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I-Introduction
III-Fidélisation de la clientèle
1-1 Les stratégies de fidélisation
1-2 Les fondements de la fidélisation
De nos jours, de moins en moins de consommateurs veulentvoyager pour faire leur emplette, grâce à
l’Internet ces consommateurs peuvent faire tous leurs achats sans quitter leurs domiciles. Ce type
d’emplette s’intitule le commerce électronique. Celui-ci est un moyenpeu couteux qui relie des
ordinateurs pour effectuer des opérationscommerciales en épargnant temps et argent
1-Définition du e-commerce :
On appelle « Commerce électronique » (ou e-Commerce) l'utilisation d'un média électronique pour la
réalisation de transactions commerciales. La plupart du temps il s'agit de la vente de produits à
travers le réseau internet, mais le terme de e-commerce englobe aussi les mécanismes d'achat par
internet (pour le B-To-B).
Le client effectuant des achats sur internet est appelé cyberconsommateur. Le e-Commerce ne se
limite pas à la seule vente en ligne, mais englobe également :
-B to B : De manière générale, le B to B concerne tous les moyens utilisés pour mettre en relation
ces sociétés et faciliter les échanges de produits, de services et d'informations entre elles (Commerce
interentreprises).
- C to B :L’ensemble des activités commerciales et/ou des actions de communication réalisées par
des consommateurs( la relation commerciale est initiée par le consommateur).
-B to C : En ce qui concerne les échanges électroniques, les relations B2C peuvent passer par un
site de commerce en ligne limité aux activités de vente ou par une plate-forme web offrant des
services généralistes pouvant être financés par des espaces publicitaires ou des abonnements. Voici
quelques exemples de sites e-commerce BtoC : Amazon, Vente-privée, Fnac …
-C to C : Regroupe les activités "commerciales" réalisées entre consommateur, notamment par le
biais de la vente de produits d'occasion.
Le e-commerce présente de nombreux avantages différents. Il permet un achat plus rapide ainsi que
la possibilité de toucher un large public 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Cependant, bien que le
commerce électronique soit de plus en plus flexible aujourd’hui, il dispose encore de quelques
inconvénients.
✔ Des achats plus rapides pour les clients
Pour les clients, le e-commerce permet de faire des achats de n’importe où et à n’importe quel
moment.Ainsi, les acheteurs peuvent obtenir les produits qu’ils veulent et dont ils ont besoin plus
rapidement. Ils ne sont donc pas limités par les heures d’ouverture d’un magasin traditionnel.De
plus, les mises à jour d’expédition rendent la livraison rapide disponible aux clients. Elles permettent
également de diminuer largement le délai de livraison des commandes (pensez à Amazon Prime
Now, par exemple).
D’autre part, les marques ont la possibilité d’entrer en contact avec d’importants auditoires
pertinents qui sont dans un état d’esprit prêt à acheter. Cela est possible notamment grâce à la
publicité sur les médias sociaux.
Par ailleurs, les détaillants en e-commerce peuvent ouvrir des magasins avec des coûts d’exploitation
minimes. En effet, ils n’ont pas besoin d’une vitrine physique (et d’employés pour la doter en
personnel).Au fur et à mesure que les ventes augmentent, les marques peuvent facilement étendre
leurs activités. Aussi, elles n’ont pas besoin de faire d’importants investissements immobiliers ou à
embaucher une main-d’œuvre importante. Cela signifie donc des marges plus élevées dans
l’ensemble.
✔ Expériences personnalisées
Grâce à l’automatisation et à l’utilisation des données, les entreprises peuvent offrir des expériences
en ligne hautement personnalisées à leurs clients de e-commerce.
2-4- les Inconvénients du e-commerce
Le e-commerce connaisse un essor considérable dans la pratique d’achat, il compte néanmoins des
désavantages.
Pour le consommateur :
Le principal inconvénient qui peut être la cause de ceux qui n’achète pas en ligne, concerne la
dématérialisation du produit au moment de l’achat. Le client n’a qu’une photographie et les
caractéristiques du produit pour s’en faire une idée. Il peut également se fier aux commentaires des
autres acheteurs dans les rubriques prévues à cet effet, à condition que ceux-ci n’aient pas été filtrés
préalablement, ce qui demeure invérifiable par le consommateur. En clair, le fait que l’on ne puisse
se rendre compte du produit qu’à sa réception après achat peut être contraignant.
Troisièmement, la frustration qui oppose l’achat en ligne à la consommation en magasin est celle du
délai entre l’achat du produit et sa réception. En effet, quand certains sites prévoient la livraison sous
24H, sous conditions des jours ouvrables et de l’heure de commande, d’autres affichent parfois huit
semaines d’attente. Sur le site ServicePublic.fr, la direction de l’information légale et administrative
de la vente en ligne énonce un délai maximal de trente jours, cependant le consommateur se doit de
vérifier s’il figure dans le contrat d’achat la date à laquelle le vendeur s’engage à livrer le produit. Il
peut également se renseigner sur ses droits dans le cas où les délais ne seraient pas respectés Il peut
demander le remboursement intégral du produit sous trente jours.
Cinquièmement, le dernier risque encouru par les consommateurs sur le net, et non des moindres,
réside dans la protection de leurs données. Selon une étude de la FEVAD (Fédération E-commerce et
Vente A Distance) de 2011, 80 % des paiements en ligne se font par carte bancaire. Dans ce cas
précis, le consommateur doit transmettre ses coordonnées personnelles et bancaires qui peuvent
parfois faire l’objet de piratage informatique. C’est pourquoi il est impératif de s’assurer que le site
sur lequel le client achète soit sécurisé. Pour se faire on peut tout d’abord interroger la fiabilité du
site utilisé qui nous est donné par les moteurs de recherche. Cette fonctionnalité permet d’évaluer le
niveau de fréquentation du site en question mais ATTENTION, bien que certains soient au top de leur
popularité grâce à leur fiabilité en matière de confidentialité, ce n’est pas le cas pour tous. La
manière simple de savoir si les données seront préservées, il faut s’assurer que dans la barre
d’adresse internet figure un petit cadenas vert suivi de « https » qui signifie protocole de transfert
hypertexte sécurisé qui fait acte de garantie de l’intégrité et de la confidentialité des données
envoyées par l’utilisateur.
Pour le vendeur :
Acheter en ligne n’est pas sans risque mais le consommateur n’est pas le seul à subir les limites de la
vente à distance.
Premièrement, l’expansion fulgurante des services en ligne offrant une grande variété de produits, a
pour conséquence une hausse de la concurrence. Cela ajouté aux inconvénients vus précédemment,
les entreprises de e-commerce sont poussées à casser les prix.
Deuxièmement, la dématérialisation du contact humain pose également un problème chez le
vendeur et notamment lors des ventes de particulier à particulier. En effet il arrive que le paiement
ne soit jamais effectué. La vente ne peut se faire que par confiance mutuelle.
Le terme de CSAT vient de l’anglais « Customer Satisfaction Score ». Basique, il permet de mesurer le
contentement des acheteurs d’une manière simple par le biais d’une seule question : « êtes-vous
satisfaits de notre service/produit/SAV etc. ». Le choix de réponse se limite généralement à quatre
possibilités :
- Très satisfait
- Assez satisfait
- Peu satisfait
Le taux de CSAT se mesure alors à partir du nombre de réponses égales à « très » ou « assez »
satisfait.
En termes de management de la qualité, cet indicateur est un des plus importants. Dans une
démarche « customer centric », où la satisfaction du consommateur se place au cœur des
préoccupations de l’entreprise, le Net Promoter Score permet de mesurer un point essentiel : la
propension d’un acheteur à recommander un produit ou un service à son entourage. Une étude
menée par Capgemini a permis de mettre en lumière qu’un acheteur satisfait recommanderait une
entreprise à 3 personnes de son entourage. À l’inverse, un consommateur mécontent le ferait savoir
à 10 personnes autour de lui. Il est donc primordial de prendre en compte ce KPI pour mettre en
place des actions correctives et adapter ses services aux attentes de ses acheteurs.
Mesure du NPS :
Les consommateurs sont invités à s’exprimer sur leur volonté de recommander une entreprise sur
une échelle de 0 à 10. Les personnes attribuant une note de 9 ou 10 témoignent d’un engagement du
consommateur fort et peuvent être assimilés à des ambassadeurs de la marque. À l’inverse, ceux
ayant attribués une note entre 0 et 6 pourraient nuire à sa réputation. Pour obtenir le taux de NPS, il
faut alors calculer le pourcentage d’ambassadeurs et soustraire celui de détracteurs.
Cet indicateur (Customer Effort Score), plus récent, correspond à l’effort fourni par le consommateur
dans sa recherche de contentement. Il ne s’arrête pas uniquement à l’expérience d’achat mais
comprend également la facilité d’accès au centre d’appels de l’entreprise, la capacité à obtenir un
remboursement ou la résolution d’un problème, etc.
Taux de réachat :
Ce KPI est significatif pour la satisfaction client. Obtenu à chaud, il permet de sonder le
consommateur sur son intention de renouveler un contrat ou un achat avec une entreprise. Il permet
ainsi de mesurer la fidélisation des acheteurs, à l’inverse du « churn » qui établit lui le taux
d’attrition.
Pour obtenir le taux de réachat, l’idéal est de proposer un questionnaire pour évaluer le
contentement des acheteurs, directement après leur achat. Cet indicateur est également un
excellent moyen de motiver des équipes. Il permet en effet de rendre palpable l’expérience des
consommateurs et de mesurer concrètement les retombées d’une stratégie.
Malgré l’abondance de nouveaux KPI, le temps d’attente pour accéder au centre d’appels de
l’entreprise reste central. À plus forte raison si l’on estime que la majorité des appels passés le sont
en raison d’un problème. Le référentiel NF345 (NF Service-Relation Client), régit d’ailleurs ce temps
d’attente pour les entreprises certifiées. Ainsi, 80% des appels doivent être pris en compte en moins
de 1mn 30.
Avec ces KPI, vous pourrez approfondir votre réflexion sur la satisfaction client afin d’offrir le meilleur
service à vos acheteurs et d’améliorer votre image de marque.
III-Fidélisation de la clientèle :
La fidélisation : d’un client regroupe l’ensemble des actions mise en place par une entreprise pour
faire en sorte que ses client lui restent fidèles continuent à consommer ses produits ou service.
La Fidélisation client présente les étapes de la mise en œuvre d'un programme de fidélisation. Elle
peut être résumée en 5 étapes :
a) Identifier les clients et les partenaires : Il s'agit d'une double procédure d'audit :
a-1) Audit des clients : il faut cerner leurs attentes, leurs besoins et les appréciations qu'ils portent
sur les services et produits qui leur sont fournis.
a-2) Audit des partenaires : il faut identifier les différents partenaires de l'entreprise ainsi que des
services échangés.
b) Adapter les services aux clients : Au-delà du principe fondamental qui consiste à connaître son
environnement et sa cible, il faut identifier chacune des catégories de clients auxquels l'entreprise
s'adresse.
c) Privilégier le client pour amplifier son intérêt : C'est véritablement cette étape représente l'action
de fidélisation, il s'agit ici de mettre le client au cœur des préoccupations de l'entreprise et de le lui
faire savoir.
d) Vérifier et contrôler : La qualité du service et des produits ainsi l'efficacité des techniques de
fidélisation doivent impérativement être contrôlées.
e) Faire évaluer la stratégie de l'entreprise : Dès l'étape précédente, les enseignements doivent
permettre de faire évaluer la stratégie de fidélisation en fonction des résultats.
1-3 Les fondements de la fidélisation :
1-Les cercles d’influence de l’entreprise :
✔ Cercle 1 : Les clients et les collaborateurs
✔ Cercle 2 : Les prospects, les fournisseurs et les clients perdus,
✔ Cercle 3 : Les médias, les investisseurs, l’administration et les concurrents.
Un client peut également se définir comme quelqu’un qui vous connait tout simplement
ou encore comme quelque un qui a cessé de vous acheter vos produits
Depuis mars 2020, les modes de vie des consommateurs au Maroc sont affectés par la
pandémie de Covid-19. En effet, la quarantaine sanitaire obligatoire a contraint les acheteurs
à modifier à des degrés divers leurs habitudes liées à l'achat de produits de première
nécessité, de biens durables, de produits vestimentaires et de services. Afin de faciliter la vie
de ses clients, l'entreprise a saisi l'opportunité d'améliorer sa stratégie digitale. C'est ainsi
que de nombreuses marques ont créé des vitrines e-commerce
L’intérêt croissant des Marocains pour le commerce électronique peut expliquer cette
apparente évolution, qui nous amène à nous poser une série de questions: cette évolution
est-elle affectée par les conditions de santé? Si tel est le cas, peut-on dire que Covid-19 a
permis d'amorcer le développement du e-commerce au Maroc, ou est-ce seulement les
parenthèses qui peuvent être fermées lorsque la vie sociale est rétablie? Ordinaire?
L’étude traite de trois grands axes expliquant l’impact de la Covid-19 sur l’e-commerce au
Maroc :
Le premier concerne le profil des acheteurs Internet, en particulier les produits et services
généralement achetés sur Internet, les canaux de commerce électronique les plus
couramment utilisés, le mode de paiement préféré, les différentes raisons d'acheter sur
Internet et les raisons d'être acheteur Internet.
ainsi que la segmentation comportementale des acheteurs sur Internet.
Pour ce qui est du deuxième axe, il traite de l’impact du confinement sur l’e-commerce, à
savoir l’antériorité des achats sur Internet, l’évolution du parc des e-shoppers après le
confinement, mais aussi les raisons expliquant cette évolution.
Le troisième volet traite par ailleurs de la performance globale des e-commerçants opérant
dans notre pays ; à ce niveau, l’étude analyse le degré de satisfaction et de
recommandation des différents e-commerçants.
En ce qui concerne le comportement des acheteurs en ligne, l’étude révèle que 59% des
personnes questionnées ont commencé à acheter leurs produits et/ou services sur Internet
avant le début du confinement sanitaire obligatoire. En revanche, 41% n’ont commencé
leurs achats en ligne que pendant le confinement. Ceci indique que la pratique d’achat en
ligne existait déjà chez les Marocains, mais elle s’est accentuée avec le confinement. Les
modes de paiements privilégiés par les personnes interrogées sont le paiement en espèces
(51%), le paiement par carte bancaire (44%), tandis que d’autres moyens de paiement sont
utilisés à hauteur de 5%. Ces chiffres démontrent la prépondérance de l’utilisation du cash,
malgré la crise sanitaire et le devoir du respect des mesures barrières dictées par le
gouvernement. Selon l’étude, les consommateurs marocains ont davantage été intéressés
par l’achat des produits et accessoires d’habillement, à hauteur de 68% ; les services de
paiement de factures occupent la seconde place (59%). Pour ce qui est des services de
livraison pour commodités, ils occupent la troisième place (56%), alors que les produits et
accessoires informatiques et de téléphonie et les produits électroménagers, occupent
respectivement les quatrième (41%) et cinquième (37%) positions. En effet, durant le
confinement, les consommateurs marocains ont sollicité une multitude de canaux e-
commerce : les marketplaces sont en pole position (88%), les pages e-commerce figurant sur
les réseaux sociaux (Facebook, Instagram…) ont été sollicitées à hauteur de 81% par les
consommateurs. Par ailleurs, les enseignes physiques disposant d’un site e-commerce (Ikea,
Zara…) ont été sollicitées à hauteur de 40% par les personnes questionnées dans le cadre de
l’étude. Alors qu’est-ce qui motive les consommateurs marocains pour les achats en ligne ?
91% des personnes interviewées expliquent que cette pratique leur permet d’éviter les
déplacements, 75% estiment que les assortiments proposés par les e-marchands sont plus
larges et conviennent à leurs besoins, et 41% achètent en ligne lorsque le produit/service
n’existe pas au Maroc. Par ailleurs, 75% pensent que l’achat en ligne a permis de faciliter la
vie pendant le confinement, 53% assurent que les tarifs des e-marchands sont moins élevés
que la vente physique et 37% pensent que les produits sont disponibles en quantités
suffisantes chez les e-marchands. L’étude a également permis d’établir une segmentation
des e-shoppers, entre des «heavy users», des «averafe users» et des «light users».
Cependant, pour ce qui est de la performance des e-marchands, 82% des personnes
interrogées dans le cadre de l’étude, sont très satisfaits ou satisfaits par rapport aux e-
commerçants opérant sur le marché marocain. L’indice de satisfaction globale étant de
3,92/5.
Méthodologie de l’enquête
L’étude quantitative, réalisée par le cabinet Research & Quality Consulting, a été conduite du
23 août au 09 septembre. Elle a concerné les personnes vivant au Maroc, âgées de 15 ans et
plus et ayant acheté un produit et/ou service sur Internet au moins une fois sur les 12
derniers mois. L’enquête a permis d’interroger 776 répondants. Ces derniers ont été
contactés en ligne ou par téléphone. Pour y parvenir, Research & Quality Consulting a mis en
place un dispositif digital et téléphonique qui lui a permis de générer 8.477 clics uniques et
plus de 5.000 appels téléphoniques émis. Le profil des répondants ayant participé à
l’enquête se compose de 52% d’hommes et 48% de femmes
Conclusion
Alors que le monde est ébranlé par les effets de la pandémie de coronavirus, le
comportement des utilisateurs est contraint de changer et les acheteurs se déplacent de
plus en plus en ligne. Les sites de commerce électronique sont en mesure de tirer parti de
cette évolution, mais uniquement s'ils peuvent être trouvés par les clients en premier lieu.
Si les tactiques doivent être adaptées au nouvel environnement dans lequel nous nous
trouvons, les entreprises devraient envisager de maintenir leurs investissements dans leurs
analyses, leur marketing en ligne et leur contenu en ligne afin de pouvoir rester compétitives
et répondre aux besoins des acheteurs.