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Office de la formation professionnelle et de la promotion de travail

INSTITUE SPECIALE DE TECHNOLOGIE APPLIQUEE DE


TAZA

TRAVAUX DE CONSTRUCTION D’UNE


ECOLE PRIMAIRE

REALISE PAR : ENCADRE PAR :


REDA HOUARI MME .MALKI NAIMA
YOUSSEF CHDOURI
MOHAMED EL OUAHBI

CYCLE :

TECHNICIEN SPECIALSE GROS-ŒUVRES


ANNEE 2008/20010

Projet de fin de formation 1


SOMMAIRE

I- DEDICACE
II- REMERCIEMENT
III- INTRODUCTION
IV- PRESENTATION DU PROJET
V- INSTALLATION DU CHANTIER
VI- MATERIELS NECESSAIRES POUR L’EXECUTION DU PROJET
VII- MATERIELS NECESSAIRES POUR LA SECURITE DU CHANTIER
VIII- MODE OPERATOIRE
IX-HYGIENE ET SECURITE SUR CHANTIER
X- LE PLAN D’ASSURANCE QUALITE
XI- LE CONTROLE ET AUTO-CONTROLE
XII- LA PLANIFICATION
XIII- ETUDE DE PRIX
 LE PLAN D’INSTALLATION DU CHANTIER
- CHOIX DE LA GRUE
- CHOIX DE LA BETONNIERE
 AVANT METRE PAR BLOC
 LES TEMPS UNITAIRES
 LES RATIOS
 LE BUGDET MAIN D’OEUVRE
 PLANNING DES TRAVAUX
 DIAGRAMME DES EFFECTIFS
 LE COUT HORAIRE MOYEN
 LE QUOTE DE PART DU MATERIEL
 LES PRIX DES MATERIAUX RENDUS SUR CHANTIER
 LES DOSAGES DES MATERIAUX POUR BETONS ET MORTIERS
 LES CLASSIFICATIONS DES BETONS ET MORTIERS
 LE BUGDET D’APPROVISIONNEMENT DES MATERIAUX
 LES FRAIS DES CHANTIERS
 LES SOUS DETAILS DES PRIX
 LE DEBOURSE SEC
 LES COEFFICIENTS DE MAJORATION C1 - C2
ET LE CALCUL DE PRIX DE VENTE
 DETAIL ESTIMATIF

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I - DEDICACE

A nos parents

A tous les membres de nos familles

A tous nos amis

A tous ceux qui ont collaboré à l’accomplissement de ce travail

Que vous receviez cet ouvrage avec le même cœur que nous le vous envoyons.

Projet de fin de formation 3


II- REMERCIEMENT

A notre Directeur de l’ISB,


A nos encadrements qui nous ont compagné
Durant toute notre formation
- Mr TAMIS
- Mr SAASAAI
- Mr MOUINA
- Mr YAAKOBI
- Mr LAKBIRE

Nous sommes émus par les efforts que vous avez déployés pour ainsi mener à bien notre

formation, nous vous en suis très reconnaissant et nous vous présenterons nos plus sincères

remerciements et nos profond respect.

A mes maîtres et présidents de notre mémoire Messieurs :

Me. MALKI………. ET Mr. Mohamed LAKBIR

Nous gardons d’excellents souvenirs de vos qualités humaines et votre sympathie, votre

compétence et votre modestie font l’objet de notre admiration, ainsi vous nous avez honoré d’avoir

accepté de diriger ce travail et de mettre en exergue vos hautes compétences pour ainsi mieux le

mener, veuillez trouver ici l’expression de notre gratitude et notre reconnaissance et haute

considération.

Projet de fin de formation 4


III- INTRODUCTION

Dans le but de perfectionner nos connaissances techniques et théoriques acquises

pendant les ( 2 ) deux années de formation à l’Institut Spécialise de Technologie Appliquer

de Taza, d’une part, et d’autre part l’entreprise marocaine nécessite des encadrements

ayants la compétence professionnelle pour l’orienter vers le développement, nous

présentons notre étude au projet : construction d’une école primaire à Casablanca.

Cette étude nous a amené à une large connaissance d’organisation, coordination,

pilotage et la gestion du projet.

Nous espérons que la présente étude aura accomplie sa tâche, et nous mettre sur le

chemin d’aboutir à une connaissance professionnelle complète de métier.

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IV - PRESENTATION DU PROJET

OBJET DU MARCHE :

Le présent marché à pour objet : la construction d’une école primaire, opération Salam

Ahl Loghlam ville de Casablanca.

PRESENTATION DU PROJET :

Le présent projet à pour objet : la construction d’une école primaire en Rez-de-chaussée et

1er étage sur un lot de terrain d’une superficie de 3631 m².

DELAI D’EXECUTION :

Le délai global du projet tout corps d’état est huit [8] mois dont quatre [4] mois pour
l’exécution des travaux de gros œuvres.

CONSISTANCE DES TRAVAUX :


I. Gros Œuvres
 Terrassement
 Maçonnerie en fondation
 Béton armé en fondation
 Canalisations – regards
 Béton armé en élévation
 Maçonnerie en élévation
 Les enduits

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V - INSTALLATION DU CHANTIER
Installation du chantier :

Dès la réception de l’ordre de service du maitre d’ouvrage, l’entreprise sera inviter à la


réalisation de l’installation du chantier, à cet effet le personne chargé de la réalisation du PIC
devra dénombrer ses besoins en terme de surface nécessaire pour le stockage ou pour le travail
sur chantier, la consommation des fluides (eau, électricité, approvisionnement par véhicule) ainsi
que leurs dates d’occupation. Une fois, ces donnés sont collectées, l’étude est faite en fonction de
la surface disponible sur chantier, du tracé et des disponibilités des réseaux. L’installation de
chantier contient toutes les constructions auxiliaires et les engins nécessaires à l’exécution du
projet à savoir :

Plan d’installation :
Le P.I.C est réalisé par l’entreprise de construction à parti du plan de masse qui décrit
toutes les dispositions retenues pour la bonne exécution de l’ouvrage.
On dessine sur ce plan les renseignements suivants :
- L’ouvrage à réaliser et son environnement.
- L’emprise du terrain.
- Les différentes phases de terrassements.
- Les accès et les voies existantes.
- Les installations des matériels nécessaires.
- Les installations relatives au personnel.
- Les installations réalisant l’interface avec l’extérieur (panneau de chantier, clôture,
réseaux …)

Clôture du chantier :
Pour diverses raisons de sécurité, ce chantier
doit être entouré d’une clôture réalisée en
plaques de tôle nervurés de deux mètres
de hauteur et six mètres de longueur,
assemblées par des pointes des cheverons
de 2,50 mètres de longueur ancrés dans
le sol par des socles en béton de 30x30x30 cm.

Panneau de chantier :
Un panneau obligatoire de 2,00x2.00 mètres, lisible de la voie publique, détaillé les
informations suivantes :
- Objet du projet : la construction d’une école primaire.
- N° de marché
- Entreprise de construction Tous Corps d’Etat
- Bureau de coordination
- Maitre d’ouvrage
- Architecte
- Bureau Etude Technique
- Laboratoire
- Bureau de contrôle
- Date et numéro de permis de construction

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Accès au chantier :

Les portes d’entrée doivent s’ouvrir vers l’intérieur du chantier pour l’accès des véhicules et
l’accès des piétons. Un pictogramme doit rappeler l’obligation du port du casque à l’intérieur du
chantier comme suit :
- En français :
Avis aux visiteurs : pour votre sécurité, veuillez mettre le casque, c’est obligatoire.
- En anglais: “for you safety please put the helmet”.

Bureau de réunion :

Ce bureau de réunion est mis en place dès l’ouverture du


chantier, sur une surface de 20m² réalisé en maçonnerie d’agglos
de 15, dallage en béton de10cm, couverture en tôle nervesco,
enduits et peinture sur les murs, avec une porte et deux fenêtre,
équipé : d’une table avec des chaises en nombre suffisant, des
panneaux en contre plaqué pour afficher les plans, le
planning d’avancement travaux, cahier des réceptions
(Réceptions des fouilles, ferraillage et autorisation de coulage)
et un placard pour le classement des plans.

Cantonnement pour logement des ouvriers :


Ce sont des baraques préfabriquées ou en agglos de 15 cm couvertes en tôle de zinc a
cotés des blocs sanitaires, 14 m² pour 3 ouvriers.

Sanitaires :

Pour tout chantier, des équipements sanitaires sont obligatoires, qui contient :
- Lavabo avec un point d’eau.
- WC à la turque, branché provisoirement à l’égout.
- Une douche.

Ateliers et magasins :
Ce sont des magasins pour ranger l’outillage individuel et collectif, mini-station de
distribution de carburant, et magasin d’outillage et pièces de rechange.

Poste de fabrication de coffrage :

Ce poste est installé dans un local couvert de (10 x 5) m² comprenant :


Air de stockage du bois de commerce
Matériels divers :
- Scie circulaire
- Scie à ruban
- Raboteuse
- Combine (machine à plusieurs fonctions)
- Outillage divers (serre – joint…)
- Un établi de traçage
- Un établi de montage
- Aire de stockage de panneaux terminés
située à l’intérieur des champs de balayage de la grue.

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Poste de ferraillage :
Ce poste contient :
- Une aire de stockage (10 x4) des aciers commerciaux en barres
 Stockage à faire sur les madriers
 Séparer les aciers selon leur nature et leur Ø.
- Matériel de coupe des aciers et de mesure à longueur
(banc de coupe gradué et la cisaille électrique)
- Un établi de façonnages doté de cintreuses électriques
et de griffes.
Cet établi comprend des clous enfoncés dans le bois
pour matérialiser les longueurs des armatures et
le Ø des coudes.
- Une aire de montage (10 x 4) pour assembler les
éléments façonnés.
- Une aire de stockage (10 x 4) des armatures
terminées posées sur des madriers située à l’intérieur du champ de balayage.

POSTE DE BETONNAGE :

- L’engin de malaxage : bétonnière de 500l.


- Aire de stockage des matériaux (sable, ciment, gravier
, hydrofuge…).
- Matériel d’évacuation et distribution du béton vers les
points d’utilisation.
- Alimentation d’énergie (eau, électricité).

Réseau Eau Usé :


Pour garder l’hygiène il faut brancher provisoirement l’assainissement du chantier au
réseau public.

LES RESEAUX :

Electricité : il faut prévoir la puissance et les tensions à installer


provisoirement pour satisfaire les besoins des chantiers,
l’équipement nécessaire pour le branchement comporte le
compteur électrique, l’armoire et les câbles d’alimentation ainsi
que ses canalisations.

Eau : l’alimentation en eau pour le chantier doit servir tous


les points qui seront besoin de l’eau, l’équipement de ce réseau
contient le compteur d’eau, les robinets, et les tuyaux en
polyéthylène de différents diamètres selon le débit.

Téléphone et fax : le chantier doit avoir une ligne


téléphonique mise à la disposition du maître d’ouvrage et du maître d’œuvre.

Parking :
Il faut garder un espace d’un parking pour le stationnement
des voitures du maitre d’ouvrage, du maitre d’œuvre et les
autre principaux intervenants.

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Matériels utilisées :

Matériels des terrassements :

- Pelle hydraulique en rétro et en butte.


- Pelle chargeuse sur pneus.

Matériel pour déblais rocheux :

- Compresseur.
- Marteau à main (dégageur).

Matériel de levage :

- Monte matériaux avec groupe moto-treuil, installés en étage ou en terrasse.


- Chariot élévateur hydrauliques.
- Grue à tour fixe avec flèche de 45 ML.

Matériels de fabrication et mise en œuvre du béton :

- Bétonnière.
- Brouette.
- Dumper.
- Camion toupie.
- Camion benne équipé d’une goulotte pour orienter le vidage du béton.
- Vibrateur : aiguille vibrante de 38 à 46 cm de longueur et 26 à70 mm de diamètre à aire
comprimé ou électrique.

Matériel pour façonnage acier :

- Cisaille manuelle, à levier ou électrique.


- Griffes, coudeuses à main, cintreuse électrique.

Matériel divers :

- Echafaudage métallique tubulaire: tubes et accessoires (fourches, embase, raccords)


- Ponceuses : machines (électrique ou à essence) avec meule pour polir le granito.
- Projecteurs d’enduit.

Repliement des installations de chantier :

Ce repliement est à faire envisager à l’intérieur du délai d’exécution, la maitrise d’œuvre doit
veiller à ce que le repliement s’opère en temps opportun notamment en ce qui concerne :

- Le démontage et l’enlèvement du matériel et des installations de chantier


- L’évacuation des matériaux excédentaires
- La remise en état du terrain et la propreté des abords

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VI- MATERIELS NECESSAIRES POUR
L’EXECUTION DU PROJET

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Chargette
Grue à tour

Tractopelle Bétonnière

Benne à tuyau

Dumper

Vibreur électrique Auto-bétonnière

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Cisaille à ronds manuelle
Cintreuse automatique

Coffrage métallique
Pilonneuse

Groupes Électrogènes
Plaque vibrante

Échelle coulissante Chariot télescopique

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Etais métalliques
Echafaudage

Plate formes

Monte charge

Citerne sur roues


Monte charge

Goulotte Compresseur
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VII- MATERIELS NECESSAIRES
POUR LA SECURITE DU CHANTIER

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Gilets
Bottes

Casque de chantier Gants

Chaussures de sécurité Bandes de signalisation

Cônes
Plaques de signalisation

Grillage de délimitation Avis au public


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VIII - MODE OPERATOIRE

A - Implantation :

On commence par l’implantation pour tracer sur le terrain la situation exacte de notre
ouvrage.
Les points importants donnés par les plans généralement les angles de la construction
tracés et repérés sur le terrain par des jalons ou des piquets fixent définitivement la situation de la
future construction.
Les alignements passant par ces points permettent de tracer le nu ou face extérieure des
murs de façade.
Afin que ce tracé demeure durant l’exécution des travaux,
il importe de remplacer les piquets par des points situés dans le
même alignement mais en dehors de l’emprise de la construction.
Le repérage s’effectue au moyen de chaises ou banquettes,
formées d’une traverse en planches maintenue par des piquets
fichés en terre d’au moins 50 cm, la chaise ou banquette fait une
saillie d’environ 60 cm au dessus du sol.
Sur la face supérieure des traverses on fait une entaille à la
scie ou on plante des clous qui correspondent à l’alignement des murs de façade ou à l’axe de
l’implantation des piliers.
Entre les repères, d’une chaise à l’autre, on place des fils de
fer, maintenus en tension par des contres poids. Sur ces fils de
fer, les maçons pourront suspendre leur fil à plomb en vue du traçage
des semelles et pour l’exécution des murs.
Les axes sont repérés par les numéros et les lettres, et le
traçage des fouilles se fait par la chaux.

B- Terrassement :

Les fouilles de toutes natures seront descendues aux cotes reconnues et acceptées par
l'architecte et le BET. Elles seront exécutées aux largeurs strictement nécessaires et feront l'objet
d'un procès-verbal de réception. Aucun travail de béton ou de maçonnerie ne sera entrepris avant
l'accord de l'architecte et Le BET.

Les fouilles en tranchées ou en trous seront


exécuter à l’aide d’un tractopelle et prises d'après les
plans de béton armé. Lorsque l'entrepreneur au cours de
ses travaux de démolition rencontrera des canalisations
d'eau, d'électricité, téléphone, égouts, etc.. Il devra
immédiatement en aviser l'architecte et interviendra
directement auprès des services intéressés.
Les remblais seront exécutés par couches
successives de 0,20 m immergées à refus et
compactées, la compacité obtenue sur 0,20 m ne sera
pas inférieure à 95 % de la densité Optimum Proctor
modifiée.

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C- Fondation :

La fondation est une partie maitresse, elle crée une surface stable et homogène qui permet
de résister aux charges exercés par l’ouvrage en évitant son affaissement. Bien souvent, elle est
ferraillée quand elle doit supporter des charges conséquentes, mais dans nombre cas, le
ferraillage n’est pas nécessaire, un gros béton suffit.

D- Canalisations et regards :
Le réseau d'assainissement sera réalisé d'après les plans d’exécution, aucun remblai ne
sera mis en place avant les essais d’étanchéité.
1 - Regards
Les regards seront exécutés en béton B1, reposant
sur un radier de 15 cm d'épaisseur. Les parois intérieures
seront enduites au mortier hydrofuge avec gorge à la bouteille.
L'arrivée et départ des buses se feront à 10 cm au dessus
du radier, ces regards seront couverts par les tampons en
BA avec anneaux de levage rabattables en fer galvanisé.
Tampons de couverture extérieurs seront soit en fonte,
conformes aux normes de ville, en béton, selon la situation des regards sur plans d'exécution.
Tampons de couverture intérieurs aux bâtiments pour les regards visitables ou sous siphon de
cours seront coulés dans un cadre en cornières galvanisées.
Ces dallages amovibles qui seront munies d'un crochet de levage en fer galvanisé reposeront sur
un cordon bitumineux qui assurera l'étanchéité.
2 - Canalisations
Les buses en béton comprimé reposeront sur un lit de sable de 10 cm d'épaisseur, les joints
seront bien traités de façon à ne pas permettre une fuite des EU et EP.

E - Gros béton :
Le gros béton sera exécuté en béton N° 2 dosé à 300 kg
de ciment CPJ45. Le gros béton sera fabriqué mécaniquement
par la bétonnière sur notre chantier, transporté à l’aide des
brouettes qui se déplacent sur un passage réalisé par des madriers
et versé dans les fouilles jusqu’au niveau marqué sur les parois
du sol.
Le béton sera étalé à l’aide des pelles et vibrés du
moyen de l’aiguille vibrante.

F- Béton de propreté :
Exécuté en béton B5 sous tous les ouvrages en fondation,
maçonnerie, béton armé pour semelles, chaînages, et longrines,
épaisseur suivant plans, compris pilonnage. La largeur du
béton de propreté dépassera de 0,10 m de chaque côté de
l'aplomb des ouvrages qu'il supporte.

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G- Semelles :

1- Traçage :
Il faut effectuer le traçage quand le béton aura fait sa prise, cette étape consiste à tracer les
limites des semelles sur le béton de propreté en projetant les axes présentés dans la phase
d’implantation.

2- Coffrage :
Il faut coffrer les semelles soigneusement pour qu’elles
auraient des formes régulières et surtout pour qu’il ne puisse
y avoir de mélange entre le béton frais et terre.
Le coffrage sera en bois, en utilisant des panneaux
posés sur l’alignement tracé, en gardant la verticalité et
l’horizontalité à l’aide du niveau à bulle d’air.

3- Ferraillage :
Les armatures des semelles seront façonnées dans
l’aire de ferraillage et transportées par le grutier vers les lieux
de mise en place.
Pour l’accrochage entre les semelles et les poteaux
de fondation on devra laisser des barres d’attentes.
Des côtes à béton seront prévues dans les faces
latérales et postérieures dans des semelles pour garder
l’enrobage.

4- Bétonnage :
Avant toute chose, humidifier le coffrage, le béton des
semelles sera réalisé en béton armé N° 2 dosé de 350 kg de
ciment CPJ 45, 350L de sable, 700L de gravette 15/25, et 300L
de gravette 5/15.
Le béton sera vibré par l’aiguille vibrante.

H- Fut des poteaux:


1- Traçage :
Tracer les limites des poteaux sur les semelles en projetant les axes présentés dans
l’implantation au moyen de cordex, pour les longrines, on les trace sur le béton de propreté.

2- Coffrage :

Confectionner les trois quarts du coffrage, (c’est-à-dire


un coffrage constitué de trois faces). Utiliser des
panneaux de coffrage d’une longueur adéquate
(suffisamment longue pour réaliser la hauteur de poteau
désiré) et deux planches de coffrage.
Tout d’abord, tracer la largeur de poteau sur le panneau
de coffrage.

Projet de fin de formation 19


Réaliser-le en partie haute et basse de chaque panneau. Ensuite, utiliser le cordeau à
tracer (bleu) et tracer sur toute la longueur de panneau (deux tracés par panneau). Clouer sur la
craie déposée : deux en partie haute, deux à mi-longueur et deux en partie basse (6 clous par
panneau). Ces clous vont servir de guide, lors de l’assemblage panneau – planche.
Pour l’assemblage, faites vous assister. Maintenez fermement panneau et planche de
coffrage à la verticale tout en contrôlant, le temps du clouage, que la planche suive bien le tracé.
N’enfoncer pas les clous à fond, ce sera plus facile au décoffrage et cela vous évitera de
casser les arêtes.
Ensuite, prendre une deuxième planche et effectuer la même opération.
La mise en place du coffrage peut commencer. Positionner le coffrage sur la fondation,
bloquer- le en partie basse sur ces trois cotés, à l’aide de planchettes et de clous.

3- Ferraillage :

Les armatures seront façonnées sur le chantier, insérés et attachés à l’aide d’une pince russe et
du fil de fer recuit avec les barres d’attentes de semelles et d’autre barres d’attente seront prévues
pour la liaison avec les voiles et les poteaux de RDC.
Puis, fermer la boite avec un deuxième panneau de coffrage, en le clouant et le bloquant à
sa base, pour éviter l’éclatement des planches lors de la clouée.
Le coffrage doit être plombé correctement.
Pour assurer l’enrobage, on mettra des calles à béton entre les panneaux et les armatures.

4- Bétonnage :

Avant toute chose, humidifier la coffrage, le


bétonnage sera en béton transporté par des brouettes, versé
dans le moule, coulé progressivement jusqu’au niveau voulu
et vibré par l’aiguille vibrante.

I – Mur en fondation :

La maçonnerie sera réalisée conformément aux plans


d’exécution établis par le BET.
Elle sera en moellons hourdés au mortier n°1, joints
soigneusement bourrés et serrés à la truelle et les boutisses
judicieusement placés.

J – Longrine , chainage et mise à la terre :

Les longrines et chainages seront réalisés en béton n°4


entièrement vibré, suivant le tableau de dosage
Projet de fin de formation 20
La mise à la terre sera réalisée par un ceinturage à fond
de fouille intéressant le périmètre du bâtiment, la section de
conducteur sera 28 mm² en cuivre nu. La retombée jusqu’aux
droit des tableaux de protection se fera par le même
conducteur ainsi que pour ferraillage du bâtiment.

K - Dallage :

Le dallage est destiné pour :


 Isoler de l’humidité du sol.
 Recevoir les divers revêtements.
 Supporter les ouvrages.
Et réalisé comme suit :
 Compactage de la terre.
 Arrosage et compactage du tout venant de 20 cm.
 La pose de polyane sur TV.
 mise en place d'une armature en simple
quadrillage de T6 esp de 20 cm sur les cales à béton.
 Bétonnage, réalisé en béton N° 4 dosé à 350 kg
de ciment, 450L de sable et 1000L de gravette 15/25.

L – Les poteaux en élévation:

Tracer les limites des poteaux sur le dallage en respectant le mode opératoire du fut poteau
définit au dessous.

M– Planchers en dalle creuse :

 Les poutrelles et les entre-vous seront transportés par une monte charge.
 La réalisation du plancher s’effectue en suivant les étapes suivantes :
- Pose de coffrage
- Pose des madriers, en s’appuyant sur le coffrage
des poutres, selon la grande portée.
- Mise en place et réglage des échafaudages.
- Pose des poutrelles selon le sens de la petite portée.
- Pose des hourdis sur les talons des poutrelles.

Projet de fin de formation 21


- Garder les réservations pour les gaines.
- Pose des armatures des poutres et de la dalle de
compression.
- Pose des chapeaux de rives dans l’axe des poutrelles et au dessus des armatures de la
dalle de compression ainsi que les chapeaux sur appuis intermédiaire.

N – Les murs :
 Tracer l’extrémité du mur sur le dallage par des cordex.
 Fixer les profils verticalement à l’extérieur de mur.
 Tender deux cordeaux une à l’extérieur et l’autre à
L’intérieur de cloison.
 Poser la première assise de gauche vers la droite.
 Régler la brique horizontalement à l’œil.
 Lever les bavures de mortier et lisser les joints à la truelle.
Le cordeau à la deuxième assise.
 Suivre la même méthode pour l’autre assise.

O – Linteaux et appuis de fenêtres :


1 - Linteaux :
Ces éléments seront réalisés en béton peu armé dosé
de 350 kg , et intégrés dans les murs en maçonnerie de 15
chaque côté. Le coffrage sera réalisé par un petit monté posé
sur mur et serré par une serre- jointe au fond de ce moule,
armé par trois barres d’acier.

2 – Appuis :
Le coffrage sera réalisé en bois dans les côtés latéraux.
 Le bétonnage se fera manuellement avec une légère
pente vers l’extérieur pour l’évacuation des eaux pluviales.
 L’appui de fenêtre se trouve à un endroit très sensible,
alors il sera soigné contre les risques d’infiltrations d’eau.

P – Les enduits :

 Poser l’échafaudage pour la circulation des ouvriers.


 Préparer le support en éliminant les éléments. Apparents de mortier arroser le support.
 Poser un grillage galvanisé entre les éléments en béton et ses éléments en maçonneries.
 Poser aux extrémités de mur des règles bien vertical.
 Poser les repères intermédiaires.
 Projeter le gobetis.
 Après 24 H projeter la couche dressage.
 Faire la dernière couche de finition avec un
mouvement circulaire de la tâche.

Projet de fin de formation 22


IX – HYGIENE ET SECURITE SUR CHANTIER
Hygiène et sécurité sur chantier :
De nombreux accidents se produisent au cours d’activités banales telles que marcher,
monter les escaliers ou porter des charges. Le risque d’accident durant ces activités est volontiers
sous estimé car il prévaut l’idée qu’il ne m’est encore rien arrivé, et on peut définir l’accident de
travail comme un événement soudain ou violent provenant d’une cause extérieure qui provoque
chez la personne accidentée des lésions corporelles, des troubles fonctionnels ou même la mort.
Pourtant, selon les statistiques, un assuré sur dix est victime chaque année d’un accident
du travail provoqué par des causes humaines et matérielles tel que la négligence, la fatigue, la
distraction, l’erreur de raisonnement, les mauvaises conditions de travail ou l’encombrement du
matériel et outillage. Ces accidents pourraient être évités en respectant les règles de sécurité et
en faisant attention à la santé.

Règles de base concernant la sécurité et l’hygiène au travail pour l’ouvrier :


Les accidents ne se produisent pas par hasard. Les principaux conseils :
- Vérifier, avant de commencer à travailler, si les outils, les matériaux, les voies empruntés et
les lieux de stockage sont surs.
- Ne prendre aucun risque et éliminer tout danger sans délai. Si cela n’est pas possible, en
informer son supérieur hiérarchique pour qu’il s’en charge.
- Ne pas hésiter à s’informer et à poser des questions en cas d’incertitude.
- N’utiliser que des outils et des machines dont le fonctionnement est bien connu afin de
travailler en toute sécurité.
- Contrôler les points dangereux : les vides
(bordures de plancher, trémies, les cages
d’escalier et ascenseurs) les échelles, les
plates formes de travail (échafaudage)
- Assurer la propreté du chantier par nettoyage
et évacuation à la décharge publique.
- Respecter les règles d’accrochages
à un engin de levage (grue, monte charge)

- Organiser les opérations de chargement de stockage,


de levage (banches métalliques, les pré-dalles)
- Nettoyer et déclouer les bois de coffrage sitôt décoffrés
pour éviter les piqures.

Il faut mettre aussi l’ouvrier à contribution pour la


démarche sécurité, l’avertir du danger, lui imposer de porter
les gants, le casque, le botte, les chaussures de sécurité,
gilet …

Projet de fin de formation 23


X – LE PLAN D’ASSURANCE QUALITE

Le plan d’assurance qualité :

Le PAQ sert à décrire l’ensemble des dispositions spécifiques prises pour assurer la qualité du
produit fourni dans le cadre d’un projet ainsi que la qualité du processus de développement.

Le PAQ (Position Analysis Questionary) est aussi un questionnaire permettant l’analyse du


travail. Ce document décrit ce que l’entreprise va effectuer. C’est l’une des bases des actions
suivantes :

- ECRIRE CE QUE L’ON FAIT : définir QUI, QUOI, OU, COMMENT, QUAND,(cf
QQOQCCP)
- FAIRE CE QUE L’ON A ECRIT : conformément à ce que l’on a écrit.
- ECRIRE CE QUE L’ON A FAIT : vérifier la conformité de ce que l’on a fait par rapport à ce
que l’on a écrit.
- VALIDER

Dans le domaine du Bâtiment, le PAQ est le document de base qui définit l’organisation
spécifique mise en place sur le chantier par l’entreprise et que remet l’entreprise au représentant
technique du client ( MOE : Maitrise d’ouvre) ou bien au client (MO : la maitrise d’ouvrage ou
pouvoir adjudicataire).

Projet de fin de formation 24


XI- LE CONTROLE ET AUTO-CONTROLE
Le contrôle:

Action de mesurer, d’examiner, d’essayer les caractéristiques d’un produit ou service et de


le comparer aux exigences spécifiées en vue d’établir leur conformité.
Le contrôle implique un jugement (conforme ou non conforme) puis une décision.
Il n’ya pas de contrôle possible sans une référence.

Auto-contrôle :

C’est un mode de contrôle selon lequel une personne physique exerce son propre contrôle
sur le résultat de son travail.

Plan de contrôle :

Document décrivant les dispositions spécifiques mise en œuvre pour effectuer le contrôle
de produit ou de service considéré.

Point critique :

Un point de contrôle présentant une importance particulière en raison de risques en cours.

Point d’arrêt :

Le maitre d’ouvrage peut exiger que la poursuite des opérations soit subordonnée à
l’accord sans réserve des contrôles extérieurs.

Fiche de contrôle :

Document définissant pour une tache donnée les spécifications et procédures des contrôles
décidés. Sur ce document sont fixés notamment les points critiques et d’arrêt.

Exécution

Recherche
Finition Détection Correction des causes

Acceptation Refus Fréquent


Evaluatio
n

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XII- LA PLANIFICATION
A- La planification d’un projet de construction :

La planification d’un projet de construction permet au projecteur l’exercice des cinq


fonctions qui caractérisent l’accomplissement de toute action, à savoir :
- Prévoir : établir les programmes d’actions et les situer dans le temps ;
- Organiser : mettre en place les moyens propres à la réalisation de la prévision ;
- Commander : déclencher l’exécution des différentes phases de réalisation des travaux et évaluer
toutes les répercutions que peut entrainer leur enchainement ;
- Coordonner : relier entre elles les différentes phases de réalisation des travaux et évaluer les
répercutions que peut entrainer leur enchainement ;
- Contrôler : vérifier que la réalisation des travaux est conforme aux prévisions et prendre toutes les
mesures nécessaires pour corriger leurs écarts.

I - Décomposition du projet :

L’étape la plus connue de la planification des projets consiste à découper le projet en unités
élémentaires.
Une première décomposition du projet s’avère nécessaire. Cette décomposition peut se
faire de deux façons différentes à savoir : décomposition par objet ou décomposition par activité.

I – a) Décomposition par objet :

La décomposition par objet est la décomposition qui s’intéresse d’abord à (l’étage, sous-sol,
RDC …) pour aux éléments dans cet objet (chambres, cuisine, sanitaires …) pour en terminer par
une décomposition par activité (revêtement, électricité, plomberie …)

I – b) Décomposition par activité :

Dans ce type de décomposition, les lots constituent les activités principales. Ces activités
sont décomposées en taches successives pour finir par une décomposition par niveau (l’étage,
sous-sol, RDC …)

I – c) Comparaison de deux types de décompositions :


Il faut noter que les deux types de décompositions interviennent dans chaque projet de
construction mais le choix de leur succession est très important pour le projet en question.
Plusieurs facteurs peuvent guider ce choix à savoir :
- La dimension du projet : pour les projets de grande ampleur au point de vue surface, il est
préférable d’opter pour la décomposition par objet contrairement au projet de petite taille où la
décomposition par activité parait la plus adéquate ;
- Facteur de grande spécialisation du projet : dans ce type d’ouvrage où on a la présence de chaque
spécialité dans un espace donné, la décomposition par activité est préférable ;
- Facteur de gestion du projet : la décomposition du projet par objet facilite plus le suivi des travaux
que la décomposition par activité.

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II - Elaboration du plan de travail:

La première étape de l’élaboration du plan de travail consiste en la décomposition des


activités dans le but d’aboutir à une liste de tâches qu’on peut programmer.
Dans cette optique, le chargé de la mission de planification pourra élaborer une succession
logique de ces activités en précisant leurs prédécesseurs et toutes les relations de dépendance
existantes entre elles.
Ce travail étant réalisé, le planificateur procédera à l’estimation des durées requises pour
chaque tâche en essayant de rester dans le cadre du délai global du projet.
Il faut noter que la détermination des délais des tâches doit rester objective et cela en
éliminant toute estimation trop optimiste.
Une deuxième méthode pour l’élaboration du plan de travail consiste en le recours à la
planification par les ressources. Cette méthode se base sur l’identification des ressources
nécessaires pour chaque tâche et connaissant les ratios de l’exécution des travaux, on peut
estimer les durées des différentes tâches.

III - Problèmes rencontrés lors de la planification :

Deux types de problèmes peuvent entraver une bonne planification, à savoir :


- Le dépassement des délais ;
- L’utilisation des ressources.

III – a ) Dépassement des délais :

Le chargé de la mission de planification, en réalisant le planning des études et des travaux,


est dans l’obligation, lors d’un dépassement du délai global du projet, de trouver le moyen de
réduire ce délai au moindre coût.
Ainsi, toute son attention se portera sur les tâches critiques qui sont seules susceptibles de
réduire le délai total du projet.
La première solution pour le planificateur, dans ce cas, est d’étudier la possibilité de réaliser
des tâches critiques en parallèle plutôt qu’en série.
Une autre façon de faire pour réduire le délai total du projet s’offre au planificateur et elle
consiste en l’étude de la possibilité de découper les tâches critiques en sous tâches. Ce
découpage plus affiné permettra d’aboutir à un nouveau planning des travaux avec un chemin
critique différent.
Cette solution offrira la possibilité de commencer certaines tâches plus tôt que ce qui était
prévu dans l’ancien planning.
Ainsi les modifications entreprises permettront de raccourcir le délai total du projet sans
coût supplémentaire.

III – b ) L’utilisation des ressources :


Parmi les problèmes les plus fréquents qui se posent au planificateur se trouve le problème
d’utilisation des ressources qui apparaît lorsqu’il affecte à une tâche plus de ressources que
l’entreprise n’en a de disponible.
Pour résoudre ce problème, une augmentation des délais de l’exécution des travaux est
possible si la tâche n’est pas critique sinon il faudrait une augmentation des effectifs.

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XIII- ETUDE DE PRIX

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XIV- CONCLUSION

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