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INTRODUCTION
Le tourisme étant une industrie de contact, l’accueil doit avoir une place de choix
étant donné qu’il constitue la vitrine d’établissements.
De ce fait, dans le souci de promouvoir cet aspect de l’industrie dans notre pays et
particulièrement dans notre ville de Lubumbashi, nous avons été motivée par le désir d’inter-
peller et de redonner à l’accueil sa place dans le domaine touristique, tel est la raison qui justifie
le choix de notre sujet.
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Ce travail aura en effet un intérêt précis et pertinent pour son efficacité étant donné
que notre souci majeur est celui de voir du renouveau et une amélioration concrète dans l’ac-
cueil dans l’industrie touristique, plus précisément dans la ville de Lubumbashi.
Par ailleurs, nous pensons avec la réalisation de ce travail pouvoir marquer des re-
pères pour les travaux futurs et une source abondante d’inspiration pour les personnes voulant
avoir un bref aperçu sur l’accueil dans l’industrie touristique en République Démocratique du
Congo en général, et dans la ville de Lubumbashi, plus particulièrement.
En effet, au regard du sujet qui constitue la thématique de notre travail, nous esti-
mons nécessaire d’étayer cet intérêt à trois niveaux à savoir: l’intérêt personnel, l’intérêt socié-
tal et l’intérêt scientifique.
Nous avons choisi ce sujet parce qu’il captive le souci d’apporter un élément scien-
tifique à la société congolaise en général et la ville de Lubumbashi en particulier.
Il nous est nécessaire en tant que futur gestionnaire du tourisme de marteler sur ce point afin
d’apporter des solutions concrètes dans le domaine du tourisme.
Etant donné que nous ne sommes pas le premier à entreprendre une recherche sur
l’accueil dans l’industrie touristique, nous nous sommes fait le devoir de parcourir les travaux
qui ont été réalisés allant dans ce domaine en en vue de nous en démarquer en même temps
ainsi nous citons :
Quant à nous, nous abordons d’une manière générale notre sujet, par rapport aux auteurs cités
ci-haut, qui ont chacun parlé sur le sujet dans un contexte spécifique. Certains se sont basés sur
la qualité de l’accueil dans les hébergements touristiques, d’autres sur l’analyse de la qualité
dans les services touristiques. De ce fait, nous nous démarquons des autres, dans la mesure où
nous abordons l’accueil dans l’industrie touristique, plus précisément de ce que l’accueil peut
apporter comme impact dans l’industrie touristique dans le monde en général, dans notre pays,
et dans la ville de Lubumbashi en particulier.
0.4. PROBLEMATIQUE
Elle est une question principale que l’auteur se pose et à laquelle il attend répondre
au cours de ses recherches.
Nul n’ignore que toute discussion ne saurait manquer un centre d’intérêt au cours
duquel gravitent des préoccupations fondamentales aux phénomènes sous analyse. La problé-
matique traitée dans le titre de l’intitulé du travail, étant celle de connaître la position de l’Ac-
cueil dans l’industrie touristique. Ainsi dit, la problématique se trouve confrontée aux diverses
occupations au mieux des avantages. La question de la qualité que possède en effet l’accueil
dans l’industrie touristique, revient à analyser les rapports existant entre les services que fournit
l’accueil et l’ampleur qu’ils ont systématiquement dans l’industrie touristique afin d’apprécier
les effets produits par cette dernière.
C’est ainsi que trois questions fondamentales seront soulevées dans notre étude :
1) Quelle est la place de l’accueil dans l’industrie touristique particulièrement dans les sites
touristiques ?
2) Comment fonctionne l’accueil dans un site touristique, cas du musée de la ville de Lu-
bumbashi
3) Quelles sont les retombés de l’accueil dans un site touristique ?
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a. Objectif spécifique
Notre travail vise les agents d’accueil dans l’industrie touristique, en leur donnant
les techniques et procédures d’un bon accueil qui leur permettra de mettre leurs entreprises
touristiques et les touristes en relation de confiance et fidélisation.
b. Objets généraux
Ce travail vise à permettre aux agents d’accueil qui aurons la possibilité de nous
lire d’être en mesure de :
L’hypothèse de ce travail est une idée directive, une tentative d’explication des faits
formulées au début de la recherche, destinée à guider l’investigation et à être abandonnée ou
maintenue.
De prime à bord, nous pouvons affirmer que l’accueil occupe une place importante
dans le secteur touristique, en ce sens que le tourisme et l’accueil semblent indissociables, d’au-
tant plus que, la clientèle touristique se révèle deux fois plus sensible à la qualité de l’accueil
qu’aux autres expériences de visite. La concurrence touristique fait en sorte que les entreprises
et les régions les plus populaires ne peuvent plus considérer que leur clientèle est acquise et ne
doivent plus la négliger (Schouten, 1995).
du service par son côté volontaire et du souhait mal exprimé des touristes de recevoir des pres-
tations qui vont au-delà de leurs attentes.
Deuxièmement, nous pouvons dire que m'accueil en milieu muséal est incontour-
nable. Le fonctionnement de l’accueil dans un musée est tel qu’il consiste à informer le visiteur
avant son arrivée, de l'accueillir à l'entrée, de l'accompagner pendant sa visite, lorsqu'il repart,
et même après son départ.
Une chaîne d'actions et d'attentions où chaque membre du personnel est sollicité, qu'il
soit en première ligne ou en contact indirect avec le visiteur;
S’agissant du musée de la ville de Lubumbashi, nous constatons que l’accueil n’y est pas bien
organisé et n’est pas de bonne qualité. Nous remarquons aussi qu’il n’y a pas d’agents d’accueil
spécifiques, en effet, il y aurait une sorte de confusions entre tout le personnel du musée, à tel
enseigne qu’on ne sait pas distinguer qui assure exactement la fonction d’accueil.
Ainsi, le non-respect des règles d’accueil, notamment la tenue vestimentaire, la posture, la sym-
pathie, le sourire, la disponibilité, ces éléments qui constituent l’accueil dans un site touristique.
un processus qui consiste à recevoir des personnes venues de l’extérieur, à les guider ou
à les diriger de manière à ce qu’elles trouvent ce qu’ils sont venus chercher ;
En effet, soigner l’accueil, c’est soigner son image de marque, fidéliser ses clients
et ses collaborateurs, attirer des prospects, réduire les tensions et améliorer le climat relationnel
de l’entreprise. L’accueil réussi permettra ainsi de créer une dynamique positive pour le site
touristique.
À l’inverse, un accueil négligé peut engendrer des effets pervers tels qu’une mau-
vaise image du site, l’impression pour le visiteur de ne pas être à sa place, etc.
L’accueil est donc source de satisfaction des différents visiteurs d’un site touristique
(des touristes, des clients, des partenaires de travail tels que des fournisseurs ou des sous-trai-
tants) et se décline dans deux situations de communication distinctes : en face à face (commu-
nication directe) ou par téléphone (communication indirecte).
L’accueil est donc la résultante une attente des touristes auxquels il s’adresse. Pour
cela, il doit être pensé et s’insérer dans une politique d’accueil, les attitudes et comportements
doivent s’adapter au visiteur.
Tout travail scientifique doit nécessairement se limiter dans le temps et dans l’es-
pace et le nôtre ne va pas déroger à cette norme scientifique. Toutefois, pour éviter de traiter un
sujet de recherche vague, nous avons délimité notre sujet dans le domaine, dans le temps et
dans l'espace.
a. Dans le domaine
Dans le domaine, étant donné la vastitude de l’industrie touristique, notre sujet sera
délimité par sites touristiques
b. Dans le temps
Pour la réalisation de notre travail, nous avons voulu prendre la période allant de
l’année 2018 à nos jours, car c’est la période qui s’adapte un peu plus aux données que nous
avons pu avoir pour la réalisation de notre présent travail
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c. Dans l’espace
Notre travail sera délimité dans l’espace par le musée de Lubumbashi car ceci nous
permettra la facilité d’avoir des données pour l’originalité de notre travail.
1. ACCUEIL
Selon Seydoux, définit l’accueil comme l’ensemble des comportements, des poli-
tiques et de techniques mises en œuvre pour réussir l’approche du touriste, dans le sens des
relations humaines de qualité, dans le but de satisfaire sa curiosité, ses besoins, goûts et aspira-
tions et dans une perspective ce développer un climat de rencontre et d’échange de nature à
stimuler la connaissance, la tolérance et la compréhension entre les êtres (Seydoux, 1983 :18) .
De l’autre côté Gouirand, lui définit l’accueil, c’est aller vers celui qu’on reçoit
pour, après l’avoir accepté comme digne de ceux qui sont reçus, lui donner refuge et dans ce
refuge, le réunir à ceux qui y sont déjà, le considérer comme l’un des nôtres (Pierre Gouirand,
1994).
Pour Catherine Cudicio, l’accueil est « d’abord une fonction, un processus, un ser-
vice qui consiste à recevoir les gens venus de l’extérieur et à les diriger ou les guider de manière
à ce qu’ils trouvent ce qu’ils sont venus chercher (Catherine Cudicio, 2010).
2. INDUSTRIE
Etymologie du mot : Le mot industrie vient du latin, provient du terme (la) industria
composé de (la) indo dans (la) struere :bâtir. Il y a longtemps, ce terme signifiait l’habileté à
faire quelque chose, invention, savoir-faire et par extension, métier que l’on exerce pour vivre.
Ce terme désigne également toute prestation personnelle d’un associé, tout savoir-
faire, toute relation avec des tiers, susceptibles d’engendrer un avantage pour la société (Serge
Braudo, 2021).
Selon Clark, l’industrie est un processus n’utilisant pas directement les ressources
naturelles et produisant, sur une grande échelle et d’une façon continue, des biens transportables
». Cette définition « exclut donc des biens intransportables (bâtiments et travaux publics que
Clark classe dans les services de même que les procédés discontinus et sur petite échelle tels
que la confection artisanale des vêtements ou la réparation des chaussures » (Clark, 1960, p.
310).
Quant à nous, nous retenons la définition de Clark. Le choix d’une telle définition
se veut avant tout économique puisque l’industrie se caractérise alors par le caractère transpor-
table des matières premières et des produits mais aussi, selon lui, par le fait que l’industrie exige
des investissements très substantiels en capitaux, un très haut degré d’organisation et présente
des rendements d’échelle généralement croissants.
3. L’INDUSTRIE TOURISTIQUE
1. LE TOURISME
L'origine du mot est anglaise, tourist, qui trouve son étymologie dans le mot fran-
çais tour (voyage circulaire). Il désigne au XVIIIe siècle le voyage que font les jeunes de l'aris-
tocratie britannique sur le continent européen pour rejoindre la ville de Rome. Il est tout d'abord
un adjectif, puis devient un substantif (Marc Boyer, 2005).
Selon l’OMT, e tourisme comprend les activités déployées par les personnes au
cours de leurs voyages et séjours dans des lieux situés en dehors de leur environnement habituel
pour une période consécutive qui ne dépasse pas une année, à des fins de loisirs, pour affaires
et autres motifs non liés à l'exercice d'une activité rémunérée dans le lieu visité.
Selon le Père KRAF et HUNZIKER, le tourisme est l’ensemble des relations et faits
constitués par le déplacement et le séjour des personnes hors de leur lieu de résidence. Pour
autant, que ce séjour est le déplacement ne soient pas motivé par une activité lucrative (Jean-
Paul RAMAZANI, 2019-2020).
2. LA RECEPTION
Dans toutes les entreprises, sociétés, et dans n’importe quelle organisme, la récep-
tion aura toujours une première place parce que elle joue un rôle très important au sein de l’en-
treprise, elle fait un premier contact avec les différentes personnes qui veulent entrer au sein de
cette dernière.
3. SERVICE
Par-là, nous comprenons donc qu’il existe un rapport entre le concept service et le
tourisme.
Pour Regan, les services sont des biens intangibles produisant une satisfaction soit
directement (transport, logement) soit conjointement à la vente de produits ou d’autres services
(crédit, livraison) (Regan, 1963).
Quant à Bessom, pour le client, les services sont les activités proposées à la vente
qui procurent des bénéfices ou des satisfactions ; ces activités, il ne peut les réaliser lui-même
ou il choisit de ne pas le faire (Bessom, 1973).
S’agissant de la notion et théorie sur l’accueil, nous allons nous référer à Pierre
GOUIRAND qui stipule que la notion d’accueil est universelle. On y fait de plus en plus réfé-
rence dans les réflexions concernant notre société. Il semble que ce qui était jadis « donné » soit
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maintenant l’objet d’une construction. A tout moment, on nous le rappelle. L’accueil sert d’ar-
gument de vente, d’image de marque et est utilisé pour toute sorte de chose. Cette instance est
indéniablement le signe d’un « manque » que nous allons tâcher de comprendre dans le présent
paragraphe.
1. EPOQUE MODERNE
Si l’on s’en réfère à la vie courante, l’ensemble semble jouer un grand rôle dans la
décision d’achat, nous en avons tous fait l’expérience. Alors que l’on va généralement dans un
magasin pour acquérir quelque chose que nous avons besoin ou envie, ce qui revient au même,
la satisfaction de ce besoin passe au second plan si nous avons le sentiment d’être accueilli.
Quelque fois, nous repartons sans avoir rien acheter parce que nous avons été mal reçus, quelque
fois aussi, lorsque nous avons été particulièrement bien accueillis, il arrive que nous acceptions
quelque chose qui n’est pas exactement ce que nous voulions car nous hésitons à décevoir un
vendeur ou une vendeuse qui nous a bien reçu, qui a été gentil.
Donc notre comportement peut être modifié de fond en comble par la façon dont
nous sommes reçus. Au premier abord, cela paraît évidemment très paradoxal, surtout s’il l’on
revient aux faits bruts. Nous avons besoin ou envie d’un objet, nous allons chez celui qui le
vend pour l’acquérir, nous échangeons notre argent contre l’objet et nous repartons avec l’objet
désiré.
Le pouvoir de l’accueil est donc très étendu. La qualité de l’accueil peut complète-
ment modifier les comportements des consommateurs, par là même, faire et défaire la fortune
du commerçant. Cela mérite donc toute notre attention. La plupart de gens dans des affaires y
sont d’ailleurs particulièrement et font des très gros efforts pour bien recevoir leurs clients, non
seulement ils s’appliquent à bien les accueillir, mais aussi à bien les traiter tout au long de la
rencontre.
Mais tous ces comportements sont empiriques. Ils ont fait leurs preuves, c’est cer-
tain, toutefois nous avons le sentiment qu’il faut aller un peu plus loin et comprendre pourquoi
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2. L’ACCUEIL ET LE VOYAGE
Le voyage influe sur la façon dont on vit l’accueil de plusieurs manières. En pro-
duisant chez les voyageurs un sentiment de supériorité, il en fait un être exigent qui se considé-
rera mal accueilli si on ne lui prodigue pas toutes les marques de respect auxquelles il pense
avoir droit. Mais également en faisant de l’homme un « fuyard » , en le faisant souffrir lorsqu’il
s’arrache de l’endroit où il était, le voyage fait de l’homme un être humilié, peureux, craintif, à
la recherche de sécurité et de protection.
L’accueil va devoir tenir compte de ces deux états opposés dans lequel se trouve
l’homme qui arrive. Celui-ci a besoin d’oublier ce qui est négatif pour lui, c’est-à-dire sa crainte
et son humiliation, pour récupérer sa personnalité. Il va donc exiger que l’on mette à sa dispo-
sition des éléments psychologiques et matériels qui effaceront les sentiments d’infériorité qu’il
pouvait avoir de lui-même, après quoi il exigera d’être reconnu comme un personnage qui est
lui-même tel qu’il se voit être le personnage qu’il rêve d’être. Si ces conditions ne sont pas
remplies, il se considérera comme mal accueilli.
C’est pourquoi nous avons dit que ce que nous appelons le concept de voyage, c’est-
à-dire tout ce que l’on pense que le voyage est, la façon dont on conçoit le voyage, toutes les
connotations qu’implique le voyage et aussi tout ce qu’il engendre comme pensées, sentiments
et états, est une des composantes de l’accueil.
qui était accueilli, comment et pourquoi l’accueilli voulait être reconnu, qu’est-ce qu’il enten-
dait par hospitalité et quel était le type d’hospitalité qu’il espérait recevoir. Enfin, quelle était
l’influence de voyage sur l’accueil.
Mais ces trois concepts ne sont pas indépendants, c’est-à-dire que pris séparément
et successivement, ils ne constituent pas l’accueil. Reconnaître quelqu’un pour ce pour quoi il
veut être reconnu ; lui fournir le gîte et le couver, lui donner l’hospitalité ; tenir compte des
sentiments de supériorité et d’infériorité qui l’animent quand on s’adresse à lui, ne donnera pas
forcément les résultats espérés, c’est-à-dire que celui qui en aura été l’objet ne se sentira pas
obligatoirement bien accueilli parce qu’il aura été reconnu exactement comme il aurait souhaité,
parce qu’il aura été traité royalement et parce qu’en s’adressant à lui on aura pris toutes les
précautions nécessaires.
En effet, chaque élément de l’accueil n’est pas indépendant, il conditionne les deux
autres et on ne peut pas considérer que ce qui est généralement admis comme étant ce qu’il y a
de mieux et obligatoirement ce qui a de mieux dans un cas particulier.
Par freins à l’accueil, nous voulons parler de ce qui fait que l’on accueille pas
toujours bien (dans des circonstances normales bien-sûr) c’est-à-dire quand rien réellement ne
s’oppose à ce que l’on accueille bien ou même quand on s’attend à ce que l’accueil soit bon
dans un commerce, un hôtel ou chez une connaissance). Qu’est-ce qui produit chez celui qui
accueille certaines inhibitions qui font que délibérément il refuse de répondre aux attentes de
lui celui qui arrive ? On pourrait en effet se demander pourquoi l’accueil n’est pas toujours
excellent ?, pourquoi on a besoin d’insister sur cette notion d’accueil, de parler de la qualité
d’accueil.
La vraie question qui se pose au fond est de savoir si l’accueil est naturel. Aristote
y a répondu d’une manière très général en disant que l’homme est un animal politique, c’est-à-
dire, fait pour vivre en société. Il est évident que cela recouvre les notions d’accueil. La vie en
société implique les échanges et les contacts entre les hommes, donc l’accueil des personnes et
des idées.
Défense du moi, c’est ce qui explique sans doute les comportements hostiles, tout
à fait irrationnel dans les circonstances que l’on constate chez certains commerçant ou fonc-
tionnaires ou personnes dont la profession est justement d’être en contact avec le public. Quel
n’est pas étonnement des principes, car en pratique, nous l’attribuons à la fatigue, au mauvais
caractère, aux difficultés de la vie, de voir que des gens qui, de par leur métier, devraient bien
accueillir et être aimables, sont au contraire hargneux et rébarbatif.
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On assiste là en général à une réaction de défense du moi. Celui qui arrive est con-
sidéré comme un agresseur qu’il faut renvoyer. Il est vu comme agresseur parce qu’il ne voit
dans celui à qui il s’adresse que la fonction et ne voit pas l’homme. Ce dernier refuse de n’être
qu’une fonction, il a l’impression qu’on ne voit en lui que la machine et de chair et d’os, éven-
tuellement intelligente qui rendra un service ou qui donnera un renseignement, et qu’on le dé-
pouille de son humanité, de sa personnalité, de son moi. Celui qui fait cela est donc son ennemi,
qu’il convient de chasser tout du moins de ne pas recevoir, c’est-à-dire de mal accueillir.
Il veut que celui qui s’adresse à lui l’interpelle comme il le ferait pour quelqu’un de
qui il n’a rien à exiger. C’est-à-dire que la relation ne soit pas de maître à esclave, mais une
relation horizontale, d’être humaine à être humain, ce qui signifie que parallèlement à la fonc-
tion, on voit l’homme que celui à qui l’on s’adresse pour que, comme s’il était dédoublé, il
ordonne à son double fonction de donner le renseignement ou de rendre le service sollicité. Il y
a une ambigüité de quête dans la reconnaissance de son « moi ». Celui à qui l’on s’adresse
recherche le respect de sa personne. C’est une phrase que l’on entend beaucoup dans les rela-
tions sociales, qu’elles soient dans les entreprises, dans les services publics, dans la rue, partout
où des humains se rencontrent, c’est une demande de « respect de la personne ».
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Aussi bien souvent, si celui à qui on s’adresse a l’impression que « l’on ne respecte
pas sa personne », qu’il n’a pas été reconnu comme un être humain, il va avoir une attitude
hostile ou avoir envie d’être hostile. Là-dessus se greffent évidemment tous les problèmes d’ex-
pression et de compréhension qui lorsqu’ils ne découlent pas les problèmes de reconnaissance,
ne sont que des problèmes physiques, sensoriels. Le ton d’une voix, un geste, une attitude. Ils
sont aussi importants et ont souvent le même résultat mais ne proviennent pas de la même ori-
gine. Dans la reconnaissance, interviennent aussi les problèmes de hiérarchie. On constate que
la majorité de gens sont très sensibles à cela lorsqu’on s’adresse à eux, dans le cadre de leur
fonction. Ils veulent être reconnus bien-sûr comme humains, mais aussi selon le grade qui est
le leur.
Donc il doit y avoir reconnaissance de ce que l’on est, un homme et pas une ma-
chine ; et de ce que l’on fait, on dirige ou on exécute parce que ce que l’on fait dépend beaucoup
de ce que l’on est et ne reconnaissant pas la hiérarchie où tout au moins en la niant ouvertement,
on altère la personne de celui à qui l’on s’adresse et dans une moindre mesure peut être il a la
même impression que si sa personne n’était pas reconnue, car il est reconnu comme personne
mais pas comme telle personne ayant telle particularité. Cette négation du moi qui accueille par
celui arrive est un des principaux freins à l’accueil.
Dans cette partie de l'étude, nous essayerons d'exposer la procédure que nous avons
adoptée afin de délimiter le cadre empirique. En effet, une approche scientifique implique la
recherche d'une information. Et ceci dont l'objectif est de permettre une amélioration de la dé-
cision.
De ce fait, nous allons utiliser dans ce travail les méthodes et techniques ci-après :
1) Méthode systémique
2) Méthode analytique
3) Technique d’interview
4) Technique de questionnaire
§.1. LA METHODE
d’atteindre les objectifs que le chercheur s’est assigné (KITABA KYA GHOANYS, 2019-
2020).
Dans notre présent travail de fin de cycle, nous nous sommes servis des méthodes
ci-après :
1. METHODE SYSTEMATIQUE
Cette méthode se fonde en fait sur la notion des systèmes qu’elle définit comme
étant un ensemble d’éléments interconnectés dépendant les uns des autres et qui entretiennent
des rapports tels que la modification d’un élément du système entraine ipso facto la modifica-
tion des autres éléments.
Cette méthode nous a aidés à comprendre la place de l’accueil dans l’industrie tou-
ristique et qui constitue un élément du système touristique.
2. METHODE ANALYTIQUE
Cette méthode analytique procède par la décomposition du sujet en étude. Elle con-
siste à décomposer un ensemble en ces éléments constitutifs et essentiel afin de saisir le rapport
et de donner un schéma général de l’ensemble.
Cette méthode nous a permis à décomposer notre sujet d’étude, en ces éléments
constitutifs, afin d’en saisir la compréhension.
§.2. TECHNIQUES
La technique est définie comme l'ensemble des moyens et procèdes qui permettent
au chercheur de rassembler des données et des informations sur son sujet de recherche. Elle
s'entend comme un ensemble des procèdes opératoires et rigoureux bien définis susceptibles
d'être appliqué à nouveau dans les mêmes conditions adaptées au genre des phénomènes en
cours. (GRAWITZ M.1987 :558).
Pour ce qui est du présent travail, nous avons recouru aux techniques ci-après :
1. TECHNIQUE DE QUESTIONNAIRE
Celle-ci doit être bien étudiée à l' avance et devra laisser suffisamment de place
entre les questions pour des réponses et commentaires éventuels des personnes interrogées.
Ainsi, nous avons élaboré un questionnaire destiné à un certain nombre d’agent exerçant le
métier d’accueil.
Ces personnes ont pu répondre au questionnaire élabore et leurs réponses nous ont
permis de recueillir des informations riches et spontanées, plus brut et plus fraiches nécessaires
à notre travail.
2. TECHNIQUE D’INTERVIEW
La technique d'interview est une technique de recherche qui consiste à faire recours
à des entretiens au cours des quels le chercheur interroge des personnes qui lui fournissent des
informations relative au sujet de sa recherche (GRAWITZ, 1987).
Elle nous a permis de recueillir des informations, au sens le plus riche auprès du
personnel d’accueil dans l’industrie touristique.
3. TECHNIQUE DOCUMENTAIRE
Cette technique nous a permis de maîtriser les voies et moyens pour scruter les
divers écrits ayant contribué à la finalisation de ce travail. A cet effet, nous avons consulté
différents ouvrages et documents nécessaires tels que : les Travaux de Fin d’Etudes, les livres,
les notes des cours et l’internet.
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Dans cette section, il sera question de parler de quatre piliers qui constituent même
le tourisme et sans lesquels nous ne pouvons pas parler d’industrie touristique. Il s’agit des
piliers ci-après :
- Le transport
- La restauration
- L’hébergement
- L’animation
§.1. LE TRANSPORT
A. DEFINITION :
Le transport, du latin trans, au-delà, et portare, porter, est le fait de porter quelque
chose, ou quelqu'un, d'un lieu à un autre.
B. TYPES DE TRANSPORT
Transport routier
Transport Ferroviaire
Transport maritime
Transport aérien
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1. LE TRANSPORT ROUTIER
a) DEFINITION :
Le transport routier est un mode de transport utilisant les véhicules suivants : les
automobiles, les véhicules utilitaires (légers et lourds) et les deux-roues.
Dans le domaine des secteurs d'activité, le transport routier est une activité régle-
mentée de transports terrestres Ce lien renvoie vers une page d'homonymie, qui s'exerce sur la
route. Elle englobe à la fois le transport routier de personnes, le transport routier de marchan-
dises et le déménagement. Ces activités commerciales sont exercées par les transporteurs rou-
tiers.
b) AVANTAGES :
- Économique
- Idéal pour les distances courtes et longues.
c) Inconvénients
2. TRANSPORT FERROVIAIRE
a) Définition
Le transport ferroviaire est un mode de transport terrestre par chemins de fer. Il est
destiné tant aux personnes. Il a l´avantage d´être relativement rapide et peu polluant. De plus,
il permet en général une prévisibilité des horaires et des durées. Il est maintenant ouvert à la
concurrence et plusieurs entreprises exercent donc cette activité de transport par voies ferrées.
Comme le transport maritime, routier, et aérien, le transport ferroviaire s’est adapté au transport
par conteneurs.
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Le transport ferroviaire est l’un des moyens de transport les plus importants en
termes de coût, de temps et de fiabilité. En outre, à mesure que le nombre de wagons augmente,
et le nombre de passagers augmentent. Cela augmente la capacité de charge. En d’autres termes,
une route transporte plus de marchandises qu’un transport aérien et coûte moins cher.
D'un autre côté, le transport ferroviaire est l'une des méthodes de transport les moins
polluantes pour l'environnement. De plus, il offre un transport plus abordable en général pour
les charges lourdes et élevées. Comme il n'y a pas de problème de circulation, le temps d'attente
peut être considéré comme minimum.
c) Inconvénients
3. Transport maritime
a) définition
Depuis des siècles, l’homme utilise les voies d’eau pour transporter. Le transport
maritime ne doit son évolution qu’au développement du commerce international. Par définition,
le transport maritime est d’ailleurs international (sauf à longer les côtes d’un seul et même
pays). Aujourd’hui, le transport maritime est le principal mode de transport utilisé pour les
touristes sur de longues distances.
L’apparition des conteneurs maritimes au milieu des années 1960 a largement fa-
vorisé le développement du transport maritime.
b) Avantages
Les boîtes standardisées qui s’empilent les unes sur les autres peuvent transporter toutes
sortes de marchandises avec une manutention assez facile. Les conteneurs maritimes
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ont comme autres avantages de limiter les risques d’avaries, de casse et de vols (la mar-
chandise n’est pas visible de l’extérieur) et de faire baisser les coûts du transport.
Transporte tout type de marchandises grâce à des conteneurs ISO (liquides ou solides).
Fiable
c) Inconvénients
La lenteur
Douanes et accises.
4. Transport aérien
a) Définition
Le transport aérien est essentiellement réalisé par des compagnies aériennes exploi-
tant des avions de ligne circulant dans la haute troposphère (10 km d'altitude), entre aéro-
ports constituant un réseau de destinations. Une infime part est assurée par des hélicop-
tères voire auparavant des dirigeables. Les services commerciaux fournis au passager aé-
rien par divers prestataires effectuant la vente du billet, l'enregistrement, l'embarquement, le
confort de la cabine passager, etc.
Le transport aérien est une activité économique consistant à transporter des passa-
gers par la voie aérienne sur la base d'un contrat représenté, dans le cas des passagers, par un
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billet. Un avion de ligne est constitué d'une cabine pour les passagers et d'une soute pour les
bagages ou le fret. Certains modèles existent en version fret uniquement.
b) Avantages
Vitesse du voyage : les déplacements aériens sont beaucoup plus rapides que les
autres moyens de transport, à condition que ces endroits soient reliés par voie aérienne. Con-
duire aux États-Unis entre les lieux pourrait vous prendre un certain nombre de jours tandis que
vous pourriez couvrir cette distance en quelques heures par vol. Cela nous aide à profiter de
vacances plus longues parce que nous devons passer moins de temps à voyager.
Facile à voyager de longues distances : dans le cas où vous devez Voyage à des
destinations lointaines, vous trouverez qu’il est difficile de voyager par tout autre mode autre
que le transport aérien. Voyage aérien à pratiquement n’importe quelle destination dans le
monde est possible. Le vol vers des destinations éloignées prend plus de temps; Mais ils sont
encore plus courts que le temps pris si vous deviez compter sur les modes de transport alterna-
tifs.
b) Inconvénients
Coût élevé : un inconvénient majeur dans le voyage par avion est son coût. Il est
souvent beaucoup moins cher d’alimenter la voiture et de conduire à l’endroit où l’on désire
aller au lieu de voler.
Peur de voler : il y a un certain nombre de personnes qui ne veulent pas voler. C’est
principalement en raison du fait qu’ils étaient sur un vol qui a connu des turbulences extrêmes
ou un autre type d’autre événement et cela a été assez terrifiant.
§.2. LA RESTAURATION
a. Définition
La restauration est l’ensemble des entreprises publiques ou privées ainsi que les
services publiques ou privés offrant la nourriture aux membres des entreprises ou à toute per-
sonne désireuses de goûter à un met cuit et servi différemment que celui présenté chez lui.
b. Secteurs d’Activité
a. Types de restaurations
Nous avons :
La restauration gastronomique
La restauration brasserique
La restauration à thème
Snack Bar, etc.
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b. Classement de restaurants
Tout pays soucieux du bienêtre de la population édite les lois et les règlements sus-
ceptibles de régir les différents aspects de la vie sociale, politique, économique, juridique, chez
nous en RDC.
§.3. L’HEBERGEMENT
Héberger l'hôte de passage, ami ou inconnu, n'a jamais été un acte anodin. Depuis
l'Antiquité, des tavernes, des tentes, des auberges, des cabarets, des hôtels et bien d'autres
formes de constructions - parfois éphémères ont partout accueilli des voyageurs venus pour
commercer, faire étape lors d'un pèlerinage ou en partance pour une ville lointaine, à l'autre
bout du monde.
b. Types d’hébergements
1. hébergement traditionnel
l’hôtel de tourisme
Il peut faire l'objet d'un classement (exprimé en nombre d'étoiles), quel que soit le
nombre de chambres. Le classement n'est pas obligatoire. Il a lieu à la demande de l'exploitant
de l'hôtel.
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Les hôtels de tourisme louent des chambres ou des appartements meublés à une
clientèle de passage qui effectue un séjour à la journée, à la semaine ou au mois, sans y élire
domicile, sauf exception.
Il peut s'agir d'hôtels indépendants ou de chaînes (classés ou non classés), qui peu-
vent proposer différents services (accès internet, restaurant, parking...).
Les hôtels sont classés chez nous en RDC en 5 catégories de 1 à 5 étoiles, définies
en fonction de critères fixés dans un tableau de classement.
équipements proposés,
Le classement est volontaire et est valable 5 ans : l'exploitant qui doit engager la
demande de classement de son établissement.
le motel
Le motel est un concept venu des États-Unis. Motel est en effet composé de motor
(«moteur», de la voiture) et de l’hôtel.
Le motel est un type d'hébergement hôtelier que l'on trouve sur le bord des
grands axes de communication, permettant aux automobilistes de passage de faire une halte.
Les motels sont des hôtels, c’est-à-dire des établissements qui permettent aux voya-
geurs de se loger. Cependant, ce sont des hôtels d’un type particulier. Situés au bord des routes
et autoroutes, ils permettent aux gens voyageant en voiture de faire une pause, de se restaurer
et d’y dormir la nuit.
Les motels sont donc, en général, prévus pour de courts séjours. Ce sont des éta-
blissements simples et fonctionnels.
hôtel de résidence
2. L’HEBERGEMENT MODERNE
le Guest-house
C’est un logement chez l’habitant avec des chambres à partager, certaines proposent
même des dortoirs, c’est un mélange de colocation, de chambres d’hôtes, d’hôtels.
Le Guest house est un type d'hébergement qu'on appelle parfois “B and B” (bed
and breakfast).
Contrairement aux hôtels et aux, le Guest house a souvent des dortoirs, toilettes et
salles de bain qui sont partagées, de plus les équipements ne sont pas fournis. Il est donc carac-
téristique que le coût de l'hébergement soit fixé à un niveau bas en minimisant l'aspect service.
auberges rurales
gites ruraux
Le gîte rural est une location de vacances située dans une maison indépendante ou
un logement comportant une ou plusieurs chambres, un salon/salle à manger, un espace cuisine
ainsi que les sanitaires correspondants, et un espace extérieur.
Le gîte rural peut être loué pour quelques jours, pour un week-end (hors vacances
scolaires en général), et le plus souvent pour une ou deux semaines, notamment durant les pé-
riodes de vacances scolaires, en toute saison.
§.4. L’ANIMATION
A) Définition
B) Formule et fonction
1. Animation de contact
Les principaux outils de cette activité sont : l’accueil à l’arrivée, l’accueil, le dia-
logue et la conversation au cours de la journée, les repas pris dans l’entreprise.
2. Animation de divertissement
3. Service d’animation
4. Animation internationale
Elle est le genre d’animation qui est mis en œuvre dans des installations où ils sont
invités de différents pays et dont ils ont besoin d’animateurs capables de parler plusieurs
langues dans les activités sportives, clubs enfants et de divertissement.
c) Organisation
Le spectacle Technicien
Ils font partie des professionnels principalement destinés à créer, organiser et mener
à bien les spectacles du soir. Ceux-ci comprennent les scénographes, la chorégraphe, l’ingénieur
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Animateurs sportifs
Animateurs de contact
L'animateur de contact est l'âme du village, celui qui est devenu une icône et un
point de référence pour tous les clients, du plus grand au plus petit.
services
Ils se trouvent dans ces animateurs sur le terrain souvent appelé hôtesses ou ste-
wards et principalement axée sur les tâches d'information, l'assistance et l'accès à l'intérieur ou
à l'extérieur du village qui offre des possibilités.
Ces dirigeants, ainsi que les animateurs de contact, sont ceux qui ont l'occasion de
parler à plus de gens: contrairement aux contacts impliquant les clients souhaitant découvrir
tout le village, les hôtesses et stewards font leur travail principalement d'un point d'information
spéciale, afin de créer une information reconnaissable par chaque client de l'hôtel. Hôtesses et
stewards jouent également avec les animateurs contacter le service de conciergerie à l'invité.
Assistants baigneuses
Seuls ceux qui travaillent pendant la journée en prenant soin de la sécurité en mer
ou dans la piscine. Bien que les activités de divertissement de jour ne sont pas engagés, ils sont
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présents pour le spectacle du soir (de spectacles et danse) et, au besoin, pour d'autres tâches qui
varient en fonction des demandes.
chanteurs
Relativement artiste de figure récente, divertir les invités dans la pré-soirée avec
des chansons et de la musique en direct. Ils participent également à même des spectacles en
soirée bien structurées, comme des comédies musicales et la variété.
Concept et objectifs
C'est une activité qui s’appuie sur une dynamique participative et constitue un fac-
teur d'attractivité du produit/ de la destination touristique.
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Etant donné les compétences qu'elle requiert, l'animation touristique est aujourd'hui
un métier à part entière.
aisance communicationnelle ;
souplesse physique ;
capacité de motivation ;
sens de leadership.
Pour devenir animateur touristique, il n’est pas nécessaire de suivre une formation
particulière. Ce métier requiert de la spontanéité, de l'ouverture d'esprit, de la créativité ainsi
que de la résistance à la pression : ces qualités peuvent être développées sur les bancs de l'école,
mais aussi ailleurs à travers le voyage, les stages et l'expérience professionnelle.
- L’hôtellerie
- La restauration
- Le transport
- L’animation
1. L’HOTELLERIE
La ville de Lubumbashi compte 354 hôtels répartis entre les 7 communes et dont le gros se situe
dans la commune de Lubumbashi.
En terme de capacité d’accueil, la ville compte 4364 chambres dont 4397 places-lits.
2. LE TRANSPORT
1. Transport terrestre
Les axes exploités sont : Lubumbashi-Kolwezi en passant par Likasi et Fungurume et Lubum-
bashi-Kasumbalesa, Lubumbashi-Kalémie, Lubumbashi-Sanakia, etc.
Les grands bus, de plus ou places sont utilisés pour les longs trajets et les bus de moins de 40
places pour des courts trajets (ex:lubumabshi-Likasi, LikasiFungurume);
Depuis quelques mois, Classic Coach, le leader du marché s’est lancé dans l’expansion de ses
activités en desservant des villes au-delà de Kolwezi, Kamina, et au-delà de la province du
Katanga, pour le Sud Kivu;
2. Le Transport Ferroviaire
La Société nationale des chemins de fer du Congo (ou SNCC) est une entreprise
publique de la République démocratique du Congo, active essentiellement dans l'Est et le Sud
du pays. Elle est basée à Lubumbashi dans le Haut-Katanga (Katanga démembré). Elle est ac-
tive dans l'exploitation de chemin de fer, mais aussi dans le transport fluvial et routier et l'ex-
ploitation de ports.
3. Transport Aérien
A) L'aéroport international de la Luano
B) Compagnies aériennes
1. Congo Airways est la compagnie aérienne nationale de la République démocratique du
Congo. Elle figure sur la liste des transporteurs aériens interdits dans l'Union euro-
péenne.
2. Ethiopian Airlines, Elle a été fondée en 1945 sous le nom d'Ethiopian Air Lines (EAL)
et a adopté son nom actuel en 1965. Elle fait partie de l'Association internationale du
transport aérien depuis 1959 et de l'Association aérienne africaine depuis sa création en
1968. Elle fait partie de l'alliance de compagnies aériennes Star Alliance depuis 2011.
Son principal centre d'activités et son siège se trouvent à l'aéroport international de Bole,
à Addis-Abeba. Elle dessert actuellement 125 destinations pour le transport de passa-
gers (dont 20 en Éthiopie) et 44 pour le transport de fret ; Ethiopian Airlines est la com-
pagnie aérienne desservant le plus grand nombre de destinations en Afrique. C'est une
des compagnies aériennes mondiales dont l'activité a connu la croissance la plus rapide
au XXIe siècle.
3. Brussels Airlines est une compagnie aérienne belge basée à l'aéroport de Bruxelles Za-
ventem où elle dessert plus de 120 destinations en Europe, Amérique du
Nord, Afrique et Asie. Elle travaille en partage de code avec de nombreuses compa-
gnies aériennes internationales afin d'offrir des destinations supplémentaires à ses pas-
sagers. La compagnie est membre de l'Association internationale du transport aé-
rien (IATA) ainsi que de la Star Alliance.
Lufthansa Group a acheté 45 % de Brussels Airlines en 2009 et, en septembre 2016, elle
a annoncé le rachat total de la compagnie1. L'achat s'est concrétisé en janvier 2017.
4. LA RESTAURATION
La ville de Lubumbashi compte, selon les dernières statistiques publiées par l’O.N.T Lu-
bumbashi, 327 restaurants à travers les 7 communes. En termes de nombres de tables, La
ville compte 4.725 pour 10.153 chaises.
- Restaurant à 2 fourchettes : 36
- Restaurant à 3 fourchettes : 16
- Restaurant à 4 fourchettes : 1
Source : (O.N.T)
3. L’ANIMATION
Hormis l’aspect culturel, la ville de Lubumbashi compte à ce jour 132 sites répartis
comme suit :
- Sites naturels : 13
- Sites artificiels : 119
Parmi ces sites, nous avons retenu trois pour soutenir notre étude. C’est notam-
ment :
- Section archéologique
C’est une science qui étudie les traces laissées par l’homme ancien mais qui est
enfuit dans le sol
- Section ethnographique
- Section anthropologie
Créé en 1932, par une association sans but lucratif (ASBL) dénommée
ami de la faune et de la flore, sous la dénomination du parc HEINNEEN. Ce parc
fleurit jusqu’à l’avènement de l’indépendance de notre pays, et l’ASBL tirait ses
subsides de cotisations des membres de la dite association.
BUT ET ROLE
LOCALISATION
Il s’étend sur une superficie de 30 héctare, il est limité au nord par l’avenue Ka-
manyola, à l’Ouest par l’avenue Ngongo Lutete, au sud par la route Kipushi, en
face de la Gécamines et à l’Est par l’avenue Kamanyola en face du gouvernorat.
La collection des mortes des organismes minéraux, des animaux sauvages, les soles
Quelques oiseaux
Sa superficie est de 56 hectares par la lutte numéro 2859 du 07 mai 1932. Le comité
spécial du Katanga remettait à la colonie le complexe Lido.
BUT
FONCTION
Un outil d’efficiente pour les enseignants et les apprenants des sciences naturelles,
géographique et la science économique ainsi que la sensibilisation de la population
à la prévention et l’utilisation durable des ressources de diversités biologiques.
DELIMITATION
Dans ce troisième chapitre qui est le dernier de notre travail, nous présenterons les
résultats de notre interview menée dans différents sites touristiques de la ville de Lubumbashi.
Mais avant cela, nous allons revenir sur la notion d’accueil pour voir sa profondeur
avant de faire le résultat sur le terrain où l’accueil est pris à la légère.
Savoir anticiper les désirs du client, c’est se mettre dans sa peau, faire en sorte qu’il
vive une expérience positive unique, sont les caractéristiques principales de l’art de l’accueil
(Franckel Sa Unius, 2008).
La notion de l’accueil est pour nous futur gestionnaire un aspect important, voir une
donnée fondamentale de la construction du séjour d’un client dans un hôtel, restaurant ou un
site.
C’est pourquoi, nous allons encore rappeler la définition de l’accueil. Le petit Ro-
bert indique qu’il s’agit « d’une manière de recevoir quelqu’un, de se comporter avec lui quand
on le reçoit ou quand il arrive ». C’est une définition du XIIème siècle, qui vient de « accoillir »,
signifiant « réunir, associer, adjoindre ».
Une stratégie de l’accueil devrait s’articuler autour de cinq fonctions comme l’il-
lustre le tableau suivant :
La séduction
L’assurance L’assurance du
de la sécurité L’ACCUEIL bien-être
L’assurance de L’écoute,
la gestion des l’empathie
flux
Quand est-ce que vous avez connu la dernière fois un accueil exceptionnel ? Quant
est-ce que vous avez vécu une expérience mémorable ? Quand avez-vous ressenti un accueil
chaleureux et convivial ? Ces question vous semblent peut être redondantes, mais elles repré-
sentent la notion de l’accueil comme une mise en relation qui suppose une certaine volonté :
La volonté d’accueillir. Car, d’après nous, il n’y a pas d’accueil sans volonté, cette
volonté d’accueillir n’est pas spontanée : elle s’accompagne d’un effort. L’effort est cette déci-
sion de l’esprit qui nous arrache des habitudes, aux automatismes et aux mécanismes, dans la
poursuite d’un but qu’on s’est librement proposé. L’accueil exige, sur le fonds d’un acte de la
volonté, un effort qui bouscule l’accueillant dans son confort et dans ses habitudes, et même
dans sa vie quotidienne.
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Qui veut se faire accueillant doit se faire violence et accepté d’être bousculé dans
son confort. D’ailleurs, si cette volonté d’accueillir était spontanée, ce ne serait pas une volonté
mais une tendance, et l’accueil en aurait beaucoup moins de force, ce mouvement volontaire de
générosité, venu d’une décision réfléchie, qui donne son prix à l’accueil. Autrement dit, jamais
la capacité d’accueil ne peut devenir une habitude, se figer en habitude, tout simplement parce
que l’accueilli est toujours nouveau.
Si l’accueillant en vient à s’imaginer que l’accueil est une habitude ou une obliga-
tion automatisée, deux conséquences s’en suivent : d’abord, il finit par homogénéiser les ac-
cueillis et se rendre aveugle à la singularité de chacun d’eux. Ensuite il s’éloigne de cette ou-
verture à la singularité de l’autre.
1. Une première partie centrée sur la relation dynamique entre deux individus ou
entre un individu ou une structure donnée ou encore en un groupe d’individu et
une structure donnée
2. Une deuxième partie composée essentiellement des activités de support organi-
sationnel
3. Une troisième partie mettant en exergue le rôle du capital culturel de l’accueil-
lant et du client.
Rites sociaux
1. Arrivée-accueil
2. Service : sécurité, confort, besoin et désirs satisfaits, générosité (valeur)
3. Départ-prise de congé
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Compréhension des
besoins et attentes
des clients
Autres clients
Mais revenons sur notre modèle : la première partie, celle de l’interaction entre
l’hôte et son client. L’interaction est ici influencée par le vécu de l’accueillant et par celui du
client. Notons que dans un monde où la mobilité des individus favorise le déplacement, les
opportunités d’emploi, le transport des personnes, les cultures se rencontrent et s’affrontent. La
notion de l’accueil est interprétée par chacun, donc perçue de façon différente par rapport à son
propre « code de culture ». Ici, la relation hôte-client prend toute son envergure et son impact
commercial n’est pas à négliger. Cette partie, selon la loi de Pareto, représente pour l’entreprise
20% des coûts et génère 80% de revenus. Mais encore faut-il en être conscient et prendre des
47
mesures nécessaires afin de donner à l’accueil toute sa dimension de valeur ajoutée. Finalement,
pourquoi veiller à la qualité de l’accueil ? Pour nous c’est un temps symbolique qui marque la
perception du client de la qualité attendue du service ou du produit. C’est aussi un temps qui
permet au client de se projeter et de se repérer dans l’attente d’un service ou d’un produit. Le
temps de l’accueil permet aussi au client de penser à son vécu. Le temps de l’accueil permet
enfin la distribution symbolique des rôles entre hôtes et clients. Ainsi, il s’agit d’un moment
important qui permet une ritualisation de l’arrivé du client jusqu’à son départ. Mais alors com-
ment organiser l’accueil ? Là encore, nous avions constaté la diversité des pratiques. Déjà, une
conclusion nous pousse à émettre l’hypothèse suivante : le premier postulat de l’accueil c’est
d’abord le respect, la reconnaissance de l’autres en tant que sujet digne d’attention. L’accueil
n’est pas une action ponctuelle et la pratique de l’accueil a une incontestable valeur éducative.
Donc pour les professionnels de l’industrie, l’accueil même si pour certains c’est inné, l’accueil
s’apprend, se découvre, se retient.
La deuxième partie de notre modèle consiste à restituer les activités de support par
rapport au modèle. Contrairement à la partie liée directement à l’accueil et toujours selon la loi
de Pareto, la partie support représente souvent 80 de coût pour 20% de revenus. Nous dissocions
cette partie afin de lui donner un éclairage spécifique. L’attractivité de l’activité de support pour
l’organisation et le professionnel dépendra largement de sa capacité à mobiliser, sur des objec-
tifs communs, les individus qui y travaillent, grâce à une politique conforme à son modèle
d’établissement et à un fonctionnement interne, efficace et réactif. Mais quelle est l’importance
pour une organisation de service de développer son support organisationnel et quel en est l’im-
pact sur l’accueil ?Tout d’abord nous présentons ici une première définition dans un article
publié en 2001, grant-Vallone et Ensher, définissent le support organisationnel comme le « de-
gré auquel les employés perçoivent que leur organisation est concernée par leur santé et leur
bien-être ainsi qu’avec la réduction de conflit entre leur vie professionnelle et personnelle ».
Nous pouvons donc partir du postulat qu’un employé équilibré est confortable dans
on rôle d’accueillant sera plus efficace qu’un employé stressé ou en conflit permanent avec sa
hiérarchie ou ses collègues de travail.
Enfin, la relation hôtes-clients s’en verra améliorée. Dans leur article Grant-Vallone
et Ensher examine les faits de deux types de conflits de rôle et l’effet du support organisationnel
sous le bien-être de certains employés expatriés ayant un « code culturel » différent de ceux ou
celles avec qui il travaille. Pourquoi ? Dans leur article, les auteurs révèlent que les conflits
rattachés au travail et à la vie privée peut mener à des conséquences néfastes pour l’activité. Ils
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ont également identifié que le coût découlant d’une performance inadéquate sont la perte d’une
bonne réputation, une baisse d’estime de soi, une augmentation du tresse et de dépression ; que
les individus ayant un niveau élevé de support social ressentent moins les conséquences néga-
tives des conflits ; que la perception d’un support organisationnel présente des effets principaux
sur des résultats, une réduction d’absentéisme, une augmentation de conscientisation, d’enga-
gement et d’innovation. Que cette même perception s’avère le meilleur indice pour prédire
l’amélioration de satisfaction au travail et la diminution du taux de roulement. Finalement, ils
mettent en avant que la perception de support était associée de la loyauté à l’entreprise.
Mais avant de continuer d’explorer les avantages de l’accueil d’un point de vue
commercial, nous souhaitons présenter brièvement l’acte d’accueil comme une des consé-
quences du capital culturel de l’individu.
C’est le sociologue Pierre Bourdieu qui est à l’origine de cette distinction entre ca-
pital économique, social et culturel. L’idée est que l’individu ne possède pas et n’hérite pas
seulement d’un capital matériel, mais aussi d’autres éléments tout aussi importants dont il peut
tirer des avantages matériels ou symboliques.
Il est aussi intéressant de noter que dans certains pays ou certaines régions où la vie est rude, la
notion de l’accueil dévoile les us et es coutumes de la culture du pays ou de la région. Qui de
nous n’a pas vécu, vu ou entendu que dans certaines régions en Afrique du nord, on vous offre
du thé, à manger, etc. Et c’est jusqu’à satiété. Qui n’a pas vécu l’expérience d’être reçu dans
une famille où l’invité est mis à l’honneur, où la table déborde de mets. – et c’est dans les
contextes souvent difficiles, confrontés aux phénomènes de la mondialisation, force est de
constater que l’identité culturel de l’individu est une identité en constante évolution et que les
individus qui partagent une même culture bougent et évoluent à leur tour. Leurs identités se
construisent au fil des ans, en se transformant au contact des autres cultures et langages qu’ils
côtoient.
La culture ne consiste pas à énumérer une liste des valeurs qu’un peuple possède,
mais plutôt à étudier un réseau d’informations qu’un peuple hérite dans le cadre d’une structure
sociale qui est vivante et changeante. Un peu comme le logiciel d’un ordinateur qui fournit des
informations sans dicter ce que l’on doit faire et permet de faire diverses mises à jour.
La culture change au fur et à mesure que les individus l’utilise. Lorsqu’une généra-
tion transmet sa culture à une autre, des changements se produisent. Les libertés que prennent
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les individus, les familles et les communautés, en ce qui concerne leur héritage introduisent
« des erreurs ». d’interprétation au cours de ce processus de transmission.
C’est pourquoi, les professionnels doivent être vigilants et ne pas perdre leur culture
d’accueil. Ceci implique d’intégrer la culture de leur collaborateur et d’intégrer la culture de
leur collaborateur, mais aussi de communiquer leur particularité en harmonie avec celle du
client.
En effet, selon Batteau (200), chaque individu, chaque personne porte avec soi un
bagage culturel, précieux et différent, fait des symboles, histoire, expérience, mémoire collec-
tive et valeurs.
D’après les nombreux anthropologues, les rituels et les mythes nous permettent de
décoder et comprendre certains aspects caractérisant des situations et des contextes. Les mythes
nous donnent la narration qui fournit la signification des actions, du comportement d’une per-
sonne, tandis que les rituels organisent dans le temps l’interaction et les relations sociales, en
s’assurant ainsi l’identité et la continuité stable du groupe. Les rituels dans la littérature ont été
analysé parce que représentant les schémas d’interaction qui sont sujets, selon Bonino (1997), à
répétition et aussi au changement dans le temps. Les rituels ont un impact sur les émotions sur
la partie cognitive de notre cerveau et dans les relations entre les groupes. Mais que disent les
ethnologues. Selon Novano (2006), les composantes symboliques des rituels ont leur racine
dans les composantes biologiques élémentaires de toutes les populations. Ainsi, les dons ou les
cadeaux seraient une forme du comportement rituel de donner à manger, comportement évi-
demment présents.
Il est intéressant de noter avec Valeri (1981), comment les rituels se présentent se-
lon un ensemble de symboles, sans nous offrir le code qui permet de les interpréter vraiment.
Nous allons ainsi jouer avec les symboles des rituels pour interpréter les messages des per-
sonnes.
En synthèse, les rituels stimulent les nouveaux rapports et ceux-ci donnent vie à
l’apprentissage d’autres codes sociaux qui se créent à travers ces interactions. Car finalement,
il s’agit bien d’équilibrer afin de ne pas « choquer » le voyage ou au contraire passer inaperçu.
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Après avoir fait ce tour d’horizon sur le sens profond de l’accueil, voici les dispo-
sitifs de notre interview qui ont porté sur le bureau d’accueil, le personnel d’accueil, la qualifi-
cation des agents d’accueil, leurs prestations dans des sites.
C’est sur base de ces dispositifs d’accueil dans les sites touristiques que nous avons
recueilli les informations suivantes :
Le bureau d’accueil
Le musée dispose d’une réception, une salle d’attente, qui dispose quelques sièges pour les
visiteurs, d’un comptoir qui est une table haute qui sépare l’agent d’accueil et le visiteur.
Personnel
Au musée national de Lubumbashi, nous retrouvons deux agents d’accueil couramment appelés
réceptionnistes qui sont chargés d’accueillir les visiteurs, les renseigner sous toutes formes de
préoccupations et les guider.
Qualification
En ce qui concerne la qualification des agents du musée, ils n’ont eu aucune formation dans le
cadre d’accueil, mais ce sont des agents formés sur terrain.
Prestation
La prestation de l’agent d’accueil se fait lors de l’arrivée du client, on l’accueil par une saluta-
tion et cerner les désirs du client, si c’est pour une visite ou un rendez-vous avec un cadre
hiérarchique ou pour la récolte d’informations.
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Critique
Le musée national est un site touristique qui regorge plusieurs employés en son
sein, comme critique, l’accueil n’est pas à sa place.
Un agent d’accueil c’est une personne qui a une formation en accueil qui peut com-
prendre facilement les visiteurs, qui est renseigné sur les types de visiteurs et savoir comment
les gérer. Parce qu’il y a des visiteurs capricieux, énervants, mais c’est l’agent d’accueil qui
doit les supporter et les maîtriser.
Comme critique que nous avons observées dans notre musée, que les agents d’ac-
cueil n’ont pas assez d’information sur les sites, n’incarnent pas les critères d’agents d’accueil,
d’être courtois, souriants, et le savoir vivre.
Suggestion
Pour que notre musée puisse bien fonctionner et fidéliser ses visiteurs par rapport à
l’accueil, nous suggérons ce qui suit :
- Une formation pour le personnel d’accueil, afin d’être compétent et satisfaire les
visiteurs
- Disposer des tenues confortables pour les différencier des autres agents du mu-
sée
- Que la salle d’attente soit uniquement réservée pour les visiteurs, non également
pour se reposer
2. LE JARDIN BOTANIQUE
Bureau d’accueil
Le jardin botanique dispose d’un petit bureau de réception à l’entrée du jardin qui
contient trois chaises au maximum pour accueillir les visiteurs qui viennent visiter, se rensei-
gner ou pour le paiement du billet.
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Le personnel
Le jardin dispose de deux réceptionnistes de sexe féminin, qui sont là pour accueillir
les visiteurs
Qualification
Les réceptionnistes du jardin botanique n’ont aucune qualification en accueil, ce sont des agents
formés sur terrain pour accueillir juste les visiteurs, les renseigner
Prestation
Lorsque les visiteurs entrent, ils se dirigent dans le bureau d’accueil, où l’agent d’accueil les
reçoit par une salutation et lui cerne sa préoccupation.
Critique
Un personnel d’accueil est une personne compréhensive, pour bien communiquer avec les vi-
siteurs. Mais les agents d’accueil du jardin manquent les techniques d’accueil comme :
- La disponibilité
- L’expression physique
- Le langage professionnel
- Elles ne sont pas bien renseignées sur le site, pour la récolte de quelques infor-
mations
- Difficultés d’identifier les motivations du client
- Elles tâtonnent sur quelques renseignements du site
Suggestion
Nous suggérons au jardin botanique de bien renseigner ses agents sur quelques tech-
niques d’accueil pour fidéliser sa clientèle.
La formation sur quelques langues courantes comme le français et l’anglais. Pour une bonne
communication avec le visiteur, savoir poser des questions pour cerner la préoccupation du
client. Elles manquent de confiance en elles-mêmes.
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3. LE JARDIN ZOOLOGIQUE
Bureau d’accueil
Personnel
Sur les caractéristiques de la flore et de la faune du jardin, ils contrôlent en même temps le
comportement des visiteurs durant le parcours.
Qualification
La qualification des agents d’accueil du jardin zoologique est d’avoir fait un an dans
le métier du tourisme, ou dans le jardin. Etre formé sur terrain, avoir un diplôme d’Etat et une
formation complémentaire d’éco-tourisme.
Prestation
Lorsqu’il y a un visiteur, c’est le guide qui l’accueille par une salutation et qui de-
mande s’il a besoin d’un guide accompagnateur pour quelques renseignements.
Critique
Nous avons remarqué que dans le jardin zoologique, l’accueil n’est même pas con-
sidéré et n’a même pas de valeur au sein du jardin. Il y a manque d’une salle de réception pour
les visiteurs, bureau d’accueil, pas d’agents d’accueil pour accueillir les visiteurs à l’entrée du
jardin et leur souhaiter avec un sourire pour être les bienvenus, pour assurer les clients. Les
guides ne peuvent pas être en même temps guides accompagnateurs et agents d’accueil, parce
qu’ils ne sont pas renseignés sur quelques notions d’accueil.
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Suggestions
- Construire une salle d’attente pour les visiteurs qui peuvent venir en cas de renseigne-
ment ou ceux qui viendront pour la visite ou qui attendent leurs proches ;
- Mettre une tenue uniforme à la disposition des agents d’accueil pour les différencier des
autres personnels du jardin zoologique de Lubumbashi
- Le jardin zoologique peut engager les agents d’accueil qui seront là uniquement pour
accueillir les visiteurs et les guider vers les guides accompagnateurs
- Un agent d’accueil qui peut accueillir les visiteurs dès leur arrivée au jardin
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CONCLUSION
Nous voici arrivé au terme de notre étude qui a consisté à parler de l’accueil dans
l’industrie touristique. Notre réflexion a été essentiellement basée sur les faits constatés dans
l’industrie touristique, dans notre ville, nous avons relevé que depuis les années 50, le tourisme
est devenu un phénomène de portée mondiale. De nos jours, il a prouvé qu’il pouvait être une
prodigieuse source de création des valeurs et d’emploi. Le tourisme est considéré comme pre-
mière industrie de service et constitue l’un des principaux pourvoyeurs d’emploi avec près d’un
million d’emplois directs et autant d’emplois indirects.
Le tourisme étant une industrie de contact, l’accueil doit avoir une place de choix
étant donné qu’il constitue la vitrine d’établissements.
Le choix de ce sujet a été motivé par le fait que de nos jours, l’accueil est un élément
important dans différents domaines d’activités et joue un rôle primordial dans l’industrie tou-
ristique. Cependant nous constatons avec amertume que l’accueil ne se situe pas à sa place dans
la ville de Lubumbashi, dans la mesure où rares sont les établissements touristiques qui mobi-
lisent et conscientisent leurs agents en matière d’Accueil (c’est-à-dire que l’accueil doit impli-
quer un geste volontaire de l’hôte à l’égard de son invité).
De ce fait, l’objectif que nous nous sommes assignés a consisté à mener une étude
sur l’apport de l’accueil dans l’industrie touristique dans le monde en général, dans notre pays,
et dans la ville de Lubumbashi en particulier.
Par ailleurs, Nul n’ignore que toute discussion ne saurait manquer un centre d’inté-
rêt au cours duquel gravitent des préoccupations fondamentales aux phénomènes sous analyse.
C’est ainsi que la problématique que nous avons traitée dans le titre de l’intitulé du travail, était
celle de connaître la position de l’Accueil dans l’industrie touristique. Ainsi dit, notre problé-
matique s’est trouvée confronter aux diverses occupations au mieux des avantages. La question
de la qualité que possède en effet l’accueil dans l’industrie touristique, revient à analyser les
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rapports existant entre les services que fournit l’accueil et l’ampleur qu’ils ont systématique-
ment dans l’industrie touristique afin d’apprécier les effets produits par cette dernière.
A cet effet, nous avons centré notre réflexion autour de trois questions fondamen-
tales qui ont consisté à savoir quelle est la place de l’accueil dans l’industrie touristique parti-
culièrement dans les sites touristiques ? Comment fonctionne l’accueil dans un site touristique,
cas du musée de la ville de Lubumbashi ? Quelles sont les retombés de l’accueil dans un site
touristique ?
Nous avons organisé notre étude autour d’une hypothèse qui a constitué les ré-
ponses aux questions posées dans la problématique, nous avons laissé entendre que
Deuxièmement, nous pouvons dire que l'accueil en milieu muséal est incontour-
nable. Le fonctionnement de l’accueil dans un musée est tel qu’il consiste à informer le visiteur
à son arrivée, de l'accueillir à l'entrée, de l'accompagner pendant sa visite, lorsqu'il repart, et
même après son départ.
Une chaîne d'actions et d'attentions où chaque membre du personnel est sollicité, qu'il
soit en première ligne ou en contact indirect avec le visiteur;
S’agissant du musée de la ville de Lubumbashi, nous constatons que l’accueil n’y est pas bien
organisé et n’est pas de bonne qualité. Nous remarquons aussi qu’il n’y a pas d’agents d’accueil
spécifiques, en effet, il y aurait une sorte de confusions entre tout le personnel du musée, à tel
enseigne qu’on ne sait pas distinguer qui assure exactement la fonction d’accueil.
Ainsi, le non-respect des règles d’accueil, notamment la tenue vestimentaire, la posture, la sym-
pathie, le sourire, la disponibilité, ces éléments qui constituent l’accueil dans un site touristique.
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un processus qui consiste à recevoir des personnes venues de l’extérieur, à les guider ou
à les diriger de manière à ce qu’elles trouvent ce qu’ils sont venus chercher ;
En effet, soigner l’accueil, c’est soigner son image de marque, fidéliser ses clients
et ses collaborateurs, attirer des prospects, réduire les tensions et améliorer le climat relationnel
de l’entreprise. L’accueil réussi permettra ainsi de créer une dynamique positive pour le site
touristique.
À l’inverse, un accueil négligé peut engendrer des effets pervers tels qu’une mau-
vaise image du site, l’impression pour le visiteur de ne pas être à sa place, etc.
L’accueil est donc source de satisfaction des différents visiteurs d’un site touristique
(des touristes, des clients, des partenaires de travail tels que des fournisseurs ou des sous-trai-
tants) et se décline dans deux situations de communication distinctes : en face à face (commu-
nication directe) ou par téléphone (communication indirecte).
L’accueil est donc la résultante, une attente des touristes auxquels il s’adresse. Pour
cela, il doit être pensé et s’insérer dans une politique d’accueil, les attitudes et comportements
doivent s’adapter au visiteur.
Pour bien mener nos recherches, nous nous sommes servi des méthodes et tech-
niques comme instrument pouvant nous permettre de ne pas nous éloigner des normes de la
recherche scientifique, ainsi nous nous sommes servis de la méthode systémique, méthode ana-
lytique, technique d’interview et technique de questionnaire.
Notre travail a été délimité dans le temps et dans l’espace, ainsi dans le temps, notre
étude a compris la période allant de l’année 2018 à nos jours, et dans l’espace, notre travail a
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été délimité dans l’espace par le musée de Lubumbashi car ceci nous permettra la facilité d’avoir
des données pour l’originalité de notre travail.