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Développer les connaissances pour lutter contre la fragilité

régionale et renforcer la résilience dans le bassin de la volta, une


équipe de la Banque Africaine de Développement (BAD) est en
mission à la Direction Exécutive de l’ABV.

Cette mission qui se déroulera du 13 au 16 septembre 2021


permettra aux experts de la BAD de rencontrer la direction
exécutive de l’ABV pour collecter des données dans le cadre d’un
appui de financement.

La Stratégie de la Banque pour lutter contre la fragilité et


renforcer la résilience en Afrique privilégie trois domaines
d’intervention. Ce projet est important pour la mise en œuvre de
cette stratégie dans deux des trois domaines d’intervention :

 Domaine d’intervention 1 : Renforcement des capacités de


l’État et mise en place d’institutions efficaces. En
particulier, le projet contribue au développement d’une
Institution économique résiliente pour une meilleure
gestion des ressources en eau.
 Domaines d’intervention 2 : Promotion des sociétés
résilientes grâce à un accès inclusif et équitable à l’emploi,
aux services de base et aux bénéfices partagés des
ressources naturelles. En particulier, le projet appuiera la
gestion responsable des ressources naturelles et le partage
des bénéfices de leurs revenus.
Le projet fait progresser la collecte de données indispensable et la
production d’informations sur l’approvisionnement en eau, la
demande et les utilisations dans le bassin de la Volta. Cela aura
un impact important sur la gestion et le développement actuels et
futurs des ressources en eau, en particulier sur l’efficacité de
l’organisme de bassin hydrographique (l’Autorité du bassin de la
Volta (ABV)) à promouvoir et à soutenir le développement
économique dans la région pour lutter contre la fragilité et
renforcer la résilience de la population et de l’environnement du
bassin. Une fois disponibles, ces données/informations feront
partie des éléments de base pour le développement de nombreux
outils de gestion (tels que des outils de prévision des
crues/sécheresses, des outils d’allocation de l’eau et de
modélisation hydro-économique, etc.) ; pour le renforcement de
la coopération régionale par l’échange de données et
d’informations et pour l’élaboration de politiques, stratégies,
accords, etc., qui assureront la gestion et le développement
efficaces, équitables et durables des ressources en eau dans le
bassin.

Les objectifs de la BOAD, son champ d’application et ses priorités


d’intervention, définis par ses statuts et la Déclaration de Politique générale
mettent en œuvre une idée centrale qui est celle de la solidarité.

Il a été assigné comme objectifs à la BOAD de promouvoir le


développement équilibré des Etats membres et de réaliser l’intégration
économique de l’Afrique de l’Ouest. Les statuts précisent que dans le choix
des actions auxquelles elle portera concours, une considération particulière
devra être donnée à celles susceptibles (1) de faciliter le développement
des Etats membres de l’Union les plus défavorisés par les conditions
naturelles, et (2) de concourir à l’intégration des économies des Etats de
l’Union. La collecte des disponibilités intérieures aux fins du financement
des actions de développement, l’animation du marché régional des
capitaux ainsi que le drainage des ressources extérieures vers la zone
furent aussi des missions essentielles assignées à la Banque.

Conçue comme une banque pour promouvoir l’intégration et la solidarité


régionale, la BOAD finance (1) la construction ou l’amélioration
d’infrastructures nécessaires au développement, notamment en matière de
communication, d’équipements hydrauliques, d’électricité, … (2)
l’amélioration, la création ou le transfert de propriété des moyens de
production et de distribution dans les secteurs rural et industriel, (3) les
études de préparation de projets.

La BOAD intervient directement ou par l’intermédiaire de filiales, de fonds


spéciaux constitués par elle ou d’institutions financières nationales. Ses
interventions peuvent revêtir les formes suivantes : prise de participation,
prêt à long et moyen termes, aval et bonification d’intérêts. Les Etats
membres, les collectivités et établissements publics, les institutions
financières, les organismes, entreprises et particuliers peuvent bénéficier
de ses financements.
Pour accroître l’efficacité de ses interventions, moduler son action et
l’adapter au mieux, des fonds spéciaux ont été créés en son sein : fonds de
bonification, fonds de garantie des avals et des rachats, fonds d’études.

La transformation de l’Union monétaire en une Union économique et


monétaire, intervenue en 1994, traduit la volonté des Etats membres
d’étendre au domaine économique, la solidarité qui les lie sur le plan
monétaire et d’utiliser le socle monétaire pour accélérer l’intégration
régionale. Elle est l’expression manifeste de la conscience qu’ils ont des
avantages mutuels tirés de leur appartenance à l’Union monétaire ainsi que
de la nécessité de préserver et de renforcer la cohésion de celle-ci.

Les objectifs de l’UEMOA (article 4 du Traité) consistent à :

 renforcer la compétitivité des activités économiques et financières des


Etats membres dans le cadre d’un marché ouvert et concurrentiel et d’un
environnement juridique rationalisé et harmonisé ;
 assurer la convergence des politiques économiques des Etats membres
par l’institution d’une procédure de surveillance multilatérale ;
 créer entre les Etats membres un marché commun basé sur la libre
circulation des personnes, des biens, des services, des capitaux et le
droit d’établissement des personnes exerçant une activité indépendante
ou salariée, ainsi qu’un tarif extérieur commun et une politique
commerciale commune ;
 instituer une coordination des politiques sectorielles nationales, par la
mise en œuvre d’actions communes et éventuellement de politiques
communes, notamment dans les domaines suivants : ressources
humaines, aménagement du territoire, transports et télécommunications,
environnement, agriculture, énergie, industrie et mines ;
 harmoniser, dans la mesure nécessaire au bon fonctionnement du
marché commun, les législations des Etats membres et particulièrement
le régime de la fiscalité.
La BOAD est considérée comme une pièce essentielle de l’UEMOA dont la
mission reste d’actualité, à savoir, être l’organisme commun chargé du
financement d’actions prioritaires de développement et d’intégration
économique. C’est ainsi qu’elle est devenue une institution spécialisée
autonome de l’UEMOA qui, sans préjudice des objectifs qui lui sont
assignés par le Traité de l’UMOA, concourt aux objectifs de l’Union
Economique et Monétaire (article 41 du Traité de l’UEMOA).

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