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alimentaire au Sénégal
Etude de marché
Sur le secteur alimentaire au Sénégal
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INTRODUCTION………………………………………………………………………………………………………….
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I
CADRE
JURIDIQUE
DES
TEXTES
REGISSANT
LES
CIRCUITS
DE
DISTRIBUTION
AU
SENEGAL………………………………………………………………………………………………..………………………
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LES PERSPECTIVES……………………………………………………………………………………………………….17
LES PERSPECTIVES………………………………………………………………………………………………………..21
IV DOSSIER D’IMPORTATION……………………………………………………………………………………….22
CONTACTS……………………………………………………………………………………………………………………23
ANNEXES…………………………………………………………………………………………………………………….. 25
2. DGID EFE 11 JUIN 2014 AVIS AUX FOURNISSEURS ………..……………………………………………28
4 NORME SENEGALAISE NS03 036 SUR LE CONCENTRE DE TOMATE..…………………………………. 30
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INTRODUCTION
Situé sur la pointe la plus occidentale de l'Afrique, le Sénégal est un pays ouvert sur
l'Europe et l'Amérique du Nord (Etats-Unis et Canada). Un pays chargé d'histoire qui
a longtemps joué un rôle de carrefour entre l'Europe et les Amériques. Le Sénégal
est un pays d'hospitalité, connu par la légendaire ouverture de ses populations. C'est
aussi une contrée marquée par de nombreuses richesses culturelles et une
démocratie modèle en AFRIQUE.
L’approche de cette étude, portée sur le secteur alimentaire, nous amènera à
découvrir les différents produits « phares » de l’industrie agro-alimentaire, le
commerce import-export des produits alimentaires, leur système de distribution,
l’accompagnement administratif de ce secteur, et enfin les forces et faiblesses dont
nous pouvons en tirer.
Il est à noter, que cette étude a été, principalement, faite sur « le terrain ». En effet,
toutes les informations apportées ont été traitées d’une manière pratique. Il a été
difficile d’obtenir des sources fiables, les personnes interviewées étant très
suspicieuses face à nos questions, dans la crainte de voir une partie de leur marché
prise par un autre intervenant dans le secteur alimentaire.
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Avec une capacité annuelle de 1,2 million de tonnes de cannes, une production
supérieure à 110.000 tonnes de sucre et un chiffre d’affaires de 80 milliards de FCFA
(60 milions$), la CSS continue à accroître sa production et son potentiel lui conférant
aujourd’hui une position de leader dans l’industrie sucrière en Afrique de l’Ouest :
L’ensemble industriel sucrier se compose d’une :
- unité de broyage de sucres
- sucrerie
- raffinerie
- distillerie pour la production d’éthanol.
LA CULTURE
Sur les 11000 hectares de canne déjà aménagés, 10 000 ha sont affectés à la
production de sucre, avec des rendements moyens de près de 130 tonnes de canne
à l’hectare ; les surfaces supplémentaires sont réservées aux pépinières, aux
expérimentations.
L’USINE
L’usine a été construite pour broyer initialement 2500 Tonnes de cannes par jour, et
les investissements successifs, ont permis d’atteindre 7000 Tonnes par jour. Ainsi le
sucre traverse plusieurs phases de transformation. Ces étapes sont matérialisées
par :
° Le traitement du jus, l’épuration et le raffinage, la cristallisation, le turbinage, le
séchage et enfin le conditionnement.
L’ensemble du processus est soumis à de sévères contrôles qualité réalisés
directement dans les laboratoires de la CSS.
LA DISTILLERIE
Par ailleurs, dans la perspective d’une diversification de ses produits, la CSS s’est
dotée d’une unité de production d’éthanol.
Cette unité permet de produire 8 à 12 millions de litre d’alcool pur à partir de la
mélasse issue du raffinage du jus de la canne à sucre.
L’éthanol produit pourrait contribuer à l’émergence de l’utilisation de biocarburant au
SENEGAL. Dans cette attente, l’unité de distillation est orientée vers des
productions d’alcool de pharmacie, de parfumerie, et d’autres activités du secteur
industriel.
La CSS, point clé dans l’industrie agro-alimentaire, s’est engagée à accompagner
l’Etat sénégalais, en mettant en place le projet KT150.
LE PROJET KT 150
La CSS est l’une des premières entreprises à adhérer au programme
d’autosuffisance alimentaire, conformément à la politique de l’Etat du Sénégal, en
mettant en place sont projet KT150.
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Pour cela, elle s’est engagée dans un vaste projet d’investissements de plus de 80
Milliards de FCFA visant à augmenter la capacité de l’usine à l’horizon 2014/2015
jusqu’à 150.000 tonnes de sucre, voire plus si nécessaire.
Les volumes de cannes broyées par jour passeraient de 7 000 à 10 000 Tonnes.
Une nouvelle unité de production d’énergie, comprenant une chaudière à bagasse de
150 tonnes/heure de vapeur et un turboalternateur de 25 MW sont déjà installés, ce
qui a permis d’obtenir, du Mécanisme de Développement Propre (MDP) à Bonn, 40
000 tonnes de Crédits Carbone par an sur un cycle de trois fois 7 ans.
Avec le projet KT150 de 130 milliards de FCFA sur 8 ans, la CSS va exporter du
sucre en Afrique de l’Ouest. En fonction des rendements, et après avoir assurer
l’autosuffisance sur le Sénégal, tout surplus sera exporté dans la sous-région,
notamment dans les pays déficitaires en termes de couverture des besoins de leur
marché. En effet, avec les six producteurs de sucre dans l’espace UEMOA,
seulement 60% des besoins sont couverts par les productions locales des différents
pays, et le gap est estimé à plus de 100 000 tonnes de sucre dans zone ouest
africaine. Actuellement, seule la Côte d’Ivoire avec ses deux grandes sucreries est
autosuffisante.
LES VENTES DE SUCRE AU SENEGAL
Les ventes de sucre sur le territoire en 2013 ont été perturbées par l’absence de
maîtrise des flux entrants suite aux déclarations d’importation de produits alimentaire
(DIPA) délivrées en excès au bénéfice de nouveaux importateurs et avec beaucoup
de complaisance de l’administration du ministère du Commerce. La propension de
plus en plus marquée de déverser au Sénégal les importations destinées au Mali,
par le jeu des rectifications de manifestes, a provoqué une surabondance de sucre
sur les marchés sans pour autant impacter les prix à la baisse. Simultanément, les
ventes des produits nationaux se sont effondrés, suite à la non application des
mesures de sauvegarde, tel que le mécanisme de péréquation, actif dans les pays
de l’UEMOA et qui permet de rééquilibrer la juste concurrence avec les productions
nationales en cas de chutes spéculatives des cours mondiaux des produits
stratégiques, dont le sucre.
Pour l’année 2014, les licences d’importation ont été mises sous contrôle, à savoir,
durant le gap entre la production et le début de la campagne, soit entre le 1er
Septembre et le 31 Octobre, 25 000 Tonnes peuvent être importées sous licence,
dont 8.000 données à la CSS. Il est à ajouter que le Sucre d’importation arrive par
container à Touba, en étant déclaré « carreaux » sur le manifeste, d’autres
containers de sucre rentrant frauduleusement arrivent directement de Doubaï. Sur le
sucre, les droits de douanes à payer sont de 20% + 18% TVA, soit environ un taux
de 44,48% en TTC sur la valeur CIF. Néanmoins, il est à noter, sur le TEC applicable
au 01 Janvier 2015, le poste correspondant au sucre importé tombera à 10% au lieu
de 20%.
La CSS compte 40 grossistes dont 10 majeurs, et n’accorde aucun crédit. Tout est
payé par chèque ou cash et à l’avance. Le prix homologué du sucre grossiste à
Richard Toll est de 550F/KG.
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La plus grosse contrainte sur le biscuit est le problème sur les intrants, un biscuit est
fait à 80% de farine de blé tendre, vu le cours mondial, entre les mercuriales, et
valeurs de référence, on ne peut importer, seul le choix est de s’approvisionner au
local. Les 5 dernières années, fabriquer les biscuits revenait à perdre de l’argent à
cause du Monopole des GMDS (Grands Moulins du Sénégal). Depuis un an, OLAM,
SEDIMA, NMA rentrant dans le marché fait de la farine biscuitière, une guerre de prix
s’est installée entre les industriels, et le prix de la farine biscuitière a baissé de 35%.
Le deuxième intrant est le sucre blanc cristallisé, réf ICUMSA 150. Pour l’importation
du sucre, la demande est déposée au Ministère de l’Industrie, qui minore ou accepte
la demande, et le quota est fixé selon leur propre appréciation. Le détail de toutes les
machines et chacune des capacités de production est attaché à la demande
d’autorisation d’importation
Exemple d’une biscuiterie de la place : tous les ans, une demande d’autorisation de
3 500 Tonnes de sucre blanc cristallisé est déposée: Droit de Douane 10%, TVA est
de 5%, total 18,37% sur la C+F (origine Brésil). La réglementation, impose de mettre
le nom de la société sur les sacs de sucre importés. Capacité de production en 24H,
40 Tonnes de biscuits de mer par jour, considéré comme anti diarrhéique, 3 Tonnes
de biscuits sablés, 2 tonnes de gaufrettes, et 1,5 T de chips. 60% de la production
est vendue au local, 40% à l’export (Mali, Gambie, Guinée Bissau, Guinée Conakry,
Niger et Burkina Faso) par camions de 30 Tonnes. Le but est d’augmenter les
capacités de production et équilibrer à 50/50. La vente à l’export se fait ex Works.
Pas des coûts de distribution à l’export, sauf 35.000 frais de la déclaration en
douane en HTVA.
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Dans la cuisine traditionnelle sénégalaise, cette tablette est primordiale et elle est
introduite dans toute préparation de plat (Thieboudiene) (plat national), yassa, mafé
etc.). Une tablette de 12 gr est vendue à 25 FCFA, et elle est vendue avec un arôme
particulier multi usage. Pour ce qu’il s’agit de la poudre oignon ou épices et tomates,
vendue essentiellement en stick, ce marché représente 30% en volume. Un stick de
15 gr est vendu à 25 FCFA.
Les frais de marketing sur le marché sont très élevés. Le budget annuel d’un des
industriels s’élève à 500 Millions FCFA réparti sur deux campagnes promotionnelles.
Pour démarrer un nouveau produit, il faut compter 1 Milliard FCFA de politique de
marketing pour commencer à avoir 1% du marché.
La vente est en cash, avec un système de distribution de commerciaux et
promoteurs sur les 52 marchés répertoriés à Dakar, sans compter l’intérieur du pays.
La marge nette est environ située à 5%.
Il n’y a pas de ventes saisonnières forcément, une petite baisse durant le ramadan
(carême musulman), c’est un produit stable si il est suivi.
Au niveau de l’informel : de part le passé, tous les résidus de base ont été ramassés
et mis dans des petits sachets en plastiques, vendus en « informel » avec les
étiquettes d’emballage des industriels locaux. Aujourd’hui, tous les résidus de base
ainsi que les emballages sont stockés et , par la suite, avec les agents de l’inspection
d’hygiène, détruits et brûlés.
En conclusion, sur ce produit alimentaire « phare », si un industriel travaille « sous
licence », il ne peut exporter dans la sous-région où le potentiel est à exploiter, d’où
une limitation géographique. L’intérêt du bouillon serait de « créer » son propre
bouillon, en fonction des habitudes alimentaires, et pouvoir l’exporter dans toute la
sous région.
E LES PATES
D’après les informations requises, au Sénégal, la fabrication des pâtes courtes
(coquillettes, vermicelles, khamsa, torsades) est porteuse. Seuls les spaghetti ne font
pas partis du lot en raison de l’importation sauvage et de l’informel, aucune
compétitivité.
Deux acteurs sur le marché avec le même produit, et le même conditionnement. La
fabrication se fait à partir de l’importation de semoule de blé dur, qui n’étant pas côté
en bourse, fluctue beaucoup moins. Un des deux industriels me cite ses origines
d’importation : Semouleries de Bellevue (importation à 80% à Marseille en France),
et Gallo (en Espagne).
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Le potentiel est énorme, car ce développement sur les pâtes s’est fait depuis trois
ans en faisant du door to door, en remplacement du riz. Il s’agit « d’éducation » sur le
consommateur sénégalais. Toutes les ventes se font sur le marché local à hauteur
90% et 10% à l’exportation sur le Mali, en cash pour l’un des industriels, l’autre
donne du crédit. La marge nette se situe à 25%. C’est un produit qui se vend seul,
sans aucune politique de marketing, avec un taux de pénétration du marché à
hauteur de 65%. Cependant, le stockage des matières premières importantes cause
une immobilisation financière lourde. D’autre part, le Sénégalais est un
consommateur très exigeant : il regarde la couleur qui doit être dorée, à défaut, il
n’achète pas.
C’est un marché à fort potentiel de croissance, avec un développement dans la sous
région à l’exportation. Un industriel envisage d’investir dans une 5ème ligne de
production de pâtes courtes, uniquement pour le MALI, car le marché a explosé.
F LA FARINE
Le marché du SENEGAL : 1300 T/jour : 90% en boulangerie, 5% biscuiterie, 5%,
ménages.
Le produit de base, c’est le blé, non produit au Sénégal, et donc importation.
Provenance France (90%), Amérique du Nord (9%), Argentine –Russie (1%).
Le prix de la farine :85% des prix du blé qui dépend du cours mondial
Importation de 10.000 T de blé. 1 tonne de blé : 1 tonne de farine.
Il existe : farine boulangère – farine biscuitière (– farine composée (plus de son pour
les bouillons cube ) – farine pour animaux et pates.
La qualité de la farine se juge par les pétrisseurs.
En normes européennes : avec 100 kg de farine, on fabrique 420 pains
Au Sénégal, avec 100 kg de farine, on fabrique 650 pains.
Tout dépend de la conservation du pain.
Aujourd’hui, le prix à l’achat est de 220/Euros/T Prix départ, et 33 Euros/T fret. : soit
253 Euros C+F/Dakar.
En Août 2012 : 263 Euros, 2013, même prix, 2006 : 130 Euros
Importation en 2013 : 325.000 Tonnes de blé par GMD, sur tout le Sénégal 493.000
Tonnes.
Avec une tonne de blé : on produit 80% de farine soit 800 kg, et 20% en son pour de
l’alimentation animale.
Jusqu’en Avril 2014 : 4 opérateurs : GMDS (Grands Moulins du Sénégal), Moulin de
Sentenac, FKS, NMA, depuis mai 2014 SEDIMA et OLAM. Donc, une totalité de six
meuneries. Capacité globale de toutes ces industries est de 2.800 Tonnes/jour, soit
le double des besoins du pays.
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D’où un très gros risque sectoriel, avec des incidences fiscales. Auparavant, GMDS
versait mensuellement, 1 à 1,3 Milliard de TVA, aujourd’hui, cela est tomé 700
Millions de FCFA en Août 2014.
Une rencontre avec le Ministère du Commerce a eu lieue, d’où une proposition de
décret dans l’avenir avec un prix plancher de 16.500 FCFA minimum à 18.000 FCFA
TTC.
En 2013 : production GMD aliments de bétail 100.000 T
Aliments de bétail : Marché National : 150.000 T / bétail – 100.000 T/Volaille
(Sedima, NMA) avec un informel existant dans la contrefaçon de marques de
fabrique dans les aliments de volaille essentiellement.
G LE CONCENTRE DE TOMATE
C’est un produit de première nécessité au Sénégal, avec un prix non réglementé,
une industrie de transformation sur l’achat des tomates fraiches du Sénégal,
initialement.
Cependant, l’importation de tomates chinoises (la Chine est une des plus gros
producteurs, qui ne calcule pas le prix de revient et peut vendre la tomate concentrée
à 30% moins cher que la tomate fraiche sénégalaise.) a totalement déstabilisé le
marché
Avec 7 kilos de tomates fraiches : on fabrique 1 kg de tomate concentré. Prix acheté
au paysan 52 FCFA / KG tomate fraiche. Il faut considérer si la saison est bonne à
une production annuelle à l’achat de 40.000 Tonnes de tomates.
Production annuelle de 6300 à 6400 T de double concentré sur le marché
sénégalaise. Exportation de 140 Tonnes pour la diaspora sénégalaise (Hollande,
France, Espagne).
Il y a deux ans, a eu lieue la fermeture de l’usine de DAGANA, sur le triple concentré
de tomates, qui a une teneur supérieure à 45%, car les chinois ont sacrifié le cours
du triple concentré de tomates, il revenait moins cher d’importer que de produire, si
la production de tomates fraiches n’était pas suffisante.
Le cours mondial était de 500 à 600 $ / tonne, et pour être compétitif sur le marché
sénégalais, il faudrait que le cours mondial soit situé à 800 $ /tonne.
Le concentré de tomates au Sénégal a une particularité : on appelle çà le double
concentré « brûlé », pour colorer le riz dans le plat national « Thieboudiene». En
effet, la pectine, qui est le principal actif colorant de la tomate, si elle n’est pas
suffisante, on rajoute du colorant dans la tomate.
Les autres industries locales font du concentré « noir » également.
La SOCAS est le premier acheteur des tomates fraîches, et il n’y a pas assez de
tomates au Sénégal.
Le particulier utilise le double concentré de tomates, les industriels utilisent le triple
concentré pour le vendre en double.
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-‐ Le plus gros avantage, est l’accès à la mer, pour le port, pour l’import et
l’export.
-‐ Le consommateur sénégalais est le plus exigeant de la sous région, ce qui fait
l’industriel est obligé de se mettre à niveau.
-‐ Même si il y a une baisse du volume des ventes, par rapport à la crise, le
Sénégal est moins touché.
-‐ Par rapport aux autres pays d’Afrique, on a accès à l’énergie. On a de
l’électricité.
-‐ APIX : création d’une industrie : suspension de TVA sur investissements
pendant 3 ans, mais maintenant, l’administration a le droit de réclamer la TVA
au démarrage de l’industrie. Concernant l’emploi, une permission de CDD
(contrat à durée déterminée) pendant 5 ans.
-‐ Faire de la situation géographique et de la stabilité politique du pays, un HUB
régional pour l’exportation dans la zone ouest africaine, car la démographie
augmente, l’intégration régionale est favorisée, en matière d’exemption de
droits de douane et de TVA au sein de la région de l’UEMOA.
-‐ Une main d’œuvre à bon marché : le marché européen industriel se
délocalisant amène certains investisseurs à se positionner sur le Sénégal.
Exemple : une société espagnole a créée à l’intérieur du pays une unité de
fabrication de litière pour chats uniquement destinée à l’exportation pour
l’Europe.
-‐ Possibilité d’obtenir un agrément EFE (Entreprise Franche d’Exportation)
auprès de l’APIX : cet agrément est accordé aux investisseurs industriels qui
produisent et exportent plus de 80% de leurs production avec une exonération
des droits de douane, et une exonération de TVA sur les achats locaux, un
impôts sur la société de 15% (normalement 30%), sous réserve de prouver
que les 80% sont exportés, avec un rapatriement financier sur le pays des
80% des factures ventes. Cependant, pour les entreprises ayant obtenu cet
agrément à compter du 01 Janvier 2013, l’administration fiscale demande le
paiement de la TVA sur les factures d’achat locales, avec un remboursement
prévu sur un crédit de TVA (cf : annexes loi EFE et Lettre DGID)
Les faiblesses sont les suivantes
-‐ Importation sauvage et non réglementé. Importation des produits sur le
marché moins cher que le produit fabriqué localement avec des produits
référencés, et mercuriales.
-‐ Une administration fiscale, douanière très lourde : beaucoup d’industries sont
périodiquement contrôlées par la douane, le fisc, contrôle économique,
hygiène.. pour uniquement combler les déficits de rentrées d’argent dans les
recettes du pays, essentiellement dus en raison du secteur informel.
-‐ Un coût d’énergie en hausse : gaz, oïl, diesel oïl. La facture d’énergétique au
Sénégal a pris 70% en sus depuis quelques années
-‐ L’accès foncier reste très cher, de plus il n’existe plus d’attribution par voix de
bail.
-‐ Code du travail rigide
-‐ Ressources humaines non qualifiées
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IV DOSSIER IMPORTATION
Concernant la constitution d’un dossier d’importation à partir du Sénégal, le schéma
général et classique est le suivant :
- Une facture pro forma : si la facture dépasse 1 Million de FCFA, il faut lever une
DPI, Demande Préalable d’Importation.
Les produits alimentaires sont pour la plupart soumis à inspection (COTECNA) avant
chargement des containers.
Après avoir obtenu la DPI, COTECNA Sénégal contacte le fournisseur par
l’intermédiaire de son représentant à l’extérieur pour charger le container.
Si, sur la facture définitive, la valeur CIF/DAKAR dépasse 3 Millions FCFA, il faut,
après chargement du container, envoyer la facture définitive, la liste de colisage, et le
connaissement, au service qui représente la COTECNA dans le pays de chargement
qui va transmettre ses informations à COTECNA Sénégal. Par la suite, le transitaire
au Sénégal se présente à la COTECNA avec tous les documents pour obtenir
l’attestation de vérification.
En conclusion :
- Attestation de vérification
- Facture définitive
- Liste de colisage
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CONTACTS
-‐ SOCAS /MOULINS DE SENTENAC : Patrick MATHIEU : Secrétaire Général
50, av. Président Lamine Gueye BP 451 Dakar : Tel : + 221 33 839 90 00
email : socas@orange.sn
-‐ OMEGA : Réda ZEIDAN : Directeur Général , km 4,5 bd du centenaire de la
commune de Dakar BP 4302 Dakar Tel : + 221 33 832 92 00 email :
omega3@orange.sn
-‐ ETS JAMIL TARRAF & CIE : Ali KHALIL : Directeur Commercial et de la
Stratégie : 48, Rue Raffenel BP 578 Dakar tel : +221 33 842 36 89/33 822 16
79. Email ejtc@arc.sn
-‐ LES GRANDS MOULINS DE DAKAR (GMDS) : Joël LE GAL : Directeur
administratif et financier, av. Félix Eboué BP 2068 Dakar email :
joel.legal@gmd.sn
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SALONS AU SENEGAL
-‐ SIPAL : Salon International de l’alimentation : salon annuel prévu avril 2015 (à
confirmer) au CICES (Centre international du Commerce extérieur du
Sénégal)
-‐ SIAGRO : Salon international des industries et techniques agroalimentaires :
salon prévu tous les deux ans prévu en mars 2016 (à confirmer) au CICES
(Centre International du Commerce Extérieur du Sénégal)
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