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PREAMBULE
La grandeur et la force d’un peuple résident dans les idées-forces qui guident
ce peuple et ses dirigeants pour la réalisation et la défense d’une même cause
et d’un idéal commun.
En effet, la condition humaine est telle que la politique est un passage obligé
pour tous. En tant que citoyen nous avons le devoir de participer à la gestion
de la cité et à la construire comme lieu où règnent la paix, la justice, la liberté,
la dignité, le développement, la solidarité, l’épanouissement et le bonheur.
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Nous, membres du Parti Politique ALLIANCE POUR UNE GÉNÉRATION
CITOYENNE « A.G.C. » ;
Forts du rôle des organisations politiques dans l’édification d’un Etat de droit,
l’instauration des principes de bonne gouvernance, et dans la participation au
développement intégral de la République Démocratique du Congo ;
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Conscients de nos responsabilités devant Dieu, le Peuple congolais et
l’Humanité ;
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jamais déroger à la stricte observance des lois et des valeurs
républicaines ;
➢ La protection et la promotion de la jeunesse : l’amélioration de
l’éducation et du développement intégral des jeunes en transmettant
aux générations futures le savoir, le savoir-faire et le savoir-être afin de
les préparer efficacement à la relève pour conduire notre pays vers son
grand destin ;
➢ La protection et la promotion de la femme ainsi que des personnes
vivant avec handicap : la mise en œuvre de l’égalité homme-femme,
l’accès aux droits fondamentaux pour permettre à la femme de jouer
son rôle déterminant dans la société en tant que force de régénération,
la prise en compte des besoins spécifiques des personnes vivant avec
handicap ;
➢ L’unité nationale : l’union de toutes les forces vives pour consolider la
conscience d’appartenir à une même nation, un Congo fort, grand, uni
et prospère. C’est la mobilisation de toutes les intelligences et énergies
en vue d’une meilleure prise en charge du Congo par les Congolais ;
➢ La vertu du travail : la participation dans la dignité par l’émulation
individuelle et collective à l’édification de la société en contrepartie
d’une rémunération juste ;
➢ La justice distributive : la volonté de créer une société congolaise qui
stimule l’épanouissement d’un secteur privé prospère et un secteur
public dynamique et puissant au service de tous. C’est la détermination
de consacrer l’effectivité du principe de redistribution des richesses,
fondement de notre action politique.
➢ Le progrès : l’ambition de produire de la richesse compatible au
développement durable, d’inscrire la République Démocratique du
Congo dans la modernité tout en préservant notre patrimoine naturel,
de projeter des modes de vie incluant les nouvelles technologies au
service de l’homme ;
➢ Le développement durable : une évaluation des ressources naturelles,
une gestion saine et durable pour satisfaire les besoins essentiels de
l’humanité tout en préservant les équilibres écologiques (efficacité
économique, équité sociale et qualité environnementale) ;
➢ La bonne gouvernance : une gestion transparente et responsable au
service du bien commun, une organisation efficiente et compétente,
une efficacité des procédures d’audit et de contrôle, un code de bonne
conduite et une intention éthique.
I. AU PLAN POLITIQUE
Pour nous, l’immensité de notre pays est un atout ; en aucun cas, elle ne peut
être un handicap. Or, nous savons que, dans le jeu international, plus d’un
Etat, plus d’un groupe d’intérêts nous envie. Nous avons donc à défendre
l’intégrité de notre territoire, le franchissement de nos frontières par des
intrus, le commerce des êtres humains, l’évasion des valeurs, le pillage de nos
ressources naturelles.
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1. État des lieux
2. Programme
A. Politique Intérieure
▪ La réhabilitation de l’Etat dans ses fonctions régaliennes ;
▪ La séparation et la spécialisation des pouvoirs : Législatif, Exécutif et
Judiciaire ;
▪ La révision de la Constitution pour l’adapter aux réalités du moment ;
▪ Le développement et la reconstruction de la Nation à partir de la base dans
le cadre d’une citoyenneté responsable garantissant une large participation
de la population dans la conduite des affaires de l’Etat à tous les niveaux ;
▪ Une nette clarification de la décentralisation des pouvoirs et l’exercice réel
du pouvoir par les Provinces et les Entités Territoriales décentralisées
conformément à la Constitution et dans la cohésion nationale, tout en
s’alignant au Programme d’Actions du Gouvernement Central ;
▪ La répartition claire des compétences et ressources entre le Pouvoir central
et la base en vue de soutenir une gestion de proximité pour le
développement intégral du territoire ;
▪ Réserver à la Présidence de la République tous les problèmes de sécurité,
de défense, de diplomatie et de la souveraineté du pays, afin que le
Gouvernement puisse se concentrer sur les questions liées à l’économie et
au social
▪ La pratique de la bonne gouvernance, de la redevabilité et du contrôle de
l’action publique ;
▪ L’instauration d’une démocratie ouverte à l’alternance ;
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▪ La Réforme et la redynamisation de l’Administration Publique en vue de
faire une administration de développement moderne, de service et de
proximité ;
▪ La défense des droits fondamentaux de l’être humain tels que édictés par la
Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, la Charte africaine des
droits de l’Homme et des peuples, la Convention relative aux droits de
l’enfant et la Convention relative aux droits de la femme ;
▪ La défense de tous les droits, sans lesquels aucune vie digne en
communauté ne serait possible, notamment les droits à la vie, à
l’éducation, à l’instruction, à la santé, à l’emploi, à l’habitat et à une
alimentation suffisante et équilibrée ;
▪ Le respect de toutes les libertés démocratiques : droit au vote, libertés
d’opinion, de pensée, d’associations, de réunion, de presse, de culte, de
circulation, etc.
▪ La reconnaissance et la promotion de la femme comme facteur
déterminant du développement ;
▪ L’encadrement et la promotion de la jeunesse, fer de lance de la
renaissance du Congo ;
▪ La consécration de toutes les diversités culturelles, ethniques,
confessionnelles, linguistiques et sociales comme patrimoine national ;
▪ Le rejet et combat contre toutes formes de discrimination ;
▪ La restauration de la paix et de la sécurité ;
▪ Le combat contre toute tentative de partition, sécession ou recours à la
force comme moyen de conquête du pouvoir ;
▪ La consécration de la voie des urnes comme unique moyen d’accès au
pouvoir ;
▪ Le développement durable et la protection de l’environnement ainsi que
de l’écosystème ;
▪ Un système efficace de réduction des émissions des gaz à effet de serre face
aux changements climatiques ;
▪ La promotion des solutions écologiques dans la promotion et l’innovation
entrepreneuriale ;
▪ Un programme de sensibilisation de la population aux avantages
économiques présentés par des solutions environnementales qui minimisent
le gaspillage des ressources ;
▪ La Promotion d’une production agricole durable autant sur le plan
économique que sur le plan environnemental ;
▪ La mise en place des accords commerciaux agricoles pour passer de
l’agriculture de subsistance à l’agriculture de marché diversifiée et tournée
vers l’exportation ;
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▪ La modernisation de l’agriculture comme un des piliers du
développement ;
▪ Le respect des engagements pris par l’Etat ;
▪ La Réforme des textes législatifs et règlementaires dans le but de garantir
l’épanouissement du congolais ;
▪ La lutte efficace contre l’insécurité juridique et judiciaire ;
▪ L’intégration de la diaspora à la vie politique, économique et sociale de
notre pays, notamment en lui accordant le droit au vote et en canalisant
les différentes aides qu’elle amène au pays, afin de rendre son impact
visible ;
▪ La mise en place d’une armée, une police et des services de sécurité
républicains, redimensionnés, professionnels, disciplinés, casernés, bien
équipés, humanistes et bien payés, en vue de garantir la démocratie et la
sécurisation des frontières, des personnes et de leurs biens.
B. Politique extérieure
Puisque la marche des affaires est un processus qui, partant des études de
marché, fait appel à des « crédits bancaires », crée « des investissements », par
l’acquisition de l’équipement de « production », achète des « matières
premières », de « l’énergie » et loue « la main-d’œuvre », produit « des biens et
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services », les met « en vente », se procure des « revenus » et « des bénéfices »,
puis distribue des « salaires » et des « dividendes ». C’est tout cet argent qui est
à la base de « la consommation » et de « l’épargne » : deux paramètres qui,
par recyclage, peuvent relancer le processus des affaires, accélérer
« l’investissement » et amener le système vers « la croissance ».
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prend dans la mondialisation ainsi que sa marge de manœuvre dans le
traitement des crises inévitables.
L’Alliance pour une Génération Citoyenne constate que les allées du pouvoir
congolais sont pavées de plans en tout genre dont aucun n’a abouti. Lesdits
plans ont été, généralement, inspirés et confectionnés par des organismes en
charge de la coopération financière internationale et inappropriés face aux
réalités congolaises.
Face au marché mondial, où l’industrie produit de plus en plus à des coûts bas
mais où la spéculation financière est un puissant moteur de hausse des prix, la
vulnérabilité de l’économie congolaise est très grande, du fait de sa structure
fortement extravertie. En effet, la prédominance du secteur de l’import-
export qui se traduit aussi par l’insignifiance du PNB, face au PIB, fait que le
pouvoir d’initiative économique du pays est inhibé ; il est des plus faibles :
l’industrialisation du pays se trouve entravée, son financement aléatoire
importe l’inflation qui vient d’ailleurs. En même temps, l’allongement des
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chaînes de distribution, par la pléthore de l’informel, participe au
renchérissement des prix dans la consommation intérieure.
2. Le Programme
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attachés aux principaux domaines de l’économie nationale, à savoir :
l’énergie, les mines, la construction, les communications, l’industrie agro-
alimentaire, l’industrie manufacturière ;
▪ Réformer les structures de contrôles existantes pour amener à élaborer et à
imposer des normes et standards susceptibles de réglementer chaque
secteur de l’économie nationale ;
▪ Construire un réseau routier et ferroviaire national interconnecté ;
▪ Aménager des cours d’eau en vue de les rendre navigables ;
▪ Réhabiliter et équiper le réseau aérien national et international ;
▪ Créer les conditions de partenariat public-privé qui encourage la
prospérité dans tous les secteurs productifs ;
▪ Créer un réseau national de télécommunication interconnecté, mis à la
disposition des opérateurs économiques et contrôlé par l’Etat ;
▪ Réformer et simplifier le système fiscal de manière à favoriser la répartition
équitable du revenu national, à partir d’un impôt levé dans le strict respect
des obligations et des droits de tous les assujettis ;
▪ Mettre en place une centrale de contrôle des bilans qui implique des
sociétés fiduciaires agréées par l’Etat, en vue de certifier l’authenticité et la
fiabilité des états financiers ;
▪ Mettre en place de façon progressive, un système efficace d’assurance-
maladie, d’assurance sociale, de pension, en vue de protéger les faibles ;
▪ Organiser l’économie en pôles régionaux, de manière à satisfaire les
besoins des populations et de l’industrie locale ;
▪ Construire, réhabiliter et assurer la maintenance des routes de déserte
agricole ;
▪ Relancer le secteur agricole par l’encadrement et l’assistance technique des
paysans et par l’organisation des marchés de produits alimentaires de base
(manioc, maïs, riz, igname, banane, haricot, arachide, viande, poisson,
poule, lait, sucre, œuf) ;
▪ Mettre en place un nouvel outil performant de gestion de la fiscalité et
élargir progressivement l’assiette fiscale sur l’ensemble des secteurs de
l’économie nationale ;
▪ Mettre en place un mécanisme efficace qui assure la traçabilité de la
production, de l’exportation et de la vente des produits et matières
premières ;
▪ Élaborer une réglementation qui impose le Franc Congolais comme unique
monnaie fiduciaire ;
▪ Refaire du budget de l’Etat, par une exécution rigoureuse, l’expression
économique et l’instrument de gestion du programme annuel du
gouvernement ;
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▪ Instaurer les conditions de relance de la production et de l’économie qui
permettent aux entreprises privées de créer de la richesse, et à l’INSS le
retour à une bonne gestion qui veille à fructifier les cotisations des
travailleurs par des investissements financiers productifs ;
▪ Promouvoir le secteur libéralisé des assurances de manière à assumer, en
plus de son rôle traditionnel de couvrir les risques encourus par les
entreprises et les ménages, sa mission d’intermédiaire financier,
notamment en finançant, avec son surplus de ressources, les entreprises qui
en ont besoin ;
▪ Mettre progressivement en place, au regard des résultats enregistrés par les
actions menées pour moderniser et relancer l’économie nationale, les
marchés boursiers capables de fournir les indications devant guider les
agents économiques dans leurs décisions relatives à l’allocation des
ressources ;
▪ Répondre, dans le cadre de l’exploitation de toutes les ressources
naturelles, à l’exigence du respect de l’environnement, et appliquer de
façon rigoureuse toute la législation et réglementation y relatives ;
▪ Initier de nouveaux textes législatifs et réglementaires qui fixent les normes
relatives à la teneur des rejets industriels, en vue de protéger
l’écosystème ;
▪ Poursuivre le processus des réformes des entreprises publiques, en mettant
un accent particulier notamment sur le désengagement de l’État consécutif
à la valorisation des actifs et sur le partenariat public-privé ;
▪ Réformer les structures et les procédures dans les finances publiques et
dans le secteur bancaire ;
▪ Mener une politique visant la croissance : la croissance du volume des
biens et des services, l’accroissement des capacités et du volume des
connaissances, l’accroissement de la productivité et des revenus, sans
inflation monétaire, l’efficience dans la consommation de l’énergie, la
baisse des coûts de production et des coûts de prestation de services,
l’éradication des tracasseries, l’efficacité du contrôle ;
▪ Combattre la corruption : être fermes sur les prix, faire la chasse à tout
enrichissement sans cause, s’élever contre l’impunité, à négocier des
salaires décents ainsi que des promotions au mérite ;
▪ Résoudre l’équation selon laquelle la « culture est à secréter, dans tous les
compartiments du jeu social », que « l’économie est à organiser comme
outil au service de la construction du social », que le « financement de
l’économie » est le principal problème à résoudre avec le concours de la
mondialisation à l’égard de laquelle des stratégies de défense du « social »,
de sa préservation et de son affranchissement de vicissitudes sont à mettre
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en œuvre dans l’urgence pour garantir au Congolais l’accroissement du
pouvoir d’achat, qui fait, de lui, sur le marché, le client-roi, et qui fait, de
lui, dans la Société, le souverain primaire ;
▪ Prendre en compte les « Congolais de l’autarcie », qui vivent dans nos
villages, qui produisent ce qu’ils consomment et consomment ce qu’ils
produisent, pour l’essentiel, qui troquent leurs propres produits, les uns
contre les autres, entre eux, qui acquièrent des produits « étrangers » par la
vente des prélèvements faits sur leur production, et intégrer leur
économie, dans le circuit monétisé, en les organisant en coopératives de
ramassage et de commercialisation ;
▪ Offrir aux « Congolais établis », qui ont des revenus leur permettant
d’acquérir des biens et des services courants ainsi que de déposer une
certaine épargne en banque, leur offrir l’alternative de placements en
bourse de valeurs et l’acquisition des actions des sociétés anonymes, d’être
des protagonistes du pouvoir monétaire ;
▪ Accompagner les Congolais dont le rêve est d’être productifs, qui
produisent des projets pour la réalisation desquels ils sollicitent des
financements, opérateurs économiques et financiers professionnels ainsi
que des Congolais en mal de création d’entreprises, en faisant promouvoir
la mise sur pied d’une banque de développement, d’une banque
d’escompte et d’une banque d’hypothèques ainsi qu’à faire garantir, par
l’Etat, des crédits à risques accordés par des banques ;
▪ L'AGC entend engager l’Etat à garantir les risques que les banques
prendront dans l’octroi des crédits aux entreprises privées tout en faisant
la promotion de la création des sociétés commerciales et coopératives,
ainsi que de toutes les initiatives de commerce équitable. Il entend
libéraliser les investissements dans la production pour l’exportation, en
vue de création d’emplois.
La société humaine est faite pour l’homme. Le contraire n’est pas vrai ;
l’inverse, c’est la tyrannie. La société humaine est le lieu où l’homme est censé
s’épanouir. En son sein, il a des droits et des devoirs. Les uns lui sont acquis
par l’appartenance à sa famille et à la nationalité, les autres il les conquiert
par ses mérites.
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suffisamment forte pour les amener à trouver, chaque fois, un compromis. A
défaut de celui-ci, elle se rompt et la Société vole en morceaux.
Les droits sociaux connaissent une régression énorme. Nombreux sont des
Congolais qui n’ont plus accès à l’eau potable, à l’électricité, aux soins de
santé, au logement, à l’éducation, à l’habillement ; des ménages se
détricotent, des jeunes gens voient le mariage hors de leur portée, pour la
vie ! L’insécurité physique et juridique a privé pas mal de Congolais de leur
droit à la vie, à l’intégrité physique et de leur droit de propriété. L’insécurité
sociale ronge la Société. Dans les secteurs où n’existe pas une solide garantie
de travail, les gens vivent dans l’angoisse du lendemain. Tous ceux qui ont
des salaires de misère vivent dans l’angoisse, sans épargne. Ceux qui n’ont
droit qu’à de la poussière, en guise de « pension », après de loyaux services,
sont également en proie à l’angoisse. Or, le propre de l’angoisse, selon
Kierkegaard, est de remettre continuellement, dans la mémoire du sujet,
l’intérêt de sa survie. De là, la floraison de « quiproquo » qui ruinent les
chances du développement et une vive lutte pour le pouvoir.
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Dans son rapport à la culture, notre management est entre deux eaux. D’un
côté, le dirigeant est tenu de présenter un bilan selon les normes occidentales,
de l’autre côté, il se donne, comme idéal, de s’entourer de gens qui lui soient,
culturellement proches, non pas sur le plan de la culture de résultats mais bien
sur le plan de la tradition et de la langue maternelle. Il a un pied en ville et un
autre au village. Dans ses relations, le social étroit l’emporte sur
l’économique. Le choc de la modernité est tel que la « solidarité » voit sa
dimension « consommation » s’hypertrophier tandis que s’atrophie sa
dimension « production ». Il va de soi que, faute de biens et services à
partager, le social tombe gravement en panne et que la paupérisation sévisse
sévèrement et longuement.
2. Programme
▪ L’AGC appuie sur tous ceux qui travaillent pour leur garantir l’emploi. Il
soutient les chômeurs en quête de travail. Il porte, en son cœur, les
paysans à la recherche des marchés d’écoulement de leurs produits à juste
prix. Il appuie les patrons d’entreprises et les commerçants : il est acquis à
l’idée d’alléger leur fiscalité et de leur garantir l’accès aux crédits pour les
aider à créer des emplois et augmenter la production.
▪ Pour préserver l’équilibre de la « balance de paiements », l’AGC appuiera,
de manière particulière, les entreprises de droit congolais dans la
production pour la consommation intérieure et, de manière particulière,
l’établissement des entreprises étrangères de production dans le secteur
d’exportation. Au nom de la création des emplois, il envisage la création
des zones franches industrielles et agricoles ainsi que des concessions pour
des autoroutes à péage, etc.
▪ Reconnaissant que le « genre » soit un fait naturel sur lequel est fondée la
perpétuation de notre espèce et que la culture humaine a greffé dessus un
statut qui fait problème dans le monde entier, à l’heure actuelle, l’AGC
reconnaît que la tradition de la division du travail entre l’homme et la
femme, accentuée par la colonisation, qui a plus ouvert l’école à l’homme
qu’à la femme, a aggravé la condition de la femme. Il reconnaît que les
femmes sont devenues très vulnérables dans notre société, en même temps
qu’elles sont au four et au moulin dans tous les ménages et est,
naturellement, ouvert aux femmes désireuses de prendre part à leur
propre sauvetage ainsi qu’aux hommes convaincus des efforts à faire pour
la promotion des femmes, la majorité de notre peuple. Il s’agit,
notamment, de veiller à ce que l’égalité de chance d’accès à
l’enseignement, à tous les niveaux de la vie, soit établie pour les femmes et
les hommes ainsi que d’avoir, dans tout le pays, un même code de famille
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libérateur de la femme ainsi que d’accomplir les réformes sociales qui
s’imposent, à cet égard.
▪ En matière de bien-être, l’AGC est profondément d’avis que les ressources
du pays sont à mettre au service du Congolais et de tout Congolais. Elles
sont destinées à lui permettre de mener une vie d’homme : digne et
décente. Les droits sociaux constituent un cahier des charges que
l’économie se doit d’exécuter.
▪ Dans notre pays, qui recueille 7% des eaux douces de la planète et des
cours d’eau avec capacité d’électrifier tout le continent, il sied d’inscrire
dans la Constitution, le droit du Congolais à l’eau et à l’électricité, mais
aussi aux soins de santé, à l’éducation, à vivre dans un milieu assaini et
sécurisé. Du fait de sa naissance et lorsque sa famille ne lui en donne pas
plus, le Congolais aura droit à une quantité minimale vitale d’eau et
d’électricité, par jour : il paiera le surplus. Il aura droit à un enseignement
primaire gratuit. Il aura droit au traitement gratuit contre le
paludisme. Il revient à l’Etat d’organiser des campagnes d’éradication des
moustiques et d’assainissement du milieu de vie. Toute maman
séropositive aura droit à un traitement gratuit de prévention de la
transmission du virus à l’enfant.
▪ L’élimination des inégalités pour garantir, aux Congolais, dans toute la
République, la même qualité de services publics : hôpitaux, écoles,
transports en commun.
▪ Le droit à la mobilité, dans un pays si vaste et dans des villes si étendues,
justifie la subvention des transports en commun.
▪ L’AGC s’engage à faire jouer le Fonds de Péréquation, ainsi que les lois
fiscales, de façon à éviter, sur l’ensemble de notre territoire, la moindre
discrimination par les prix.
▪ Pour procurer au pays les moyens nécessaires à l’érection d’une Société
humaine, l’Alliance pour une Génération Citoyenne entend soutenir
fermement l’émergence d’une classe d’entrepreneurs promoteurs d’une
économie circulaire. Elle s’engage à mettre en œuvre une législation
« d’économie de partage ».
▪ Enrichir la classe d’entrepreneurs à bénéficier de l’expérience de
« serviteurs publics retraités ». La Fonction publique, qui ne doit pas
nécessairement être de longue durée, est une « école », un « observatoire »
de la vie du pays. Celui qui en sort, à terme ou à volonté, avec une réelle
expérience nationale et une conduite irréprochable, peut animer, sur le
plan privé, une affaire dont le pays peut tirer profit, dans le domaine de la
production des biens et services, dans celui de création des emplois et dans
celui de soutien social à la famille.
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▪ L’AGC entend engager l’Etat à garantir les risques que les banques
prendront dans ledit domaine, outre l’hypothèque sur les biens des
intéressés. Il appuie la création des coopératives agricoles, de pêche, de
commercialisation et toutes les initiatives de commerce équitable. Il entend
libéraliser les investissements dans la production pour l’exportation, en
vue de création d’emplois ;
▪ Pour l’AGC, la paix sociale est un bien précieux. Elle repose entre autres
sur la justice sociale. A cet effet, l’AGC est engagé dans la lutte contre
toute discrimination quelle qu’elle soit : sociale, ethnique, tribale, raciale,
etc. Elle lutte contre la xénophobie ;
▪ La recherche de la paix sociale justifie la mise sur pied d’un Conseil
Economique et Social, pour les concertations régulières entre forces
sociales. Il sera le lieu d’exercice de la « démocratie sociale » ;
▪ Promouvoir de nos quatre langues nationales au rang d’outils de pensée et
de communication. A cet effet, des recherches seront entreprises en vue de
les doter, chacune, d’une orthographe phonologique. Elles seront,
concurremment avec le français et l’anglais, des supports de
l’enseignement. Un jeune Congolais aura, à l’école primaire, à suivre un
certain nombre de cours dans sa première langue dont un cours de la
grammaire de celle-ci ; il apprendra une deuxième langue congolaise de
son choix, au cours du cycle d’orientation ; il en apprendra une troisième
de son choix, au cours du dernier cycle du secondaire ; il apprendra la
quatrième langue, au cours des études supérieures.
▪ Chaque langue nationale sera dotée d’un comité de développement ayant
vocation d’agréer les procédés d’appellation des objets de la modernité et
d’élaborer les langages pour la science et la technologie, l’appropriation
de celles-ci postulant le baptême de leurs objets dans nos langues
nationales ;
▪ Un « pont numérique » sera mis en place pour « désenclaver » le pays. Il
s’agit de brancher des écoles, des centres de recherches et de
documentation sur des autoroutes de l’information ainsi que de mettre en
place des cybercafés pour la jeunesse. Le but est à la fois de créer le réflexe
de recours à l’information fiable pour se faire une opinion claire, pour
avoir la réponse à une question, d’une part et de l’autre, il vise la baisse
du coût de l’information. A cet effet, le Congo sera branché sur un réseau
international de fibres optiques ;
▪ La culture ayant cette propriété de se multiplier quand on la partage,
l’AGC prendra des dispositions pour organiser des journées de la musique,
des journées des visites gratuites des musées, des jardins zoologiques et
botaniques, des visites dans les parcs nationaux, au terme de la
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réhabilitation préalable desdits lieux. Le Front pour la Nation et le
Changement Intégral mettra en place le dispositif nécessaire pour
éradiquer la piraterie des œuvres artistiques puisque le Front entend
promouvoir une florissante industrie congolaise des biens culturels ;
▪ Pour la raison qu’en creusant profondément au fond d’eux-mêmes, ils
peuvent atteindre l’universel, les artistes et auteurs originaux seront
encouragés de manière particulière et portés sur les places internationales
d’exposition et d’expression ;
▪ L’AGC à apporter un soin tout particulier à l’image du Congo dans
l’imaginaire des hommes à travers la planète. Il se fonde sur la conviction
que ce que nous paraissons être comptant autant que ce que nous sommes
réellement : une bonne image exacte est un atout que le Front pour la
Nation et le Changement Intégral saisira à pleines mains.
▪ La pierre angulaire c’est la démocratie. La « démocratie », que l’AGC
s’évertue à instaurer dans notre pays, n’est nullement un article
d’importation. L’AGC ne connaît pas, au monde, de pays exportateur de
« démocratie ». Il se nourrit, en la matière, aux mamelles de notre
patrimoine ancestral lequel remonte à l’Egypte Antique, patrie de la
« maat », baptisée, par la suite, « démocratie » par ses élèves grecs et
acclimatée depuis, en Occident, comme l’est le « jazz ».
▪ La démocratie appartient à notre patrimoine. Nous ne proclamons pas le
fait aujourd’hui : nous prenons acte des données de l’histoire et entendons
en user à bon escient. Notre démocratie, c’est la garantie de la paix chez
nous. Elle est la méthode de mettre nos attentes en perspectives et de nous
entendre sur leur ordonnancement et sur l’allocation des moyens de leur
réalisation. Elle est le choix, par nous, parmi nous et sous notre contrôle,
de ceux qui sont revêtus de l’autorité pour nous donner le signal de mettre
en œuvre nos programmes d’action, dans notre seul intérêt général.
▪ Elle est le bouclier de défense de notre « res publica », legs pour notre
progéniture. Elle est notre abri contre toute pensée unique. Elle est la
pépinière de la pluralité fertile de nos opinions et de celle de nos
confessions religieuses. Elle est un fruit d’une telle générosité que personne
ne peut ni nous le donner ni nous le vendre.
▪ Il nous revient à nous seuls d’en semer la graine, d’en sarcler la plante,
d’en cueillir la fleur et le fruit de paix.
▪ La démocratie est, aujourd’hui, pour nous, une idée arrivée à maturité.
Elle est à cueillir au fond des urnes. C’est là qu’elle pousse, et nulle part
ailleurs.
▪ Notre pays a besoin de deux piliers pour aller de l’avant qui ne sont autre
chose que la « république » et la « démocratie ». La république c’est notre
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option de jouir de l’égalité de droit d’accès à l’eau, à l’électricité, aux soins
de santé, à l’éducation primaire gratuite, à l’enseignement supérieur et au
même service dans les Services Publics, en jouissant de la pluralité
d’opinions et de la liberté dans les domaines privés. La démocratie c’est
l’appui à prendre sur l’opinion majoritaire pour arrêter les programmes à
mettre en œuvre pour la construction de la république mais sans
répression de l’opinion minoritaire du moment. Ce propos est celui dont
seront émaillées toutes les prises de position de l’Alliance pour une
Génération Citoyenne ;
▪ Pour organiser une république conviviale, dans notre pays qui regorge de
ressources variées, sauf de l’essentielle qu’est la cohésion socioculturelle, le
Front combattra, de toutes ses forces, la perverse culture de dissension et
d’exclusion. Le Mouvement considère que la discipline, l’ordre, l’honneur
et le courage sont les quatre roues de notre véhicule « sociétal ». Il est
d’avis qu’il arrive que le véhicule sociétal dérape parfois, en période
électorale. En effet, la campagne électorale, qui est un grand moment de
pédagogie et aussi un moment de « démagogie » et d’affrontement, peut
être suivie de déception lorsqu’aucun mécanisme de cohésion n’en referme
les blessures. La paix pouvant être ainsi mise en cause, avant ou après les
élections, lorsque l’horizon politique n’est pas dégagé de toute menace,
pour les diverses minorités dessinées par le suffrage universel, l’Alliance
pour une Génération Citoyenne privilégie la culture de la préservation et
du renforcement de la cohésion sociale ;
▪ L’Alliance pour une Génération Citoyenne appuie une démocratie
politique parlementaire, une démocratie sociale dont le Conseil
Economique et Social est l’instrument, une démocratie syndicale, une
démocratie provinciale, une démocratie locale, une démocratie de
proximité et une démocratie au quotidien fondée sur le souci de tenir
compte de la variation et de l’évolution de l’opinion ;
▪ Conscient que l’être multidimensionnel, qu’est l’homme, est frustré
lorsqu’il n’évolue pas dans une société relationnelle, le Front appliquera
les dispositions de la Constitution prévues pour la marche vers une société
conviviale, dans un Etat admettant l’existence des
« communautés provinciales », « municipales » et « communales », des
« secteurs » et « chefferies », dessinées par la géographie, par l’histoire et
par la culture ; il s’engage à les mettre, toutes, en résonance avec l’intérêt
général, sous l’autorité de l’Etat ;
▪ L’homme ayant vocation à être un citoyen du monde, à être partout chez
soi, en tout point de la planète, à y vivre dans le confort et dans la
dignité, et, à cet égard, le Congo étant l’emplacement de la gâchette du
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« revolver Afrique »,1 l’AGC s’emploiera à ce qu’il remplisse bien son rôle
de moyen stratégique par lequel l’homme noir doit, par un
développement harmonieux, « tuer la discrimination dont il est l’objet
dans le monde » afin d’être partout chez soi, dans le monde, à l’instar du
Japonais ;
▪ A l’intérieur du pays, il n’y aura pas de parenthèses de la démocratie, de
zones de l’arbitraire, de « baronnies du bon vouloir d’un potentat » où des
Congolais seraient des sujets et non des citoyens à part entière. L’AGC fera
donc en sorte que chaque « chefferie » dispose d’une « charte » reconnue
par l’Etat, définissant clairement la dévolution de pouvoirs, organisant la
démocratie à l’ancienne, faisant, de l’autorité coutumière, un instrument
de développement au service des citoyens et faisant, du pays, un
laboratoire où la démocratie à l’ancienne et celle expérimentée en
Occident s’inspirent, l’une de l’autre ;
▪ Pour l’AGC, aux grands maux, de grands remèdes. La pauvreté est un
cancer qui ronge notre peuple. Aujourd’hui, elle n’épargne pas les cadres
de la Nation. Elle appelle une rupture sur le plan des mentalités et sur le
plan des structures. C’est en cela que la question est culturelle ;
▪ L’AGC poussera à la prise de conscience que « l’entreprise », en tant que
« système de production des bénéfices pour la rémunération du
propriétaire et des revenus pour le remboursement des crédits, pour le
paiement des salaires et l’acquittement fiscal », est une réalité que nous
avons à nous approprier dans le strict respect de ses normes. Notre
histoire ayant montré que le processus ne va pas de soi, son encadrement
figure en bonne place à l’ordre du jour du Front ;
▪ L’encadrement sera assuré par une loi fixant le niveau de qualifications
pour assumer des responsabilités au sein d’une entreprise d’importance :
privée ou publique. Au marketing et au financement, sera accordée de
l’importance, dans l’enseignement et au sein des entreprises ainsi que dans
leurs conseils d’administration. A ce sujet, le Front fait foi à l’équation que,
faisant suite à une étude de marché, c’est le « crédit bancaire » qui crée
« l’investissement » ; celui-ci, la « production » ; celle-ci, « le revenu » ;
celui-ci, « la consommation » et « l’épargne », qui peuvent, ensuite,
accélérer « l’investissement » et amener le système vers « la croissance », si
elles ne sont pas contrecarrées par « la préférence pour la monnaie » et la
« thésaurisation » ;
1
Frantz Fanon : “ L’Afrique a la forme d’un revolver dont la gâchette est placée au Congo ”. La cible du
revolver Afrique, ce sont le mépris et la ségrégation dont elle est l’objet, aussi bien chez elle que dans le
reste du monde.
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▪ Ainsi, l’AGC fait sien l’aphorisme : « le Congo se fera par la monnaie ou il
ne se fera pas ». En effet, au nombre de « tendons d’Achille » de notre
« géant Congo », il y a « le marketing » et « la gestion de la monnaie ».
L’AGC les inscrit sur sa liste des chantiers essentiels. Elément essentiel de la
culture moderne, la monnaie est au départ et à l’arrivée du processus
économique : elle évalue toute chose, elle s’échange contre biens et
services, elle est une réserve de pouvoir d’achat, elle est un pouvoir qui se
doit d’être autonome au service de la production ;
▪ L’AGC s’attaquera à la réforme des structures par :
- la création d’une « bourse de valeurs », comme l’alternative aux
« banques de dépôts » offerte à l’épargnant congolais ou extérieur ;
- la création des banques d’hypothèques et d’escompte ;
- la création des « chambres bancaires » dans des « tribunaux de
commerce » ;
- la révision du spectre des billets de banque en vigueur, la portabilité de
la monnaie étant l’un des catalyseurs des transactions et de la collecte de
l’épargne ;
- le plan de redressement de la Banque Centrale ;
- la création d’une « banque de développement », les dimensions
continentales du Congo requérant la collecte de l’épargne longue
extérieure et de l’épargne contractuelle interne, faite de fonds d’assurances
et de fonds de pensions, pour assurer le financement, à moyen et long
terme, des entreprises du pays en vue de l’acquisition ou du
renouvellement de l’équipement de production.
▪ La culture des résultats étant à l’opposé de tout « spoil system », l’AGC
assurera la défense des valeurs auxquelles nous sommes attachés.
▪ La culture de justice de l’AGC sera aussi, sur le terrain, de manière
générale, hors les tribunaux, de reconnaître les talents et les mérites de
chacun et de les rémunérer à leur juste valeur ;
▪ Le plan d’action de l’AGC c’est des actions assorties de moyens et
d’échéances pour des résultats. L’AGC s’y emploiera, avec méthodes.
L’AGC s’engage fermement à promouvoir la culture d’aménagement du
cadre de vie par la préconisation : « un esprit sain dans un corps sain et un
corps sain dans un environnement sain » ;
▪ Face aux rues embouteillées de nos villes, à la pénurie de logements
décents et face aux habitations délabrées et exiguës, l’AGC, sachant que ni
les villes ni les maisons ne se construisent et qu’elles sont, les unes et les
autres, construites, adoptera des normes en la matière, mettra en place des
instituts de dispensation de l’enseignement portant sur l’utilisation de
nouveaux matériaux ainsi que des organismes de financement appropriés.
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Pour l’AGC, la circulation en ville relève, à la fois de la rationalité de la
consommation énergétique, de la sécurité physique, de la qualité de
l’environnement, de la ponctualité des hommes et du rendement de
l’économie. Elle appelle des solutions urgentes que l’AGC ne tardera pas
d’arrêter ;
▪ Quant aux plans d’urbanisation et de construction des habitations, outre
qu’ils visent de donner du confort aux citoyens, ils ont aussi, pour objectif,
de conférer, à nos cadres de vie, la beauté qui en fasse des produits
touristiques pour tous, et donc une source de revenus pour le pays.
Devant de telles motivations, l’AGC ne se fera pas prier dans l’entreprise
de ces chantiers. Bien au contraire ;
▪ Face aux menaces environnementales telles que « l’effet de serre », « le trou
de l’ozone » et « les pluies acides », « les inondations », « la sécheresse », « la
désertification », bref, les dérèglements inhérents au « changement
global de la biosphère », consécutifs à l’action de l’homme sur la planète,
le Front s’engage à veiller à la surveillance constante de l'environnement, à
l'analyse des tendances, au recueil et à la diffusion d'information, à
l'adoption de mesures environnementales adaptées, à la préservation de
notre liberté de choix des technologies de développement, à partir de nos
ressources naturelles et à la garantie de la compatibilité de nos projets avec
les priorités du reste du monde ;
▪ Pour ce faire, l’AGC lancera des actions portant sur le transport et
l'enlèvement des déchets, sur l'environnement maritime, sur
l’hydrographie, de lutte contre l'érosion des sols, de reforestation et de
reboisement de nos villes et nos campagnes, de préservation de la
biodiversité, de l'environnement urbain, de conservation de l'énergie,
d’aménagement du territoire, ainsi que des actions portant sur la santé, sur
les produits chimiques toxiques, sur le droit de l'environnement et sur
l'éducation à l’écologie, l’objectif en étant la préservation de l’équilibre
des écosystèmes, son rétablissement là il est altéré et surtout d’en faire un
appui à la préservation de notre liberté de choix de technologies pour
notre développement fondé, au minimum, sur l’utilisation de nos
ressources naturelles. La volonté de l’AGC d’assumer notre responsabilité
de léguer à notre progéniture un milieu sain, viable et vivable est bien
nette ;
▪ A l’instar de la biodiversité du pays, la culture congolaise trouve, aux yeux
de l’AGC, son identité dans celle de la mosaïque continentale où les
cultures régionales se fécondent mutuellement pour générer, chez chaque
citoyen, une culture plus grande que chacune d’entre elles. Dans ce
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domaine, le Front entend marquer notre culture au sceau de la tolérance
d’opinions politiques, artistiques et religieuses ;
▪ Il entend favoriser la floraison d’une culture de développement durable ;
une culture de progrès et donc de résultats : une culture de foi que le
développement n’est pas au bout du bricolage mais bien le résultat de
l’application correcte des vraies lois de création préservant l’équilibre de la
biosphère, une culture de foi que le progrès consiste en l’accroissement de
la production des biens et services, en amélioration continue de leur
qualité, en baisse des coûts de production, en amélioration du niveau des
revenus ;
▪ Dans l’esprit de la culture d’ouverture d’esprit et du réalisme, le Front,
placé face l’état des lieux de la société congolaise, de ses avancées et de ses
retards, de ses moyens et de ses besoins, opte d’y faire face par le
pragmatisme. Il entend privilégier la justice distributive là où il y a des
biens et services à partager ; il privilégie l’investissement là où l’effort en
est requis. Il préconise la culture de partage devant l’abondance et de
solidarité dans l’effort. Il n’est pas pour une politique de l’emporte-pièce
de « tout libéral ou tout socialiste ». L’AGC préconise le réalisme au cas par
cas ;
▪ L’autorité de l’Etat, que nous avons à restaurer, se « restaure » autour d’un
projet national et de la détermination à le réaliser. Pour l’Alliance pour
une Génération Citoyenne, « restaurer l’Etat » ce n’est pas « revenir à l’Etat
colonial », qui avait tous les droits et qui n’en concédait qu’au compte-
gouttes, au peuple. Par le Mouvement, l’autorité de l’Etat s’exerce
empreinte de la culture de l’honnêteté et de l’ordre. Elle s’exerce en vertu
de bonnes perspectives qu’assume l’Etat, à l’instar du météorologiste, qui
annonce chaque fois une vraie pluie ou un soleil véridique. Ainsi, un
mandataire public issu de l’Alliance pour une Génération Citoyenne (AGC)
a l’autorité reconnue à l’auteur d’un programme concourant au projet ou,
s’il est exécutif, il a l’autorité qui lui est reconnue en vertu de sa fidélité,
sans faille, au projet commun.
CONCLUSION
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L’Alliance pour une Génération Citoyenne (AGC) prend l’engagement de
puiser, dans ce Projet de Société, ses différents programmes de gouvernement,
chaque fois que le peuple lui confie les rênes du pouvoir.
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