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INTRODUCTION GENERALE
1. SUJET DE L’ETUDE
Notre sujet d’analyse s’intitule : « organisation comptable et ses effets sur la performance
d’une entreprise industrielle, cas de la Grande Cimenterie du Katanga ».
2. PHENOMENE OBSERVE
La performance est un terme à la fois technique que theorique. Depuis un certain temps la
course à l’atteinte de la performance qui signifie la réalisation des objectifs de l’entreprise
s’avère indispensable. Sur ceux plusieurs entreprises se sont rangées sur des aspects
techniques quant à la réalisation de cette performance, la grande cimenterie du Katanga n’est
pas restée du nombre en misant sur l’organisation de la comptabilité, d’où le sujet
susmentionné : l’organisation comptable et ses effets sur la performance d’une entreprise
industrielle, cas de la GCK.
Etre performant impliquerait alors d’être à la fois efficace et efficient, dans une situation
donnée.
3. PROBLEMATIQUE
La grande cimenterie du Katanga est une entreprise industrielle, évolution d’un système
de partenariat avec la Gécamines.
4. REVUE DE LITTERATURE
L’état de question s’engage dans une démarche à deux dimensions consistant d’une part, à
prendre connaissance permettant au chercheur de définir la particularité ou son originalité
des travaux qui ont été réalisés sur le thème spécifique qui est l’objet de sa recherche et
d’autre part à se forcer de mettre la main sue les ouvrages de synthèses. (1)
Plusieurs travaux abordant dans le même sens que le nôtre, nous ont inspiré dans la réalisation
de cette étude :
A la lecture des travaux et ouvrages de nos prédécesseurs, nous orientons notre sujet sur les
effets du système comptable sur la performance de la grande cimenterie du Katanga.
Au regard de toutes les définitions qui existent et font le contour du concept hypothèse, nous
disons que l’hypothèse est une réponse à la question que l’on se pose ou à une question posée.
- Toute entreprise une obligation vis à vis de ses partenaires entre autre les banques, les
clients, les fournisseurs y compris ses propres employés ; et cette dernière par la
production de l’information financière ; sur ceux, nous pensons qu’à la grande
cimenterie du Katanga il existe un système d’organisation comptable.
- Le système d’organisation à la grande cimenterie du Katanga passe par l’analyse de
l’information jusqu’à la production de l’information financière.
- Parce que le système d’organisation comptable est mieux organisé, nous pensons que
ce système impact positivement sur la performance financière voire globale de la
grande cimenterie du Katanga.
6. JUSTIFICATION DE L’ETUDE
Depuis un certain temps, toutes les entreprises y compris industrielles sont à la quête de la
performance ; et cette performance est devenue la clé de voutre de toute entreprise. Devant
cette course à l’atteinte de la performance organisationnelle ; il y a lieu de rappeler que la
performance signifie la réussite ou le succès des entreprises et elle a d’abord été singulière
puis multidimensionnelle.
Dans cette course à l’atteinte de la performance par bon nombre d’entreprises, comprises les
entreprises minières, qui passent par plusieurs facteurs entre autre l’organisation de la
comptabilité qui supra démontre la lumière ou la photo de l’entreprise, nous avions jugé bon
de nous rendre aux portes de la grande cimenterie du Katanga pour savoir si performance il y
a et si et seulement si cette dernière a comme effets l’organisation de la comptabilité.
7. APPROCHE METHODOLOGIQUE
1
W. SCOOT et L. COMPENNAUT, manuel de recherche en sciences économiques, 2ème Edition, Dunois, Paris 2013, page
120
4
En ce qui nous concerne, nous avons optés pour trois méthodes à savoir : les
méthodes inductives, comparatives et systémiques afin de bien vérifier nos hypothèses
d’aboutir à une bonne conclusion, cohérente et objective.
7.1.1. METHODE INDUCTIVE (RECOURS ECONOMETRIQUE)
Selon l’encyclopédie économique, la méthode inductive est définit comme un
raisonnement qui va du particulier au générale en recourant à des techniques statistique et
économétrique.3
Cette méthode nous a permis de jogger le degré d’intensité entre le cout de
délestage et la performance financière de la société ;
En résumé la méthode économétrique, nous a été utile dans la mesure où elle a
aidé d’apprécier le seuil de l’organisation comptable sur la performance financière voire
globale de la grande cimenterie du Katanga.
7.1.2. LA METHODE COMPARATIVE
2
W. SCOOT et L. COMPENNAUT, manuel de recherche en sciences économiques, 2ème Edition, Dunois, Paris 2013, page
120
3
BETONE A et LAZORLAA. « (2007) lexique des sciences économiques », 2ième éd. Armand Colin, Paris, pp321-322.
4
A. BRUNO. « Les méthodes des sciences sociales Ed Montchrestien, Paris 1982, p96.
5
R. QUIVY et Michel WATEROW, méthodes de recherches en sciences économiques et de gestion, Paris 1993, page
361.
5
8. DELIMITATION DU SUJET
Notre travail s’est réalisé à la grande cimenterie du Katanga, située dans la province du haut
Katanga, ville de Likasi, dans la commune de Panda, sur la route Kakontwe ;
6
W. SCOOT et L. COMPENNAUT op cit. page 289
9
BRUNO A. op. cit. p. 207.
6
Et sur le plan temporel, nous avions jugé bon de délimiter notre travail sur une période de 4
ans, c’est à dire de l’année 2019 à l’année 2022.
9. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Dans ce chapitre nous avons examiné les éléments théoriques de notre étude. Il est une unicité
du cadre conceptuel et théorique.
pays (le fameux triple A) et les conséquences de leurs décisions sur les marchés financiers.
Dans une société de l’information, la performance des organisations est sans cesse mise en
avant, décryptée, analysée, commentée ; ce qui oblige les entreprises à peser chaque
information et à envisager des dispositifs importants en cas de communication de crise.
Dans un contexte économique difficile, la performance est au centre des attentes
des parties prenantes de l’organisation. Il convient donc de la définir clairement afin de
s’accorder sur l’objet de la réflexion. Il ne faut pas se focaliser uniquement sur la mesure ou
réduire l’analyse à quelques notions liées comme les objectifs ou le concept d’efficacité, très
employé dans la littérature managériale. La notion de performance a fortement évolué avec
les théories du management. On peut donc se demander quelles sont les différences mais aussi
les liens entre les principales notions liées à la performance (objectifs, résultats, efficacité,
efficience, moyens).
La complexité des organisations a entraîné la prise en compte de facteurs
différents et l’élargissement des notions étudiées en termes de performance. De nouvelles
démarches et analyses ont émergé, beaucoup plus globales, intégrant massivement le facteur
humain. Comme la performance se mesure, il s’agit également de se poser la question des
critères et indicateurs, ce qui renvoie à poser le problème de la manière suivante : comment
mesurer la performance.
La mesure des résultats et le déclenchement des actions correctrices y fait
référence en classe de première en mettant en avant la nécessité des objectifs ainsi que la
notion de Pilotage.
Ainsi, on peut chercher à montrer comment on passe des objectifs à la
performance dans une approche classique et rationnelle (1) puis on présentera l’approche
plurielle et complexe de la performance (2), afin d’envisager globalement la question du
pilotage de la performance (3).
fortement liées à l’économie du savoir. Pour mieux cerner la notion de performance, il s’agit
d’en définir le cadre et d’en chercher une définition correcte.
Dans les années 50, on a cherché à classer les organisations en fonction de leurs
buts, ce qui a conduit à mettre en avant une approche fonctionnaliste. Parsons considère ainsi
l’entreprise comme un organisme vivant et différencie les organisations en fonction des buts
qu’elles poursuivent et des fonctions qu’elles remplissent.
Quatre grandes fonctions sont mises en avant (reproduction, adaptation, exécution
et intégration) qui structurent l’organisation. Cette approche a été critiquée et délaissée au
profit d’une analyse plus classique et globale renvoyant à plus de réalisme. L’objectif unique
de l’entreprise serait la maximisation du profit. Fayol n’envisageait qu’un seul objectif, ce qui
permettait la mise en place d’un système administratif très cartésien tourné vers la
performance.
Longtemps l’approche classique s’est imposée, simplifiant la question de la
performance, fédérant les individus autour d’un objectif unique déterminé en haut lieu. Cette
approche pratique est encore largement utilisée, en particulier dans les NPI à croissance
industrielle rapide. Pour résumer cette approche, un modèle global peut-être présenté, il s'agit
du modèle de Gilbert (1980) qui se décline à travers le triangle de la performance.
Le segment entre objectifs et résultats définit l’efficacité et permet de savoir si
l'entreprise est suffisamment efficace pour atteindre ses objectifs. Le segment entre résultats
et moyens défini l’efficience et permet de savoir si l'entreprise arrive à atteindre ses objectifs
avec moins de coûts et de moyens. Le segment entre moyens et objectifs désigne la pertinence
et permet de savoir si l'entreprise s'est munie des bons moyens pour atteindre ses objectifs.
Ce système est dit en « boucle courte » et permet une représentation simplifiée de
l'approche rationnelle en accordant une place importante aux notions de base de l'analyse
classique.
Elle s'exprime donc par le rapport entre la quantité produite et les ressources
utilisées pour engendrer cette production. La stabilité de cette mesure pose problème du fait
qu'elle est reliée à la période de temps représentée. On recherchera donc la fiabilité mais aussi
la validité et la possibilité de comparer. Un bon indicateur sera donc mesurable, observableet
contrôlable mais aussi simple, clairement défini et facile à comprendre.
La productivité occupe une place centrale dans le mécanisme de contrôle. À
l'origine, c'est un concept physique qui compare des unités produites à un facteur de
production mise en oeuvre. On arrive donc à une notion de performance relative car les ratios
de productivité permettent de se comparer aux concurrents des entreprises référentes sur le
secteur.
Ainsi, deux types d'inefficacité peuvent être mis en avant. On serait d'abord
inefficace par rapport à un concurrent qui produit autant en réduisant les moyens. On serait
ensuite inefficace par rapport à un concurrent qui produit plus avec les mêmes moyens
(Parsons, 1994). Les indicateurs de productivité partielle sont très fréquemment utilisés par
les entreprises car ils permettent de remédier aux limites des indicateurs financiers.
Cependant, les indicateurs financiers se sont imposés avec le développement de l'économie de
marché et la prééminence des marchés financiers.
Sans développer les différents outils financiers, la croissance interne de l'activité
de l'entreprise dépend directement du niveau des capitaux engagés et donc de sa capacité à
augmenter cet actif économique. Ainsi il s'agirait soit d'accroître les fonds propres soit
d’augmenter les dettes financières. Le profit, synonyme de bénéfices serait la mesure de la
performance comptable car il permet de montrer la différence positive entre le montant des
ventes de produits ou services et leur coût de production ou réalisation et de distribution. La
profitabilité est un indicateur plus large qui mesure l'écart de marge obtenu par rapport à un
niveau de référence comptable de l'activité. Il représente donc un véritable indicateur
d’efficience des capitaux engagés. On recherchera alors comme référence un taux de
profitabilité attendu en fonction du niveau de concurrence ou du secteur d’activité.
La performance financière est mesurée par la rentabilité, on parlera plus
précisément de rendement sur les marchés financiers. Dans cette approche, l'entreprise ne crée
de la valeur économique que lorsque la rentabilité économique est supérieure aux attentes de
rendement des investisseurs. L'indicateur fréquemment utilisé est le retour sur investissement
qui est un pourcentage qui mesure le montant d'argent gagné ou perdu par rapport à un
investissement, c'est-à-dire la somme d’argent investie.
12
Les auteurs des écoles classiques et néoclassiques ont cherché une approche
objective de l’entreprise, à travers de nombreux indicateurs. Ils ont avant tout cherché à en
11
Ernult, le pilotage de la performance, cahiers du ceren, 2005.
13
extraire des grands principes d’efficacité (voir Filleau et Marques-Ripoull). Certes, le succès
économique de certains modèles (taylorisme, fordisme) a pu montrer la validité de cette
approche.
L’inspiration taylorienne se ressent encore dans certains secteurs (restauration
rapide). Quant à la mesure proprement dite, ce sont les ratios financiers qui se sont imposés
comme de véritables critères de décision. Cependant, on pourrait leur reprocher un certain
nombre de limites. La première est liée à la difficulté de la mesure. Classer les entreprises
selon le critère de la création de valeur actionnariale suppose un instrument de mesure fiable
et peu contestable. Or il est difficile de connaître réellement le coût moyen pondéré du capital
de la firme. Certains chercheurs ont montré des variations importantes de la mesure de la
création économique de valeur selon la méthodologie employée. Pour un même résultat net
opérationnel, l’EVA varie selon une modification conjointe du capital investi et du coût
moyen pondéré du capital.
On peut également reprocher une vision court-termiste à cette approche. Il
existerait un décalage entre la volonté d'investir à long terme des actionnaires individuels et la
validité de l’EVA comme indicateur. Il reste un indicateur de performance annuel et rien ne
permet d'affirmer qu'il assure une politique de création de richesses à long terme. On a vu
récemment qu'il est également manipulable et pas toujours facile à comprendre par le grand
public. Les décisions prises pour maximiser l’EVA à court terme sont souvent néfastes à
l'entreprise à moyen et long terme (licenciements, perte de savoir-faire, désorganisation de la
structure…). Les cabinets de conseil et agences de notation qui évaluent et conseillent les
entreprises interviennent le plus souvent lors de missions à court terme avec des analyses et
des rapports qui restent focalisés sur des résultats à court terme. L'analyse des entreprises
pérennes a montré que celles-ci ont su également tenir compte largement du capital humain.
La performance ne serait donc plus uniquement financière mais plutôt multidimensionnelle
avec une nécessaire prise en compte de l'humain.
12
Albert Morin, dimensions, critères et indicateurs de la performance, HEC Montréal, 2005.
14
peut pas capitaliser le travail intellectuel à cause de l’incertitude de ses résultats financiers. Au
total, mesurer des ressources intangibles n’est pas toujours facile même si certains auteurs ont
cherché à le faire.
composants étaient repris sur d’autres modèles). Le cas plus récent de la Dacia va dans le
même sens. On revient alors au principe de Porter qui présente la valeur comme
« la somme que les clients sont prêts à payer pour ce qu’offre la firme » (porter,
1985).
En termes de caractéristiques, la performance est mesurable, relative et elle se
construit globalement. La première caractéristique est essentielle, « la performance n’existe
que si on peut la mesurer » (Lebas, 1995). Sans la réduire aux mesures adoptées pour la
décrire, il faut quand même mettre en place un ensemble d’indicateurs fiables, dans des
domaines élargis (et pas seulement financiers). La performance est également relative, car elle
n’a d’intérêt que par rapport aux concurrents, dans une logique de comparaison. Les
nombreux systèmes de benchmarking et leur utilisation le démontrent. La vogue du scoring
montre également l’aspect relatif de la performance (on a d’ailleurs redécouvert toute la
valeur du « triple A » des agences de notation cet été, dans un contexte global de dégradation
des notes des pays).
Enfin, la performance se construit globalement, à travers la chaîne de valeur
(Porter, 1985), dans une logique transversale à l’opposé de l’approche classique verticale qui
découpait l’entreprise en centres de profit. On parle alors de performance globale et on
recherche le « maillon faible » de cette chaîne de valeur. L’approche est collaborative et la
performance se construit dans la coopération. On pourrait prendre comme illustration la
gestion des litiges clients, qui au lieu d’être imputée à telle ou telle cause, se ferait de manière
globale et transversale (partenariat avec les fournisseurs par exemple…).
Au total, pour entrer dans une logique de pilotage de la performance, l’entreprise
doit chercher des activités créant de la valeur dans le futur et penser à être réactive en cas
d’évolution des marchés et des besoins. Les activités doivent ainsi être combinées en
processus et plus analysées de manière isolée. L’entreprise peut être alors vue comme un
réseau d’activités tendu vers un objectif global de performance. Nous sommes alors bien loin
de l’approche mécaniste classique et il s’agit de chercher dans les différents modèles «
ouverts » présentés, ceux qui semblent les plus intégrateurs.
19
Ce chapitre donne une vision générale de la Grande Cimenterie du Katanga qui est
l’univers de notre recherche. Sa présentation portera sur les points, à savoir : sa situation
géographique, son historique, son évolution au niveau national, son objectif, son but poursuivi
ainsi que sa mission et son fonctionnement portera sur les caractéristiques de la GCK, son
système d’exploitation, la gamme des produits, la procédure de commercialisation et
marketing, le magasin des produits finis ainsi que sur l’organisation technologique de la GCK.
§2 HISTORIQUE
La GCK est une société par action simplifié (SAS), elle a été créée en juin 2011
par la jointe venture entre la Générale de Carrières et des Mines (Gécamines) qui est leader
des opérations minières et de production des métaux en RDC, projet industriel au grand
Katanga.
Appelé aussi UCC (Usine, Chaux, Ciment), la GCK est née sur les bases solides
des anciennes usines CCC (Calcaire, Chaux, Ciment) de KAKONTWE spécialiste de plus de
50 ans dans la production de chaux, de ciments et des produits dérivés.
Depuis avril 2012, la carrière de KAKONTWE et les anciennes installations de
CC ont été intégrés dans les dispositifs industriel de GCK sous la direction de Monsieur
Michel Aubert jusqu’au premier janvier 2013, date à laquelle ce dernier a été remplacé par
Monsieur Ilunga Thibon.
Il est impérieux de mentionner que aujourd’hui la GCK est en mesure de produire
400 tonnes de chaux par jours de matière première. Les nouvelles instructions de gestion de la
GCK ont été rapidement reprises en mains par les sites de KAKONTWE et ont à cœur relevé
les défis industriels, commerciaux, financiers et humains de cet ambitieux projet de
développement.
§3 EVOLUTION
La Grande Cimenterie du Katanga possède deux directions dont l’une à
Lubumbashi et une autre dans la ville de Likasi au sein même de ses installations avec un
nombre d’employés autour de 200 à 240 agents et quelques journaliers dont la majeure partie
oeuvrant à Likasi lesquels constituent les ressources humaines de cette entreprise.
Le 02 Août 2013 sur l’initiative de GCK, le bourgmestre de la commune de Panda
Mr Pamphile KIBEKA initie l’idée de cette entreprise. L’établissement d’une AECP qu’elle
cèdera à GCK SPRL en vue de la production du ciment et de chaux. A ce stade, la Gécamines
SARL détient trois partenaires dont la gestion est assurée par la direction générale des
initiateurs dans l’année de sa création.
21
§5 BUT
2. Sécurité
La sécurité est parmi les points essentiels non négligeables dans cette entreprise,
garantir la santé et la sécurité des travailleurs est l’une de priorité que s’est fixé la GCK
depuis sa création. Elle est en œuvre par l’ensemble des collaborateurs de groupe jusqu’au
plus haut niveau de responsabilité car la sécurité particulière conduit à la sécurité générale, de
ce fait, tout individu qui circule dans les installations minières de la GCK SAS doit
impérativement avoir son équipement de protection individuelle constitués généralement de :
23
Casque de tête ;
Bottes ou autre types de chaussures de sécurité antiacide ;
Lunette anti rayon ultra-violet ou transparente ;
Toujours être avisé et pour le visiteur suivre attentivement les conseils du guide
de la visite dans le but d’être épargné du danger ;
Avoir un réflecteur.
3. LE SYSTEME D’EXPLOITATION
Comme le dit son nom, la GCK est une société censée produire le ciment afin de
le commercialiser ; par contre, la GCK ne produit pas le ciment, car les installations ne le
permettent pas. La production du ciment reste un projet, le temps que les dirigeants puissent
détenir de capitaux suffisants qui leur permettront d’ajouter d’autres installations, car celles
qui existent sont insuffisantes.
Mais actuellement, la société commercialise la chaux produit principal, ainsi que
ses dérivés. L’exploitation de ce produit passe par les étapes suivantes :
La carrière
Elle est une mine à ciel ouvert ou une carrière dans laquelle la matière première
est enfouie. Cette matière qui est le calcaire bleu car il a un pétit pourcentage de magnésium.
D’où nous avons trois sortes des calcaires à savoir :
Le calcaire bleu argileux : qui est un calcaire qui contient beaucoup d’argile ;
Le calcaire dolomique : c’est le pourcentage qui suit après le bleu dans le
calcaire, il est de 10% ;
Le calcaire stérile : utilisé dans la construction des routes, des bâtiments…
L’extraction de ce dernier passe par diverses étapes qui sont :
C’est une étape qui permet la réduction de la dimension des blocs et passe par
deux sous étapes qui sont :
1º Le broyage primaire : ici les blocs sont broyées à une dimension plus ou
moins de 100 millimètre et passe par divers étapes qui sont :
L’utilisation de l’eau pour nettoyer le calcaire d’argile ainsi que des fines
particules ;
Pompage vers le bassin de l’argile ainsi que des fines particules qui seront
décantées à fin de séparer le sable des fines particules du calcaire ;
Le triage des calcaires se fait par tamisage où les calcaires ayant la grandeur de
(100 à 51) millimètre de grandeur restent sur le tamis et la grandeur inferieure passe dans un
bassin pour le broyage secondaire
Le premier tamis va de 50 à 25 mm ;
Le deuxième va de 24 à 12 mm ;
Le troisième va de 11 à 6 mm ;
Le quatrième va de 6 à 3 mm.
Le four
C’est le lieu de cuisson en chaux vive moyennant une température d’au moins
950° à l’aide du charbon sous forme de poudre, d’huile de récupération des moteurs…
Le calcaire passant par la cuisson devient la chaux vive en gardant sa forme qu’on
appelle : « chaux vive granulée » à son tour est envoyée à la section cimenterie pour la rendre
en poudre qui sera appelé : « chaux vive broyer » et la chaux vive hydratée granulée ou
broyée se fait en y ajoutant de l’eau.
§2 GAMME DES PRODUITS
Le calcaire est le produit de la GCK à partir duquel nous avons les produits
suivants :
1° Le moellon pour la construction ;
2° Le ballaster pour le soubassement des routes et des rails ;
3° Les granulés (3-6 ; 6-12 ; 12-50 MM) ;
4° Le sable ordinaire ;
25
les prévisions
800000
700000
600000
500000
400000
300000
200000
100000
0
CALCAIRE CHAUX MOELLON CALCAIRE CIMENT GRAVIER SABLE
BLEU
4 CALCAIRE 450 800.00 449 995.42 412 598.00 124 512.14 75 242.01
BLEU
5 CIMENT 600 900.00 599 990.84 500 870.35 273 525.30 250 045.1
0
6 GRAVIER 650 900.50 600.550.50 500 000.15 257 655.45 235 600.6
5
7 SABLE 12 500.00 12 012.00 11 037.00 5 966.02 3 325.63
Les réalisations
700000
600000
500000
400000
300000
200000
100000
0
CALCAIRE CHAUX MOELLON CALCAIRE CIMENT GRAVIER SABLE
BLEU
4 CALCAIRE BLEU -9 200.00 -804.58 -37 397.42 -132 796.37 -575 180.99
5 CIMENT -100 090.84 -909.16 -99 120.13 -115 782.72 -210 405.10
6 GRAVIER -49 700.20 -50 350.00 -100 550.35 -42 594.60 +85 100.50
100000
50000
0
CALCAIRE CHAUX MOELLON CALCAIRE BLEU CIMENT GRAVIER SABLE
-50000
-100000
-150000
-200000
-250000
Au regard du graphique tracé, nous constatons une négativité élastique entre les
prévisions ainsi que les réalisations aux vues des effets néfastes de la covid 19 sur la santé
économique de la grande cimenterie du Katanga, phénomène ayant freiné les activités de cette
machine industrielle.
200.00%
150.00%
100.00%
50.00%
0.00%
CALCAIRE CHAUX MOELLON CALCAIRE CIMENT GRAVIER SABLE
BLEU
-50.00%
-100.00%
-150.00%
CONCLUSION GENERALE
RECOMMANDATIONS
BIBLIOGRAPHIE