Vous êtes sur la page 1sur 27

PROJET DE SOCIÉTÉ

1
PREAMBULE

La grandeur et la force d’un peuple résident dans les idées-forces qui guident
ce peuple et ses dirigeants pour la réalisation et la défense d’une même cause
et d’un idéal commun.

Le Projet de Société est la maquette de la société que nous voulons construire.


Il met en perspective les attentes que nous avons, les uns et les autres et que
nous nous engageons à mettre en forme tous ensemble et pour nous tous. Il
est le flambeau qui éclaire la voie de la marche en avant de notre peuple. Il
est un acte de foi politique.

L’importance de notre projet de société tient dans le fait notre vocation


d’hommes et de femmes est d’être les acteurs de notre destin. Notre société
est entre nos mains. Nous devons nous en prendre à nous-mêmes lorsqu’elle
est mal construite ; nous avons à nous féliciter lorsqu’elle est bien construite.
Elle est notre œuvre.

En effet, la condition humaine est telle que la politique est un passage obligé
pour tous. En tant que citoyen nous avons le devoir de participer à la gestion
de la cité et à la construire comme lieu où règnent la paix, la justice, la liberté,
la dignité, le développement, la solidarité, l’épanouissement et le bonheur.

Nous accomplissons le premier pas dans la politique, le jour où nous prenez


le temps de discuter avec vos semblables de comment réaliser ensemble
quelque chose que personne d’entre nous ne peut entreprendre et mener à
bien tout seul. S’attelant à la réalisation des projets au-dessus de ce qu’il peut
faire tout seul, l’homme voit son intelligence prendre des dimensions plus
grandes ; il se réalise d’autant. Le dialogue ouvert par la liberté d’expression
est le lieu et le ciment de la construction d’un projet de société réalisable.

Le bon échange des analyses s’organise alors. Il prend la forme de réflexions


et de débats. Il s’institue en conseil communal, en assemblée provinciale, en
parlement, dans le souci de définir le contour des réalisations qui, aux yeux et
à l’entendement de la majorité, permettent la meilleure vie commune. Ainsi
se pose le fondement de la politique : la définition de la meilleure entreprise
commune. C’est cela un « projet de société ».

2
Nous, membres du Parti Politique ALLIANCE POUR UNE GÉNÉRATION
CITOYENNE « A.G.C. » ;

Attachés aux valeurs républicaines de liberté, de justice, de démocratie, de


paix, de développement et de solidarité ;

Imprégnés de la bravoure patriotique des pères et héros de l’indépendance


jalonnée de sacrifices suprêmes ;

Forts du rôle des organisations politiques dans l’édification d’un Etat de droit,
l’instauration des principes de bonne gouvernance, et dans la participation au
développement intégral de la République Démocratique du Congo ;

Sensibles aux problèmes suscités par le sous-développement dans notre


pays, nous citons : le chômage, la paupérisation de la population, le manque
d’encadrement de la femme et la jeunesse, le mauvais traitement des
fonctionnaires de l’Etat, policiers et militaires, la mauvaise répartition du
revenu national, l’absence d’une justice équitable, l’absence des services
sociaux de base, la discrimination des personnes vivant avec handicap, la
corruption, l’impunité, l’intoxication, etc.

Prenant conscience du destin de la RDC qui, en ce temps de Globalisation, et


grâce à ses ressources humaines et naturelles, doit jouer un rôle prépondérant
au cœur de l’Afrique et dans le Monde ;

Mus par l’idéal d’assurer à la République Démocratique du Congo un


développement intégral et durable, tout en sauvegardant l’environnement
(écosystème) ;

Désireux de bâtir dans la paix et la solidarité, et de participer activement et


utilement à la renaissance du pays pour un CONGO Fort, Prospère et plus
beau qu’avant ;

Convaincus de l’impérieuse nécessité de rassembler les filles et fils de la


République Démocratique du Congo autour d’un projet de société générateur
de développement et de richesse, avec une idéologie clairement définie, une
vision politique responsable de l’organisation et l’exercice du pouvoir, un
plan de développement socio-économique et culturel, une justice garante des
libertés individuelles et collectives, une défense et une sécurité à la hauteur de
la position géostratégique de la République Démocratique du Congo pour
l’épanouissement intégral de son peuple ;

3
Conscients de nos responsabilités devant Dieu, le Peuple congolais et
l’Humanité ;

Adoptons ce présent Projet de Société comme manifeste de notre Parti


Politique et sommes déterminés à relever le défi en :

➢ S’affirmant comme une alternative politique, économique et sociale


crédible dans notre pays ;
➢ Rendant effective la souveraineté, l’intégrité et la démocratie en
République Démocratique du Congo ainsi que notre volonté de
construire une Res Publica ;
➢ En faisant des Institutions Publiques du pays les piliers d’un « État de
Droit » ayant vocation d’être au service de la collectivité et soumis aux
lois de la République ;
➢ Changeant le paradigme d’un pays potentiellement riche à la pauvreté
extrême dans laquelle vit sa population ;
➢ Implémentant un plan de développement innovant et intégral, du
point de vue économique, social, et culturel ;
➢ Faisant entrer la République Démocratique du Congo dans le concert
des pays émergents ;
➢ Faisant jouer à la République Démocratique du Congo son rôle de
leadership naturel en Afrique et dans un Monde qui se veut
aujourd’hui globalisant, ce au regard de sa position géostratégique et
de ses ressources tant naturelles qu’humaines.

Le Congo Nouveau doit donc avoir pour fondement la prise en charge du


destin commun de sorte que la congolaise et le congolais deviennent les
artisans de leur propre bien-être.

La Renaissance du Congo sera donc la résultante de la mise en application des


valeurs suprêmes que nous prônons :

➢ Le patriotisme rénovateur : C’est le sentiment naturel et légitime de


tout congolais d’appartenir à la communauté nationale, associé à un
engagement constructeur empreint d’initiatives créatrices ;
➢ La sauvegarde des valeurs républicaines : le respect des droits et libertés
de la personne humaine, l’égalité de tous les citoyens, la souveraineté
nationale et l’intégrité territoriale, la stabilité institutionnelle, l’ordre
public, et le respect du bien commun ;
➢ La démocratie : l’épanouissement dans l’affirmation de ses convictions,
dans le respect de toutes les libertés et des différences d’opinions, sans

4
jamais déroger à la stricte observance des lois et des valeurs
républicaines ;
➢ La protection et la promotion de la jeunesse : l’amélioration de
l’éducation et du développement intégral des jeunes en transmettant
aux générations futures le savoir, le savoir-faire et le savoir-être afin de
les préparer efficacement à la relève pour conduire notre pays vers son
grand destin ;
➢ La protection et la promotion de la femme ainsi que des personnes
vivant avec handicap : la mise en œuvre de l’égalité homme-femme,
l’accès aux droits fondamentaux pour permettre à la femme de jouer
son rôle déterminant dans la société en tant que force de régénération,
la prise en compte des besoins spécifiques des personnes vivant avec
handicap ;
➢ L’unité nationale : l’union de toutes les forces vives pour consolider la
conscience d’appartenir à une même nation, un Congo fort, grand, uni
et prospère. C’est la mobilisation de toutes les intelligences et énergies
en vue d’une meilleure prise en charge du Congo par les Congolais ;
➢ La vertu du travail : la participation dans la dignité par l’émulation
individuelle et collective à l’édification de la société en contrepartie
d’une rémunération juste ;
➢ La justice distributive : la volonté de créer une société congolaise qui
stimule l’épanouissement d’un secteur privé prospère et un secteur
public dynamique et puissant au service de tous. C’est la détermination
de consacrer l’effectivité du principe de redistribution des richesses,
fondement de notre action politique.
➢ Le progrès : l’ambition de produire de la richesse compatible au
développement durable, d’inscrire la République Démocratique du
Congo dans la modernité tout en préservant notre patrimoine naturel,
de projeter des modes de vie incluant les nouvelles technologies au
service de l’homme ;
➢ Le développement durable : une évaluation des ressources naturelles,
une gestion saine et durable pour satisfaire les besoins essentiels de
l’humanité tout en préservant les équilibres écologiques (efficacité
économique, équité sociale et qualité environnementale) ;
➢ La bonne gouvernance : une gestion transparente et responsable au
service du bien commun, une organisation efficiente et compétente,
une efficacité des procédures d’audit et de contrôle, un code de bonne
conduite et une intention éthique.

Tout en prônant les valeurs de la social-démocratie, nous optons pour le


centre avec un regard remarqué tourné vers l’avenir.
5
Notre Projet de Société s’articule autour des domaines suivants : la politique,
l’économie, le social, la culture.

Chaque domaine comporte trois points :

i. Au premier point, figure ce en quoi nous croyons, indépendamment


des circonstances : notre manifeste ;
ii. Au second point, est exposé l’état des lieux ;
iii. Au dernier point, est esquissée l’ébauche d’un programme d’action à
mettre en œuvre.

I. AU PLAN POLITIQUE

De par sa quintessence, la politique est l’art de conquérir, d’organiser et


d’exercer le pouvoir d’Etat pour le mieux-être de la population.

Le Congo est indépendant. Il est un Etat souverain, dès sa création, le 23


février 1884 ; devenu colonie, en 1908, par session de ses affaires étrangères à
la Belgique, avec une éclipse sous l’occupation de la Belgique par l’Allemagne,
entre 1940 et 1945, il connut, en juin 1960, un important changement de
constitution, sous le vocable « indépendance », qui ouvrit les allées du
pouvoir à la classe sociale des « évolués », maintenant, tel qu’établi par la
colonisation, le système postcolonial de bas salaires, de distribution restrictive
de crédits ainsi que la structure d’une économie extravertie.

Aujourd’hui, juridiquement, nous sommes un peuple souverain, fait de


citoyens libres. Nos élus sont des représentants que le peuple se choisit pour
traduire ses vues après les avoir écoutées, entendues, mis dessus des mots qui
conviennent et élaboré le programme de résolution des problèmes qui
rencontre son assentiment sur la préservation, voire l’accroissement de son
pouvoir d’achat et son autorité de souverain primaire.

Pour nous, l’immensité de notre pays est un atout ; en aucun cas, elle ne peut
être un handicap. Or, nous savons que, dans le jeu international, plus d’un
Etat, plus d’un groupe d’intérêts nous envie. Nous avons donc à défendre
l’intégrité de notre territoire, le franchissement de nos frontières par des
intrus, le commerce des êtres humains, l’évasion des valeurs, le pillage de nos
ressources naturelles.

6
1. État des lieux

Depuis une décennie, notre souveraineté est menacée, notre territoire


constamment envahi, nos ressources pillées, nos populations massacrées en
masse, le social des survivants logé à l’aléatoire enseigne de l’économie de
dons.

Cet état de choses tient de l’action des « requins » internationaux et des


« supplétifs » africains, au nombre desquels figurent des Congolais.
L’opportunité leur en a été donnée par la rupture de la cohésion interne, à la
suite d’un persistant déficit de démocratie et de l’intrusion, au sein de la classe
politique, d’individus empreints de la pratique de la démagogie, et utilisant
les raccourcis pour un enrichissement facile et illicite au détriment du peuple.

2. Programme

L’Alliance pour une Génération Citoyenne AGC entend redonner à la


politique ses lettres de noblesse pour favoriser l’émergence d’une gestion
responsable du patrimoine national et du destin de la communauté.

A. Politique Intérieure
▪ La réhabilitation de l’Etat dans ses fonctions régaliennes ;
▪ La séparation et la spécialisation des pouvoirs : Législatif, Exécutif et
Judiciaire ;
▪ La révision de la Constitution pour l’adapter aux réalités du moment ;
▪ Le développement et la reconstruction de la Nation à partir de la base dans
le cadre d’une citoyenneté responsable garantissant une large participation
de la population dans la conduite des affaires de l’Etat à tous les niveaux ;
▪ Une nette clarification de la décentralisation des pouvoirs et l’exercice réel
du pouvoir par les Provinces et les Entités Territoriales décentralisées
conformément à la Constitution et dans la cohésion nationale, tout en
s’alignant au Programme d’Actions du Gouvernement Central ;
▪ La répartition claire des compétences et ressources entre le Pouvoir central
et la base en vue de soutenir une gestion de proximité pour le
développement intégral du territoire ;
▪ Réserver à la Présidence de la République tous les problèmes de sécurité,
de défense, de diplomatie et de la souveraineté du pays, afin que le
Gouvernement puisse se concentrer sur les questions liées à l’économie et
au social
▪ La pratique de la bonne gouvernance, de la redevabilité et du contrôle de
l’action publique ;
▪ L’instauration d’une démocratie ouverte à l’alternance ;

7
▪ La Réforme et la redynamisation de l’Administration Publique en vue de
faire une administration de développement moderne, de service et de
proximité ;
▪ La défense des droits fondamentaux de l’être humain tels que édictés par la
Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, la Charte africaine des
droits de l’Homme et des peuples, la Convention relative aux droits de
l’enfant et la Convention relative aux droits de la femme ;
▪ La défense de tous les droits, sans lesquels aucune vie digne en
communauté ne serait possible, notamment les droits à la vie, à
l’éducation, à l’instruction, à la santé, à l’emploi, à l’habitat et à une
alimentation suffisante et équilibrée ;
▪ Le respect de toutes les libertés démocratiques : droit au vote, libertés
d’opinion, de pensée, d’associations, de réunion, de presse, de culte, de
circulation, etc.
▪ La reconnaissance et la promotion de la femme comme facteur
déterminant du développement ;
▪ L’encadrement et la promotion de la jeunesse, fer de lance de la
renaissance du Congo ;
▪ La consécration de toutes les diversités culturelles, ethniques,
confessionnelles, linguistiques et sociales comme patrimoine national ;
▪ Le rejet et combat contre toutes formes de discrimination ;
▪ La restauration de la paix et de la sécurité ;
▪ Le combat contre toute tentative de partition, sécession ou recours à la
force comme moyen de conquête du pouvoir ;
▪ La consécration de la voie des urnes comme unique moyen d’accès au
pouvoir ;
▪ Le développement durable et la protection de l’environnement ainsi que
de l’écosystème ;
▪ Un système efficace de réduction des émissions des gaz à effet de serre face
aux changements climatiques ;
▪ La promotion des solutions écologiques dans la promotion et l’innovation
entrepreneuriale ;
▪ Un programme de sensibilisation de la population aux avantages
économiques présentés par des solutions environnementales qui minimisent
le gaspillage des ressources ;
▪ La Promotion d’une production agricole durable autant sur le plan
économique que sur le plan environnemental ;
▪ La mise en place des accords commerciaux agricoles pour passer de
l’agriculture de subsistance à l’agriculture de marché diversifiée et tournée
vers l’exportation ;

8
▪ La modernisation de l’agriculture comme un des piliers du
développement ;
▪ Le respect des engagements pris par l’Etat ;
▪ La Réforme des textes législatifs et règlementaires dans le but de garantir
l’épanouissement du congolais ;
▪ La lutte efficace contre l’insécurité juridique et judiciaire ;
▪ L’intégration de la diaspora à la vie politique, économique et sociale de
notre pays, notamment en lui accordant le droit au vote et en canalisant
les différentes aides qu’elle amène au pays, afin de rendre son impact
visible ;
▪ La mise en place d’une armée, une police et des services de sécurité
républicains, redimensionnés, professionnels, disciplinés, casernés, bien
équipés, humanistes et bien payés, en vue de garantir la démocratie et la
sécurisation des frontières, des personnes et de leurs biens.

B. Politique extérieure

Au plan de la Politique extérieure, le Front pour le Renouveau Démocratique


entend assurer :

▪ La promotion d’une politique de bon voisinage et non-ingérence dans les


affaires intérieures des autres Etats ;
▪ La redynamisation de la diplomatie congolaise en vue de la rendre plus
active au service du développement, en faisant d’elle un instrument de la
vitalité de l’économie congolaise et l’image de marque du pays ;
▪ Le respect des accords, traités et des conventions internationales auxquels la
République Démocratique du Congo a souscrit ;
▪ L’établissement avec les autres pays et organismes internationaux d’une
coopération mutuellement avantageuse prenant en compte le respect de la
souveraineté, la complémentarité et la réciprocité ;
▪ L’élaboration des politiques commerciales dans le cadre d’une coopération
internationale ;
▪ L’alignement des politiques étrangères aux politiques en matière de
commerce et de défense nationale ;

II. AU PLAN ÉCONOMIQUE ET FINANCIER

Puisque la marche des affaires est un processus qui, partant des études de
marché, fait appel à des « crédits bancaires », crée « des investissements », par
l’acquisition de l’équipement de « production », achète des « matières
premières », de « l’énergie » et loue « la main-d’œuvre », produit « des biens et
9
services », les met « en vente », se procure des « revenus » et « des bénéfices »,
puis distribue des « salaires » et des « dividendes ». C’est tout cet argent qui est
à la base de « la consommation » et de « l’épargne » : deux paramètres qui,
par recyclage, peuvent relancer le processus des affaires, accélérer
« l’investissement » et amener le système vers « la croissance ».

Des pesanteurs peuvent néanmoins ramener la croissance économique d’un


pays vers le bas, notamment « la préférence pour la monnaie » et la
« thésaurisation » ; voilà pourquoi l’Alliance pour une Génération Citoyenne,
AGC en sigle, considère la politique monétaire comme un des instruments
fondateurs de l’économie d’un pays, mis entre les mains de l’Etat, qu’il
importe de manier, avec intelligence, au mieux des intérêts des Congolais.

Puisque le pouvoir d’achat fait du citoyen, souverain primaire, le client-roi sur


le marché, une bonne politique monétaire devrait mettre le citoyen à l’abri
de l’inflation monétaire et financer la croissance économique, mais aussi
décourager la spéculation financière et réprimer la thésaurisation.

La richesse du pays appartient à son peuple et non à l’Etat, bien que la


Constitution autorise l’Etat à opérer un prélèvement annuel de la richesse du
pays au moyen de la loi budgétaire. L’Alliance pour une Génération
Citoyenne (AGC) estime que la loi budgétaire de l’Etat doit être l’expression
d’un contrat social entre les Institutions Étatiques et le peuple ; contrat que
rompt son inobservation.

Aussi, la contribution au budget de l’Etat est un devoir citoyen et les recettes


fiscales sont le nerf de l’action publique ; il est donc essentiel de veiller à ce
que l’économie devienne aussi formelle que possible et correctement
fiscalisée.

Puisque le vote de la loi budgétaire est un permis de perception des


contributions et d’exécution des dépenses de l’Etat et que l’entérinement des
montants du budget et le quitus font l’objet de la loi de reddition des
comptes, la position de l’Alliance pour une Génération Citoyenne (AGC) est
que, pour être parfait, le contrat entre l’Etat et le peuple, sur le prélèvement
fiscal de la richesse du pays, requiert la transparence des comptes publics. La
fiscalité doit être équitable et garantir la croissance ou le maintien du pouvoir
d’achat et un accroissement du niveau des services publics ; le droit régalien
ne peut donner prétexte à aucun abus de pouvoir d’Etat.

Vu que la mondialisation crée un marché où tout producteur de biens et de


services peut trouver des clients, l’Alliance pour une Génération Citoyenne
(AGC) surveillera les indicateurs pour mesurer la part du marché que le pays

10
prend dans la mondialisation ainsi que sa marge de manœuvre dans le
traitement des crises inévitables.

Puisque le développement est à la clé d’une économie où l’on produit ce que


l’on consomme, où l’on consomme ce que l’on produit et où l’on échange
avec l’extérieur que pour liquider l’excès de la production et pour combler les
manques, une économie extravertie à 90% ne peut prospérer face à des
économies intraverties à 90% ; l’idéal est de viser un PNB qui l’emporte sur le
PIB.

C’est ainsi que l’AGC fera la promotion de toute politique de développement


qui a pour objectif de relancer l’économie congolaise sur base des ressources
locales humaines et naturelles, grâce à des solutions innovantes et durables,
tout en préservant l’environnement, à l’instar du « Modèle Innovant de
Développement Durable et Intégral », en sigle le MIDDI.

1. État des lieux

L’Alliance pour une Génération Citoyenne constate que les allées du pouvoir
congolais sont pavées de plans en tout genre dont aucun n’a abouti. Lesdits
plans ont été, généralement, inspirés et confectionnés par des organismes en
charge de la coopération financière internationale et inappropriés face aux
réalités congolaises.

La monnaie congolaise, qui fait figure de signe souverain, ne remplit pas, en


même temps, ses fonctions d’unité de mesure, d’unité d’échange et d’unité de
réserve. Elle est un signe en devenir : il est des périodes et des endroits où, de
ses trois fonctions, elle n’en accomplit que deux, d’autres où elle n’en
accomplit qu’une et d’autres encore où elle n’en accomplit aucune.

Le cadre macroéconomique est présenté en équilibre ou quasi-équilibre de


trompe-l’œil, en dollars, dans un pays dont l’essentiel du commerce extérieur
se déroule avec l’Europe, en euros, et dont les travailleurs débraient pour
cause d’érosion salariale et hausse des prix des produits importés.

Face au marché mondial, où l’industrie produit de plus en plus à des coûts bas
mais où la spéculation financière est un puissant moteur de hausse des prix, la
vulnérabilité de l’économie congolaise est très grande, du fait de sa structure
fortement extravertie. En effet, la prédominance du secteur de l’import-
export qui se traduit aussi par l’insignifiance du PNB, face au PIB, fait que le
pouvoir d’initiative économique du pays est inhibé ; il est des plus faibles :
l’industrialisation du pays se trouve entravée, son financement aléatoire
importe l’inflation qui vient d’ailleurs. En même temps, l’allongement des

11
chaînes de distribution, par la pléthore de l’informel, participe au
renchérissement des prix dans la consommation intérieure.

Aussi, la corruption constitue un frein puissant contre le développement. En


effet, tout argent reçu, à ce titre, même lorsqu’il n’est pas transféré sur un
compte à l’étranger, est, d’une part, soustrait de l’investissement, et d’autre
part, récupéré, dans la poche des consommateurs et usagers congolais, par le
biais de la majoration des prix des biens et services : ce qui accentue la
paupérisation.

En outre, par sa diffusion, la corruption pourrit la morale publique et privée :


elle est un dérèglement de mœurs qui s’affranchit de lois, qui abat les normes
sociales et qui, donnant le pouvoir au seul argent, dissout la société et crée la
jungle qui rejette, dans sa périphérie, les laissés pour compte.

2. Le Programme

La Politique économique de l’Alliance pour une Génération Citoyenne (AGC)


se résume à :

▪ Réformer l’ensemble des textes législatifs et réglementaires dans le but de


garantir le respect et la protection privée ;
▪ Promouvoir la croissance du volume des biens et des services,
l’accroissement des capacités et du volume des connaissances,
l’accroissement de la productivité et des revenus, sans inflation monétaire,
l’efficience dans la consommation de l’énergie, la baisse des coûts de
production et des coûts de prestation de services, l’éradication des
tracasseries, l’efficacité du contrôle.
▪ Réformer le code civil en matière d’héritage et de régime matrimonial, à
l’effet de défendre la famille et la propriété ;
▪ Réformer le droit commercial de manière à encourager la création des
entreprises et des sociétés commerciales ;
▪ Contraindre tous les services de l’Etat à n’exiger et à ne percevoir que les
taxes, droits et redevances prévues par les textes légaux et réglementaires ;
▪ Veiller au respect des engagements pris par l’Etat ;
▪ Combattre la corruption, Contrôler la structure des prix, faire la chasse à
tout enrichissement illicite, s’élever contre l’impunité, négocier des salaires
décents ainsi que des promotions au mérite ;
▪ Promouvoir l’épargne au rôle de moteur de l’investissement et les revenus
salariaux au rôle de moteur de la consommation intérieure ;
▪ Adapter la politique de la recherche scientifique aux préoccupations de la
relance économique, en créant des centres de recherches technologique

12
attachés aux principaux domaines de l’économie nationale, à savoir :
l’énergie, les mines, la construction, les communications, l’industrie agro-
alimentaire, l’industrie manufacturière ;
▪ Réformer les structures de contrôles existantes pour amener à élaborer et à
imposer des normes et standards susceptibles de réglementer chaque
secteur de l’économie nationale ;
▪ Construire un réseau routier et ferroviaire national interconnecté ;
▪ Aménager des cours d’eau en vue de les rendre navigables ;
▪ Réhabiliter et équiper le réseau aérien national et international ;
▪ Créer les conditions de partenariat public-privé qui encourage la
prospérité dans tous les secteurs productifs ;
▪ Créer un réseau national de télécommunication interconnecté, mis à la
disposition des opérateurs économiques et contrôlé par l’Etat ;
▪ Réformer et simplifier le système fiscal de manière à favoriser la répartition
équitable du revenu national, à partir d’un impôt levé dans le strict respect
des obligations et des droits de tous les assujettis ;
▪ Mettre en place une centrale de contrôle des bilans qui implique des
sociétés fiduciaires agréées par l’Etat, en vue de certifier l’authenticité et la
fiabilité des états financiers ;
▪ Mettre en place de façon progressive, un système efficace d’assurance-
maladie, d’assurance sociale, de pension, en vue de protéger les faibles ;
▪ Organiser l’économie en pôles régionaux, de manière à satisfaire les
besoins des populations et de l’industrie locale ;
▪ Construire, réhabiliter et assurer la maintenance des routes de déserte
agricole ;
▪ Relancer le secteur agricole par l’encadrement et l’assistance technique des
paysans et par l’organisation des marchés de produits alimentaires de base
(manioc, maïs, riz, igname, banane, haricot, arachide, viande, poisson,
poule, lait, sucre, œuf) ;
▪ Mettre en place un nouvel outil performant de gestion de la fiscalité et
élargir progressivement l’assiette fiscale sur l’ensemble des secteurs de
l’économie nationale ;
▪ Mettre en place un mécanisme efficace qui assure la traçabilité de la
production, de l’exportation et de la vente des produits et matières
premières ;
▪ Élaborer une réglementation qui impose le Franc Congolais comme unique
monnaie fiduciaire ;
▪ Refaire du budget de l’Etat, par une exécution rigoureuse, l’expression
économique et l’instrument de gestion du programme annuel du
gouvernement ;

13
▪ Instaurer les conditions de relance de la production et de l’économie qui
permettent aux entreprises privées de créer de la richesse, et à l’INSS le
retour à une bonne gestion qui veille à fructifier les cotisations des
travailleurs par des investissements financiers productifs ;
▪ Promouvoir le secteur libéralisé des assurances de manière à assumer, en
plus de son rôle traditionnel de couvrir les risques encourus par les
entreprises et les ménages, sa mission d’intermédiaire financier,
notamment en finançant, avec son surplus de ressources, les entreprises qui
en ont besoin ;
▪ Mettre progressivement en place, au regard des résultats enregistrés par les
actions menées pour moderniser et relancer l’économie nationale, les
marchés boursiers capables de fournir les indications devant guider les
agents économiques dans leurs décisions relatives à l’allocation des
ressources ;
▪ Répondre, dans le cadre de l’exploitation de toutes les ressources
naturelles, à l’exigence du respect de l’environnement, et appliquer de
façon rigoureuse toute la législation et réglementation y relatives ;
▪ Initier de nouveaux textes législatifs et réglementaires qui fixent les normes
relatives à la teneur des rejets industriels, en vue de protéger
l’écosystème ;
▪ Poursuivre le processus des réformes des entreprises publiques, en mettant
un accent particulier notamment sur le désengagement de l’État consécutif
à la valorisation des actifs et sur le partenariat public-privé ;
▪ Réformer les structures et les procédures dans les finances publiques et
dans le secteur bancaire ;
▪ Mener une politique visant la croissance : la croissance du volume des
biens et des services, l’accroissement des capacités et du volume des
connaissances, l’accroissement de la productivité et des revenus, sans
inflation monétaire, l’efficience dans la consommation de l’énergie, la
baisse des coûts de production et des coûts de prestation de services,
l’éradication des tracasseries, l’efficacité du contrôle ;
▪ Combattre la corruption : être fermes sur les prix, faire la chasse à tout
enrichissement sans cause, s’élever contre l’impunité, à négocier des
salaires décents ainsi que des promotions au mérite ;
▪ Résoudre l’équation selon laquelle la « culture est à secréter, dans tous les
compartiments du jeu social », que « l’économie est à organiser comme
outil au service de la construction du social », que le « financement de
l’économie » est le principal problème à résoudre avec le concours de la
mondialisation à l’égard de laquelle des stratégies de défense du « social »,
de sa préservation et de son affranchissement de vicissitudes sont à mettre

14
en œuvre dans l’urgence pour garantir au Congolais l’accroissement du
pouvoir d’achat, qui fait, de lui, sur le marché, le client-roi, et qui fait, de
lui, dans la Société, le souverain primaire ;
▪ Prendre en compte les « Congolais de l’autarcie », qui vivent dans nos
villages, qui produisent ce qu’ils consomment et consomment ce qu’ils
produisent, pour l’essentiel, qui troquent leurs propres produits, les uns
contre les autres, entre eux, qui acquièrent des produits « étrangers » par la
vente des prélèvements faits sur leur production, et intégrer leur
économie, dans le circuit monétisé, en les organisant en coopératives de
ramassage et de commercialisation ;
▪ Offrir aux « Congolais établis », qui ont des revenus leur permettant
d’acquérir des biens et des services courants ainsi que de déposer une
certaine épargne en banque, leur offrir l’alternative de placements en
bourse de valeurs et l’acquisition des actions des sociétés anonymes, d’être
des protagonistes du pouvoir monétaire ;
▪ Accompagner les Congolais dont le rêve est d’être productifs, qui
produisent des projets pour la réalisation desquels ils sollicitent des
financements, opérateurs économiques et financiers professionnels ainsi
que des Congolais en mal de création d’entreprises, en faisant promouvoir
la mise sur pied d’une banque de développement, d’une banque
d’escompte et d’une banque d’hypothèques ainsi qu’à faire garantir, par
l’Etat, des crédits à risques accordés par des banques ;
▪ L'AGC entend engager l’Etat à garantir les risques que les banques
prendront dans l’octroi des crédits aux entreprises privées tout en faisant
la promotion de la création des sociétés commerciales et coopératives,
ainsi que de toutes les initiatives de commerce équitable. Il entend
libéraliser les investissements dans la production pour l’exportation, en
vue de création d’emplois.

III. AU PLAN SOCIAL ET CULTUREL

La société humaine est faite pour l’homme. Le contraire n’est pas vrai ;
l’inverse, c’est la tyrannie. La société humaine est le lieu où l’homme est censé
s’épanouir. En son sein, il a des droits et des devoirs. Les uns lui sont acquis
par l’appartenance à sa famille et à la nationalité, les autres il les conquiert
par ses mérites.

La volonté des hommes de vivre ensemble, dans une même Société,


n’empêche pas la divergence de leurs intérêts. Elle doit, cependant, être

15
suffisamment forte pour les amener à trouver, chaque fois, un compromis. A
défaut de celui-ci, elle se rompt et la Société vole en morceaux.

La culture englobe quant à elle le meilleur de l’œuvre de l’homme : ses


ouvrages, ses artefacts, ses représentations du réel, ses interprétations de
symboles, ses institutions, ses postures réfléchies, sa langue, ses modes de
communications, ses infrastructures, l’aménagement de son territoire et du
cadre de vie, son style, ses méthodes, les valeurs auxquelles il est attaché,
jusqu’à l’art : la transcription du monde, voire la fascination exercée par
l’insaisissable.

La culture est l’alpha et l’oméga du développement. Sans culture, nous ne


pouvons pas nous développer, et nous développer c’est créer plus de culture
et jouir mieux de la culture. En effet, nos plus beaux actes en sont imprégnés.
La culture c’est la vertu donnée à un objet et c’est aussi son emballage-cadeau.
Créer une culture c’est créer une civilisation ; c’est se construire ; c’est
apporter sa contribution à l’humanité et se faire sa place dans le monde.

Tout Congolais, toute Congolaise, a droit à une place au soleil, en République


Démocratique du Congo.

1. État des lieux

La justice sociale consiste en l'harmonie entre les classes de la société, comme


la vertu d’un homme consiste en l’harmonie entre ses facultés. Ce n’est pas le
cas de notre Société congolaise. Nous sommes plongés dans un immense et
long drame social.

Les droits sociaux connaissent une régression énorme. Nombreux sont des
Congolais qui n’ont plus accès à l’eau potable, à l’électricité, aux soins de
santé, au logement, à l’éducation, à l’habillement ; des ménages se
détricotent, des jeunes gens voient le mariage hors de leur portée, pour la
vie ! L’insécurité physique et juridique a privé pas mal de Congolais de leur
droit à la vie, à l’intégrité physique et de leur droit de propriété. L’insécurité
sociale ronge la Société. Dans les secteurs où n’existe pas une solide garantie
de travail, les gens vivent dans l’angoisse du lendemain. Tous ceux qui ont
des salaires de misère vivent dans l’angoisse, sans épargne. Ceux qui n’ont
droit qu’à de la poussière, en guise de « pension », après de loyaux services,
sont également en proie à l’angoisse. Or, le propre de l’angoisse, selon
Kierkegaard, est de remettre continuellement, dans la mémoire du sujet,
l’intérêt de sa survie. De là, la floraison de « quiproquo » qui ruinent les
chances du développement et une vive lutte pour le pouvoir.

16
Dans son rapport à la culture, notre management est entre deux eaux. D’un
côté, le dirigeant est tenu de présenter un bilan selon les normes occidentales,
de l’autre côté, il se donne, comme idéal, de s’entourer de gens qui lui soient,
culturellement proches, non pas sur le plan de la culture de résultats mais bien
sur le plan de la tradition et de la langue maternelle. Il a un pied en ville et un
autre au village. Dans ses relations, le social étroit l’emporte sur
l’économique. Le choc de la modernité est tel que la « solidarité » voit sa
dimension « consommation » s’hypertrophier tandis que s’atrophie sa
dimension « production ». Il va de soi que, faute de biens et services à
partager, le social tombe gravement en panne et que la paupérisation sévisse
sévèrement et longuement.

2. Programme

▪ L’AGC appuie sur tous ceux qui travaillent pour leur garantir l’emploi. Il
soutient les chômeurs en quête de travail. Il porte, en son cœur, les
paysans à la recherche des marchés d’écoulement de leurs produits à juste
prix. Il appuie les patrons d’entreprises et les commerçants : il est acquis à
l’idée d’alléger leur fiscalité et de leur garantir l’accès aux crédits pour les
aider à créer des emplois et augmenter la production.
▪ Pour préserver l’équilibre de la « balance de paiements », l’AGC appuiera,
de manière particulière, les entreprises de droit congolais dans la
production pour la consommation intérieure et, de manière particulière,
l’établissement des entreprises étrangères de production dans le secteur
d’exportation. Au nom de la création des emplois, il envisage la création
des zones franches industrielles et agricoles ainsi que des concessions pour
des autoroutes à péage, etc.
▪ Reconnaissant que le « genre » soit un fait naturel sur lequel est fondée la
perpétuation de notre espèce et que la culture humaine a greffé dessus un
statut qui fait problème dans le monde entier, à l’heure actuelle, l’AGC
reconnaît que la tradition de la division du travail entre l’homme et la
femme, accentuée par la colonisation, qui a plus ouvert l’école à l’homme
qu’à la femme, a aggravé la condition de la femme. Il reconnaît que les
femmes sont devenues très vulnérables dans notre société, en même temps
qu’elles sont au four et au moulin dans tous les ménages et est,
naturellement, ouvert aux femmes désireuses de prendre part à leur
propre sauvetage ainsi qu’aux hommes convaincus des efforts à faire pour
la promotion des femmes, la majorité de notre peuple. Il s’agit,
notamment, de veiller à ce que l’égalité de chance d’accès à
l’enseignement, à tous les niveaux de la vie, soit établie pour les femmes et
les hommes ainsi que d’avoir, dans tout le pays, un même code de famille

17
libérateur de la femme ainsi que d’accomplir les réformes sociales qui
s’imposent, à cet égard.
▪ En matière de bien-être, l’AGC est profondément d’avis que les ressources
du pays sont à mettre au service du Congolais et de tout Congolais. Elles
sont destinées à lui permettre de mener une vie d’homme : digne et
décente. Les droits sociaux constituent un cahier des charges que
l’économie se doit d’exécuter.
▪ Dans notre pays, qui recueille 7% des eaux douces de la planète et des
cours d’eau avec capacité d’électrifier tout le continent, il sied d’inscrire
dans la Constitution, le droit du Congolais à l’eau et à l’électricité, mais
aussi aux soins de santé, à l’éducation, à vivre dans un milieu assaini et
sécurisé. Du fait de sa naissance et lorsque sa famille ne lui en donne pas
plus, le Congolais aura droit à une quantité minimale vitale d’eau et
d’électricité, par jour : il paiera le surplus. Il aura droit à un enseignement
primaire gratuit. Il aura droit au traitement gratuit contre le
paludisme. Il revient à l’Etat d’organiser des campagnes d’éradication des
moustiques et d’assainissement du milieu de vie. Toute maman
séropositive aura droit à un traitement gratuit de prévention de la
transmission du virus à l’enfant.
▪ L’élimination des inégalités pour garantir, aux Congolais, dans toute la
République, la même qualité de services publics : hôpitaux, écoles,
transports en commun.
▪ Le droit à la mobilité, dans un pays si vaste et dans des villes si étendues,
justifie la subvention des transports en commun.
▪ L’AGC s’engage à faire jouer le Fonds de Péréquation, ainsi que les lois
fiscales, de façon à éviter, sur l’ensemble de notre territoire, la moindre
discrimination par les prix.
▪ Pour procurer au pays les moyens nécessaires à l’érection d’une Société
humaine, l’Alliance pour une Génération Citoyenne entend soutenir
fermement l’émergence d’une classe d’entrepreneurs promoteurs d’une
économie circulaire. Elle s’engage à mettre en œuvre une législation
« d’économie de partage ».
▪ Enrichir la classe d’entrepreneurs à bénéficier de l’expérience de
« serviteurs publics retraités ». La Fonction publique, qui ne doit pas
nécessairement être de longue durée, est une « école », un « observatoire »
de la vie du pays. Celui qui en sort, à terme ou à volonté, avec une réelle
expérience nationale et une conduite irréprochable, peut animer, sur le
plan privé, une affaire dont le pays peut tirer profit, dans le domaine de la
production des biens et services, dans celui de création des emplois et dans
celui de soutien social à la famille.

18
▪ L’AGC entend engager l’Etat à garantir les risques que les banques
prendront dans ledit domaine, outre l’hypothèque sur les biens des
intéressés. Il appuie la création des coopératives agricoles, de pêche, de
commercialisation et toutes les initiatives de commerce équitable. Il entend
libéraliser les investissements dans la production pour l’exportation, en
vue de création d’emplois ;
▪ Pour l’AGC, la paix sociale est un bien précieux. Elle repose entre autres
sur la justice sociale. A cet effet, l’AGC est engagé dans la lutte contre
toute discrimination quelle qu’elle soit : sociale, ethnique, tribale, raciale,
etc. Elle lutte contre la xénophobie ;
▪ La recherche de la paix sociale justifie la mise sur pied d’un Conseil
Economique et Social, pour les concertations régulières entre forces
sociales. Il sera le lieu d’exercice de la « démocratie sociale » ;
▪ Promouvoir de nos quatre langues nationales au rang d’outils de pensée et
de communication. A cet effet, des recherches seront entreprises en vue de
les doter, chacune, d’une orthographe phonologique. Elles seront,
concurremment avec le français et l’anglais, des supports de
l’enseignement. Un jeune Congolais aura, à l’école primaire, à suivre un
certain nombre de cours dans sa première langue dont un cours de la
grammaire de celle-ci ; il apprendra une deuxième langue congolaise de
son choix, au cours du cycle d’orientation ; il en apprendra une troisième
de son choix, au cours du dernier cycle du secondaire ; il apprendra la
quatrième langue, au cours des études supérieures.
▪ Chaque langue nationale sera dotée d’un comité de développement ayant
vocation d’agréer les procédés d’appellation des objets de la modernité et
d’élaborer les langages pour la science et la technologie, l’appropriation
de celles-ci postulant le baptême de leurs objets dans nos langues
nationales ;
▪ Un « pont numérique » sera mis en place pour « désenclaver » le pays. Il
s’agit de brancher des écoles, des centres de recherches et de
documentation sur des autoroutes de l’information ainsi que de mettre en
place des cybercafés pour la jeunesse. Le but est à la fois de créer le réflexe
de recours à l’information fiable pour se faire une opinion claire, pour
avoir la réponse à une question, d’une part et de l’autre, il vise la baisse
du coût de l’information. A cet effet, le Congo sera branché sur un réseau
international de fibres optiques ;
▪ La culture ayant cette propriété de se multiplier quand on la partage,
l’AGC prendra des dispositions pour organiser des journées de la musique,
des journées des visites gratuites des musées, des jardins zoologiques et
botaniques, des visites dans les parcs nationaux, au terme de la

19
réhabilitation préalable desdits lieux. Le Front pour la Nation et le
Changement Intégral mettra en place le dispositif nécessaire pour
éradiquer la piraterie des œuvres artistiques puisque le Front entend
promouvoir une florissante industrie congolaise des biens culturels ;
▪ Pour la raison qu’en creusant profondément au fond d’eux-mêmes, ils
peuvent atteindre l’universel, les artistes et auteurs originaux seront
encouragés de manière particulière et portés sur les places internationales
d’exposition et d’expression ;
▪ L’AGC à apporter un soin tout particulier à l’image du Congo dans
l’imaginaire des hommes à travers la planète. Il se fonde sur la conviction
que ce que nous paraissons être comptant autant que ce que nous sommes
réellement : une bonne image exacte est un atout que le Front pour la
Nation et le Changement Intégral saisira à pleines mains.
▪ La pierre angulaire c’est la démocratie. La « démocratie », que l’AGC
s’évertue à instaurer dans notre pays, n’est nullement un article
d’importation. L’AGC ne connaît pas, au monde, de pays exportateur de
« démocratie ». Il se nourrit, en la matière, aux mamelles de notre
patrimoine ancestral lequel remonte à l’Egypte Antique, patrie de la
« maat », baptisée, par la suite, « démocratie » par ses élèves grecs et
acclimatée depuis, en Occident, comme l’est le « jazz ».
▪ La démocratie appartient à notre patrimoine. Nous ne proclamons pas le
fait aujourd’hui : nous prenons acte des données de l’histoire et entendons
en user à bon escient. Notre démocratie, c’est la garantie de la paix chez
nous. Elle est la méthode de mettre nos attentes en perspectives et de nous
entendre sur leur ordonnancement et sur l’allocation des moyens de leur
réalisation. Elle est le choix, par nous, parmi nous et sous notre contrôle,
de ceux qui sont revêtus de l’autorité pour nous donner le signal de mettre
en œuvre nos programmes d’action, dans notre seul intérêt général.
▪ Elle est le bouclier de défense de notre « res publica », legs pour notre
progéniture. Elle est notre abri contre toute pensée unique. Elle est la
pépinière de la pluralité fertile de nos opinions et de celle de nos
confessions religieuses. Elle est un fruit d’une telle générosité que personne
ne peut ni nous le donner ni nous le vendre.
▪ Il nous revient à nous seuls d’en semer la graine, d’en sarcler la plante,
d’en cueillir la fleur et le fruit de paix.
▪ La démocratie est, aujourd’hui, pour nous, une idée arrivée à maturité.
Elle est à cueillir au fond des urnes. C’est là qu’elle pousse, et nulle part
ailleurs.
▪ Notre pays a besoin de deux piliers pour aller de l’avant qui ne sont autre
chose que la « république » et la « démocratie ». La république c’est notre

20
option de jouir de l’égalité de droit d’accès à l’eau, à l’électricité, aux soins
de santé, à l’éducation primaire gratuite, à l’enseignement supérieur et au
même service dans les Services Publics, en jouissant de la pluralité
d’opinions et de la liberté dans les domaines privés. La démocratie c’est
l’appui à prendre sur l’opinion majoritaire pour arrêter les programmes à
mettre en œuvre pour la construction de la république mais sans
répression de l’opinion minoritaire du moment. Ce propos est celui dont
seront émaillées toutes les prises de position de l’Alliance pour une
Génération Citoyenne ;
▪ Pour organiser une république conviviale, dans notre pays qui regorge de
ressources variées, sauf de l’essentielle qu’est la cohésion socioculturelle, le
Front combattra, de toutes ses forces, la perverse culture de dissension et
d’exclusion. Le Mouvement considère que la discipline, l’ordre, l’honneur
et le courage sont les quatre roues de notre véhicule « sociétal ». Il est
d’avis qu’il arrive que le véhicule sociétal dérape parfois, en période
électorale. En effet, la campagne électorale, qui est un grand moment de
pédagogie et aussi un moment de « démagogie » et d’affrontement, peut
être suivie de déception lorsqu’aucun mécanisme de cohésion n’en referme
les blessures. La paix pouvant être ainsi mise en cause, avant ou après les
élections, lorsque l’horizon politique n’est pas dégagé de toute menace,
pour les diverses minorités dessinées par le suffrage universel, l’Alliance
pour une Génération Citoyenne privilégie la culture de la préservation et
du renforcement de la cohésion sociale ;
▪ L’Alliance pour une Génération Citoyenne appuie une démocratie
politique parlementaire, une démocratie sociale dont le Conseil
Economique et Social est l’instrument, une démocratie syndicale, une
démocratie provinciale, une démocratie locale, une démocratie de
proximité et une démocratie au quotidien fondée sur le souci de tenir
compte de la variation et de l’évolution de l’opinion ;
▪ Conscient que l’être multidimensionnel, qu’est l’homme, est frustré
lorsqu’il n’évolue pas dans une société relationnelle, le Front appliquera
les dispositions de la Constitution prévues pour la marche vers une société
conviviale, dans un Etat admettant l’existence des
« communautés provinciales », « municipales » et « communales », des
« secteurs » et « chefferies », dessinées par la géographie, par l’histoire et
par la culture ; il s’engage à les mettre, toutes, en résonance avec l’intérêt
général, sous l’autorité de l’Etat ;
▪ L’homme ayant vocation à être un citoyen du monde, à être partout chez
soi, en tout point de la planète, à y vivre dans le confort et dans la
dignité, et, à cet égard, le Congo étant l’emplacement de la gâchette du

21
« revolver Afrique »,1 l’AGC s’emploiera à ce qu’il remplisse bien son rôle
de moyen stratégique par lequel l’homme noir doit, par un
développement harmonieux, « tuer la discrimination dont il est l’objet
dans le monde » afin d’être partout chez soi, dans le monde, à l’instar du
Japonais ;
▪ A l’intérieur du pays, il n’y aura pas de parenthèses de la démocratie, de
zones de l’arbitraire, de « baronnies du bon vouloir d’un potentat » où des
Congolais seraient des sujets et non des citoyens à part entière. L’AGC fera
donc en sorte que chaque « chefferie » dispose d’une « charte » reconnue
par l’Etat, définissant clairement la dévolution de pouvoirs, organisant la
démocratie à l’ancienne, faisant, de l’autorité coutumière, un instrument
de développement au service des citoyens et faisant, du pays, un
laboratoire où la démocratie à l’ancienne et celle expérimentée en
Occident s’inspirent, l’une de l’autre ;
▪ Pour l’AGC, aux grands maux, de grands remèdes. La pauvreté est un
cancer qui ronge notre peuple. Aujourd’hui, elle n’épargne pas les cadres
de la Nation. Elle appelle une rupture sur le plan des mentalités et sur le
plan des structures. C’est en cela que la question est culturelle ;
▪ L’AGC poussera à la prise de conscience que « l’entreprise », en tant que
« système de production des bénéfices pour la rémunération du
propriétaire et des revenus pour le remboursement des crédits, pour le
paiement des salaires et l’acquittement fiscal », est une réalité que nous
avons à nous approprier dans le strict respect de ses normes. Notre
histoire ayant montré que le processus ne va pas de soi, son encadrement
figure en bonne place à l’ordre du jour du Front ;
▪ L’encadrement sera assuré par une loi fixant le niveau de qualifications
pour assumer des responsabilités au sein d’une entreprise d’importance :
privée ou publique. Au marketing et au financement, sera accordée de
l’importance, dans l’enseignement et au sein des entreprises ainsi que dans
leurs conseils d’administration. A ce sujet, le Front fait foi à l’équation que,
faisant suite à une étude de marché, c’est le « crédit bancaire » qui crée
« l’investissement » ; celui-ci, la « production » ; celle-ci, « le revenu » ;
celui-ci, « la consommation » et « l’épargne », qui peuvent, ensuite,
accélérer « l’investissement » et amener le système vers « la croissance », si
elles ne sont pas contrecarrées par « la préférence pour la monnaie » et la
« thésaurisation » ;

1
Frantz Fanon : “ L’Afrique a la forme d’un revolver dont la gâchette est placée au Congo ”. La cible du
revolver Afrique, ce sont le mépris et la ségrégation dont elle est l’objet, aussi bien chez elle que dans le
reste du monde.

22
▪ Ainsi, l’AGC fait sien l’aphorisme : « le Congo se fera par la monnaie ou il
ne se fera pas ». En effet, au nombre de « tendons d’Achille » de notre
« géant Congo », il y a « le marketing » et « la gestion de la monnaie ».
L’AGC les inscrit sur sa liste des chantiers essentiels. Elément essentiel de la
culture moderne, la monnaie est au départ et à l’arrivée du processus
économique : elle évalue toute chose, elle s’échange contre biens et
services, elle est une réserve de pouvoir d’achat, elle est un pouvoir qui se
doit d’être autonome au service de la production ;
▪ L’AGC s’attaquera à la réforme des structures par :
- la création d’une « bourse de valeurs », comme l’alternative aux
« banques de dépôts » offerte à l’épargnant congolais ou extérieur ;
- la création des banques d’hypothèques et d’escompte ;
- la création des « chambres bancaires » dans des « tribunaux de
commerce » ;
- la révision du spectre des billets de banque en vigueur, la portabilité de
la monnaie étant l’un des catalyseurs des transactions et de la collecte de
l’épargne ;
- le plan de redressement de la Banque Centrale ;
- la création d’une « banque de développement », les dimensions
continentales du Congo requérant la collecte de l’épargne longue
extérieure et de l’épargne contractuelle interne, faite de fonds d’assurances
et de fonds de pensions, pour assurer le financement, à moyen et long
terme, des entreprises du pays en vue de l’acquisition ou du
renouvellement de l’équipement de production.
▪ La culture des résultats étant à l’opposé de tout « spoil system », l’AGC
assurera la défense des valeurs auxquelles nous sommes attachés.
▪ La culture de justice de l’AGC sera aussi, sur le terrain, de manière
générale, hors les tribunaux, de reconnaître les talents et les mérites de
chacun et de les rémunérer à leur juste valeur ;
▪ Le plan d’action de l’AGC c’est des actions assorties de moyens et
d’échéances pour des résultats. L’AGC s’y emploiera, avec méthodes.
L’AGC s’engage fermement à promouvoir la culture d’aménagement du
cadre de vie par la préconisation : « un esprit sain dans un corps sain et un
corps sain dans un environnement sain » ;
▪ Face aux rues embouteillées de nos villes, à la pénurie de logements
décents et face aux habitations délabrées et exiguës, l’AGC, sachant que ni
les villes ni les maisons ne se construisent et qu’elles sont, les unes et les
autres, construites, adoptera des normes en la matière, mettra en place des
instituts de dispensation de l’enseignement portant sur l’utilisation de
nouveaux matériaux ainsi que des organismes de financement appropriés.

23
Pour l’AGC, la circulation en ville relève, à la fois de la rationalité de la
consommation énergétique, de la sécurité physique, de la qualité de
l’environnement, de la ponctualité des hommes et du rendement de
l’économie. Elle appelle des solutions urgentes que l’AGC ne tardera pas
d’arrêter ;
▪ Quant aux plans d’urbanisation et de construction des habitations, outre
qu’ils visent de donner du confort aux citoyens, ils ont aussi, pour objectif,
de conférer, à nos cadres de vie, la beauté qui en fasse des produits
touristiques pour tous, et donc une source de revenus pour le pays.
Devant de telles motivations, l’AGC ne se fera pas prier dans l’entreprise
de ces chantiers. Bien au contraire ;
▪ Face aux menaces environnementales telles que « l’effet de serre », « le trou
de l’ozone » et « les pluies acides », « les inondations », « la sécheresse », « la
désertification », bref, les dérèglements inhérents au « changement
global de la biosphère », consécutifs à l’action de l’homme sur la planète,
le Front s’engage à veiller à la surveillance constante de l'environnement, à
l'analyse des tendances, au recueil et à la diffusion d'information, à
l'adoption de mesures environnementales adaptées, à la préservation de
notre liberté de choix des technologies de développement, à partir de nos
ressources naturelles et à la garantie de la compatibilité de nos projets avec
les priorités du reste du monde ;
▪ Pour ce faire, l’AGC lancera des actions portant sur le transport et
l'enlèvement des déchets, sur l'environnement maritime, sur
l’hydrographie, de lutte contre l'érosion des sols, de reforestation et de
reboisement de nos villes et nos campagnes, de préservation de la
biodiversité, de l'environnement urbain, de conservation de l'énergie,
d’aménagement du territoire, ainsi que des actions portant sur la santé, sur
les produits chimiques toxiques, sur le droit de l'environnement et sur
l'éducation à l’écologie, l’objectif en étant la préservation de l’équilibre
des écosystèmes, son rétablissement là il est altéré et surtout d’en faire un
appui à la préservation de notre liberté de choix de technologies pour
notre développement fondé, au minimum, sur l’utilisation de nos
ressources naturelles. La volonté de l’AGC d’assumer notre responsabilité
de léguer à notre progéniture un milieu sain, viable et vivable est bien
nette ;
▪ A l’instar de la biodiversité du pays, la culture congolaise trouve, aux yeux
de l’AGC, son identité dans celle de la mosaïque continentale où les
cultures régionales se fécondent mutuellement pour générer, chez chaque
citoyen, une culture plus grande que chacune d’entre elles. Dans ce

24
domaine, le Front entend marquer notre culture au sceau de la tolérance
d’opinions politiques, artistiques et religieuses ;
▪ Il entend favoriser la floraison d’une culture de développement durable ;
une culture de progrès et donc de résultats : une culture de foi que le
développement n’est pas au bout du bricolage mais bien le résultat de
l’application correcte des vraies lois de création préservant l’équilibre de la
biosphère, une culture de foi que le progrès consiste en l’accroissement de
la production des biens et services, en amélioration continue de leur
qualité, en baisse des coûts de production, en amélioration du niveau des
revenus ;
▪ Dans l’esprit de la culture d’ouverture d’esprit et du réalisme, le Front,
placé face l’état des lieux de la société congolaise, de ses avancées et de ses
retards, de ses moyens et de ses besoins, opte d’y faire face par le
pragmatisme. Il entend privilégier la justice distributive là où il y a des
biens et services à partager ; il privilégie l’investissement là où l’effort en
est requis. Il préconise la culture de partage devant l’abondance et de
solidarité dans l’effort. Il n’est pas pour une politique de l’emporte-pièce
de « tout libéral ou tout socialiste ». L’AGC préconise le réalisme au cas par
cas ;
▪ L’autorité de l’Etat, que nous avons à restaurer, se « restaure » autour d’un
projet national et de la détermination à le réaliser. Pour l’Alliance pour
une Génération Citoyenne, « restaurer l’Etat » ce n’est pas « revenir à l’Etat
colonial », qui avait tous les droits et qui n’en concédait qu’au compte-
gouttes, au peuple. Par le Mouvement, l’autorité de l’Etat s’exerce
empreinte de la culture de l’honnêteté et de l’ordre. Elle s’exerce en vertu
de bonnes perspectives qu’assume l’Etat, à l’instar du météorologiste, qui
annonce chaque fois une vraie pluie ou un soleil véridique. Ainsi, un
mandataire public issu de l’Alliance pour une Génération Citoyenne (AGC)
a l’autorité reconnue à l’auteur d’un programme concourant au projet ou,
s’il est exécutif, il a l’autorité qui lui est reconnue en vertu de sa fidélité,
sans faille, au projet commun.

CONCLUSION

Le projet de société ainsi formulé est le produit de la lecture actuelle de notre


société congolaise. Il demeure sujet à des enrichissements éventuels qui
tiendront compte de l’évolution de la société.

25
L’Alliance pour une Génération Citoyenne (AGC) prend l’engagement de
puiser, dans ce Projet de Société, ses différents programmes de gouvernement,
chaque fois que le peuple lui confie les rênes du pouvoir.

Ainsi fait à Kinshasa le 11 octobre 2021

Les Membres Fondateurs

26
27

Vous aimerez peut-être aussi