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0. INTRODUCTION

L’informatique reste actuellement une science


incontournable d’une évolution dynamique et scientifique, étant
donné qu’elle est la science du traitement rationnelle des données
par des machines automatiques considérées comme support des
connaissances humaines dans les domaines économiques,
sociales et techniques.

L'informatique est un secteur particulièrement dynamique,


au sein duquel les innovations relatives aux matériels ou logiciels,
se succèdent à un rythme très soutenu.
L'ensemble des technologies regroupées aujourd'hui sous le
terme de « Nouvelles Technologies de l'Information et de la
Communication » (NTIC) a radicalement réorienté la façon
d'exploiter les outils eux-mêmes, et a également Changé le
comportement des utilisateurs de ces techniques.
En effet, elles offrent De nouvelles perspectives en
proposant de nouvelles réponses aux différents besoins en
matière de recherche et d'accès à l'information. Les attentes des
utilisateurs évoluent parallèlement aux matériels et logiciels.
Notre sujet de travail de fin de cycle est intitulé : la mise
en place d’une application pour la gestion des enregistrements
des mariages civils « cas de la commune de Mont-Ngafula ».
0.1 PROBLEMATIQUE
La problématique est un ensemble des questions qu’un
chercheur se pose dans un domaine de la science, en vue d’une
recherche des solutions1.
La gestion manuelle des données pour les enregistrements
des mariages civils prend beaucoup de temps et cause de risque
de perte des données.
Compte tenu la mauvaise gestion des données qui se pose au sein
de la commune de Mont-Ngafula, pour les enregistrements des
mariages, ne permet pas de retrouver ou de quantifier les
nombres des mariages programmés.

1
Jean marie, KAPENGA KAZADI, note de cours d’initiation à la recherche scientifique, G2IG, 2019-2020
2

En effet, lors de notre passage dans cette commune, nous avons


constaté ce qui suit :
 L’enregistrement des mariages se fait manuellement et
prend beaucoup de temps ;
 La mauvaise conservation des informations sur les
différents mariages ;
 La difficulté de retrouver les certificats des mariages, dont
les enregistrements ont été déjà fait, Etc.
Eu égard à ce qui précède, notre problématique tourne tout
autour des questions suivantes :
• Le système actuel, utilisé à la commune de Mont-Ngafula
pour la gestion des mariages est-elle fiable et efficace ?
• Le recours à l’informatique pourrait-il résoudre les différents
problèmes précités ?
• Comment parvenir à mettre en place une application qui
permettra d’enregistrer et gérer de manière efficace les
mariages civils.

0.2 HYPOTHESE
Elle est un ensemble des solutions provisoires qu’un chercheur
étale pour résoudre les différents problèmes posés dans la
problématique2.
Vu les difficultés trouvées à la commune de Mont-Ngafula,
nous proposons aux dirigeants de recourir au système
informatisé en utilisant l’outil informatique performant, qui n’est
rien d’autre que l’ordinateur en son sein, une base de données
requise et un logiciel interactif approprié qui résout tous les
problèmes évoqués ci-haut.
0.3 CHOIX ET INTERET DU SUJET

0.3.1 Choix
Le choix de ce sujet a été motivé par les raisons suivantes :
 Il cadre parfaitement avec notre filière de formation qui est
l’informatique de gestion.

2
Jean marie, KAPENGA KAZADI, note de cours d’initiation à la recherche scientifique, G2IG, 2019-2020
3

 Notre souci d’aider la commune de Mont-Ngafula être dotée


d’un outil efficace de gestion des enregistrements des
mariages.
 Etc.
0.3.2 Intérêt du sujet
Intérêt à ce sujet, est de mettre en place une application pouvant
aider la commune de Mont-Ngafula, plus précisément dans la
gestion des enregistrements des mariages.
 Sur le plan pratique : la commune comme notre cadre ,
ce travail lui servira d’outil de gestion par excellence ;
 Sur le plan scientifique : ce travail ouvre la voie à tout
chercheur d’en tirer des références sur la manière de
gérer le système d’information au sein d’une entreprise,
et de nourrir leur santé
Scientifique et de se retrouver dans l’objet de leur
recherche ;
 En fin, pour nous même comme auteur de ce travail, ça
nous permet d’approfondir notre connaissance théorique
et pratique acquises tout au long de notre parcours
universitaire en informatique de gestion.
0.4 METHODES ET TECHNIQUES

Pour faciliter la récolte des données lors de la descente sur


terrain, nous avons utilisé quelques méthodes et techniques à
savoir :

0.4.1 Méthode
Une méthode est un ensemble d’opération intellectuelles
par lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu'elle
poursuit, les démontrent et les vérifient. En d'autres termes, une
méthode est un ensemble des normes permettant de sélectionner
et coordonner les recherches.

 structuro-fonctionnel : Elle nous permettra d’avoir une


Méthode vue détaillée de chaque poste en fragmentant
l’organigramme général du système pour faciliter l’analyse
de sa structure fonctionnelle.
4

 Méthode MERISE : Cette méthode par excellence est dite


« méthode d’analyse du système d’information visant à
remplacer un système manuel d’une organisation a un
système automatisé du traitement de l’information ». Elle
consiste à la séparation pendant l’étude des données au
traitement suivant les quatre niveaux d’abstraction dont :
conceptuel, organisationnel, logique et physique. Elle va
nous aider dans l’analyse et la conception du nouveau
système.
0.4.2 Techniques
Dans ce travail, nous avons utilisé Trois techniques :
 Technique d’interview : elle permettra de discuter avec
les gestionnaires de la Commune de Mont-Ngafula par une
série des questions réponses enfin d’avoir plus
d’éclaircissements sur notre sujet. Nous avons eu à
discuter avec monsieur ……
 Technique d’observation : L’observation nécessite la
présence de l’analyse dans les différents postes de travail
concernés par l’application.
 Technique documentation : Cette technique est utilisée
dans le cas où l’entreprise garde des archives, ainsi on
peut toujours se référer à ses archives, pour récolter les
données désirées, y compris les ouvrages et revues en
rapport avec notre sujet de recherche.

0.5 ARTICULATION DU TRAVAIL

Hormis l’introduction et la conclusion notre travail repose sur


trois (3) chapitres :
CHAPITRE 1 : NOTION THEORIQUE SUR LES APPLICATION
INFORMATIQUE
CHAPITRE 2 : LA PRE-ANALYSE
CHAPITRE 3 : LA CONCEPTION ET REALISATION DE
L’APPLICATION
5

CHAPITRE 1 : NOTION THEORIQUE SUR LES


APPLICATIONS INFORMATIQUES

Nous ne pouvons pas entrer dans le bain de notre sujet sans


pourtant de garnir une bonne théorie et ce chapitre nous donne
l’opportunité de mettre en place les théories de base en rapport
avec notre travail d’étude.
Concept mariage : le mariage est un acte civil, publique et
solennel par lequel un homme et une femme qui sont engagés, ni
l’un ni l’autre dans les liens d’un précèdent mariage enregistré ,
établissent entre eux une union légale et durable dont les
conditions de formation ,les effet et la dissolution sont déterminés
par la loi sur le droit de la famille .le droit de la famille est
l’ensemble des règles de droit qui régissent les mariages ,l’union
libre(la vie maritale),les divers formes des unions (séparation
,annulation, divorce), la filiation ,l’autorité ,la tutelle

Section 1 : Définition De Concept

1.1 Application
Une application c’est un programme destiné à aider un utilisateur
a effectué une tache bien déterminée.
C’est aussi un programme dont les instructions fournissent à
l’utilisateur des services spécifiques.

1. 2 Type D’application Informatique


Nous avons :
Application statique
Application dynamique
Application e-shop ou e-commerce
Application portail
Application avec gestionnaire de contenu
Une information est un renseignement ayant une signification
précise dépendant du contexte dans lequel elle est utilisée, et à
un moment bien défini3.

1.3 Information
3
Pr. R. KITONDUA, note de cours notions générales d’informatique, UPN, 2017-2018, pg2
6

C’est un élément de connaissance susceptible d’être codé ou


d’être conservée et d’être traitée.
L’information est donc une ressource essentielle de la vie sociale

1.4 Mariage
C’est une union de deux personnes reconnue de façon officielle ou
les règles en vigueur localement, dans le but de s’unir à la vie en
format un couple4.
1.5 Gestion
Le mot gestion vient du terme « GESTIO, GERERE » qui signifie
l’action de gérer, d’administrer, de commander, de coordonner, et
de contrôler pour son compte ou pour le compte d’une autre
personne5.
C’est aussi un ensemble des techniques qui permet de gérer une
entreprise ou une organisation et du point de vue gestion en
informatique fait preuve dans le traitement des informations
automatique remplaçant autre fois le fichier manuel.

1.5.1 Type De Gestion


Nous avons :
La gestion du personnel
La gestion financière
La gestion budgétaire
La gestion marketing
La gestion comptable
La gestion de contrôle
La gestion de production
La gestion informatique

1.6 Application Informatique


Une application est un programme ou ensemble de programme
permettant de réaliser des taches bien déterminées 6.
C’est un programme, les instructions fournissent à l’utilisateur
des services spécifiques.
4
Dictionnaire LAROUSSE
5
Pr.P.Ngweyi, note de cours technique d’organisation et de gestion des entreprise, UPN, G1IG, 2017-2018,
Pg31
6
C.Nimi Tshasa, note de cours informatique générale, UPN, et G1IG, 2017-2018, pg12
7

1.7 Informatique
L’informatique tire son origine de la contraction des mots
« information » et « automatique » ce mot l’on doit à PHILIPPE
DREYFUS et Robert Lates, est une science de traitement
rationnelle et automatique de l’information par des machines
spécialisées appelé ordinateur.

Section2 : Approche des mises en place des applications


informatique

2.1 Approche ascendante

(Dite Bottom up) (« de bas en haut » en français), se caractérise


par une suite de processus qui apportent chacun une partie
fondamentale de l’édifice qu’elle cherche à partir d’élément des
bases.

Fig. 1

2.2 Approche descendante


8

Une approche descendante, ou approche top down (« de haut en


bas » en français), implique des processus qui, à partir d’un
apport de matière première brute visent à forger celle-ci, à la
transformer par étape (raffinement) en vue d’y apporter une
valeur ajoutée en augmentant la complexité de l’ensemble.

Fig2

2.3 LANGAGE DE PROGRAMMATION

C’est un système d’instruction qui permet au processus


d’exécuter une ou plusieurs opérations 7.
C’est aussi un ensemble des mots et syntaxe destinée à
communiquer l’algo a l’ordinateur.

2.3.1 Type De Langage De Programmation


7
Pr. Emmanuel Tshibaka, note de cours langage de programmation, UPN, G2IG, 2018-2019, pg1
9

1. Les langages proches de l’algo


 Le pascal
 Le basic
2. Les langages spécialisées dans le traitement des
applications de gestion
 Le cobal
 Le grap
3. Les langages spécialisées dans le traitement des
applications scientifiques
 Le fortran
 L’algo
4. Les langages orientés conception de système
d’exploitation
 Le c, c++ etc…
Section 3 : Système

3.1 Définition

Un système est un groupe de composants relies œuvrant pour un


objectif commun dans un processus de transformation de
transformation organise qui utilise des ressources et les
transformations en produits finis.
En d’autre terme, un système est un ensemble des éléments en
interaction dynamique, organises poursuivant un but commun
avec des objectif prédéfinis. Dans la pratique, il existe de
diffèrent type de système dont voici quelques-uns : système
artificiel, système naturel, système fermer, système ouvert
etc. …
Par contre un système d’information est un ensemble
d’information circulant au sein d’une entreprise ou
organisation ainsi que les moyens matériels et humains relatif
au traitement de l’information.

3.2 système d’information (SI)


10

Un système d’informatique est un ensemble des machines et des


méthodes permettant de traiter rationnellement les
informations, autrement dit, il un ensemble d’application
informatique qui gèrent le système d’information tout en
exécutant et contrôlant les taches techniques par des
machines fonctionnant sans réduit. Aussi un système
d’informatique comprend les différents moyens dont : matériel,
logiciel, et humain
Bref : un SI est un ensemble de moyens informatiques de
télécommunication ayant pour finalité d’élaborer, traiter,
stocker, acheminer, présenter ou détruire les données.
Ainsi chaque information structurelle de l’information naturel va
immédiatement tenter à s’adapter, alors que le système
d’information informatisé devra être modifier par de concepteur

1.les caractéristiques d’un système

Un système est un ensemble fini dont le périmètre est frontière


qui sépare son environnement .il interagit avec son
environnement grâce a des flux d’information entrantes, qu’il
va traiter et restituer à l’environnement sous forme de flux
d’information sortantes.
Le système va générer des informations qui rendent compte de
son comportement à la fois au sein de l’environnement mais
aussi pour son propre compte.

2. la présentation schématique des systèmes de l’entreprise

Si nous reprenons l’analogie anatomique, et si nous comparons


l’entreprise a un corps humain, nous pouvons réduire
l’entreprise a un cerveau qui pilote, un, muscle qui opère et
nerf qui font transiter les informations
Voici un schéma simplifié qui en déroule

Fig.3
11

a. Le système de pilotage

Le système de pilotage définit les missions et les objectifs,


organise l’emploi de moyens, contrôle l’exécution des travaux
.il assigne des objectifs à l’organisation analyse
l’environnement et le fonctionnement interne à l’organisation,
contrôle système opérant .il est relié aux autres système par
des d’information internes.
C’est un système qui envoie des informations décisionnelles,
commande les modules d’informations, fournit des règles,
coordonne et pilote l’ensemble des activités, Donc c’est un
système qui est constitué des membres décisionnels
(dirigeant) de l’entreprise pour une bonne prise de décisions.
12

b. Le système d’information

Le système d’information est l’ensemble des ressources


humaines, technique et financières qui fournissent, utilisent,
compilent, traitent et distribuent l’information de
l’organisation. Il alimente l’organisation en information
d’origine diverse (interne ou externe) il est la passerelle
obligatoire pour toutes les informations de l’entreprise .il est
le trait d’union entre le système de pilotage et le système
opérant .il gère l’ensemble de l’information manipulées par
les services de l’entreprise.

c. Le système opérant

Le système est l’ensemble de moyens humains, matériels,


organisationnelles qui exécutent les ordres du système de
pilotage il assure le fonctionnement du système global, son
activité est contrôlée par le système de pilotage.

3.3 BASE DE DONNEES

3.3.1 définition
La base de données (BDD) est une collection de données sur
un domaine d’application particulier ou les propriétés des
données ainsi que les relations sémantiques entre ces
données sont spécifiées en utilisant les concepts par le
modèle de données sous –jacent.
En d’autre terme, une base de données est une entité dans
laquelle il est possible de stocker les données d’une manière
structurée et avec le moins redondance possible. Ces
données doivent pouvoir être utilisées par des programmes,
par des utilisateurs différents

3.3.1 Modèle de base de données

Les diffèrent modelés de base de données :


13

Les bases des données sont apparues à la fin de l’années 60,


q une époque où la nécessite d’un système de gestion de
l’information souple se faisant ressentir.
Il existe cinq modèles de SGBD, diffèrent selon la
représentation des données qu’elle contient :

1. Model hiérarchique

Les données sont classées hiérarchiquement, selon une


arborescence descendante. Ce modèle utilise ces pointeurs
entre les diffèrent enregistrements il s’agit du premier modèle
de SGBD.

2. Modèle réseau

Comme le modèle hiérarchie ce modèle utilise les


pointeurs vers les enregistrements toutes fois la structure
n’est forcément arborescente dans le sens descendant.

3. Modèle relationnel

C’est le type de base de données que l’on connait et que l’on


pratique aujourd’hui. Basé sur l’algèbre relationnel et les travaux
d’Edgar Frank CODD, il permet de modéliser facilement et sans
grosse contraintes les systèmes du monde réel et de créer des
bases de données simples à maintenir, à faire évoluer et
indépendantes de leur support. Dans ce type de base de données,
les données sont organisées en tables. C’est la technologie
majeure en base de données depuis les années 1980. 8
Les objectifs de Base de données relationnelle sont :
- Proposer des schémas de données facile à utiliser ;
- Améliorer l’indépendance logique et physique ;
- Mettre à la disposition des utilisateurs de langages de haut
niveau.

8
www.lucidchart.com, le 02 septembre 2019
14

4. Modèle objet
Superbe promesse qui reste encore confidentielle et
sujet de laboratoire, les bases de données objet apportent de
très beaux atouts aux bases de données relationnelles. La
grande idée est ici de permettre « d’attaquer » la base de
données de façon pérennante via ses « objets ». Les objets sont
un concept de programmation qui simplifie la création de
logiciel et apporte de nombreux atouts au projet informatique
importants. En ajoutant une couche d’abstraction
supplémentaire aux bases de données (en les faisant
apparaitre comme des objets que les informaticiens manipulent
déjà), le travail avec les bases de données est simplifié. L’outil à
peu près commun à différentes bases de données objet est
aujourd’hui l’SQL (l’équivalent objet du SQL).
5 . Modèle déductif

Les données sont représentées sous forme de table, mais leur


manipulation se fait par calcul de prédicat.

3 .4 SYSTEME DE GESTION DE BASES DES DONNEES

Est un logiciel système servant à stocker, à manipuler ou gérer, et


à partager les données dans une base de données, en
garantissant la qualité, la pérennité, et la confidentialité des
informations, tout en cachant la complexité des opérations

3.4. 1 QUELQUES TYPE DE SGBD

Microsoft SQL server


MySQL
Open office org. Base
Oracle data base
Microsoft Access
SQL ite
HYPERFILE
PostgreSQL
15

IBM DB2
Sybase
Informix

CHAPITRE 2 : LA PRE-ANALYSE

Le deuxième chapitre de notre travail vise à orienter notre camps


d’investigation la maison communale de MONT-NGAFULA

Partant de son cadre historique, sa création, la situation


géographique.

2.1 PRESENTATION DE LA MAISON COMMUNALE DE MONT-


NGAFULA

2.1.1 DEMONINATION
16

L’organisation qui fait l’objet de nos recherches se nomme « la


maison communale de Mont-Ngafula »
2.1.2 Historique

A l’origine, MONT-NGAFULA fut jadis un grand village situé dans


un territoire suburbain se trouvait sur la terre de BAHUMBU, qui
en sont natif et propriétaires.
Ce nom mont –ngafula tire son origine de deux mots à savoir :
- Mont : qui signifie colline ou montagne ;
- Ngafula : qui veut dire chef du village.
Avant les années 60, cette partie de la ville de Kinshasa avait
connu une immigration du peuple TEKE, venu pour la plupart
de la partie sud-ouest de la république du Brazza et dans la
même période, un autre groupe, les LARIS bien que formant
une petite minoterie vient s’installer à côté de TEKE qui les
avaient précédées.

2.1.3 Création

Aux environs des années 1959, MONT –NGAFULA est devenu par
décret-loi du 13 octobre 1959 portant organisation des
communes et des villes notamment en ces articles 117 à 123, une
zone annexe et cessé d’être un grand village de bahumbu et par le
même fait, il a été détaché du territoire de KASANGULU dont il
dépendait et fut rattaché à la ville de Kinshasa, en 1967,la zone
annexe et entrée dans le statut spécial des communes suburbaine
par ordonnance – loi N°67 – 177 du 10 AVRIL 1967 portant
organisation territoriale, administrative et politique aux environ
de l’année 1968,la commune de mont-ngafula était créée par
l’ordonnance – loi présidentielle N°08-24 du 20 janvier 1968 et est
entrée dans les statut de la commune urbaine de la capital.
Cependant l’actuelle commune de mont-ngafula a été intégrée
dans celle-ci et a eu le statut de commune par l’arrête N°68-042
du ministre de l’intérieur du 23 janvier 1969 fixant les communes
de Kinshasa au nombre de 24.

2.1.4 SITUATION GEORGRAPHIQUE


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A/ limites territoriales
La commune de mont-ngafula est située au sud-ouest de la ville
de Kinshasa et est limitée :
- Au nord par les communes de Makala, selembao, kinsenso
et lemba
- Au sud par le territoire de kasangulu (province de kongo-
centrale) ;
- A l’est par les communes de Ndjili, kimbaseke et Nsele ;
- A l’ouest par la commune de Ngaliema et la république du
Congo Brazzaville.

B / coordonnées géographiques (latitude, largetude) RAS


C/ Altitude RAS
D/ Superficie
La commune de mont-ngafula a une superficie de 35890 Km²

2.2.5 ORGANISATION ET SUBDIVISION ADMINISTRATIVES

a. Structure la mont-ngafula est structuré de la manière


suivante :
a.1. Le bourgmestre et bourgmestre adjoint en effet ces deux
autorités politico-administratives sont nommé par
l’ordonnance N°08 /057 du 24 septembre2008 portant
nomination de la ville de Kinshasa. A l’absence d’un organe
délibérant (conseil communal). Ces autorités statuent par voie
de décision.

b.2. Le chef de bureau (secrétaire communal)


Il joue le rôle de secrétaire communal et remplace les deux
autorités en cas d’empêchement. Il s’occupe de
l’administration, coordonne l’ensemble de toutes les activités
des services et répartitions les taches.
C.3 les services il y a 4 catégories de services œuvrant à la
commune de mont-ngafula :
18

 Les services administratifs : ils relèvent du ministre de


l’intérieur qui sont le secrétariat, le personnel, l’état civil, la
population, le contentieux et juridique
 Les services techniques : ils relèvent aussi les différents
ministères et jouent le rôle de conseiller technique des
différentes matières leur reconnues ces services sont :
urbanisme, habitat, environnement, industrie, petits et
moyennes entreprises et artisanal(IPMEA), budget, finances,
agriculture, énergie, antenne des droits humaines, jeunesse,
sport et loisir, affaires sociales, genre, famille et enfant.

Transport et communication, ITPR, économie, antenne de


fonction Publique chargée des retraités retiens, tourisme et
hygiène ;
 Les services spécialisés qui sont : la police, la direction
générale de migration (DGM) et agence nationale des
renseignements (ANR) ;
 Les services humanitaires respectés par la Croix-Rouge et
les zones de santé de Mont-Ngafula I et II.

e.4. Les Quartiers

Il y a lieu de noter que les quartiers sont des simples entités


territoriales déconcentrées dépourvues de la personnalité
juridique. Ils sont dirigés par les agents du ministère de
l’intérieur.
En effet, la commune de Mont-Ngafula compte 28 quartiers à
savoir : Mama Yemo, Mazamba, Masanga-Mbila, Matadi-Mayo,
Matadi-Kibala, Ngansele, Kimbondo, Kindele, Lutendele,
Plateau II, Plateau I, (Masumu), Mbuki, Vunda-Manengo,
Ndjili-Kilambu, CPA-Mushie, Kimbuala, Mitendi, Musangu,
Mama-Mobutu, Kimwenza, Kimbuta, Kinerela, Matadi-Mayo II,
Bambila, Bianda, Don Bosco, Soya et Mama-Mobutu II.
19

2.1.7 Organigramme générale


20

2.4.1. Organigramme de service concerné

Fig.4

Officier de l’état civil

Préposé

Réceptionniste Chargé de
Archiviste
mariage

2.1.8 Fonctionnement

 Officier de l’état civil : qui est le bourgmestre de la


commune, il a le plein pouvoir sur toute sa juridiction et est
nommé par le gouvernement central sur proposition du
maire de la ville ou gouverneur de la province, il officie les
différents mariages de sa juridiction ;
 Proposée à l’état civil : il est chargé à superviser tout ce qui
se passe au niveau du bureau de l’état civil et en fait
rapporta l’officier de l’état civil qui est son chef direct, il (elle)
fait le suivi de différents actes, en codent, impriment puis
remet à l’officier de l’état civil pour la signature ;
21

 Adjoint proposé(e) : il joue le même rôle avec le préposé au


cas où il est absent ;
 Informaticien
 Chargé de naissance : il s’occupe des toutes les attestations
en rapport avec les naissances les requérants s’adressent
directement à lui pour les renseignements dont ils ont
besoins ;
 Chargé de mariage : il est chargé d’enregistrement de
différents mariages à son niveau dans le registre de mariage
remit pour la cause et perçoit en même temps les frais de
fiches et des actes qui composent le mariage.
 Chargé d décès : il s’occupe de l’enregistrement des
différents décès signalés dans la commune de mont-Ngafula.
 Archiviste : il est chargé de conserver les documents de l’état
civil, il est aussi chargé de la distribution des documents.

En ce qui nous concerne nous nous sommes plus intéressés


à ce que fait l’officier de l’état civil, le préposé à l’état civil
ainsi que le commis chargé de mariage
22

2.2 ANALYSE DE L’EXISTANT

2.2.1 présentation de processus de l’enregistrement de


mariage
2.2.2 Narration
Lorsque les requérants se présentent au bureau communal
pour la demande de la cérémonie de mariage civil, le
réceptionniste l’accueil et il vérifie certaines informations relatives
aux requérants.
Dès que la demande est validée le requérant verse la somme
demandée et sa requête sera validée.
Après que le requête soit validée, elle sera transmise au
chargé de mariage pour le remplissage et programmation.
Après le remplissage, le chargé de mariage le récupère pour
contrôler la conformité.
Si le projet est non conforme, le chargé Mariage annule la
publication du projet, et s’il est validé le chargé de mariage
transcrit les informations dans le registre et il fait la publication
du projet.
Le registre sera transmis au préposé de l’état civil, qui a son
tour va faire l’Edition l’acte de mariage qui sera signé par le
témoin et afin par l’officie de l’état civil (bourgmestre) et l’acte sera
remis par le requérant.
23

2.3 Diagramme de flux

A. Le diagramme de flux d’informations


C’est un outil qui permet de représenter les charges
d’information entre les différents acteurs ;
Un diagramme de flux est une représentation graphique de
flux des données à travers un système d’information. 9

B. Définition de concepts

Le domaine d’étude
Est un sous ensemble cohérent de l’entreprise ou organisation,
bien délimité et formant le contenu du sujet à étudier, il est
présent par un rectangle a trait plat et le nom est placé à
l’intérieure du rectangle.

Domaine d’étude

Acteur externe
Un acteur externe est un élément émetteur ou récepteur des
données situe au système d’information étudiée.
Il est représenté par un cercle avec tiret et son nom est placé à
l’intérieure du cercle

Acteur externe

Acteur interne

C’est un composant du système d’information interagissant avec


le domaine d’étude, il est représenté par un cercle plein est son
nom est placé à l’intérieure du cercle

Acteur interne

9
Dr. Sr. SANGUPAMBA Odette, Méthode D’analyse Informatique (M.A.I), UPN, G2IG, 2O18-2019
24

Flux des données

C’est un transfert d’informations entre composants du système.


Ces composants peuvent être un domaine d’étude
Il est représenté graphiquement par une flèche orienter du
compassant émetteur du flux vers le composant récepteur du flux

a. présentation de diagramme du flux

Fig.5

Flux2
Flux4

Préposé
Chargé de
Réception
Officier
mariage de l’état
civil

Flux1

Requérant
Flux 3

Flux5
25

b. Description des flux

Tableau 1

Flux Description
Flux1 Les requérants se présentent auprès du réceptionniste
pour faire leur proposition de mariage
Flux2 Réceptionniste les envoient chez commis chargé de
mariage pour faire l’établissement du projet
Flux3 Le chargé de mariage transmet le requête au préposé
pour la vérification et encodage
Flux 4 Le préposé transmet les fichiers imprimées a l’officier
pour la signature
Flux5 L’officier après la célébration remet à l’époux un livret
et a l’épouse un acte de mariage

2.4 ETUDE DU DOCUMENT

Voici les documents que l’état civil utilise pour l’enregistrement

A. PROJET DE MARIAGE

Est un document que le commis en chargé de mariage donne


au requérants pour le remplissage de leurs identités

B. PUBLICATION DE MARIAGE
Est un document qui est constitué par quelques identités
provenant du projet de mariage pour permettre d’afficher les
requérants
26

République démocratique du Congo


Ville de Kinshasa

N°…………

PUBLICATION DE MARIAGE

Nom De L’époux : …………………………………………


Date De Naissance De L’époux : ……………………………..
Nom Du Père De L’poux : ……………………………………………
Nom De La Mère De L’époux  …………………………………….
Nomdel’epouse ………………………………………………….
Date De Naissance De L’épouse : ………………………………….
Date de publication : …………………………………

C. ACTE DE MARIAGE

Est un document que l’officier donne aux requérants comme


preuves de leurs unions passées à l’état civil

République démocratique du Congo


Ville de Kinshasa

N°…………
ACTE DE MARIAGE

Année : …………………………………..
Nom de l’époux : ……………………………….
Nom de l’épouse : …………………………………..
Nom du témoin : …………………………………….
Age de l’époux : …………………………………..
Age de l’épouse : ………………………………….
27

D. REGISTRE
Le registre de mariage est un document que le préposé en
charge de mariage enregistre tous mariage passe à la commune,
puis le donne à l’officier de l’état civil

République démocratique du Congo


Ville de Kinshasa

N°…………
REGISTRE

Année : ……………………………….
Nom De L’époux : ……………………………….
Nom De L’époux : …………………………………..
Nom Du Témoin : …………………………………….
Age De L’époux : …………………………………..
Age De L’épouse : ………………………………….

2.5 ETUDE DE MOYEN


2.8.1 Moyens humains

Il s’agit de personnes utilisées pour le bon fonctionnement du


système et qui interviennent dans le processus.
Tableau 2
N° POSTE PERSONNEL GRADE ANCIENNETE AGE
1 PREPOSE MBOBON’KIE DIPLOMET 37ANS 67ANS
2 PREPOSE MWINKIBU GRADUET 12ANS 58ANS
ADJOINT
3 INFORMATICIEN LOKAY LINCENCIER 10ANS 39ANS
4 CHARGE BAMWANGI GRADUET 8ANS 32ANS
DE
NAISSANCE
5 CHARGE DE EKANGA DIPLOMET 5ANS 33ANS
MARIAGE
6 CHARGE DE INFAMBE DIPLOMET 3ANS 25ANS
DECES
7 ARCHIVISTE KALINGA LICENCIER 9 MOIS 27ANS
28

1. Moyens matériels

Tableau 3
N° ANNEE
MATERIEL MARQUE D’ACQUISITION QUANTITE ETAT
ACTUEL
CHAISE EN METAL 2017 85 BON
1 CHAISE PLASTIQUE 2017 30 ASSEZ BON
CHAISE EN BOIS 2010 20 ASSEZ BON
2 TABLE EN BOIS 2010 15 ASSEZ BON
3 ORDINATE HP 2016 1 ASSEZ BON
UR
4 ARMOIR METAL 2016 9 ASSEZ BON

2. Moyens Logiciels
En ce qui concerne les moyens logiciels, la commune de mont-
Ngafula n’a pas encore un logiciel ou encore n’a pas encore des
procèdes informatiques pour gérer pour les enregistrements de
nouveau-nés, tout se fait encore manuellement, avec plein de
probabilité d’erreur

3. Moyens financiers

Les moyens financiers que dispose le bureau communal de


l’état civil de mont-ngafula proviennent des frais payés par les
requérants

2.6 critique du processus

Est une étape qui consiste à dégager les points, négatifs et positifs


ainsi qu’à proposer une solution face aux faiblesse que présente
l’organisation en étude.
29

Nous avons constaté en analysant le système actuel que le


déroulement d’enregistrement de mariage est bon et les
responsabilités des taches sont mieux reparties.
 Points à améliorer
Le système actuel au sein de l’état civil est non informatisé, il
présente les faiblesses suivantes :
 Le service d’enregistrement de mariage n’est pas équipé des
matériels informatiques, ces qui rend lent le tâches
d’enregistrement de mariage ;
 La lenteur et la perte de temps dans l’établissement de
diffèrent document nuptiaux ;
 La direction est également dépourvue d’une base de donnes
capable d’archiver diffèrent mariage enregistré.

2.7 proposition de la solution

Nous proposons au bureau de l’état civil de se munir


d’un matériel informatique suivie d’un logiciel capable de
répondre aux difficultés, énumérées ci-haut.
La mise en place d’une application pour la gestion des
enregistrements des mariages civils, ce choix se justifie la
performance et les possibilités que nous offre l’informatique grâce
à l’outil appelé ordinateur.
30

CHAPITRE 3 : LA CONCEPTION ET REALISATION DE

L’APPLICATION

Section 1 conception de la base de données

1.1 Présentation de la méthode merise

Le mot merise vient du nom d’un fruit amer d’un arbre appelé le 10
merisier.
La méthode merise se définit comme une méthode complète de
Conception et de spécification pour l’informatisation des système
d’information des entreprises.
M : méthode
E : d’étude et
R : réalisation
I : informatique
S : système
E : évolué
Cette méthode permet de (d’) :
 Apporter une démarche globale et cohérente qui intègre
les données et les traitements indépendamment de
l’évolution technique ;
 Mettre à la disposition des informaticiens et
utilisateurs les outils d’aide à la mise en œuvre d’un
système d’information informatisé ;
 Associer organisateurs et informaticiens pour les
mettre sur la même longueur d’onde et de servir comme
moyen d’étude et de dialogue entre eux.

1.1 Historique
Jusqu’à la décennie des années 70, l’informatique utilisait
les méthodes d’analyse, privilégiant les traitements par rapport
au partage des données, à partir des résultats à produire, définir
les traitements à effectuer, puis déduire les données nécessaires
pour ces traitements.

Cette approche présentait les inconvénients suivants :

10
Dr. Sr. SANGUPAMBA Odette, Méthode D’analyse Informatique (M.A.I), UPN, G2IG, 2O18-2019
31

 La création des fichiers des données entraine des


redondances importantes ;
 Le manque de cohérence globale entre les informations des
différentes applications fait qu’une même information soit
structurée différemment dans plusieurs traitements (ou
applications) ;
 La lourdeur de la mise en œuvre de l’informatisation suite à
la longueur importante du processus de conception, de
développement et de réalisation.
De ces inconvénients apparut l’idée d’intégration des différentes
applications et celle de concevoir des systèmes intégrant
l’ensemble des activités de l’entreprise.
C’est dans ce contexte qu’on émerge :
 La notion du système d’information (SI) qui constitue une
charnière entre le système d’information et le système
organisé (SO) ;
 La nécessité d’une méthode complète de conception, de
spécification et de réalisation des systèmes d’information
informatisés (SII) prenant ainsi les pas sur les méthodes
traditionnelles d’analyse ;
 La notion de bases des données rendant ainsi l’information
partageable par plusieurs applications ou traitements.
Dans la recherche d’une méthode de conception du SI, deux voies de
réflexion contribuent au renouveau :

• L’approche systématique du SI, modélisant


l’organisation et son SI ;

• La modélisation des données, proposant des formatages


et des outils pour décrire les données indépendamment
de leur utilisation dans les traitements.
Ces deux voies de réflexion ont conduit en France au développement
de la méthode MERISE comme suit :

En 1997, sous l’égide du ministère français de l’industrie,


soucieux de concevoir et de définir une méthode d’intérêt
national avec la collaboration des principales sociétés de
32

services français et du centre d’étude technique et de


l’équipement animé par Honoré Tardieu, un groupe de travail
se constitua et entreprit un système qui :

Réactualise les acquis sur la spécification des traitements issus des


méthodes traditionnelles d’analyse ;
• Intègre les nouvelles méthodes orientées de systèmes
d’information et l’approche par les données ;
• Propose une démarche, fruit de l’expérience qui doit
garantir la rigueur de la méthode et sa facilité
d’application sur le terrain.
La méthode merise naquit officiellement en 1979, marquant
ainsi l’apparition des méthodes complètes qui ambitionnent
de résoudre efficacement les problèmes posés par la
conception des SI adaptés au fonctionnement des entreprises
et technologies informatiques des années 1980.

1.2 Les composants de la méthode Merise

Le processus d’informatisation à l’aide de la méthode merise se fait


en trois dimensions exprimant respectivement :
 Le cycle de vie ;
 Le cycle d’abstraction
 Le cycle de décision
a. Cycle de vie ou démarche à suivre
Ce cycle de vie comprend trois phases.

1. Phase De Conception
Elle comprend trois étapes :
a) Schéma directeur
Cette étape définit les orientations générales du développement à
moyen terme du SI et leur découpage en domaines.
b) Etude préalable
Elle est constituée des propositions, des évaluations des solutions
d’organisation et des solutions techniques pour le SI d’un
domaine.
c) Etude détaillée
33

Elle concerne les spécifications complètes du futur système


d’information organisé (SIO).
Chaque étape de conception a un début et une fin et à la fin de
chaque étape on prend une décision ;

2. Phase de réalisation
Elle est constituée de trois étapes suivantes :
a) Etude technique
C’est la spécification su SI. C’est-à-dire le point de vue de
l’utilisateur.
b) Production du logiciel
C’est l’écriture du programme, génération des fichiers et test de mise
au point.
c) Mise en service
C’est l’installation de l’application informatique et la mise en place
de la nouvelle organisation.
3.Phase de la maintenance
C’est la rectification des anomalies, l’amélioration du système et
l’évolution du SIO.

b. Cycle d’abstraction ou raisonnement à mener


Lors de la conception d’un SI, différents problèmes peuvent se
présenter.
Ces problèmes nécessitent le choix de gestion de nature différente.
C’est pourquoi, il est indispensable que le concepteur procède à
la hiérarchisation des préoccupations en les ressemblant à des
niveaux d’intérêt homogènes, appelés niveaux d’abstraction.
La méthode merise applique la séparation des données et des
traitements à chacun de ces quatre niveaux d’abstraction.
Ainsi à chaque niveau, on a deux modélisations :
Modélisation des données et modélisation des traitements.

c. Le cycle de décision
Ce cycle comporte les différents choix qui sont effectués tout au long
du cycle de vie. La plupart de ces décisions marquent la fin d’une
étape et le début d’une autre. La modélisation ou la conception
proprement dite
34

Ces modèles sont repris dans le tableau suivant :


Tableau 5

conceptuel organisationnel logique physique


Données MCD MOD MLD MPD

traitement MCT MOT MLT MPT

MCD : modèle conceptuel des données


MOD : modèle organisationnel des données
MLD : modèle logique des données
MPD : modèle physique des données
MCT : modèle conceptuel des traitements
MOT : modèle organisationnel des traitements
MLT : modèle logique des traitements
MPT : modèle physique des traitements.
1.4 dictionnaire de données

Le dictionnaire de données ci-dessous est la collecte des


informations pouvant intervenir dans le présent travail d’où
nous flairons toutes les références possibles pour la réalisation
de ce dernier cependant ce dictionnaire des données qui est une
collecte de méta données ou de données de références nécessaire
à la conception d’une base de données relationnelle .il décrit les
données et répertoriés les informations inscrites sur les
documents.

Tableau 6
N° Code Désignation Type Taille identifiant
1 Num-marié numéro marié AN 20 #
2 Nom-marié nom marié AN 20  
3 Postn-marié Post nom-marié AN 20  
4 Pren-marié prénom marié AN 20  
5 Sexe Sexe A 10  
6 Date naiss- date de naissance Date 25  
7 Nom du père nom du père AN 20  
8 Nom de la mère nom de la mère AN 20  
9 Adress Adresse AN 27  
35

10 Tél Téléphone N 15  
11 Profession Profession AN 16  
12 Terr- Territoire AN 20  
13 Ville- Ville AN 20  
14 Prov Province AN 20  
15 Num-projet numéro projet AN 15 #
16 Date-mariage date de mariage DATE 16  
17 Mont-dote montant dote N 30  
18 Lieu-mariage lieu mariage AN 14  
19 Num-tém numéro témoin AN 19 #
20 Nom-tém nom témoin AN 20  
21 Postn-tém post nom témoin AN 20  
22 Tél Téléphone N 19  
23 Sexe Sexe AN 13  
24 Adess-tém adresse témoin AN 30  
25 Num-pub numéro de publication AN 10 #
26 Date valid-pub date de validité de la publication DATE 19  
27 Num-Registre numéro de registre AN 19 #
28 Annee d’edit année d’Edition AN 19  
29 Num-Acte numéro acte AN 19  
30 Annee d’edit année d’Edition AN 20  
31 Mat-agent matricule agent AN 20 #
32 Nom-agent nom agent AN 20  
33 Postn-agent post nom agent AN 20  
34 Sexe Sexe AN 19  
35 Adress Adresse AN 25  
36 Tél Téléphone N 19  
37 Fonction Fonction AN 10  

1.4.1 Matrice de dépendance fonctionnelle

La matrice de dépendance fonctionnelle est une


représentation graphique de l’ensemble des dépendances
fonctionnelles entre les données.
Le rôle de l’établissement des dépendances fonctionnelles est
de nous aider à comprendre les liens existants entre chaque
donnée
La dépendance fonctionnelle en information, intervient dans
la gestion de base de données quand il s’agit d’un lien entre deux
attributs dans une même relation au sein d’une base de données,
ou la valeur du premier ne correspond au maximum qu’a une
seule valeur du second.
36

Cependant la matrice de dépendance fonctionnelle de notre


thème se présentera comme suite :
37

Voici dont représente notre dépendance fonctionnelle


Tableau7
N° Code 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37
1 Num-marié *                                                                        
2 Nom-marié 1 *                                                                      
3 Postn-marié 1   *                                                                    
4 Pren-marié 1     *                                                                  
5 Sexe 1       *                                                                
6 Date naiss- 1         *                                                              
7 Nom du père 1           *                                                            
8 Nom de la mère 1             *                                                          
9 Adress 1               *                                                        
10 Tél 1                 *                                                      
11 Profession 1                   *                                                    
12 Terr- 1                     *                                                  
13 Ville- 1                       *                                                
14 Prov 1                         *                                              
15 Num-projet                             *                                            
16 Date-mariage                             1 *                                          
17 Mont-dote                             1   *                                        
18 Lieu-mariage                             1     *                                      
19 Num-tém                                     *                                    
20 Nom-tém                                     1 *                                  
21 Postn-tém                                     1   *                                
22 Tél                                     1     *                              
23 Sexe                                     1       *                            
24 Adess-tém                                     1         *                          
25 Num-pub                                                 *                        
26 Date valid-pub                                                 1 *                      
27 Num-Registre                                                     *                    
38

28 Annee d’edit                                                     1 *                  
29 Num-Acte                                                         *                
30 Annee d’edit                                                         1 *              
31 Mat-agent                                                             *            
32 Nom-agent                                                             1 *          
33 Postn-agent                                                             1   *        
34 Sexe                                                             1     *      
35 Adress                                                             1       *    
36 Tél                                                             1         *  
37 Fonction                                                             1           *
39

1.4.2 matrice de Flory


Tableau8
N° Code 1 15 19 25 27 29 31
1 Num-marié *            
2 Nom-marié 1            
3 Postn-marié 1            
4 Pren-marié 1            
5 Sexe 1            
6 Date naiss- 1            
7 Nom du père 1            
8 Nom de la mère 1            
9 Adress 1            
10 Tél 1            
11 Profession 1            
12 Terr- 1            
13 Ville- 1            
14 Prov 1            
15 Num-projet   *          
16 Date-mariage   1          
17 Mont-dote   1          
18 Lieu-mariage   1          
19 Num-tém     *        
20 Nom-tém     1        
21 Postn-tém     1        
22 Tél     1        
23 Sexe     1        
24 Adess-tém     1        
25 Num-pub       *      
26 Date valid-pub       1      
27 Num-Registre         *    
28 Annee d’edit         1    
29 Num-Acte           *  
30 Annee d’edit           1  
31 Mat-agent             *
32 Nom-agent             1
33 Postn-agent             1
34 Sexe             1
35 Adress             1
36 Tél             1
37 Fonction             1

1.4.3 graphe de dépendance fonctionnelle


40

Est un graphe qui reprend toutes les dépendance fonctionnelle


(DF) issues de la matrice de clés. C’est grâce à ce graphe de
dépendances fonctionnelles que notre modélisation pourra
retrouver sa place, car elle nous permet de ressortir les entités
pouvant intervenir lors de l’implémentation de la base de données.
Une dépendance fonctionnelle est une relation, un lien, une
association, une relation entre deux données ou deux groupe de
données.

1.4.3.1 Présentation de graphe de dépendance fonctionnelle


Date
Montant
Fig.6 payé
Num-Projet Mont-dote
Année
lieu
Num-Registre

Nom-marié
Nom-Agent
Postn-marié
Prén-marié Postn-Agent
Sexe Mat-Agent Sexe
Date naiss Adress
Num-marié Nom père Tél
Nom-mère Fonct
Prov
Ville
Terr
Tél
Prof
Adress
Num-Acte Id-Act
Année

Code-Appart

Nom-tem
Postn-tem
Num-témoin Pren-tem
I.5 LE NIVEAU CONCEPTUEL Sexe
Adress
Tél
41

A ce niveau, on représente le contenu de la base de données


en termes conceptuels et les activités du domaine,
indépendamment de toute considération informatique.
I.5.1 MODELE CONCEPTUEL DE DONNEES (MCD)
Le MCD donne la signification des informations sans
contraintes techniques ou économiques.
Le MCD est la représentation formelle de l’ensemble des
informations mémorisables du domaine étudié, sans tenir
compte de leurs accès11.
Il permet l’identification et la description des objets et leurs
associations éventuelles dans l’univers de discours du domaine
afin de les représenter formellement.
I.5.1.1 DEFINITIONS DES CONCEPTS ET FORMALISME DU
MCD
a. Définitions des concepts
1. Une entité : est la représentation d’un élément matériel ou
immatériel ayant un rôle dans le système que l’on désire
décrire.
2. Classe d’entités ou type d’entité : est un ensemble composé
d’entité de même type, c’est-à-dire dont la définition est la
même.
3. Propriété ou attribut : une propriété est une information
élémentaire, c’est-à-dire non déductible d’autres informations,
qui présente un intérêt pour le domaine étudié.
4.Identifiant : est une propriété particulière telle que deux objets
différents ne peuvent pas prendre la même valeur. Il est
généralement souligné une fois.
5. Relation ou Association : est un lien sémantique entre une
ou plusieurs entités. Elle est définie par des règles de gestion et
d’organisation souvent exprimées par l’infinitif, elle est
formalisée par un cercle ovale avec le nom de l’association
ainsi que les propriétés de l’association si elles existent.
Classe d’entités 1 Classe d’entités 2
Propriété1 Nom Association Propriété1
Propriété Propriété Propriété

11
Dr. Sr. SANGUPAMBA Odette, Méthode D’analyse Informatique (M.A.I), UPN, G2IG, 2O18-2019
42

La dimension d’une relation et le nombre d’entités qu’elle relie, il


existe :
 Relation unaires ou dimension 1 ;
 Relations binaire ou dimension 2  : reliant deux entités ;
 Relations ternaire ou dimension 3  : reliant trois entités ;
 Relation n-aire ou dimension 4  : reliant n entité.
5. Occurrence d’un Objet : se définit comme l’ensemble des
valeurs prises par les propriétés décrivant cet objet à un
instant donné.
Exemple : Classe d’objet Elève
Mat- Nom- Adress-Agent Sexe
Agent Agent
100A MBUMBA Av/Misengi F
N°41Kin Sont les occurrences de
l’objet
101B NZOMBA Av/Kayembe M
Elève
N°5Kin
102C BOTE Av/Lemba F
N°8Kin

6. Cardinalité : est le nombre de fois minimum (cardinalité


minimale qui prend les valeurs 0 ou 1) ou maximum (cardinalité
maximale qui prend généralement les valeurs 1 ou n) qu’un objet
participe à la relation.
En pratique on rencontre les types de cardinalités ci-après :
 Cardinalité père : cardinalité de type 1, n ou 0, n
 Cardinalité fils : cardinalité de type 1, 1 ou 0, 1
Lorsqu’une association entre deux entités est de type « père et fils
», c’est-à-dire dont les cardinalités sont de la forme 1, n ou 0, n
vers 1, 1 ou 0, 1 on parle alors d’une contrainte d’intégrité
fonctionnelle en sigle (CIF).
b. Formalisme du MCD
Le formalisme adopté par la méthode Merise pour réaliser cette
description est basé sur les concepts « entité-association »,
propriété-cardinalité.
43

Entités 1 1, 1, Entités
2
n Association n
Propriété1 Propriété1
Propriété2 Propriété2

1 .5.1.2 Règle de gestion


Tableau9
N° Règle de gestion

RG1 -un marié peut être reçu par un et un seul agent


- un agent peut recevoir un ou plusieurs marié
RG2 -un marié peut être contenu une et une seule fois dans un registre
-un registre peut contenir un ou plusieurs marié
RG3 -un agent peut publier zéro ou plusieurs projets a de date différentes.
-Un projet peut être publier par une et une seule fois dans des dates différentes
RG4 -un marié peut être appartenir dans un acte un et un seul Agent
-un acte appartient à une et une seul marié
RG5 -un acte peut être établir par un et un seul agent
- un agent peut être établir un ou plusieurs acte
RG6 -un acte peut être signer par un ou plusieurs témoin
- un témoin peut signer un et un seul acte

1.5.1. 3 Tableau de cardinalité


La cardinalité d’une association permet de définir les conditions
de participation d’une entité a une association

Tableau10
N° ENTITE ASSOCIATION CARDINALITE
1 Marié-Agent Recevoir (1,1) (1,n)

2 Marié-Registre Contenir (1,1) (1,n)


3 Agent-Projet Publier (O,n) (1,1)
4 Marié-Acte Appartenir (1,1) (1,1)

5 Acte-Agent Etablir (1,1) (1,n)


6 Acte-témoin signer (1,n) (1,1)
44

1.5.1. 4 présentation du modèle conceptuel de


données

Fig.7

Marié Agent
Num-marié Mat-agent
Nom-Agent 1,1
Nom-marié
Postn-Agent
Postn-marié Sexe Établir
1,1
Prén-marié 1,n Adress
Sexe Recevoir Tél
Date naiss Fonct
Nom père
1, n
Nom-mère
Prov
0, n
Ville Acte
Terr 1,1 1,1
Appartenir Id-Act
Tél Année
Prof
Adress
Registre
1 ,1 Num-registre Publier 1,1
1, n
Contenir Année
Date
1,1

Projet
Num-projet
Date
Témoin Montant payé
Num-tem Mont-dote
Nom-tem
Postn-tem
Pren-tem
Sexe
Adress
Tél 1,1
Signer
45

1.5.1.5 Introduction
L’élaboration du MCT se caractérise par l’élaboration des
contraintes organisationnelles (acteurs, ressources utilisées)
prises en relief dans le schéma de circulation des informations.
Il est conçu par processus. Il constitue l’expression du
fonctionnement du Système d’Information, il exprime la partie
la plus stable du Système d’Information.
Il a pour objet de représenter formellement les activités
exercées par le domaine dont la connaissance est la base du
système d’information.
Il exprime quoi et non qui, quand et comment ces
activités sont réalisées. Le formalisme du MCT est
événement opération résultat.

I.6.2.2 Définitions des concepts


 Une opération : est une tache ou un ensemble des
tâches accomplies par le processus d’informations en
réaction à un événement ou des événements
synchronisés.
N° Nom de l’opération
Description de
l’opération
Règle Règle
d’émission d’émission
 Règle d’émission
des résultats : elle se présente comme une condition
à être remplie pour que les résultats soient émis.
 Une tâche : est un travail déterminé à être réalisé par
un système.
 Un événement : est tout élément déclencheur du
processus ou qui amène le domaine à réagir par une
opération.
Il est représenté par une ellipse
Nom de
l’évènement
46

 Processus : constitue un sous-ensemble des activités


d’une entreprise dont les points d’entrée et de sortie
sont stables et indépendants du choix de
l’organisation.

 Synchronisation des événements : elle est une


jonction ou combinaison des événements par un
connecteur logique : et, ou, non etc.

Elle est représentée par les symboles :


I.6.2.3 Formalisme du modèle conceptuel de traitement
(MCT)

D’une manière générale, le formalisme de modèle conceptuel


de traitement est le suivant : E-O-R (événement-opération-
résultat). Ce formalisme propose une représentation
graphique destinée à faciliter le dialogue entre concepteur
et utilisateur.

Evénement 1 Evénement 2

Synchronisation
OPERATION

OK KO

Résultat1 Résultat 2
47

1.6.2.4 Présentation du modèle organisationnel de données


Fig .8

Arrivée des requérants

1 Demande de la cérémonie de mariage

ok ko

Demande Demande non


acceptée acceptée

2 Accueil des requérants

Vérification des infos

ok ko

Couple accepté Couple renvoyé

3 Versement de la somme demandé

ok ko

Requête Requête non


valider valider

4 Transmission des requêtes au


chargé de mariage

Toujours
A

A
48

Requête transmise

5 Remplissage du projet

Toujours

Projet remplir

6 Transmission des infos dans le registres

ok ko

Projet validé Projet non validé

7 Publication du projet

Toujours

Projet publié

8 transmission du registre au préposé

Edition de l’acte
Toujours

Registre transmis

9 Signature des témoins

Toujours
A

A
Opération effectuée

A
49

10 Signature de l’officier de l’état civil

ok ko

Actes Signé Actes non Signer

11 Remise de l’acte

Toujours

Acte remis
50

I.6 NIVEAU ORGANISATIONNEL

Le rôle de cette étape est de définir l’organisation qu’il est


souhaitable de mettre en place dans l’entreprise pour atteindre
les objectifs visés.
1.6.1 MODELE ORGANISATIONNEL DE DONNEES(MOD)
1.6.1.1 Définition et but
Le modèle organisationnel de données est la représentation de
l’organisation, des circuits, des postes de travail et de la
répartition du traitement entre l’homme et la machine, par
poste de travail. Le modèle organisationnel de données a pour
but de distinguer les données à informatiser, quantifier les
volumes et définir la durée de vie des données, localiser les
données par site, définir les niveaux de sécurité requis et
définir les individus et des relations de type organisationnel.
1.6.1.2 Règles de passage du MCD au MOD global
Les règles de passage du MCD au MOD global s’effectuent en
respectant les principes suivants :
- En premier lieu, il s’agit de supprimer les objets, relations
ou propriété du MCD qui ne seront pas stockés
informatiquement ;
- Modifier certains éléments, au besoin, compte tenu du
choix de mémorisation informatique.
- Créer éventuellement de nouveaux éléments de substitution
pour remplacer les objets supprimés.

NB : pour ce qui concerne notre étude, le MOD global est égal au
MCD du fait que le MCD n’a pas subi des modifications et que
tous les objets du MCD sont considérés comme pertinents.
51

1.6.1.3 Présentation du MOD


Fig.9

Marié Agent
Num-marié Mat-agent
Nom-Agent 1,1
Nom-marié
Postn-Agent
Postn-marié Sexe Établir
1,1
Prén-marié 1,n Adress
Sexe Recevoir Tél
Date naiss Fonct
Nom père 1, n
Nom-mère
Prov
0, n
Ville Acte
Terr 1,1 1,1
Appartenir Id-Act
Tél Année
Prof
Adress
Registre
1 ,1 Num-registre Publier 1,1
1, n
Contenir Année
Date
1,1

Projet
Num-projet
Date
Témoin Montant payé
Num-tem Mont-dote
Nom-tem
Postn-tem
Pren-tem
Sexe
Adress
Tél 1,1
Signer
52

1.6.1.3 Présentation du MOT


1 .6.1.4 LE BUT DU MOT
Le modelé conceptuel du traitement est complété par la prise en
compte des choix d’organisation de l’entreprise. C’est le modèle
organisationnel des traitements qui permet de le représenter.

Ce modèle nous permet de décrire les choix effectués en matière


d’organisation et de fonctionnement des services, le modes
automatisation retenu, le postes de travail et les taches associées.
Il précise aussi les ressources humaines et matériels mobilisées
avec leur organisation dans le temps et dans l’espaces, il
constitue une version globale du système d’information. A ce
niveau sont présentées les opérations manuelles et les opérations
automatisées.

Il faut déterminer trois éléments indispensable que voici :


 La nature de la tâche qui peut être :
• Manuelle, quand la réalisation de la tâche est faite pour
l’homme ;
• Interactive ou conversationnelle, quand il s’agit de l’homme et
de la machine avec deux modes : temps réel (TR) c’est-à-dire
la réponse dans l’immédiat et le traitement diffère (TD) c’est
par lot.
• Automatique(AT) lorsque seul la machine (ordinateur)
intervient.
 Le déroulement de la tâche qui se dérouler chaque jour, chaque
semaine, chaque mois,
 Le poste de travail ou le lieu d’exécution dans la tâche.
Elles répondent aux questions suivantes :
 Qui ? pour préciser la nature de la tache ;
 Quant ? pour préciser la durée de la tache ;
 Où ? pour préciser l’endroit où se déroule la tache
53

1.6.1.5 formalisme du MOT

La présentation graphique du modèle organisationnel des


traitements se ressemble avec celle du modèle conceptuel des
traitements, a la seule différence qu’ici il ya l’ajout de trois
colonnes, l’une à gauche du MCT ou seront le délai et les deux
autres à la droite pour classer respectivement la nature et le
poste de travail :

Fig.10
54

Périodicit Procure fonctionnelles nature poste


é

Arrivée des requérants

1 Demande de la cérémonie de
mariage

ok ko

Demande Demande non


acceptée acceptée

2 Accueil des requérants

Vérification des infos

ok ko

Couple accepté Couple renvoyé

3 Versement de la somme demandé

ok ko
A

Requête non valider

Requête valider
55

4 Transmission des requêtes au


chargé de mariage

Toujours

Requête transmise

5 Remplissage du projet

Toujours

Projet remplir

6 Transmission des infos dans le registres

ok ko
A Projet non validé

Projet validé

7 Publication du projet

toujours

8 transmission du registre au préposé


Projet publié

Edition de l’acte
Toujours
56

Registre transmis

9 Signature des témoins

Toujours

Opération effectuée

10 Signature de l’officier de l’état civil

ok ko

Actes Signé Actes non Signer


57

11 Remise de l’acte

Toujours

Acte remise

1.7 NIVEAU LOGIQUE

Cette étape a pour objet de répondre à la question de savoir


comment et avec quels moyens logiciels implanter le système
informatisé.
I.7.1 Modèle logique de données (MLD)
Le MLD fait la description logique des données et des
techniques informatiques de mémorisation.
Le MLD est une représentation des données issues du
MOD global. Il conduit aux opérations suivantes :
 La transformation du MOD en MLD exprimé dans un
formalisme logique du SGBD envisagé ;
58

 La quantification en volume du MLD ;


 La calorisation de l’action générée par les modèles
extrêmes associés aux traitements (tâches du MOT) ;
 L’optimisation générale aux accès à la base ;
 La normalisation des tables de la base.
I.7.1.1 Règles de passage du MOD global au MLD Brut
Pour passer du MOD global au MLD brut, on observe les règles
suivantes :
a) Règles concernant les objets
 Les entités (objets) deviennent de tables logiques ;
 Les propriétés deviennent des attributs ou rubriques ;
 Les identifiants deviennent des clés primaires ou
secondaires.

b) Règles concernant les relations


 La relation de type père et fils
 Cardinalité du père : 0, n ou 1, n
 Cardinalité du fils : 0,1 ou 1,1
La relation de type « père et fils » disparait mais la sémantique
reste car le père va céder sa clé primaire au fils, celui – ci
l’hérite et cette clé devient la clé étrangère de la table fils. Et la
table fils pointe vers la table père.
Les propriétés de la relation deviennent les attributs de la table
fils.

 La relation de type père et père


 La relation devient une table de lien et reçoit toutes les clés
primaires des tables qui ont participé à cette dernière ; ces
clés seront appelées « clés concaténés »
 Les relations des types (1,1) – (1,1), (0,1) -(1,1) et (0,1) – (0,1)
Le concepteur ferra minutieusement l’analyse afin de tomber
dans l’un des cas

1 .7 .1.2 Présentation du modèle logique de données MLD


59

Marié Agent
Num-marié Mat-agent
Nom-marié Nom-Agent
Postn-marié Postn-Agent
Prén-marié Sexe
Sexe Adress
Date naiss Tél
Fonct
Nom père
Nom-mère
Prov
Ville
Terr
Tél
Prof Registre
Adress Num-registre
#Mat-Agent
Année
#Num-registre Acte
Id-Act
Année
#Mat-agent

Témoin Projet
Num-tem Appartenir Num-projet
Nom-tem Date
Code appartenir Montant payé
Postn-tem
Pren-tem
Date Mont-dote
Sexe #Num-acte #Mat-Agent
Adress #Num-marié
Tél
#Num-Acte
60

I.7.1.3 Normalisation du MLD

L’objet principal de la normalisation est de constituer un ensemble des


tables limitant le risque d’incohérence potentielle, c’est-à-dire éviter les
redondances et les valeurs nulles.
La procédure de normalisation passe par les trois étapes suivantes.

1ère forme normale (1ère F)


Une table est à la 1ère. FN si chacune de ses propriétés est élémentaire et
que la table possède une clé primaire à valeur unique et non nulle.

2ème forme normale (2ème FN)

Une table est à la 2ème FN si elle est à la 1ère FN et si tous ses attributs
dépendent pleinement de la clé primaire c’est-à-dire que tous ses
attributs sont en DF élémentaire avec la clé primaire, en d’autres
termes, aucun attribut ne peut être déterminé par une partie de la clé
primaire
3ème forme normale (3èmeFN)

Une table (relation) est à la 3 ème FN si elle est déjà à la 2 e FN et si tous


ses attributs non clés sont en DF directe avec la clé primaire c’est-à-
dire qu’aucun attribut ne peut dépendre de la clé primaire en passant
transitivement par un attribut non clé, en d’autres termes, seuls les
clés (primaire ou secondaire) sont les déterminants dans cette table.
Un MLD est normalisé ou valide si toutes ses tables sont au moins à la 3 ème
FN.

I.7.1.4 Schéma relationnel associé au MLD


Tableau11
N° Tables Attributs
(#Numt-Marié (AN :12), Nom-Marié (A :20), Postn-
1 Marié Marié(AN:20), Pren-Marié(AN :20)
Sexe- Marié (A :2), Date naiss
(D:20), Nom père (AN :25), Nom-mère
(AN :25), Prov(AN :23), Ville(AN :23), Terr(AN :23) ,Tel- Marié
61

(N :15), Prof (AN :23) ,#Num-Reg(AN :10),#Mat-


Agent(AN :12), Adr-Marié(AN:20)) ;
(#Mat-Agent(AN :10), Nom-Agt(A :25), Postn-Agent(AN:25),
2 Agent Pren-Agent(AN :25),Sexe-Agent(A :2), Tel-
Agent(N :15),Fonct-Agentt(A :15),Adr-Agentt(AN:20)) ;
3 Témoin (#Num-Temoin(N:10),Nom-Tem(AN:20),postn-Tem(AN:20),
Tel-Temoin(AN:10), Adr-Tem (AN:20), (#Mat-
Agent(AN :10)) ;
4 Acte (#Id-Acte (N :10), Année(AN :20), (#Mat-Agent (A :10)) ;
5 projet (Num-Projet(N :10),Date(D :10), Montant (AN :10), #Mat-
Agent(N :10)) ;
6 Registre (#Num-registre(AN :10), Année(AN :20)).

1.7.2 Modèle logique des traitements (MLT)


1.7.2.1 but
La modélisation logique des traitements définit comment les
taches informatiques sont conçues. Le modèle logique des
traitements est composé des procédures logiques et ces dernières
sont composées des unités logiques des traitements.
Le MLT concerne la description en unités logiques de
traitement. Les phases automatisables définies dans le MOT. Ainsi,
les phases automatisables sont traduites en traitement décrivant les
différents algorithmes de ces unités logiques pour aboutir aux
résultats.
Son objectif est de décrire le fonctionnement du SII en réponse au
stimulus des évènements associés aux tâches automatisées et
interactives précisées dans le MOT.
1.7.2.2 Définitions des concepts
 Site organisationnel : C’est le lieu où s’effectue un traitement
utilisant une ou plusieurs machines logiques ;
 Machine logique : C’est un ensemble de matériels et logiciels
(ressources informatiques) ; servant un traitement automatique.
 Unité logique des traitements : portion d’une tâche logique qui
est exécutée d’une manière automatique ;
 Procédure logique : C’est l’enchainement logique de plusieurs
unités logiques de traitement effectuées par une machine logique.

1.7.2.3 Règles de passage du MOT au MLT


62

Pour passer du modèle organisationnel des traitements au


modèle logique des traitements, il faut respecter les règles suivantes :
 Supprimer du MOT toutes les tâches manuelles ;
 Les tâches réelles deviennent des unités logiques de traitement ;
 La succession des ULT donnera une procédure logique
 L’ensemble des procédure logique donne un MLT
 Les postes de travail deviennent des utilisateurs ;
 Les évènements disparaissent car ils seront pris en charge par
l’homme avec toutes ses actions (click, saisie…) ;
 Les actions d’une tâche sont des menus ou des liens hypertextes
et ces actions des instructions à programmer.
63

1.8 NIVEAU PHYSIQUE

I.8.1 Introduction
L’étape physique est l’étape finale de la conception du système
d’information informatisé. Elle concerne l’adaptation de la base de données
en fonction de spécialisations de gestion de la base de données pour
implanter les données suivant le langage de définition de données pour son
implémentions sur le support informatique
I.8.2 Modèle physique de données
I.8.2.1 BUT
Le modèle physique de données est dérivé du MLD valide et
permet la traduction dans le langage de description des données (LDD),
spécification du SGBD Il concerne l’adaptation de la base de données en
fonction des spécifications du système de gestion de base de données pour
implanter les données suivant le langage de définition de données pour son
implémentation sur le support informatique.
Le modèle physique de données (MPD) est la contraction du
modèle logique de données valide dans un langage de définition de données du
système de gestion de base de données12.

12
J. MABUAKA veve ,op.cit,P
64

I.8.2.2 Règles de passage du MLD au MPD


Ce passage sera effectué grâce au SGBD choisi : il exige que
les différentes tables jusqu’alors externes à la base de données, soient
traduites en fichiers faisant partie intégrante de la base de données.
13
- Les tables décrites au niveau du schéma logique associé au M.L.D
deviennent des fichiers de données, et l’ensemble de tous ces fichiers forme un
seul fichier physique d’extension MDB représentant la base de données ;
- Les propriétés deviennent des champs ;
- Les identifiants deviennent des clés Primaires (champs indexés sans
doublons) ;

Les clés héritées deviennent des clés externes.

I.8.2.3 Présentation du Modèle physique de données


Table Marié
Code Désignation Type Taille Index
Num-marié numéro marié AN 20 #
Nom-marié nom marié AN 20
Postn-marié Post nom-marié AN 20
Pren-marié prénom marié AN 20
Sexe Sexe A 10
Date naiss- date de naissance Date 25
Nom du père nom du père AN 20
Nom de la mère nom de la mère AN 20
Adress Adresse AN 27
Num-Registre numéro de registre AN 19 #
Mat-agent matricule agent AN 20 #

Table Projet
Code Désignation TYPE Taille Index
Num-projet numéro projet AN 15 #
Date-
mariage date de mariage DATE 16  

13
MUSANGU Luka,op.cit
65

Mont-dote montant dote N 30  


Lieu-
mariage lieu mariage AN 14  
Mat-agent matricule agent AN 20 #

Table Témoin
Code Description Type Taille Index
Num-tém numéro témoin AN 19 #
Nom-tém nom témoin AN 20  
Postn-tém post nom témoin AN 20  
Tél Téléphone N 19  
Sexe Sexe AN 13  
Adess-tém adresse témoin AN 30  
Num-Acte numéro acte AN 19  

Table publication
Code Description Type Taill Index
e
Num-pub numéro de publication AN 10 #
date de validité de la
Date valid-pub
publication DATE 19  

Table Registre
Code Description Type Taille Index
Num-Registre numéro de registre AN 19 #
Annee d’edit année d’Edition AN 19  

Table Acte
Code Description Type Taille Index
Num-Acte numéro acte AN 19  
Annee d’edit année d’Edition AN 20  

Table Agent
Code Description Type Taille Index
Mat-agent matricule agent AN 20 #
Nom-agent nom agent AN 20  
Postn-agent post nom agent AN 20  
Sexe Sexe AN 19  
Adress Adresse AN 25  
Tél Téléphone N 19  
Fonction Fonction AN 10  
66

1.8.3 Modèle physique de traitement (MPT)


1.8.3.1 Définition
Le modèle physique des traitements est une représentation
graphique ou mieux une arborescence mettant en exergue les
différentes structures de l’application du projet.
1.8.3.2 Présentation du modèle physique de traitements (MPT)
Page d’accueil

SECTION 2 Réalisation de l’application

2 .1 présentation de l’environnement


2.1 .1 langage de programmation
2.1.2 SGBD

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