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Dissertation juridique

Sujet : L’effectivité de la liberté de la circulation des biens et des personnes dans la


zone CEDEAO

Dans le cadre de promouvoir l’idéal de l’autosuffisance collective de ses États


membres , la création de la CDEAO s’impose. En tant qu’union économique elle
vise également à créer un grand bloc commercial unique par le biais de la
coopération économique avec des règles précis et répondant aux exigences de
chacun de ses États membres. Parler de la CDEAO reviens a s’intéresser a
l’ensemble des pays membre de la communauté économique des États de l’Afrique
de l’Ouest qui comprend que les pays de l’Afrique de l’Ouest. Ainsi établie il est
nécessaire de se poser la question a savoir quel est l’tendue de la circulation des
biens et des personnes dans la Zone CDEAO ? Autrement dit qu’elle est l’objectif d
la liberté de la circulation des biens et des personnes dans la zone CEDEAO ?
Le sujet ci présente revêt un intérêt pratique dans l’optique ou elle nous apprend
de plus sur la CDEAO mais aussi sur le rôle essentiel qu’il joue dans le dialogue
entre ses diffèrent membre qui compose cette communauté.
Pour bien répondre a notre sujet notre travail se scindera en deux grand partie a
savoir La CDEAO en premier puis des enjeux de la communauté.
La CDEAO est une institution qui as des principes fondamentaux mais aussi des
objectif en atteindre . Néanmoins elle est expose a bon nombre d’enjeux et sur
plusieurs plans

I. LA CDEAO(Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest)

La Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a été


créée par les Chefs d'État et de Gouvernement de quinze pays d'Afrique de
l'Ouest, lors de la signature le 28 mai 1975 à Lagos, au Nigeria, du Traité de la
CEDEAO. Le Traité de Lagos a été signé par les Chefs d'État et de Gouvernement du
Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d'Ivoire, de la Gambie, du Ghana, de la Guinée,
de la Guinée-Bissau, du Liberia, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Nigeria, de
la Sierra Leone, du Sénégal et du Togo, avec pour mission déclarée de promouvoir
l'intégration économique dans la région. Le Président sénégalais était représenté à
cette occasion par le ministre des Affaires étrangères. Le Cabo Verde a rejoint
l'union en 1977. Le seul membre arabophone, la Mauritanie, s'en est retiré en
décembre 2000.Elle a récemment signé un nouvel accord de membre associé en
août 2017. L'espace CEDEAO, qui couvre une superficie de 5.2 millions de km?
regroupe les États membres suivants : le Bénin, le Burkina Faso, le Cabo Verde, la
Côte d'ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée- Bissau, le Liberia, le Mali,
le Niger, le Nigeria, la Sierra Leone, le Sénégal et le Togo. Considérée comme l'un
des piliers de la Communauté économique africaine, la CEDEAO a été créée dans
le but de promouvoir l'idéal d'autosuffisance collective de ses États membres. En
tant qu'union économique, elle vise également à créer un grand bloc commercial
unique par le biais de la coopération économique.

a) Les objectifs

1. L'harmonisation et la coordination des politiques nationales et la promotion de


programmes, de projets et d'activités, notamment dans les domaines de
l'agriculture et des ressources naturelles, de l'industrie, des transports et
communications, de l'énergie, du commerce, de la monnaie et des finances, de la
fiscalité, des réformes économiques, des ressources humaines, de l'éducation, de
l'information, de la culture, de la science, de la technologie, des services, de la
santé. du tourisme, de la justice.
2. L'harmonisation et la coordination des politiques en vue de la protection de
l'environnement:
3. La promotion de la création d'entreprises conjointes de production;
4. La création d'un marché commun, à travers :
5. La libéralisation des échanges par l'élimination entre les États membres, des
droits de douane à l'importation et à l'exportation des marchandises et l'abolition
entre les États membres, des barrières non tarifaires en vue de la création d'une
zone de libre-échange au sein de la Communauté;
6. L'établissement d'un tarif extérieur commun et d'une politique commerciale
commune à l'égard des pays tiers
8. La création d'une union économique par l'adoption de politiques communes
dans les domaines de l'économie, des finances, des affaires sociales et culturelles
et la création d'une union monétaire ;
9. La promotion d'entreprises communes par les organisations du secteur privé et
les autres opérateurs économiques notamment avec la conclusion d'un accord
régional sur les investissements transfrontaliers
10. L'adoption de mesures visant à promouvoir l'intégration du secteur privé,
notamment la création d'un environnement propre à promouvoir les petites et
moyennes entreprises ;
11. L'instauration d'un environnement juridique propice;
12. L'harmonisation des codes nationaux des investissements aboutissant à
l'adoption d'un code communautaire unique des investissements :
13. L'harmonisation des normes et mesures;
14. La promotion d'un développement équilibré de la région en accordant une
attention aux problèmes spécifiques de chaque État membre, notamment à ceux
des États membres sans littoral et des États membres insulaires:
15. La promotion et le renforcement des relations et de la circulation de
l'information en particulier entre les populations rurales, les organisations de
femmes et des jeunes, les organisations socioprofessionnelles telles que les
associations des médias. d'hommes et femmes d'affaires, de travailleurs, de jeunes
et de syndicats
16. La création d’un fond de coopération ,de compensation et de développement
17.Toutes activités que les États membres peuvent décider d’entreprendre
conjointement a tout moments en vue d’atteindre les objectifs de la communauté

b) Les principes fondamentaux

1. Egalité et interdépendance des États membres ;


2. Solidarité et autosuffisance collective;
3. Coopération inter-États, harmonisation des politiques et intégration des
programmes ;
4. Non-agression entre les États membres ;
5. Maintien de la paix, de la sécurité et de la stabilité régionales par la
promotion et le renforcement des relations de bon voisinage ;
6. Règlement pacifique des différends entre les États membres, coopération
active entre pays voisins et promotion d'un environnement pacifique
comme préalable au développement économique :
7. Respect, promotion et protection des droits de l'homme et des peuples
conformément aux dispositions de la Charte africaine des droits de l'homme
et des peuples ;
8. Transparence, justice économique et social et participation populaire au
développement;
9. Reconnaissance et respect des règles et principes juridiques de la
Communauté :
10. Promotion et consolidation d'un système démocratique de gouvernement
dans chaque État membre tel que prévu par la Déclaration de principes
politiques adoptée le 6 juillet 1991 à Abuja:
11. Répartition juste et équitable des coûts et des avantages de la coopération
et de l'intégration économiques.

II. La libre circulation des biens et des personnes dans la zone CDEAO

c) L’intégration commerciale dans l’espace CDEAO Dès sa création, la CEDEAO


(composée de 15 pays auiourd'hui) a fait de la libre circulation des biens,
l'un de ses obiectifs maieurs dans le contexte de l 'intégration régionale.
A cet egard. La circulation des biens consiste à permettre
aux proquitsou marchandises originaires des Etats
membresderanchirlesfrontières sans être soumis à la fiscalité deporte
(droits de douane et autres droits et taxes) aul frappe exclusivement les
produits etrangers lors franchissement des frontières 4. Plusieurs
instruments juridiques ont ete adootes à cet effet. en vue de créer cadre
réglementaire pour la libre circulation des biens.
Le traité fondateur de l'Organisation instaure, en ses articles 35,36,37,
38 et 45. une coopération entre les États membres dans les domaines
du commerce ,des douanes, de la fiscalité, des statistiques, de la monnaie
des paiements . Ces dispositions sont relatives aux tarifs extérieurs
communs (TEC). réaime tarifaire de la communaute et reexportations de
marchandises facilités de transit.
A ce traité fondateur viennent s'ajouter des textes additionnels afin de
combler les éventuelles difficultés dans la mise en œuvre des articles du
Traite. C'est d'ailleurs ce souci de rendre applicables les textes du traité en
relevant les défis politiques, économiques et socioculturels d'un esnace
communautaire en perpetuel changement et en prenant conscience des
nouvelles formes de coopération économique et commerciale blaterales et
multilaterales dans la region. aue les dirigeants de la CEDEAO procédèrent,
en 1993, à la révision du Traite 6 de Organisation.
Par ailleurs en vue de compléter le Protocole A/P1/5/79 relatif à la libre
circulation des personnes, le droit de résidence et d'établissement. adopté à
Dakar le 25 mai 1079 la Conceil des ministroc de la CEDEAO a adopté
décision C/DEC 8/11/79 Celle-ci porte sur l'exonération totale des droits de
douane et taxes,la libre circulation des marchandises sans aucune restriction
quantitative ainsi que le non-paiement d'une indemnité pour perte de
recette resultant de l'importation Cette décision a amorcé le processus de
libéralisation des échanges dans l'espace communautaire .
Par la suite. d'autres textes additionnels ont complete disposiition du Traité
Ce cont accentiallament :
la Convention du 29 mai 1987 portant
institution du Transit routier inter-états de marchandise
/TRIE)
Le protocole du 31 janvier 2003 relatif a la définition de la notion de
produits originaires des Etats membres de la CEDEA

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