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Projet X : usine
Elaboré par :
Ali AYADI
Bilel ABDELKEFI
Classe : 3AGC1
INTRODUCTION...................................................................................................................... 7
Présentation du projet................................................................................................. 8
Portiques ................................................................................................................... 11
Contreventement ...................................................................................................... 14
Généralités ................................................................................................................ 15
3
4.5.2 Vérification de l’assemblage au pied de poteau articulé ............................... 47
Etude de contreventement........................................................................................ 47
CONCLUSION ........................................................................................................................ 53
Bibliographie ............................................................................................................................ 54
4
LISTE DES FIGURES
5
LISTE DES TABLEAUX
6
Introduction
C’est grâce à ce mini projet que nous avons eu l’opportunité de cumuler les connaissances
théoriques avec celles de la pratique. Ceci permet également de rentrer dans la vie active et de
découvrir plus précisément le milieu professionnel.
Ce projet consiste à découvrir les outils de dimensionner une charpente métallique selon
l'Eurocode 3 et à l'aide d'un logiciel spécialisé dans les calculs des ossatures métalliques :
Robot Structural analyses.
Dans une première partie on présente le projet, ensuite les choix de conception, puis on
effectue le dimensionnement des éléments de la structure selon l'Eurocode 3 afin d’établir le
devis estimatif du projet, et enfin on compare les résultats numériques avec ceux calculés
manuellement…
7
Chapitre I : Présentations générales
Dans ce chapitre, nous allons présenter les différentes hypothèses de calcul des structures
en acier ainsi que les charges agissantes sur la charpente. En effet, les charges que subit cette
dernière dépendent des données générales suivantes :
Présentation du projet
Pour dimensionner le bâtiment métallique de type "halle" double portique, on a pris les
choix suivants :
Emplacement :
Données vent :
Site normal
Bâtiment fermé
Dimensions géométriques :
Longueur : Llong = 48 m
Largeur : Llarg = 2*24 m
Hauteur (niveau jarret) : H i = 7.5 m
Inclinaison : 7°
8
Figure 2: Vue de droite du projet
Les calculs de justification seront menés conformément aux prescriptions des documents
suivants :
Caractéristiques du matériau
Le matériau utilisé pour la construction du bâtiment industriel objet de notre étude est
l’acier. Il a les caractéristiques suivantes :
9
Nuance : S235
Limite d’élasticité : fy = βγ5 MPa
Résistance ultime à la traction : fu = 360 MPa
Module d’élasticité : E = β,1×10 5 MPa
Module d’élasticité transversal : G = 0,8×105MPa
Densité :ρ = 7850 kg/m3
Coefficient de poisson : ν = 0,γ
Contrainte limite élastique de cisaillement pur : τ = 15β MPa
Coefficient de dilatation thermique : λ= 11×10 6
Il s’agit des charges agissantes de façon continue sur l’ossature du bâtiment et qui sont les
suivantes :
Poids propre des couvertures, isolation et étanchéité multicouche : Gcouv = 0.25 KN/m²
Poids propre du bardage, isolation et accessoires de pose : Gbard=0.22 KN/m
Poids propre des pannes (ou lisses) : Gsecond estimé à 0.1KN/m2
10
Chapitre II : Conception de la Structure
Elle doit être conduite en respectant les règles d’art de la construction et en satisfaisant
au mieux les contraintes architecturales et celles du site.
Portiques
Les portiques, qui constituent l'ossature principale des bâtiments, sont composés de
traverses, qui supportent les pannes et de poteaux qui transmettent les charges aux fondations.
Nous avons opté pour des portiques dont la pente est de 7°. Cette dernière présente
l’avantage de ne pas permettre de stagnation d’eau sur la toiture.
Dans ce projet on a fait le choix des pieds de poteaux articulés, ainsi l'hyperstaticité est de
degré 1.
L’espacement des portiques est imposé par le bardage qui repose sur des appuis tous les 6
mètres en plus les barres recommandées sont tous de longueur 12 mètres. Pour avoir le
minimum de déchet on prend huit espacements de 6 mètres.
Nportique = 9 portiques
Les portiques à âme pleine sont plus simples par rapport à la ferme, plus esthétiques, plus
facile pour le transport, le montage, l’entretien et la peinture. La ferme à treillis est utilisée si
la charge appliquée est assez importante ou si la largeur est assez importante (L>30m). Dans
ce projet L=24m on utilisera une structure a âmes plaines.
11
2.1.3 Les poteaux
Les poteaux sont sollicités à des efforts de compression importants et à la flexion par
rapport à leurs axes principaux. Cela demande un profilé ayant de bonnes inerties par rapport
à ses axes principaux. Nous étions, donc, mené à choisir des poteaux en HEA qui répondent
aux conditions demandées.
Les pannes
Pour le choix de la conception des pannes on a choisi des pannes isostatiques maintenues
par des liernes à mi- portée pour diminuer la flèche.
Concernant les pannes, leur entraxe est fonction de la couverture adoptée ainsi que les
charges qui leur sont appliquées. Pour le choix de la couverture on utilise le panneau
sandwich.
On a :
24 m
Une pente de 7°
d’où Ltoit = × = .
Remarque :
Le choix est effectué en se basant sur le catalogue des panneaux sandwich suivant :
Les lisses
Les lisses de bardage sont des éléments qui reposent sur les pieds poteaux et servent
comme support pour les panneaux de bardage, Elles permettent de transférer les charges du
vent subies par le bardage aux poteaux et éviter leurs risques de flambement. Elles sont fixées
sur les poteaux de portiques (long-pan), ou les potelets (pignons).
Tout comme pour les pannes, le choix de type des lisses dépend de l’entraxe des lisses
ainsi que de la charge du bardage qu’il supporte et les actions du vent appliquées.
On va choisir de travailler avec des lisses isostatiques avec des suspentes à mi- portée.
C’est l’entraxe des fermes ou portiques, donc dans ce projet les lisses sont de portée de 6
mètres.
On prend 2.5 mètres comme entraxe des lisses. En sachant que la hauteur du poteau égale
7.5m donc :
Nlisse= 4 × 2 =>Nlisse= 8
13
Pour la face pignon on fixe les lisses de bardage en utilisant 2 potelets articulés dans
chaque façade du portique pour limité la portée à 6 m.
Nlisse= 4 × 2× 2 =>Nlisse= 16
Ltot = 1152m
Contreventement
Les contreventements sont des systèmes qui permettent la descente des charges
horizontales jusqu’aux fondations.
Les contreventements des versants et les palées de stabilité jouent aussi un rôle important,
dans le sens longitudinal, vis-à-vis des instabilités des éléments de la structure (flambement
des poteaux et déversement des poutres). Ces derniers permettent la réduction des longueurs
de flambement ainsi du déplacement.
14
Chapitre III : Etude de vent
Généralités
Dans les calculs des constructions on tient compte presque toujours de l’effet du vent
qui engendre des efforts non négligeables, et on suppose que la direction d’ensemble
moyenne du vent est horizontale.
L’action exercée par le vent sur une des faces d’une paroi est considérée comme
normale à cet élément, et elle est en fonction de :
La vitesse du vent.
aux vents.
L’action élémentaire exercée par le vent sur une des faces d’un élément de parois est :
p q.cr
q : La pression dynamique.
construction une pression dynamique normale et une pression dynamique extrême qui
15
Figure 5: La carte de charge du vent en Tunisie
Le projet fait partie de la région II, donc, les valeurs de pression dynamique de base sont
celles données par le tableau suivant :
L’action du vent sur l’ossature métallique selon le règlement NV65 est donnée par :
q qH .ks .km . .
[1]
qH : La pression dynamique
km : Coefficient de masque
: Coefficient de réduction
k s : Effet de site
: Coefficient d'amplification dynamique
Les valeurs des pressions de base données dans le tableau 7 sont valables à 10 m au-
dessus du sol et sont dénommées q10. À une hauteur H au-dessus du sol la pression devient
qH, définie, pour H compris entre 0 et 500 m, par :
H 18
qH K H q10 2.5 q10
H 60
Avec qH et q10 en KN/m2 et H en m. [1]
16
La hauteur H est prise depuis le pied de la construction si celle-ci est placée sur un terrain
dont la pente est inférieure à 0,3 (figure 6).
qH 70daN / m2
La nature du site d'implantation en comparaison avec celui des relevés météo peut conduire
à une diminution ou une augmentation de la vitesse du vent et donc des pressions
correspondantes.
Site protégé : par exemple, fond de cuvette bordée de collines sur tout son pourtour ou site
urbain dense
Site normal : par exemple, plaine de grande étendue avec des dénivellations peu
importantes, de pente inférieure à 10 %
Site exposé : par exemple, littoral en général sur une profondeur de 6 km, sommet des
falaises, îles ou presqu'îles étroites, vallées étroites.
17
Notre construction du vent n’est pas masquée. Donc il n’y a pas des réductions des actions
du vent K m 1
La totalité des réductions autorisées par les règles : effet de masque et effet de dimension
ne doivent en aucun cas, dépasser 33 %.
δ = 0,73 et km=1 => 1- km* δ = 1-1*0.73 = 0.27 => 27% < 33% OK
18
Actions extérieures et actions intérieurs
λa= 0,19< 0,5 donc on calcule « » par le quadrant inférieur gauche (voir figure 14) en
fonction de λb . Or λb= 0,19 d’où on trouve�
λb= 0,19< 1 donc on calcule « » par le quadrant inférieur droit (voir figure 14) en
fonction de λa . Or λa= 0,19 d’où on trouve �
19
3.2.3 Action extérieures
Le tableau suivant illustre les valeurs des coefficients de pression pour les parois verticales
pour notre cas :
Pour notre projet, on est dans le cas de deux toitures à versants plans dont la dimension
(f=1,47m) est inférieure à la moitié de la hauteur h (h=7.5m) de la construction. Alors, les
coefficients de pression Ce sont déterminés par le diagramme de la figure 15 en fonction de
l’angle d’inclinaison α du versant considéré par rapport à la direction du vent et du coefficient
déjà déterminé.
Vent normal à Sb � = ° =− ,
Notre construction étant fermée, les coefficients de pression intérieure sont donnés par :
=+ , , − , En cas de surpression
=− , , − , En cas de dépression
20
Tableau 4: Les actions Ci correspondent à la toiture et aux parois verticales
Direction � �� (En surpression) �� (En dépression)
Vent normal à Sa 0,85 +0,42 -0.2
Vent normal à Sb 0,85 +0,42 -0,2
Les tableaux 5 & 6 ci-dessous résument les valeurs des coefficients Cr pour la toiture et les
parois verticales en surpression et en dépression pour Sa et Sb. C r = Ce - Ci
La pression du vent sur une paroi est donnée par la formule suivante qui fait intervenir
les différents coefficients déterminés précédemment :
= � .� . . .� . [1]
= × × , × × , × = , × /
21
Pour déterminer les valeurs les plus défavorables de l’action du vent sur une paroi, il faut
choisir les valeurs des coefficients de pression les plus élevées en valeurs absolues. Les
résultats des coefficients choisis sont résumés dans le tableau suivant :
22
Chapitre IV : Calcul des éléments
Les pannes qui ont pour fonction de supporter la couverture, sont disposées parallèlement à
la ligne de faîtage, dans le plan des versants.
Pour le calcul des pannes avec les profilés laminés à chaud, on a opté pour le type « IPE »,
généralement utilisé pour ce type d’éléments, qui convient le plus aux types de sollicitations
qui lui est imposées.
Ainsi, la charge permanente totale G pour les pannes est égale à : G = Gcouv + Gsecond
G = 0,35kN/m²
23
4.1.1.2 Les charges d’exploitation
∑ . + . +∑ . � .
>
Avec :
Ψ0 d’exploitation
0,87 0,67 0,53
Dans le cas du vent de pression
Combinaison 1 : , G+ , Q+ , ∗ , P = , KN/
Combinaison 2 : , G+ , P+ , ∗ , Q = , KN/
Vent de soulèvement
G + , W↑ = − , KN/m
∑ + +∑ � .
>
24
Dans le cas du vent de pression
Combinaison 1 : + + , = , � /
Combinaison 2 : + + , = , � /
Vent de soulèvement
G + W↑ = − , KN/m
Pour le calcul des pannes avec les profilés laminés à chaud, on a opté pour le type « IPE »,
généralement utilisé pour ce type d’éléments, qui convient le plus aux types de sollicitations qui
lui est imposées
ELU : , G+ , Q+ , ∗ , P = , kN/
ELS : + + , = , /
Charges ascendantes :
ELU : G + , W↑ = − , KN/m
ELS : G + W ↑ = − , KN/m
25
Charges descendantes :
= , × = . /
= , × = . /
Charges ascendantes :
=− , × =− , /
=− , × =− , /
Vue l’inclinaison α des versants par rapport à l’horizontale les pannes fonctionnent en
flexion bi axiale. La résultante des charges linéiques transmises aux pannes se décompose en
une charge V parallèle à l’âme de la panne et une charge H perpendiculaire à l’âme qu’il
convient de bien prendre en compte afin d’éviter tout risque de déversement latérale. Cette
configuration est présentée par la figure ci-dessous.
Py, ELS= = , /
Charges ascendantes :
Pz, ELU = =− , /
Pz, ELS= =− , /
26
Compte tenu de la faible inertie transversale des profilés de pannes, et vue que la pente du
versant est plus au moins importante (7°), l’effet de la charge H est particulièrement
préjudiciable et conduit à des sections des pannes importantes. La solution consiste alors, à
réduire la portée transversale des pannes en les reliant entre elles par des liernes situés à mi-
portée qui fonctionnent en traction.
La figure ci-dessous présente l’effet du lierne sur une panne isostatique de point de vue
distribution des moments et flèches maximales.
, = Pz, ELU × = . � .
/
, =Py, ELU × = , � .
27
Figure 13 : Diagramme des moments fléchissant maximums
Calcul des moments négatifs (ascendants)
, = Pz, ELU × =− . .
, = × Py.ELU × = , �
28
Figure 15: Diagramme des efforts tranchants maximums de la panne avec lierne
Après un pré dimensionnement sur EXEL, on adopte pour les pannes des IPE 140 (dont la
section est de classe 1).
Moment fléchissant
M M
2
z,ED 1
M M
y,ED
pl,y pl,z
, .
, = , , = = , � .
, .
, = , , = = , � .
. ,
Ce qui donne : + = 0.232 < 1. Vérifié
, ,
29
Effort tranchant
Av
On a ; Vpl, y = ×
√ γM
↓
Vpl, z = 92.8 KN > , = 5.77 kN
Vérification de l’interaction
↓
, = 5.77< Vpl, z = 46.4 KN OK
↓
, = 0.354 < Vpl, z = 46.4 KN OK
Il s'agit de limiter la valeur de la flèche à celle admissible. Les pannes doivent être
vérifiées selon le faible et la forte inertie :
Flèche verticale (suivant zz) : Vérification de la flèche suivant la forte inertie : [2]
Vérification de la flèche pour un IPE140
×G×a ×l × . × ×
= × cos α= −
× cos = 1.08cm
×I ×E × . × × . ×
×Q×a ×l × . × ×
= × cos α= −
× cos = 1.08cm
×I ×E × . × × . ×
l l
= =1.08 cm < = 2.4 = + = 2.16cm < = 3cm Vérifié
Flèche latérale (suivant yy) : Vérification de la flèche suivant la faible inertie : [2]
�
. ×G× × . × . × ×
= × s�n α= −
× s�n = 0.013cm
×I ×E × . × × . ×
30
�
. ×Q× × . × . × ×
= × s�n α= −
× s�n = 0.013cm
×I ×E × . × × . ×
l l
Or = < = 1.2cm = + = 0.26cm < = 1.5cm OK
Il faut vérifier d’abord que la couverture peut tenir latéralement la semelle comprimée
supérieure. Dans ce cas, la stabilité de la panne au déversement n’est pas à vérifier au niveau
de cette semelle. Ainsi, on passe seulement à la vérification de la semelle inférieure au
déversement vue le vent du soulèvement.
Avec : S 1000 t 3 50 10 3 broof s / hw
- t : épaisseur de la tôle :ecouv = t 0, 63mm
h
EI z
2
70 2 EI w 2
2
2 GI t
h L
Smin
2 2
L
- Iw : Inertie de gauchissement
- Iz : Moment d’inertie par rapport à l’axe zz
- h : Hauteur de la panne
- It : Inertie de torsion
- G : Module de cisaillement
31
On a bien S >S min donc la tôle maintient la semelle supérieure de la panne contre le
déversement.
La panne est considérée maintenue latérale dans le plan de la tôle : on ne vérifie pas la
stabilité de la panne au déversement au niveau de la semelle supérieure.
On fait tout d’abord le calcul du moment critique de déversement qui est donné par :
C 2 E Iz k 2 Iw kL2 G It
2
M cr 1 (C2 z g C3 z j ) 2 (C2 z g C3 z j )
0.5
kw Iz E Iz
(kL) 2
Avec :
Cela conduit à :
W WPl , y f y
LT
M cr
- w = 1 (section de classe 1)
- Wpl, y= 88,34.10-6 m3
- fy = 235 MPa
On trouve : ̅̅̅̅̅
λLT = 1.19 > 0.4
32
Avec αL = , Pour les profilés laminés, ce qui donne :
LT
LT ( ² LT ² LT )0.5
1
d′ ou �̅ = ,
k LT M y , sd k M z , sd
z 1
LT W pl , y f y Wpl , z f y
N sd
M1 M1 M1
A. f y
Avec :
↑
- , =2.7kNm.
↑
-M E , =0,03834kNm
-Nsd= 0
-k z= k LT= 1
- LT = 0,312
× . × .
. × − + . × − = 0.47 < 1
. × .
× ×
.
× ×
Conclusion :
Le profilé IPE 140 vérifie tous les conditions de résistance, de rigidité et de stabilité.
Les liernes sont des tirants qui fonctionnent en traction. Ils sont généralement formés de
barres rondes ou de petites cornières. Leur rôle principal est d’éviter la déformation latérale
des pannes.
L’intérêt consiste donc à réduire la portée transversale des pannes en les reliant entre elles
par des liernes (tirants), situés à mi- portée.
33
Calcul de l’effort maximal revenant aux liernes :
H = 0.2358 kN/m
l
R = 1.25 × qy × = 1.25 × 0.283 × = 0.884kN
.
on trouveT6 = = 3.57 kN
× . °
Le tronçon le plus sollicité est L5. Ce tronçon est soumis à la traction simple.
La condition de résistance : N ≤ Npl
A×f y
Avec : Npl =
γ M1
34
� ×γM
�= >√ D > 4.6 mm
�
Tout comme pour les pannes, le choix de type des lisses dépend de l’entraxe des lisses
ainsi que de la charge du bardage qu’il supporte et les actions du vent appliquées.
, = Pz, ELU × = . � .
l⁄
, = Py, ELU× = . � . => présence de suspente.
35
Calcul des efforts tranchants
l
Vz, Ed, max = qz, max× = 5.74 kN
l
Vy, Ed, max = qy, Ed, max× = 3.543 kN
En supposant que :
. ,
, = = .
IPE 100
Vérification rigidité.
×Q× ×l × . × . ×
= = −
= 3.23cm
×I ×E × . × × . ×
l
>
= 0 cm
×Q× ×l × . × . ×
= = −
= 1.29cm
×I ×E × . × × . ×
l l
=1.29 cm < = 2.4 = + = 1.29cm < = 3cm Vérifié
�
. ×G× × . × . × . ×
= = −
= 0.4011cm
×I ×E × . × × . ×
36
l l
et < = 1.2cm = + = 0.4011cm < = 1.5cm OK
M M
2
z,ED 1
M M
y,ED
pl,y pl,z
. .
Application numérique : + = 0.46 < 1. Vérifié
, ,
Vpl, y= 92.8 KN
Vy, Ed= 0.354 KN
Vpl, z= 1.77 KN
Vz, Ed=5.74kN
Vpl, z>Vz, Ed
Vpl, y>Vy, Ed
qy = 1.18125kN/m
l
R = 1.25 × qy × = 1.25 ×1.18125× = 4.429kN
L’effort de traction dans le tronçon de la suspente L1 provenant de la lisse inferieur :
.
T1 = R = = 2.215kN
37
A×f y � ×γM
Avec : Npl = ou � = pour qu� >√ on trouve D >6 mm
γ M1 �
Dimensionnement de la traverse
Wpl,y Wpl,y
× M Ed × .
× = . cm
Wpl,y1292.3 cm3 On choisit I PE400 (Wpl,y = 1307 cm3 , section de classe 1)
38
4.3.3 Dimensionnement du jarret :
�y ×A�z
Il faut vérifier : VEd Vpl, z, Rd =
√ × M
Avec : A�z = . cm
× × . × -
Vpl,z,Rd = = .
√ ×
Ainsi : VEd= . KN < Vpl, z, Rd = . �
39
4.3.4.2 Incidence de l’effort normal
0.5 hW tW f y 0.25 A f y
NEd min(
M0
; )
γ M0
�� = � - t �
�×�y × × . ×
= .
-
AN: Npl, Rd = =
(K.L)² Kw Iz
π².E.Iz
Avec :
Wpl,y ×
̅̅̅̅� = √
Section de classe 1 = . > .
Mcr
40
Inertie forte Inertie faible
Paramètres de flambement
(Y-Y) (Z-Z)
lf
73.08 50.63
i
1
0.77 0,53
0.5 1 0.2
2
0.89 0.72
1
2
2 0.74 0.82
= × ×� = . × × × . × -
= . � > �
.
, = . � � = = .
� � × ��
= , ( , − )=− . , et � = − = 1.0044
�×� ×
Conclusion :
41
Dimensionnement du poteau
Ce poteau est soumis d’une part aux efforts transmis par les traverses et à son poids propre,
ce poteau travaille donc à la flexion bi-axiale et à la compression simple.
4.4.1 Sollicitation
× M Ed
Wpl,y Wpl,y
× .
× 10γ = . cmγ
Av = 41.1310-4 m²
βγ5×10γ×41.1γ×10-4
Vpl,z,Rd = = . �
√ ×
0.5 hW tW f y 0.25 A f y
Il faut vérifier que : NEd min(
M0
; )
γ M0
�×fy βγ5×10γ×1β4.4×10-4
AN: Npl,Rd = = = . �
�
0.5×hw×tw× fy 0.5×β79×10-γ×9×10-γ×βγ5×10γ
= = . � NEd = . �
42
4.4.5 Vérification au Flambement
Dans ce projet on distingue deux poteaux : poteau central et poteau de rive, donc on va
étudier le poteau central qui est le plus sollicité.
lf
55.23 100.13
i
1
0.59 1.07
0.5 1 0.2
2
0.74 1.29
1
2
2 0.84 0.5
= × ×�= . × × × . × - = . > . �
(K.L)² Kw Iz
π².E.Iz
43
Ce qui donne : 0
Figure 20 : Diagramme des moments du poteau central
Conclusion
On a quatre types d’assemblage principal dont on présente une note de calcul bien détaillé
de chacune dans l’annexe.
On assure la liaison entre le poteau et la traverse par un assemblage rigide par boulons non
précontraints HM. L’assemblage est réalisé au moyen d’une platine d’extrémité débordante. Il
est constitué de 10 boulons HM de classe 8.8, l’acier de construction est Sβγ5.
44
Dispositions des boulons dans l’assemblage
Longitudinalement
. d P m�n t, mm
Ainsi : mm P mm
Transversalement
. d P m�n t, mm
Ainsi :
Longitudinalement
. d � m�n t, mm
e1 : pince longitudinale entre le centre d’un trou de fixation et le bord adjacent d’une pièce
quelconque, mesurée dans la direction de l’effort transmis
mm � mm
Transversalement
. d � m�n t, mm
e2 : pince transversale entre le centre d’un trou de fixation et le bord adjacent d’une pièce
quelconque, perpendiculairement à la direction de l’effort transmis,
45
Ainsi mm � mm
Tb = 71.81 kN
Vérification de la poutre
Effort de compression : Fres = 2*SFi - 2*N => Fres = 79,73 kN
46
Ratio = 0.15 < 1 Assemblage satisfaisant vis à vis de la Norme
Etude de contreventement
On a réalisé des contreventements horizontaux par des poutres au vent les palés de
stabilité. Pour le calcul des sollicitations dues à l’effet du vent, dans les barres de
contreventements on a considéré le cas du vent sur les pignons ayant les caractéristiques
suivantes : P = 51.1 daN/m²
47
Figure 25 : Saisie de la force nodale Figure 24 : Effort normal dans le
Appliquée au palier de stabilité palier de stabilité
Nmax= 112.9 kN
Figure 27 : Effort normal dans la poutre de contreventement
.
�= = × = . ²
×
48
Chapitre V : Devis estimatif
Devis quantitatif
Poids Total
Longueur totale en(m) Section Poids (kg/m)
(kg)
27 x poteau de 7.5m 202.5 HEA320 97.6 19764
potelet 128 HEA200 42.3 5415
49
Devis estimatif
Prix unitaire
Désignation Quantité Prix total (DT)
(DT/unité)
Poteaux (Kg) 19764 2.8 55339.2
Potelets(Kg) 5415 2.8 15162
Pannes (Kg) 17338 2.8 48546.4
Lisses (Kg) 9908 2.8 27742.4
Contreventement (Kg) 2428.16 2.8 6798.8
Traverses (Kg) 28881 2.8 80866.8
Jarrets (Kg) 1169.4 2.8 32747
Couverture en panneaux sandwich (m²) 2324 42.0 97608
Bardage en panneaux sandwich (m²) 720 40.5 29160
Σ 393971
On doit tenir compte des déchets de profilés lors de calcul des coûts.
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Chapitre VI : Modélisation numérique
C'est un logiciel créé à l'origine par l'entreprise Robobat sous le nom de Robot Millenium,
le logiciel Robot est devenu avec le rachat de Robobat par la société Autodesk Robot
Structural analyses. Logiciel de CAO / DAO (mais plutôt CAO que DAO), il permet de
modéliser, calculer, vérifier, dimensionner des différentes structures du Génie Civil. Cette
dernière étape permet de définir des notes de calcul ainsi que des plans de ferraillage.
Le logiciel Robot regroupe plusieurs modules spécialisés dans chacune des étapes de
l'étude de la structure (création du modèle de structure, calcul de la structure,
dimensionnement). Les modules fonctionnent tous dans le même environnement.
Il s'agit d’un modèle par excellence, celui qui permet de créer n'importe quelle structure en
3D dans Robot et d'y effectuer l'ensemble des calculs de Résistance des Matériaux
nécessaires.
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Ainsi, cette modélisation va être décomposée en 3 étapes :
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Conclusion
En conclusion, nous devons avouer que rétrospectivement nous sommes satisfaits de cette
mémoire puisque nous avons atteint des nouveaux objectifs.
L'utilisation des logiciels nous guide généralement à surestimer les calculs de notre
structure, pour cela il faut toujours les comparer avec les résultats manuels pour qu'on puisse
arriver à un dimensionnement stable et adéquat économiquement.
Enfin nous ne prétendons pas avoir résoudre le problème posé dans son intégralité mais
nous sommes par ailleurs convaincus que le travail élaboré n’est qu’une étape primaire aussi
bien pour une carrière professionnelle que pour des études plus approfondies.
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Bibliographie
[1] : NV65 :
M. Sami MONTSAR.
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