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INTRODUCTION GENERALE
C'est une évidence que tout chercheur avant d'entamer son étude doit passer en
revue un certain nombre d'ouvrages à la lumière de son analyse. En effet, cela dit, et
par honnêteté scientifique, nous avons consulté les écrits de plusieurs auteurs touchant
au sujet que nous traitons dans le mémoire. C'est le cas notamment de:
Antoine Dit Rigaud Fils Fragé (2009)1 pour sa part, a abordé dans son
mémoire les Fluctuations du taux de change en HAITI, une analyse de ses principales
causes de 1996 à 2005. La préoccupation de l’auteur était celle de savoir les
principales causes de la fluctuation du taux de change de la gourde face au dollar
américain. En sus, l’auteur a cherché à savoir si la masse monétaire et le PIB
domestique ont une influence sur le change. Il a finalement conclu que l’évolution du
taux de change dépend des anticipations et de préférences de détention des devises à
la place et lieu de la monnaie nationale, ce qui aurait des effets néfastes sur la vie
socio-économique en général, notamment sur le prix des biens et services
commercialisés et consommés dans la ville de Bukavu si elle n’est pas contrôlée.
MURHI MIHIGO I.2 a abordé dans son travail l’impact de l’évolution du taux
de change sur la vie socio-économique à BUKAVU. En abordant cette question de
recherche, l’auteur a cherché à savoir l’impact de l’évolution du cours de change à
BUKAVU pendant la période allant de 2007 à 2009. Au terme de ses investigations, il
a abouti aux résultats selon lesquels l’évolution du taux de change affecte l’activité
économique et se concrétise par les agents qui veulent abandonner la monnaie locale,
dépréciée, au profit des devises, appréciées, par le fait même du changement du taux
de change. En outre, il a constaté que l’évolution des prix des biens et services, et
l’évolution du taux de change sont positivement corrélés du fait que l’une influence
l’autre mais de manière proportionnelle.
1
Antoine Dit Rigaud Fils Fragé « les Fluctuations du taux de change en HAITI, une analyse de ses
principales causes de 1996 à 2005 » 2009
2
MURHI MIHIGO I. « l’impact de l’évolution du taux de change sur la vie socio-économique à
BUKAVU ». 2010
~2~
0.2. PROBLEMATIQUE
3
WANICAN UWIRA H J. C. « l’Efficacité de la politique monétaire sur la stabilité de taux de change
en république démocratique du Congo de 1998 à 2014 » 2016
4
J. KAMANDA, et K. LENDELE, Nature et spécificité de la dollarisation de l'économie congolaise,
dans Mondes en Développement Vol.33-2005/2-n°130, Bruxelles, 2005, page 1.
5
Banque Mondiale, Renforcer la Résilience de Long Terme de la RDC : le Rôle de la Dédollarisation,
de la Prospection Artisanale et de la Diversification Économique, dans Rapport de Suivi de la situation
économique et financière, Kinshasa, 2015, page 21.
~3~
La monnaie nationale n’a pas résisté aux dommages causés par une inflation
forte et variable. Elle a vite été abandonnée au profit des monnaies étrangères stables
et plus particulièrement au profit du dollar américain. Beaucoup de Congolais se
sentent en effet « valorisés et sécurisés » en détenant des devises étrangères. Ainsi, par
motif de précaution, les gens ont eu recours aux monnaies étrangères utilisées
conséquemment comme valeurs refuges ou comme moyen de protection de leur
patrimoine financier.
0.3. HYPOTHESE
~4~
6
P. MUKUNA MUTANDA WA MUKENDI et ILUNGA TSHIPAMA WA MBAYI, Méthodologie de
la recherche scientifique. De la direction à l’évaluation d’un travail de fin d’études, Kinshasa, Cerdaf,
2003, p.91
7
M. GRAWITZ, Méthode de recherche en science sociales, Paris, Institut économique et social, 1965,
p.249-250
~5~
1. Choix du sujet
Le choix porté à ce sujet répond à la préoccupation d’approfondir la
recherche sur les potentiels impacts que peuvent avoir le taux de change sur les prix
des biens de consommation et se focalise sur les indicateurs de la stabilité
macroéconomique de l’économie congolaise.
2. Intérêt du sujet
Sur le plan temporel, nous nous intéressons à la période allant de 2010 à 2020.
L’année 2010 marque le début de la dépréciation du taux de change sur le marché de
change. Cette dépréciation s’est soldée par la dépréciation systématique de la monnaie
nationale par rapport au dollar Américain et l’année 2020 L’année 2020 a été
caractérisée par l’effondrement de l’économie mondiale causé par la crise sanitaire
mondiale , la pandémie de Covid-19 a engendré une crise économique jamais
enregistrée depuis la seconde guerre mondiale. La majorité des économies se sont
contractées et les sociétés déstabilisées, suite aux mesures de restriction prises par les
autorités politiques, aussi bien à l’échelle mondiale que régionale et nationale, pour
endiguer la forte propagation observée de la maladie. Ces mesures de restriction
concernaient principalement le confinement, la fermeture des frontières et le respect
des gestes barrières (distanciation physique).
conclusion générale.
Le premier chapitre concerne les généralités sur le taux de change et le
niveau général des prix,
Le deuxième chapitre est consacré à la présentation de l’évolution du
taux de change et le niveau générale des prix de 2010 à 2020 et,
Le troisième chapitre analyse l'impact du taux de change sur les prix des
biens de consommation en RDC.
Dans ce chapitre, il est question de traiter les notions relatives aux concepts de
base de notre étude. Ainsi, nous allons subdiviser ce chapitre en trois sections qui
sont :
Section 3 : Inflation
1.1. Définition
Le taux de change peut être défini au certain c'est-à-dire le prix d'une unité de
monnaie nationale par rapport à une monnaie étrangère ; à l'incertain c'est-à-dire le
prix d'une unité de monnaie étrangère par rapport à la monnaie nationale8.
Le taux de change détermine donc la valeur extérieur d'une monnaie, lorsque le
taux de change augmente, on parle d'une dépréciation monétaire et lorsqu'il diminue
l'on d'une appréciation monétaire.
Le taux de change entre deux pays est le prix auquel se font les échanges entre
eux.
8
GREGORY N ; M Macroéconomie. Traduction de la 7 Ed. Américaine par JIHAD C. EL Naboulsi, 5
Ed. Française, de Boeck, 2010, p.689.
~9~
Le taux de change nominal est le prix relatif des monnaies de deux pays. En
d'autres termes c'est le nombre d'unités monétaires que l'on peut obtenir en échange
d'une unité d'une autre monnaie.
Ainsi, lorsque l'on dit que le taux de change entre le dollar américain et le franc
congolais est de 920 FC par dollar, sa signifie qu'il est possible de recevoir sur les
marchés de change, 920 FC en échange d'un dollar. Lorsqu'on parle du taux de change
entre deux pays, on pense généralement au taux de change nominal.
Le taux de change réel est le prix relatif des biens entre deux pays, c'est-à-dire
qu'il exprime les prix relatifs des produits étrangers par rapport aux produits
nationaux exprimés en monnaie nationale. Il nous dit à quel taux il est possible
d'échanger les biens d'un pays contre les biens d'un autre : quelque fois il est appelé
termes de l'échange.
Le taux de change réel entre deux pays se calcul à partir du taux de change
nominal et de niveau des prix dans chacun des pays concernés. Si le taux de change
réel est élevé, les biens étrangers sont relativement bon marché et les biens intérieurs
relativement chers. Si le taux de change réel est faible, les biens étrangers sont
relativement chers et les biens intérieurs relativement bon marché10.
La formation de taux de change est influencée par quelques facteurs que nous
9
NKOO MABANTULA, M.B. Cours d'économie politique 1, G1 économie, FASEG, UNIKIN 2012-
2013.p.104
10
~ 10 ~
Si les exportations de biens et de services d'un pays vers la RDC sont inférieures
aux importations de biens et de services ; on a alors un déficit du solde de la balance
des transactions courantes de ce pays par rapport à la RDC.
Si les exportations sont supérieures aux importations, si les sorties de dollar sont
supérieures aux entrées de franc congolais, si la demande de franc congolais est plus
forte que la demande de dollar, et enfin si la demande de franc congolais est
supérieure à l'offre de franc congolais alors il y a une hausse du cours de franc
congolais par rapport au dollar.
B. Différentiel d'inflation :
C. Taux d'intérêt :
Leur influence est évidente : si un pays augmente ses taux d'intérêt, alors les
placements qu'il propose deviennent plus attractifs. Son taux de change va s'apprécier.
Si l'entrée de dollar est supérieure à la sortie de FC, si la demande de FC est
11
GREGORY N ; M. Macroéconomie, op cite p 190.
~ 11 ~
Selon cette théorie, le taux de change doit assurer l’égalité des pouvoirs d’achat
entre pays. Elle trouve ses racines dans les écrits de M. de Azpilcueta Navarro au
16ème siècle, de D. Hume et de D. Ricardo au 18ème siècle mais c’est G. Cassel qui
l’énonce clairement en 1916 puis dans un livre paru en 1923. Le souci de Cassel est
de déterminer des taux de change d’équilibre entre les monnaies à un moment où
l’abandon de l’étalon-or entraîne une grande instabilité cambiaire. La théorie de la
PPA connaît deux versions, la version « absolue » et la version « relative ».
a) La version absolue de la PPA
Le taux de change entre la monnaie d’un pays considéré et celle d’un pays
étranger vérifie la théorie de la PPA quand l’unité de monnaie nationale permet
d’acheter la même quantité de biens et services dans le pays considéré et dans le pays
étranger. Autrement dit, la PPA fait qu’il y a égalité entre les niveaux de prix national
et étranger, une fois ces prix exprimés dans la même unité monétaire : la PPA est de ce
point de vue une extension de la loi du prix unique (le magazine anglais « The
economist » a popularisé la PPA en parlant d’indice « Big Mac »).
C’est cette version qui est évoquée plus haut puisque on calcule le taux de
change PPA en rapportant le niveau de prix national (P) au niveau de prix étranger
(P’) : taux de change PPAA au certain = P / P’. Mais c’est supposer qu’il n’y a aucun
obstacle aux échanges, qu’il y a homogénéité des produits, que la concurrence est
parfaite, avec des coûts de transport nuls, et surtout que les indices de prix sont
calculés de la même façon dans les différents pays. D’où la nécessité d’utiliser une
version moins contraignante.
b) La version relative de la PPA
~ 12 ~
Alors que la version absolue s’attache au rapport des niveaux des prix, la
version relative s’attache au rapport des variations de prix.
A long terme, les différences d'inflation entre les pays sont compensées par des
mouvements de sens inverse des taux de change. La théorie de la PPA énonce que
l'évolution du taux de change entre deux monnaies est liée à l'évolution des taux
d'inflation dans les deux pays. Par exemple, si les prix augmentent plus vite en France
qu'en Allemagne. Le franc va se déprécier par rapport au mark.
Le fondement de la PPA relative est la théorie quantitative de la monnaie. Si
dans un pays le stock de monnaie augmente plus vite qu'à l'étranger, les prix
domestiques augmentent plus vite, les résidents demanderont plus de monnaie
étrangère (pour acheter des produits étrangers) et les non-résidents moins de monnaie
domestique, ce qui entraînera une dépréciation du taux de change.
B. Le taux d’intérêt
La parité des taux d'intérêt a été mise en évidence notamment par Keynes. Cette
théorie stipule que sur des marchés nationaux différents, et pour des actifs ayant le
même degré de risque et de liquidité, le rendement doit être identique en raison des
comportements d'arbitrage. Selon la théorie de la parité des taux d'intérêt, il existe une
relation inverse entre le taux d'intérêt et le taux e change: si une monnaie offre un taux
d'intérêt plus élevé, elle est amenée à se dévaluer, si elle offre un taux d'intérêt plus
faible, elle est amenée à s'apprécier. Par conséquent, sur deux ou plusieurs marchés
nationaux, le rendement net (taux nominal ajusté des variations de change) sur
plusieurs actifs strictement équivalents doit être identique. L'idée de base est que le
marché des échanges est en équilibre si les dépôts dans les différentes devises offrent
le même rendement attendu.
On constate empiriquement que monnaie faible et taux d'intérêt élevé sont
corrélés, comme l'Italie ou la France pendant les années 1970, par opposition à
l'Allemagne. Des taux d'intérêt élevés sont souvent signe d'une forte inflation et d'une
dépréciation anticipée de la monnaie. Globalement, le lien statistique entre taux
~ 13 ~
d'intérêt et taux de change est assez distendu. Ainsi, Michel Dupuy peut écrire: " (...)
selon les études économiques, la sensibilité du cours du dollar au différentiel de taux
d'intérêt entre les Etats-Unis et le reste du monde est faible. Au total, les taux d'intérêt
ne permettent pas d'expliquer convenablement les fluctuations du dollar, du moins sur
longue période"12.
C. La croissance économique
La croissance économique désigne l'évolution annuelle de la production des
biens et services, exprimée en pourcentage du PIB. Celui-ci est défini comme la
somme des valeurs ajoutées des branches productives de l'économie. " Il constitue une
approximation de l'intensité de l'accumulation réalisée au sein d'un espace (souvent
national) et au cours d'une période de temps (souvent annuel)"13
Si la PPA était vérifiée, les taux de change réels devraient rester constats dans le
temps puisque les différences de prix devraient être compensées par l'évolution des
taux de change nominaux. Or on observe la réalité d'amples variations de longue
période des taux de change réels.
En effet, une économie dont la productivité s'accroit voit son taux de change
réel s'apprécier: c'est l'effet Balassa-Samuelson. En effet, à mesure que le pays se
développe, la productivité s'accroit dans le secteur exposé et les salaires augmentent.
Dans le secteur abrité, cette hausse de salaire se répercute sans que la productivité
n'augmente. Les prix des biens non échangeables augmentent par rapport au reste du
monde et le taux de change réel s'apprécie. L'appréciation du taux de change réel peut
donc s'obtenir soit par l'appréciation du taux de change nominal soit par la hausse des
prix.
1.3.2. Les déterminants des taux de change à court terme
A. Le modèle de sur réaction
La théorie de la sur-réaction des taux de change. Cette théorie présentée pour la
première fois par Dornbusch en 1976, en effet, son axe principal repose sur l’idée que
la volatilité du taux de change peut expliquer par les différences entre les vitesses
12
M. Dupuy, Le Dollar, Dunod, Paris, 1999, P.46
13
B. BLANCHETON, Les politiques économiques en 36 fiches, Dunod, Paris, 2006, P.5
~ 14 ~
d’ajustement sur les marchés financiers ou réels. En fait, Dornbusch, fait l’hypothèse
que les prix des marchés financiers s’ajustent immédiatement aux variations de l’offre
et de la demande, tandis que les prix des biens et services sont rigides à court terme.
Ce déséquilibre peut être à l’origine de sur-ajustement16. A court terme, ce sont les
flux des capitaux qui dominent le marché des changes et l’équilibre de celui-ci
suppose le remplissage de la condition de PTI : le gap du taux d’intérêt entre deux
monnaies est égal au taux anticipé de dépréciation du taux de change. Les prévisions
de change sont basées sur la PPA et ramènent donc le taux de change vers son niveau
d’équilibre.
Il y ainsi sur-réaction (overshooting) du taux de change, au sens où le
mouvement immédiat du change est trop fort et doit être compensé par la suite.
B. Les modèles de choix de portefeuille
Les premiers modèles ont été développés par McKinnon (1969), Branson
(1975), Kouri (1976. Ces modèles sont basés sur l'idée que les opérateurs arbitrent
entre les différents marchés nationaux afin de maximiser leur portefeuille d'actifs, en
fonction des rendements et des risques relatifs de chaque placement. L'évolution du
taux de change est la conséquence d'arbitrages permanents entre actifs qui affectent le
marché des changes. Le taux de change est donc le prix qui assure l'équilibre sur les
différents marchés d'achats nationaux et étrangers.
Les taux de change sont déterminés par l'offre et la demande d'actifs monétaires
et financiers. Une hausse du taux d'intérêt domestique élève l'achat de placements
financiers domestiques, ce qui accroit la demande de monnaie nationale et entraîne
l'appréciation du taux de change. Symétriquement, la hausse du taux d'intérêt étranger
entraîne la dépréciation du taux de change. Une hausse de l'offre de monnaie engendre
une sortie de capital, correspondant à des achats de titres étrangers, ce qui amène la
dépréciation de la monnaie nationale.
C. Les bulles spéculatives
La théorie des bulles spéculatives rationnelles : La surévaluation du dollar à
partir des années 1980 et également le krach boursier de 1987 ont constitué le point de
~ 15 ~
Dans ce régime le taux de change est fixé arbitrairement par les autorités
monétaires. L'équilibre du marché des changes est assuré par l'intervention de la
banque centrale qui vend les devises étrangères si l'offre dépasse la demande des
devises et achète les devises si l'offre est inférieure à la demande.
Un régime de change fixe peut être accompagné d'un non convertibilité de la
monnaie concerné. Dans ce cas il n'existe pas de marché des changes (à part
éventuellement un marché parallèle, à taux généralement décoté par rapport aux taux
14
http://www.ac-grenoble.fr/.../doc Taux de change et régimes de change.
~ 17 ~
Avantages
15
http://www.fr. Wikipédia.org/wiki/Régime de change. 21 http://www.fr.wilkipedia.org/wiki/Régime de
change.
16
Gregory N. Mankiw, Macroéconomie, 7e ed, de boeck, p439-440
~ 18 ~
de chaque monnaie par rapport aux autres par la confrontation de l'offre et la demande
des diverses devises sur le marché des changes sans intervention des autorités
monétaires.
Toutefois, en cas de forte instabilité du cours de change une autorité monétaire
peut intervenir sur le marché de change soit en vendant ou en achetant une ou des
devises soit en instaurant le contrôle de change.
Dans un régime de change flexible (ou flottant), à l'inverse, aucun engagement
n'est pris au sujet du taux de change, qui évolue librement, en fonction de l'offre et de
la demande sur le marché des changes.
Le régime de change flottant est basé sur la détermination du cours de change
de chaque monnaie par rapport aux autres par la confrontation de l'offre et la demande
des diverses devises sur le marché des changes sans intervention des autorités
monétaires.
Toutefois, en cas de forte instabilité du cours de change une autorité monétaire
peut intervenir sur le marché de change soit en vendant ou en achetant une ou des
devises soit en instaurant le contrôle de change. Dans un régime de change flexible
(ou flottant), à l'inverse, aucun engagement n'est pris au sujet du taux de change, qui
évolue librement, en fonction de l'offre et de la demande sur le marché des changes.
Avantages
Inconvénients
politiques monétaires
Favorise la volatilité des taux de change, d’où accroissement de
l’incertitude avec toutes ses conséquences négatives.
Le choix par un pays d’un régime de change est très important dans la mesure
où de ce choix dépendent tout à la fois la marge de manœuvre dont disposent les
responsables économiques pour réaliser les ajustements macroéconomiques
nécessaires et définir en conséquence les politiques économiques, ainsi que les
modalités d’insertion de l’économie nationale dans l’économie mondiale. Le choix du
régime de change dépend d’ailleurs lui-même de l’insertion internationale initiale de
l’économie nationale, de la structure de son commerce extérieur et de son intégration
dans les circuits financiers internationaux ; il dépend donc de l’ouverture de cette
économie, qui dépend elle-même aussi de la taille de l’économie nationale. Le choix
du régime de change est également fonction de la situation du système monétaire et
financier national et de ses performances en matière d’inflation.
La question des taux de change est l'un des éléments qui fait la spécificité de
l'économie internationale, qu'il s'agisse de comprendre les causes et les conséquences
des variations de la valeur d'une monnaie par rapport à une autre ou bien d'expliquer
le fait que plusieurs pays puissent décider, comme l'ont fait les quinze pays de la zone
euro, de partager la même monnaie.
La question de la détermination du taux de change a pris progressivement une
part grandissante dans les analyses de l'économie internationale. De nos jours, la
valeur des monnaies les plus importantes connaît des fluctuations continues, et le rôle
des variations de change est au centre d'un grand nombre de problèmes
économiques.17
17
Paul Krugman et Maurice Obstfeld, économie internationale, Pearson, 8e éd P8.
~ 20 ~
2.1. Définition
Le niveau général des prix d'un pays est la moyenne pondérée des prix de ses
biens et services. Les poids utilisés sont généralement liés à l'importance relative de
chaque bien ou service dans la consommation des personnes ou dans la production
nationale18.
Le niveau des prix d'un pays est la moyenne pondérée des prix de ses biens et
services. Les poids utilisés sont généralement liés à l'importance relative de chaque
bien ou service dans la consommation des personnes ou dans la production nationale.
Le niveau des prix reflète la valeur moyenne des biens et services dans une
économie à un moment donné.
En général, c'est l'indice des prix à la consommation dont on tient compte dans
l'estimation du niveau général des prix. Il permet d'estimer l'évolution d'ensemble des
prix des biens et de services figurant dans le panier de la ménager.
A. Le déflateur du PIB
18
~ 21 ~
Le déflateur du PIB est défini comme le rapport du PIB nominal au PIB réel. Il
mesure les prix de tous les biens et services produits dans l'économie. En effet, le
déflateur du PIB ne tient compte que des prix des biens et services produits sur le
territoire national en tenant compte d'un panier de biens et services évolutifs. En
d'autres termes, il tient compte d'un panier de biens et de services qui évolue au gré de
la composition du PIB. Cependant, le déflateur du PIB n'est pas le meilleur instrument
de mesure de l'inflation car, en fonction du volume et de l'évolution des prix des
importations, il mésestime l'inflation. Toutefois, il faut noter que d'après les
utilisateurs, le biais observé dans l'usage de cet instrument est habituellement faible.
L'IPC est un indice synthétique qui décrit l'évolution des prix d'un panier de
biens et services entre deux périodes. Le calcul de cet indice nécessite une période de
base déterminée en effectuant des observations sur l'évolution des prix des biens et
services pendant une période relativement longue et l'estimation des coefficients
budgétaires qui rentrent dans le calcul de cet indice. L'IPC est l'instrument le plus
utilisé pour mesurer l'inflation malgré le fait qu'il reste limité. En effet, dans la
pratique, ne sont pris en compte dans la mesure des variations des prix que des biens
de consommation et services achetés par les ménages. Ainsi, les prix des biens
d'équipement tels que logement et services consommés par les entreprises ou les
pouvoirs publics ne sont pas pris en compte dans le calcul de l'IPC.
le déflateur du PIB prend en compte les prix de tous les biens et services
produits dans l'économie, alors que l'IPC mesure uniquement les prix
des biens et services achetés par les consommateurs ;
le déflateur du PIB tient compte exclusivement du prix des biens et
~ 22 ~
services produits sur le territoire national tandis que l'IPC ne fait aucune
exception quant à la provenance des produits entrant dans son calcul ;
L'IPC attribue des poids fixes aux prix des différents biens et services (indice de
Laspeyres) alors que le déflateur du PIB utilise des pondérations évolutives.
La préférence de l'IPC dans de nombreuses études se justifie par le fait qu'il est
suivi régulièrement car calculé mensuellement. Il est donc facilement disponible. Par
contre le déflateur n'est souvent disponible qu'après des mois, voire une ou des années
de retard, a cause des délais de production des comptes nationaux. En ce qui concerne
l'étude de l'inflation au Congo, nous retiendrons l'IPC comme outil de mesure de
l'inflation.
Elle peut aussi s’aligner sur les prix des concurrents et jouer sur d’autres
facteurs de différenciation, ou se fixer un peu au-dessus des prix du marché afin de se
démarquer et de mettre en relief une image plus haut de gamme.
19
P. BEZBAKH & Sophie GHERARDI, Op Cit., P146
~ 23 ~
Le premier objectif de l’entreprise est de réaliser des profits afin d’être rentable.
Elle doit donc couvrir ses coûts de production et l’ensemble de ses charges.
20
Idem
~ 24 ~
SECTION 3. INFLATION
1.3.1. Définition
21
http://www.fr.wilkipedia.org/wiki/inflation, consulté le 15 mai à 20h50'.
~ 25 ~
les agents font des anticipations adaptatives qui diminuent à long terme l'effet
des politiques conjoncturelles ;
a) Équation de Fisher
MV = PQ.
22
P. BEZBAKH. et S. GHERARDI, Dictionnaire de l’économie, Larousse, France, Janvier 2011, p.
386.
23
G.MANKIW, Macroéconomie, 6ème édition, Boeck, Bruxelles, 2013, p. 79.
~ 26 ~
D'après Fisher, V et Q sont constants alors toute hausse de M ne peut s'équilibrer que
par une hausse de P.
M = k PY
Dans cette équation, P représente le niveau général des prix, M est l'encaisse
monétaire nominale, autrement dit, la trésorerie que les individus souhaitent détenir
(c'est pourquoi on parle de demande), Y représente le revenu réel et le coefficient k
traduit la préférence pour la liquidité des agents économiques. Cette équation fait du
niveau général des prix, la résultante, pour une certaine production, de l'offre de
monnaie et d'une demande de monnaie représentée par le coefficient k..
Si la demande d'un produit ou d'un service essentiel excède l'offre et que les
producteurs ne peuvent ou ne veulent augmenter immédiatement la production, alors
l'excès de demande va conduire à l'augmentation des prix.
24
Ibidem p.84.
25
G.MANKIW, op. Cit, p.86.
~ 27 ~
C. Inflation importée
Selon les tenants de cette théorie, la hausse des prix serait provoquée par des hausses
excessives des coûts de production. Les coûts les plus souvent mis en cause sont le
prix des matières premières, les charges financières et fiscales, les salaires et charges
sociales. Cette approche explique le fait que, dans certains cas, l'inflation perdure
même en situation de demande défaillante, de récession ou de sous-utilisation des
capacités de production. D'après cette théorie, les salaires et les charges sociales sont
responsables à partir de la différence entre leur augmentation et celle de la
productivité. L'impact sur l'inflation dépend de leur part dans les charges de
l'entreprise et est fonction de l'excédent de leur hausse sur celle de la productivité.
Quant aux coûts des matières premières, plus particulièrement ceux des produits
pétroliers, ils agissent dans le processus inflationniste par deux effets :
un effet mécanique qui débute par la hausse immédiate des prix intérieurs des
hydrocarbures et la propagation de ce choc s'étend à toute l'économie ;
un second effet sur les prix provenant de la réaction de certains agents qui
~ 28 ~
E. L'inflation de croissance
Les structures économiques ont d'une manière ou d'une autre une certaine influence
sur l'inflation et cela peut s'expliquer de la manière suivante.
D'après de nombreux auteurs, l'inflation est due au pouvoir de fixer les prix
dont disposent les structures oligopolistiques dans certains pays. Pour les
entreprises oligopoles, le prix n'est plus déterminé par la loi du marché mais
une variable fixée par elles-mêmes en fonction de leurs propres critères.
Les banques sont aussi indexées comme facteurs influents de la hausse des
prix par les monétaristes qui voient en la monnaie la cause essentielle, sinon
unique, de l'inflation. Pour ces auteurs, les banques contribuent au processus
de l'inflation par le flux du pouvoir d'achat supplémentaire qu'elles injectent
dans l'économie à travers les crédits accordés aux agents économiques.
d'allocation efficace des ressources et aussi des gains, liés à l'irrationalité sur les
marchés financiers.
Dans ce chapitre, il a été question de traiter les notions relatives aux concepts de
base de notre étude. Ainsi, nous allons subdiviser ce chapitre en deux sections qui
sont :
Section 3 : Inflation
Les taux de change sont déterminés par l'offre et la demande d'actifs monétaires
et financiers. Une hausse du taux d'intérêt domestique élève l'achat de placements
financiers domestiques, ce qui accroit la demande de monnaie nationale et entraîne
l'appréciation du taux de change. Symétriquement, la hausse du taux d'intérêt étranger
entraîne la dépréciation du taux de change. Une hausse de l'offre de monnaie engendre
une sortie de capital, correspondant à des achats de titres étrangers, ce qui amène la
dépréciation de la monnaie nationale.
CHAPITRE DEUXIEME
PRESENTATION DE L’EVOLUTION DU TAUX DE CHANGE
ET DU NIVEAU GENERAL DES PRIX EN RDC DE 2010 à 2020
Le présent chapitre se focalise sur la situation économique de la R.D. Congo. Il
est organisé autour des sous-sections suivantes : situation du taux de change et
situation de l’inflation en R.D. Congo entre 2010 et 2020.
Section 1. Evolution du taux de change
Après plusieurs années de stabilité du taux de change en RDC, une dépréciation
très forte face au dollar américain frappe le pays depuis janvier, entrainant une
inévitable hausse des prix. En 2013, 1 dollar s’échangeait à 920 francs congolais. De
~ 31 ~
2013 à 2017, le taux officiel avait augmenté de 59%, passant à 1464 francs pour un
dollar, voire 1500 à 1600 francs sur le marché parallèle.
Cette situation entraine la hausse vertigineuse de prix des denrées alimentaires
et autres produits et services. La cause structurelle est l’incertitude politique26.
Tableau 2.1. Evolution de taux de change officiel de 2010 à 2020
26
www.voaafrique.com/a/inflation-economie-franc-congolaisrdc-rd-congo consulté le 05 septembre
2019.
~ 32 ~
2000
1800
1600
1400
1200
1000
800
600
400
200
0
Années 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
27
BCC, Rapport annuel 2017, page 85.
~ 33 ~
Année J F M A M J J A S O N D
2010 920,3 921,1 902,33 904,22 900,09 903,39 900,14 898,66 900,78 908,62 908,73 915,13
2011 920,82 924,05 924,05 921,03 926,78 919,87 919 920,59 922,91 922,91 888,19 910,82
2012 920,08 918,03 919,93 922,73 923,05 919,32 915,32 919,28 917,02 917 913,77 915,17
2013 916 917,8 917,2 917,5 918,8 918,4 918 918 919,3 923,2 925,1 926,6
2014 926,74 929,39 921,93 924 925,87 926,12 924,16 922,66 925,8 925,54 925,32 924,51
2015 925,32 924,13 925,19 926,62 926,06 925,79 924,23 927,65 925,45 928,02 925,73 927,92
2016 929,51 933,97 941,58 949,49 954,95 983,76 997,17 1 024,00 1 060,98 1 120,56 1 175,91 1 215,59
2017 1 280,59 1 314,94 1 370,01 1 405,89 1 440,37 1 507,78 1 565,97 1 555,62 1 568,04 1 574,64 1 586,28 1 592,19
2018 1 604,98 1 615,97 1 616,53 1 620,00 1 620,98 1 625,67 1 626,93 1 628,14 1 630,65 1 632,46 1 633,04 1 635,62
2019 1 638 1 637 1 639 1 638,88 1 637,68 1 645,89 1 650,19 1 653,96 1 652,69 1 654,40 1 663,89 1 672,95
2020 1683,88 1695,01 1706,91 1738,50 1822 1906,76 1976,76 1960,92 1961,10 1964,96 1965,87 1971,81
Source : élaboré à partir des données de la BCC
~ 34 ~
Il convient de préciser à cet égard que le taux de change est conçu comme le
prix d’une monnaie exprimée en termes d’une autre. La monnaie peut, à cet effet, être
cotée à l’incertain tout comme au certain.
2010 à 2020
30
25
20
15
10
0
2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019
-5
Par une vue d’ensemble, l’économie congolaise a assisté à une relative stabilité
de taux de change de 2010 à 2015 mais également en 2018 et en 2020 en dépit de
quelques fluctuations constatées.
En effet, le taux d’inflation est passé de 511,2% en 2000 à 4,4% en 2003, avant
de rebondir à 53,44% en 2009 à cause des effets néfastes de la crise financière
internationale de l’année précédente. Par après, ce taux va baisser à 9,84 en 2010 et
augmenter à 15% résultant d’un excès de dépenses publiques à cause de la guerre à
l’Est du pays et de l’organisation des élections. Il s’observe après cet épisode des
taux d’inflation en dessous de 2% soit 1.08 en 2013, 1.26 en 2014 et 1,37% en 2015.
L’Indice des Prix à la Consommation produit par la BCC en 2017, a révélé une
forte accélération de l’inflation, soit 46,83 % contre 25,04 % en 2016, légèrement
supérieure à la cible annuelle de 40,0 %, cette situation tient de la poursuite de la
dépréciation de la monnaie nationale observée depuis 201630.
28
BCC, Politique monétaire de la Banque Centrale du Congo-Cadre de référence, Kinshasa, Juillet
2013, page 29.
29
BCC, Politique monétaire de la Banque Centrale du Congo-Cadre de référence, Idem, pp 31.
30
BCC, rapport annuel 2017, Kinshasa, Décembre 2018.
~ 37 ~
50
40
30
20
10
0
2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
annuelle constatée
(Cible) A B
2010 9,9 9,8 0,1
2011 17,0 10,35 6,65
2012 9,9 2,72 7,18
2013 4,0 1,08 2,92
2014 3,70 1,03 2,67
2015 3,50 0,81 2,69
2016 4,20 11,24 -7,04
2017 40,00 54 ,71 -14,71
2018 7,00 7,23 -0,23
2019 7,00 4,59 2,41
2020 7,00 15,76 -8,76
Le tableau ci-haut renseigne que durant la période sous analyse allant de 2010 à
2019, la politique monétaire a été globalement efficace.
En effet :
~ 40 ~
En 2012 : L’écart positif observé résulte d’une part, de l’absence des chocs tant
interne qu’externe et, d’autre part, de la bonne régulation de la liquidité dans un
contexte de coordination des politiques macroéconomiques.
CHAPITRE TROISIEME
ANALYSE DE L’IMPACT DU TAUX DE CHANGE SUR LE
NIVEAU GENERAL DES PRIX DE LA RDC ENTRE 2010 ET 2020
Enfin de bien mener nos analyses, nous allons subdiviser ce chapitre en deux
sections qui sont :
Dans un premier temps, nous allons mener une étude empirique sur
la relation qui existerait entre le taux de change et le taux
d’inflation.
En fin, nous allons tirer une leçon de notre étude en proposant tout
justement des postes de solutions sur le problème majeur rencontrer
au cours de notre étude.
SECTION 1
PRESENTATION DES DONNEES ET METHODOLOGIE DE LA RELATION
EMPIRIQUE ENTRE LE TAUX DE CHANGE ET L’INFLATION
1. Spécification du modèle
Notre étude vise à analyser l’impact entre du taux de change sur l’inflation, il
existerait une influence réciproque entre le taux de change et l’inflation pour le cas de
la RDC.
TINF = a0 + a1TCH1 + Ɛn
TINFL = le taux d’inflation comme variable endogène
TCH= le taux de change comme variable exogène
1.1. Présentation des données et Construction des variables
Dans cette section, il sera question de présenter les données nécessaires pour
l’élaboration de ce travail. D’abord, nous présentons les données et leurs sources.
Puis, nous présentons leur évolution durant la période d’étude.
Les données utilisées dans ce travail sont des données annuelles qui ont été
tirées en grande partie dans les rapports annuels de la BCC.
La période d’Etude va de 2010 à 2020. Cette délimitation est expliquée par la
disponibilité des données à cette période.
Les données utilisées sont décrites comme suit :
Tableau 3.1. : Tableau synthétique de description des variables
Variable Nature représentation pertinence source
taux de change Variable TCH Le taux de change permet
dépendante d’établir la parité entre le Rapport annuel de la
pouvoir d’achat interne et le
BCC
pouvoir d’achat externe
d’une monnaie.
Taux d’inflation Variable TINFL L’inflation est la perte du
indépendante pouvoir d’achat de la
monnaie qui se traduit par
une augmentation générale
et durable des prix. Il s’agit Rapport de la BCC
d’un phénomène persistant
qui fait monter l’ensemble
des prix, et auquel se
superposent des variations
sectorielles des prix.
1. METHODOLOGIE
Définitions
La méthode des moindres carrés a été élaborée par Carl Friedrich Gauss
(1777-1855).
1) Le coefficient de détermination
31
ANDERSON, SWEENEY, WILLIAMS, CAMM, COCHRAN, Statistiques pour l’économie et
gestion,5ed de Boeck supérieur, 2015, p.675
32
Idem, p.680
~ 47 ~
Y = a0 + a1X1 + Ɛn
33
ANDERSON, SWEENEY, WILLIAMS, CAMM, COCHRAN, op cit, p.690
34
IDEM,,P.757
35
ANDERSON, SWEENEY, WILLIAMS, CAMM, COCHRAN, op cit,p.777
~ 48 ~
1. Le test F de Fisher est utilisé pour déterminer s’il existe une relation
significative entre la variable dépendante et l’ensemble des variables
indépendantes ; on parle de test de signification globale.
1. Test de Fisher36
Test de signification Globale de Fischer37
36
IDEM
37
Idem
~ 49 ~
2. Test de Student38
Si le test de Fisher prouve que la relation de régression multiple est
significative, un test de Student doit être effectué pour déterminer si chaque variable
indépendante est significative. Le test de signification individuelle de Student est
présenté ci-dessous.
Test de signification de student
38
ANDERSON, SWEENEY, WILLIAMS, CAMM, COCHRAN, Op. Cit,p.779
~ 50 ~
SECTION 2
LES LEÇONS TIRES ET RECOMMANDATIONS
CONCLUSION GENERALE
Notre travail qui a porté sur l’analyse de l’impact du taux de change sur les prix
des biens de la consommation de 2010 à 2021. Ce présent travail comprend trois
chapitres outre l'introduction générale et la conclusion générale.
Le premier chapitre concerne les généralités sur le taux de change et le
taux d’inflation,
le deuxième chapitre est consacré à la présentation de l’évolution le
taux de change et le taux d’inflation de la RDC de 2010 à 2020,
et le troisième chapitre analyse l'impact du taux de change sur les prix
des biens de consommation en abordant l'évolution du taux de change et
des prix en RDC.
Pour mener à bien ce travail, nous nous sommes posé la question suivante :
Le taux de change a-t-il réellement un impact sur le prix des biens de
consommation durant la période sous étude ?
Les résultats de nos analyses ont révélé que par une vue d’ensemble, la
politique monétaire a été efficace car l’inflation constatée a été inférieure à celle
ciblée en dépit des années 2016, 2017 et 2020 respectivement où l’inflation
constatée a été supérieure à la cible d’inflation annuelle suite notamment à la
dépréciation de la monnaie nationale par rapport aux devises étrangères ainsi qu’à
la hausse des prix des denrées alimentaires importées et du pétrole sur le marché
international ainsi que l’effet de la pandémie de COVID-19.
Toutefois, cette étude n’est pas exempte de tous reproches, les résultats sont
sujets à certaines faiblesses dont les plus en vue sont les limites de l’échantillon et
la qualité des données ne permettent pas de jeter un total dévolu aux résultats
trouvés.
BIBLIOGRAPHIE
1. Ouvrages
2. Autres recherches
3. Notes de cours
4. Rapports annuels
5. Articles