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SOMMAIRE

INTRODUCTION

I- A PROPOS DE LA CEDEAO

1. LES INSTITUTIONS DE LA CEDEAO

2. BUT
3. OBJECTIFS

II- PRINCIPES FONDAMENTAUX


III- VISION
IV- ETATS MEMBRES

CONCLUSION
INTRODUCTION

La Diversité Biologique constitue une des principales sources contribuant au


développement économique de notre sous région. Cependant le faible support
apport é au secteur risque de compromettre sa survie. La CEDEAO en étroite
collaboration avec ses partenaires sous régionaux et internationaux multiplie les
efforts en vue de sa sauvegarde.

I- A PROPOS DE LA CEDEAO
La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a été
créée par les Chefs d’État et de Gouvernement de quinze pays d’Afrique de
l’Ouest, lors de la signature le 28 mai 1975 à Lagos, au Nigeria, du Traité de la
CEDEAO.  Le Traité de Lagos a été signé par les Chefs d’État et de
Gouvernement du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Gambie, du
Ghana, de la Guinée, de la Guinée-Bissau, du Liberia, du Mali, de la Mauritanie,
du Niger, du Nigeria, de la Sierra Leone, du Sénégal et du Togo, avec pour
mission déclarée de promouvoir l’intégration économique dans la région. Le
Président sénégalais était représenté à cette occasion par le ministre des Affaires
étrangères. Le Cabo Verde a rejoint l’union en 1977. Le seul membre
arabophone, la Mauritanie, s’en est retiré en décembre 2000. Elle a récemment
signé un nouvel accord de membre associé en août 2017. L’espace CEDEAO,
qui couvre une superficie de 5,2 millions de km2 regroupe les États membres
suivants : le Bénin, le Burkina Faso, le Cabo Verde, la Côte d’Ivoire, la Gambie,
le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Liberia, le Mali, le Niger, le Nigeria,
la Sierra Leone, le Sénégal et le Togo.

Considérée comme l’un des piliers de la Communauté économique africaine, la


CEDEAO a été créée dans le but de promouvoir l’idéal d’autosuffisance
collective de ses États membres. En tant qu’union économique, elle vise
également à créer un grand bloc commercial unique par le biais de la
coopération économique.

Les activités économiques intégrées, telles qu’envisagées dans la région, dont le


PIB cumulé s’élève à 734,8 milliards de dollars, tournent autour de l’industrie,
du transport, des télécommunications, de l’énergie, de l’agriculture, des
ressources naturelles, du commerce, des questions monétaires et financières,
ainsi que des questions sociales et culturelles, entre autres.

En 2007, le Secrétariat de la CEDEAO a été transformé en une Commission


dirigée par un Président, assisté d’un Vice-président, de treize Commissaires et
de l’Auditeur général des institutions de la CEDEAO. Elle comprend des
technocrates expérimentés qui assurent le leadership de cette nouvelle
orientation.

Dans le cadre de ce processus de réforme, la CEDEAO met en œuvre des


programmes critiques et stratégiques visant à favoriser le renforcement de la
cohésion et l’élimination progressive des obstacles à l’intégration effective de la
sous-région. Ainsi, les 300 millions de citoyens de la Communauté pourront
finalement s’approprier la réalisation de la nouvelle Vision qui consiste à passer
d’une CEDEAO des Etats à une « CEDEAO des Peuples : Paix et prospérité
pour tous » à l’horizon 2050.

Le siège de la CEDEAO est basé à Abuja, au Nigeria.

1. LES INSTITUTIONS DE LA CEDEAO

 La Commission
 Le Parlement de la Communauté
 La Cour de Justice de la Communauté
 La Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC)
 L’Organisation Ouest-Africaine de la Sante (OOAS).
 Le Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en
Afrique de l’Ouest (GIABA)
 Bureau de ľAuditeur Général

2. BUT

La Communauté a pour objectif de promouvoir la coopération et l’intégration


dans la perspective d’une union économique de l’Afrique de l’Ouest, en vue
d’élever le niveau de vie de ses peuples, de maintenir et d’accroitre la stabilité
économique, de renforcer les relations entre les États membres et de contribuer
au progrès et au développement du continent africain.

3. OBJECTIFS

.- L’harmonisation et la coordination des politiques nationales et la


promotion de programmes, de projets et d’activités, notamment dans les
domaines de l’agriculture et des ressources naturelles, de l’industrie, des
transports et communications, de l’énergie, du commerce, de la monnaie et
des finances, de la fiscalité, des réformes économiques, des ressources
humaines, de l’éducation, de l’information, de la culture, de la science, de la
technologie, des services, de la santé, du tourisme, de la justice.

- L’harmonisation et la coordination des politiques en vue de la protection


de l’environnement ;
- La promotion de la création d’entreprises conjointes de production ;
- La création d’un marché commun, à travers :
- La libéralisation des échanges par l’élimination entre les États membres,
des droits de douane à l’importation et à l’exportation des marchandises et
l’abolition entre les États membres, des barrières non tarifaires en vue de
la création d’une zone de libre-échange au sein de la Communauté ;
- L’établissement d’un tarif extérieur commun et d’une politique
commerciale commune à l’égard des pays tiers ;
- La suppression entre les États membres des obstacles à la libre circulation
des personnes, des biens, des services et des capitaux ainsi qu’aux droits
de résidence et d’établissement ;
- La création d’une union économique par l’adoption de politiques
communes dans les domaines de l’économie, des finances, des affaires
sociales et culturelles et la création d’une union monétaire ;
- La promotion d’entreprises communes par les organisations du secteur
privé et les autres opérateurs économiques notamment avec la conclusion
d’un accord régional sur les investissements transfrontaliers ;
- L’adoption de mesures visant à promouvoir l’intégration du secteur privé,
notamment la création d’un environnement propre à promouvoir les
petites et moyennes entreprises ;
- L’instauration d’un environnement juridique propice ;
- L’harmonisation des codes nationaux des investissements aboutissant à
l’adoption d’un code communautaire unique des investissements ;
- L’harmonisation des normes et mesures ;
- La promotion d’un développement équilibré de la région en accordant une
attention aux problèmes spécifiques de chaque État membre, notamment à
ceux des États membres sans littoral et des États membres insulaires ;
- La promotion et le renforcement des relations et de la circulation de
l’information en particulier entre les populations rurales, les organisations
de femmes et de jeunes, les organisations socioprofessionnelles telles que
les associations des médias, d’hommes et femmes d’affaires, de
travailleurs, de jeunes et de syndicats ;
- L’adoption d’une politique communautaire en matière de population qui
prenne en compte la nécessité d’établir un équilibre entre les facteurs
démographiques et le développement socioéconomique ;
- La création d’un fonds de coopération, de compensation et de
développement ;
- Toutes autres activités que les États membres peuvent décider
d’entreprendre conjointement à tout moment en vue d’atteindre les
objectifs de la Communauté.

II- PRINCIPES FONDAMENTAUX

- Egalité et interdépendance des États membres ;


- Solidarité et autosuffisance collective ;
- Coopération inter-États, harmonisation des politiques et intégration des
programmes ;
- Non-agression entre les États membres ;
- Maintien de la paix, de la sécurité et de la stabilité régionales par la
promotion et le renforcement des relations de bon voisinage ;
- Règlement pacifique des différends entre les États membres, coopération
active entre pays voisins et promotion d’un environnement pacifique
comme préalable au développement économique ;
- Respect, promotion et protection des droits de l’homme et des peuples
conformément aux dispositions de la Charte africaine des droits de
l’homme et des peuples ;
- Transparence, justice économique et sociale et participation populaire au
développement ;
- Reconnaissance et respect des règles et principes juridiques de la
Communauté ;
- Promotion et consolidation d’un système démocratique de gouvernement
dans chaque État membre tel que prévu par la Déclaration de principes
politiques adoptée le 6 juillet 1991 à Abuja ;
- Répartition juste et équitable des coûts et des avantages de la coopération
et de l’intégration économiques.

III- VISION

 Une région sans frontières où les populations ont accès aux abondantes
ressources et sont en mesure de les exploiter, grâce à la création
d’opportunités dans un environnement durable.
 Une région intégrée où la population jouit de la libre circulation, a accès à
des systèmes d’éducation et de santé efficaces, peut se livrer à des
activités économiques et commerciales et vit dans la dignité, dans un
environnement de paix et de sécurité.
 Une région gouvernée selon les principes de la démocratie, de l’État de
droit et de la bonne gouvernance.

.
IV- ETATS MEMBRES

La Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) est


composée de quinze pays membres situés dans la région de l’Afrique
occidentale. Ces pays ont des liens culturels et géopolitiques et partagent des
intérêts économiques communs. La région de l’Afrique de l’Ouest est située à
l’ouest de l’axe nord-sud, à proximité de 10° de longitude est.

L’océan Atlantique forme les frontières ouest et sud de la région de l’Afrique de


l’Ouest. La frontière nord est le désert du Sahara, le coude de Ranishanu étant
généralement considéré comme la partie la plus septentrionale de la région. La
frontière orientale se situe entre la fosse de la Bénoué et une ligne allant du
Mont Cameroun au lac Tchad.

Les frontières coloniales se reflètent encore dans les frontières modernes entre
les États ouest-africains contemporains, traversant les lignes ethniques et
culturelles, divisant souvent des groupes ethniques uniques entre deux ou
plusieurs États.

CONCLUSION
La CEDEAO ne reste pas les bras croisés face aux troubles liés à ses pays
membres. Toujours engagé dans la résolution des conflits elle poursuivra les
actions entreprises dans le cadre de l’intégration de la diversité biologique dans
l’économie de la sous région et mettra un accent particulier sur les perspectives
ci -dessus citées et prendra en compte les conclusions et recommandations des
rencontres.

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