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LA COOPÉRATION ÉCONOMIQUE
INTRA AFRICAINE
Présenté par :
SHAITIT AYMANE
YASSINE SEFFAR
RACHDI CHAIMAE
YOUSSEF HOUMOU
YOUSSEF BEN ABDSALAM
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LISTE DES ABREVIATIONS
UA : union africaine
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INTRODUCTION
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L’élargissement de l’accès aux marchés régionaux et internationaux génère des
revenus supplémentaires pour les Africains et contribue à réduire la pauvreté.
En engageant les pays à supprimer les droits de douane sur 90 % des biens, à
libéraliser les droits de douane sur les services et à s’attaquer à d’autres obstacles non
tarifaires, l’Accord sur la zone de libre-échange continentale africaine devrait
sensiblement accroître la valeur des échanges et de l’investissement intra-africains.
Malgré ces réalisations marquantes, les échanges intra-africains restent faibles, à 14,4
%, et ils affichent une baisse dans les pays à faible revenu, où le chiffre est passé de
22,6 % en 2015 à 20,4 % en 2018. En comparaison, le commerce interrégional en
Asie représente 59 % du total des échanges. La médiocrité des infrastructures, les
obstacles non tarifaires et l’absence de volonté politique pour relever les défis qui
entravent le commerce intra-africain sont autant de freins aux progrès dans ce
domaine.
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Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), par exemple, on
estime que le commerce informel représente un tiers du total des échanges à
l’intérieur de la région.
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les villes. Parmi les principales villes à la fois sources et bénéficiaires
d’investissements, le rapport sur L’État des villes africaines 2018 mentionne
Johannesburg, Casablanca, Le Caire, Lagos et Nairobi.
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SOMMAIRE :
Introduction
Conclusion
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PARTIE I : Objectifs et missions des organisations régionales
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3. Forces de Maintien de la Paix:
Les organisations régionales mobilisent des forces de maintien de la paix pour
intervenir dans les zones de conflit. La Mission de l'Union Africaine en Somalie
(AMISOM) en est un exemple notable. Ces forces ont pour mission de stabiliser les
régions touchées par les conflits, de protéger les civils et de faciliter la mise en
oeuvre des accords de paix. La coopération internationale, notamment avec les
Nations Unies, renforce l'efficacité de ces missions.
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En conclusion, la promotion de la paix et de la sécurité en Afrique exige une
approche multidimensionnelle. Les organisations régionales jouent un rôle central
en mettant en œuvre des initiatives de prévention, de médiation, de maintien de la
paix, de renforcement des capacités nationales et de lutte contre le terrorisme,
contribuant ainsi à la création d'un continent plus stable et résilient.
1. Croissance Économique:
Investissements dans les Infrastructures: Le développement d'infrastructures
robustes est essentiel pour stimuler la croissance économique. Les
organisations régionales encouragent les investissements dans les secteurs
tels que les transports, l'énergie et les technologies de l'information pour
renforcer la compétitivité des pays africains.
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2. Réduction de la Pauvreté et Inégalités:
Programmes Sociaux: Les organisations régionales mettent en place des
programmes sociaux visant à réduire la pauvreté et à améliorer l'accès à
l'éducation, à la santé et aux services sociaux de base.
Emploi et Développement des Compétences: L'UA et la CEDEAO
encouragent des initiatives axées sur la création d'emplois et le
développement des compétences pour renforcer la participation des
populations au développement économique.
3. Intégration Régionale:
Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf): L'UA promeut
activement la ZLECAf, visant à créer un marché unique pour les biens et
services, facilitant ainsi le commerce intra-africain et stimulant la croissance
économique.
Harmonisation des Politiques: Les organisations régionales travaillent à
harmoniser les politiques économiques et commerciales des États membres,
créant ainsi un environnement propice à l'intégration régionale.
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1 - Intégration Régionale:
Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf): L'UA a lancé la
ZLECAf pour stimuler le commerce intra-africain en créant une zone de
libre-échange. Cela favorise la circulation des biens et des services,
renforçant ainsi l'économie du continent.
Harmonisation des Politiques: Les organisations régionales travaillent à
aligner les politiques commerciales, économiques et monétaires des États
membres pour créer un cadre cohérent et propice à l'intégration.
2- Coopération Politique:
Diplomatie Préventive : Les organisations régionales s'engagent dans la
diplomatie préventive pour anticiper et résoudre les tensions politiques avant
qu'elles ne dégénèrent en conflits ou crises majeures.
Observation des Élections : L'UA déploie régulièrement des missions
d'observation électorale pour promouvoir des élections libres et équitables,
renforçant ainsi la légitimité des processus démocratiques.
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PARTIE II : LES PRINCIPALES ORGANISATIONS
REGIONALES EN AFRIQUE
I. DE L’OUA A L’UA
A- La naissance de l’OUA
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Malgré leur divergence, et sur l’initiative d’Hailé Sélassié, un compromis est trouvé.
La charte qui a créé l’OUA fut signée à Addis-Abeba le 25 Mai 1963. L’OUA se fixa
des objectifs :
B. L’avènement de l’UA
Le sommet de Durban (Afrique du Sud) tenu les 8 et 9 juillet 2002 a lancé l’UA et a
été suivi de la tenue de la session inaugurale de la conférence des chefs d’Etats et de
gouvernements de l’union. L’UA naît ainsi le 09 Juillet 2002 à Durban en présence
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d’une cinquantaine de chefs d’Etats et de gouvernement (son premier Président fut
Tabo M’Béki). Cette union a été accueillie favorablement par les USA, l’U.E et
l’O.N.U.
L’UA est basée sur la vision partagée d’une Afrique unie et forte et sur la nécessité
Les objectifs de l’UA sont nombreux et portent sur les aspects politiques,
économiques, culturels et scientifiques.
Au niveau politique
Réaliser une plus grande unité et solidarité entre les pays africains et entre les
peuples d’Afrique.
Défendre la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance de ses états
membres.
Promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité sur le continent.
Promouvoir et défendre les positions communes sur les questions d’intérêt
pour le continent et ses peuples
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Promouvoir les principes et institutions démocratiques, la participation
populaire et la bonne gouvernance et les droits de l’homme.
16 principes ont été retenus et ils constituent une sorte de code de bonne conduite que
devront respecter les membres fondateurs et les futurs adhérents. On peut citer entre
autres :
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III. LES ORGANES ET FONCTIONNEMENT DE L’UA
La conférence de l’Union :
Elle regroupe les chefs d’Etat et de gouvernement des Etats membres, se réunit
ordinairement une fois l’an et fonctionne selon le principe de la présidence
tournante.
Le conseil exécutif :
Il est composé des ministres ou autorités désignées par les gouvernements des Etats
membres. Il est responsable de la conférence. Il assure la coordination et décide des
politiques dans les domaines d’intérêts communs…
La commission :
Elle est l’un des organes clés de l’UA car elle joue un rôle central dans la gestion
quotidienne de l’UA. Elle représente l’Union et défend ses intérêts.
Le conseil de paix et de sécurité :
Il est chargé du maintien de la stabilité, de la promotion de la diplomatie préventive,
de la gestion des catastrophes et de l’action humanitaire.
Le parlement Africain :
Il vise à assurer la pleine participation des peuples africains à la gouvernance, au
développement et à l’intégration économique du continent.
Le Conseil Economique, Social et Culturel (l’ECOSOCC) :
C’est un organe consultatif composé des représentants des différentes couches
Socioprofessionnelles des Etats membres.
La cour de justice
Elle est chargée du règlement des litiges entre les Etats membres.
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2-Les comités techniques spécialisés et les institutions financières
1- Les succès
Le conseil de paix et de sécurité a pris des décisions importantes sur des questions
brûlantes telles que la crise Ivoirienne, celle du Darfour (Soudan), du Libéria etc.
Et cela à travers :
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-L’intervention pour la recherche de paix dans la crise Ivoirienne ;
- L’UA condamne avec la même énergie les crimes gouvernementaux (les coups
-L’UA est plombée par des querelles de rivalités ainsi que par un recrutement de
complaisance de personnels ;
-Le non- paiement des cotisations de certains Etats membres ; Cinq pays assurent
75% des cotisations de l’UA (l’Afrique du Sud, l’Algérie, la Libye, le Libéria,
l’Ethiopie) dès lors ces pays ont un certain pouvoir au sein de l’UA.
-Les programmes sont entièrement financés par les partenaires extérieurs ce qui
renforce la dépendance de l’Union vis-à-vis de l’extérieur ;
-Toutes les entraves à la libre circulation des biens et des personnes n’ont pas été
levées ;
-La mise en place d’une monnaie unique, de la banque centrale et d’un fond
monétaire africain tarde à se faire ;
-La nouvelle organisation n’a pas débouché sur des gains significatifs en terme
D’efficacité, le recrutement continu de susciter des incompréhensions.
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Dans la construction de l’UA la volonté politique ne fut pas défaut. Cependant, le
temps du rejet des responsabilités, de l’égoïsme et de l’irresponsabilité doit être
dépassé. Reflet de la faiblesse institutionnel de la plupart de ses Etats membres, l’UA
est encore une entité en construction. Son succès résultera de l’engagement pratique
de tous ses citoyens de la capacité automatique d’adaptation de ses administrations et
de la ténacité de ses dirigeants.
Entre les années 1960 et les années 1980, il y a eu plus de 200 initiatives
intergouvernementales de coopération économique multisectorielle, et plus de 120
initiatives bilatérales ou multinationales pour des secteurs uniques . Cette adhésion
au régionalisme s’est inscrite dans l’aspiration plus large à l’intégration du continent,
qui trouvait ses racines dans le mouvement panafricain pour les valeurs partagées,
l’autonomie collective pour le développement, et l’indépendance économique.
En 1964, les dirigeants africains ont créé l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA)
pour favoriser l’unité du continent et empêcher sa division en camps hostiles en pleine
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Guerre froide. L’OUA a joué un rôle de premier plan dans la coopération panafricaine
et a contribué à l’émancipation des pays sous domination coloniale ou raciale (CEA,
2008).
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1. La Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest
(CEEAO)
Bien qu'au départ son rôle soit purement économique, la Cédéao s'est assez vite
intéressée au maintien de la paix. C'est en effet une condition essentielle pour qu'une
union puisse se réaliser. Par ailleurs, la Cédéao crée des infrastructures régionales en
matière de transports et de télécommunications.
Le 1er avril 1980, huit États d'Afrique australe à savoir l'Angola, le Botswana, le
Lesotho, le Malawi, le Mozambique, l'Eswatini, la Tanzanie et la Zambie adoptèrent
la déclaration (« Afrique australe : vers la libération économique »), dite de Lusaka.
C’est une organisation économique et politique formée par les cinq pays du Maghreb
à savoir l'Algérie, la Libye, le Maroc, la Tunisie, ainsi que la Mauritanie et dont le
siège du secrétariat général est situé au Maroc, à Rabat.
Fondée en février 1989, son objectif est de créer des rapports de fraternité entre les
états membres et faciliter la libre circulation des biens et des personnes. Vingt ans
plus tard, selon le discours officiel : « l'Union du Maghreb arabe est aujourd'hui, à
l'évidence, une réalisation géostratégique importante », mais, dans les faits, elle n'a
que peu d'influence sur la politique de ses États membres. Le Conseil des chefs d'État
ne s'est plus réuni depuis 1994, et l'UMA reste prisonnière des désaccords entre
chacun des pays, dont le conflit du Sahara occidental, en dépit de la création de
l'Union pour la Méditerranée.
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4. Communauté économique des États de l'Afrique centrale
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paix et de la stabilité dans la sous-région. Elle tente de créer des mécanismes de
prévention, de gestion et de résolution des conflits entre les États et à l’intérieur des
États par le dialogue.
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L’établissement d'une union économique globale basée sur une stratégie à
travers un plan de développement complémentaire avec les plans nationaux
de développement des pays concernés, englobant l'investissement dans les
domaines agricole, industriel, énergétique, social et culturel ;
La suppression de toutes les restrictions qui entravent le rassemblement de
ces pays par la prise de mesures nécessaires pour assurer :
La libre circulation des personnes, des capitaux et des intérêts des
ressortissants des États membres,
La liberté de séjour, de propriété et d'exercice de l'activité économique,
La liberté d'échange et de circulation des biens, des produits et services
originaires des pays signataires ;
La promotion du commerce extérieur par une politique d'investissement dans
les États membres ;
L’accroissement entre les États membres des moyens de transport et de
communication terrestre, aérien et maritime par l'exécution de projets
communs ;
la reconnaissance aux ressortissants des pays membres des mêmes droits,
avantages et devoirs reconnus à leurs propres citoyens conformément aux
dispositions de leurs constitutions respectives ;
L’harmonisation des systèmes éducatifs, pédagogiques, scientifiques et
culturels dans les différents cycles de formation.
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république unie de Tanzanie pour un mandat d'une année. La Communauté d'Afrique
de l'Est est l'un des piliers de la Communauté économique africaine.
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Conclusion
La coopération économique intra-africaine est bien plus qu'une aspiration ; c'est une
nécessité pour garantir un avenir meilleur pour les générations futures sur le
continent.
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BIBLIOGRAPHIE :
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Table des matières :
LISTE DES ABREVIATIONS……………………………………………………………………2
INTRODUCTION…………………………………………………………………………………3
CONCLUSION……………………………………………………………………..…………....28
BIBLIOGRAPHIE………………………………………………………………………………..29
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