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Le financement de l’économie :

Le financement de l’économie peut se faire par des ressources internes (autofinancement)


ou par des ressources externes qui peuvent provenir du marché de capitaux ou de
l’intermédiation financière :
Le financement direct :
Les actifs émis par des agents non financiers à besoin de financement sont acquis par des intermédiaires
financier qui émettent à leurs tours des titres qui seront acquis par des agents non financiers à capacité de
financement ; ce financement n’est pas monétaire puisque la monnaie existe déjà
Le financement indirect :
Le financement est monétaire du moment que les banques et les institutions financière créent de la monnaie
en accordant des crédits à partir d’une monnaie inexistante ; une petite proportion des financements
d’entreprises peut se faire par l’émission de titre.
Au niveau micro-économique, on constate facilement l’inflation, mais au niveau macro, ce n’est qu’à la fin
de l’année que l’on s’aperçoit « ex post », ou on se réfère aux prévisions qui ne sont pas tjrs fiables.
Selon le type de financement qui domine dans une économie, il existe deux types d’économie :
Economie d’endettement :
Le financement se fait par le biais de l’intermédiation financière, c.à.d par le biais de la création
monétaire, ce qui rend la politique monétaire vulnérable à l’inflation
Economie de marché :
Le financement qui importe dans cette économie est celui du marché de capitaux à court terme (marché
monétaire), ou à moyen et long terme (marché financier ou bourse de valeurs mobilières). 60% des
financements de l’Europe 80% de ceux des Etat unis sont financés par ce marché donc leurs économie est de
marché.
Les avantages motivant la passation de l’économie d’endettement à l’économie de marché :
• Les coûts supportés dans l’économie de marché sont moins importants que ceux supportés dans une
économie d’endettement.
• Il n’y a pas de création monétaire dans une économie de marché, car la monnaie existe déjà, donc il
n’y a pas un risque d’inflation.
• Le financement de l’Etat : avant c’était la banque centrale qui finançait l’Etat, donc il y avait un
risque d’inflation ; en ayant recours au marché monétaire (exemple des dettes du Trésor des USA,
mais le risque d’inflation n’est pas totalement éliminé, car il y a un risque d’inflation importée qui est
dû à l’augmentation des AEN, toutefois la FR peut jouer sur ça).
Au niveau du marché primaire, c’est l’agent non financier à besoin de financement qui vent le titre
directement à l’agent à capacité de financement
Au niveau du marché secondaire, deux types d’opérations peuvent se réaliser : intermédiation entre un
cédant et un cessionnaire par le biais d’un courtier qui tire une commission d’intermédiation (c’est l’acheteur
qui paye généralement, à court terme c’est l’emprunteur qui paye), ou achat des titres par un contrepartiste
pour son propre compte et vente quand il aura l’opportunité, l’intermédiaire préfère les titres liquides pour
pouvoir les vendre à tout moment.
Au niveau de la banque on enregistre les crédits à l’actif et les liquidités au passif.
Il y a tjrs un risque d’échéance qui est dû à l’inadéquation entre les échéances des dépôts (CT, LT, MT) et
celles des crédits.
Coût d’intermédiation financière ou produit net bancaire : différence entre les charges liées aux dépôts et
les produits liés aux crédits, il peut être bénéfique ou déficitaire.

Intermédiation directe émission X cession X


X Y
A A
A

Avant les entreprises Etatiques avaient des dettes envers les banques, l’Etat a intervenu pour annuler ces
dettes en émettant des titres de trésor.
X i Y

I peut acheter pour son propre compte ou pour un tiers (il prélève sa commission).
X i Y

A1 A2

Il existe des courtiers qui sont à la fois sur le MCCT et sur le MCMLT.
ACTION
MCMLT
OBLIGATION
MC CD
TCN
BT
MCCT
VT
TCN : titre de créance négociable, composé de :
• CD : certificat de dépôt, émis par la banque
• BT : billet de trésorerie, émis par les entreprises
VT : valeur de trésor, bons et obligations émises par le trésor
Obligation : titre de créance (intérêt fixe et échéance déterminée)
Action : titre de propriété
MCMLT : bourse des valeurs mobilières (BVM)
En 1990, en Algérie, les courtiers se spécialisaient soit dans les opérations du MM soit dans celles de la
BVM, on a créé des IOB (intermédiaire en opérations de bourse) et des SVT (spécialiste en valeurs du trésor),
cette mauvaise expérience a ruiné les courtiers. Aujourd’hui, ce cloisonnement n’existe plus et les courtiers
font une sorte d’arbitrage ou de transformation entre les différents titres qu’ils détiennent, en jouant sur leurs
échéances, liquidité, taux d’intérêt,…etc.
Le MCCT concerne les opérations d’intermédiation financière (marché de cash), TCN et VT.
Les différents titres émis par le trésor sont : les bons de trésor à court terme (BTC), les bons de trésor
assimilables (BTA) ainsi que les obligations assimilable du trésor (OAT)
Résumé :
Le marché de capitaux ou le marché financier est le lieu de la finance directe où sont confrontées l’offre et
la demande de capitaux. Aujourd’hui (et aussi depuis quelques années), nous vivons le développement du
financement de l’économie par le marché, et ce au détriment de l’intermédiation financière qui est la finance
indirecte, et qui est plus coûteuse et plus créatrice de monnaie. Dans la partie court terme ou le marché
monétaire, les établissements de crédit, l’Etat (VT) et les investisseurs institutionnels sont toutefois les acteurs
dominants, en outre, le marché interbancaire est un compartiment séparé où s’échange la monnaie centrale
avec pour acteur la banque centrale et les banques ou établissements de crédit.
Les instruments de base circulant sur le marché sont les actions et les obligations qui peuvent être
négociées sur le marché secondaire, en se développant, les marchés ont secrété de même des instruments de
protection ou de transfert de risque inhérent à leur fonctionnement (produit dérivé, options, SWAP…etc.)
La création du marché financier obéissait à plusieurs motivations :
• Limiter le rôle d’intermédiation donc de la création monétaire
• Abaisser le coût global de financement de l’économie
• Ouvrir à l’Etat un vaste gisement de financement

La politique monétaire PM :
Le CMC est l’autorité monétaire, c’est un instrument de la politique économique dont les objectifs sont
les suivants :
• La maitrise de l’inflation.
• Le taux de chômage.
• Taux de croissance PIB.
• Equilibre de la balance de paiement.
L’objectif de la politique monétaire est la maitrise de l’inflation et la stabilité des prix à moyen terme.
Le taux d’inflation détermine les conditions favorable pour le développement économique la PM doit se
limiter seulement au taux d’inflation qui est la variation de la masse monétaire.
Les organes de la PM :
Les projets de la PM sont fixés par la BA, le CMC arrête l’objectif Inflation
ultime qui est la détermination du taux d’inflation (l’objectif final c’est la
maitrise de l’inflation). Il faut mettre en place les instruments indirects de
la politique monétaire pour déterminer l’inflation. Prix stable (pas
Il y a un objectif opérationnel intermédiaire qui est la base monétaire. d’inflation)
La base monétaire M0 est la monnaie de la banque centrale.
Le multiplicateur monétaire = M2/M0
La monnaie créée en contre partie de tous ces actifs
On finance le déficit soit par émission de bons de trésor soit par le refinancement de la BC.
Parmi les instruments indirects : Les opérations d’open market, les facilités permanentes…
Tous ces instruments transitent par le marché monétaire et agissent directement sur la base monétaire.
Déflation : c’est quand le système monétaire à besoin d’argent mais, la BC ne le crée pas, il y aura une
diminution des prix.
Désinflation : ralentissement du taux d’inflation, l’inflation existe tjrs mais elle baisse
MM : marché interbancaire (banque, établissements primaires : assurance et caisse de retraite qui sont des
investisseurs institutionnels) + marché des valeurs du trésor + intervention de la banque centrale sur le marché
monétaire.
La BC refinance les banques (actif) ou agit au passif en absorbant la liquidité à travers les opérations
d’open market, adjudication de crédit par appel d’offre, achat et vente d’effets publics (valeurs du trésor) et ce
pour refinancer l’actif (elle vend des effets pour absorber les liquidités et achète des titres pour refinancer).

Taux max Facilité de prêt

Opération d’open market

Taux bas Facilité de dépôt


Facilité des dépôts : facilité accordée aux banques qui se trouvent avec un excédent en fin de journée en
venant le déposer à la BC à un taux d’intérêt le plus bas.
Les postes du bilan qu’il faut maitriser (soldes quotidiens) : C’est les acteurs autonomes de la liquidité
bancaire
• Le solde des AEN.
• Le solde des opérations du trésor.
• La circulation fiduciaire.

Intervention de la banque centrale dans la détermination de la politique monétaire :


La BC intervient soit pour injecter des liquidités ou les retirer, et ce, afin d’assurer son qui est le
maintien des prix ; par le refinancement, la BC injecte des liquidités (on dit ref car les banques sont déjà
financées).
1. Le réescompte :
Si la BC vise à injecter des liquidités dans l’économie, la BC accepte de réescompter les banques, et si
elle veut renchérir le marché, elle augmente le taux de réescompte afin de dissuader les banques à se faire
refinancer.
2. Les mises et prises en pension :
Cession temporaire des effets (pub ou privés) à charge de récupérer ces effets, quand la BC prend des
effets en pension, elle injecte de la monnaie. À l’échéance, la banque commerciale récupère ses effets et la
BC sera remboursée. Les mises en pension, c’est totalement le contraire.
3. Les adjudications pour appel d’offre de crédit :
En proposant aux banques des crédits par adjudication, chaque banque détermine les conditions sous
lesquelles elle veut acquérir le crédit ; la BC collecte toute les conditions des banques commerciales, et en
fonction de la situation monétaire, elle détermine les montants et les taux à accorder : si elle veut
augmenter les liquidités, elle accorde une enveloppe de crédit importante à un taux réduit.
4. Les opérations d’open market :
Ce sont les achats et ventes de titre (généralement les bons de Tr) par la BC, si elle veut injecter des
liquidités elle achète, et si elle veut les retirer elle oblige les banques à acheter d’avantage.
5. Les réserves obligatoires :
La BC tient les comptes des banques commerciales et exige de mettre en réserves un pourcentage des
dépôts de la clientèle, en fluctuant ce pourcentage la BC joue sur la liquidité bancaire.

Emission de titres en Algérie se fait par la COSOB, AMF en France et SEC aux USA
Les IOB sont en cours de création en Algérie, ils sont agréés par la COSOB, par contre les SVT existent et
sont agréés par le ministère des finances
Le marché de capitaux de l’Allemagne est moins développé que celui de la France (la majorité des
entreprises allemandes sont familiale.
CAC 40 : les 40 premières grandes entreprises françaises cotées en bourse
Les banques sont cotées en bourse à travers leurs indices boursiers
En 1997 création de la bourse.
La monnaie centrale : liquidité qui se trouve aux comptes courants des banques.
La monnaie banque centrale : la monnaie créée par la BC par le biais du refinancement.

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