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EPIGRAPHE
La justice est la vertu qui attribue à chacune ce qui lui revient de droit.
Saint Augustin
II
DEDICACE
REMERCIEMENTS
Que l’honneur et la gloire soient rendus à notre Dieu pour la vie et la protection
qu’il nous a accordée tout au long du premier cycle de notre cursus académique.
Pour vous, je vous réserve mes remerciements les plus distingués. A tous mes
amis ayant la passion de la science.
INTRODUCTION
I. OBJET D’ETUDE
Ce dernier étant l'une des vieilles activités pratiquée par l'homme depuis son
apparition sur la terre, son étude ne doit pas seulement être limitée à ses aspects économiques
ou encore juridiques mais elle doit aussi considérée le lien particulier entre le vendeur et le
consommateur. Le commerce a connu au cours de ces dernières années une fulgurante
transformation de certaines de ses procédés débouchant sur son aboutissement le plus récent;
commerce électronique. L'objet même de notre étude. Les innovations technologiques et
informatiques sont considérées comme un grand défi dans le monde, qui transforme
aujourd'hui le commerce traditionnel en commerce électronique et offre des modes de
communications qui permettent non seulement un accès plus large mais aussi plus facile au
monde des affaires. La réglementation du commerce électronique en RDC s'inscrit au cœur de
notre problématique qui mérite certainement une attention beaucoup plus soutenue.
Le but de ce travail est d’apporter une lumière par rapport à la manière dont la loi
organise le commerce en général et le commerce électronique, plus particulièrement, en
République Démocratique du Congo1.
L’Etat de la question est une étape dans laquelle on fait l’analyse des écrits des
chercheurs antérieurs, les connaissances accumulées par ceux-ci sur un phénomène donné.
C’est un relevé des publications antérieures sur le même thème, qui de manière directe ou
indirecte ont apporté un plus à la société.
1
L'ordonnance loi n° 23/010 du 13 mars 2023 portant code du numérique a été promulguée le 13 mars 2023.
2
Pour nous démarquer des autres dans ce travail de fin de cycle, nous analyserons
la règlementation du commerce électronique en République Démocratique du Congo.
A. PROBLEMATIQUE
En effet, l’Etat comme étant régulateur doit trouver des solutions face à ces
difficultés sur la nouvelle réforme du commerce. De ce fait, il ressort plusieurs questions dont
nous avons retenu les plus pertinentes :
6
Simplice Kwanda Muzinga, Notes de cours d’Initiation à la recherche scientifique, G2 Droit,
UNILU/Lubumbashi, 2020-2021, p.34
7
Louis MPALA M., Pour vous chercheur, directives pour rédiger un travail scientifique, Lubumbashi, éd. Mpala,
quatrième édition, janvier 2008, p. 83.
4
B. HYPOTHESES
Pour ainsi répondre aux questions posées dans la problématique, nous pouvons
noter que la réglementation du commerce électronique en RDC est justifié par le fait que
l’Etat ayant le monopole du pouvoir, pourrait par ces prérogatives assurer la protection des
cyberconsommateurs ainsi que la sécurité des cybercommerçant et de leur biens et services.
A. METHODES DE RECHERCHE
Ainsi pour la présente étude, nous avons estimé nécessaire dans notre travail de
faire usage de quelques méthodes.
8
Dictionnaire de Poche, Paris 2011, p.254
5
1) La méthode exégétique
Cette méthode consiste à consulter certaines dispositions de droit, des lois et des
dispositions en matière de commerce électronique qui se rapportent à notre sujet.
2) Méthode sociologique
B. TECHNIQUES
Les techniques de recherche sont des outils ou instruments dont se servent les
chercheurs pour récolter les données nécessaires. Nous estimons nécessaires de retenir pour ce
travail, quelques techniques :
1) Technique documentaire
2) Technique d’interview
L’interview est l’interrogation orale directe d’une personne à une autre. Cette
technique nous a permis de poser certaines questions aux commerçants qui effectuent le
commerce électronique afin de comprendre comment évolue le commerce électronique et
quelles sont les difficultés qu’ils rencontrent. Elle nous a permis de récolter les informations
sur terrain10.
9
Nkwanda Muzinga, Op.cit., p.24
10
Ibidem
6
V. DELIMITATION DU TRAVAIL
Pour une bonne compréhension de ce sujet, il faut noter que dans tout travail
scientifique, la délimitation du sujet est nécessaire. Elle permet de se situer dans le temps et
dans l’espace. En effet notre travail se délimite sur l’étendue de la République Démocratique
du Congo et recouvrira la période allant de 2020 à 2023.
Certes, il y avait bien dans les années 80 et 90, des échanges entre entreprises
établis par les réseaux informatiques, dédiés c’est-à-dire spécifique ou pour la France, des
achats sur minitel pour les particuliers (représentant près de 10 000 000 000 de francs du
chiffre d’affaire en année pleine) ; il n’en reste pas moins que le commerce électronique
aujourd’hui mondialisé, est d’une toute autre ampleur11.
Entrent également dans le camp du commerce électronique les services tels que
ceux consistant à fournir des informations en ligne, des communications commerciales et des
outils de recherche, d’accès et de récupération des données d’accès à un réseau de
communication ou d’hébergement d’informations, y compris lorsqu’ils ne sont pas rémunérés
par ceux qui les reçoivent.
14
https://www.wto.org/french/thewto_f/whatis_f/tif_f/bey4_f.htm, consulté le 31/08/2023
15
Ibidem
16
SARTIAUX, (M), Le statut fiscal d'une activité exercée par l'intermédiaire du réseau internet, éd.ULB, Bruxelles,
1999-2000, P.15
9
Pour être précise, nous donnerons les définitions de ce commerce selon quelques
cybercommerçants ou cyberconsommateurs de la ville de Lubumbashi auxquels nous avons
posé des questions en vue d’avoir une définition pertinente du commerce électronique.
Ainsi dit :
17
ACICI, Le commerce électronique dans le cadre de l'OMC : implications pour les pays les moins favorisés, éd.
OMC, Paris, Août 1999, P.1
10
C’est en effet dans le but de subvenir à ses besoins et à ceux de siens que l’homme
a conçu et développé dès l’Antiquité ce qu’est devenu plus tard et est demeuré jusqu’à ce
jour : le commerce. Déjà, l’antique Égypte entretenait des relations mercantiles avec
l’Ethiopie, l’Arabie ainsi que l’Inde et dont les principaux objets des échanges étaient entre
autres l’or, l’ivoire, l’ébène, les parfums, les étoffes et les pierres précieuses 18. Ainsi, les
rapports humains et les échanges économiques se déroulaient au sein de la société dans un
cadre de voisinage géographique, allant de la production pour des besoins de subsistance, au
troc du surplus de produit non nécessaire avec les peuples environnants jusqu’à l’utilisation de
la monnaie comme moyen d’échange19.
D’autre part, le XXIème siècle se révèle sans aucun doute marqué par l’avènement
des nouvelles technologies de l’information et de la communication : le multimédia prend de
l’ampleur ; les moyens de paiement deviennent incontournables dans le secteur des services
financiers ; la disponibilité de banques d’informations sur Internet réduit presque le monde à
un village planétaire. Ce nouvel espace de communication sans frontières suscite d’abord de
l’enthousiasme et confirme l’évolution significative de l’humain dans l’art de communiquer.
L’enthousiasme et l’émerveillement passés, il est vite pris conscience des opportunités que
18
I. MUNDI, L’histoire du commerce jusqu’en 1900, disponible sur
http://www.cosmovisions.com/Commerce-Histoire.htm, consulté le 13 aout 2023.
19
Florence Braunstein, Jean-François Pépin, Le monde de l’Antiquité et le corps, éd. CairnInfos, 1999, p.86
20
https://www.cosmovisions.com/Commerce-Histoire.htm consulté le 31/08/2023
11
peuvent offrir ces nouvelles technologies21 et particulièrement dans l’éclosion d’un type
nouveau de commerce en ce que :
C’est ainsi que prenant conscience des ressources qu'offre le développement des
nouvelles techniques de communication électronique, notamment l'Internet, certains acteurs
économiques ont entrepris de développer ce qu’il est désormais coutume de nommer le
commerce électronique23.
C’est ainsi que durant les décennies entourant l’an 2000, bien des législateurs
internationaux que communautaires et nationaux ont décidé de se doter d’un cadre juridique
adapté et susceptible de leur permettre de tirer pleinement profit des avantages du commerce
électronique au vu de l’impact positif indéniable de ce dernier sur les performances
économiques des pays qui l’ont développé grâce à ses principaux atouts – globalité,
immédiateté et automaticité – qui font son essence même et favorisent la dématérialisation des
transactions28.
Cette approche du commerce électronique met l’accent sur la nature des parties en
présence dans la transaction commerciale pour caractériser les différents types de commerce
électronique ; On distingue parmi les formes de commerce électronique ;29
En principe, tous les types de produits peuvent être promus et achetés via les
réseaux électroniques. Par contre, la livraison électronique est limitée. Elle ne requiert que le
produit final soit « digitalisé ».
BASILA Bulambo F., Profil juridique congolais du commerce électronique : appréciations et prospectives,
30
Mémoire de fin de cycle de Licence (BAC+5), Université Protestante au Congo, Faculté de Droit, 2021, p34
14
Quant au second, il est assisté à une floraison, un foisonnement des sites web, des
applications et des comptes sur différents réseaux sociaux qui mettent à la disposition du
grand public des offres d’achat en ligne et à distance des biens et services. S’agissant des sites
web ou applications œuvrant dans le domaine du commerce électronique des biens
principalement, E-MART et KIKUU peuvent être énumérés ; quant à ceux des services
VODACOM seul peut être cité et quant aux opérateurs économiques qui ne recourent qu’à
des comptes sur les réseaux sociaux, PIZZA INN et SELF STORE en sont des exemples.
Dans les faits, il s’agit pour le consommateur de passer en revue le plus souvent
des photos postées soit sur les sites web soit sur les réseaux sociaux d’un opérateur
économique quelconque d’objets ou d’articles dans des catalogues ; de commander ce qu’il
souhaite puis de se le faire livrer soit physiquement au magasin ou le plus souvent à son
domicile.
Paulin MUNENE YAMBA YAMBA estime que, le contrat est une convention
qui crée des obligations, par opposition aux conventions qui modifient, transmettent ou
éteignent des obligations. Le contrat apparait donc comme une variété particulière de
convention, ayant pour but de créer des effets juridiques entre le débiteur et le créancier.
Gérard CORNU quant à lui, définit le contrat comme une espèce de convention
ayant pour objet de créer une obligation ou de transférer la propriété. Il s’agit d’une
manifestation d’autonomie de la volonté individuelle. Il signifie aussi écrit destiné à constater
l’accord des parties contractantes33.
31
Article 1 du décret du 30 juillet sur les contrats ou les obligations conventionnelles
32
F. TERRE et Cie, droit civil les obligations, 12ème éd, Dalloz, paris, 2018, p98
33
CORNU, vocabulaire juridique, 10, éd., PUF, paris, 2014
16
Autrement dit, le commerce électronique est une activité exercée par voie
électronique. Le législateur ayant abandonné au cours de ses travaux la référence au caractère
professionnel de l’activité, le droit du commerce électronique n’est pas un droit de la
consommation électronique34.
En droit comparé français, les articles 1174 à 1177 du Code civil posent le
principe de la neutralité de la forme électronique, c’est-à-dire de l’équivalence de validité du
contrat sur support papier et du contrat sous forme électronique. Ces textes, issus de la loi du
21 juin 2004 pour la confiance dans l’économie numérique, complétée par une ordonnance du
16 juin 2005, ont été déplacés par l’ordonnance du 10 février 2016 à l’intérieur même du
Code civil (anciens art. 1108-1, 1108-2, 1369-10 et 1369-11). Il est en principe possible
d’établir sous la forme électronique un contrat pour lequel un écrit est exigé, « dans les
conditions prévues aux articles 1366 et 1367 et, lorsqu’un acte authentique est requis, au
deuxième alinéa de l’article 1369 » (art. 1174). La mention écrite de la main de celui qui
s’oblige peut être également apposée sous forme électronique36.
34
F. TERRE et Cie, op.cit., p.137
35
FREDERIC CARRE, « le contrat électronique », en ligne disponible : http// cabinet bassamat. Consulté le
31/08/2023
17
L’article 1175 du même code civil français prévoit des exceptions à ce principe
pour les actes sous signature privée relatifs au droit de la famille et des successions ainsi que
ceux relatifs à des sûretés personnelles ou réelles, de nature civile ou commerciale, sauf s’ils
sont passés par une personne pour les besoins de sa profession.
Les articles 1176 et 1177 du Code civil français, relatifs à la preuve, disposent
que l’écrit électronique est soumis eux-mêmes conditions particulières de lisibilité ou de
présentation qui peuvent être prévues pour l’écrit sur papier (art. 1176, al. 1er). En outre,
l’exigence d’un formulaire détachable est satisfaite par un procédé électronique qui permet
d’accéder au formulaire et de le renvoyer par la même voie (art. 1176, al. 2). Enfin, lorsqu’un
envoi en plusieurs exemplaires est exigé, la possibilité pour chaque partie destinataire de
l’imprimer sera suffisante (art. 1177).
Pour produire leur effet créateur d'obligations, les contrats doivent, selon l’article
8 du décret du 30 juillet 1888, être légalement formés, c’est-à-dire respecter les conditions
que la loi met à leur validité. Ces conditions sont au nombre de quatre : le consentement de la
partie qui s’oblige, sa capacité de contracter, un objet certain qui forme la matière de
l’engagement et une cause licite dans l’obligation.
36
V. FORRAY, le consensualisme dans la théorie générale du contrat, LGDJ, tome 480, paris, 2007, cité par C.
RENAULT-BRAHINSKY, p.93
37
E. MBOKOLO ELIMA, « la répression de la cybercriminalité en droit congolais et français, éductions
universitaires européennes, ile Maurice, 2019, p. 47
18
a. LE CONSENTEMENT
Les parties doivent pouvoir consentir librement au contrat. Il s’agit d’un accord
résultant de la rencontre entre deux volontés concrétisées par une offre et une acceptation.
Autrement dit, la manifestation de volonté de chacune des parties prise isolément. En matière
contractuelle, souligne le Professeur MUNENE YAMBA YAMBA38, pour parler de
l’existence du consentement, il faut que les parties échangent leur accord de volonté et que
celui-ci ne soit pas vicié.
b. LA CAPACITE
La capacité juridique d’une personne peut être définie comme son aptitude à être
titulaire de droits et à les exercer librement. C’est une aptitude à acquérir un droit et à
l’exercer reconnue en principe à tout individu et en fonction de leur nature, de leur objet et de
leur forme, aux personnes morales39. Ainsi, cette capacité peut être d’exercice lorsque l’on
exerce en soit même un droit que l’on détient. Elle peut être de jouissance lorsqu’une
personne est titulaire d’un droit.
Par ailleurs, sauf les exceptions établies par la loi, toute personne jouit des droits
civils depuis sa conception. Toute personne capable peut exercer ses droits civils
conformément à la loi ou à la coutume, sauf les exceptions établies par la loi 40. D’où, pour
conclure un contrat, les parties doivent avoir la capacité à contracter.
38
P. MUNENE YAMBA YAMBA, op.cit., p.31
39
G. CONRU, op.cit, p148
40
Article 221 du code de la famille
19
c. L’OBJET
Tout contrat a pour objet une chose qu’une partie s’oblige à donner, ou qu’une
partie s’oblige à faire ou à ne pas faire. De ce fait, le contrat électronique doit avoir un objet
licite et existant. Pour exister, l’objet doit être possible et déterminé. Tandis que la licéité veut
que l’objet doive être dans le commerce et ne doit pas être contraire à l’ordre public ou aux
bonnes mœurs.
d. LA CAUSE
La cause du contrat doit être licite et existant. C’est pourquoi, l’obligation sans
cause, ou sur une fausse cause, ou sur une cause illicite, ne peut avoir aucun effet. La cause
est illicite quand elle est prohibée par la loi, quand elle est contraire aux bonnes mœurs ou à
l’ordre public41. En effet, un contrat électronique valablement formé doit respecter les quatre
conditions classiques de validité des contrats énoncées ci-dessus.
Dans un contrat conclu par voie électronique, les obligations pèsent d’une part au
cybercommerçant, et d’autre part, au cyber-consommateur.
Dans une vente commerciale ordinaire, le vendeur s'oblige, dans les conditions
prévues au contrat et au présent Livre, à livrer les marchandises et à remettre, s'il y a lieu, les
documents et accessoires nécessaires à leur utilisation, à la preuve de l’achat et à la prise de
41
Article 30 du droit des obligations
20
44
K. BOUAISSA, Le commerce et la vogue internet, mémoire de licence en management, fac des sciences de
gestion laghouat, Algérie, 2007
45
Articles 269 à 274 de l’Acte Uniforme de l’ohada relatif au droit commercial général.
22
1. OFFRE ELECTRONIQUE
46
FRÉDÉRIC CARRÉ, « Le contrat électronique », in http://cabinetbassamat.com, 05 février 2010, consulté le
31/08/2023
23
Il est à noter que la notion légale de « délai injustifié » est pour le moins floue.
L’acceptant sera dès lors irrévocablement lié par l’offre qui lui a été faite, dès la réception de
son acceptation par l’auteur de l’offre ; c’est-à-dire dès que l’acceptation est placée dans la
boîte électronique de l’offrant.
L’acceptation d’une offre de contrat sous forme électronique n’est valable que dès
lors que le destinataire de l’offre a eu la possibilité de vérifier le détail de sa commande et son
prix total, et de corriger d’éventuelles erreurs. Il peut ensuite confirmer son acceptation.
L’auteur de l’offre doit accuser réception sans délai injustifié, par voie électronique de la
commande qui lui a été adressée. Ces dispositions peuvent être écartées dans les contrats
conclus entre professionnels et ne sont pas applicables aux contrats de fourniture de biens et
de prestation de services conclus exclusivement par échange de courriers électroniques 48.
47
Y. SHANDI, La formation du contrat à distance par voie électronique, Thèse, Strasbourg III, 2005, p.207.
48
Ibidem,pp. 66-67
49
P. PIRON et J. DEVOS, in codes et lois du Congo Belge, Tome 1, Bruxelles, Larcier, 1960, p.122-123
24
Lorsqu’un écrit sur support papier est requis par la loi, l’écrit électronique peut lui
être substitué. La loi de certaines pays comme la France reconnaît, dorénavant, à l’écrit
électronique, la même force probante que celle dont est doté l’écrit sur support papier, du
moment qu’il permet d’identifier son auteur et que son intégrité est préservée lors de son
établissement et de sa conservation52.
L’écrit électronique fera lui-même l’objet d’une signature électronique qui peut
être sécurisée. Cette sécurisation implique le recours à un procédé fi able d’identification
50
ISAAC et Alii (H.), E-commerce : de la stratégie à la mise en œuvre opérationnelle, Paris, 2008.
51
https://iej.univ-paris1.fr/openaccess/reforme-contrats/titre3/stitre1/chap2/sect1/ssect2-offre-acceptation/
consulté le 21/08/2023
52
Ibidem
25
permettant de rattacher ladite signature à l’acte sur lequel elle est apposée. Lors de sa
création, une signature électronique est dite sécurisée, lorsque l’identité du signataire est
assurée et l’intégrité de l’acte sur lequel elle est portée, est garantie 53.
Pour être parfait, l’écrit électronique doit comporter une signature électronique
sécurisée et être horodaté; ce qui lui confère la même force probante que l’écrit sur support
papier ayant date certaine et dont la signature a été légalisée. De même, des originaux ou des
copies d’écrits électroniques sont admis notamment comme preuve, dès lors que les règles ci-
dessus exposées ont été respectées et que leur conservation permet à chaque partie d’en
obtenir des exemplaires ou d’y avoir accès.
Pour sa part, la RDC face aux enjeux de la société numérique a bien entrepris les
reformes législatives concernant les Technologies de l’information et de la communication,
celles-ci sont constituées d’un ensemble de textes juridiques.
Durant 62 ans les télécoms du Congo ont été régies par l’ordonnance législative
N°254/TELEC du 23 Aout 1940 sur les télécommunications, c’est en 2002 que cette vielle loi
se verra être remplacée et abrogée par une nouvelle, la loi cadre n°13/2002 du 16 octobre
2002 sur les télécommunications en RDC, avec à côté la loi n°014/2002 portant organisation
53
ISAAC et Alii (H.), E-commerce : de la stratégie à la mise en œuvre opérationnelle, Paris, 2008.
26
Celle-ci apporte une lumière on ne peut plus claire sur : les activités et services
numériques, les écrits, les outils électroniques et prestation des services de confiance, les
contenus numériques, à la sécurité et à la protection pénale des systèmes informatiques et
autres en République Démocratique du Congo.
54
Cité par MBOKOLO ELIMA Edmond, Etude comparative de la répression de la cybercriminalité en droits
congolais et français, 2014, consulté le 31/08/2023
27
55
Cité par MBOKOLO ELIMA Edmond, Etude comparative de la répression de la cybercriminalité en droits
congolais et français, 2014, consulté le 31/08/2023
28
56
Loi n°20/017 du 25 novembre 2020
29
57
Article 165 de la loi n°20/017 du 25 novembre 2020 relative aux télécommunications et aux technologies de
l’information et de la communication
30
CONCLUSION
Chaque Etat, en raison de sa souveraineté, adopte ainsi ses propres règles lui
permettant de régir tant du point de vue juridique et normatif, des relations généralement liées
à son ordre juridique présentant un ou plusieurs éléments d’extranéité.
Le problème à l'heure actuelle c'est que les lois du marché traditionnel sont
applicables au commerce électronique alors qu'elles n'ont pas été conçues en tenant compte de
ses réalités d'où l'autorégulation se révèle comme une voie de solution car le projet de loi fait
par e législateur OHADA sur le commerce en ligne n'a pas encore été adopter le monde qui
est désormais structuré par des échanges commerciaux internationaux implique
nécessairement l'existence d'un droit uniforme. Ce pendant la notion du droit uniforme est
considérée comme étant une notion difficile à appréhender tant dans son contenu que dans son
existence.
BIBLIOGRAPHIE
3. Le Code de la famille
4. Acte Uniforme de l’ohada relatif au droit commercial général.
II. OUVRAGES
1. Ouvrages généraux
- Louis MPALA M., Pour vous chercheur, directives pour rédiger un travail
scientifique, Lubumbashi, éd. Mpala, quatrième édition, janvier 2008.
- Sartiaux, (M), Le statut fiscal d'une activité exercée par l'intermédiaire du réseau
internet, éd. ULB, Bruxelles, 1999-2000
- Acici, le commerce électronique dans le cadre de l'OMC : implications pour les pays
les moins favorisés, éd. OMC, Paris, Août 1999
III. ARTICLES
EPIGRAPHE...............................................................................................................................I
DEDICACE................................................................................................................................II
REMERCIEMENTS.................................................................................................................III
INTRODUCTION......................................................................................................................1
I. OBJET D’ETUDE...................................................................................................................1
A. PROBLEMATIQUE..............................................................................................................3
B. HYPOTHESES......................................................................................................................4
A. METHODES DE RECHERCHE...........................................................................................4
B. TECHNIQUES.......................................................................................................................5
V. DELIMITATION DU TRAVAIL.........................................................................................6
CONCLUSION.........................................................................................................................31
BIBLIOGRAPHIE....................................................................................................................32