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INTRODUCTION
01.PROBLEMATIQUE
Dans le monde, l’investissement et l’abri les plus surs et les plus durables
sont les biens immobiliers. C’est pour cela beaucoup de gens investissent
dans le domaine de l’immobilier.
La République Démocratique du Congo n’en fait pas exception. Raison
pour laquelle quand il y a une transaction immobilière, l’acquéreur du
bien immobilier auprès d’une tierce personne n’est dans l’obligation de
faire une conversion des titres du bien acheté en son nom pour sécuriser
ledit bien.
En République Démocratique du Congo, la conversion ou mutation des
titres de propriété est soumise à plusieurs conditions que doit remplir
l’assujetti dont la présentation de l’acte de vente signé entre les deux
parties ; l’ancien titre de propriété ;… afin de permettre à
l’administration foncière « cadastre » d’octroyer le nouveau titre de
propriété au nouvel acquéreur du bien immobilier moyennant certaines
obligations à remplir pour le compte de l’Etat dont le paiement du droit
proportionnel qui représente 3% de la valeur vénale de la propriété
achetée.
02. HYPOTHESE
Pour répondre à ces questions, nous pensons que la perception du droit
proportionnel arrive à poser problème lors d’une transaction
immobilière par la minoration du prix de vente dans l’acte de vente au
profit de l’acheteur du bien immobilier. De toutes les valeurs qu’un bien
peut avoir, nous croyons que les 3% du droit proportionnel sont tirés sur
la valeur vénale d’un bien immobilier. Nous supposons qu’il existe
plusieurs méthodes d’évaluation permettant à l’Expert Immobilier de
déterminer la valeur vénale d’un bien immeuble dont la méthode par
comparaison ; par capitalisation de revenu (rentabilité) ; par sol et
construction ; … Suite au décret n°13/032 du 25/06/2013, nous
conjecturons que seul un Expert Immobilier membre de la CEICO peut
exercer cette profession en RDC et l’arrêté cité ci-haut sur la
bancarisation lui adjoint aussi cette attribution dans la détermination de
la valeur vénale d’où est tirée le droit proportionnel.
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a. Choix du sujet
Notre choix a été porté sur ce sujet compte tenu des problèmes qui se
posaient sur la véracité du prix de l’acte de vente signé par les parties
(Acheteur et Vendeur) et la valeur vénale des biens immeubles trouvée
par les Experts Immobiliers du cadastre qui ne semble pas refléter la
vraie valeur.
b. Intérêt du sujet
Sur le plan général
L’intérêt est de montrer par ce travail l’importance de l’Expert
Immobilier dans sa capacité de trouver la valeur vénale ou
marchande d’un bien immobilier afin de permettre à la population
de payer les droits proportionnels réalistes de leurs biens auprès
de l’Etat dans la conversion des titres de propriété.
Sur le plan personnel
Ce travail nous a permis d’approfondir et de mieux maitriser les
connaissances acquises durant notre cursus académique afin de
pouvoir servir notre pays dans le domaine qui est le nôtre,
l’expertise immobilière.
a. Méthodes
Analytique : nous a permis d’analyser les informations et données
récoltées sur le terrain et mises à notre disposition par les tierces
personnes.
Comparative : nous a permis de mener les études sur les marchés
locaux (fonciers et immobiliers) et comparer ses résultats avec
ceux des services étatiques.
Fonctionnelle : nous nous sommes basés sur les valeurs
subjectives telle est la valeur vénale d’où est calculé le droit
proportionnel.
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b. Techniques
Documentaires : nous avons fait usage aux documents en rapport
à notre sujet.
Vivantes : nous nous sommes entretenus et interviewé les
intervenants dans les marchés fonciers et immobiliers locaux pour
la récolte des données et certains Experts Immobiliers ayant
travaillé dans la ville de Kinshasa pour la confection de la
mercuriale d’expertise foncière et immobilière.
05.DELIMITATION DE L’ETUDE
a. Dans l’espace
b. Dans le temps
Nous nous sommes référés aux données récoltées de l’an 2022 auprès
des services de l’Etat et les intervenants dans les marchés immobiliers
locaux fonciers et immobiliers.
Les biens sont des objets physiques pour lequel des droits de propriété peuvent
être établis et dont la propriété peut être transférée d’une unité
institutionnelle à une autre par le biais d’une opération sur le marché.1
Les biens sont mobiliers ou immobiliers.
Les biens immobiliers sont tous droits réels qui ont pour objet des immeubles,
ainsi que les droits de créance tendant à acquérir ou à recouvrer un droit réel
sur un immeuble.
Les biens mobiliers sont tous les droits patrimoniaux et notamment les actions
ou intérêts dans les sociétés, associations ou communautés qui jouissent de la
personnalité civile ou encore que des immeubles appartiennent à l’être moral.2
Ces biens sont classés de plusieurs façons, nous n’en choisissons que deux : la
classification selon leur appartenance et la classification selon leur nature
La classification selon leur appartenance
D’une façon générale, les biens peuvent être distingués en deux catégories :
Biens appartenant aux particuliers, aux personnes de droit privé ;
Biens appartenant à des personnes morales de droit public où l’on
distingue les biens du domaine privé de l’Etat.
1
http://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1359
2
Art 2, 3, 4 de la loi n°73-021 du 20 juillet 1973 portant régime générale des biens, régime foncier et immobilier
et régime des suretés telle que modifiée et complété par la loi n°80-008 du 18 juillet 1980
3
Art 5, 6, 7 et 8 de la loi n°73-021 du 20 juillet 1973 portant régime général des biens, régime foncier et
immobilier et régime des suretés telle que modifiée et complété par la loi n°80-008 du 18 juillet 1980
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Les biens sont immeubles soit par leur nature, soit par leur incorporation, soit
par leur destination.
Le sol et les mines sont immeubles par leur nature.
Les immeubles par incorporation sont : les bâtiments et leurs accessoires
nécessaires, tels que les tuyaux servant à la conduite des eaux, de la vapeur ou
du gaz et des fils conducteurs de l’électricité ; toutes constructions inhérentes
au sol ; les arbres et plantes quelconques, tant qu’ils ne sont pas détachés du
sol ; les fruits et récoltes, tant qu’ils n’ont pas d’existence séparée.
Les immeubles par destination sont : les objets mobiliers placés par leur
propriétaire dans un immeuble qui lui appartient ou sur lequel il exerce un
droit réel immobilier qui est de nature à lui permettre d’user ou de jouir de
l’immeuble, soit pour les nécessités de l’exploitation dudit immeuble, soit à
perpétuelle demeure pour son utilité ou son agrément.
Tels sont : Les animaux attachés à la culture ou à l’exploitation agricole, les
instruments et ustensiles aratoires, les animaux, machines, ustensiles et autres
objets nécessaires à l’exploitation industrielle ou commerciale ; Les objets
attachés par un travail de maçonnerie quelconque ; ceux qui ne peuvent être
détachés sans être fracturés ou détériorés, ou sans briser ou détériorer la
partie de l’immeuble à laquelle ils sont attachés ; les glaces, tableaux et autres
ornements lorsque l’intention du propriétaire de les laisser à perpétuelle
demeure résulte clairement de leurs dimensions et de leur agencement dans
l’immeuble.4
1.2. L’expertise5
L'expertise est un dispositif d’aide à la décision, par la recherche des faits
techniques ou scientifiques, dans des affaires où le décideur se confronte à des
questions hors de sa portée directe. L’expertise ne peut être ordonnée que
pour l’appréciation matérielle des faits. L'expertise requiert la conjonction de
trois éléments : une mission diligentée, la réalisation de celle-ci et un rapport.
En effet, l’expertise est une opération confiée à l’Expert par le décideur qui
consiste à examiner un fait et tirer des conclusions pouvant aider le demandeur
à prendre une décision en toute connaissance de cause.
4
A.LUVUMBU Cours d’expertise immobilière et assurances, 4e GT INBTP, Kinshasa 2015-2016
5
Op.cit.
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6
contact@marx.fr Copyright © 1998 - 2008 Michel MARX.
7
L’examen de quelque chose en vue de son estimation, son évaluation, (in Grand Larousse), sv.
Expertise.
8
Décret n°13/032 du 25 juin 2013 portant règlementation de la profession d’expert immobilier, Art. 2, al. 2.
9
M. MARX, « L’expertise immobilière est-elle une science mineure ? » Cf. aussi JURITEC, Expert
Immobilier, «L’expertise immobilière une science économique ».
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A. L’expertise Attestation
L’expertise attestation consiste à visiter un ou plusieurs biens immobiliers pour
une fin déterminée et à attester, sur base des coordonnées cadastrales et
l’adresse de la police l’identité des biens visités et leur appartenance.
L’expertise attestation peut constituer une mission à part entière confiée à
l’Expert Immobilier.
B. L’expertise Constatation
L’expertise constatation consiste à constater, pendant la visite des biens, la
mise en valeur et l’état des biens. L’expertise constatation peut constituer une
mission à part entière d’une expertise.
C. L’expertise Evaluation
L’expertise Evaluation consiste à définir la valeur recherchée selon la
problématique du client et toutes ses conséquences. La mission d’expertise
évaluation a comme points obligés l’expertise attestation et l’expertise
constatation.
10
Décret n°13/à32 du 25 juin 2013 portant règlementation de l’exercice de la profession d’expert
immobilier, Art. 2 al. 3 11 La devise de la CEICO asbl.
11
L’emblème de la CEICO.
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B. L’expertise judiciaire
L’expertise judiciaire est celle effectuée par un Expert commis par un juge saisi
de l’affaire. Le fondement de l’expertise judiciaire est le jugement notifié à
l’Expert par le greffier13.
D. L’expertise contradictoire
L’expertise contradictoire est une expertise faite par un deuxième Expert en cas
de contestation de la première expertise effectuée par un prémier Expert. Elle
se dit aussi CONTRE EXPERTISE.
12
A.LUVUMBU, cours d’Expertise Immobilière, 5è GT INBTP, Kinshasa 2021-2022
13
Décret du 07 mars 1960, relatif au code de procédure civil, Art. 39.
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1. Définition
La mutation est l’acquisition d’un bien immobilier couvert par un titre de
propriété en vertu d’un contrat d’aliénation (acte de vente, acte de donation,
acte de cession,…).
2. Sortes de mutation
La donation : est un contrat par lequel une personne se dépouille
actuellement et irrévocablement de la chose donnée en faveur du
donateur qui l'accepte.
Succession : est une transmission ou jugement d'investiture (du
patrimoine laissé par laisser par une personne décédé à une personne
vivante)
Vente: est un échange d'un bien contre une somme d'argent.
Apport : Pour être actionnaire dans une société, il faut souscrire une
action. Cette action peut être liquidée en argent ou en nature (immeuble
ou matériel)
Fusion : Deux ou plusieurs sociétés peuvent décider de fusionner leurs
activités. La fusion se fait soit par voie de création d’une nouvelle
société.
Partage : Mutation partielle, plusieurs concessionnaires vivant en
division peuvent finalement décider du partage de leurs, bien chacune
des parties de l'immeuble sera enregistrée au nom d’un concessionnaire.
Droit d'emphytéose: Il s'agit des mutations des concessions
agropastorales,
3. Droit de mutation
Le droit de mutation est un impôt frappant les transactions juridiques ayant
pour objet le transfert d’une personne à un autre d’un droit de propriété
constitué sur des biens immobiliers.
Les droits de mutations peuvent être à titre gratuit ou à titre onéreux.
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Les droits de mutation à titre gratuit : est lorsqu’un bien immobilier est
transféré sans aucune contrepartie financière. C’est le propriétaire qui
s’exprime sur ce droit de mutation et le bénéficiaire joue un rôle passif dans le
transfert de propriété.
Les droits de mutation à titre onéreux : est lors de l'acquisition d'un bien
immobilier, l'acquéreur paye le jour de la signature de l'acte authentique chez
le notaire, non seulement le prix de vente du bien, mais aussi le droit de
mutation à titre onéreux calculé sur le prix de vente.
4. Méthodologie des mutations14
Sauf les cas où la mutation est ordonnée par justice et ceux prévus par des lois
particulières, nulle mutation ne peut être opérée qu'après remise au
conservateur du certificat à remplacer.
Dans tous les cas de mutation, l'ancien certificat inscrit au livre
d'enregistrement est frappé d'un timbre d'annulation et d'une annotation
indiquant, dans la forme établie par l'article 226, les motifs de l'annulation ainsi
que la date et le numéro du nouveau certificat.
Le conservateur opère la mutation en dressant à son livre et en délivrant au
nouveau concessionnaire ou au nouveau propriétaire un certificat
d'enregistrement conforme aux prescriptions de l'article 225. Le cas échéant à
la mention des locations et des charges qui frappent la concession ou
l'immeuble selon l'ancien certificat de l'aliénateur, il ajoute celle de nouvelles
charges réelles stipulées dans l'acte d'aliénation.
Quand c'est en vertu d'un échange, partage ou autre contrat important des
prestations immobilières réciproques que le conservateur opère des mutations,
il dresse à son livre et délivre aux parties autant de nouveaux certificats qu'il y a
de nouveaux concessionnaires ou nouveaux propriétaires.
En cas de mutation partielle, le conservateur remplace le certificat de
l'aliénateur par autant de nouveaux certificats qu'il y a des droits en présence.
Si la concession ou l'immeuble est enregistré au nom de plusieurs nouveaux
concessionnaires ou de plusieurs nouveaux propriétaires indivisément, le
conservateur ne dresse et ne délivre qu'un seul certificat.
14
Art 226,…, Loi n°73-021 du 20 juillet 1973 portant régime générale des biens, régime foncier et immobilier et
régime des suretés telle que modifiée et complété par la loi n°80-008 du 18 juillet 1980
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Les indivisaires doivent s'entendre sur celui d'entre eux à qui le certificat
collectif est délivré, à la charge d'en aider ses consorts à toute réquisition. S'il y
a difficulté sur le choix, il est réglé par le conservateur.
Toutefois, lorsque des biens indivis sont affectés, à titre d'accessoire et pour
l'usage commun, soit à des concessions distinctes, soit à des parties
d'immeubles appartenant à des propriétaires différents, les certificats relatifs à
ces concessions ou parties d'immeubles font tous mention de ces biens indivis.
Les certificats mentionnent, en outre, l'emplacement des murs séparatifs et des
clôtures sur chaque fonds en spécifiant s'ils s'y trouvent à titre de concession
ou de copropriété ou de charge.
Le cas échéant, le conservateur des titres immobiliers procédera à l'inscription
des mentions prévues à l'alinéa précédent au vu d'un procès- verbal dressé par
un géomètre du cadastre ou géomètre agréé, signé pour accord par les parties
intéressées.
Il faut prendre soin de vérifier les preuves de paiement avant de signer un titre
et rémunérer convenablement les agents pour éviter la fraude dans
l'établissement des titres fonciers.
En cas de mutation, le requérant doit joindre à sa demande les documents de
base qualifiés encore communément de soubassement (acte de vente/cession,
jugement d'investiture, acte de dotation ou d'échange, etc.) à partir desquels il
demande la mutation.
En cas d'opposition à une mutation (transfert d'un droit immobilier) ou à
l'établissement d'un contrat de concession foncière, le bureau du contentieux
foncier examine l'opposition formulée et propre au conservateur des titres
immobiliers la solution à adopter (note explicative concernant les attributions
des services urbains et provinciaux du Secrétaire Général aux affaires foncières
du 31 août 2011). En cas d'opposition à la délivrance d'un titre immobilier, il
faut commencer par l'introduction d'un recours administratif avant de saisir le
tribunal compétent.
Il est recommandé la prise de photo des parties en présence du conservateur
des titres immobiliers comme preuve de l'engagement de chacune dans leur
transaction foncière afin d'éviter le reniement des signatures.
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sommes les locataires de l’Etat et nous avons l’obligation de lui devoir quelque
chose pour sa terre à chaque fois où il y a une transaction et la loi nous l’oblige.
Etant donné que l’organe ou le ministère chargé de récolter ces recettes
foncières est le Ministère des Affaires Foncières. Dans ce ministère nous
trouvons le Cadastre qui est scindé dans des divisions pour chaque
commune .Chaque division à un quota que l’Etat congolais a attend de lui mais
quand à notre statistique nous avons pris la division de la Gombe où nous nous
sommes documentés .Cette division a un devoir de verser comme assignation
mensuel 349.000.000 FC trois cents quarante-neuf millions de franc congolais.
La grande question ici est que : comment faire gagner l’Etat congolais cet
argent ? Nous répondrons que c’est en mettant de l’ordre dans ce secteur
étant donné que toutes les recettes perçues trouve leur base légale dans la loi
foncière et ses mesures d’exécution qui sont des lois ,les décrets, les
ordonnances et les arrêtés qui est une base légale du cadastre.
Les recettes des Affaires foncières sont de 3 sortes à savoir :
Les taxes rémunératoires
Les redevances domaniales
Le droit fixe et Proportionnels d’enregistrement
Ordonnance n°76-007 du1976 fixant les taux et règle d’assiette et de
recouvrement des taxes et de redevance en matière administratif, judiciaire et
domaniale perçus à l’initiative du département des affaires foncier (modifier
par l’ordonnance n° 76-366 du décembre 1976)
Les taxes rémunératoire: Ces taxes sont perçues à l’occasion d’une prestation,
service rendu par l’administration (Ex : établissement de contrat).
La redevance domaniale : il s’agit d’une taxe (prélèvement) en contrepartie de
l’utilisation d’une concession (domaine).Elle est annuel.
Les droits fixe et proportionnels d’enregistrement : Les formalités
d'enregistrement, des transmissions des biens à titre onéreux ou gratuit sont
assujetties au paiement d’un droit fixe et ou d’un droit proportionnel. Ils sont
dits « promotionnel »lorsqu’ils sont exprimés en termes de pourcentage et
varient selon la valeur usuelle des biens. Conformément au décret du 14 février
1956 relatif aux droits d’enregistrement en matière foncière (modifier par
l’ordonnance n 70 /082 du 30 novembre 1970)
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l’immeuble
Donation 3% de la valeur de
l’immeuble
Apport 3% de la valeur de
l’immeuble
Fusion 3% de la valeur de
l’immeuble
Partage 1.5% de la valeur
Droit d’emphytéose de l’immeuble.
15% de la
concession
b. Inscription hypothécaire 1% de la valeur
d’hypothèque
c. Réinscription hypothécaire 0.5% de la valeur
d’hypothèque
d. Radiation hypothécaire 0.25% de la valeur
d’hypothèque
e. Contrat de location de plus de neuf ans 7% de la valeur de
l’immeuble
03. Redevance annuelle sur la concession ordinaire Les taux sont
due par les étrangères personnes physiques, les repris aux annexes
personnes morales ainsi que les associations, II et III
détenteurs d’un titre foncier ou immobilier
04. Frais d’établissement des contrats en matière
foncière
Contrat 30.000
Avenant 30.000
Arrêté 30.000
Autres actes portant concession ou autorisations
(mise à disposition gratuite de concession)
05. Droit de consultation des registres fonciers,
immobiliers et cadastraux
20.000
Consultation ordinaire
Consultation écrite 20.000
Abonnement 20.000
06. Frais de mesurage et bornage
Superficie à 1a 10.000
Superficie à 1 ha 100.000
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Elle correspond donc au loyer de marché qui doit pouvoir être obtenu d’un
bien immobilier aux clauses et conditions usuelles des baux pour une catégorie
de biens et dans une région données.
La notion de valeur locative de marché implique qu’il n’y a pas, parallèlement à
la conclusion du bail, de versement d’une somme en capital Soit au locataire
précédent (droit au bail), soit au propriétaire (pas de porte, droit d’entrée).
La valeur locative de marché est exprimée hors droit de bail ou TVA, et hors
charges locatives, ou de toute autre nature, refacturées au preneur.
5) Loyer
Il s’agit d’un loyer annuel brut ou loyer en principal versé par le locataire ou un
occupant à un propriétaire, en échange de l’usage d’un bien immobilier en
vertu d’un titre d’occupation. Pouvant dans certains cas être assimilé à un loyer
de redevances ou indemnités annuelles en contrepartie de la concession ou de
l’occupation d’un bien immobilier.
6) Valeur locative du marché :
Elle se définit comme la contrepartie financière acceptable sur le marché pour
l’usage annuel d’un bien immobilier dans le cadre d’un bail quelle que soit sa
nature ou d’un autre titre d’occupation de sol. La valeur locative correspond à
la totalité du loyer de marché qui pourrait être négocié par le bien à la date de
référence.
7) Revenu semi net :
Il s’agit du loyer annuel diminué d’un certain nombre de frais que le
propriétaire engage et qui ne sont pas, contrairement aux charges locatives,
habituellement remboursés par le locataire. Ces frais concernent généralement
l’entretien courant (hors frais œuvre) du local ou de l’immeuble.
8) Revenu net
Il se définit comme le loyer annuel et les éventuels autres revenus générés par
l’immeuble desquels on soustrait l’ensemble des frais annuels supportés par le
propriétaire.
9) Revenu périodique
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Il s’agit d’un revenu net c’est à.d. du revenu locatif après déduction de tout ce
que paie normalement le propriétaire au titre des loyers qu’il en caisse,
notamment les travaux d’entretien qui lui incombe mais indépendant de
l’impôt sur le revenu et du remboursement des emprunts.
10) Cash-flow (flux de trésorier)
Il s’attend comme le flux annuel constitué par la différence entre l’ensemble
des recettes générées par un immeuble (loyer, location d’emplacement
publicitaire, produit financiers des dépôts de garantie) et ensemble des
dépenses y compris les impôts sur le revenu, les éventuels remboursements
d’emprunts Intérêt d’emprunts ou frais financier.
Il correspond donc au revenu net définit plus haut duquel on soustrait en outre
des catégories de dépenses qui sont variables en fonction de la personnalité du
propriétaire (régime impôt sur le revenu, financement en fond propre ou avec
des emprunts de quotité et de condition variable, amortissement).
11) Les valeurs de remplacement
Coût de remplacement brut :
C’est le coût d’achat du terrain et le coût de construction des terrains, à
identique ou à équivalent, qui s’y trouvent, impôts non récupérables, frais,
taxes, honoraires inclus.
Coût de remplacement net :
C’est le coût de remplacement brut, duquel on déduit la dépréciation pour
vétusté et l’obsolescence.
12) Valeur d’avenir :
Dans le domaine de l’expertise foncière et immobilière, l’expert ne peut pas
s’aventurer de prédire les valeurs. En effet, la valeur doit se déterminer par
référence au marché par rapport aux prix des transactions locales et
commentaire partant sur des biens comparables en qualité et quantité.
13) Valeur statique
Elle est la valeur intrinsèque des terrains (des concessions). La valeur statique
est indépendante de la loi de l’offre et de la demande,
14) Valeur de partage
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b) Notion de surface
1) Surface cadastrale :
Est la surface d’un terrain ou d’une assiette foncière telle qu’elle figure dans les
documents cadastraux.
2) Surface hors œuvre pondérée SHOP :
Doit être mesurée de manière à prendre en compte, d’une part l’épaisseur de
tous les murs extérieurs, tous les prolongements extérieurs des niveaux tels
que les balcons etc… ainsi sont compris dans la SHOP : Le rez-de-chaussée et
étage, tous les niveaux intermédiaires, le comble perdu aménageable ou non,
terrasse accessible ou pas etc.
3) Surface Hors Œuvre Brute (S.H.0.B) :
Elle est définie comme, la surface de plancher hors d’une Construction, est la
somme de chaque niveau de construction22, doit être Mesurée de manière à
prendre en compte, d’une part l’épaisseur de tous le Murs extérieurs et
intérieurs, porteurs ou constituant de simple foisonnement, d’autre part, tous
les prolongements extérieurs d’un niveau ls que le balcon.
Ainsi sont compris dans la S.H.0.B :
Les rez-de-chaussée et étage y compris ceux de construction non
fermée de murs telles que des hangars etc.
Tous les niveaux intermédiaires ;
Les combles et sous – sols aménageable ou non ;
Les toitures, terrasse accessible ou non
22
Charte d’expertise en évaluation, op.cit p 30
23
Idem
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24
idem
25
idem
26
idem
27
idem
P a g e | 33
28
A.LUVUMBU, cours de gestion immobilière 5e gt, INBTP. Kinshasa2021-2022
P a g e | 34
Si leur localisation au fil des ans est immuable, les quartiers subissent des
évolutions et transformations qui affectent leurs identités par modifications
des activités, de la desserte et des caractéristiques sociologiques des résidents.
Le quartier, qui n'est pas nécessairement homogène, peut être appréhende à
partir des deux approches suivant :
Les équipements et services collectifs ;
Les caractéristiques du tissu urbain.
C. Voisinage
Ce paramètre concerne l'environnement immédiat du bien et, sauf
connaissance préalable des lieux, ne peut être apprécie que par une visite sur
place, parfois même à des moments différents.
Cet aspect diffère selon l'usage peut influer fortement sur la valeur tant à la
hausse qu'à la baisse en fonction des éléments d'agrément ou des facteurs
dépréciatifs. Le voisinage constitue parfois un facteur prépondérant de la
valeur compte tenu de la sensibilité croissante des acquéreurs à leur
environnement. En premier lieu, il faut mentionner le bruit, que les citadins
cherchent à éviter prioritairement :
Les bruits de la circulation automobile (expliquant la désaffection des
carrefours et des axes très fréquentés) ;
Des activités proches (commerces ouverts toute la nuit) ;
Des zones situées près des aérodromes qui font l’objet d'un classement
dans les documents d'urbanisation.
Un second aspect concerne la qualité du voisinage et de l'accès : aspect et
nature du bâti immédiat et de la voirie, sociologie dominante du voisinage. Ces
facteurs étant relativement nombreux, nous les classerons ici en quatre
catégories29 :
Les facteurs physiques ;
Les facteurs juridiques ;
Les facteurs économiques ;
Les facteurs fiscaux.
A. Les facteurs physiques
29
Cette typologie s’inspire d’une classification établie par l’administration fiscale française.
P a g e | 36
c. Le calcule de vétusté
Une formule réductrice consiste à privilégier l'âge de la construction et sa
durée de vie théorique, sa durée présumée « D».
Le taux de vétusté : le taux est « calculé en fonction de la durée
présumée »31
30
Jacques FERBOS et Georges SALLES, Expropriation et évaluation des biens, 4ème édition, paris, 1979. P537
31
G.TSHISANGA LUKENGU, cours d’expertise évaluation immobilière 5eme GT INBTP Kinshasa 2018-2019
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Tableau N°02
D (années) Taux de Vé Vé maximale (100%)
applicable(%)
50 2 100
80 1,25 100
100 1 100
150 0,67 100
200 0,5 100
250 0,4 100
a) La relation de G. LENOIR : Vé= 0,90C (1 - cos a)
Vé : Vétusté ;
C: Valeur à neuf (P ou Van)
a : période (degrés)
La valeur intrinsèque : Vi
Vi=P - Vé et P=C=Van : valeur à neuf
Posons aussi : a=0 ⇒ cos a= 1
Vé= 0,90×P (1-1) ⇒ Vé= 0 : c’est-à-dire que la vétusté est nulle.
Vi= P- 0 ⇒Vi= P
Posons encore : a= 90°⇒ cos a= 0
Vé= 0,90×P (1-0) ⇒ Vé= 0,90P
Vé= 90% de P ou Van, d'où la Vi= 10% de P ou Van
La relation de G. LENOIR a intérêt de démontrer que la valeur d'un immeuble
totalement vétuste n’est pas égale à zéro, elle est au moins égale à 10% de sa
valeur à neuf.
A
b) La relation de F.PAULHAC : Vé=P× D
32
PAULHAC, op. cit, p. 68
33
Ibid.
P a g e | 42
34
Roger NGUMBATUADI, mémoire la détermination de la valeur du fonds de commerce GT5, INBTP/Kinshasa,
2008-2009.
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P a g e | 45
35
Bernard THION valeur, prix et méthode d’évaluation en immobilier chercheur associé au CEREC, université
paris 9-Dauphine 2007
36
IDEM
37
Bernard THION valeur, prix et méthode d’évaluation en immobilier chercheur associé au CEREC, université
paris 9-Dauphine 2007
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IDEM
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c. L’analyse comparative
L’application de la méthode d’estimation par comparaison impose de disposer
d’un certain nombre de points de comparaison résultant de transactions
effectivement conclues et sincères, ce qui revient à écarter en particulier les
offres de vente ou d’achat non suivies d’une transaction, les circonstances
particulières peuvent avoir faussé le résultat (dissimulation d’une partie du
prix, achat de convenance…)
La précision de l’estimation sera d’autant meilleur que les termes de
comparaison seront nombreux et présentement des caractéristiques proches
du bien à estimer. Mais l’art et l’expérience de l’expert lui permettront
d’expliquer toutes les données dont il dispose au moyen d’une analyse
comparative rigoureuse.
Il s’agit de comparer successivement l’immeuble à estimer à chacun des points
de comparaison, en passant en revue tous les facteurs de la valeur, pour
essayer de savoir s’il doit en définitive valoir plus cher ou moins cher. En
classant les termes de comparaison par valeur unitaire croissant (ou
décroissant), on parvient à déterminer dans quelle zone de prix devrait se
situer le bien à estimer.
d. Avantages et inconvénients de la méthode d’estimation par comparaison
L’expert recherchant la valeur vénale d’un immeuble, c’est-à-dire le prix qui
pourrait être obtenu en cas de vente, on conçoit que cette méthode. Qui
s’appuie sur des références de ventes réelles doive être privilégiée chaque fois
qu’elle est utilisable.
L’utilisation de la méthode d’estimation par comparaison impose de disposer
de points de comparaison. C’est dans l’obtention, le choix et l’interprétation de
ces références que se situe la principale difficulté :
Il faut disposer de références. C’est à dire il doit être en permanence «
aux aguets », recueillant et enregistrant dans un fichier (normalement
informatique) toutes les références de ventes dont il a connaissance.
En outre, certaines expertises, concernant des immeubles peu Courants
{ou peu habituels pour l’expert) peuvent imposer une recherche
P a g e | 51
40
G.TSHISANGA LUKENGU, cours d’expertise évaluation immobilière 5eme GT INBTP Kinshasa 2018-2019
41
J.DUPUIS, expertise évaluation de bâtiment, ed. Eyrolles.Paris 1975
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C’est cet aspect abattement qui est délicat à mettre en œuvre et provoque des
critiques de la méthode. On verra cependant qu’il ne met pas en cause son
intérêt.42
Nous préciserons ultérieurement les caractéristiques des abattements qui nous
permettent maintenant d’écrire : V = V terrain nu et libre – abattement (pour
encombrement) + V constructions – abattements (pour vétusté, obsolescence,
adaptation au marché), étant précisé que certains abattements peuvent être
nuls, voir transformés en plus-value pour aménagements.
Nous voici donc en présence d’une égalité que, en théorie, nous savons
résoudre.
Vp= (Vtn-e)+(Vi-di)
Vp= Vte + Vvc
a. Le terrain
Estimation par comparaison du terrain nu et libre
L'estimation d'un terrain à bâtir nu et libre, qu'il soit destiné à la construction
d’un immeuble d'habitation ou commercial, individuel ou collectif, relève de
méthodes classiques On s'y reportera.
Abattement pour occupation
Lorsque l’on constate le prix de vente d’un immeuble bâti, on ne connaît pas la
valeur imputable au seul terrain bâti : le marché fournit des références de
valeur de terrains à bâtir, mais non de terrains bâtis.
En règle générale, un terrain déjà construit est déprécié par rapport à un
terrain nu et libre puisqu'il a perdu sa disponibilité : une partie de la clientèle
potentielle ne s’y intéressera pas, car elle aura un autre projet de construction,
même dans le respect des règles d'urbanisme qui s'appliquent.43 L’analyse du
fonctionnement général des marchés indique que, si une partie de la demande
est écartée, le prix est diminué.
Les experts fixent généralement leur abattement entre 10 et 50%. Même s’il y a
une part d'arbitraire dans la fixation de l'abattement
c’est d’ailleurs un des points faibles de la méthode
42
Gaston, TSHISANGA op cit
43
Jacques FERBOS expertise immobilière guide pratique édition Groupe Eyrolles Paris 2008
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44
A.LUVUMBU MANZANZA, Cours d’expertise immobilière et assurance GT4, INBTP Kinshasa 2017-2018
45
idem
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identique à celle des parties en bordure de ces mêmes voies. Pour les terrains
présentant une forme très irrégulière la construction d’une maison individuelle.
Elle permet de fixer de manière relativement précise la valeur d’un terrain.
12) METHODE PAR RECOUPEMENT
Le recoupement est la vérification d’un fait au moyen des renseignements issus
des sources différentes. Il est envisagé au cas où, en expertise immobilière,
l’étude de marché peut amener à l’emploi de deux ou plusieurs méthodes par
un même expert, qui donneraient des résultats différents, le recoupement des
résultats obtenus par ces différentes méthodes est exigé afin de ne retenir
qu’une seule et même valeur.
Loin de privilégier une seule méthode, il est cependant normal d’imposer le
«recoupement46» des valeurs vénales issues des diverses méthodes
d’évaluation employées pour déterminer la valeur vénale recherchée.
Pour beaucoup d’experts cette notion de recoupement mérite peu d’attention,
ils ne font guère allusion à cela, mais alors comme l’emploi des trois méthodes
nous amène à des résultats différents, il est nécessaire envisager le
recoupement pour déterminer la valeur vénale précise qui a toujours posée
problème.
JACQUES DUPUIS a parlé de ce recoupement en termes de détermination de la
valeur vénale à l’aide de la moyenne pondérée.
Examinons sa réflexion.
«Principe de la méthode de recoupement de JACQUES DUPUIS »
Nous avons déjà dit qu’en raison de l’impossibilité d’atteindre par l’une des
méthodes un résultat considéré comme rigoureusement exact, il conviendrait
d’appliquer plusieurs procédés d’estimation. La combinaison, à l’aide d’une
moyenne pondérée, des résultats obtenus permet d’aboutir à une valeur
vénale généralement considérée comme convenable.
Soit V1, V2, V3, V4 les valeurs vénales obtenues par les différentes méthodes
aussi analogue que possible.
46
PATTY PHANZU, mémoire sur la valeur locatives 5 GT, INBTP. Kinshasa,2015-2016
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Soit K1, K2, K3, K4 les coefficients de pondération des différents résultats, c’est-à-
dire les degrés d’efficacité dont on peut affecter les procédés employés pour le
cas particulier envisagé.
On adoptera pour la valeur vénale la moyenne
K 1 V 1+ K 2 V 2+ K 3 V 3+ K 4 V 4
V= K 1+ K 2+ K 3+ K 4
Il est évident indiqué de choisir K1, K2, K3, K4 de façon que K1+K2+K3+K4=1
(K1,K2,K3,K4 étant alors exprimés en pourcentage) ou bien de façon que K= 10,
K1,K2,K3,K4) Étant alors exprimés par des nombres entiers. Un ou deux des
coefficients peuvent être nuls. La difficulté de la méthode de la moyenne est
celle rencontrée par la détermination des valeurs vénales de base, Mais en
outre, il est généralement délicat de fixer avec certitude les valeurs de
coefficients de pondération. C’est là que l’expert devra faire preuve de
jugement et bon sens.
« Prince de recoupement selon Jacques FERBOS et Georges SALLES »
Jacques FERBOS et George SALLES47, évoquent aussi les conditions de mise en
œuvre : lorsque les résultats trouvés par les diverses méthodes d’évaluation
sont différents : VP1≠VP2.
Pour ce qui est de la méthodologie, ils admettent d’abord deux résultats, ce qui
suppose l’emploi de deux méthodes uniquement, et ensuite deux procédés
pour le recoupement :
f. Moyenne arithmétique, quand les résultats sont semblables : Ecart
compris (E) [0%,5%]
V 1+V 2
Vp=p= 2
47
J.FERBOS et G.SALLES, Expropriation et évaluation des biens, Paris 1979, p 564-565
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48
P.WENDT, cité par J.J.GRANNELLE, Espace urbain et prix du sol, Sirey, Paris 1980 p.84-89
49
G.TSHISANGA LUKENGO, expertise évaluation foncière et immobilière, inédit, notes de cours GT5, Kinshasa,
2018-2019.
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Si e > 10%, on est obligé de recommencer les opérations, car l’écart tolérable
est compris entre 0 et 10%.
Une fois la moyenne établie, on affecte le résultat V des correctifs majorants ou
minorants appropriés, à moins que les corrections n’aient déjà été apportées
aux valeurs vénales de base V1, V2, V3, V4.
Evaluation
Terrain
Bâtiments
Bâtiment R+1
Superficie batie(Sb)
Rez-de-chaussée : 206,82m
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Etage : 206,82m
Ve= 565.340×48/100×0.5=135.681,6$
Bâtiment RDC
Sb : 7.117,04m
SHOP : 10.675,56m
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CC : 1000$/m
Van : 10.675,56×1000=10.675.560$
Sb : 3.296,07m
SHOP : 4.944,101m
CC : 350$/m
Van : 4944,101×350=1.730.435,35$
Ve : 1.730.435,35×48/80×0,7=726.782,847$
Vi : 1.730.435,35$-726.782,847=1.003.652,50$
P a g e | 66
Vvc : 1.003.652,50-301.095,75=702.556,75$
Paillottes
Sb : 107,30m
SHOP : 160,95m
CC : 200/m
Vi : 32.190-18.026,4=14 163,6$
Vvc : 14.163,6-2.124,54=12.038,46$
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Passerelles couverte
L= 56m
CC=200$/m
= 56×200=11.200$
Murs de soutènement
L=48m
CC= 550$/m
= 48×550= 26.400$
Murs de clôture
L= 401m
CC= 200$/m
= 401 ×200=80.200$
V= 11,50m
CC= 375$/m
= 11,50×375=4.312,5$
Pépinière
S= 312m
CC= 3×/m
= 312×3=936×
S= 421.800m
CC= 13$/m
= 421.800×13=5.483.400$