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L'intégration de l'entreprise dans son environnement

I. Les agents économiques leur rôle et leur échange


Ils sont caractérisés par leur fonction principale et noue des relations économiques entre eux
- L’entreprise produit des biens ou des services vendus sur le marché
- Les ménages consomment et épargnent
- Les banques collectent l'épargne et finance des crédits
- Les administrations publiques sont financées par des prélèvements obligatoires (impôt, TVA,…)
Relation économique et transaction qui s'opère sur le marché
- L’offre de travail émane des ménages
- La demande de facteur travail émane des entreprises
- Le salaire correspond au prix auquel s'effectue l'échange
II. Le fonctionnement et le rôle du marché
Le marché joue un rôle essentiel dans le fonctionnement des économies capitalistes. Pour être efficace, il doit
reposer sur le principe de la libre concurrence entre les acteurs économiques.
Lieu « fictif » de confrontation de l'offre et de la demande permettant la fixation d'un prix d'équilibre
(Exemple le marché du travail ou le marché des capitaux)
Rôle du marché :
- Rôle d'ajustement : le marché permet d'équilibrer l'offre et la demande
- Rôle incitatif : le marché orienté les actions et les décisions des agents
- Rôle informatif : le marché et le prix fournissent des informations aux agents sur les tensions entre l'offre et
la demande
Concurrence entre les entreprises :
- La compétitivité des prix, reflète la capacité d'une entreprise à vendre ses produits à un prix similaire voire
plus faible que celui des concurrents
- La compétitivité hors-prix, reflète la capacité d'une entreprise à se démarquer de ses concurrents autrement
que par le prix
Les 5 forces de la concurrence Michael PORTER
- Entreprises concurrentes du secteur
- Les fournisseurs
- Les clients
- Les entrants potentiels
- Les produits de substitution
III. Les situations de défaillance du marché
Les défaillances du marché nuisent au bon fonctionnement en limitant la concurrence entre les agents économiques
(barrières à l'entrée) ou en faussant les règles de fixation des prix d'équilibre (asymétrie d'information)
Coopération entre les entreprises :
- Alliance entre fournisseurs et clients
- Création d'une structure juridique propre (une filiale commune)
Les barrières à l'entrée :
Entraves qui empêchent ou freinent l'accès au marché à de nouveaux entrants
- Réduisent l'intensité concurrentielle
- Présente un risque pour le consommateur que les prix soient plus élevés
Les différentes formes de barrières à l'entrée :
- D’ordre réglementaire où technologique
- Tension commerciale
- Structure des coûts (lorsque les coûts d'entrée sur le marché sont importants ou que la structure des coûts
conduit à une diminution du coût unitaire lorsque la production augmente)
Asymétrie d'information :
- Manque d'information entre l’offreur et le demandeur aucune décision ne peut être parfaitement éclairée
- Situation de défaillance de marché
S'adapter aux asymétries :
- Obtenir l'information qui manque
- Insertion de clauses dans le contrat loué par les parties pour s'assurer de la bonne exécution
- Développement des nouvelles technologies = faciliter l'accès à l'information
IV. Externalités négatives et positives
Liée aux effets induits de l'activité des agents économiques qui peuvent être négative ou positive. Le marché cherche
à mieux évaluer ces externalités pour mesurer l'impact de l'activité d'une entreprise sur son environnement.
- Négative, défavorable pour d'autres agents sans sanction
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- Positive, favorable pour d'autres agents sans récompense
V. Rôle des banques et du marché financier
Le système financier permet le financement des agents économiques. Les banques il joue un rôle important mais le
marché financier constitue une alternative de plus en plus utilisée par les agents économiques.
Le rôle du système financier :
- Collecter l'épargne des agents à capacité de financement pour financer les agents à besoin de financement
pour qu'il puisse investir
Finance indirecte et finance direct :
- Financement indirect, les banques font office d'intermédiaire entre les agents à besoin et ceux à capacité de
financement
- Financement direct permet la rencontre directe de l'offre et de la demande de capital sur le marché financier
o Le marché monétaire
o Le marché financier
o Le marché obligataire
o Le marché des actions
VI. Le contrat et sa formation
Les hommes sont libres de négocier et de s'engager contractuellement. Mais la formation valable d'un contrat
suppose la rencontre d'une offre et d'une acceptation exempts de tout vice.
Les principes généraux du contrat :
- Liberté contractuelle
o Liberté de contracter, s'engager ou ne pas s'engager
o Libre choix du cocontractant, choisir avec qui on veut conclure un contrat
o Libre détermination du contenu du contrat, fixer ses propres clauses
- Force obligatoire des contrats
o Principe d’irrévocabilité du contrat, peut être rompu sous certaines formes ou conditions
- La bonne foi
o Les contrats doivent être négociés, former et exécuté de bonne foi
La formation du contrat :
- Le consentement ne doit pas être vicié
- Rencontre entre une offre ferme et précise et une acceptation
- Personne physique majeure ou mineur émancipé
- Le contenu du contrat doit être déterminé ou déterminable
Les 3 vices du consentement :
- Erreur, croyance fausse portant sur un des termes du contrat
- Dol, fait d'obtenir le consentement de l'autre par des manœuvres trompeuses
- Violence, lorsqu'une partie s'engage sous une contrainte
VII. La négociation du contrat
La liberté contractuelle permet aux parties de définir librement le contenu des clauses contractuelles. Mais ces
dernières ne doivent pas être considérées comme abusives, sinon le juge peut les réputée non écrite.
Phase de la négociation :
- Les pourparlers, échange informel d'intention, ils n'engagent pas contractuellement
- Les précontrats, fixe les conditions du déroulement du processus de négociation et les modalités de rupture.
Il engage les signataires
- Le contrat définitif, l'engagement lie les parties. Le contrat fixe les conditions de la relation contractuelle
Obligation durant la négociation :
- Satisfaire aux règles de bonne foi
- Obligation générale d'information
- Estimation et négociation de la valeur de la prestation
Protection en cas d'échec des négociations :
- En cas de faute commise la partie qui s'estime lésée doit apporter la preuve de son préjudice
o Abus dans la rupture des pourparlers
o Non-respect d'une clause inscrite dans les avant-contrats
o Absence de remise d'une information déterminante par l'une des parties
Sanctions envisageables :
- Versement de dommages et intérêts
- Annulation du contrat définitif
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Clauses contractuelles et clauses abusives :
- Clauses abusives, effet de créer un déséquilibre significatif entre les parties
- Clauses contractuelles, (pénal, d'une renégociation, résolutoires, limitatives de responsabilité, de réserve de
propriété)
VIII. La finalité de l'entreprise
Elle est déterminée par un ensemble de facteurs mis en cohérence dans une approche globale. L’impact croissant de
l'action des entreprises sur la société amène à élargir la notion de finalité pour évaluer les responsabilités sociales.
La finalité définit les buts principaux que l'entreprise cherche à atteindre, ses missions, ses buts et sa vocation.
La responsabilité sociale de l'entreprise :
- Se rapporte au développement durable
o Finalité sociétale
o Finalité environnementale
Les facteurs qui agissent sur la finalité de l'entreprise :
- L’histoire de l'entreprise, ses traditions, ses statuts et sa culture
- La personnalité du dirigeant, ses valeurs et aspirations personnelles
- Les attentes des parties prenantes de l'entreprise
- L’environnement commercial
- L’environnement concurrentiel
- Les évolutions technologiques
IX. Les parties prenantes
La prise en compte de la motivation des différentes parties prenantes impliquées dans l'entreprise est un facteur
essentiel pour comprendre le modèle de gouvernance qui sera adopté. Le manager doit être en mesure d'identifier
les intérêts divergents de ses parties prenantes et de mettre en place les mécanismes qui permettent d'aboutir à une
dynamique collective positive.
Les principales parties prenantes :
- Interne, propriétaires, dirigeants, managers et salariés
- Externe, actionnaires, client, fournisseur, concurrent, …
- Primaire, lié contractuellement à l'entreprise et qui contribue à son activité quotidienne
- Secondaire, qui ne contribue pas directement au fonctionnement de l'entreprise
Les modèles de gouvernance :
- Modèle actionnarial :
o Privilégient la relation dirigeants/actionnaires
o Objectif de maximisation au profit des actionnaires
o Dirigeants soumis au contrôle des actionnaires
- Modèle partenarial :
o Cherche à prendre en compte et à défendre l'intérêt de l'ensemble des parties prenantes
o Management qui prend en compte la notion de responsabilité sociétale
Les approches théoriques :
- Richard CYERT, approche conflictuelle fondée sur les intérêts divergents des parties prenantes
- Michel CROZIER, mettre en place des mécanismes prenant en compte les intérêts individuels divergents
X. Logique entrepreneuriale et managériale
Les logique entrepreneuriale et managériale étant de plus en plus mêlées dans les entreprises, la notion
d'entrepreneur manager cherche à faire la synthèse des 2 approches et permet aux entreprises de favoriser la prise
de risque et l'innovation des collaborateurs en cherchant à la fois la performance et le développement de
l'entreprise.
Le processus entrepreneurial :
- Idée ou opportunité
- Formalisation du projet
- Étude de faisabilité
- Définition des moyens
- Business plan
- Choix de la structure
- Lancement de l'activité
- Choix stratégique
La logique entrepreneuriale :
- Opportunités d'affaires
- Innovation
L'intégration de l'entreprise dans son environnement
- Création d'une organisation
- Création de valeur
Joseph Schumpeter, l'entrepreneur est un agent économique dont la fonction est d'exécuter de nouvelles
combinaisons productives ; c'est avant tout un innovateur qui a le goût de la prise de risque. Il est à la fois
innovateur, manager et leader.
La logique managériale :
- Recherche de performance à travers l'optimisation des ressources
XI. Les indicateurs de performance
La notion de performance est une notion essentielle pour évaluer la pérennité d'une entreprise. Sa mesure, à la fois
quantitative et qualitative, implique la mise en place d'un tableau de bord partagé entre le manager et les salariés.
La mesure de la performance d'une entreprise :
- Notion de performance, implique une dimension interne à l'entreprise ainsi qu'une dimension externe
- Critères quantitatifs et critères qualitatifs
o Critère économique critères financiers
o Critères organisationnels critères sociétaux
o Critères sociaux
- Allier des objectifs à court et long terme
- Favoriser la stabilité
- Développement individuel de chaque membre de l'entreprise
- Assurer une unité de pilotage de l'entreprise
Tableau de bord :
- Tableau de bord prospectif
o Permet d'orienter les décisions du manager
o Passer du management stratégique au management opérationnel
o Équilibrer la répartition des critères de performance
- Citer le chiffre d'affaires, le taux de marge, les délais de paiement, le nombre de nouveaux clients, le flux de
trésorerie et la rotation des stocks

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