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C’est parce que les couches du terrain les plus proches de la surface du sol ne sont pas aptes à supporter
l’édifice projetée que l’on ne se voit obligé de délaisser les techniques de fondation superficielle (semelles
ou radiers).
Les fondations profondes utilisent des systèmes de prismes (pièces longues le plus souvent en BA, en
Acier ou en Bois), ou des fûts implantés en profondeur et prenant appuis sur la couche géologique apte à
encaisser les charges.
MONSIEUR MBAYE DIOP ARCHITECTE DPLG-Fr ; +221 77 554 07 17 ; +221 77 639 6 3 08 ; +221 76 665 61 24 ; Email : linejoba5@
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Ce mode de fondation est exécuté lorsque les couches de terrain les plus proches de la surface ne
sont pas aptes à supporter l’édifice projeté et que l’on se voit obligé de délaisser les techniques de
fondation superficielle (comme les semelles).
Les fondations sur puits consistent à remplir de béton Armé ou de béton non armé la fouille
préalablement réalisée. On établit ainsi de gros piliers ou forme de fûts dans le but de reporter les charges
sur le sol sain en profondeur. Ces puits sont généralement de forme circulaire et en béton armé et sont
reliés à leurs extrémités soit par un radier général ou tout simplement par des semelles de répartition ou
massif en BA soit par des Longrines. Ce système est avantageux pour des puits de profondeurs maximales
comprises entre 6 à 8 m.
Outre les pieux en BA, il existe des pieux en bois sous forme de grumes rondes assemblées soit par
emboitement soit en califourchon dans le but d’assurer la rallonge. La section de ces pièces de même que
l’essence de ces types de bois sont choisis en fonction des résistances à atteindre. Cependant il existe des
pieux en acier sous formes de tubes ronds creux assemblés par soudure ou par vissage ; dans le cas des
pieux battus en H, la rallonge se fait par juxtaposition et l’assemblage par Cordon de soudure ou par
goussets suivi de boulonnage.
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BOUCHON EN ACIER OU FONTE BOUCHON EN BETON
PIEUX FRANKI
La forme ronde de ces pieux permet d’avoir des diamètres qui varient entre 20 à 30 cm que les
longueurs varient de 15 à 20 m. le dosage de ces Pieux en Béton ou en Béton Non Armé varie de 350 à 400
kg CPA parm3.
Le principe de ce procédé consiste à refouler le sol. Ce refoulement est obtenu par battage direct de module
(en béton préfabriqué, en pierre naturelle taillée, comme les basaltes, les granites, les grès, calcaires,
quartz…).
Ou soit par battage d’un bouchon de béton, d’acier ou de fonte introduit en même temps dans le
tube métallique de relevage (pieux FRANKI).
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PIEUX COMPRESSOLS
Ici le Refoulement est obtenu par battage direct et dans ce cas ces pieux moulés portent le Nom de
«Pieux Compressol».
Dans tous les cas, Le but recherché est de réaliser des pieux qui prendront appui sur le bon sol situé à
des profondeurs importantes.
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ENROBAGE ET METHODE INJECTION DU COULI AU CLK
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PLAQUES D’ADHERENCE ET ACIERS EN ATTENTE POUR RECOUVREMENT
CORDONS DE SOUDURE
La différence réside dans la situation en profondeur du bon sol pouvant atteindre plus de 100 m,
mais aussi sur la section des pièces pouvant varier de 16 à 22 cm. En effet ces micros pieux sont conçus
comme des échasses de section circulaire (diamètre moyen des tubes variables de 8 à 12 cm pour des
longueurs de 4 m, 4m50, 6 m, 8 et 10 m) enfoncées dans le sol ou moulées par une technique de forage.
Ces tubes sont remplis et enrobés par des coulis de béton au CLK dosé entre 400 à 600 kg. Lors de
l’injection des coulis, on prend la précaution de relever le tube en acier sur une hauteur variable de 30 à 50
cm pour permettre un arrobage à la pointe du tube. Les micros pieux sont implantés sous les semelles de
répartition encore appelées massif en béton armé. Le nombre de micros pieux à implanter par massif est
déterminé par le bureau d’études. Pour assurer l’adhérence entre les micropieux et la semelle de répartition
(SR), soit on soude des plaques d’adhérence à des niveaux prédéfinis sur la tête des micros pieux, soit des
fers en attente fixés sous forme de barres rayonnante ou d’épingle à des niveaux prédéfinis et faisant office
de recouvrement pour assurer la continuité avec les armatures de la case de ferraillage de la semelle de
répartition.
Les pieux flottants ne descendent pas jusqu’au niveau du bon sol (le bon sol étant inexistant). Ils sont
exécutés selon le principe du refoulement qui consiste à comprimer le sol jusqu’à générer des Réactions
capables d’Equilibrer les charges de l’Ouvrage. Cette Technique de Refoulement est couplée avec Le
Principe de Frottement Superficiel.
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PIEUX FLOTTANT CLASSIQUE OU ORDINAIRE
En effet on procède par forage selon une maille prédéfinie (nombre de pieux à exécuter déterminé
par calcul) avec des profondeurs de forage préétablies.
Lors de l’exécution du forage on introduit au fur et à mesure un tube de relevage Métallique faisant
office de blindage des parois de la fouille.
Lors du relevage du tube de forage, on injecte sous haute pression du béton suivi de damage, de
serrage, de vibration de telle sorte qu’il comprime latéralement les parois intérieurs du puits de forage
jusqu’à épuiser sa forme. Le sol ainsi comprimé ou refoulé développe des réactions. Sous l’effet de la
pression de l’ouvrage à bâtir (enfoncement des pieux dans le sol), les forces horizontales de réaction
deviennent des forces de frottement obliques.
Ainsi selon le diamètre du Pieu et la nature des sols rencontrés, on peut définir en valeur la force
« f » de frottement par mètre linéaire de pieux.
10 ⃗
C
( LTP∗⃗
f /ml )=10*⃗
C ; LTP =
⃗
f /ml
10 ⃗
C
Si on fixe la profondeur → Nbre = ⃗
f ad
LTP
Si on fixe le nombre → P Prof =
Nbre
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Comme les pieux résistent par frottement (réaction du sol comprimé) on disposera d’un radier général à
la tête de ces pieux afin de répartir uniformément les charges sur les appuis. L’association «Pieux
Flottants / Radier Général » permettra non seulement de répartir les charges sur les pieux engagés mais
aussi sur la sous-face du radier général qui a tendance à comprimer et à compacter les mauvais sols. Les
pieux flottants côniques
La forme conique des pieux permet de supporter des charges plus élevées qu’avec les éléments
cylindriques. Ceci est dû à l’importance des réactions occasionnées par la forme conique de ces pieux. Son
association avec Le Radier Général permet non seulement de supporter plus de charges, mais également
d’ériger des Ouvrages comportant plus de Niveaux ou d’Etages.
f) LES CAISSONS FLOTTANTS
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CAISSON FLOTTANT
Ainsi on se propose, sur l’emplacement de notre future édifice, de procéder à la récupération des
buttes par excavation afin d’en estimer son poids.
Une fois le poids connu par le biais de leur masse volumique et pour des raisons de sécurité, on
projette de construire sur cet emplacement un édifice de poids P’ avec :
' 1
P= P
10
La technique utilisée sera très simple car les fondations seront constituées par un radier général bordé
par des voiles périphériques (radier général pour la répartition uniforme des charges ; voiles périphériques
faisant office de murs de soutènement et destinés à limier l’emprise des futurs buttes et amoncellements)
d’où appellation caisson flottant. Pour optimiser les élévations (possibilité d’augmenter le nombre de
niveaux ou d’étages), on opte une érection d’une structure de type légère c’est-à-dire soit une structure
métallique, soit une structure bois.
De même, cette technique de caisson flottant peut être utilisée ou appliquée dans des zones marécageuses.
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Chapitre IV : LES PLANCHERS ET DALLES
Ils ont pour autre fonction de compartimenter les volumes en hauteur en diffèrent niveau ou étage. Lors de
leur mis en œuvre il faudra respecter la parfaite planéité aussi bien de son nu supérieur que de son nu
inferieur.
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Autres exigences que doivent respecter les planchers se sont :
Etre résistant mécaniquement pour faire face aux sollicitations (SG, SQ, et SC) ;
Protéger les intempéries (vents, pluies, neiges, froids) ;
Etre étanche à l’eau et ou à l’air ;
Etre isolant thermiquement ;
Etre isolant phoniquement ou acoustiquement ;
Etre en mesure de protéger contre l’effraction ;
Etre économique du point de vu coût ;
Facile à mettre en œuvre ;
Exigent moins de main d’œuvre qualifiée.
Exigent moins de matériels spécifiques (comme le coffrage, les Grues …).
Les matériaux utilisés pour exécuter ces dallages sont : le bois, l’acier, et charpente métallique.
II.
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