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INTRODUCTION

Aujourd’hui la mondialisation a fait de la planète un grand village ou les activités économiques et


financières ont dépassé les limites des frontières conventionnelles des états, au point que ceux qui ne
veulent pas ou ne peuvent pas s’adapter au nouveau visage des finances et de l’économie se voient
écrasés par le poids des pays financièrement puissants ; les marchés boursiers , véritables centres des
échanges financiers, sont un moyen d’ouverture au commerce international et prennent de plus en plus
de l’ampleur en sorte qu’ils sont devenus l’un des grands atouts de développement.

Au regard de nouveaux enjeux économiques et financiers, la République Démocratique du Congo


devrait s’aligner au rang des États émergents ; hélas, malgré sa position géostratégique en Afrique
centrale et malgré ses richesses immenses, elle peine à décoller économiquement. Dans ce contexte
controversé entre d’une part, ses immenses richesses et d’autre part, une faible industrialisation, un
manque criant d’infrastructures économiques et financières adéquates, la République Démocratique du
Congo continue de souffrir d’une crise de financement susceptible de lui permettre de réaliser de grands
projets de développement. Par contre certains États africains, ne disposant pas de telles potentialités,
mais ayant compris l’importance d’un marché boursier, en ont créé sur leur territoire afin de drainer des
capitaux.

La problématique de la création d’un marché boursier en RDC converge sur plusieurs interrogations dont
certaines éveillent spécialement l’attention, à savoir : la RDC a-t-elle besoin d’un marché boursier ?
Réuni-t-elle les conditions préalables à la création d’un marché boursier ? Une fois créé, quelle serait
l’incidence d’une telle structure sur l’économie du pays ?

Il est évident que la RDC a besoin d’un marché boursier et réunit en partie les conditions préalables à la
création de ce marché, il s’agit :

1°) Des préalables juridiques. En effet la RDC dispose d’un bon arsenal de textes juridiques qui
organisent les conditions favorables à cette création telles que : l’organisation du commerce, la libre
entreprise, la protection des investisseurs, l’exploitation des ressources naturelles, notamment les
mines, les hydrocarbures, les forêts, les assurances, etc…

2°) Des préalables institutionnels dont l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements, ANAPI
en sigle ; la Fédération des Entreprises du Congo, FEC en sigle ; la Banque Centrale, … mais cela ne
semble pas suffisant.
C’est pourquoi pour créer un marché boursier en RDC, certaines autres actions préalables devraient être
menées, dont les principales sont :

Organiser et moderniser les infrastructures de télécommunication pour assurer la circulation


permanente et à grand flux de l’information car les opérateurs économiques sur le marché boursier
chercheront à s’informer sur les indicateurs avant de prendre leur décision ;

Maintenir la stabilité du cadre macroéconomique, car l’Etat devrait garantir celle-ci pour permettre
l’établissement d’un marché financier et améliorer le climat des affaires ;

Créer une banque d’investissement afin d’accompagner les entreprises dans leur introduction en bourse
et assurer le financement à moyen et long terme des infrastructures, facteur accélérateur du
développement socio-économique ;

Instituer un cadre légal et réglementaire qui pourrait établir les normes et règlements devant
encourager et rassurer les investisseurs, lequel sera mis sous une autorité indépendante de régulation ;

Étendre et/ou moderniser les infrastructures de transports (routes, aéroports, ports, voies ferroviaires
et voies navigables) par le recours au système BOT (Build-Operate and Transfer ou Construire-Gérer et
Transférer) ;

Assurer la paix, la sécurité sociale, la stabilité politique et économique qui rassureraient les
investisseurs, ainsi que la bonne gouvernance.

La RDC, considérée par les milieux financiers internationaux comme une « zone rouge » est appelée a
relevé tous ces défis pour prétendre à la création d’un marché financier.

Parmi les incidences attendues de la création d’un tel marché, pourraient être citées les suivantes :

II. BREF APERÇU DES PLACES BOURSIÈRES EN AFRIQUE

Pour une bonne compréhension, la définition de certains concepts s’impose. C’est le cas de bourse,
marché boursier ou financier, financement, marché financier ou marché des capitaux.

La bourse : est un marché public spécialisé dans les opérations d’achat et des ventes de valeurs
mobilières[1]. Mais au sens économique et financier, une bourse et considérée comme une institution
privée ou publique qui permet de découvrir et d’afficher les prix des actifs standardisés et d’en faciliter
les échanges dans des conditions de sécurité satisfaisantes pour l’acheteur et le vendeur. Une bourse
arbitre un marché réglementé et organisé dont la présence est permanente[2].
Le marché boursier : un marché financier est traditionnellement nommé « bourse ». Un marché boursier
est un marché financier sur lequel les capitaux sont disponibles. Ces derniers sont offerts par les
investisseurs pour répondre à un besoin de financement. Le marché boursier peut être défini comme la
rencontre de l’offre et de la demande en matière financière. Ces investisseurs peuvent être des
investisseurs institutionnels, des compagnies d’assurance, des fonds de pension, des holdings
financiers[3].

Le financement : est le fait d’apporter des fonds que ce soit à un individu, à un groupe d’individus
constitués en société ou encore à soi-même. Le système financier permet l’ajustement entre capacités
de financement et besoins de financement, et il est constitué d’une part, des institutions financières et,
d’autre part, des marchés des capitaux[4].

Le marché financier ou marché des capitaux : est un marché à moyen et long terme où se négocie des
titres des créances émis au gré de l’émetteur, négociable sur un marché réglementé ou de gré à gré, et
qui représentent chacun un droit de créance pour une durée déterminée.[5]

Voici à présent quelques places boursières en Afrique ;

D’après son article paru le 10/08/2016, intitulé « Entre ralentissement et second souffle » dans la Revue
« Les Afriques », Maimouna Dia dit ce qui suit : « L’Afrique compte plus de 25 bourses de valeurs mais
leurs activités sont essentiellement dominées par quelques places boursières en Afrique du sud, en
Égypte, au Maroc, au Nigeria, au Kenya, en Afrique de l’Ouest et du Centre,… les conjonctures variant
d’une région à une autre mais toutes les bourses doivent relever d’énormes défis. Fort
malheureusement parmi les pays d’Afrique du Centre il n’y a pas la RDC. Avant la crise financière de
2008, l’amélioration des conditions sur le marché et des perspectives de profit ont amené un grand
nombre d’investisseurs étrangers à s’intéresser aux marchés financiers et boursiers africains. Ces
derniers, bien que de taille modeste, ont amorcé leur croissance et des financements de plus en plus
élevés sont devenus disponibles pour les sociétés africaines. La tendance a été perturbée par la crise
financière, mais le continent a vite renoncé avec la croissance en dépit des disparités entre pays.
L’Afrique a affiché un taux de croissance d’environ 3% en 2016, selon le FMI, contre 4,5% en moyenne
en 2015. Les bourses de valeurs du continent, qui sont plus de 25, suivent le dynamisme et se portent
plus ou moins bien selon la région et ses tendances économiques. Parmi les plus importantes on compte
la bourse de Casablanca, celle de Johannesburg, l’Egyptian Exchange Stock, la Nigérian Stock Exchange,
la Stock Exchange of Mauritius, la bourse des valeurs mobilières de Tunis, le Ghana Stock Exchange, la
Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) qui regroupe 8 pays d’Afrique de l’Ouest, la Nairobi
Securities Exchange,… la plupart des bourses africaines sont membres de l’Association Africaines des
Echanges des Titres[6] ».

Ces places boursières ont certes bénéficié de la croissance économique continue observée ces dernières
années sur le continent. Mais elles doivent relever de nombreux défis pour maintenir le cap, attirer
davantage d’entreprises et des capitaux afin de se hisser au niveau des marchés boursiers
internationaux.
Il y a lieu de souligner que la bourse de Johannesburg est la plus importante en termes de capitalisation.
Le pays détient les neuf cent cinquante milliards de dollar Américain en capitalisation boursière, soit
65% de mille cinq cents milliards de dollars américains de capitalisation boursière du continent. Toutes
fois la bourse de Johannesburg (JSE) fait, aujourd’hui face à un ralentissement économique du pays. En
Afrique de l’Ouest, la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) qui regroupe 8 pays d’UEMAO, se
distingue par ses performances. La Cote d’Ivoire abrite 80% des entreprises cotées à cette bourse. C’est
l’une des places boursières les plus dynamiques du Continent. Au niveau de l’Afrique Centrale, la plupart
des pays se sont regroupés au niveau de la Bourse des Valeurs Mobilières d’Afrique Centrale. Cette
dernière traverse actuellement une phase difficile à cause du ralentissement économique dans ces pays
exportateurs du pétrole dont les prix ne cessent de dégringoler. On observe à côté d’autres places
boursières qui ont une bonne réputation à savoir la bourse de Lagos, celle du Ghana, de Nairobi,… Les
places boursières africaines sont soutenues et animées par les blues chips (entreprises à capitalisation et
croissance élevée), les zinzins (grands établissements financiers), les bonnes affaires des petits porteurs
et leurs bérézina éventuelles[7].

Après un bref aperçu des places boursières en Afrique, voyons à présent comment se présente l’état de
santé économique de la RDC.

III. ÉTAT DES LIEUX ACTUEL

Laurent Essolomwa parle du secteur privé en RDC encore dubitatif[8]. Une analyse de la Fédération des
Entreprises du Congo, FEC, a reconnu les avantages de doter le pays d’un marché boursier au moment
où l’Afrique Subsaharienne devient très attractive, mais il demeure encore à ce stade des contraintes de
taille pour la RDC, notamment le faible développement de son système financier, l’absence
d’organisation du marché des capitaux et du marché monétaire. Autre faiblesse épinglée, le système
bancaire a connu une indiscutable ascension sur le plan numéraire, plus de 20 banques commerciales ;
mais la réalité sur terrain est préoccupante. En effet, les chiffres relevés à la fin décembre 2012 sur les
points d’exploitation pour toute l’étendue du territoire national 278 à peine ; 1,2 million de clients
actifs ; 1,9 million des comptes, 7 million de dollars américains de dépôts et 1,4 million de dollars
américains de crédits, sont une preuve d’un déficit criant de résultats. Le marché monétaire reste
rudimentaire. Même constat décevant pour le marché interbancaire, là où s’effectuent les transactions
entre les banques commerciales et le marché en banque ou la Banque Centrale du Congo, BCC, est
partie prenante et qui couvre le refinancement des banques commerciales. En bref, le marché financier
congolais n’est constitué que des instruments de la politique monétaire de la BCC. Pourtant la RDC a
vraiment besoin d’un marché boursier et cela pour des objectifs concrets. La FEC a commencé par
rappeler les quelques tentatives passées de la BCC à qui il revient, conformément à la loi congolaise, la
mission de promouvoir et de développer le marché financier composé du marché monétaire et celui des
capitaux. En se lançant dans cette aventure, l’idée de départ était d’arriver à mobiliser les ressources
nécessaires pour les orienter vers les projets d’investissements en RDC. Aussi la BCC n’a-t-elle pas
abandonné ce défi primordial dans un pays ou la part des investissements directs étrangers reste
dominante.

En attirant encore plus d’investisseurs internationaux en capacité de financement, il sera possible de


créer une forte dynamique d’échanges dans le marché boursier. Pour autant la création d’un marché
boursier serait ni plus ni moins une grande révolution pour la RDC. Les opérateurs économiques en
besoin de financement emprunteront des capitaux sur le marché en vendant leurs titres pour résoudre
leurs problèmes de liquidité, voire même agrandir leurs activités. La création d’un marché financier
organisé revêt une importance cruciale pour l’accélération du processus de développement de la RDC.

IV. REGARD SUR LE SECTEUR FINANCIER DE LA RDC

Le système financier du pays a été durement touché par les effets de la guerre, l’instabilité politique et
la politique monétaire peu prévisible. Le niveau d’intermédiation financière est faible : le crédit est
essentiellement informel et le crédit bancaire formel au secteur privé représente moins de 3% du PIB.
Les services bancaires en particuliers sont en général peu développés et la plupart des banques agissent
comme des agents financiers du gouvernement, on n’octroie des crédits qu’aux institutions
internationales opérant dans le pays.[9] L’accès aux services bancaires, tant pour les entrepreneurs que
pour les particuliers, est très limité et est souvent réservé aux nantis. La RDC a l’un des plus faibles taux
de pénétration bancaire au monde avec six comptes de dépôts seulement pour milles adultes, et les
prêts bancaires aux particuliers représentent moins de 5% de toutes les opérations de prêts des
banques.[10]

L’activité d’octroi de crédit est en net recul ; il est constaté une baisse de 10% du volume nets sur la
période de 2016-2017.

La situation du système financier de la RDC a révélé en 2018 une progression continue du produit net
bancaire. Elle confirme également un renforcement et un enrichissement des banques. Cependant, le
secteur bancaire en RDC a du mal à contrebalancer l’augmentation de son coefficient d’exploitation ainsi
que la dégradation de la qualité de son portefeuille crédits. Ces différents facteurs expliquent la baisse
très marquée du résultat net et de la rentabilité du secteur.[11]

Le diagnostic montre la fragilité d’un secteur dominé par les institutions à capitaux étrangers, la
mauvaise gouvernance, l’inefficacité du contrôle, l’absence de sanctions, l’insuffisance des fonds
propres, l’absence de diversification des produits, etc…Il se pose un réel problème de plan stratégique
de développement. Pour sortir de la crise, il faut innover le secteur financier en l’adaptant aux réalités
du pays afin que le plus grand nombre en tire bénéfice ; mettre en place des fonds d’investissements et
de garantie pour d’éventuels marchés boursiers.[12] Un souffle d’innovations réglementaires pour
entrainer de profonds changements dans le secteur est nécessaire. Notamment, la digitalisation et «
l’agency banking » qui consiste à sous-traiter certaines activités bancaires à des agents tiers.[13] Ceci
pourrait contribuer à améliorer l’inclusion financière d’une plus grande partie de la population. Al.
Kitenge de « task force », invite à s’inspirer de l’expérience des autres pays autour de la RDC, comme le
Kenya et la Tanzanie en matière de microfinance ; à savoir une éducation financière de la population afin
d’optimiser la généralisation des services financiers dans le pays sachant que l’accent doit être mis sur
une professionnalisation accrue du secteur et des prestataires.[14]

Enfin, la BCC doit accélérer le processus de migration du système financier vers les standards
internationaux.

Après avoir dépeint le cadre financier de la RDC qui montre la volonté d’une amélioration, il sied de
présenter les possibilités qu’offre la RDC pour la création d’un marché boursier.

V. EVALUATION DU CADRE JURIDIQUE ET INSTITUTIONNEL PROPICE

V.1. Instruments juridiques internes

La constitution du 18/02/2006 telle que modifiée par la loi n°11/002 DU 20/01/2011. La constitution de
la RDC contient des dispositions pertinentes qui protègent les droits des particuliers en ce qui concerne
la création des entreprises financières.

Il s’agit :

De l’article 34 alinéas 1 et 2 qui garantit le droit à la propriété individuelle ou collective et qui veille à la
sécurité des investissements privés nationaux et étrangers[15].

L’article 35 qui garantit le droit à l’initiative privée tant aux nationaux qu’aux étrangers.[16]

L’article 37 qui garantit la liberté d’association, notamment en matière commerciale dont relève les
entreprises boursières.[17]

Le code des investissements : l’investissement se révèle être le facteur par excellence de la croissance
économique. La République Démocratique du Congo s’est dotée par la loi n°004/2002 du 21/2/2002
d’un nouveau code des investissements ayant une stratégie économique à l’investissement
suffisamment alléchante. Afin de permettre au gouvernement d’atteindre les objectifs de son
programme de développement, le code des investissements accorde des avantages généreux et
spécifiques dans des domaines jugés prioritaires et déterminants pour la reconstruction, la relance et la
stabilisation de la croissance de l’économie du pays, notamment le génie civil, le transport l’agriculture,
l’agro-industrie, l’industrie lourde,… les investissements dans ces domaines exigent des capitaux
énormes qui ne peuvent être offerts que par les marchés boursiers.

Le code minier et le règlement minier : pays à scandale minéralogique, la RDC finance à plus de 70% son
économie par des ressources provenant du secteur minier qui attire le plus les capitaux étrangers.

C’est dans ce secteur qui est né, pour la première fois vers a fin de l’année 1997. L’idée politique de la
création d’une bourse minière, sous l’initiative de feu l’ingénieur MBAKA KAWAYA, ministre des mines
en ce temps-là.

Le législateur congolais a doté le pays d’un cadre juridique favorable aux investissements dans ce
secteur, il s’agit de la loi n°18/001 du 9/03/2018 modifiant et complétant la loin° 007/2002 DU
11/07/2002 portant code minier et du décret n°18/24 du 8/06/2018 modifiant et complétant le décret
n°038/2003 du 26/03/2003 portant règlement minier.

Le code forestier ; la RDC, prenant conscience d’énormes ressources forestières qu’elle possède et
devant les grands enjeux relatifs au développement durable, s’est dotée par la loi n°11/2002 du
29/08/2002 d’un code forestier qui garantit la bonne gestion des forêts tant dans l’intérêt de l’Etat que
dans celui des investisseurs.

Le code des assurances : l’assurance constitue une des activités essentielles au développement
économique et social. Elle contribue à la sécurité des familles et à la sérénité des entreprises en
compensant les conséquences des accidents qui menacent leur patrimoine ou la sécurité de leurs
revenus, elle suscite aussi une épargne collective qui peut être investi au service de l’économie
nationale qui pourra contribuer fortement au développent de cette dernière. Le législateur congolais a
sécurisé et a garanti les droits des différents partenaires assurantiels que sont les individus, les
entreprises ainsi que les compagnies d’assurance elles-mêmes par la loi n°15/005 du 17/3/2015 portant
code des assurances.

La législation sur le régime général des hydrocarbures : la RDC qui dispose d’un grand potentiel en
ressources d’hydrocarbures a voulu se doter d’un cadre juridique efficace qui puisse permettre son
exploitation. C’est la loi n°15/012 du 1er /08/2015 portant régime général des hydrocarbures et du
décret n°16/010 du 19/04/2016 portant règlement des hydrocarbures.

La loi bancaire : dans le souci de mettre en place un ordre public monétaire sain, il a été institué la loi
n°005/2002 du 07/5/2002 relative à la constitution, à l’organisation et au fonctionnement de la Banque
Centrale du Congo, BCC en sigle. L’article 6 de cette loi prévoit la création et le fonctionnement d’un
marché boursier. Il y est notamment dit :
Édicter les normes et règlement concernant les opérations sur les devises étrangères ;

Promouvoir le développement des marchés monétaires et des capitaux.

Au terme de l’article 8 de la loi susmentionnée, la BCC peut également :

Intervenir sur les marchés de capitaux, notamment en achetant en vendant, en prêtant ou en


empruntant des créances et des titres négociables libellés en monnaies étrangères ou nationale, ainsi
que des métaux précieux ;

Effectuer des opérations de crédit avec des établissements de crédit et d’autres intervenants des
marchés monétaires ou des capitaux.

Selon l’article 9 de la même loi, la BCC peut effectuer les opérations suivantes :

Émettre et racheter ses propres titres d’emprunts ;

Prendre en dépôt des titres et des métaux précieux, se charger de l’encaissement des titres et intervenir
pour compte d’autrui dans les opérations sur valeur mobilières, autres instruments financiers et métaux
précieux…

Le rôle de la BCC dans la création possible d’un marché boursier apparait aussi dans sa mission
régalienne relative à la réglementation de change dans le pays. Notons que les opérations de change
sont toutes transactions d’achat et de vente entre parties des montants convenus des monnaies
étrangères contre des francs congolais ou des monnaies étrangères entre elles.[18]

La loi contre le blanchiment des capitaux et financement du terrorisme : s’il est vrai que le marché
boursier draine d’énormes capitaux, il est aussi vrai que de tels capitaux peuvent provenir de la
criminalité nationale et transnationale. C’est dans le souci de lutter contre ce fléau que la RDC s’est
dotée de la loi n°4/016 du 19/07/2004 portant lutte contre le blanchissement des capitaux et le
financement du terrorisme. Cette loi est donc une garantie sécuritaire envers les investisseurs tant
nationaux qu’étrangers désireux de participer au marché d’affaires en général et au marché boursier en
particulier.

Ce survole des textes juridiques ne saurait être exhaustif tellement qu’il y a beaucoup des lois et
règlements relatifs aux domaines économiques et financiers qui d’une manière ou d’une autre organise
le cadre tant macroéconomique que microéconomique dans lequel pourraient s’inscrire l’émergence et
le bon fonctionnement d’un marché boursier ne RDC.
V.2. Les instruments juridiques communautaires

La récente adhésion de la RDC, en 2012, à l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des
Affaires, OHODA en sigle, témoigne pour le pays une grande percée juridique et une garantie à un droit
communautaire moderne des affaires et sécurisant sur le plan régional ou sous régional.

Quant à la garantie des investisseurs étrangers pour des grands marchés, la RDC a également adhéré à
l’Agence pour l’Assurance du commerce en Afrique, ACA en sigle, ayant son siège à Nairobi au Kenya. En
fait, cette structure met les investisseurs tant nationaux qu’étrangers à l’abri de toute forme de risque
dont les risques commerciaux. A cela s’ajoute des textes de travaux des accords bilatéraux de plusieurs
zones économiques sous régionales dont fait partie la RDC, tels que :

La communauté de développement d’Afrique Australe, SADC ;

Le marché commun de l’Afrique Australe et orientale, COMESA ;

La conférence internationale pour la région des grands lacs, CIRGL.

Ceci constitue un cadre juridique communautaire non négligeable pour la RDC afin de soutenir un
marché boursier.

V.3. Instruments juridiques à portée universelle

La RDC est un pays qui intéresse plusieurs investisseurs étrangers voulant y placer des capitaux.
Cependant, un cadre juridique international reste un outil indispensable et incontournable pour le pays.
A titres illustratif, le pays est membre de plusieurs structures juridiques internationales comme :

L’agence multilatérale de garantie des investissements, MIGA[19] en sigle, ayant son siège à Washington
à la Banque Mondiale. Celle-ci a pour mission principale de garantir les investissements étrangers contre
les risques politiques, afin d’encourager les flux de capitaux, notamment privées, vers le pays en
développement.

A travers la justice internationale sur les investissements et l’arbitrage, la RDC est membre à part entière
du centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements, CIRDI[20] en sigle.

Ce cadre juridique international s’accompagne à cet effet pour le cas de la RDC, des conventions
bilatérales ratifiées dans le cadre des organismes internationaux à savoir :
L’organisation mondiale de commerce, OMC ;

L’organisation du commerce et de développement économiques, OCDE ;

La conférence des Nations-Unies sur le commerce et de développement, CNUCD.

V.4. Le cadre institutionnel

Pour mieux cerner les contours de placement des capitaux, la RDC a créé une institution par décret
n°012/044 du 1/11/2012 modifiant et complétant le décret n°09/33 du 8/8/2009 portant statut,
organisation et fonctionnement de l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements, ANAPI en
sigle. Cette institution est créée pour jouer un rôle cardinal dans le marketing pour attirer les
investissements nationaux et des capitaux étrangers vers la RDC. Et dans la procédure d’agrément aux
avantages du code des investissements congolais, l’ANAPI reçoit les projets d’investissements ou de
placement des capitaux, après paiement par les investisseurs des frais de dépôt à la banque, les analyse,
et émet des avis pour leur agrément aux avantages du régime général du code des investissements
congolais.[21]

Au regard de ce qui précède, la création d’un marché boursier se révèlerai être une grande révolution
pour la RDC, le pays pourrait y parvenir en procédant à quelques aménagements primordiaux ci-après :

La volonté politique de l’Etat : animé par une ambition de grandeur, l’Etat congolais doit s’employer à
rendre son économie forte et prospère. Gérard BUAKASA, dans son ouvrage « réinventer l’Afrique, de la
tradition à la modernité au Congo-Zaïre », dit ce qui suit : « on a cependant besoin de l’état pour aider
l’économie à vivre cette solidarité indispensable et lui servir d’appui logistique ».[22] Parmi les tâches de
l’Etat figurent celles-ci : – Protéger le marché intérieur à travers des mesures appropriées à la
production locale, principalement dans le domaine alimentaire ; – Favoriser les caractères compétitifs
de la production locale ; – Contrôler les institutions financières.

L’Etat de droit : c’est un Etat où prime la règle de droit et la règle de droit par excellence, c’est la loi. Le
pays doit se déployer pour un fonctionnement transparent des institutions politiques, judiciaires,
sociales et économiques. Un Etat de droit c’est en somme une société politique dans laquelle la loi règle
les conduites et les comportements des citoyens. Il faut créer des institutions qui gèrent le bien
commun, non pas selon l’arbitraire d’un individu ou d’un groupe d’individus, mais selon ce qui est juste
pour tous. Et cela suppose la volonté de tous de se soumettre aux prescrits de la loi qui règlemente la
vivre ensemble.[23]

La stabilité politique et institutionnelle : Le respect des institutions établies, l’alternance politique et le


dialogue social sont les requis d’une stabilité politique ; aucun investisseur n’aime les bruits des armes
et les querelles politiques, car le conflit est inhérent à la vie sociale. C’est pourquoi il existe des règles
qui organisent le vivre ensemble sous la forme d’une concurrence pacifique permanente entre les
membres de la société. Lorsque les conflits au sein d’une société ne trouvent plus issues, en dépit des
dispositifs juridiques, cette dernière sombre dans la crise.[24]

La bonne gouvernance : Elle est actuellement comptée parmi les éléments de gestion d’un pays et un
critère de confiance de la part des investisseurs pour le placement des capitaux. Lorsque la corruption
investit les mœurs politiques, économiques et administratives d’un Etat, elle se déploie comme une
énorme machine dont l’engrenage écrase les éléments résistants. Dans une gouvernance corrompue, les
citoyens intègres sont des pièces impropres au mécanisme d’une machine qui, pour eux, tourne à
l’envers.[25]

La stabilité macroéconomique : Il y a nécessité que l’Etat crée une croissance économique et mette en
place une bonne politique économique favorisant les activités de production afin d’assurer la stabilité de
la balance commerciale et accroitre le produit intérieur brut ; sans oublier la mise sur pied d’un bon
système bancaire dont les banques d’investissement. Les indicateurs macroéconomiques doivent être
visibles. Le marché boursier lui-même est identifié comme source de financement et les phases de
spéculation, en améliorant le bilan de l’entreprise, peuvent lui faciliter l’accès au crédit bancaire grâce
aux garanties financières qu’elle présente.[26] Dans une étude sur les pays de l’OCDE 1960-1991, l’on
montre que les écarts financiers entre les cours boursiers et les valeurs fondamentales ont bien
influencé l’investissement dans certains pays comme les États-unis, le japon, le Royaume-Uni, le Canada,
mais que cette influence tient, dans une large mesure, à ce que les cours boursiers anticipent sur
l’évolution des variables macroéconomiques.[27]

La sécurité juridique et judicaire : Certes, la RDC a de bonnes lois et de bonnes institutions judiciaires
mais il arrive souvent que leur application fasse défaut. Les politiques incitatrices des investissements
directs étrangers et celles de maintien de ceux qui sont déjà implantés relèvent des structures
publiques. La question qui se pose à ce niveau d’analyse des processus décisionnels d’investissement est
celle de savoir si l’entité politique, pays d’accueil, doit clairement indiquer la volonté protectrice des
investissements directs étrangers, par des lois claires et incontestablement applicables par toutes les
administrations publiques, notamment la garantie de la propriété privée, socle du libéralisme
économique voulu et estimé par les pays traditionnels exportateurs des capitaux.[28]

Une infrastructure appropriée : Il faudrait que le pays se dote d’une infrastructure adéquate,
notamment les bâtiments, les nouvelles technologies de communication et d’information, un réseau de
télécommunication fiable, efficace et rapide afin de permettre une bonne circulation de l’information ;
des voies de communications modernes, ainsi que la construction des routes reliant les quatre coins du
pays, pouvant atteindre même les villages.

Ayant présenté une ébauche des quelques aménagements essentiels à la création d’un marché boursier,
voyons l’incidence d’un tel marché sur l’économie.

VI. Incidences du marché boursier sur l’économie en RDC


Parler de l’incidence du marché boursier se résume à démontrer l’importance du dit marché et son
impact visible sur l’économie de la RDC.

La création d’un marché boursier est à ranger dans le domaine d’activités économiques, tant qu’il
s’occupe à mettre à la portée des consommateurs les instruments et les produits financiers ; vu que les
marchés des capitaux sont devenus aujourd’hui le passage obligé de toutes les activités économiques du
monde entier car ils assurent une part prépondérante des besoins de financement.[29]

L’impact d’un marché boursier ne peut mieux être appréhendé qu’au regard de la notion même de
l’économie. Entendue ici de deux manières :

En tant que science : l’économie est une science qui étudie le comportement des individus et des
groupes d’individus relativement à l’utilisation des ressources ;

En tant que secteur d’activités de l’homme : l’économie est l’ensemble des opérations relatives à la
production, à la distribution et à la consommation des biens et services.[30]

Le marché financier revêt une grande importance car il remplit des fonctions économiques significatives
suivantes :

Il constitue un circuit court entre l’épargne et l’investissement des entreprises ou des collectivités
publiques ;

Il est un instrument de la liquidité de l’épargne investi à long terme ;

Il est un outil de mesure de la valeur des actifs.

Un marché financier serait un atout non négligeable pour la matérialisation de grands projets
d’investissement.

Au regard des potentialités que regorge la RDC, de grandes opportunités d’affaires capables de drainer
des grands investissements s’offrent encore. La RDC a, dès lors, un défi à relever dans le secteur des
investissements, surtout qu’il est rangé parmi les pays les plus pauvres du monde. Toutes opportunités
susceptibles de booster son économie sont à capitaliser au maximum. Un marché financier bien
organisé et régulé a vocation d’attirer des investissements importants, des grandes entreprises, …
sachant que les sociétés commerciales sont des acteurs majeurs des économies modernes qui drainent
généralement des masses considérables de capitaux ainsi que d’importants moyens humains et
matériels permettant de mettre en place des entreprises à grand spectre de production et de
distribution des biens et services.[31]

Faisant ressortir tous les aspects positifs d’un marché financier, s’il est créé en RDC, il serait à mesure de
booster toutes les petites et moyennes entreprises et industries, l’industrie lourde et d’attirer des
investissements directs étrangers. Ainsi, l’économie nationale s’en trouverait améliorée du fait de
l’élargissement de l’assiette fiscale et de l’amélioration de la vie sociale par la création des emplois qui
pourrait inciter l’épargne. Le PIB congolais serait à coup sûr aussi bonifié. Bref un marché financier
participerait à la croissance économique du pays.

L’instauration de marchés financiers devrait se faire progressivement dans l’optique de privilégier un


type précis de marchés financiers, par exemple le marché des matières premières, qui, dans le cadre de
la loi n°18/001 du 9 mars 2018 modifiant et complétant la loi n°007/2002 du 11 juillet 2002 portant code
minier, connaitrait un développement plus rapide que d’autres marchés financiers.[32]

CONCLUSION

Les marchés financiers proposent un mode de régulation sociale concurrentiel mais soutenable : en
établissant des liens directs entre la contribution de chaque citoyen à la richesse de l’ensemble de la
population ; en exigeant d’être informé sur le prix et prendre connaissance du profil risque/rentabilité
de chaque activité de chaque entreprise cotée ; en évitant de rétribuer la capacité de léser ; le marché
boursier va assurer davantage d’équité dans la répartition des richesses en RDC.

Face à l’intérêt grandissant de créer un marché boursier, la RDC doit opérer un choix judicieux et
responsable vis-à-vis de son avenir économique en s’accommodant aux conditions de création d’un
marché boursier au pays. Sinon, tout est possible. Il suffirait de s’aligner sur la voie de la volonté
politique, la stabilité politique, l’application des reformes, l’amélioration du climat des affaires en créant
une sécurité juridique et judiciaire, la mise en place des infrastructures adéquates, l’instauration d’un
Etat de droit et la bonne gouvernance. Une fois l’image du pays acquise à un changement positif
notoire, les investisseurs s’inviteront de soi, et l’on assistera à un flux important des capitaux privés et à
un boom économique en RDC.

Ainsi, la mise en œuvre de ces préalables, dans un pays à diverses ressources exploitables, permettrait
d’atteindre de la croissance économique, de l’émergence et du développement du pays, sans oublier
bien sûr l’amélioration des conditions socio-économique de la population congolaise. Il est possible de
faire bouger les lignes en RDC et faire accéder ce pays à la puissance industrielle africaine et mondiale
car il y a toutes les ressources indispensables par un tel progrès.

La création d’un marché boursier en RDC est non seulement une possibilité envisageable mais un
impératif parce que celui-ci serait un atout pour l’émergence de la RDC à l’horizon 2040.

BIBLIOGRAPHIE

TEXTES DES LOIS

La constitution du 18/02/2006 telle que modifiée par la loi n°11/002 du 20/01/2011

La loi n°004/2002 du 21/07/2002 portant code des investissements

La loi n°007/2002 du 11/07/2002 portant code minier

Décret n°038/2003 du 26/03/2003 portant règlement minier

La loi n°11/2002 du 29/08/2002 portant code forestier

La loi n°15/005 du 17/03/2015 portant code des assurances

La loi n°15/012 du 1/08/2015 portant régime général des hydrocarbures

Décret n°16/010 du 19/04/2016 portant règlement d’hydrocarbure

La loi n°005/2002 du 7/05/2002 relative à la constitution, à l’organisation et au fonctionnement de la


Banque Centrale du Congo.

La loi n°004/016 du 19/07/2004 portant lutte contre le blanchiment des capitaux et du financement du
terrorisme.

Journal officiel de RDC. Recueil de textes législatifs et règlementaire en matière de monnaie, de change
et de crédit, n° spécial, Kinshasa, 20/01/2008.

OUVRAGES

Ayissi Lucien, corruption et gouvernance, Ed. le Harmatthan, Paris, 2008

Bernard Yves & Colli Jean-Claude, Dictionnaire économique et financier, Ed. du Seuil, Paris, 1996

Bukassa Gérard, Réinventer l’Afrique, de la tradition à la modernité au Congo-Zaïre, Ed. le Harmathan,


Paris, 1996.

Delaplace Marie, Monnaie et financement de l’économie, Ed. Dunod, Paris, 2013


Fontaine Francis & al. La mobilisation pour les nuls, Ed. first, Paris, 2010

Jeune Afrique, Investir au Congo, 2013, Doing Bussiness in Africa, Paris, groupe Jeune Afrique, Ed. Jeune
Africa, Paris, 2008.

Kabamba matanda Boniface, les exonérations fiscales des investissements en RDC, Ed. le Harmatan,
Paris, 2016.

Kalunga Tshikala Victor, l’essentiel du droit OHADA des sociétés, publication du club OHADA de
Lubumbashi, 2014

Maya Baraka-Nuq, Guide pratique et juridique de votre argent, Ed. Grancher, Paris, 2001

Mervile Anne Dominique, l’essentiel du droit financier, ED ; Gualino, Paris, 2013

Mishkin Frederic, Monnaie, banque et marché financier, Ed. Nouveaux Horizons, Paris, 2007.

Piketty Thomas, Le capital au XXe siècle, Ed. du Seuil, Paris, 2013.

Simon Yves et al, Finance internationale, Ed. Economica, Paris, 2007.

Villien Patrick, Macroéconomie : l’investissement, Ed la Découverte, Paris, 2006.

Wola Bangala Charles, Entrer dans la 3ème République, République Démocratique du Congo face à son
avenir, Ed. le Harmattan, Paris 2007.

ARTICLES

Nkontchou Cyrille, « la récente monté en puissance des marchés financiers Africain » in Rigouzo Luc,
www.proporco.fr.

Rigouzo Luc, les marchés financiers en Afrique, véritable outil de développement ? www.proparco.fr.

Stanldley Scott, « quels sont les déterminants du développement des marché financiers d’Afrique
subsaharienne ?, in Rigouzo Luc, www.proparco.fr.

Tanoh Thierry, « comment les bailleurs de fonds peuvent-ils soutenir le secteur financier en Afrique ?, in
Rigouzo Luc, www.proporco.fr.

SITES

anapi,htt://www.investir_drc.cd/fr/spip.php.

http://fr.m.wikipedia.org.wikibourse

Laurent essolomwa/www.adiac-congo.com/content/marché boursier en rdc

Maimouna Dia,www.ecodafrik.com, marché boursier : Entre ralentissement et second souffle « les


Afriques »
nhps://fr.m.wikipedia.org.

www.docplayer.fr/système financier en RDC/…

TABLE DES MATIERES

I. INTRODUCTION.. 2

II. BREF APERÇU DES PLACES BOURSIERES EN AFRIQUE.. 4

III. ETAT DES LIEUX ACTUEL EN RDC.. 6

IV. REGARD SUR LE SECTEUR FINANCIER DE LA RDC.. 7

V. EVALUATION DU CADRE JURIDIQUE ET INSTITUTIONNEL PROPICE.. 9

V.1. Instruments juridiques internes 9

V.2. Les instruments juridiques communautaires. 12

V.3. Instruments juridiques à portée universelle. 12

V.4. Le cadre institutionnel 13

VI. Incidences du marché boursier sur l’économie en RDC.. 16

CONCLUSION.. 18
BIBLIOGRAPHIE.. 19

TABLE DES MATIERES. 21

[1] Maya Barakat-Nuq, Guide pratique et juridique de votre argent, Ed. Grandcher, Paris, 2010, P 82

[2] NHPS:/fr.m. vikipédia.org 24 Nov 2018

[3] NHPS:/fr.m. vikipédia.org 24 Nov 2018

[4] Marie Delaplace, Monnaie et financement de l’économie, Ed Dunod, Paris, 2013, P 29

[5] KITOMPI KIMPINDE Adalbert, Séminaire de droit financier, Unilu, inédit, 2017

[6] Maimouna Dia,www.ecodafrik.com, marché boursier : Entre ralentissement et second souffle « les
Afriques »…, 2016, 24/11/2018

[7] Maimouna Dia, www.ecodafrik.com, marché boursier : Entre ralentissement et second souffle « les
Afriques », 2016, 24/11/2018

[8] Laurent Esselomwa www.adiac-congo.com/content/marché boursier en RDC/… 24/11/2018

[9] www.docplayer.fr/systeme financier en RDC/…. le 24/11/2019

[10] www.docplayer.fr/idem
[11] www2.deloitte.com….2/06/2020

[12] https://www.mediacongo.net>système financier en RDC…..14/07/2021

[13] www2.deloitte.com….2/06/2020

[14] https://www.mediacongo.net>système financier en RDC…..14/07/2021

[15] www.docplayer.fr/ibidem

[16] Wwx.docplayer.fr/système financier en RDC/…le 24/11/2017

[17] Idem

[18] Journal officiel RDC, recueil de textes législatifs et réglementaires en matière de monnaie, de
change et de crédit, numéro spécial, Kinshasa, 20/01/2008, p.128

[19] Yves Simon, et Al, Finance internationale, ed. Economica, Paris, 2007, P. 783

[20] Kabamba MATANDA Boniface, les exonérations fiscales des investissements en RDC, ed.
L’Harmattan, Paris, 2016, p. 636-645

[21] ANAPI :http://www.investirdrc.cd/fr/spis.php ? article 1051

[22] Gerard BUAKASSA : réinventer l’Afrique, de la tradition à la modernisation au Congo-Zaïre, Ed.


l’Harmattan, Paris, 1996, p.253
[23] WOLA BANGALE Charles, Entrer dans la troisième République, la République Démocratique du
Congo, face à son avenir, Ed. L’Harmattan, Paris, 2007, pp.39-69

[24] WOLA BANGALE Charles, op.cit, p.76

[25] Lucien AYISSI, corruption et gouvernance, Ed. L’Harmattan, Paris, 2008, p.40

[26] Bernard et Getler, s.t., s.e., 1989

[27] Patrick VILLIEU, Macroéconomique : l’investissement, Ed. la découverte, Paris, 2006, pp.40-41

[28] Boniface KABANDA MATANDA, les exonérations fiscales des investissements en RDC, Ed.
L’harmattan, Paris, 2016, p.416

[29] KALUNGA TSHIKALA Victor, l’essentiel du droit OHADA des sociétés, publication du club Ohada de
Lubumbashi, 2014, p.7

[30] KITOPI KIMPINDE, Séminaire de droit financier, Unilu, inédit, 2017

[31] KALUNGA TSHIKALA Victor, Op. Cit, p.8

[32] KITEBELE KYANGOY Hervé, plaidoyer pour l’instauration d’un marché financier en RDC : Hypothèse
des valeurs mobilières au regard de l’AUSCGIE in juriafrique, 5 juin 2019.

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