts du système en place

Une bonne gestion de réservation des chambres permet aussi un avancé


significatif dans ce secteur. Une organisation assez très logique dans la circulation des
documents entre le client et la direction de l’hébergement. Une application appropriée,
une présence des outils informatiques dans ces bureaux permettent la rapidité des
différentes tâches.

La mise en place de la base de données permet la vulgarisation rapide de sa


gestion vis-à-vis à ses clients. Le mécanisme mise en place assure une logique assez
exacte pouvant permettre un bon déroulement de ce service au sein de l’hôtel.

2.5.2. Points Faibles du système en place


Les points faibles répertoriés sont les suivants :

 Manque de sécurité des données;


 Lenteur dans le traitement des données parce que le système est encore manuel;
 Mauvaise conservation des documents;
 Les matériels utilisés pour la gestion d’hébergement de client bien qu’adéquats
ne répondant pas aux normes de la nouvelle technologie.
2.6. SUGGESTION DES SOLUTIONS

Suivant les anomalies constatées lors de notre étude, le système en place


présente les incertitudes lors du traitement des informations. C’est ainsi que nous
proposons aux autorités du Home de l’ISP/G une application informatique qui sera
capable de régulariser toutes les anomalies et incertitudes dues à la gestion des
chambres. Un système qui offre une opérabilité assez facile et une sécurisation ainsi
que une bonne conservation des informations à longue durée, dans de support très
efficace.
44

2.7. SOLUTION INFORMATIQUE RETENUE


Après avoir formulé nos différentes critiques, il est important que nous
puissions proposer des solutions si petites qu’elles soient pour enfin essayer de
conduire les autorités de l’institution à une amélioration.
45

CHAPITRE III : MODELISATION DU NOUVEAU SYSTEME


D’INFORMATION
SECTION I : MODELISATION CONCEPTUELLE

III.1.1. Objet et contenu de l’étape conceptuelle


L’objet de cette étape est de répondre à la question « QUOI ? » : que faut-
il faire et avec quelles données ? Il s’agit de faire les choix fondamentaux sur les
éléments stables de l’application, c’est-à-dire des entités contenant les données faisant
l’objet des traitements.
En d’autres termes, le but est de recenser les objets (données) utiles à la
constitution de la base des données ainsi que leurs relations, sans envisager leur
organisation, et ensuite de préparer les traitements à effectuer, mais sans tenir compte
du matériel informatique qui sera utilisé.
La réalisation de l’étape conceptuelle se traduit par la construction de deux modèles,
présentés de manière graphique et qui se rapportent respectivement aux données à
collecter et à leur traitement.
C’est ainsi qu’on aura :
- Le modèle conceptuel des données (MCD), et
- Le modèle conceptuel des traitements (MCT)
III.1.2. Modèle conceptuel des données (MCD)
A. Contenu
Le MCD représente, sous forme graphique, les objets (données) à intégrer
dans la base des données ainsi que leurs relations logiques respectives. Cette
représentation doit donc permettre de décrire le système d’information à l’aide
d’entités et des relations qui les lient. Il définit le réel perçu de la base des données7.
B. Principe de construction du MCD
La démarche à suivre est la suivante :
 Définition des règles de gestion
 Dictionnaire de données
 Identification des objets
 Description des objets, en reprenant leurs propriétés
III.1.3. Règles de Gestion
- l’étudiante est loge dans une chambre
- l’étudiante effectue le paiement
- le paiement est enregistré par un agent
- l’étudiante appartient à une promotion
- une promotion est incluse dans un département
- un département est compris dans une Section
7
JOSE MOREJON, MERISE vers une modélisation orienté objet, Ed. D’organisation Paris, 1994, P.56
46

III.1.4. Identification des objets et description des objets


A. Identification des objets
Les différents objets sont :
- Etudiante
- Promotion ;
- Chambre ;
- Agent ;
- Paiement ;
- Département ;
- Section.
47

B. Tableau descriptif des objets

N° Objet Code Propriété Propriété Nombre Taille Identifiant

1 Chambre Num_chamb Numéro_chambre N 5 #


Libelle_chamb Libelle_Chambre AN 20
re Capacité N 2
Capacité
2 Etudiante Mat_etud Matricule_Etudiant AN 5 #
Nom_étud Nom_étudiant AN 20
Postnom_etud Postnom_etudiant AN 20
Promotion_etu Promotion_etudiant AN 10
d Sexe_etudiant A 1
Sexe_etud Adresse_etudiant AN 15
Adresse_etud
3 Promotion Cod_promo Code Promotion AN 5 #
Lib_promo Libelle Promotion A 10
4 Paiement Num_Paie Numéro_Paiement N 5 #
Date_Paie Date_Paiement AN 15
Motif_Paie Motif_Paiement A 10
5 Agent Mat_Agent Matricule_Agent AN 5 #
Nom_Agent Nom_Agent AN 20
Sexe_Agent Sexe_agent A 1
Fonct_Agent Fonction_Agent AN 10
Grade_Agent Grade_Agent AN 10
Adresse_Agent Adresse_Agent AN 10

Département Cod_dep Code_departement AN 5 #


Lib_dep Libelle_departement A 10
Section Cod_sect Code_section AN 5 #
Lib_sect Libelle section A 10

4. Identification et description des relations

A. Identification des relations

Les différentes relations sont :


48

- Loger ;
- Effectuer ;
- Enregistrer ;
- Appartenir ;
- Inclure ;
- Comprendre.
4. Détermination des contraintes de CIF

Définition

La cardinalité est définie comme étant la représentation de nombre


d’occurrence maximale et minimale d’une entité (objet) par rapport à une association.8
Tableau descriptif des relations

N Relation Cardinalité Objets reliés Dimension


°

1 Appartenir (1,n) et (1,1) Promotion Etudiante 2

2 Loger (1,n) et (1,1) Etudiante Chambre 2

3 Effectuer (1,n) et (1,1) Effectuer Paiement 2

4 Enregistrer (1,n) et (1,1) Paiement Agent 2

5 Inclure (1,n) et (1,1) Promotion Département 2

6 Comprendre (1,n) et (1,1) Département Section 2

4. Détermination des contrainte


Définition

La cardinalité est définie comme étant la représentation de nombre


d’occurrence maximale et minimale d’une entité (objet) par rapport à une
association (relation)9.

A. la cardinalité minimum d’une relation


Est le nombre minimum de fois ou chaque occurrence d’une entité-type
participe à la relation-type (une relation-type est une relation entre deux ou
plusieurs entité-types).

 La cardinalité minimum 0 corresponds à une relation partielle ;


8
GOUPILLE, P.A et ROUSSE, J.M. Analyse informatique pour les I.U.T et B.I.S,ed.Masson 1993
9
P.A. GOUPILLE et J.M.ROUSSE : Analyse informatique pour les I.U.T et B.I.S, ed.Masson 1993
49

 Cardinalité minimum 1 signifie qu’une occurrence entité-type ne peut


exister sans participer à une occurrence de la relation ;
 La cardinal té minimum n implique toute occurrence d’entité-type de
participer obligatoirement à n occurrences de la relation.

B. Cardinalité maximum d’une relation

Est le nombre maximum de fois où chaque occurrence d’entité-type peut


participer à une occurrence de la relation-type.
 Cardinalité maximum 1 signifie que toute occurrence de l’entité ne peut
participer qu’à une occurrence de relation au plus ;
 Cardinalité maximum n signifie qu’une occurrence de l’entité-type être
impliquée dans un maximum et n occurrences de la relation.
Vu que dans le monde réel les objets sont pris deux à deux, nous
déterminons la cardinalité quantifiable par l’expression suivante :
Détermination des contraintes de la cardinalité
La contrainte de cardinalité consiste à définir pour chaque entité (objet) le n
(nombre).
C’est un nombre quantificateur, nombre d’occurrence d’un objet. Sur base
de ces définitions que nous allons déterminer le rapport cardinal qui existe
entre les objets pris deux à deux, ainsi les contraintes de cardinalité
traduisent les règles de gestion de l’entreprise, elles sont représentées sous
forme de couple (i, j).
- i : représente e nombre d’occurrence minimale ;
- j : représente e nombre d’occurrence maximal.

a. les contraintes d’intégrité fonctionnelle (CIF)

La contrainte d’intégrité fonctionnelle défini sur une relation représente le


fait que l’une des entités de sa collection et identifier sans doute par la
connaissance d’une ou plusieurs autres.
Une relation binaire ayant des cardinalités (1, n) ou (1,1) est une contrainte
d’intégrité fonctionnelle, elle représente une contrainte de gestion et est représenté
par une flèche pointant vers l’entité déterminée. Cette expression ci-dessous
démontre la contrainte d’intégrité fonctionnelle.

Tableau des contraintes d’intégrité fonctionnelle (CIF)

N° Relation Cardinalité Objets CIF

Fils Père

1 Appartenir (1,n) et (1,1) Etudiante Promotion OUI


50

2 Loger (1,n) et (1,1) Etudiante Chambre OUI

3 Effectuer (1,n) et (1,1) Etudiante Paiement OUI

4 Enregistrer (1,n) et (1,1) Paiement Agent OUI

5 Inclure (1,n) et (1,1) Promotion Département OUI

6 Comprendre (1,n) et (1,1) Département Section OUI


51

5.2.1.1.1. PRESENTATION DU MCD

1,n 1,1 1,n


Chambre 1,1
Etudiante Promotion
#Num_chambr Loger #Mat_etud Appartenir
Lib_Chambre Nom_étud #Cod_promo
Capacité 1,n
Postnom_etud Lib_promo
Promot_etud
1,1
Sexe_etud
Effectue
Adresse_etud
r

1,1

Paiement 1,1 Agent


1,n
Departement
Inclure
#Num_Paie Enregistre #Mat_Agent
Date_Paie r Nom_Agent 1, n #Cod_dep
Motif_Paie Sexe_Agent Lib_dep
Fonct_Agent
Grade_Agent 1,1
Adresse_Agent
Comprendre

1,n

Section

#Cod_sect
Lib_sect
52

5.2.1.2. Modèle conceptuel des traitements (MCT)


A. Principe de représentation

Le modèle conceptuel de traitement présente dans l’ordre logique les tâches


ou processus qui seront exécutés dans le cadre de l’application, qu’il s’agisse des
tâches manuelles ou de celles qui seront traitées par ordinateur.
Le schéma fait appel aux concepts suivants : les événements, la
synchronisation des événements, les opérations à réaliser et les résultats dont le
symbolisme a déjà été explicité dans le chapitre 2 relatif à la présentation de la
méthode Merise.
B. Identification des opérations
Voici les différentes opérations recensées :
 Réception de l’étudiante ;
 Paiement de frais de logement ;
 Etablissement reçu paiement logement;
 Remplissage du formulaire ;
 Remise de clé ;
 Rapport hebdomadaire
53

5.2.1.2.1. Présentation du MCT

Arrivé de Présence de la Carte


l’étudiante d’étudiante

Et

RECEPTION

OK KO

Etudiante Etudiante
reçu non reçu

Présence
agent
Et

PAIEMENT FRAIS LOGEMENT

OK KO

Frais reçu Frais non


reçu

Présence
agent
Et

ETABLISSEMENT DU RECU

OK KO

Etudiante enregistré Etudiante


non

A
54

Présence
Agent
Et

REMPLISSAGE FORMULAIRE

OK KO

Paiement Paiement non


effectué effectué

Agent
présent
Et

REMISE DE CLE

OK KO

Logement Logement non


enregistré enregistré

Fin journée

Et

RAPPORT HEBDOMADAIRE

OK KO

Rapport Rapport non


effectué effectué
55

Section 2. Etape organisationnelle


5.3.1. Objet et contenu de l’étape organisationnelle

Il propose la représentation d’un système d’information organisé qui répond


aux questions suivantes : QUI ? QUAND ? OU& ?
Les modèles associés à ce niveau de description sont le modèle
organisationnel des données et le modèle organisationnel des traitements.
La réalisation de l’étape organisationnelle se traduit par la construction de
deux modèles, présentés de manière graphique et qui se rapportent respectivement aux
données à collecter et à leur traitement. C’est ainsi qu’on aura :
- Le modèle organisationnel des données (MOD), et
- Le modèle organisationnel des traitements (MOT).
5.3.2. Modèle organisationnel des données (MOD)
A. Contenu
Le modèle organisationnel des données (MOD) provient du MCD dont on
ne retient que les objets appelés à être mémorisés informatiquement. De ce fait, il
utilise le même formalisme.

B. Règles de passage du MCD au MOD


Le MOD ne doit contenir que les données pouvant être utilisés dans les
traitements informatiques. Pour le réaliser, on exerce sur le modèle conceptuel des
données certaines modifications partant des règles suivantes :

- Gommer du MCD tous les objets et relations qui ne seront pas mémorisés
informatiquement ;
- Créer au besoin, d’autres objets et relations référençant ceux gommés.

Au cas où tous les objets et relations doivent être mémorisés


informatiquement, le MOD égale au MCD. C’est ce qu’on appelle le MOD global.
Notre MCD est égale au MOD10.

10
BAPTISTE J., L., Merise Guide Pratique, Edition ENI, Paris, 2006, P.34
56

PRESENTATION DU MOD

1,n 1,1 1,n


Chambre 1,1
Etudiante Promotion
#Num_chambr Loger #Mat_etud Appartenir
Lib_Chambre Nom_étud #Cod_promo
Capacité 1,1
Postnom_etud Lib_promo
Promot_etud
1,1
Sexe_etud
Effectue
Adresse_etud
r

1,n

Paiement 1,1 Agent


1,n
Departement
Inclure
#Num_Paie Enregistre #Mat_Agent
Date_Paie r Nom_Agent 1,n #Cod_dep
Motif_Paie Sexe_Agent Lib_dep
Fonct_Agent
Grade_Agent 1,1
Adresse_Agent
Comprendre

1,n

Section

#Cod_sect
Lib_sect
57

5.1.1.1. Modèle organisationnel des traitements (MOT)


A. Contenu
Le MOT consiste à compléter le MCT par la prise en compte de
l’organisation choisie de l’entreprise.
A cet effet, on ajoute au MCT trois éléments décrivant :
- La période d’exécution,
- La nature de la tâche,
- Le lieu d’exécution de celle-ci
En ce qui concerne la nature, la tâche peut être uniquement manuelle ™,
uniquement automatisée (TA) ou à la fois manuelle et automatisée (TR).

Par ailleurs, il est aussi nécessaire de décrire son mode de fonctionnement


et son délai de réponse. Le mode de fonctionnement peut être unitaire (U) ou par lot
(L) ; tandis que le délai de réponse est soit immédiat (I), soit différé (D).

B. Schéma du MOT
58

Période Procédure fonctionnelle Nature Poste du


travail

Arrivé de Présence de la Carte


l’étudiante d’étudiante

Et

RECEPTION
De 8h30 TM Div
OK KO
à 15h30 Logement

Etudiante Etudiante
reçu non reçu

Présence agent

Et

PAIEMENT FRAIS LOGEMENT


OK KO
Div
TM
Logement
De 8h30
à 15h30 Frais reçu Frais non
reçu

Présence
agent
Et

ETABLISSEMENT DU RECU
OK KO

TM
De 8h30 Div
Etudiante enregistré Etudiante
à 15h30 Logement
non
59

Présence
Agent
Et

REMPLISSAGE FORMULAIRE

OKOK

Paiement Paiement non


De 8h30 effectué effectué TM Div
à 15h30 Logement
Agent
présent
Et

REMISE DE CLE

OK KO

Logement Logement non


enregistré enregistré

De 8h30 Fin journée Div


TM
à 15h30 Logement
Et

RAPPORT HEBDOMADAIRE

OK KO

Rapport Rapport non


effectué effectué

TM
De 8h30 Div
à 15h30 Logement
60

Section 3. Etape logique


3.1. But et contenu de l’étape logique
Elle vise deux objectifs, à savoir : la définition des caractéristiques de la
base des données à mettre en place, à travers le modèle logique des données (MLD) et
la détermination de la logique de traitement, matérialisée par le modèle logique de
traitement (MLT).
6.2.1.1. Construction du modèle logique des données (MLD)
6.2.1.2. Vocabulaire spécifique utilisé
- Les objets deviennent des tables
- Les propriétés deviennent des attributs
- Les identifiants deviennent des clés primaires
6.2.1.3. Règles de passage du MCD global au MLD
On suit les règles ci-après :
 La relation de type « père et fils » correspondant à une CIF disparaît et la table
père envoie sa clé à la table fils ; cette clé devenant alors une clé secondaire. Par
ailleurs, la table fils pointe la table père, puisque si on connaît le fils, on désigne
automatiquement le père. Par ailleurs, si cette relation comportait des attributs,
ceux-ci sont récupérés dans la table fils.

 La relation de type non « père et fils » devient une table. La nouvelle table
hérite des clés des tables père et fils correspondantes, tout en gardant ses
rubriques antérieures éventuelles. La nouvelle table pointe vers celles dont elle
a hérité les clés.

6.2.1.4. Présentation du MLD brut


Le MLD résultant de l’application des principes exposés ci-dessus est
schématisé comme suit :
61

6.2.1.5. CONSTRUCTION DU MLD BRUT

Chambre
Etudiante Promotion
#Num_chambr #Mat_etud
Lib_Chambre #Cod_promo #Cod_promo
Capacité #Num_chambr #cod_dep
Nom_étud Lib_promo
Postnom_etud
Promot_etud
Sexe_etud
Adresse_etud

Paiement Agent Département

#Num_Paie #Mat_Agent #Cod_dep


#Mat_Agent Nom_Agent #cod_sect
#Mat_etud Sexe_Agent Lib_dep
Date_Paie Fonct_Agent
Motif_Paie Grade_Agent
Adresse_Agent
Section

#Cod_sect
Lib_sect
62

6.3. CONSTRUCTION DU MLD VALIDE


Le MLD obtenu ci-dessus est qualifié de brut ; il doit être normalisé pour
être validé. L’objectif de la normalisation est de s’assurer qu’il n’y a plus de
redondance possible dans la base des données. Les règles de vérification sont les
suivantes :
- Il faut un identifiant à chaque objet dont la valeur est non nulle et mono-value ;
- Il faut éviter des attributs répétitifs ;
- Il faut éviter des rubriques sans signification.

Les règles de normalisation sont les suivantes :


1°) Une table est en première forme normale (1NF) si ses attributs (y compris la clé)
sont élémentaires, c’est-à-dire non décomposable. Cette table doit posséder
obligatoirement une clé primaire.
2°) Une table est en deuxième forme normale (2NF) si, étant déjà en 1NF, les attributs
qu’elle porte sont en dépendance fonctionnelle élémentaire avec la clé
concaténée.
3°) Une table est en troisième forme normale (3NF) si, étant déjà en 2NF, les attributs
qu’elle porte ont une dépendance fonctionnelle directe avec la clé sans passer
transitivement par un attribut non clé.
Présentation du MLD valide

Le MLD validé résultant de l’application des principes de normalisation ci-dessus est


schématisé comme suit :
63

6.3.1. CONSTRUCTION DU MLD VALIDE

Chambre
Etudiante Promotion
#Num_chambr #Mat_etud
Lib_Chambre #Cod_promo #Cod_promo
Capacité #Num_chambr #cod_dep
Nom_étud Lib_promo
Postnom_etud
Promot_etud
Sexe_etud
Adresse_etud
Grade

#Cod_gr
Lib_gr
Paiement Agent Département

#Num_Paie #Mat_Agent #Cod_dep


#Mat_Agent #cod_fon #cod_sect
#Mat_etud #cod_gr Lib_dep
Date_Paie Nom_Agent
Motif_Paie Sexe_Agent
Mont_Paie Adresse_Agent
Fonction Section

#Cod_fon #Cod_sect
Lib_fon Lib_sect
64

6.3.2. Schéma logique de la base des données

Le schéma logique relationnel associé est constitué du non de la table suivi de


la liste de ses attributs avec leurs domaines des valeurs ainsi que l’ensemble des
contraintes d’intégrités associées à cette table.
Agent (#Mat_Agent AN(10), #cod_fon AN(5), #cod_gr AN(5), Nom_Agent AN(30),
Sexe_Agent A(1), Adresse_Agent AN(30))
Etudiant (#Mat_etud AN(10), #Cod_promo AN(5), #Num_chambr AN(5),
Nom_étud AN(30), Postnom_etud AN(30), Sexe_etud A(1), Adresse_etud AN(30))
Paiement (#Num_Paie AN(5), #Mat_Agent AN(10), #Mat_etud AN(10), Date_Paie
D, Motif_Paie AN(30), Mont_Paie N)
Departement(#Cod_dep AN(5), #cod_sect AN(5), Lib_dep AN(30))
Chambre ( #Num_chambr AN(5), Lib_Chambre AN(30), Capacité AN(30))
Promotion (#Cod_promo AN(5), #cod_dep AN(5), Lib_promo AN(30))
Section (#Cod_sect AN(5), Lib_sect AN(30))
Fonction (#Cod_fon AN(5), Lib_fon AN(30))
Grade (#Cod_gr AN(5), Lib_gr AN(30))
65

6.3.1. Construction du modèle logique des traitements (MLT)


6.3.2. Vocabulaire spécifique utilisé

Le passage du MOT au MLT est le passage d’un traitement manuel à un


traitement automatique. Il est donc normal qu’il entraîne aussi un changement de
vocabulaire. C’est ainsi que :

- Les opérations deviennent des unités logiques de traitement (ULT) ;


- Les procédures fonctionnelles ou organisationnelles deviennent des procédures
logiques.
- Les postes de travail deviennent des sites logiques.
6.3.3. Règles de passage du MOT au MLT

Ce passage exige beaucoup de réflexion, d’imagination et de créativité de la


part du concepteur. Sa tâche peut cependant être facilitée en procédant
méthodiquement comme suit :

- Identifier d’abord les différentes ULT informatisables à partir du MOT. Les ULT
constitueront plus tard l’ensemble d’instructions exécutables.
- Construire ensuite le MLT formé de l’ensemble des procédures logiques ou ULT,
avec un début et une fin.
- Construire enfin les procédures logiques correspondant à chaque ULT ou domaine;
chaque ULT reposant sur une maquette d’écran ou des boîtes de dialogue, c’est-à-
dire sur des interfaces.
66

6.3.4. Présentation du MLT


Le MLT correspondant à la logique de traitement de l’application sous
étude est schématisé comme suit :

Début procédure
logique

ULT 01 ACCEUIL
Bienvenu dans l’application

ULT 02 CONNEXION

Utilisateur :
Mot de passe :
Valider Fermer

ULT 03 Menu Principal


Fin procédure
Votre choix
logique

Fichier Edition Fermer

ULT 04 Fichier ULT 05 Edition

Reçu de paiement
Fichier Agent
Liste des étudiantes
Fichier Chambre
Fichier Paiement
Fichier Etudiant
Fichier Fonction
Fichier Garde
Fichier Département
Fichier Section
Fichier Promotion
Fermer
67

6.4. Etape physique


6.4.1. But et contenu de l’étape physique

Elle constitue la dernière étape du processus de conception du système


d’information. Elle vise également deux objectifs, à savoir :

- la description de la base des données, telle qu’elle sera implantée sur le support
informatique, reflétée par le modèle physique des données (MPD), et
- la présentation du menu d’enchainement des traitements, matérialisée par le
modèle physique de traitement (MPT).

6.4.2. Construction du modèle physique des données (MPD)


6.4.2.1. Vocabulaire spécifique utilisé
On note les changements suivants dans le vocabulaire utilisé à ce niveau :
- Les tables deviennent des fichiers
- Les attributs deviennent des rubriques ou champs

6.4.2.2. Règles de passage du MLD validé au MPD


Le MPD est une description de la base des données ou de l’ensemble des
fichiers correspondant aux données gérées par le système d’information.
Il n’existe pas aujourd’hui d’approche normalisée ou de règles spécifiques
de description et de présentation du MPD. La description du MPD est alors étroitement
liée au choix technique informatique du type de SGBD.
Aussi, si le SGBD est de type relationnel, comme Access par exemple, alors
le MPD est la description de chacune des tables contenues dans le schéma logique de
la base des données issu du MLD validé.
68

6.4.3. Présentation du MPD


Le MPD résultant de l’application des principes exposés ci-dessus est
schématisé comme suit :
69
70
71

6.5. Construction du modèle physique des traitements (MPT)


La méthode Merise ne se donne pas une formation appropriée pour le
modèle physique de traitements à effectuer. C’est ainsi que nous allons représenter à
partir d’un diagramme hiérarchique de traitement. Partant de ce diagramme, le MPT
est ensemble de programmes informatiques assurant l’exécution des tâches du
système.
Le MPT consiste en la construction d’une représentation faisant apparaître les
composants logiciels intégrés, leur nature (tâches en mode
Temps Réels, Tâches en mode Temps Différé TD) et en fin leur hiérarchie.
72

6.4.1. PRESENTATION DU MPT

Accueil

Connexion

Menu Principal

Fichier Edition Quitter

Etudiante

Reçu de paiement
Chambre

Liste de logement
Paiement

Agent Fermer

Fonction

Grade

Département

Section
73

CHAPITRE IV: REALISATION DU NOUVEAU SYSTEME


4.1. CHOIX DU SGBD

La gestion d’une base de données et de ses utilisateurs se fait grâce à un


système de gestion de bases de données appelé aussi SGBD ou en anglais DBMS
(Database management system). Un SGBD est une collection de logiciels permettant
la structuration, le stockage, la maintenance, la mise à jour et la consultation des
données d’une BDD.
Pour notre travail, nous allons développer notre application en utilisant le
MySQL comme SGBD.

 MySQL

Nous avons porté notre choix sur MySQL crée en 1996 MySQL dérive
directement de SQL (Structured Query Language) qui est un Langage de requête vers
les bases des données exploitant le modèle relationnel.

Il en reprend la syntaxe mais n’en conserve pas toute la puissance puisque


de nombreuses fonctionnalité de SQL n’apparaissent pas dans MySQL (sélections
imbriquées, clés étrangères …)

Le serveur de base de données MySQL est très souvent utilisé avec le


language de création de pages web dynamiques : PHP.

Nous allons utiliser l’interface web administration : PhpMyAdmin de


wampServer. PhpMyAdmin est un outil qui facilite l’administration de MySQL sur le
web. Il est écrit en PHP et permet notamment de créer /supprimer d’exécuter des
requêtes SQL, d’exporter des structures ou de la base des données MySQL. Et bien
plus.

4.1.1 Procédures de création de la base de données

Notre base de données s’appelle bibliothèque, le SGBD choisi permet


d’écrire et manipulé des données sous forme des tables dans une base de données
relationnelle.

Nous avons utilisé WampServer, une plate-forme de développement Web


sous Windows pour des applications web dynamique à l’aide du serveur
Apache2 du language de script PHP et d’une base de données MySQL. Il
possède également PHPMyAdmin pour gérer plus facilement notre base
de données.
74

Les opérations sur notre base de données sont :

- La définition de la base qui consiste a déclaré les structures de différentes tables


et les relations entre les tables. C’est à partir de cette définitions qui sont mise
en place les contraintes d’intégrité de domaine, de clé, de référence.
- La manipulation des données en accèdent à la base.

Pour ce faire, nous avons créé notre base de données de la manière suivante :
- Lancer WampServer ;
- Cliquer sur PhpMySQL ;
- Dans la zone « créer nouveau base des données, insérer le nom de la base de
données pour notre cas bibliothèque’’
- Puis cliquez sur créer

4.1.2 CREATION DE LA BASE DE DONNEES

4.2. CHOIX DU LANGAGE

C’est le C# que nous avons choisis pour le développement de notre


application.
75

7.2.1. Présentation du langage du langage C#

C# est un langage orienté objet de type sécurisé et élégant qui permet aux
développeurs de générer diverses applications sécurisées et fiables qui s'exécutent sur
le .NET Framework. Vous pouvez utiliser le langage C# pour créer entre autres des
applications clientes Windows, des services Web XML, des composants distribués,
des applications client-serveur et des applications de base de données.Visual C#
fournit un éditeur de code avancé, des concepteurs d'interfaces utilisateur pratiques, un
débogueur intégré et de nombreux autres outils pour faciliter le développement
d'applications basées sur le langage C# et .NET Framework.

7.2.2 La syntaxe #

La syntaxe C# est très expressive, mais elle est également simple et


facile à apprendre. La syntaxe de C# est facile à reconnaître à ses accolades si vous
connaissez déjà les langages C, C++ ou Java. Si vous connaissez déjà l'un de ces
langages, vous pouvez devenir très vite productif en C#.La syntaxe C# permet de
répondre à de nombreuses complexités de C++ en fournissant des fonctionnalités
puissantes telles que des types valeur Nullable, des énumérations, des délégués, des
expressions lambda et des accès directs à la mémoire qui n'existent pas en Java.C#
prend en charge des méthodes et types génériques qui améliorent la cohérence et les
performances des types, ainsi que des itérateurs, qui permettent aux implémenteurs de
classes de collection de définir des comportements d'itération personnalisés simples à
utiliser par le code client.Les expressions LINQ (Language Integrated Query)
transforment les requêtes fortement typées en construction de langage de premier
ordre.

En tant que langage orienté objet, C# prend en charge les concepts


d'encapsulation, d'héritage et de polymorphisme. Toutes les variables et méthodes, y
compris la méthode Main, point d'entrée de l'application, sont encapsulées dans des
définitions de classe.Une classe peut hériter directement d'une classe parente, mais elle
peut implémenter un nombre quelconque d'interfaces. Les méthodes qui substituent
des méthodes virtuelles dans une classe parente requièrent le mot clé override, ce qui
évite toute redéfinition accidentelle.En C#, le type struct ressemble à une classe
légère ; alloué par pile, il peut implémenter des interfaces mais ne prend pas l'héritage
en charge.

Outre ces principes orientés objet de base, C# permet de développer


facilement des composants logiciel à travers plusieurs constructions de langage
innovatrices, y compris les éléments suivants :
76

 Les signatures de méthodes encapsulées, appelées délégués, qui activent les


notifications d'événement de type sécurisé.

 Les propriétés, utilisées comme accesseurs pour les variables membres privés.

 Les attributs, qui fournissent des métadonnées déclaratives à propos des types
au moment de l'exécution.

 Les commentaires de la documentation XML inline.

 LINQ (Language Integrated Query) qui fournit des fonctions de requête


intégrées à travers diverses sources de données.

Si vous devez interagir avec d'autres logiciels Windows tels que des
objets COM ou des DLL Win32 natives, vous pouvez le faire en C# à l'aide d'un
processus appelé « interopérabilité ». L'interopérabilité offre aux programmes C#
autant de possibilités qu'une application C++ native. C# prend en charge les pointeurs
et le concept de code « un safe » lorsque l'accès direct à la mémoire est absolument
essentiel.

En C#, le processus de génération est plus simple qu'en C et C++ et plus


souple qu'en Java. Il n'y a pas de fichiers d'en-tête séparés et les méthodes et types
peuvent être déclarés dans n'importe quel ordre.Un fichier source C# peut définir tout
nombre de classes, structures, interfaces et événements.
77

7.2.3 Architecture de la plateforme du .NET Framework

Les programmes en C# s'exécutent sur le .NET Framework, composant


intégral de Windows qui inclut un système d'exécution virtuel appelé Common
Language Runtime (CLR) et un ensemble unifié de bibliothèques de classes.Le CLR
est l'implémentation commerciale de l'infrastructure du langage commun (CLI,
Common Language Infrastructure) de Microsoft, norme internationale constituant la
base de toute création d'environnements d'exécution et de développement et assurant le
fonctionnement homogène des langages et des bibliothèques.

Le code source écrit en C# est compilé dans un langage intermédiaire


conforme à la spécification CLI.Le code IL de ce langage intermédiaire, ainsi que les
ressources telles que les bitmaps et les chaînes, sont stockés sur le disque dans un
fichier exécutable appelé assembly, dont l'extension est généralement .exe ou .dll.Un
assembly contient un manifeste qui fournit des spécifications sur les types, la version,
la culture et les conditions de sécurité de l'assembly.

À l'exécution du programme C#, l'assembly est chargé dans le CLR, qui


peut prendre différentes mesures sur la base des informations du manifeste.Ensuite, si
les conditions de sécurité sont respectées, le CLR effectue une compilation juste-à-
temps pour convertir le code du langage intermédiaire en instructions machine natives.
Le CLR fournit également d'autres services en rapport avec les opérations
automatiques de garbage collection et la gestion des exceptions et des ressources. Le
code exécuté par le CLR est quelquefois appelé « code managé », par contraste avec le
« code non managé », compilé dans le langage machine natif ciblant un système
spécifique.Le diagramme suivant illustre les relations entre les temps de compilation et
d'exécution des fichiers en code source C#, des bibliothèques de classes .NET
Framework, des assemblys et du CLR.
78

L'interopérabilité des langages est une fonctionnalité clé


du .NET Framework.Étant donné que le code IL (Intermediate Language) produit par
le compilateur C# respecte la spécification de type commun (CTS), il peut, lorsqu'il est
généré à partir de C#, interagir avec le code généré à partir des versions .NET de
Visual Basic, Visual C++, Visual J# ou d'un des vingt autres langages respectant la
norme CTS.Un même assembly peut contenir plusieurs modules écrits dans différents
langages .NET, et les types peuvent se référencer l'un l'autre exactement comme s'ils
avaient été écrits dans le même langage.

Outre les services d'exécution, le .NET Framework inclut également une


bibliothèque étendue de plus de 4 000 classes organisées en espaces de noms, qui
fournissent une large gamme de fonctionnalités couvrant de nombreuses utilisations,
de l'entrée/sortie de fichiers aux contrôles Windows Forms, en passant par la
manipulation de chaînes et l'analyse XML.Une application C# standard utilise
largement la bibliothèque de classes .NET Framework pour assurer les tâches de
maintenance courantes les plus fastidieuses.
79

QUELQUES INTERFACES DE L’APPLICATION


INTERFACE ACCUEIL

INTERFACE CONNEXION
80

MENU GENERAL

INTERFACE CHAMBRE
81

INTERFACE ETUDIANTE
82

CODE SOURCE
83

ETAT DE SORTIE
84

CONCLUSION
85

BIBLIOGRAPHIE
86

TABLE DES MATIERES

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