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REPIBLIQUE CENTRAFRICAINE Unité-Dignité-Travail

ECOLE NATIONALE D’ADMINISTRATION


ET DE MAGISTRATURE
DIRECTION DE LA FORMATION CONTINUE
ET DU PERFECTIONNEMENT
59eme SESSION INTERMINISTERIELLE
CYCLE : A
GROUPE : 1

THEME : DEVELOPPEMENT SOCIAL ET HUMAIN

Présenté par : Candidats 1


Candidats 2
Candidats 3
Candidats 4

Sous la direction de : Dr YERIMO

Année : 2023-2024
SOMMAIRE
SOMMAIRE

INTRODUCTION

I. OBJECTIF
II. DEVELOPPEMENT SOCIAL
III. DEVELOPPEMENT HUMAIN

CONCLUSION
INTRODUCTION
Le paradigme du développement humain, tel qu’introduit par le Programme des Nations
Unies pour le Développement (PNUD) dans le premier Rapport Mondial sur le
Développement Humain en 1990, développé par la suite dans les rapports mondiaux annuels
et de plusieurs Conférences mondiales, repose sur :
 L’homme comme base et finalité du développement ;
 L’amélioration de la qualité de vie et du bien-être de tous et ;
 L’élargissement des possibilités et des capacités humaines.

Le développement humain est pro-pauvres, pro-femmes, pro-emplois et pro-environnement.


C’est ainsi qu’au cours de la dernière décennie, la composition des stratégies de réduction de
la pauvreté dans les pays en développement a évolué. La croissance économique, le
développement du capital humain et la protection sociale sont de plus en plus perçus
comme les trois éléments clés des stratégies du développement national qui accroissent les
niveaux de bien être, augmentent la productivité économique et renforcent la cohésion
sociale. Il y a deux grandes manières de concevoir la réduction de la pauvreté :
 Soit on cherche à favoriser une croissance économique globale plus élevée,
 Soit on met en application des politiques économiques qui ciblent spécifiquement
l’amélioration du niveau de vie des pauvres.

Les deux approches sont nécessaires et complémentaires dans le cas des pays pauvres, mais
doivent être articulées de façon évidente. Au-delà de l’aspect macroéconomique, il est
important de mettre l’accent sur la dimension sociale du développement et d’identifier les
secteurs ayant un potentiel de croissance élevée. C’est en ce sens que l’accent est de plus en
plus mis sur la protection sociale car la pauvreté n’est pas qu’économique, elle est aussi
sociale.
I. OBJECTIF

L’objectif du développement humain est d’accroitre les possibilités dans tous les domaines
économiques, sociaux, culturels et politiques « Le principal objectif du développement
humain est d'élargir la gamme des choix offerts à la population, qui permettent de rendre le
développement plus démocratique et plus participatif. Ces choix doivent comprendre des
possibilités d'accéder aux revenus et à l'emploi, à l'éducation et aux soins de santé et à un
environnement propre ne présentant pas de danger. L'individu doit également avoir la
possibilité de participer pleinement aux décisions de la communauté et de jouir des libertés
humaines, économiques et politiques. » C’est améliorer le bien-être de chaque personne dans
la société pour qu’elle puisse réaliser son plein potentiel.

Le développement social, l’ampleur des changements sociétaux et le contexte de crise


profonde qui s’enracine et s’aggrave dans ses trois dimensions, écologique, sociale et
sécuritaire, donnent aujourd’hui une toute autre dimension à la question sociale.
La réponse à cette vulnérabilité ne peut donc s’appuyer sur les seuls mécanismes de la
solidarité juridique qui concerne principalement les aspects économiques. Il ne s’agit pas de
sous-estimer les conséquences de la précarité de l’emploi sur la vie des gens. Mais d’autres
évolutions pèsent autant sur la perte de confiance de nos concitoyens. Le lien social se
privatise avec des réseaux de relations qui se bâtissent essentiellement dans des cercles étroits.
Or, quand le lien social régresse, l’indifférence, subie ou revendiquée, devient vite
enfermement. Accompagnant l’effacement des repères, l’absence de projets et de perspectives
conduit un nombre croissant de jeunes et d’adultes à se réfugier dans des communautés
d’origine ou des réseaux mafieux. L’avenir se décline négativement, d’autant plus que
l’affaissement de l’exemplarité du politique consolide le climat de défiance.
Face à des défis d’une telle ampleur, l’entretien du vouloir vivre ensemble nécessite donc de
passer d’une conception étroite de la solidarité à une vision globale qui rejoint celle du
développement durable. Car au cœur des enjeux économiques, sociaux et environnementaux,
se dessine la même urgence à considérer l’interdépendance de tous et donc le développement
des liens et des repères (qui n’est autre que le développement social), comme une priorité.
Mais, il convient alors de s’interroger sur les axes stratégiques qui permettent concrètement
d’y parvenir.
II. DEVELOPPEMENT SOCIAL

Le développement social est d’abord et avant tout une posture qui s’inspire d’une éthique faite
d’empathie et d’altérité. Une posture qui entraîne nécessairement la prévalence de la prévention
sur la réparation, de l’opportunité sur la difficulté, de l’ascendant sur le descendant. Voici
quelques éléments de définition.

Le développement social, c’est améliorer le bien-être de chaque personne dans la société pour
qu’elle puisse réaliser son plein potentiel. Le succès de la société est lié au bien-être de tous les
citoyens.
Le développement social signifie qu’il faut investir dans la population. Il est nécessaire
d'éliminer les obstacles empêchant les citoyens à réaliser leurs rêves avec confiance et dignité.
Il ne faut pas se résigner au fait que les gens qui vivent dans la pauvreté seront toujours pauvres.
Le développement social, c’est aider les personnes pour qu’elles puissent progresser sur la voie
de l’autosuffisance.

Le développement social peut être défini comme une nouvelle conception de l’action publique
visant à irriguer l’ensemble des politiques locales (décentralisées et déconcentrées) d’une
aspiration volontariste à la reconstruction des liens sociaux. Mais aussi comme une nouvelle
pratique d’intervention sociale favorisant l’implication de tous les acteurs locaux dans le
développement d’initiatives (culturelles, éducatives, festives, sportives…) aptes à renforcer la
solidarité de droit par une solidarité d’implication, à transformer la citoyenneté passive en une
citoyenneté active.

C’est à ce prix qu’on pourra s’éloigner d’une logique de dispositifs au profit d’une logique
d’intégration des populations fragilisées non seulement par la précarité matérielle ou la
différence culturelle, mais aussi par l’âge, le handicap ou encore l’isolement. Il ne s’agit plus
seulement d’accompagner ces personnes par la voie d’actions individuelles ou collectives, mais
bien de s’appuyer sur l’ensemble des forces vives d’un territoire pour en renforcer la cohésion.

C’est donc bien d’une approche globale dont il s’agit et qui doit tout naturellement être
complétée d’une approche locale. Alors que, par définition, le dispositif provoque un
mouvement descendant, du politique vers l’usager, le développement social s’inspire au
contraire d’une logique ascendante où le terrain (acteurs, usagers et habitants) nourrit les choix
politiques. Aussi, en mettant en avant la notion de territoire comme espace de projets partagés,
le développement social peut-il enraciner le lien social, non pas dans une communauté d’origine
(ethnique, religieuse), mais dans une communauté d’avenir. On retrouve alors l’esprit du pacte
républicain donnant à la liberté et l’égalité une finalité, celle de construire un vivre-ensemble
plus fraternel.

III. DEVELOPPEMENT HUMAIN

Le développement humain est un processus personnel et social, en général caractérisé par :

1. Une esthétique et une éthique ;


2. La variation des conditions matérielles affectant les possibilités de satisfaire les
besoins et les désirs.
« Le droit au développement est un droit inaliénable de l'Homme en vertu duquel toute
personne humaine et tous les peuples ont le droit de participer et de contribuer à un
développement économique, social, culturel et politique dans lequel tous les droits de
l'Homme et toutes les libertés fondamentales puissent être pleinement réalisés et de bénéficier
de ce développement. »
« Le développement est un processus qui permet aux êtres humains de développer leur
personnalité, de prendre confiance en eux-mêmes et de mener une existence digne et
épanouie. C'est un processus qui libère les populations de la peur du besoin et de l'exploitation
et qui fait reculer l'oppression politique, économique et sociale. C'est par le développement
que l'indépendance politique acquiert son sens véritable. Il se présente comme un processus
de croissance, un mouvement qui trouve sa source première dans la société qui est elle-même
en train d'évoluer. »
Depuis 1990 l’expression « développement humain » apparaît étroitement liée au travail du
PNUD, présenté dans son rapport annuel sur « Le développement humain dans le Monde » et
dans une série de rapports régionaux ou par pays. Le succès médiatique de cette publication a
été grand. Rapidement elle est apparue comme concurrente du rapport de la Banque Mondiale
« Le développement dans le monde », rédigé depuis 1978 et plus étroitement centré sur une
approche strictement économique du développement. D’ailleurs, l’existence de ce travail du
PNUD a conduit la Banque à élargir progressivement, dans son propre rapport annuel, son
approche des questions de développement comme le montrent aussi bien les sujets abordés
dans les années quatre-vingt-dix que les données fournies dans son annexe statistique.
Cette approche différente du développement (I), fortement inspirée par A. Sen, renoue avec
un courant plus ancien de l’analyse du développement que l’on peut qualifier d’humaniste. Ce
courant a été particulièrement vigoureux en France1 dans l’après seconde guerre mondiale. Il
est représenté, sous des formes diverses mais proches, influencées par le personnalisme
d’Emmanuel Mounier, par les revues Economie et humanisme et Esprit et des économistes
français tels H. Bartoli ou F. Perroux.

Une telle redécouverte de cette vision élargie du développement n’est pas sans implications
quant à l’analyse actuelle des processus de développement et des politiques de développement
(II). Tout particulièrement, l’approche en termes de développement « humain » invite à
accorder une place décisive dans les processus et politiques de développement aux systèmes
d’éducation et de santé. Plus encore, en mettant l’accent sur l’Homme dans l’analyse des
processus de développement, elle invite à remettre en cause les politiques de développement
encouragées par les Institutions de Breton Woods dans le dernier quart du XXème siècle.
CONCLUSION

Le monde contemporain est en grande partie formé par le capitalisme mondial, notamment
sous les conditions d’impérialisme d’entreprise mis en application par l’Empire et connu
comme le néo-libéralisme. La dégradation environnementale est exacerbée, l’exploitation
intensifiée, tout comme l’oppression par le chômage massif dans les secteurs formels, le
travail de contrats à courte durée, ’la précarisation’, le travail de plus en plus vide de sens et
ennuyeux ponctué par des périodes de chômage et de chômage partiel, la baisse des salaires
réels, la diminution rapide du salaire social, et l’aliénation globale provoquant problèmes de
santé mentale intensifiés et crimes antisociaux.

Bien que des réformes majeures de cette mesure, comme les réductions énormes dans
l’industrie de l’armement, le financement du transport public gratuit et la réduction du
transport privé, la baisse de la dépendance aux combustibles fossiles, et la fin de la promotion,
par les médias et l’industrie publicitaire, d’une philosophie consumériste et de sa production
prodigieusement gaspilleuse de marchandises superflues, soient souvent vendues comme la
route vers le Salut, elles restent inaccessibles sous les relations de production capitalistes.

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