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EPIGRAPHE
De Jean-Jacques Rousseau
II
DEDICACE
AVANT-PROPOS
D’abord qu’il nous soit permis de remercier les autorités décanales de la faculté de
droit à la place du professeur KITOPI KIMPIDE ADALBERT doyen de la faculté, NGOIE
NDJIBU LAURENT vice doyen chargé de l’enseignement et JEAN MARC MUTONWA
vice doyen chargé de la recherche, respectivement les personnels Administratif et scientifique
permanent de la faculté de droit de l’université de Lubumbashi.
Enfin, dans l’impossible de citer tous les noms, je présente a toutes les personnes qui ont
contribué de près ou de loin a la réalisation de ce travail ma reconnaissance et mes vif
remerciements.
1
INTRODUCTION
1. PRESENTATION DU SUJET
1
http://deskeco.com/2021/02/wzone-de-libre-echange-africaine-la-rdc-est-elle-prete-pour-la-ratification-
tribune/ Consulté le 07/06/2023 à 16H53’
2
C’est dans cette idée que les organisations sont en train de s’intégrer pour le
développement de la culture de libre-échange et de la promotion des échanges commerciaux
Africains, et cette nouvelle impulsion du progrès se réaliserait en raison de l’adaptation des
ressources au système2.
2
MWAYILA TSHIYEMBE M, Notes de cours de régionalisme et problèmes d’intégration économique, L2 RI,
UNILU, Lubumbashi, Inédit.
3
Leganews.cd, Consulté le 25/05/2023 à 14H00’
3
Pour se protéger des pics imprévus des marchés mondiaux, les Etats auront
recours à des mesures correctives commerciales pour faire en sorte que les industries
nationales puissent être sauvegardées si nécessaire, un mécanisme de règlement de différends
offrira un moyen fondé sur des règles, de résoudre des différends pouvant survenir entre les
Etats parties lors de l’application créeront un environnement plus propice à la reconnaissance
des droits de propriété intellectuelle en Afrique, à la facilitation des investissement intra-
Africains et au traitement des problèmes anticoncurrentiels4.
Dans toute étude qui se veut scientifique le choix du sujet est une des premières
préoccupations que le chercheur doit tenir compte.
Il sied de noter que ce choix doit présenter un triple intérêt à savoir : scientifique,
social et personnel.
a) Intérêt du sujet
b) Intérêt scientifique
Notre sujet présente un intérêt scientifique, cela s’explique par le fait qu’il nous
servira de guide aux chercheurs où le sujet proche dans leur recherche.
c) Intérêt social
Le présent travail présente aussi un intérêt social, cela se justifie par le fait que
l’intégration de la RDC dans la zone de libre-échange concerne tout le monde ou tous les
4
https://léganews.cd/index.Php/analyses/2020-avantages-et-risques-lies-a-l-adhesion-de(la-rdc-a-la-zone-de-
libre-echange-continetale-africaine-zlecf/ ». Consulté le 25/05/2023 à 18H00’
4
Du point de vue juridique et personnel, nous espérons que la présente étude soit
une interpellation pour les organes extérieurs de l’Etat qui engagent ce dernier dans les
relations internationales.
3. ETAT DE LA QUESTION
L’Etat de la question est défini comme étant l’ensemble des publications qui traite
sur le même sujet ou des sujets qui sont proches.
C’est dans cet ordre d’idée que VENABLES démontre que les gains comparatifs de
chaque pays membre relativement aux autres pays membres de la région et au reste du
monde5. TUYONG CHENG et KAR-YUIWONG par contre eux examinent la relation
entre le volume de détournement des échanges et les changements du bien être en
utilisant deux différents types de modèle : le commerce inter industrie en bien être en
utilisant le commerce intra-industrie avec l’oligopole(concurrence imparfaite) ils ont
trouvé que si le commerce est du type inter-industrie, un plus grand volume des
échanges détourne d’un pays tiers(le reste du monde plus efficace, en raison d’un plus
petit tarif. Initial et d’une plus grande taille du marché local, diminue l’amélioration du
5
VENABLE, A. J, Régional intégration agreement efforce for convergence or divergence, in the econimica
journal, n°490, 2003.
5
bien-être intégrant une zone de libre-échange si par contre le volume des échanges
détourné et le petit, les changements dans le bien être pourrait être positif 6. Mais
CHRISHNA, dit si le commerce du type intra-industrie est considéré alors la relation
entre le volume de détournement des échanges et les changements du bien-être n’est pas
aussi évident contrairement à sa conclusion qui a constaté l’existence d’une relation
positive7.
MOUTOU-NKOUNKOU Sébastien-Marcel, l’objectif est de renforcer la coopération
entre les concernés dans la résolution de diverses crises (sociales, économiques,
commerciale …), pour stimuler la croissance socioéconomique dans toute la région,
cependant, nous rappelons que le dirigeants des pays peuvent entreprendre un le
processus nationaux (on parlera dans ce cas d’une intégration commerciale ou
d’harmoniser les politiques sociales, il peut s’agir de la mise en place d’une carte
d’identité régionale pour encourager l’intégration des peuples) en outre on peut assister
à la création des institutions supranationale(dans le cadre d’une intégration politique).
Ainsi, pour chaque processus d’intégration le pays doit franchir plusieurs étapes
(économique, social et politique etc…)8.
Le présent rapport est une première étape d’un examen de la problématique des droits
de l’homme dans l’optique de la ZLECAF(Zone de libre-échange continental) il est à
espérer qu’il conduira à d’autres travaux notamment un approfondissement de l’analyse
d’autres domaines où la zone de libre-échange aura des impacts sociaux,
environnementaux, et sur les droits de l’homme. Il est également à espérer que cette
étude d’impact suscitera un véritable dialogue sur les effets commerciaux, sociaux de la
zone de libre-échange(ZLECAF) et poussera les administrations publiques, la société
civile, les parlementaires, les universitaires et d’autres milieux à participer activement
aux phases ultérieures des négociations9.
A ce jour, ASIYA BINTI, avait pensé qu’il est important de souligner que les
organisations régionales dans leurs formes actuelles ont été créées conformément aux
objectifs du plan d’action de l’agros en transitant par la zone de libre-échange perpétuel
des Etats. C’est notamment l’Afrique du Nord on parle de l’UMA, en Afrique centrale
6
TUYONG CHENG et KAR-YUIWONG, Le commerce international et les échanges internationaux, éd. Hachette,
Paris, 2005, p.13
7
CHRISHNA, Le commerce intra-national, éd. Dunod, 1998
8
MOUTOU-NKOUNKOU S., « Etude comparative de deux processus d’intégration régionale économique en
Afrique subsaharienne : Cas de la CEEAC et de la CEDEAO », Mémoire, Université de Québec à Mont real, 2019,
p.36
9
Rapport des Nations Unies commission économique pour l’Afrique dans la zone de libre-échange continentale
en Afrique vu sous l’angle de droits de l’homme, 2015, p.183
6
Au regard des précédents auteurs, ce dernier ne prend pas positon extrême sur la
question du libre-échange, il prône plutôt dans le même article un nouvel ordre commercial
mondial fondé sur une nouvelle approche des droits et responsabilité et une volonté réelle de
mettre la mondialisation au service des populations les plus démunies.
4. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESES
4.1. PROBLEMATIQUE
En Afrique tout comme dans d’autres continents : Europe, Asie, Amérique, les
organisations internationales communautaires constituent des cadres au sein desquels se
déroulent les relations économiques des Etats membres et qui indiquent même la volonté des
Etats membres de promouvoir le développement de leur continent africain dont il est question.
C’est dans cette perspective que la RDC soucieuse de développer son économie a
adhérée dans les différentes communautés économiques régionales nous citons, la
communauté économique des Etats de l’Afrique centrale CEEAC, le COMESA.
L’intégration est fondée non seulement sur les besoins technique, économique et
aussi sur des attitudes et des comportements sociopolitiques en particulier.
14
WENU B., Recherche scientifique : théorie et pratique, PUL, Lubumbashi, 2004, p.13.
15
DU BOIS R., Méthodes de recherche en sciences sociales, Dalloz, Paris, 2005, p.105.
16
MPALA MBABULA L, Directive pour rédiger un travail scientifique, éd. Mpala, Lubumbashi, 2001, p.48
8
Quel est l’impact économique et financier et quels sont les avantages et inconvénients
de l’adhésion de la RDC à cette zone de libre-échange continentale(ZELECAF) ?
Que faire pour améliorer la situation de la RDC dans ladite zone ?
4.2. HYPOTHESES
Larousse, définit l’hypothèse comme une supposition aux questions qu’on se pose
dans la recherche17.
KITELE J.M, définit l’hypothèse comme étant une idée présumée de la vérité,
c’est-à-dire, le chercheur essaye de comprendre ou de trouver une explication aux problèmes.
Donc, il s’agit pour le chercheur d’énoncer les réponses aux questions avant de
faire l’expérience en vertu de considérations préthéoriques18.
L’hypothèse est une proposition qui anticipe une relation entre deux termes qui,
selon les cas, peuvent être des concepts ou des phénomènes. Elle est donc une proposition
provisoire, une préemption qui demande à être vérifiée dès lors l’hypothèse sera confrontée
dans une étape ultérieure de la recherche aux années d’observation19.
Le gros souci de la RDC et même l’inquiétude qu’on estime que notre pays ne va
pas avec les meilleurs atouts, j’ai décrit une situation Africaine généralement difficile de se
proposer à faire un saut vers une marche commune de cette taille-là.
La première difficulté est le climat des affaires en RDC. Son économie est
extravertie. Elle a des structures faibles, des infrastructures désarticulées. Dans ces
conditions-là, se lance dans un tel projet, qui implique toute concurrence et une exposition au
reste du monde sera un très grand défi à relever. A la question du climat des affaires s’ajoute
un contexte politique qui n’est pas complètement stable. Certes, on a toujours ce conflit latent
dans l’Est du pays, ces groupes armés, l’insécurité etc.
17
Dictionnaire Larousse, Paris, p.281.
18
KITELE J.M ; Rédiger un rapport scientifique, Université Catholique de Louvain, Bruxelles, 1984, p.24.
19
Luc Van Campenhoudt et R. Quivy, Manuel de recherche en sciences sociales, Dunod, 4ème éd. Paris, 2015,
p.200
9
Pour ce qui est des barrières non tarifaires, elles sont en partie informelles (taxes
et tracasseries) et ne peuvent compenser les droits de douane ainsi que les droits d’entrées et
de sortie ; leur existence obligerait aux acteurs de la fragile et faible industrie nationale de se
délocaliser dans les pays voisins déjà stables, enlevant à la RDC emplois et revenus directs et
indirects. Il reste vrai qu’actuellement, des sociétés manufacturières s’installent dans des pays
voisins et visent le marché RDCongolais, mais des droits douaniers sont quand même
collectés au profit du pays.
En effet, l’Etat congolais doit diversifier ses productions en les transférant peu à
peu vers des secteurs plus importants.
D’un autre côté, notre hypothèse rejoint l’idée d’André Charles, affirme que la
demande des produits de base telle que les ressources premières où dans l’évolution du
commerce mondial, le taux le plus faible, ceci renforce la nécessité de la diversification.
20
Patricia MAKAYA GABOUA, La stratégie de diversification économique des pays des grands lacs, facteur de
stabilité et de développement ; une analyse du Burundi, du Congo et de la RD Congo(RDC), 2017, p.68.
11
C’est ainsi que, pour le Botswana par exemple la croissance du PIB réel a atteint
4,2% en 2018 contre 2,4% en 2017 principalement grâce à la reprise de l’exploitation
minière21.
ZLECAf serait un grand pas en avant pour la RDC, en montrant au monde que le continent est
en train de devenir un chef de file de la promotion du commerce mondial,
5.1. METHODES
Ce mot est défini par Rongere comme un procédé particulier appliqué à l’un ou
l’autre stade de recherche25.
A. Méthode comparative
Cette méthode nous sera très utile dans la comparaison des impacts de la zone de
libre-échange (ZLECAF), avec certains pays d’Afrique et de l’analyse économique et
financier pour d’autres ainsi que le taux des exportations et importation
deviendra intense qu’un conflit armé entre les partenaires sera devenu imaginaire et ils
opteront pour ou prôneront sur la mondialisation en pensant si la coopération existe entre les
pays.
B. Méthode exégétique
Cette méthode nous sera d’une importance dans la mesure où elle nous permettra
d’analyser et d’interpréter le texte de base qui est l’accord de la zone de libre-
échange(ZLECAF).
L’exégèse est un effort qui vise la compréhension du texte original restitue dans le
contexte au sens large (contexte culturel, géographique, historique, syntaxique, littéraire …
Etc.30.
C’est également celle par laquelle on cherche l’esprit du législateur par une étude des
travaux préparatoires ; c’est-à-dire de tous les débats qui sont déroulés devant le parlement
lors de la discussion du texte ou par une étude du texte lui-même en dégageant sa « ratio
legis », c’est-à-dire la raison d’être de la loi31.
Cette méthode nous a été utile pour comprendre l’essence et la raison d’être des
différents instruments juridiques internationaux ratifiés par la RDC et qui régissent les
rapports économiques entre Etats au niveau mondial, régional et même sous-région al.
5.2. TECHNIQUES
Celle-ci est considérée comme un moyen qui permet aux chercheurs de recueillir et
traiter les données dont ils ont besoin32.
30
DEMOLOMBE ; Cours de code napoléonien, 3ème éd, Paris, 1865.
31
Maurice PARQUET, Introduction générale au droit, 4e éd Bréal, Paris, 2007, p.33.
32
Mwayila Tshiyembe, Op. cit.
14
Dans le cadre de ce travail, la technique documentaire est nécessaire, car elle consiste
en une observation directe, c’est-à-dire, elle nous permet de consulter les documents ayant
trait au sujet à étudier, il s’agit plus précisément du recours aux textes légaux, ouvrages,
article….33.
6. DELIMITATION DU SUJET
Pour bien appréhender notre étude, il est évident que la présente étude comporte des
réalités et des notions largement antérieures à notre époque. Cependant, pour plus de
précision, il sied de noter que celle-ci se focalisera sur la période allant de 2014 à 2024.
7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
33
Wingenga W., Méthodes de recherche en sciences sociales, G2 Sociologie, ISES, Lubumbashi, 1987-1988
15
On estime que les différentes sections et les différents paragraphes seront énoncés
dans les lignes qui vont suivre.
16
§.1. INTEGRATION
L'intégration désigne le fait d'entrer dans un tout, dans un groupe, dans un pays,
etc34. L'intégration est le processus et le résultat du maintien des parties d'un tout ensemble. Il
peut être applicable dans divers domaines, tels que social, politique et économique.
Le mot intégration tire son origine sur le vocable latin integratĭo. Il s’agit de
l’action et de l’effet d’intégrer ou de s’intégrer (constituer un tout, compléter un tout avec les
parties manquantes ou faire en sorte que quelqu’un ou quelque chose appartienne à un tout).
Ainsi, l’intégration sociale peut avoir lieu dans un pays donné lorsque le but est
que les personnes appartenant aux couches sociales inférieures arrivent à améliorer leur
niveau de vie. Pour ce faire, l’État ou les institutions civiles doivent mettre en place des
politiques et des démarches pour fomenter des habilités d’autonomie personnelle et sociale,
l’insertion occupationnelle, l’éducation et l’alimentation adéquate.
D’autre part, l’intégration peut être recherchée par divers pays afin de favoriser la
capacité de chaque nation et, dans le travail collectif, d’améliorer la situation de tous les
habitants. Un exemple d’intégration politique et économique est le Marché Commun du Sud
(Mercosur), formé par l’Argentine, le Brésil, le Paraguay, l’Uruguay, la Venezuela, la Bolivie,
le Chili, la Colombie, l’Equateur et le Pérou (même avec de différents types de d’adhésion) 35.
34
Dictionnaire La Toupie, 2023
35
MEULLEN B., Notions théoriques sur l’intégration d’une nation dans une zone de Libre-échange, Paris, Dunod,
2021, p.88
17
De même, l'intégration peut se produire dans des aspects spécifiques, tels que
l'économie, où une unité dans les politiques commerciales, par exemple, n'implique pas
l'uniformité dans d'autres questions telles que l'administration de la justice. Autrement dit, que
deux pays éliminent leurs barrières commerciales ne signifie pas qu'ils ont le même code
pénal36.
Intégration sociale: Cela signifie créer des politiques pour que certains groupes
sociaux ou collectifs soient davantage inclus dans l'économie du pays. Par exemple, le
gouvernement peut favoriser les prêts étudiants aux meilleurs étudiants dans les
régions où les taux de pauvreté sont les plus élevés.
L'intégration économique: C'est le processus d'élimination des obstacles au commerce
entre deux ou plusieurs pays. Son objectif est de créer des espaces économiques plus
larges dans lesquels tirer parti des avantages du commerce international, tels qu'une
spécialisation croissante ou une productivité accrue. Ainsi, différentes modalités de
cette intégration peuvent être distinguées :
- Accord commercial préférentiel : Il consiste en une réduction tarifaire sur les
importations en provenance des pays membres, mais les politiques commerciales
avec les pays tiers sont fixées par chaque pays membre de manière indépendante.
- Zone de libre-échange : les pays membres éliminent totalement les droits de
douane. De même, l'indépendance dans l'élaboration de la politique commerciale
avec les pays tiers est maintenue.
- Union douanière : Il s'agit d'une zone de libre-échange dans laquelle la politique de
commerce extérieur est commune.
- Marché commun : Aux caractéristiques de l'union douanière s'ajoutent le libre
transit des capitaux et du travail.
- Union économique : Ce sont des marchés communs dans lesquels les politiques
macroéconomiques et sectorielles sont harmonisées.
36
https://economy-pedia.com/11032753-integration , consulté en juin 2023
18
- Union monétaire : C'est une union économique avec une monnaie commune, c'est
pourquoi la politique monétaire est également harmonisée.
- Intégration financière : C'est un processus par lequel les marchés financiers
mondiaux tendent à devenir de plus en plus étroitement liés les uns aux autres.
- Intégration commerciale: Ce sont des actions qu'une entreprise prend dans le cadre
de son plan d'affaires. On distingue deux types :
- Intégration horizontale: C'est une stratégie qu'une entreprise adopte lorsqu'elle
cherche à proposer ses produits ou services sur différents marchés. Il peut être
exécuté par le biais d'actions de rachat d'entreprises ou de fusions dans le même
secteur.
- Intégration verticale : Les entreprises entrent dans des activités liées au cycle de
production d'un bien ou d'un service. Ainsi, ils multiplient les processus qu'ils
développent au sein d'un secteur. Par exemple, si un homme d'affaires se consacre
au commerce du café, qu'il achète aux agriculteurs, il pourrait oser planter son
propre hectare de caféiers37.
37
https://economy-pedia.com/11032753-integration , consulté en juin 2023
38
Vocabulaire Economie - Droit et Gestion Administration, http://www4.ac-nancy-metz.fr/lyc-alain-fournier-
verdun/discipline/Eco%20droit/Vocabulaire1.htm, consulté le 29 juin 2023, 01 :30
19
Cela afin de faciliter leurs échanges et de favoriser leur développement ou leur croissance.
Ces communautés se sont bâties sur des critères d'intérêt économique et commercial39.
Espace économique dans lequel des États ayant conclu un accord suppriment entre
eux les barrières douanières ou tarifaires (exemple: ALENA) dans certains secteurs
commerciaux. Ce concept se démarque de celui d'union douanière, laquelle prévoit que les
États signataires appliquent un tarif douanier commun à l'endroit de pays extérieurs au groupe
des pays signataires.
Dans le cas d'une zone de libre-échange simple, les pays membres conservent
chacun leur propre politique commerciale vis-à-vis des pays tiers.
Une union douanière qui poursuit son intégration, par exemple en harmonisant ses
normes sur les produits et certains éléments de politique fiscale, ou en garantissant la libre
mobilité des personnes, devient une union économique. Dans le cas de l'adoption d'une
monnaie commune, on parle d'union économique et monétaire. L'Union européenne est une
union économique, et la zone euro est une union économique et monétaire.
Etant une zone au sein de laquelle les marchandises circulent librement (absence de barrières
tarifaires et non tarifaires), chaque pays membre conservant son système douanier vis-à-vis
des pays tiers. La zone de libre-échange constitue le premier échelon des cinq degrés
d'intégration:
39
BOUISSOU J., « En Asie, naissance de la plus vaste zone de libre-échange du monde », Le Monde, 31
décembre 2021, consulté le 29 juin 2023, 00 :40
20
Il est fréquent qu'une zone de libre-échange soit complétée par une politique
commerciale commune envers les pays extérieurs à la zone (on parle alors d'union douanière)
ou par une libre circulation des investissements et des travailleurs (c'est alors un marché
commun).
une installation frontalière entre deux pays ou plus peuvent être désignés comme zone de
libre-échange.
A. IMPACT ECONOMIQUE
Impact : effet produit par quelque chose ; contrecoup, influence. Le mot « impact » a
été utilisé par extension dans la langue anglaise pour désigner les retentissements
(indirects ou non) d'un événement, d'un processus, d'une activité, d'une infrastructure
sur l'environnement, la santé, l'économie, etc.
Un impact (du latin impactum supin de impigere « frapper contre ; jeter contre ;
heurter ») est une collision entre deux corps40.
Dans ce contexte l'impact concerne les effets sur les affaires d'une organisation,
notamment sur les niveaux de services convenus et attendus, les concurrents, le marché et les
clients. On distingue les effets ou conséquences attendus et les effets inattendus d'un
événement sur le projet, sur l'actif informationnel ou sur l'environnement, et qui peut influer
sur l'atteinte des objectifs de l'organisation.
Une étude d'impact économique a pour objectif d'estimer l'ampleur des revenus et
emplois locaux supplémentaires ainsi créés. Une étude d'impact cherche donc à répondre à la
question suivante : de combien l'activité économique de court terme déclinerait dans une zone
considérée six n'existait plus dans cette zone ? Fondée sur un circuit économique sous-jacent
et un processus multiplicateur, ce type d’étude résulte d’une analyse par nature locale 41.
40
LAVALETTO, D.(1996), Facteur d’impact : impartialité ou impuissance. Orsay (France): Institut Curie-
Recherche, Bât, 112.
41
NICOLAS Y, Les premiers principes de l’analyse d’impact économique local d’une activité culturelle, éd.
OpenEdition, 2017
22
d’événements culturels ou un secteur culturel entier ; la zone peut être une ville, une
agglomération, un canton, un département, une région, un pays, etc.42.
Le but est alors de maintenir une culture dominante, menant ainsi à la disparition
des spécificités ethniques. Scientifiquement, l’accent est mis sur la «transformation du
migrant», laissant de côté l’analyse du parcours migratoire.
Les années suivantes ont soulevé plusieurs interrogations quant aux limites du
concept d’intégration. Malgré la mise en place du modèle assimilationniste, notamment aux
42
Ibidem
43
EMERIQUE C, (2011). Pour une approche interculturelle en travail social, Théories et pratiques. Rennes,
Presses de l’EHESP.
44
HYMAN, I, MEINHARD, A., et J. SHIELDS. (2011). The Role of Multiculturalism Policy in Addressing Social
Inclusion Processes in Canada. Ryerson University, Centre for Volontary Sector Studies, Working Paper (3).
23
États-Unis, les distinctions culturelles semblent perdurer tout comme il semble que les
phénomènes sociaux soient plus complexes qu’ils ne le laissent paraître.
Notons que le terme possède un sens englobant qui peut faire référence à la fois à
un état : la cohésion sociale, par exemple et aussi, au processus qui mène à cet état. Il
comprend aussi une dimension identitaire et une dimension sociale, lesquelles sont souvent
utilisées sans réelles distinctions. Il est donc possible de dégager une définition de
l’intégration où l’on fait référence au mouvement, à la transformation identitaire en lien avec
la/les culture(s). En ce sens, les concepts d’acculturation (adaptation d’un individu à une
nouvelle culture) et d’assimilation (s’approprier totalement ou en partie une culture) y font
directement référence. Soulignons que le terme est aussi utilisé pour décrire l’expérience
d’établissement et la participation des migrants dans le pays d’accueil
En effet, des indicateurs peuvent être dégagés de cette opération afin de rendre
«mesurable» l’intégration : «la réussite scolaire, les niveaux de formations ou les modes
d’insertion professionnelle», mais comme le souligne Fortin, une telle pratique possède ses
risques. Les indicateurs et le sens attribué aux résultats sont loin d’être neutres. Que mesurent-
ils réellement, sinon «des manifestations sociales aux sens les plus divers» ;
Rappelons que le regard est toujours teinté des valeurs et du contexte dans lequel
s’insère l’individu ou le groupe qui pose ce même regard.
comme relevant vraisemblablement d’un rapport social inégal entre l’individu ou le groupe, le
minoritaire, à insérer dans un groupe encore plus grand, le majoritaire45.
45
HYMAN, I., MEINHARD, A., et J. SHIELDS. The Role of Multiculturalism Policy in Addressing Social, 2011
Inclusion Processes in Canada. Ryerson University, Centre for Volontary Sector Studies, Working Paper (3).
46
DEUBEL, P., & MONTOUSSE, M.. Dictionnaire de sciences économiques et sociales. Rosny: Bréal, 2008
25
En 1994, les pays membres du GATT signent un accord qui permet la création de
l’Organisation mondiale du commerce (OMC, ou WTO en anglais). Contrairement au GATT
qui n’était qu’une série de règles, l’OMC est une véritable institution internationale 48.
Poursuivant les mêmes objectifs de libéralisation du commerce international, son champ
d’application est plus vaste: il ne porte pas que sur l’échange de marchandises, mais aussi sur
l’échange de services et sur les droits de propriété intellectuelle. L’OMC est également
chargée de régler les conflits de commerce international entre pays.
47
GUILLOCHON, B. Le protectionnisme. Paris: La Découverte, 2001
48
SALIN, P. Libre-échange et protectionnisme. Paris: Presses universitaires de France, 1991
26
§.1. CONTEXTE
l’établissement du Customs Collection Centre (en 1900) et celui de l’Union douanière (en
1919), entre autres49.
L’OUA a laissé la place à l’Union africaine (UA) dont le but est de s’avancer vers
une intégration approfondie du continent allant au-delà de ce que prévoyait la Charte de
l’OUA, comme en témoignent les divers comités techniques spécialisés qui ont été créés dans
la foulée. L’un de ces comités se charge du commerce, des douanes et de l’immigration. En
2006, l’Assemblée des chefs d’État et de gouvernement de l’UA a pris la décision de
suspendre la reconnaissance de nouvelles CER. Aujourd’hui, huit CER sont reconnues par
l’UA (voir carte). En juin 2015, l’UA a ouvert les négociations en vue d’un Accord portant
création de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) qui a été ratifié le 21
mars 2018.
Cette longue introduction vise à montrer que la ZLECAf n’est que la dernière
initiative d’intégration régionale en date parmi de nombreuses autres. Ces dernières remontent
parfois aux années précédant la colonisation de l’Afrique, ou sont le fruit d’efforts
d’intégration de la part des pouvoirs coloniaux ou encore des États africains indépendants
sous les auspices de l’OUA et de l’UA50.
49
BUYONGE MIRITO, C. La Zone de libre-échange continentale africaine : historique, aperçu et rôle de la
douane, in Panorama, 2021, consulté le 30 juin 2023, 12 :30
50
Ibdem
28
a) Le fait que les négociations devaient être menées à l’initiative des États membres de l’UA
b) Le fait que les zones de libre-échange des CER devaient être les éléments constitutifs de la
ZLECAf,
c) La géométrie variable,
f) Le maintien de l’acquis.
Concrètement, les négociations avaient donc pour objectif d’aboutir à une libéralisation
importante du commerce intra-africain en faisant fond sur les réalisations des Communauté
Economiques Régionales, sans toutefois les remplacer.
La phase I de l’Accord couvre le commerce des biens et des services et les règles
et procédures pour le règlement des différends. Les négociations sur les Listes des
concessions et sur certains aspects du volet sur les Règles d’origine sont en cours et devraient
se conclure fin 2021. Il est déjà possible de faire commerce de certaines marchandises au titre
des conditions préférentielles prévues par la ZLECAf52.
51
Creck Buyonge Mirito, Idem , p.27
52
Ibidem
29
l’Accord, les négociations de la phase III sont liées à l’objectif de faire en sorte que les États
parties « coopèrent dans tous les domaines liés au commerce »53.
Comme prévu par l’article 8, les Protocoles, avec leurs Annexes et Appendices,
font, dès leur adoption, partie intégrante de l’accord et forment un engagement unique, sous
réserve de leur entrée en vigueur. Aucune réserve n’est admise à l’accord.
Les administrations des douanes des États membres de l’UA ont été
particulièrement actives lors de la phase I des négociations, principalement à travers leur
participation au groupe de travail sur les règles d’origine et à celui sur la coopération
douanière, la facilitation des échanges et le transit. L’un des objectifs généraux de l’Accord
est de « poser les bases de la création d’une union douanière continentale à un stade ultérieur
» (article 3), où les États parties appliqueront un tarif extérieur commun. Cet objectif est pour
53
Creck Buyonge Mirito, Idem , p.30
30
le moins ambitieux : sur les huit (8) Communautés Economiques Régionales qui sont
reconnues par l’Union Africaine, seules deux (la Communauté d’Afrique de l’Est et la
Communauté Economique des États de l'Afrique de l'Ouest) sont des unions douanières en
activité avec un tarif extérieur commun. La COMESA (Common Market for Eastern and
Southern Africa) et la SADC disposent de zones de libre-échange effectives mais sans tarif
extérieur commun, tandis que l’UMA, la CEN-SAD, la CEEAC et l’Autorité
intergouvernementale pour le développement (IGAD) n’ont pas vraiment avancé dans leur
processus d’intégration. Quant à l’Union douanière de l’Afrique australe (SACU), elle ne
figure pas parmi les CER reconnues par l’UA54.
Les objectifs spécifiques de l’Accord prévoient aussi que les États parties «
coopèrent dans le domaine douanier et dans la mise en œuvre des mesures de facilitation des
échanges » (article 4). La plupart des dispositions de l’Accord qui touchent aux douanes se
trouvent dans le Protocole sur le commerce des marchandises. Cinq (5) des neuf (9) annexes
du protocole sont particulièrement pertinentes pour les douanes.
54
Creck Buyonge Mirito, Ibidem, p.27
31
2. Règles d’origine
Comme indiqué plus haut, les règles d’origine de la ZLECAf figurent à l’annexe 2
du Protocole sur le commerce des marchandises. L’annexe 2 offre des critères généraux pour
la détermination de l’origine des marchandises (« entièrement obtenues » et « transformation
substantielle »). En outre, il existe pour certains produits des règles spécifiques, prévues à
l’Appendice IV, qui offrent les conditions minimales requises afin qu’ils puissent être
considérés comme étant suffisamment ouvrés ou transformés55.
55
CRECK BUYONGE MIRITO, La Zone de libre-échange continentale africaine : historique, aperçu et rôle de la
douane, in revue Panorama, consulté le 28 juin 2023
32
Enfin, il existe une disposition de cumul de l’origine dans les États parties (article
8 de l’Annexe 2) qui permet à tous les États parties de la ZLECAf d’être considérés comme
un seul territoire en matière d’origine. Ainsi, les marchandises peuvent être entièrement
fabriquées dans un État partie, puis subir une ouvraison dans un ou plusieurs États parties
avant que le produit fini ne soit exporté vers un autre État partie. Ce produit sera considéré
comme originaire du dernier pays d’ouvraison aux fins de la délivrance du certificat d’origine,
au titre du critère du cumul.
3. Régimes douaniers
Seize des pays en développement qui sont sans littoral se trouvent en Afrique.
L’UA compte 55 États membres qui sont séparés par de nombreuses frontières, limitant la
circulation des marchandises, des personnes et des capitaux. Même dans une communauté
économique régionale, les goulets d’étranglement persistent. Lors d’un forum organisé par
l’Association des fabricants du Nigeria début septembre 2021, Aliko Dangote, Président du
Groupe Dangote qui a consenti de nombreux investissements dans plusieurs pays africains, a
déclaré que les possibilités qu’offre la ZLECAf pourraient contribuer à accroître
substantiellement le revenu des entreprises, mais que ces mêmes possibilités sont réduites à
néant si un camion prend dix jours pour parcourir les 270 kilomètres qui séparent Lagos de
Lomé et si tout déplacement du Nigeria vers le Ghana prend deux semaines. C’est la raison
pour laquelle certains observateurs ont déclaré que le plus grand avantage de la ZLECAf ne
56
https://mag.wcoomd.org/fr/magazine/omd-actu-96/african-continental-free-trade-area-background-and-
role-of-customs/ consulté le 29 juin 2023
57
Ibidem
33
sera pas la libéralisation des tarifs mais bien la réduction des barrières non tarifaires au
commerce.
58
CRECK BUYONGE MIRITO, idem
34
au-delà des dispositions de l’AFE. Elle cherche, par exemple, à approfondir l’harmonisation
des cadres juridiques des États membres de l’UA, notamment au niveau des nomenclatures du
tarif douanier, en recourant à la nomenclature du SH de l’OMD (article 3 de l’Annexe 3 du
Protocole sur le commerce des marchandises), des systèmes et pratiques en matière
d’évaluation (article 4) et de la simplification et de l’harmonisation des procédures douanières
sur la base de la Convention de Kyoto révisée et de l’AFE (article 5). Par ailleurs, si l’article
12 de l’AFE fournit le cadre de la coopération douanière pour l’échange et le partage
d’informations, les États parties de la ZLECAf « s’engagent à mettre en place, utiliser et
mettre à jour en permanence des systèmes modernes de traitement des données afin
d’améliorer l’efficacité et l’efficience des opérations douanières et la transmission des
données commerciales entre eux » (article 6 de l’Annexe 3 du Protocole sur le commerce des
marchandises). En outre, ils « coopèrent pour la prévention, la recherche et la répression des
infractions douanières » (article 8).
Les engagements légaux impressionnants que les États membres de l’UA ont pris
au niveau international n’ont en général pas été accompagnés par des mesures concrètes au
niveau national permettant leur mise en œuvre. Il est à espérer que le Secrétariat de la
ZLECAf sera capable de donner une nouvelle impulsion à ce processus, par exemple, en
surveillant les procédures aux frontières ou encore en évaluant l’utilisation des préférences
commerciales sur le continent.
De nombreux projets ont été lancés pour aider les administrations douanières
d’Afrique, les CER et les Secrétariats des unions douanières à appliquer les normes
internationales, à harmoniser les procédures, à utiliser des pratiques de travail modernes, à
échanger des informations et à déployer des outils informatiques. Par exemple, le Programme
UE-OMD sur le Système harmonisé en Afrique couvre 49 États membres de l’UA et six CER
ou unions douanières (la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, la
35
4. De la négociation à l’application
L’UA table sur la technologie pour tenir cette promesse. L’un des « instruments
opérationnels » de la ZLECAf est le « Système panafricain de paiement et de règlement », qui
est la première infrastructure centralisée de traitement, compensation et règlement du
commerce intra-africain et de paiements commerciaux. Le PAPSS est un instrument de la
Banque africaine d’import-export, une institution financière multilatérale panafricaine créée
en 1993 dans le but de financer et de promouvoir le commerce intra-africain et extra-africain.
Il permettra aux entreprises africaines de procéder à la compensation et au règlement des
transactions commerciales intra-africaines dans leurs devises locales63.
Il ne faudrait toutefois pas oublier le rôle fondamental que les administrations des
douanes ont à jouer à ce niveau. Il est attendu d’elles qu’elles participent activement à la mise
en œuvre de l’Accord au niveau national et qu’elles prennent notamment part aux structures
établies au niveau continental à cet effet; notamment aux travaux du sous-comité sur la
59
https://mag.wcoomd.org/fr/magazine/omd-actu-96/african-continental-free-trade-area-background-and-
role-of-customs/ consulté le 29 juin 2023
60
https://tradebarriers.africa
61
Creck Buyonge Mirito, idem, p.27
62
https://mag.wcoomd.org/fr/magazine/omd-actu-96/african-continental-free-trade-area-background-and-
role-of-customs/ consulté le 29 juin 2023
63
Ibidem
36
CONCLUSION PARTIELLE
Ainsi, l’intégration sociale peut avoir lieu dans un pays donné lorsque le but est
que les personnes appartenant aux couches sociales inférieures arrivent à améliorer leur
niveau de vie. Pour ce faire, l’État ou les institutions civiles doivent mettre en place des
politiques et des démarches pour fomenter des habilités d’autonomie personnelle et sociale,
l’insertion occupationnelle, l’éducation et l’alimentation adéquate.
Espace économique dans lequel des États ayant conclu un accord suppriment entre
eux les barrières douanières ou tarifaires dans certains secteurs commerciaux. Ce concept se
démarque de celui d'union douanière, laquelle prévoit que les États signataires appliquent un
tarif douanier commun à l'endroit de pays extérieurs au groupe des pays signataires.
38
Dans ce chapitre, nous allons nous focaliser sur l’analyse l’intégration de la RDC
dans la Zone de libre-échange continentale africaine et son impact économique et financier.
Dans la première section, nous allons baser nos recherches sur l’intégration de la RDC dans la
zone de libre-échange, ensuite nous allons nous atteler sur l’impact économique et financier
que comporte ladite intégration.
La ZLECAF est un vieux projet. Selon les objectifs du Traite d’Abuja de 1991, le
processus d’intégration de l’Afrique devait être achevé par la création de la Communauté
économique africaine selon une approche séquentielle en six étapes de 34 ans. La ZLECAF
vise la réduction des tarifs douaniers pour 90 % des produits et la mise en place d’un marché
libéralisé des services entre les États membres de l’UA64.
Il est clair que depuis l’aube du nouveau millénaire l’UA et les divers processus
connexes ont suscité une grande dynamique autour des questions de développement en
Afrique. Cependant, malgré tous les progrès réalisés pour concentrer les esprits sur le projet
jumeau d’unité et d’intégration, de nombreux grands défis restent à relever. La plupart d’entre
eux révèlent les faiblesses des efforts d’unité et d’intégration tels qu’ils se sont poursuivis
depuis les années 60. Ils expriment également les pressions émanant de l’extérieur du
continent quant à l’orientation du développement africain et la stratégie qui la fonde à tout
moment dans le temps.
64
KRISTIAN R., Avantages et risques liés à l’adhésion de la RDC à la Zone de libre-échange continentale africaine
(ZLECAf), in Leganewprof., consulté le 29 juin 2023
65
Ibidem
39
Ce rythme est fortement lié aux influences et aux intérêts des donateurs extra-
africains. En effet, comme elles dépendent autant de l’aide des donateurs que de nombreuses
institutions d’intégration africaine, il y a de bonnes raisons de considérer ces Communauté
Economique Régionale comme des entités de plus en plus dépendantes de donateurs et dont
les processus stratégiques sont susceptibles, comme ils l’ont déjà été, d’être détournés par des
intérêts extérieurs.
Pour se protéger des pics imprévus des marchés mondiaux, les États auront
recours à des mesures correctives commerciales pour faire en sorte que les industries
nationales puissent être sauvegardées, si nécessaire. Un mécanisme de règlement des
différends offrira un moyen, fondé sur des règles, de résoudre les différends pouvant survenir
entre les États parties lors de l’application de l’accord69.
66
KRISTIAN B., Avantages et risques liés à l’adhésion de la RDC à la Zone de libre-échange continentale africaine
(ZLECAf), in Leganewprof., consulté le 29 juin 2023
67
Ibidem
68
Ibidem
69
Ibidem
40
Pour faciliter les échanges commerciaux entre le nord et le sud, l’Est et l’Ouest, il
faudrait compter sur la RDC comme canal de passage (par voie routière, aérienne et
ferroviaire). Des projets intégrateurs comme le pont-route-rail, ou l’ouverture des corridors
frontaliers pourraient permettre la mobilité des personnes, des services et des biens.
Comme évoqué dans le point précèdent, la ZLECAF présente certes des avantages
quand il est pris sur l’ensemble de l’Afrique mais nous estimons que des effets pervers de
cette intégration continentale pourraient avoir des impacts forts négatifs pour l’Afrique en
général et la RDC en particulier
Peu d’économies des pays africains pourraient résister aux ondes de choc de
l‘ouverture de leurs marchés à tout le continent. La plupart de pays africain ont une économie
mal structurée et presque dépendante des droits de douane qui alimentent essentiellement leur
budget interne.
70
ROBEN KRISTIAN, Avantages et risques liés à l’adhésion de la RDC à la Zone de libre-échange continentale
africaine (ZLECAf), in Leganewprof., consulté le 29 juin 2023
41
Or intégrer la ZLECAF c’est supprimé plus de 90% des droits de douane d’ici 15
ans. Par conséquent des États se verront priver de leurs moyens financiers pour faire face aux
besoins de leur population ouvrant ainsi par ricochet le chemin à des revendications et
contestations déjà existant mais encore non résolues de la population sur la prise en charge de
leurs besoins sociaux élémentaires71.
Les pays africains souhaitent souvent bénéficier de l’accès aux marchés mais
rechignent à ouvrir les leur en contrepartie. Une sorte d’hypocrisie entretenue. Aussi il est
plus facile pour un nord-américain de circuler dans toute l’Afrique qu’un Africain lui-même.
Une autre réalité à tenir en compte est la situation médiocre des infrastructures,
des procédures douanières et d’immigrations restrictives, des conflits persistants entre États,
71
ROBEN KRISTIAN, Avantages et risques liés à l’adhésion de la RDC à la Zone de libre-échange continentale
africaine (ZLECAf), in Leganewprof., consulté le 29 juin 2023
72
Commission de l’Union africaine, 2019, p.2
42
une mauvaise coordination des politiques ainsi que d’énormes contraintes financières et
humaines73.
La RDC importe plus et exporte peu. Les biens exportés sont essentiellement des
matières premières à l’état quasi-brut. Ce sont ces exportations qui font vivre la Direction
Générale des Douanes et Accises (DGDA) et par conséquent le budget de la RDC. Aucune
politique de transformation de matière première (minerai, bois et autres produits).
Vue cet angle, les 80 millions de congolais seront considérés comme un grand
marché de consommateur pour les pays à fort potentialité industrielle (Kenya, Ethiopie, RSA,
Angola et Egypte). La Bralima a dû fermer son usine de production de bière à Boma lorsque
le marché de Lufu a été ouvert. Imaginons des tels scenarii sur l’ensemble de la RDC, nous
risquons de tuer le marché local pour consommer les produits extérieurs74.
Il est illusoire de vouloir intégrer les États Africains alors qu’en RDC les
provinces ne sont presque pas intégrées. Il n’existe pas d’échanges structurés entre les
différents produits de nos 26 provinces. Le fromage de Goma n’est pas visible sur le marché
du Lualaba, le poisson fumé de de l’Équateur n’est pas vendu au Sud Kivu, le bitoyo de
Kalemie n’est pas vendu au Bas Congo. Aucune politique incitative des échanges intra-
urbain, or c’est un marché de 80 millions d’habitants qui est négligé.
73
ROBEN KRISTIAN, Avantages et risques liés à l’adhésion de la RDC à la Zone de libre-échange continentale
africaine (ZLECAf), in Leganewprof., consulté le 29 juin 2023
74
Ibidem
75
Ibidem
43
En 2018, les pays membres de l’Union africaine ont donné un sérieux coup de
pouce à l’intégration commerciale et économique régionale en créant la Zone de libre-
échange continentale pour l’Afrique (ZLECAf), cela s’est avéré être valable également pour
la RDC. Ils sont convenus de supprimer les droits de douane sur la plupart des marchandises,
de libéraliser le commerce des principaux services, de s’attaquer aux obstacles non tarifaires
freinant les échanges commerciaux intrarégionaux, puis de créer un marché unique
continental où la main-d’œuvre et les capitaux circuleront librement. Même si certains aspects
sont en cours de négociation, l’accord sur la ZLECAf a été ratifié par 22 pays et devrait entrer
en vigueur en 2019.
76
ROBEN KRISTIAN, Avantages et risques liés à l’adhésion de la RDC à la Zone de libre-échange continentale
africaine (ZLECAf), in Leganewprof., consulté le 29 juin 2023
44
ils détiennent un avantage comparatif et d’exploiter les économies d’échelle, ce qui dope la
productivité et la croissance.
77
KRISTIAN, R. Avantages et risques liés à l’adhésion de la RDC à la Zone de libre-échange continentale africaine
(ZLECAf), in Leganewprof., consulté le 29 juin 2023
45
Il est à noter que l’expansion et la croissance tant des grandes que des petites
entreprises dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine pourraient élargir
les possibilités d’emploi de la main-d’œuvre qualifiée ainsi que de la main-d’œuvre non
qualifiée dans la région. L’intégration économique est un aspect important de l’intégration
régionale. La croissance des entreprises de différents secteurs, permise par la réduction des
obstacles tarifaires et non tarifaires, pourrait favoriser la circulation non seulement des
capitaux mais aussi de la main-d’œuvre à mesure que de nouvelles possibilités d’emploi se
présentent sur le continent. En outre, la Zone de libre-échange pourrait offrir davantage de
perspectives de croissance pour les petites et moyennes entreprises et l’emploi indépendant
productif, et contribuer à réduire efficacement l’emploi informel, très largement répandu en
Afrique. Globalement, ces facteurs auront un effet net sur les revenus et les niveaux de
pauvreté des habitants de la région.
Si l'intégration régionale est bien conçue, peut offrir de multiples moyens d'aider
les africains à surmonter les obstacles auxquels ils sont confrontés. Tels que stipulent les
objectifs de la ZLECAf: créer un marché unique pour les marchandises et les services facilité
par la circulation des personnes afin d’approfondir l’intégration économique du continent
africain, créer un marché libéralisé pour les marchandises et services; contribuer à la
circulation des capitaux et des personnes physiques et faciliter les investissements; poser les
bases de la création d’une union douanière continentale à un stade ultérieur79.
Au total, l’intégration financière peut avoir des effets positifs importants, pourvu
que le développement financier qu’elle induit favorise des financements stables et de long
79
GUERINEAU et Luc JACOILIN S.,, Réussir l’intégration financière en Afrique Synthèse de la conférence, Bulletin
de la Banque de finance, n°198, 2021, p.23
80
Ibidem
81
Ibidem
47
terme (en particulier des IDE), susceptibles de générer des externalités positives pour les
économies africaines.
La RDC est l'une des cinq nations les plus pauvres du monde. En 2021, près de 64
% de la population du pays un peu moins de 60 millions de personnes vivaient avec moins de
2.15 dollars par jour. Ainsi, près d'une personne sur six en situation d'extrême pauvreté en
Afrique subsaharienne vit en RDC. Le pays reste riche quand la population demeure dans
l’extrême pauvreté suite à la mauvaise volonté des dirigeants et l’inopportunité des
investisseurs locaux et étrangers suite à des tracasseries et pressions fiscale. Considérant les
cinq dernières années, la RDC, pays immensément doté en ressources naturelles (du sol et
sous-sol), humaines et environnementales, présente sur le plan économique un tableau moins
éloquent, lequel ne s’écarte pas significativement de la tendance observée depuis son
indépendance en 1960. Au niveau du secteur réel, les secteurs agricole et extractif constituent
les principaux piliers de l’activité économique, représentant 45,1% et 43,9% du PIB en 2018
et 2019, respectivement82.
82
GUERINEAU S ; et Luc JACOILIN, S. Réussir l’intégration financière en Afrique Synthèse de la conférence,
Bulletin de la Banque de finance, n°198, 2021, p.23
48
l’économie de la RDC est relativement limité. En dehors des entreprises publiques, il est
principalement constitué le petites et moyennes entreprises congolaises et d’un petit nombre
de grandes entreprises appartenant à des groupes étrangers. Plusieurs de ces grandes
entreprises sont actives dans le secteur minier et des télécommunications. Le mauvais climat
des affaires a empêché le secteur privé de créer des emplois. Les obstacles à la création
d’emplois incluent des infrastructures et des services publics insuffisants, un capital humain et
un accès au financement limité, des obstacles règlementaires, des monopoles d’entreprises, et
des incertitudes quant aux droits fonciers. Aussi, il y a lieu de relever que la structure
économique de la RDC est telle que ce pays produit ce qu’il ne consomme pas et consomme
ce qu’il ne produit pas, parce que fortement dépendant de l’extérieur. En effet, la RDC
possède une industrie peu développée et tire l’essentiel de sa richesse de l’exploitation des
minerais qui constitue la principale activité du pays (le commerce de gros et de détail
également), laquelle fait fonctionner plusieurs autres secteurs et procure les réserves de
change indispensables pour garantir l’équilibre du marché des changes. Contrairement aux
périodes précédentes, en général caractérisées par des taux de croissance instables et en
constant recul, de 2016 à 2018, l’économie de la RD Congo a affiché des taux de croissance
qui progressent, atteignant 2,4 % en 2016 ; 3,7 % en 2017 ; pour s’établir à 5,8 % en 2018,
bien qu’il recul en 2019 pour un taux de 4,4% (la croissance mondiale est estimée à 2,9% en
2019) contre une prévision initiale de 5,9%. Toutefois, ces taux de croissance, tirés par
l’extérieur (non soutenus), non durables et non inclusifs, restent assez faibles pour améliorer
les conditions de vie de la population congolaise et engager le pays sur un sentier de
développement83.
83
GUERINEAU s, et JACOILIN L., Réussir l’intégration financière en Afrique Synthèse de la conférence, Bulletin de
la Banque de finance, n°198, 2021, p.23
84
Ibidem
49
L’intégration financière n’est pas irréversible ; elle est soumise à des risques, en
particulier lors des épisodes de crises financières, comme le montre le cas européen.
L’intégration financière renforce les risques de contagion entre pays, mais aussi entre le
système bancaire et les États, ce qui impose un renforcement des instruments régionaux de
gestion des risques (supervision, résolution, garanties).
Pour renforcer la stabilité financière, il est nécessaire de coordonner les différents instruments
de gestion des risques à la fois financiers et macroéconomiques :
Les instruments de gestion des risques sont plus efficaces au niveau régional. Tout
d’abord, ils permettent de s’adapter au développement des opérations financières
internationales. Ensuite, la dimension des mécanismes de garantie renforce leur efficacité.
Enfin, les institutions régionales permettent une plus grande indépendance des mécanismes de
contrôle, ce qui renforce leur crédibilité.
51
CONCLUSION PARTIELLE
Il est clair que depuis l’aube du nouveau millénaire l’UA et les divers processus
connexes ont suscité une grande dynamique autour des questions de développement en
Afrique. Cependant, malgré tous les progrès réalisés pour concentrer les esprits sur le projet
jumeau d’unité et d’intégration, de nombreux grands défis restent à relever. La plupart d’entre
eux révèlent les faiblesses des efforts d’unité et d’intégration tels qu’ils se sont poursuivis
depuis les années 60. Ils expriment également les pressions émanant de l’extérieur du
continent quant à l’orientation du développement africain et la stratégie qui la fonde à tout
moment dans le temps.
Si l'intégration régionale est bien conçue, peut offrir de multiples moyens d'aider
les africains à surmonter les obstacles auxquels ils sont confrontés. Tels que stipulent les
objectifs de la ZLECAf: créer un marché unique pour les marchandises et les services facilité
par la circulation des personnes afin d’approfondir l’intégration économique du continent
africain, créer un marché libéralisé pour les marchandises et services; contribuer à la
circulation des capitaux et des personnes physiques et faciliter les investissements; poser les
bases de la création d’une union douanière continentale à un stade ultérieur.
CONCLUSION GENERALE
Nous aux termes de notre étude, qui a porté sur « l’intégration de la RDC dans la
zone de libre-échange son impact financier et économique en RDC ». Cette étude partait du
constat selon lequel La République Démocratique du Congo a été de tous les accords africains
et régionaux favorisant l’intégration économique et le commerce entre pays africains depuis
l’aube des indépendances. Sa position géographique, son potentiel économique et sa
population le mettent en ordre d’importance pour donner et recevoir le mieux de l’Afrique.
Dans cette logique, la RDC a signé son adhésion à la ZLECAF, nouveau train mis en route et
qui devra stimuler le commerce, l’industrialisation, la croissance économique et le bien-être
des pays africains et donc, un train à ne pas rater.
Les avant les inhérents à la zone de libre-échange (zelecaf) seront renforcés grâce
à la concurrence qui fera baisser les prix des différents produits permettra également à l’union
douanière de devenir un exportateur net vers les marchés extérieurs.
C’est dans cette idée que les organisations sont en train de s’intégrer pour le
développement de la culture de libre-échange et de la promotion des échanges commerciaux
Africains, et cette nouvelle impulsion du progrès se réaliserait en raison de l’adaptation des
ressources au système.
Pour se protéger des pics imprévus des marchés mondiaux, les Etats auront
recours à des mesures correctives commerciales pour faire en sorte que les industries
nationales puissent être sauvegardées si nécessaire, un mécanisme de règlement de différends
offrira un moyen fondé sur des règles, de résoudre des différends pouvant survenir entre les
Etats parties lors de l’application créeront un environnement plus propice à la reconnaissance
55
En Afrique tout comme dans d’autres continents : Europe, Asie, Amérique, les
organisations internationales communautaires constituent des cadres au sein desquels se
déroulent les relations économiques des Etats membres et qui indiquent même la volonté des
Etats membres de promouvoir le développement de leur continent africain dont il est question.
C’est dans cette perspective que la RDC soucieuse de développer son économie a
adhérée dans les différentes communautés économiques régionales nous citons, la
communauté économique des Etats de l’Afrique centrale CEEAC, le COMESA.
L’intégration est fondée non seulement sur les besoins technique, économique et
aussi sur des attitudes et des comportements sociopolitiques en particulier.
Quel est l’impact économique et financier et quels sont les avantages et inconvénients
de l’adhésion de la RDC à cette zone de libre-échange continentale(ZELECAF) ?
Que faire pour améliorer la situation de la RDC ans ladite zone ?
Le gros souci de la RDC et même l’inquiétude qu’on estime que notre pays ne va
pas avec les meilleurs atouts, j’ai décrit une situation Africaine généralement difficile de se
proposer à faire un saut vers une marche commune de cette taille-là.
La première difficulté est le climat des affaires en RDC. Son économie est
extravertie. Elle a des structures faibles, des infrastructures désarticulées. Dans ces
conditions-là, se lance dans un tel projet, qui implique une toute concurrence et une
exposition au reste du monde sera un très grand défi à relever. A la question du climat des
56
affaires s’ajoute un contexte politique qui n’est pas complètement stable. Certes, on a toujours
ce conflit latent dans l’Est du pays, ces groupes armés, l’insécurité etc.
Pour ce qui est des barrières non tarifaires, elles sont en partie informelles (taxes
et tracasseries) et ne peuvent compenser les droits de douane ainsi que les droits d’entrées et
de sortie ; leur existence obligerait aux acteurs de la fragile et faible industrie nationale de se
délocaliser dans les pays voisins déjà stables, enlevant à la RDC emplois et revenus directs et
indirects. Il reste vrai qu’actuellement, des sociétés manufacturières s’installent dans des pays
voisins et visent le marché RDCongolais, mais des droits douaniers sont quand même
collectés au profit du pays.
57
En effet, l’Etat congolais doit diversifier ses productions en les transférant peu à
peu vers des secteurs plus importants.
D’un autre côté, notre hypothèse rejoint l’idée d’André Charles, affirme que la
demande des produits de base telle que les ressources premières où dans l’évolution du
commerce mondial, le taux le plus faible, ceci renforce la nécessité de la diversification.
C’est ainsi que, pour le Botswana par exemple la croissance du PIB réel a atteint
4,2% en 2018 contre 2,4% en 2017 principalement grâce à la reprise de l’exploitation minière.
58
Nous nous sommes servis des méthodes comparative, méthode exégétique ainsi
que la technique documentaire.
On estime que les différentes sections et les différents paragraphes seront énoncés
dans les lignes qui vont suivre.
60
BIBLIOGRAPHIE
I. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
1. Textes des lois
- DÉCRET n° 18/010 portant création et organisation du Comité national chargé de
l’intégration régionale africaine (J.O.RDC., 1er juin 2018, n° 11, col. 19)
II. OUVRAGES
1. Ouvrages spécifiques
- Maurice REUCHLIN, Les méthodes en psychologie, 12e éd, PUP, Paris, 2002
3. Articles des revues
5. Rapports et autres
- Rapport des Nations Unies commission économique pour l’Afrique dans la zone
de libre-échange continentale en Afrique vu sous l’angle de droits de l’homme,
2015, p.183 ASIYA BM ; Les intégrations régionales et la sécurité en Afrique
centrale, TFC, G3 R.I, UNILU, 2003
- René DESCHTTER, A propos d’un rapport controversé, Loc. cit, n°37,2003
- Banque Africaine de développement, Rapport sur les perspectives économiques en
Afrique,
- Commission de l’Union africaine, 2019, p.2
- Dictionnaire La Toupie, 2023
- Dictionnaire Larousse, Paris, p.281.
6. Webographie
- http://deskeco.com/2021/02/wzone-de-libre-echange-africaine-la-rdc-est-elle-
prete-pour-la-ratification-tribune/ Consulté le 07/06/2023 à 16H53’
- Https// : www.mémoireonline.com/10/22/13229/L-impact-de-la-zonz-de-libre-
echange-continentale-africaine, Consulté le 12/05/2023 à 19H°°
- https://economy-pedia.com/11032753-integration , consulté en juin 2023
- https://léganews.cd/index.Php/analyses/2020-avantages-et-risques-lies-a-l-
adhesion-de(la-rdc-a-la-zone-de-libre-echange-continetale-africaine-zlecf/ ».
Consulté le 25/05/2023 à 18H00’
- https://mag.wcoomd.org/fr/magazine/omd-actu-96/african-continental-free-trade-
area-background-and-role-of-customs/ consulté le 29 juin 2023
- https://mag.wcoomd.org/fr/magazine/omd-actu-96/african-continental-free-trade-
area-background-and-role-of-customs/ consulté le 29 juin 2023
- https://mag.wcoomd.org/fr/magazine/omd-actu-96/african-continental-free-trade-
area-background-and-role-of-customs/ consulté le 29 juin 2023
- https://tradebarriers.africa
63
EPIGRAPHE.............................................................................................................................................I
DEDICACE.............................................................................................................................................II
AVANT-PROPOS..................................................................................................................................III
INTRODUCTION....................................................................................................................................1
1. PRESENTATION DU SUJET.....................................................................................................1
3. ETAT DE LA QUESTION..........................................................................................................4
4. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESES....................................................................................7
4.1. PROBLEMATIQUE.............................................................................................................7
4.2. HYPOTHESES.....................................................................................................................8
5.1. METHODES......................................................................................................................12
5.2. TECHNIQUES...................................................................................................................14
6. DELIMITATION DU SUJET....................................................................................................14
7. SUBDIVISION DU TRAVAIL.................................................................................................15
§.1. INTEGRATION..............................................................................................................................16
SECTION 3. APERÇU SUR LES ASPECTS FONDAMENTAUX QUE COMPORTE UNE ZONE
DE LIBRE-ECHANGE CONTINENTALE..........................................................................................26
§.1. CONTEXTE....................................................................................................................................26
CONCLUSION PARTIELLE................................................................................................................37
CONCLUSION PARTIELLE................................................................................................................51
CONCLUSION GENERALE................................................................................................................53
BIBLIOGRAPHIE..................................................................................................................................60