ANALYSE GRANULOMETRIQUE

Table des matières

Définition...............................................................................................................2
1 Le but de l'essai............................................................................................2
2 Intérêt de l'essai...........................................................................................2
3 Mode opératoire.......................................................................................3
4 Interpretation de l'essai ( étude de cas ).....................................................5
Conclusion.............................................................................................................8

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Définition
L’analyse granulométrique est la détermination de la dimension des grains qui
constituent un sol, sous forme de pourcentage en poids réunissant des grains
d’un même diamètre.

1 Le but de l'essai
La courbe granulométrique qu’on obtient à partir des résultats du tamisage,
permet de déterminer les propriétés telles que : la perméabilité, l’aptitude au
compactage, l’utilisation comme filtre. De plus, la courbe granulométrique est
un élément fondamental de la classification des sols.

2 Intérêt de l'essai
L’une des premières étapes de la caractérisation d’un sol consiste à évaluer sa
composition à partir de sa courbe granulométrique. Il s’agit d’un graphique qui
indique, pour une dimension donnée(d) d’un grain (porté en abscisse), le
pourcentage en poids des grains de dimension inférieure (tamisât, passant) ou
supérieure (refus) à (d).
La courbe est tracée en coordonnées semi-logarithmique de façon à donner
une représentation plus précise des particules fines (particules qui influent
énormément sur le comportement des sols).
On obtient les données nécessaires au tracé de cette courbe grâce à l’analyse
granulométrique ; elle est obtenue :
- Pour la fraction des sols dont les grains sont ¿80µm, par tamisage
sur une série de tamis de mailles décroissantes.
- Pour la fraction de sol dont les grains sont¿80µm, par un essai de
sédimentation (méthode basée sur le temps de sédimentation des particules
solides en suspension dans un fluide).

3 Mode opératoire
L’échantillonnage
Des prélèvements de matériau proviennent du chantier dans des sacs
étanches ou du moins, supposés tels. Le matériau est aussitôt étalé sur
les bâches avec en prime la brisure des mottes.

Matériau grenu
A défaut de passer tout le matériau dans un échantillonneur, il faut faire du
quartage : partager le matériau en 4 parts égales, assembler les parts
opposées, retenir un tas (il y en a deux).
Reprendre l'opération jusqu'à ce que le reste soit un échantillon d'un Poids > 4
000 grammes.

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Prélever l’échantillon dans une cuvette et le mettre à l’étuve.

Matériau fin
Dans un premier temps, faire un quartage pour diminuer la quantité du matériau
et finir ensuite le reste de l’opération avec l’échantillonneur.
Retenir la quantité utile dans l'un des plateaux de l'échantillonneur d'un poids >
3 000 grammes, la renverser dans une cuvette et la mettre à l'étuve.

Le séchage
Séchage 1 : l’échantillon du matériau est mis à l’étuve à la température de
105°C pendant 24 heures.
Après 24 heures à 105°C, retirer l’échantillon de l’étuve, le laisser refroidir et le
peser tiède soit P, le poids initial
Séchage 2 : après lavage, remettre l’échantillon à l’étuve à la température de
105°C pendant 24 heures.
Le lavage
Immerger l’échantillon pendant 10 à 20 mn, pour rendre le lavage plus facile
(Décollement des mottes d'argile des Grains, des graviers, des particules
solides).
Brassage normal dans la cuvette du matériau trempé. Effectuer le lavage avec
au-dessus un tamis de module 38 (ouverture 5 mm) et en dessous le tamis de
module 20 (ouverture 0,080 mm). Ceci pour éviter de surcharger la toile de
0,080 mm, par ailleurs très fragile.

Pour le lavage proprement dit, imprimer un mouvement circulaire de l’intérieur

de la paume de la main au matériau sur la toile du tamis, en l’arrosant de temps à
autre durant toute l’opération.
A la fin du lavage (quand l'eau d'égouttage sous le tamis de 5 mm ou de
0,80mm, traversant le matériau est aussi limpide qu’une eau de roche,
remettre l’échantillon à l’étuve, après l’avoir si possible siphonné.

Le tamisage et les pesées

Après 24 heures, on sort l’échantillon de l’étuve, on le laisse refroidir jusqu’à ce
qu’il soit tiède.
On met en place une colonne tamis avec en début un couvercle et en fin une
cuve de retenue en fonction de la nature de l’essai (AG sol/A.G béton etc.)
On ôte le couvercle et l’on renverse tout l’échantillon (tiède) sur le tamis du plus
grand diamètre. On imprime alors un mouvement rotatoire manuel à la colonne
de tamis dans un premier temps, permettant ainsi aux particules de différents

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diamètres et de différents poids de descendre par gravité.

En seconde phase, le mouvement est imprimé tamis par tamis pour vérifier
qu’aucune granulat de diamètre inférieur n’ai été retenu par un quelconque
refus.
Le tamisage par tamis est suivi de pesées cumulées des différents refus sur
chacun des tamis.
Remarque :
Le tamisage à sec s’opère sur un matériau pulvérulent (gravillon, concassé,
sable, etc.)
Le tamisage sous l’eau s’opère sur un matériau cohérent (graveleux, argile,
schiste, etc.)

o matériel utilisé

- Les tamis

d
D
1,25mm

- Les passoires d

- Une balance de précision

- Un poids en laiton (sensible)

Les modules des différents tamis utilisés pour le tamisage sont : 44-41-38-34-
31-27-24-20 .
4 Interpretation de l'essai ( étude de cas )
Exploitation des résultats
Porter le résultat des pesées sur la feuille de calcul normalisée. Calculer le
pourcentage (%) P/R aux poids des refus cumulés pour chacun des tamis .Tracer
la courbe granulométrique Calculer les éléments granulométriques définis dans
les classifications :
- % de tamisât à 0,080 mm,
- % de tamisât à 2 mm
d60
Cu 
- Coef. D’uniformité d10

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d302
Cc 
- Coef. De courbure d60xd10

Le coefficient de courbure (Cc) sert à rendre compte de la régularité de la

courbe.

Exemples

Cu < 2 : granulométrie serrée ou uniforme

Cu > 2 : granulométrie étalée ou variée
Sol bien gradué 1 < Cc <. 3
Un sable sera dit bien gradué si
SOROUBAT-CI TRAVAUX POUR LE
PROLONGEMENT DE
L’AUTOROUTE DU NORD
LABORATOIRE LOT
2

lot 2 TAABO - TOUMODI

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N° NATURE:
948
RECEPTION : gx lat
DATE DE 16/10/2 Poids Initial
3886 g
PRELEVEMENT: 010 Sec=
Date d'essai: 27/10/2010
COUCHE DE FONDATION PT
Échantillon: STAGIAIRE SERI
1100 VOIE GAUCHE Opérateur:
MARTINIEN
Dimensio
Poids
MODULE n
%Refus Passants%
AFNOR Tamis Refus
mm Cumules
46 31,5      
45 25      
44 20 147 3,78 96,22
43 16      
  14      
42 12,5      
41 10 451 11,61% 88,4%
40 8      

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39 6,3      
38 5 1051 27,05% 73,0%
37 4      
36 3,15      
35 2,5      
34 2 1883 48,46% 51,5%
33 1,6      
32 1,25      
31 1 2353 60,55% 39,4%
30 0,8      
29 0,63      
28 0,5      
27 0,4 2924 75,24% 24,8%
26 0,315      
25 0,25      
24 0,2 3217 82,78% 17,2%
23 0,16      
22 0,125      
21 0,1      
20 0,08 3438 88,47% 12%
             

44 20 35 1,03 100,00  

41 10 140 4,10 88,39  

38 5 320 9,38 72,95  

1,
34 655 19,21 51,54  
6
1,
31   24,63 39,45  
00
0,
27 1070 31,38 24,76  
4
0,
24 1245 36,51 17,2156459  
20
0,
20 1525 44,72 11,53  
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Conclusion
Au terme de cette étude retenons que le contrôle de qualité des matériaux
lors de l'exécution d'un projet de génies civil est l'outil névralgique normalisé
pour juger la bonne qualité de l'ouvrage. En effet la durée de vie d'un ouvrage en
exploitation et des conditions auxquelles elle est soumise, dépend de la qualité
des matériaux utilisés et de la mise en œuvre de ces matériaux.

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