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:
Opportunités et Menaces
(Kinshasa, le 10 Septembre 2022)
1. Introduction
2. Position de la RDC
De par sa situation géographique, la RDC est le seul pays en Afrique qui partage ses
partenaires avec 9 autres Etats voisins
Cet immense territoire est à la fois un atout au plan externe et un handicap au plan
interne. Comme atout, la RDC a l’avantage précisément d’être au cœur de l’Afrique
et donc à la croisée de plusieurs influences et possibilités de rayonnement vers
différentes régions du continent.
Comme handicap, le pays est un espace écarté entre trois ensembles économiques
non intégrés entre eux mais adossés à des mouvances d’échanges extérieures
( SADEC, EAC, CEAC).
East African Community s’est transformée en Union douanière en Janvier 2005 et se
trouve à l’étape du Marché Commun qui permet la libre circulation des capitaux ainsi
que le droit d’établissement.
- Possibilité d’accroitre les échanges avec l’EAC par la libre circulation et l’accès aux
ports de MOMBASSA et de DAR-ES-SALAM.
- Possibilité d’attirer les investisseurs de l’Afrique de l’Est ;
- Possibilité pour les entreprises congolaises de fusionner avec leurs homologues de
l’EAC ;
- Possibilité de promouvoir la paix et la croissance à travers la promotion du
commerce et de l’investissement ;
- Possibilité de promouvoir la diversification de l’économie congolaise ;
Ces opportunités risquent d’être limitées par le Déficit infrastructurel en RDC sur le
plan de Transport, de l’Energie, de la Télécommunication, et le manque de
production en quantité industrielle, On ne produit presque pas.
L’Inexistence d’un marché unique qui ne favorise pas le commerce à l’intérieur de la
RDC et la Persistance des obstacles tarifaires et procédures douanières ennuyeuses
etc sont des faiblesses supplémentaires.
Il faudra alors :
➢ Vulgariser les accords par toutes les parties prenantes et Sensibiliser la
population à vivre ensemble,
➢ Amener la Communauté à condamner les auteurs de l’insécurité dans la région,
➢ Développer les infrastructures de base notamment en matière de tourisme, de
transport et de communication pour assurer une intégration interne,
➢ Mettre en place les institutions financières appropriées (banques
d’investissements) pour accompagner l’intégration,
➢ Préconiser l’harmonisation normative en vue de la certification des produits
congolais d’exportation,
➢ Inciter la Banque Centrale ainsi que les institutions financières à pratiquer des
taux d’intérêt modérés (attractifs),
➢ Adapter le cadre juridique interne en matière de NTIC et du numérique
➢ Instaurer une fiscalité et une parafiscalité incitatives pour un climat des affaires
assaini et la compétitivité des produits congolais,
➢ Renforcer les mécanismes de lutte contre la corruption par la fusion des trois
régies financières et une bonne administration de la justice…
Sur le plan sécuritaire, la RDC devrait être conscient en faisant la part entre ses alliés
stratégiques au sein la Communauté tels le Burundi, la Tanzanie, dans une certaine
mesure le Kenya et le Sud Soudan. Aussi, elle doit envisager des attitudes
particulières envers les autres pays suspects ou agresseurs. Quoi qu’il en soit, il est
possible de construire la paix par l’économie dans l’approche BUSINESS FOR
PEACE.
Chaque année, la RDC devrait évaluer les avantages ou les désavantages de cette
intégration. Au bout de 3 ou 5 ans, la RDC devrait de décider de son retrait ou de son
maintient définitif de la communauté.
6.Conclusion