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Thème :
Les jurys:
En particulier, je remercie tous les membres de ma très chère famille pour leur
soutien moral et matériel.
En fin, je remercie toute personne qui m’a aidé pour la réalisation de ce travail
Sommaire:
INTRODUCTION GENERALE : ...................................................................................... 1
CHAPITRE 1 : LE CIMENT.............................................................................................. 4
I-1-Ciment : ......................................................................................................................................................... 5
I-1-2-4 Les principales catégories de ciment ...................................................................................................... 7
I-1-2-4-1 Classification des ciments en fonction de leur composition ................................................................ 7
I-1-2-5 Hydratation du ciment Portland ............................................................................................................. 8
I-1-2-5-1 Évolution chimique .............................................................................................................................. 8
I-1-2-5-2 Principaux produits de l’hydratation ................................................................................................... 8
INTRODUCTION : ............................................................................................................................................ 12
CONCLUSION : ................................................................................................................................................ 17
INTRODUCTION : ............................................................................................................................................. 19
Conclusion : .................................................................................................................................................... 26
INTRODUCTION : ............................................................................................................................................. 28
Conclusion : .................................................................................................................................................... 34
Figure. 1: Image d’une section polie d’un clinker réalisée au Microscope Electronique à
Balayageen électrons rétrodiffusés.
Figure. 2 : Image de la précipitation des C-S-H et des cristaux de pentlandite (lamelles
hexagonales) obtenue en microscopie à balayage G = x 1010.
Figure.3 : Image des cristaux d’ettringite obtenue en microscopie à balayage.
Figure 4. Origine des matériaux pouzzolaniques.
Figure 5. Une pouzzolane naturelle.
Figure. 6: Gel de C-S-H.
Figure.7 : les réactions d’hydratation ciment et de la pouzzolane.
Figure 8 .Tour Windsor, Madrid, Espagne.
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Introduction général :
Introduction générale :
L’intérêt de connaitre le comportement du béton exposé à des hautes températures est
principalement pour simuler l’état des différents ouvrages (bâtiments, tunnels…etc.) après
avoir subis un incendie. Durant l’incendie, la température peut augmenter jusqu’à 1100°C
dans les bâtiments et à 1350°C dans les tunnels, cela peut causer des endommagements grave
dans la structure en béton. De plus, dans certain cas ou l’augmentation de la température est
faible, des explosions dans le béton peuvent survenir.
Quand le béton est échauffé sous condition de feu, la température augmente dans les couches
internes du matériau d’une manière progressive, car le processus est long, des gradients de
températures importants se produisent entre les couches du bêton externe et les couches
internes qui va causer plus d’endommagement pour l’élément.
Toutefois, le béton est considéré comme un matériau de construction qui préserve de manière
satisfaisante ces propriétés vis-à-vis des hautes températures, car il a un coefficient de
conductivité thermique très faible, la transmission thermique est lente, donc ca protège les
armatures qui sont sensible aux hautes températures pendant de langue période.
Connaitre l’impacte des hautes températures sur le béton, implique l’indentification des
changements complexes (physique, chimique et mécanique) dans le matériau béton lors de
son échauffement. Faire l’analyse de ces changement s’avère compliquer, car le béton est
composer de deux différent constituants : la pâte du ciment hydraté et les granulats. L’effet de
multiple changement dans le béton échauffé sont l’altération des propriétés physique,
chimique et mécanique de ces constituants.
Plusieurs travaux de recherche ont montrés que la résistance du béton à son échauffement est
reliée principalement au degré de la température subie et sa composition, dont, le rapport
E/C,la présence d’ajouts minéraux ou de fibre.
Dans ce travail, on s’intéresse seulement aux bétons incorporant des ajouts pouzzolaniques
suite à leur exposition aux hautes températures.
Objectif de l’étude :
L’objectif de ce travail est de faire une recherche bibliographique sur les effets des ajouts
pouzzolaniques sur le béton exposé à des hautes températures (feu). On va apporter les
conclusions des travaux de recherche sur les performances des bétons ordinaires exposés aux
hautes températures, ensuite les comparés avec ceux des bétons incorporant des ajouts
pouzzolaniques.
Afin d’atteindre cet objectif, le travail de ce mémoire sera organiser de la manière suivante :
Chapitre 1. Ciment : on abordera une recherche bibliographique sur le ciment portland, sa
fabrication et son hydratation
Chapitre 2. Les pouzzolanes : on présentera une recherche bibliographique sur les ajouts
pouzzolaniques et les méthodes d'évaluation de leur activité.
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Introduction général :
Chapitre 3. Propriétés du béton ordinaire expose aux températures élevées: on présentera une
recherche bibliographique sur les aspects chimique, physique et mécanique de béton ordinaire
suite à son exposition à des hautes températures
Chapitre 4. Effets des ajouts pouzzolaniques sur les bétons exposés aux températures élevées :
on présentera une recherche bibliographique sur les aspects chimique, physique et mécanique
des bétons incorporant des ajouts pouzzolaniques suite à leur exposition à des hautes
températures.
Conclusion. On conclu en comparant les deux bétons exposés à des hautes températures.
3
Chapitre 1 : Le ciment
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Chapitre 1 : les ciments
I-1-Ciment :
I-1-1-Historique :
Les Romains furent probablement les premiers à fabriquer des liants hydrauliques. En effet,
ils mélangeaient de la chaux et des cendres volcaniques de la région de Pozzuoli au pied du
Vésuve donnant naissance au ciment « Pouzzolanique » ; matériau capable de fixer la chaux
en présence d’eau. Cependant, ce n’est qu’au XVIIIème siècle que fut inventé le ciment
artificiel.
En 1817, les travaux du Français Louis Vicat ont permis de déterminer les proportions de
calcaire et de silice nécessaire pour constituer le mélange qui après cuisson à la température
adéquate et broyage, donnera un véritable liant hydraulique fabriqué industriellement.
Quelques années plus tard, en 1824, l’Ecossais Aspdin dépose un brevet pour la fabrication
d’une chaux hydraulique à prise rapide qu’il appelle commercialement le ciment « Portland »
(car la couleur de son produit ressemble aux célèbres pierres de la péninsule de Portland
située dans la Manche)[1].
I-1-2-Définition du ciment :
Le ciment usuel est aussi appelé liant hydraulique, car il a la propriété de s’hydrater et de
durcir en présence d’eau car cette hydratation transforme la pâte liante, qui a une consistance
de départ plus ou moins fluide, en un solide pratiquement insoluble dans l’eau. Ce
durcissement est dû à l’hydratation de certains composés minéraux, notamment des silicates et
des aluminates de calcium [2]. L’expression de « pâte de ciment durcissant » sera utilisée
pour désigner la pâte de ciment dans la transformation d’un état plus ou moins fluide en un
état solide[3].
-1-2-1 Principaux constituants de ciment portland
Le ciment ordinaire anhydre est constitué de clinker Portland, de gypse et éventuellement
d'additions telles que les cendres volantes, le laitier granulé de haut fourneau, la fumée de
silice, pouzzolanes naturelles..., etc[4].
Tableau 1 : Composition chimique en oxydes d’un ciment ordinaire et notation cimentaire[4]
La composition minérale du ciment portland selon la notation cimentaire est comme suit :
• Le silicate tricalcique 3CaO.SiO2 (C3S) (50-70% du clinker).
• Le silicate bicalcique 2CaO.SiO2 (C2S) (10-30% du clinker).
• L’aluminate tricalcique 3CaO.Al2O3 (C3A) (2-15% du clinker).
• L’alumino-ferrite tétracalcique (Ferro-aluminate tétracalcique) 4CaOAl 2O3.Fe2O3
(C4AF) (5-15% du clinker)
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Chapitre 1 : les ciments
Tableau.2 : Les principales phases du ciment Portland[3]
Le ciment contient encore en faibles quantités, sous forme de solution solide ou pris dans des
combinaisons complexes, des alcalis (Na2O, K2O), de la magnésie (MgO), et diverses traces
de métaux. La teneur en alcalis et magnésie doit rester faible, car ces matières peuvent
influencer défavorablement la qualité du ciment.[6-7]
A l’aide du microscope on peut distinguer la structure minéralogique du clinker en trois
phases auxquelles les chercheurs donnent les noms suivants :
a) L’alite est le constituant majoritaire du clinker de ciment Portland (50 à 70 %). Il s’agit
d’une forme impure (phase cristallisée) du silicate tricalcique de formule C3S réagissant très
rapidement avec l’eau. L’alite est la phase minérale permettant d’obtenir les principaux
hydrates à l’origine des propriétés mécaniques du ciment.
b) La bélite (phase vitreuse) et constitue 15 à 30% du clinker se trouve sous forme impure
dans le clinker (grains légèrement arrondis et rayés).
c) Les aluminates tricalciques (Célite) phase vitreuse légèrement foncée et claire, constitue 5 à
10% du clinker de ciment CEM I se trouve dans le clinker sous forme impure, il accélère la
prise. En quantité importante, il génère une forte chaleur d’hydratation et permet l’obtention
de ciment à résistance mécanique initiale élevée. L’hydratation rapide du C3A est ralentie par
l’ajout de sulfates (gypse) qui jouent le rôle de régulateur de prise.
d) Les alumino-ferrites calciques sont des solutions solides de C2A et C4F proches du C4AF,
mais sans composition chimique définie. Ils constituent environ 5 à 10% du clinker du ciment
CEM I et jouent un rôle peu important dans ses réactions de durcissement. Les oxydes de fer
confèrent la couleur grise caractéristique de certains ciments.
Figure. 1 : Image d’une section polie d’un clinker réalisée au Microscope Electronique à
Balayage en électrons rétrodiffusés[8]
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Chapitre 1 : les ciments
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Chapitre 1 : les ciments
I-1-2-4-2 Classification des ciments en fonction de leur résistance normale
Trois classes sont définies en fonction de la résistance normale à 28 jours; des sous classes
“R” sont associées à ces 3 classes principales pour désigner des ciments dont les résistances
au jeune âge sont élevées. Ces classes sont notées, classe 32.5, classe 42.5, classe 52.5. Elles
doivent respecter les spécifications et valeurs garanties du Tableau 5. Les valeurs entre
parenthèses sont les valeurs garanties lorsqu’elles peuvent être inférieures aux valeurs
spécifiées
Tableau. 5 : Les classes de ciment selon la résistance à la compression[3].
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Chapitre 1 : les ciments
Après quelques minutes d’hydratation et pendant quelques heures, les silicates, les ions
calcium et hydroxyles vont donner lieu à la nucléation d’une phase de silicates de calcium
hydratés appelée C-S-H, dont le rapport molaire CaO/SiO2 est inférieur à 3. Cette
précipitation complexe peut être résumée par l’équation :
X Ca2+ + H2 (SiO4)2 - + 2(x-2) OH- + (y-x) H2O → (CaO) x (SiO2) (H2O) y
Le produit de cette réaction a fait l’objet de nombreuses études et notamment par diffraction
des rayons X [10-11]. Il a été démontré qu’il s’agit d’un gel, pas tout à fait amorphe,
comportant une structure cristalline imparfaite. L’ordre à courtes distances (< 100 Ǻ) existant
au sein des phases C-S-H leur confère la propriété de nanostructures. C’est ce gel complexe
qui est à l’origine des propriétés de cohésion du ciment (Fig3).
- Précipitation de la Portlandite
Quelques heures après le début de l’hydratation, la concentration des ions calcium en solution
et le pH deviennent très élevées (entre 12,4 et 13,5).
Dans ces conditions l’hydroxyde de calcium (Ca(OH) 2 ou « portlandite ») précipite selon la
réaction :
Ca2 + + 2 OH- → Ca(OH) 2
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Chapitre 1 : les ciments
celles des silicates de calcium. Il est alors possible de distinguer quatre étapes dans le
processus d’hydratation de l’aluminate tricalcique en présence du régulateur de prise [9].
❖La phase initiale
Le C3A et le gypse se dissolvent selon une réaction exothermique aboutissant à une solution
sursaturée par rapport aux hydrates. Les ions se recombinent alors quasi instantanément en
cristaux de tri-sulfoaluminate de calcium hydraté appelés « ettringite ».
- Dissolution du C3A et du gypse
Ca3Al2O6 + 2 H2O → 3 Ca2+ + 4 OH- +2 AlO2-
Et
CaSO4, 2 H2O → Ca2+ + SO42- +2 H2O
- Précipitation de l’ettringite
6Ca2+ + 2 Al (OH) 4- + 3 SO42- + 26 H2O + 4 OH- → (3 CaO. Al2O3. 3CaSO4. 32 H2O)
(ettringite) (C3A, 32 H2O)
L’ettringite, ainsi formée, précipite à la surface des grains de C3A évitant l’hydratation rapide
de ces derniers en CxAHy à l’origine du phénomène de prise rapide. Dans les pâtes de ciment,
l’ettringite se présente généralement sous forme de fines aiguilles enchevêtrées (Figure.3).
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Chapitre 2: les pouzzolanes
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Chapitre 2 : Les pouzzolanes
INTRODUCTION :
Les ajouts cimentaires sont des matériaux minéraux que l’on mélange au ciment Portland afin
d’améliorer les propriétés du mortier ou du béton grâce à une activité hydraulique et ou
pouzzolanique.
Les matériaux pouzzolaniques (les cendres volantes, la fumée de silice, les pouzzolanes
naturelles et les argiles calcinées) sont employés d’une manière globale comme additifs avec
les liants aériens et hydrauliques.
II-2-1. Définitions :
Par pouzzolane naturelle on désigne au sens strict les pyrolusites, qui sont des projections des
éruptions volcaniques[14].
Les pouzzolanes sont composées essentiellement de silice (SiO2) et d’alumine (Al2O3). La
partie restante contient de l’oxyde de fer et d’autres oxydes ainsi qu’un pourcentage de chaux
(CaO). La proportion de CaO réactif est négligeable vis-à-vis du durcissement. La teneur en
SiO₂ réactif doit être au moins égale à 25% en masse[15].
Elles sont généralement rouge ou noire, avec toutes les teintes intermédiaires,
exceptionnellement grise.
Les matériaux pouzzolaniques ne durcissent pas par eux-mêmes lorsqu'ils sont mélangés avec
de l'eau mais, lorsqu'ils sont finement broyés, ils réagissent à température ambiante, en
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Chapitre 2 : Les pouzzolanes
présence d'eau, avec l'hydroxyde de calcium [Ca(OH)₂] dissous, pour former des composés de
silicates de calcium et d'aluminates de calcium générateurs de résistances. Ces composés sont
comparables à ceux qui sont formés lors du durcissement des matériaux hydrauliques. Les
matériaux pouzzolaniques doivent être convenablement préparés, c'est-à-dire sélectionnés,
homogénéisés, séchés ou traités thermiquement et réduits en poudre, en fonction de leur état à
la production ou à la livraison[15].
II-2-2. Types de pouzzolanes:
Les matériaux pouzzolaniques sont divisés en deux grandes catégories : les pouzzolanes
naturelles et les pouzzolanes artificielles :
a. Verre volcanique :
Il y a lieu de citer les pouzzolanes des roches pyroclastiques meubles ou à faible cohésion
provenant des éruptions volcaniques. Ce type de roche se trouve dans un état vitreux ou du
moins sous une forme d’instabilité ou de réactivité qui les rend sensibles à l’attaque par
l’hydroxyde de calcium. On mentionne à titre d’exemples : pouzzolane de SANTORIN, de
BALCOL en Italie et de SHIRASHU au Japon.
b. Tufs volcaniques compacts :
Elles sont différentes des pouzzolanes de type verre volcanique. Ce sont les mêmes roches,
mais ayant subit des transformations chimiques. L’altération du verre volcanique dans des
conditions hydro-thermiques se traduit par la formation des minéraux zéolitiques de
composition chimique variable. Ce genre de pouzzolane se distingue par une texture dure et
compacte.
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Chapitre 2 : Les pouzzolanes
II-2-2-2. Pouzzolane artificielle :
C’est une matière composée, essentiellement, de silice, d'alumine et d'oxyde de fer ayant subi
un traitement souvent thermique pour lui assurer des propriétés pouzzolaniques. Parmi les
matériaux traités thermiquement on cite: les argiles, schistes, latérite, bauxite[14].
a. Cendres volantes :
Les cendres volantes sont le résidu finement divisé résultant de la combustion de la houille
pulvérisée, dans les centrales thermiques. La première utilisation des cendres volantes comme
matériau pouzzolanique a débuté aux USA en 1937.
On définit trois types de cendres volantes, en fonction de leur teneur en oxyde de calcium
(CaO). Les cendres volantes qui présentent des teneurs en CaO inférieures à 8%, celles allant
de 8% à 20% et celles supérieures à 20%. Le constituant majeur est une phase vitreuse formée
de silice et d’alumine de 50 à 90%[17].
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Chapitre 2 : Les pouzzolanes
II-2-3. Effet des pouzzolanes sur les matériaux cimentaires:
La partie réactive de la pouzzolane (SiO2 et Al2O3) réagit avec l'eau, en présence d'une
quantité suffisante de chaux, pour former des hydrates stables, peu solubles et résistants à
long terme.
Les réactions d'hydratation du ciment et des pouzzolanes donnent :
C3S + H2O→ C-S-H + CH (Réaction rapide)
Pouzzolane + CH +C-S-H → C-A-H + C-A-S-H (Réaction lente)
En plus de leur effet pouzzolanique, elles jouent un rôle de remplissage des pores des produits
hydratés et de correcteurs granulaires, ce qui améliore la compacité et diminue la
perméabilité[20].
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Chapitre 2 : Les pouzzolanes
II-3. Rôle pouzzolanique des ajouts cimentaire :
L’hydratation du ciment portland libère une grande quantité de chaux suite à la réaction de
l’hydratation du C3S et C2S (30% de la masse du ciment). Cette chaux contribue très peu
dans la résistance de la pâte cimentaire hydratée. Elle peut même être responsable de
problème de durabilité puisqu’elle peut être assez facilement lessivée par de l’eau, ce
lessivage augmente alors la porosité dans le béton ce qui augmente sa perméabilité[16].
Les ajouts cimentaires (actifs) réagissent avec cette chaux libérée par l’hydratation du ciment
pour donner des C-S-H, véritable liant contribuant à l’augmentation des résistances
mécaniques du matériau. L’idéal est d’avoir une ultrafine à grande cinétique de réaction,
avec des grains lisses (à défloculation facile) et à très forte activité pouzzolanique . Les
réactions pouzzolaniques sont les suivantes :
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Chapitre 2 : Les pouzzolanes
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Chapitre 3: Propriétés du béton ordinaire exposées aux
températures élevées
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Chapitre 3 : Propriétés du béton ordinaire exposées aux
températures élevées
INTRODUCTION :
Le béton a plusieurs propriétés avantageuses du point de vue de sa résistance au feu. C’est un
matériau incombustible, donc il a une bonne réaction au feu, il a une conductivité thermique
très faible et il a un certain bon comportement mécanique lors de son exposition à des hautes
températures[25] .
Tandis, les structures en béton qui ne respecte pas le dimensionnement et la conception de
façon a résister au feu(incendie), elles présentent de considérable niveau d’endommagement
dans leur zones exposées aux températures élevées durant de long période (un chargement
thermique très important). Cela, induit a l’arrachement des zones dans la structure en béton
exposée au feu d’où l’acier deviens exposé à la température qui dépasse sa valeur critique de
la résistance au feu , ce qui engendre la dégradation profonde de la structure jusqu’à
l’effondrement de l’ouvrage(fig8).
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Chapitre 3 : Propriétés du béton ordinaire exposées aux
températures élevées
Figure.10:Aspect normal d’une pate du ciment qui n’a pas subit d’échauffement[26].
Figure.11 : Matrice cimentaire vitreuse présentant tune macroporosité très importante suite à
son exposition à une température au delà de 1000°C[26]
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Chapitre 3 : Propriétés du béton ordinaire exposées aux
températures élevées
III-2-2 Microstructure :
Jusqu’a 200°C, il n y ‘a pas d’observation de microfissures dans la matrice cimentaire durcie
ou bien dans la zone de transition inter-faciales (inter-facial transition zone ITZ).Quand la
température augmente jusqu’à 400°C , les microfissures dans la matrice cimentaire durcie et
la zone de transition interfaciale commencent à se propager et leur intensités augmente avec
l’augmentation de la température[27-28].
Il est considérer que l’échauffement du béton engendre des tensions thermiques entre la
matrice cimentaire durcie et les granulats, cela provoque la formation des microfissures. La
matrice cimentaire durcie s’élargie en premier suite à l’augmentation de la température, puis
elle se rétrécie due a la perte d’eau alors que les granulats restent inertes durant
l’échauffement. Une telle différence de tension entre la matrice cimentaire durcie et les
granulats va causer des microfissures sur la zone de transition interfacial, ce qui induit une
diminution des propriétés mécaniques du béton lors de son échauffement.
Quand la température est très haute, à partir de 1000°C, la porosité de la microstructure du
béton est très faible, meilleure que celle pour des températures plus basse grâce au processus
de frittage du béton à une telle température élevée. Tandis, cela n’indique pas que les
propriétés mécaniques du béton à de telles températures seront meilleures que celles lors des
basses températures, car la relation entre les propriétés mécaniques et les pores n’est pas vrais
car la synthétisation à changer ces caractéristiques mécaniques[27].
III-2-3:L’interaction de la pate de ciment et les granulats:
L’échauffement du béton rend le volume des granulats plus grand, et en même temps, il cause
la contraction de la pâte de ciment durcie qui l’entoure. L’endommagement du béton est due
à la fissuration, qui est produite par le déséquilibre thermique entre les granulats et la matrice
cimentaire. Lafigure12 donne un exemple sur l’endommagement d’un béton composé de
granulats siliceux, échauffé a 600°C[30].
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Chapitre 3 : Propriétés du béton ordinaire exposées aux
températures élevées
III-2-4:Le changement de couleur:
Il est généralement approuver que quand le béton contenant des granulats siliceux est
échauffée entre 300°C et 600°C, il va avoir une couleur rouge, entre 600°C et 900°C sera une
couleur grise-blanchie et entre 900°C et 1000°C[27],le béton aura une couleur chamois. Le
changement de la couleur du béton ordinaire exposée aux hautes températures est due
principalement à la disparition graduel de l’eau et la déshydratation de la pâte du ciment, et
aussi la transformation qui subisse les granulats .La couleur la plus intense, est l’apparition de
la coloration rouge , elle est observée dans un béton à granulats siliceux contenant du fer.
Cette coloration est causée par l’oxydation des composants minéraux. Les granulats
contenants des carbonates de calcium se blanchies, cela est due au procédure de calcination de
CaCO3, qui se transforment en chaux et donnant de couleur blanche et grise[28].
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Chapitre 3 : Propriétés du béton ordinaire exposées aux
températures élevées
• Phase II :
Entre 120°C et 250°C, la résistance à la compression du béton est plus élevée que celle à
120°C. Cette augmentation est due à l’évaporation de l’eau du béton ordinaire et la réduction
de la pression interne dans les pores. Pour un béton ordinaire avec un E/C=0.3, la phase
d’augmentation de la résistance a la compression est retarder jusqu’à 400°C, don ton
remarque l’augmentation de la résistance. Cette augmentation peut être expliquer par la faible
perméabilité de ce béton. Une structure compact empêche le déplacement de l’eau, par
conséquent, la disparition de l’eau plus lente résultera un retard pour l’augmentation de la
résistance a la compression .L’augmentation de la résistance dépend la durée de la
température maximale. Il est remarquer que, plus la durée d’échauffement augmente, plus
l’eau disparaisse du matériau ,plus la résistance a la compression augmente.
• Phase III :
C’est la phase ou la réduction progressive de la résistance à la compression est plus observée.
Pour des bétons de E/C=0.4 et 0.5, leurs résistances à la compression subissent une évolution
descendante qui débute à des températures supérieur à 250°C.Alors que ,pour un béton de
E/C=0.3 sa résistance commence à diminuer à 400°C. Les démunissions quasi-linéaires
progressives de la résistance sont due à la décomposition de la portlandite, la déshydratation
des gels C-S-H, la déformation différé des granulats qui se séparent de la pate de ciment qui
se rétrécie.
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Chapitre 3 : Propriétés du béton ordinaire exposées aux
températures élevées
Figure 15 : Module d’élasticité pour 3 types de bétons ordinaires exposée à des hautes
températures[27].
Conclusion :
Ce chapitre présente une recherche bibliographique sur le comportement du béton ordinaire
exposée a des hautes températures. Le changement de la couleur du béton échauffer peut être
la première indication sur une détérioration probable du béton due a l’augmentation de la
température.
Le changement des propriétés physiques et chimiques du béton ordinaire due a
l’échauffement sont présenter dans ce chapitre, les propriétés mécaniques du béton telle que la
résistance a la compression , la résistance a la traction et le module d’élasticité du béton
ordinaire , diminue graduellement avec l’élévation de la température. L’explication probable
de cette diminution graduelle des propriétés mécaniques du béton ordinaire est expliquer en
détaille dans ce chapitre. En plus l’importance du rôle de l’eau est exprimer dans le contexte
des changements des propriétés du béton et dans l’occurrence du phénomène d’éclatement du
béton.
Pour des températures d’exposition du béton ordinaire supérieurs a 400°C , il y’aura un
décalage dans la déformation thermique des granulats, qui vont c’étendront , et la pate de
ciment, qui va subir une contraction , ce qui va prévaloir et résulte au développement des
fissures, des importantes fissuration vont continuer, ce qui va altérer les propriétés
mécaniques du béton ordinaire.
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Chapitre 4 : Effets des ajouts pouzzolaniques sur les
bétons exposés aux températures élevées
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Chapitre 4 : Effets des ajouts pouzzolaniques sur les bétons
exposés aux températures élevées
INTRODUCTION :
De nos jours les bétons avec ajouts pouzzolaniques sont de plus en plus utiliser pour la
construction des ouvrages. Comme le béton ordinaire, le béton avec ajouts pouzzolaniques
lors de son exposition à des hautes températures (incendie), subi des changements de ces
propriétés chimique, physique et mécanique. Ces changements engendrent l’apparition des
fissures et des éclatements qui peuvent mettre en risque la sécurité de l’ensemble de la
structure.
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Chapitre 4 : Effets des ajouts pouzzolaniques sur les bétons
exposés aux températures élevées
Figure 17 : Les résultats du DRX d’un béton avec ajout pouzzolanique (cendre volante)
exposée à de différentes températures [35]
IV-1-3 : Les granulats :
Comme le béton ordinaire, dans le béton avec ajout pouzzolanique, la désintégration des
granulats commence à partir de 600°C, ce qui cause une expansion très importante en
engendrant des microfissures dans la surface qui lie la pâte du ciment avec les granulats.
Figure 18 : la surface caractéristique d’un béton avec ajout de cendre volante, exposée à des
températures de 400°C et 800°C [33]
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Chapitre 4 : Effets des ajouts pouzzolaniques sur les bétons
exposés aux températures élevées
La figure 18, montre la surface caractéristique d’un béton après son exposition à des hautes
températures. Les fissures sur la surface apparaissent à environ 400°C, et continuent de
s’amplifiées jusqu’à 800°C. À cette température, plusieurs fissures sur la surface apparaissent
dans l’échantillon B. Les fissures diminuent avec l’augmentation des cendres volantes (ajout
pouzzolanique) et au même temp augmentent avec l’augmentation de la température.
IV-2-2 Microstructure :
Les températures élevées vont inévitablement causer des déformations dans la microstructure
du béton avec ajout pouzzolanique, et des contraintes thermiques.
A 250°C, l’affaiblissement de la zone de transition inter-facial (ITZ) entre les granulats et la
pâte de ciment durcie, aux même temps, le profile de micro-dureté dans la zone de transition
inter-facial (ITZ) présente des diminutions du nombre de dureté Vickers autour des granulats,
indiquant le début de la formation des petites fissures sur les bords (figure 19) [38].
Figure 19 : Image MEB de l’interface pâte de ciment durcie et les granulats pour un béton
avec ajout de cendre volante à 250°C [38].
Pour des températures supérieur a 350°C, Ca(OH2) se décompose en chaux (CaO) après le
refroidissement cette CaO va réagir avec l’eau pour former la portlandite CH, ce qui va causer
une expansion importante du volume de la pate de ciment, cette exposions va engendrée des
larges forces interne qui vont a leur tour causée des la fissuration du béton avec ajout
pouzzolanique.
A une température de 650°C , la décomposition de la majorité des hydrates important telle
que les C-S-H, se qui va causée une l’expansion majeur de la microstructure de la pate de
ciment et la perte des propriétés de liant dans le béton[36].
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Chapitre 4 : Effets des ajouts pouzzolaniques sur les bétons
exposés aux températures élevées
IV-2-5: La porosité :
Pour le premier stage de l’échauffement, la porosité est presque stable jusqu’à 100°C. Avec
l’augmentation de la température de 100°C à 300°C, la porosité augmente avec
l’augmentation du pourcentage des ajouts pouzzolanique. Le tableau 6, présente
l’augmentation des valeurs de la porosité qui est attribué au changement du béton avec ajout
pouzzolanique d’un matériau imperméable à un matériau perméable. Cela est dû aux pertes
des fines et des matières organiques suite à l’échauffement. L’augmentation de la porosité
peut être attribuée aussi à la perte des liaisons entre les hydrates et la microfissuration générée
par une expansion différentielle entre les granulats et la pâte du ciment.
Au-delà de 120°C, l’observation d’une augmentation sur la taille des pores, peut être attribuer
à la décomposition des C-S-H et les CH (principaux hydrates), c’est aussi la cause de
l’évolution de la porosité et la génération de larges pores capillaires [36].
31
Chapitre 4 : Effets des ajouts pouzzolaniques sur les bétons
exposés aux températures élevées
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Chapitre 4 : Effets des ajouts pouzzolaniques sur les bétons
exposés aux températures élevées
IV-3-3Modules d’élasticité :
Pour une température ordinaire (environ 27°C), le module d’élasticité pour un béton avec
30% d’ajout pouzzolanique (cendre volante) est entre 14 à 19 GPa à 365 jours d’âge. Pour un
échauffement de 100°C du béton avec ajout pouzzolanique et suite à son refroidissement le
béton développe un module d’élasticité entre 7.09 et 17 GPa. Pour des températures entre
100°C et 200°C, le module d’élasticité est estimé entre 6.67 à 13 GPa. Apres l’augmentation
de la température d’exposition du béton avec ajout pouzzolanique de 200°C à 300°C , le
module d’élasticité varie de 5 à 9 GPa .
33
Chapitre 4 : Effets des ajouts pouzzolaniques sur les bétons
exposés aux températures élevées
Tableau 7 : Module d’élasticité de 2 types de bétons avec l’élévation de la température [36].
Les bétons Température (°C) Sandre volante Module d’élasticité (GPa)
(%) 28 j 91 j 365 j
Béton ordinaire normal 0 24 29 34
Béton ordinaire 100 0 17 19 24
Béton ordinaire 200 0 13 16.8 20
Béton ordinaire 300 0 8.5 10 14
Béton avec ajout normal 30 16 17 19
Béton avec ajout 100 30 9 13 17
Béton avec ajout 200 30 6.67 8.5 13
Béton avec ajout 300 30 4.7 7.6 9
Conclusion :
Ce chapitre présente une recherche bibliographique sur l’effet des ajouts pouzzolaniques sur
les bétons exposés à des hautes températures. Le changement de couleur du gris aux blancs, et
l’apparition des microfissures sur la surface du béton avec ajout pouzzolanique à 800°C, peut
indiquer une détérioration avancée par apport à celle du béton ordinaire à la même
température.
Les changements des propriétés physiques et chimiques du béton avec ajouts pouzzolaniques
sont présentés dans ce chapitre. On a mis en évidence le rôle de la réaction pouzzolanique
dans le béton sur les changements chimiques. Les propriétés mécaniques du béton avec ajouts
pouzzolaniques (la résistance à la compression, la résistance à la traction et le module
d’élasticité du béton), diminuent progressivement avec l’élévation de la température et
l’augmentation des ajouts pouzzolaniques.
D’après ce chapitre en peut conclure que les ajouts pouzzolaniques dans le béton exposé à des
températures élevées ont un effet négatif. Cela est due aux changements physico-chimiques de
c’est ajout pouzzolanique dans le béton.
34
Conclusion général
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Conclusion général
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Références bibliographiques
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