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Réalisé par :
Fatima CHALOUCHI SEG0447/15
Kaoutar EL OUAHABI SEG0450/15
Encadré par :
Remerciements
Nos remerciements s’étendent également à tous nos professeurs qui nous ont
enseigné et qui par leurs compétences nous ont soutenu dans la poursuite de
nos études.
Nous n’oublions pas nos parents qui par leurs prières, leurs soutiens et leurs
encouragements, nous avons pu surmonter tous les obstacles.
Enfin, nous tenons à remercier tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué
à la réalisation de ce travail.
Sommaire
Introduction Générale............................................................................................................................................4
CHAPITRE 1 :......................................................................................................................................................5
LA STRATEGIE, L’INFORMATION ET LE SYSTÈME D’INFORMATION...................................................5
SECTION1 : L’INFORMATION AU SYSTÈME D’INFORMATION................................................................6
1. L’information dans l’entreprise.................................................................................................................6
2. L’approche systématique de l’entreprise....................................................................................................7
3. Le système d’information dans l’entreprise.............................................................................................10
SECTION 2 : L’EVOLUTION DE LA PENSEE STRATEGIQUE....................................................................12
1. La stratégie dans l’histoire.......................................................................................................................12
2. La mise en œuvre de la stratégie..............................................................................................................15
Section 3 : Alignement le système d’information sur la stratégie de l’entreprise................................................19
1. Les différentes formes d’alignement selon Henderson et Vankatraman..................................................19
2. L’avantage concurrentiel recherché.........................................................................................................20
Section 4 : Le système d’information dans le développement stratégique de l’entreprise...................................22
1. Le système d'information convoyeur de la stratégie................................................................................22
2. La stratégie d’entreprise précède le système d’information.....................................................................22
3. Le système d’information comme Co-constructeur de la stratégie..........................................................23
CHAPITRE 2 : ETUDE DE CAS STE FRULACT MAROC.............................................................................25
SECTION1 : FRULACT MAROC......................................................................................................................26
1. Présentation de FRULACT MAROC......................................................................................................26
SECTION2 : IMPACT DU SYSTEME D’INFORMATION DANS LE DEVLOPPEMENT STRATEGIQUE
DE LA SOCIETE FRULACT MAROC..............................................................................................................28
1. Analyse et interprétation les résultats......................................................................................................28
Conclusion générale............................................................................................................................................35
Introduction Générale
Généralement la mise au point des techniques de productivité des entreprises ne tient plus uniquement
au capital matériel et à la puissance du travail des salariés, mais surtout au capital immatériel, au
savoir-faire, à la compétence, au sens de l’anticipation et à la capacité à trouver des solutions aux
problèmes.
Pour assurer leur croissance, les entreprises ne doivent pas investir seulement dans le capital physique,
mais aussi dans le capital immatériel qui comporte essentiellement l’acquisition des connaissances, le
transfert de ces connaissances, leur capitalisation et leur exploitation.
L'entreprise est un système complexe dans lequel transitent de très nombreux flux d'information. Sans
un arrangement de ce flux l'entreprise peut très vite être dépassée et ne peut plus fonctionner avec une
qualité et une quantité de service satisfaisante. L’aspect de l’entreprise le plus touché par ces
phénomènes est sans doute son système d’information, puisqu’il est en étroite adéquation avec les
nouvelles technologies de l’information et avec la production de l’information et du savoir à travers
ses principales fonctions : collecte, traitement, stockage et échange de l’information. Et à partir de ce
dernier le système d’information est devenu une fonction stratégique et un levier incontournable de la
compétitivité de l’entreprise.
Face à ce phénomène, les dirigeants des entreprises, se trouvent confrontés à de nombreuses questions et
abordent les systèmes d’information sous différents angles, comme :
Le système d’information est-il devenu le support de toute circulation d’information et de toute décision ?
L’existence d’un système d’information qui répond aux normes et standards de performances
exigées par le contexte dans lequel évolue l’entreprise est devenu une obligation d’où la nécessité
d’organiser la transformation progressive visant à le simplifier, à optimiser sa valeur ajoutée et à le
rendre plus réactive et plus flexible vis-à-vis des évolutions stratégiques de l’entreprise.
Notre recherche porte donc sur l’étude de la liaison entre le système d’information et la stratégie
d’entreprise. Elle a pour but d’examiner le système d’information appliqué à la stratégie
d’entreprise, voir quelle relation peut-on établir entre le système d’information et la stratégie
d’entreprise.
Dans cette perspective, notre mémoire s’attache à répondre à la question principale suivante :
CHAPITRE 1 :
LA STRATEGIE, L’INFORMATION ET LE
SYSTÈME D’INFORMATION
D’une manière générale, l’information apparait comme étant un renseignement qui véhicule une
connaissance, un savoir sur un sujet ou une chose, néanmoins, on emploie souvent indifféremment les
termes (donnée et information). De ce fait la distinction n’est pas toujours facile à effectuer car elle
dépend de contexte : exemple, le montant hors taxe d’une facture et une donnée pour le comptable,
c’est peut-être une information pour le responsable commercial. D’après Mac Donough 1.A «
l’information est la rencontre d’un problème et d’un ensemble de données » donc, l’information est un
fait ou un événement qu’on porte à la connaissance d’autrui. Elle est la composante de base d’un
système d’information, elle peut être définie comme étant un moyen qui permet à toute entreprise de
s‘adapté à son environnement.
L’information est un élément primordial dans l’entreprise. En effet, elle représente un outil de prise
de décision. Par exemple, lorsque le vendeur fait le constat, auprès de son manageur, qu’il ne reste que
peu de produits en stock, le manageur va déclencher le processus de réapprovisionnement. Il va
prendre la décision de commander de nouveaux produits.
De plus, l’information est un outil de communication interne lorsqu’elle intervient, par exemple, au
cours d’une réunion d’équipe, mais aussi un outil de communication externe lorsqu’elle est transmise
entre l’entreprise et ses partenaires.
En outre L’information, support des processus de gestion un processus de gestion (gestion
d’approvisionnement, de traitement des commandes…) est un ensemble d’activités et de décisions
combinées pour produire des résultats souhaités par l’entreprise. Chaque processus lui-même créateur
1
John R Schermerhorn, David S. Chappell: principes de management, Ed: village mondial, Paris, 2002, p: 39.
L’objectif de l’entreprise est la création des biens et services, comme le souligne la définition
suivante : « l’entreprise est un regroupement humain hiérarchisé qui met en œuvre des moyens
intellectuels, physique, financiers pour extraire, transformer, transporter et distribuer des richesses ou
produire des services, conformément à des objectifs définis par une direction ». Selon J-Mélése, 2
l’analyse d’un système ne voit pas l’entreprise comme un ensemble de services ou de fonctions, mais
comme un ensemble de sous-système organisés pour assurer l’exercice des activités de l’organisation.
Donc, l’entreprise est un système ouvert, finalisé, régulé et composé d’un ensemble de sous-système
en interaction qui peuvent être identifiés en fonction du critère retenu : par fonction, par nature de flux,
par niveaux, etc., communiquant entre eux, échangeant des flux de matières, finances, informations.
tout non réductible à ses parties. Donc, il est impossible de connaitre les parties sans connaitre le tout,
non plus que de connaitre le tout sans connaitre particulièrement les parties.
- L’organisation :
Elle peut être considérée comme le concept de modèle systémique. Cette organisation, c’est d’abord un
agencement de relation entre les composantes ou individus, qui produisent une nouvelle unité
possédant les qualités que n’ont pas ses composantes. L’organisation est aussi un processus par
laquelle la matière, l’énergie et l’information sont assemblées, mises en œuvre et en forme. Ainsi, le
terme « organisation » recouvre à la fois un état et un processus ou autrement dit un aspect structurel et
un aspect fonctionnel4.
- La complexité :
La logique cartésienne nous a appris à réduire tous les phénomènes en éliminant l’inconnu, l’aléatoire
ou l’interaction. Mais la complexité est partout, dans tous les systèmes et il est nécessaire de la
conserver. Les notions de la logique linéaire et non linéaire apportent un autre éclairage à la
complexité en même temps qu’elles dynamisent cette notion.
2.3. Les sous-systèmes de l’entreprise
Des chercheurs comme N. Wiener, W.McCulloch et J.Forrester faisaient des recherches dans les
années soixante (60) portants sur l’application de l’approche systémique au sein de l’entreprise
considèrent celle-ci come un ensemble de sous-systèmes. A ces propres, Camile LE MOINE (2001)
dit : « l’entreprise, en tant qu’organisme complexe composés de multiples parties interconnectées, en
évolution permanente sous l’action de son environnement, est assimilable à un système ».
On comprend que les sous-systèmes du système d’entreprise ne sont pas constants mais en évolution
permanente, mais aussi, ils ne sont pas isolés mais en interaction entre eux et avec leur environnement.
Donc l’existence de plusieurs classifications selon les objectifs, les méthodes de gestion, on peut citer :
- La classification fonctionnelle qui définit le sous-système approvisionnement, production et
commercialisations, etc.
- La classification d’après les flux comprenant le sous-système physique (flux réel, ex : le matériel),
financier (flux de capitaux), et celui de la communication (flux d’information).
- La classification regroupe le sous-système de pilotage, le sous-système d’information et les sous
système opérationnel.
Dans le cadre de notre thème de recherche nous retenons la dernière classification, celle-ci nous
importe pleinement car elle traite le système d’information, dans ce cas l’entreprise est
décomposées en trois sous-systèmes :
- Le système de pilotage :
Il est aussi dénommé système de management ou de gestion ou de commande ou encore de décision. Il
englobe l’ensemble des éléments responsable de la gestion et de conduite de l’entreprise et de ses
moyens car c’est lui qui pilotée système opérant car c’est lui qui fixe les objectifs et prend les
décisions ;
- Le système opérant :
4
GARY DESSLER et autres, la gestion des organisations, édition du nouveau pédagogique, Québec 2004, p243.
C’est le niveau de la production, de chaque service, chaque unité ou chaque entreprise considérer. Il se
compose de l’ensemble des ressources relatives à l’activité de l’entreprise ;
- Le système d’information :
Il intervient entre les deux autres. Il apporte les informations opérationnelles nécessaires aux activités
et les informations indispensables à la gestion (contrôle, ordres…).
Après avoir définit le système d’information comme un des sous-systèmes composant l’entreprise,
plusieurs définitions de ce concept ont été ensuite proposées par plusieurs auteurs.
5
Arlette Yatchinowsky, l’approche systémique pour gérer l’incertitude et la complexité, édition : ESF ; Paris1999, p18.
Tableau 1: la comparaison entre le modèle classique et modèle systématique selon Arlette Yatchinowsky
Le concept de système d’information a émergé aux Etats-Unis dans les années 1960 sous le nom de
Management Information système. La technologie informatique a obligé les chercheurs à préciser ce
qu’est l’information, le rôle qu’elle joue en gestion, les moyens requis pour concevoir la technologie
qui lui servent de support.
Selon R.Reix «Un système d’information est un ensemble organisé de ressources: matériel, logiciel,
personnel, données, procédures, permettant d’acquérir, traiter, stocker, communiquer des informations
(sous forme de données, textes, images, sons…) dans les organisations. »6
6
R.Reix « Système d’information et management des organisations » Vuibert 1995.
« Un S.I est un réseau complexe de relations structurées où interviennent hommes, machines et
procédures qui a pour but d’engendrer des flux ordonnés d’informations pertinentes provenant de
différentes sources et destinées à servir de base aux décisions » selon Hugues Angot.
En effet, ce chapitre vise à définir les fondements conceptuels du domaine de la stratégie d’entreprise,
par la recherche d’une définition de la stratégie qui soit appropriée aux différents contextes
d’entreprise car il serait faux d’affirmer que tous les aspects du management stratégique ont la même
importance, quel que soit le contexte.
Mais avant de passer à une tentative de définition du concept stratégie, il nous est apparu judicieux
dans un premier temps d'aborder ce qui a attrait à l'historique de la stratégie de l'entreprise.
Mais dans un contexte caractérisé par une forte instabilité, si de telles approches sont valables pour gérer
l’existant, trop centrées sur le présent, elles permettent difficilement d’innover, d’où la nécessité de dépasser
cette dualité allant vers une capacité à conjuguer des postures et des modes de pensée différents.
Dans sa première conception, la performance de la firme est déterminée largement par le degré
d’attractivité de son environnement. En effet, Le rôle de la stratégie est alors de proposer la méthode
SWOT permettant d’évaluer précisément les menaces et les opportunités actuelles et futures de
différents environnements cibles et de les rapprocher des forces et des faiblesses de la firme. Les choix
d’investissement et de désinvestissement des firmes sont alors conditionnés par le résultat de cette
analyse SWOT.
Une fois que la firme a réalisé un investissement dans un environnement choisi, la stratégie se voit
confier une deuxième mission qui est de trouver le meilleur positionnement par rapport à la
concurrence au sein de cet environnement. La construction d’un avantage concurrentiel solide par la
firme est donc directement conditionnée par sa capacité à identifier les principaux facteurs clés de
succès de l’environnement et à y répondre de manière efficace.
Au début, les chercheurs se concentrent d’avantage sur un mode de pensée basée sur la stratégie de
l’adaptation qui stipule que l’entreprise doit s’adapter à son environnement extérieur tout en faisant
7
Sai AS, M et E METAIS (2001). « Stratégie d’entreprise : évolution de pensée », Revue Finance Contrôle Stratégie, vol. 4, n°1,p.183-213.
Cette adaptation à l’environnement se fait d’abord à travers l’approche SWOT qui stipule qu’il faut
analyser et prendre en compte lors de la prise de décision l’ensemble des facteurs internes et externes
qui sont influence l’entreprise et son développement.
Ensuite le deuxième axe de la stratégie d’adéquation est l’avantage concurrentiel : Pour assurer sa
pérennité et sa réussite l’entreprise doit obtenir un avantage concurrentiel et veiller à ce qu’il soit
pérenne.
L’une des premières réponses à cette problématique fut la matrice apportée par la BCG qui est centrée
sur l’effet d’expérience et l’optimisation des couts. Sauf que cette matrice s’est révélée insuffisante
parce que on peut avoir une entreprise petite avec un rendement supérieur à celui d’une entreprise de
grande taille et ce dans le même domaine d’activité.
Les chercheurs ont critiqué cette approche classique car elle est statique. Ensuite les japonais ont
prouvé qu’il été possible de concilier des avantages concurrentiels multiples au lieu de se concentrer
sur un seul. De là est née une nouvelle approche et une nouvelle manière de voir les choses cette fois-
ci basée sur le mouvement et la transformation contrairement à l’approche classique.
Rechercher d’un avantage concurrentiel basé sur la qualité, la technologie et le cout au niveau des
DAS, ou la BCG pour le portefeuille. Les qui peuvent exister en dehors de l’effet d’expérience. Elles
débouchent d’une part sur la segmentation, c’est-à-dire sur la recherche d’espaces concurrentiels
homogènes, d’autre part, sur la création de valeur. Les deux sont bien sûr étroitement liées, puisque la
recherche des types génériques d’espaces concurrentiels et celle des formes génériques de stratégie
sont concomitantes. L’analyse concurrentielle de M.E. Porter vise à identifier et à comprendre la
logique concurrentielle dominante d’un segment industriel.
Cette logique conduit l’entreprise à faire le choix d’une stratégie générique, c’est-à-dire d’une certaine
forme de création de valeur, adaptée à l’industrie. La chaîne de valeur permet, en définitive,
d’identifier avec précision les activités créatrices de valeur et donc d’avantage concurrentiel, au sein du
processus de production d’un bien pu d’un service.
1.2 Intention stratégique
Dans cette deuxième conception de pensée stratégique, la stratégie à base de ressources se situe au
niveau des ressources organisationnelles de la firme. En effet, La stratégie consiste ici à se préoccuper
directement de ce qui constitue les sources d’avantage concurrentiel. Avec cette conception, la
recherche de l’avantage concurrentiel se focalise alors sur les ressources à l’intérieur de la firme. Avec
la récession économique, l’accentuation de l’intensité concurrentielle et l’accélération de tous les
cycles de vie, l’environnement devient de plus en plus insaisissable, en termes de compréhension
comme de prévision. Ce nouveau contexte révèle certaines insuffisances de l’approche classique,
centrée sur l’adaptation et le positionnement.
On admet également que l’avantage concurrentiel ne peut plus se concevoir comme une arme unique et
absolue, c’est-à-dire durablement soutenable. L’idée de portefeuille d’avantages concurrentiels émerge
progressivement, portefeuille qu’il convient de renouveler sans cesse, et plus vite que les concurrents.
Dans cette logique, le seul et dernier avantage concurrentiel soutenable est la capacité de passer d’une
position à une autre plus vite que la concurrence, c’est-à-dire l’apprentissage.
Il devient alors nécessaire de raisonner sur des entités plus permanentes dans le temps, qui semblent
par ailleurs mieux expliquer les sources d’avantages concurrentiels, à savoir les compétences centrales.
En inventant une nouvelle forme d’avantage concurrentiel, les Japonais démontrent que le principe
d’adéquation, c’est-à-dire de primauté de l’environnement sur la stratégie de l’entreprise, est lui-même
dépassé. En effet, l’idée qu’il existe des formes génériques et prédéterminées de logiques
concurrentielles montre ses limites. Les Japonais ont prouvé qu’il était possible de transformer les
règles du jeu d’un secteur, de créer de nouvelles manières de s’affronter et par là même de modifier
l’environnement. Par extension, on constate que la plupart des entreprises qui réussissent à conquérir
rapidement des positions concurrentielles fortes alors qu’elles possédaient au départ des ressources
modestes, sont des entreprises qui ont su transformer, voire créer leur environnement. Ce mécanisme a
progressivement généré un contexte d’hyper compétition, dans lequel les stratégies de mouvement
prédominent.
Finalement, nous constatons que toute entreprise doit maitriser et appliqué les stratégies d’adaptations
et d’intentions à la fois, afin de maitriser son environnement et conservé un avantage concurrentiel et
clé de succée pertinent pour assurer la périnité de l’entreprise. Toute fois l’école classique présente de
nombreuse limite, des limites d’application de ses stratégies et de la pertinence des informations, vu
qu’il est difficile de nos jours de préciser les facteurs auquel on peut relativiser les avantages
concurrentiels ou autre. D’autre part, l’intention stratégique, permet une meilleure maitrise de l’avenir
et de créer son propre sort, agir sur le futur que de s’adapter avec le futur.8
8
Consulter le site https://www.academia.edu/11638932/Évolution_de_la_strategie_pensée_stratégique
Le terme « stratégie » trouve son origine dans les mots grecs « stratos » : armée et « agos » : je conduis.
La stratégie militaire correspond à l’art de conduire des forces armées en vue de la victoire : il s’agit de
réfléchir aux voies et aux moyens qui sont nécessaires pour gagner.
La stratégie est donc, un concept issu du monde militaire, il a été évoqué par Sun-Tsu, ayant pour la
première fois émis des stratégies de guerre sous forme de plans mais surtout de réflexion sur l’adversaire
afin d’utiliser ces faiblesses pour le vaincre.
De Sun Tsu à nos jours, sur plus de deux millénaires, les principes de la stratégie militaire ont été élaborés
progressivement9.
Le premier principe, la concentration des forces, met l’accent sur l’accumulation de moyens dans
le temps et l’espace pour assurer une supériorité décisive.
Le deuxième est la liberté d’action ou la capacité d’agir quelles que soient les circonstances. Le
troisième, l’économie des forces, est la mise en œuvre dynamique des moyens dans le but de rendre
l’action efficace.
Le concept de la stratégie d’une entreprise doit mobiliser un ensemble de réponses aux questions :
le pourquoi, le quoi et le comment de l’activité.
- Le pourquoi : l’énoncé d’une mission revient en effet à donner la ligne directrice quel
‘entreprise va suivre. Elle est la traduction des besoins et des attentes des acteurs que
l’entreprise entend ou doit satisfaire. Une définition de la vocation trop large ne permet pas de
repérer aisément le degré de concurrence auquel l’entreprise doit faire face, ne favorise pas une
allocation optimale des ressources et oblige l’entreprise à se battre sur « tous les fronts ». Une
définition trop étroite limite les possibilités de développement de l’entreprise, la soumet à des
pressions concurrentielles fortes et ne garantit pas la pérennité. C’est à partir de la mission que
l’entreprise va se fixer des objectifs, choisir une stratégie et conduire son action.
- Le quoi : après que la mission est définie. L’entreprise doit préciser ce qu’elle cherchera à accomplir.
Cela passe par le choix d’un ensemble de buts et d’objectifs qui constitueront des fins plus spécifiques
et permettront tout à la fois de motiver les personnels, d’orienter les actions et de bâtir une certaine
image interne et externe de l’entreprise.
- Le comment : définir une stratégie consiste à déterminer les buts et objectifs qui seront
poursuivis, à choisir les actions à mettre en œuvre ainsi que les ressources à mobiliser. La prise
de décision est précédée par une phase de diagnostic et suivie par une phase de mise en œuvre.
9
LORINO, P et J-C TARONDEAU, « De la stratégie aux processus stratégiques », op.cit., P 08.
Cette étape sera suivie par trois (03) grandes étapes successives : le diagnostic stratégique, le choix
stratégique et la mise en œuvre de la stratégie.
2.3 Le diagnostic stratégique
b. Le diagnostic externe
L’entreprise est un système ouvert qui survit et se développe dans un environnement en évolution
permanente, porteur de menaces et d’opportunités. La connaissance de l’environnement constitue donc
une étape essentielle dans la démarche du diagnostic stratégique que toute équipe dirigeante effectue
avant de formuler la stratégie d’ensemble pour l’entreprise.
- Le microenvironnement de l’entreprise
Le microenvironnement se compose de toutes les organisations avec lesquelles l’entreprise tient des
relations directes (concurrents, consommateurs, clients, banques, Etat, syndicats, associations…). Le
microenvironnement présente plusieurs variables qui peuvent influencer positivement ou négativement
l’entreprise.
- Le macro-environnement de l’entreprise
disponible…
Socioculturel Démographie, distribution des revenus, attitude face au travail, niveau
culturel…
Technologiqu Dépenses en R&D, brevets, taux d’obsolescence, vitesse des transferts
e technologiques.
Ecologique Lois sur la protection de l’environnement, consommation d’énergie,
déchets…
Légal Lois sur les monopoles, …
Tableau 5: Macro environnement de l'entreprise
a) Le développement stratégique
En théorie, les stratégies d’ensemble peuvent être ramenées à trois grandes voies : les stratégies de
confortement/expansion, les stratégies de spécialisation, et les stratégies de diversification.
« La spécialisation s’inscrit dans le cadre exclusif d’un domaine d’activité particulier, sur lequel
l’entreprise concentre tous ses efforts et se donne comme objectif d’atteindre dans cette activité le
meilleur niveau de compétence possible et d’en faire un avantage concurrentiel décisif »
(Strategor,1997). L’objectif est d’exploiter un avantage concurrentiel qu’elle estime décisif et durable.
La diversification consiste pour une entreprise à s’engager sur des domaines d’activités sur lesquels
elle n’est pas encore présente, tant en termes de marché que de produits. On distingue généralement
trois types de diversifications : l’intégration (verticale ou horizontale), la diversification liée et la
diversification conglomérale.
- La diversification (ou intégration) verticale : l'entreprise cherche à suivre une intégration vers
l'amont (activité du fournisseur) ou vers l'aval (activité du client).
- La diversification horizontale ou totale : l'entreprise cherche à entrer dans un domaine
d'activité différent de son activité principale, mais sur lequel elle possède un minimum de
savoir-faire.
- La diversification liée implique que l'entreprise s'intéresse à un domaine d'activité dont elle
possède des compétences managériales ou fonctionnelles (des canaux de distribution, des
technologies, des opportunités ou des actifs) communes.
b) Les modes de développement stratégique
- La croissance interne (organique) :
Dans ce cas l’entreprise se développe par ses propres moyens souvent par la création de nouvelles
capacités de production, La croissance interne peut être associée à diverses options stratégiques :
Par la spécialisation, elle concentre tous ses efforts pour accroître sa taille (multiplication des
implantations, croissance des investissements et des effectifs,etc.).
De la même manière, dans le cas d’un développement par la diversification, l’entreprise concentre
tous ses efforts pour innover et apprendre de nouveaux métiers.
- La croissance externe:
Dans ce cas l’entreprise acquis ou prend le contrôle de tout ou partie d'autres entreprises, soit
concurrente dans le cas d'une stratégie de spécialisation, soit dans d'autres domaines dans le cas
d'une diversification, par le moyen de l'une des manœuvres stratégiques :
- Les fusions : deux sociétés se dissolvent et constituent une société unique ; les détenteurs du capital
des deux premières en deviennent actionnaires.
- L’absorption : une société augmente son capital par apport en nature d'une autre société, qui
disparaît et dont les actionnaires reçoivent des titres de la société absorbante.
- La fusion-scission : une société est scindée au profit de deux ou plusieurs autres firmes existantes
qui augmentent ainsi leur capital.
2. L’avantage concurrentiel recherché
Une bonne gestion du SI et sa cohérence aux objectifs stratégiques de l’entreprise aide à coup sûr
les entreprises à prospérer dans une économie fortement concurrentielle. Pour bien expliquer cette
partie, nous avons opté pour le modèle des forces concurrentielles de (M. Porter) afin cerner les
objectifs de l’entreprise.
11
ROSTAING H, GIMENEZ TOLEDO E et KISTER J, (2005). « Système d'information pour l'aide à la gestion stratégique de la recherche dans
un établissement public de recherche Méthodologie et accompagnement de la mise en place d’un Infocentre Recherche pour l’Université Paul
Cézanne : contraintes techniques et communautaires », Journée sur les systèmes d’information élaborée, île Rousse,p.03.
Nous observons que l’implication du rôle d’information dans la gestion de l’organisation n’a pas
été évoquée parmi ces principes, nous pouvons justifier l’élimination de la fonction de
l’information historiquement, par la domination de la gestion classique de l’organisation à cette
époque qui ne prenait pas en considération son environnement.
Pour Weick [1979], l’organisation est perçue comme un mythe. Ce n’est pas l’organisation qui est
importante mais l’acte d’organiser. Cet acte vise à relier des événements entre eux par des anneaux
de causalité pour réduire leur ambiguïté potentielle. Dans les anneaux de causalité aucune variable
n’est plus importante qu’une autre. « Il ne faut pas chercher à agir sur les variables mais sur les
relations entretenues entre ces variables en introduisant une autre variable ou en inversant le sens de
la relation » [Rojot Bergmann 1989 p 157]. Les anneaux de causalité se produisent et se
reproduisent non pas dans l’interaction mais dans ce que Weick [1979] nomme la double
interaction. La double interaction est l’ajustement à une réponse donnée pour répondre à une
première sollicitation. L’acte d’organiser ne se produit pas dans la réponse mais dans l’ajustement
que cette réponse engendre. La double interaction se décompose en trois phases qui sont l’action,
l’interaction et la double interaction. L’action consiste à ce qu’une personne donne une
interprétation d’un événement à un autre individu. L’interaction amène le deuxième individu à se
positionner par rapport à l’interprétation qui lui est soumise. Il a la possibilité de la rejeter, de
l’accepter ou de la modifier. La double interaction est la position que va adopter le premier
individu en fonction de la réponse du deuxième. Il aura la possibilité d’abandonner, de réviser ou de
maintenir son interprétation créant ainsi un nouveau cycle action, interaction, double interaction.
Le système d'information s'adresse aux acteurs par les représentations qu'il leur apporte à propos de
leurs actions et de leurs environnements. Il leur permet d'obtenir une connaissance sur des objets
qu'ils ne peuvent appréhender instantanément et communément. Le système d'information, de par
ses capacités de collecte, de traitements et de stockage informatiques, permet aux acteurs de
construire des représentations sur des « états du monde » qui donnent du sens à ce qu'ils font tant à
l'instant t que pour le futur. Les représentations sont "des constructions circonstancielles faites dans
des contextes particuliers à des fins spécifiques, élaborées dans une situation donnée et pour faire
face aux exigences de la tâche en cours"12
12
AUTISSIER D, (1999). « Recomposition stratégique des systèmes d'information par le concept d'urbanisme », Actes de la VIIIe Conférence
Internationale de Management Stratégique, A.I.M.S, Paris,p:9,8
Frulact est né dans le Nord du Portugal, à Maia, en 1987. L’ouverture de cette usine fut le point
culminant des années d’expérience de ses mentors dans l’industrie de produits laitiers.
Frulact, un des plus grands groupes Agroalimentaire Portugais s’est installé à Larache en créant sa
première usine Fruprep au Maroc pour la préparation des fruits destinés aux entreprises de produits
laitiers locales et internationales.
Le Groupe Portugais entend ainsi renforcer sa présence non seulement sur le marché Marocain, mais
également sur toute l’Afrique du Nord et le moyen Orient à partir de Larache.
Fruprep,a pour mission d’assurer la première transformation des fruits issus de la région
essentiellement des fraises et d’Abricot.
Fruprep est née de la volonté d’un groupe de professionnels désireux d’unir leur expérience acquise
dans le secteur agroalimentaire. Actuellement leaders ibériques en préparations à base de fruit pour
l’industrie alimentaire.
La gamme des produits comprend :
- Les Fraises en arôme de biscuit. - Coco.
- Les cerises en arôme de céréale. - Abricot.
- Les céréales. - Kiwi.
- Ananas
1.2 Fiche technique :
Lybie.
Tableau 6: Fiche technique
1998 Croissance. En 1998 Frulact s’étend à Covilhã, à Ferro, avec une nouvelle
usine localisée à proximité de grandes zones de culture de fruits
2000 Expansion En 2000, Frulact a installé en Tunisie une nouvelle usine qui sert
de plate-forme d’approvisionnement des marchés de l’Afrique du
Nord et Moyen-Orient.
Commentaire :
Commentaire :
D’après le Graphe on constate que 73 % de la population étudiée est âgée entre 20-29 ans, et 26 ,7
% entre 30-39 ans.
Question 3 : Vous êtes ?
Commentaire :
La répartition selon le sexe indique que l’échantillon est représenté à majorité d’hommes
(60,69%) et (39,1%) de femmes.
Après un premier dépouillement descriptif, nous avons procédé à l’étude des variables explicatives
de notre travail de recherche.
Interprétation :
Les résultats indiquent que la totalité de l’échantillon d’étude soit 93,3%, affirment la participation
totale de la direction dans l’utilisation du système d’information. Cela peut être concrétiser par les
nouvelles missions et attributions que la direction stratégie-système d’information assure.
On constate tout d’abord que Le système d'information, un élément central de la valeur de l'entreprise. Trop
souvent présentés au centre, au-delà de l'actif, du capital immatériel de l'entreprise, qui doit être mesuré,
évalué et valorisé.
Question 5 : L'entreprise développe des applications qui permettent de suivre les orientations
stratégiques.
Interprétation :
En ce qui concerne le développement des applications (la dimension technologique du système
d’information) ayant pour mission le suivi des orientations stratégiques de l’entreprise, un taux
important de réponses soit, 86,7 % affirment la disponibilité de ces dernières, donc l’existence de
bases de données dédiées à cette tâche.
Le SI est évalué dans ce cas, a adapté les besoins et les délais de réalisation à l’innovation
technologique.
Question 6 : Utilisez-vous le système d'information avec ?
Interprétation :
- Nous constatons d’après les résultats enregistrés que le système d’information est destiné pour
l’utilisation interne à l’entreprise, donc entre les personnels de l’entreprise avec un taux de 53,3% par
exemple Messagerie, réseau d’échange interne (work flow, intranet) , et un taux de 33,3% concernant les
clients.
Les différentes utilisations du système d’information
Question 7 : Utiliser le système d'information pour améliorer La stratégie vis-à-vis des clients.
Question 8 : Utiliser le système d'information pour vous aider à organiser votre travail.
Question 9 : Utiliser le système d'information pour communiquer avec des personnes dans votre
groupe de travail.
Interprétation :
D’après les trois Graphes nous observons que l’utilisation de système d’information comme un moyen
de communication et l’organisation enregistre un taux élevé de 80% et 86,7%, vus que ce dernier
enregistre une majorité d’utilisation interne à l’entreprise par rapport l’utilisation du SI est 66% avec les
clients, ce qui est enregistré un pourcentage moyen.
Alors, l’utilisation des systèmes d’information revêt un enjeu capital dans le fonctionnement de
l’entreprise Où il participe grandement à la conversion des objectifs d’organisation et de succès
commerciaux. Un système d’information optimisé agit sur la gestion, le traitement et la diffusion de
l’information au sein de l’entreprise.
Question 10 : D'une manière générale, par rapport au fonctionnement de l'entreprise avant l'utilisation
du système d’information, les changements étaient-ils bénéfiques.
Interprétation :
Le résultat affirme que le SI dans l’entreprise était porteuse de changements bénéfiques, avec un taux de
100%.
Interprétation :
Interprétation :
Question 14 : Si vous aviez à réorganiser votre système d'information, quels changement ou
nouveautés souhaiteriez-vous y introduire ?
- Réponse
- La rapidité.
- Flexibilité de l’usage.
- Décentralisation de l’informatisons.
Interprétation :
Interprétation :
Plus de la moitié de la population soit, 53,3% confirme que l’existence de partage et la communication
de stratégie d’entreprise entre la direction et le personnel de l’entreprise.
Question 17 : La description des tâches assignées à chaque membre dans la réalisation de la stratégie
d'entreprise est claire, formelle et comprise
Question 18 : Le système d'information dans votre entreprise a pour rôle de réaliser les objectifs
stratégiques de l'entreprise.
Interprétation :
Un nombre important des répondants confirment (100%) que le système d’information de l’entreprise
joue un rôle important dans la réalisation des objectifs stratégiques.
Question 19 : Les décisions et les orientations stratégiques des directions sont systématiquement
communiqués sous format électronique (mail, intranet).
Interprétation :
Interprétation :
Interprétation :
Recommandation et synthèse :
L’objectif de ce mémoire est de nous permettre de mieux cerner la relation existante entre la
stratégie et le système d’information de l’entreprise, en effet, l’environnement économique
international connait depuis plusieurs années une accélération et une dynamique importante qui
trouve son origine le développement rapide des technologies de l’information et de la
communication. Dans ces considérations, l’entreprise se trouve concentrer plus de complexité, vu
l’amplification des interdépendances, de différentes natures Organisationnelles, Technologiques et
Informationnelles donc la nécessité de l’existence d’un système pour manager ces trois grandes
dimensions et suivre le chemin de la réalisation des objectifs stratégiques de l’entreprise. En effet la
stratégie d’entreprise a connu différentes approches ce qui a impliqué l’existence de différentes
définitions variant selon les concepts et les auteurs, aussi une boucle stratégique existe entre la
stratégie et le système d’information. La relation théorique entre la stratégie et le système
d’information de l’entreprise étudiée dans ce mémoire a fait l’objet d’une étude empirique au sien de
société FRULACT MAROC, afin d’éventuellement la confirmer ou l’infirmer.
Conclusion générale
Durant ce travail de recherche, nous avons essayé de comprendre le fonctionnement du système
d’information appliqué à la stratégie d’entreprise. Etudier l’enjeu de l’influence du système
d’information sur la stratégie nous a aidé à tester nos hypothèses de recherche qui nous sont apparues
pertinentes. Notre démarche fut donc d’affirmer l’existence d’une relation entre la stratégie
d’entreprise et le système d’information.
Après un bref récapitulatif des résultats de la recherche, sont traitées les dimensions du système
d'information dans un contexte plus large que celui de la société FRULACT MAROC.
un cadre systémique donnant naissance au concept « système d’information », sous ses différentes
formes, le système d’information définit par R.Reix (2005) comme étant : « un ensemble organisé de
ressources, matériels, logiciel, personnel, données, procédures…permettant d’acquérir, de
traiter, de stocker des informations (sous forme de données, textes, images, sons, etc.) dans et
entre des organisations. », cette définition démontre que la notion Système d’information, dépasse la
fonction technique traditionnelle d’un système informatique, elle concerne également des aspects
organisationnels et informationnels, nous constatons par la suite que le système d’information joue une
fonction centrale car il intervient non seulement dans toutes les fonctions de l'organisation mais aussi
dans un nombre croissant de relations avec les acteurs externes à l'entreprise, d’où l’émergence de son
rôle dans l’entreprise , ou en découvre que le système d'information a une importance stratégique dans
la définition de la démarche stratégique de l'entreprise et en même temps est défini par la stratégie de
l'entreprise.
Dans le concept « Alignement stratégique », nous découvrons que la réalisation d’un alignement
entre la stratégie de l’entreprise et son système d’information est une tache difficile vu que ni la
stratégie ni le système d'information ne sont des éléments simples. Ce constat est lié aussi à la nature
complexe des contributions des différents éléments à aligner Concernant l’entreprise FRULACT
MAROC , et pour répondre à la question « Quelle importance occupe le système d’information
vis-à-vis de la stratégie de l’entreprise ? », nous devons référer à l’étude empirique. Les résultats de
la recherche effectuée auprès de la société FRULACT MAROC ont produit deux grandes vérités :
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrage :
John R Schermerhorn, David S. Chappell: principes de management, Ed: village mondial, Paris, 2002, p: 39.
Jacques Mélése, la gestion par les systèmes ; Paris édition : Hommes et Techniques ; 1984, p 49
Jacques Antoine Mlarewicz, la systémique et l’entreprise, édition : village mondial ; Paris 2002 ; p40
Arlette Yatchinowsky, l’approche systémique pour gérer l’incertitude et la complexité, édition : ESF ;
Paris1999, p18.
Sai AS, M et E METAIS (2001). « Stratégie d’entreprise : évolution de pensée », Revue Finance Contrôle
Stratégie, vol. 4, n°1,p.183-213.
Marie-Hélène Delmond, Yves Petit, Jean-Michel Gautier , « Management des systèmes d’information »,
Éditions Dunod 2008.
AUTISSIER D, (1999). « Recomposition stratégique des systèmes d'information par le concept d'urbanisme »,
Actes de la VIIIe Conférence Internationale de Management Stratégique, A.I.M.S, Paris,p:9,8
Site web :
- https://fr.slideshare.net/audreyyzerd/evolution-de-la-pense-stratgique?fbclid=IwAR3de0hIbJTK-
H1m2QUVjYJAd5uM9WrM_j2GALF7yqqaYGEb7G7tFFSTUao
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_d%27information
- https://www.etudier.com/dissertations/Le-Rôle-De-l%27Information/70242.html#
- https://journals.openedition.org/fcs/1731#tocto1n2
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Diagnostic_stratégique
- https://www.petite-entreprise.net/P-2449-136-G1-definition-de-strategie.html
- https://fr.slideshare.net/ouestgest/diagnostic-strategique?qid=ca8f09ef-449d-44a6-90e0-
80596ccc9038&v=&b=&from_search=2
- https://www.academia.edu/11638932/Évolution_de_la_strategie_pensée_stratégique
ANNEXES
LISTE DES FIGURES
Figure 1: sous système de l’entreprise....................................................................................................................................8
Figure 2: Evolution de la pensé stratégique Des années 60 à nos jours................................................................................11
Figure 3: Les trois grandes questions de la stratégie.............................................................................................................14
Figure 4: diagnostic stratégique de l’entreprise....................................................................................................................15
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1: la comparaison entre le modèle classique et modèle systématique selon Arlette
Yatchinowsky.............................................................................................................................................................8
Tableau 2: Le Champs d’application du système d’information..............................................................................9
Tableau 3: Les finalités du système d’information...................................................................................................9
Tableau 4: Les ressources du système d’information.............................................................................................10
Tableau 5: Macro environnement de l'entreprise....................................................................................................15
Tableau 6: Fiche technique.....................................................................................................................................23
Tableau 7: Historique de la Société Frulact............................................................................................................24
QUESTIONNAIRE
3. Vous êtes ?
Homme Femme
5. L'entreprise développe des applications qui permettent de suivre les orientations stratégiques.
Oui Non
.
6. Utilisez -vous le s système d'information avec ?
Client Fournisseur Le personnel de l'entreprise Institutions financières
Organisations gouvernementales
9. Utiliser le système d'information pour communiquer avec des personnes dans votre groupe de travail.
Oui Non
10. D'une manière générale, par rapport au fonctionnement de l'entreprise avant l'utilisation du système d’information, les
changements étaient-ils bénéfiques.
Oui Non
11. Existe-t-il un service chargé en exclusivité ou en partie de la collecte et du traitement de l'information au sein de votre
entreprise ?
Oui Non
17. La description des tâches assignées à chaque membre dans la réalisation de la stratégie d'entreprise est claire, formelle et
compris.
Oui Non
18. Le système d'information dans votre entreprise à pour rôle de réaliser les objectifs stratégiques de l'entreprise.
Oui Non
19. Les décisions et les orientations stratégiques des directions sont systématiquement communiqués sous format électronique (mail,
intranet).
Oui Non
20. Grâce au système d'informations, la maîtrise des coûts liés à la réalisation de la stratégie s'est améliorée.
Oui Non
21. Grâce au système d'information, les attentes des clients vis-à-vis de la stratégie d'entreprise sont mieux prises en compte.
Oui Non