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DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE »
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I. INTRODUCTION :
Toute communauté, quelle que soit sa situation géographique, a ses propres préoccupations,
ses propres problèmes. Ces problèmes varient d'une communauté à l'autre : il peut s'agir de
jeunes d'âge scolaire qui souffrent de malnutrition ou encore des personnes âgées qui n'ont pas
accès aux logements sociaux. Les problèmes diffèrent, mais la nécessité d'y faire face est la
même.
Pour certains, le développement communautaire est conçu comme une méthode d’approche
qui associe l’initiative de la collectivité à l’effort du pouvoir public en vue d’améliorer la
situation socio-économique et culturelle. Et quand une initiative n’existe pas, il se propose de
la susciter, de la stimuler à travers une participation volontaire des populations au choix, à la
programmation, à l’exécution et à l’évaluation des activités.
En effet, que le développement soit conçu comme une approche ou un moyen d’éducation ou
en raison de son efficacité, permet à l’homme et la communauté et fait appel à tous les aspects
de la vie humaine. Autrement dit, en tant que processus global, il part des besoins des
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populations pour retourner à ces mêmes populations dans la mesure où elles bénéficient de
l’intérêt qu’il génère.
2.2. Sur le plan du savoir-faire : Le futur agent du développement communautaire doit être
capable :
2.3. Sur le plan du savoir faire faire : L’agent doit être capable :
2.4. Sur le plan du savoir-être : L’agent doit avoir des valeurs individuelles et
professionnelles irréprochables, c'est-à-dire adopter un comportement basé sur le respect de la
valeur humaine et d’en garder les principes éthiques fondamentaux comme valeur essentielle
de participation de la communauté à l’effort de transformation sociale.
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III. NOTION DE DEVELOPPEMENT COMMUNUTAIRE :
Le développement peut être défini comme une amélioration dans tous les secteurs de la vie
(aspect global et total) de l’homme : santé, habitat, l’eau, nutrition, communication,
éducation, production et commercialisation.
Faire le développement communautaire signifie que l’on adopte une méthodologie pouvant
aider les gens à développer leurs aptitudes, faire des choix judicieux et travailler efficacement
en groupes. Cependant, travailler avec les gens ne signifie pas les lancer dans l’action et leur
donner des responsabilités sans qu’ils y soient bien préparés ou faire soi-même ce qu’ils
doivent faire. Il s’agit de leur apporter toutes les bonnes idées que nous pouvons avoir sans
jamais les leur imposer. C’est une action volontaire, organisée (autorisant un agir et vivre
ensemble), un ensemble de manières par lesquelles l’agent de développement communautaire
amène la communauté à s’impliquer dans un processus dans lequel, elle :
Programme elle-même ce qu’il faut faire en temps opportun et dans un milieu indiqué ( c’est
l’auto-programmation),
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L’hypothèse et le principe de base : Le développement communautaire se fonde sur
l’hypothèse selon laquelle un changement économique et social voulu ne peut être réalisé que
les efforts de la population. Son principe de base est : la mobilisation, l’organisation de la
population par son action et sa participation consciente.
1. Centré sur l’homme dans son milieu et endogène. Autrement dit, il doit s’adressé en
priorité à l’homme en intégrant son milieu de vie et basé non sur son ordre ou apport
extérieur, mais sur le souhait, le besoin, les possibilités, les espérances, l’initiation, la décision
et l’engagement de la communauté concernée.
3. Concret et s’adresser d’abord à la communauté locale, c’est-à-dire qu’il doit porter sur une
situation réelle et le plan d’action ne valable que lorsqu’il correspondra à une situation réelle
sur laquelle elle s’appuiera, pour produire rapidement des résultats tangibles.
4. Fondé sur la participation collective c’est-à- dire que son grand moyen d’action doit
s’inspirer du système communautaire et coopératif.
L’émulation et l’esprit de compétition qu’on apprend aux élèves dans presque toutes les
écoles en Afrique encourage des instincts individualistes (hérités de l’école colonial) et non
ceux coopératifs et renforcent les attitudes inégalité.
Aux obstacles précédents, nous pouvons ajouter l’inadéquation des théories étrangères aux
réalités typiquement africaines. La confusion autour des perspectives de la participation
populaire augmente avec l’irruption en Afrique des théories participationnistes venant
d’ailleurs et appliquées sans tenir compte des réalités locales.
Le problème de classe sociale se pose aussi comme obstacle à la participation d’autant plus
que chaque classe au sein de la population qui participe, cherche la protection de ses propres
intérêts d’abord et il s’en suit des déchirements, des conflits sérieux et donc l’annulation
d’une vraie participation.
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IV. LA NOTION DE PARTICIPATION :
1. La participation de tous ceux qui sont concernés par la décision au sujet de ce qui doit
être fait et de la façon de le faire.
2. La contribution active à l’effort du développement et la mise en œuvre des décisions ;
3. La participation aux avantages qui résultent du programme de développement
communautaire ;
4. En fin la participation locale à l’évaluation de ce programme.
Sous cette optique, la vraie participation pour le développement communautaire doit avoir 2
sens :
-Un sens captif c’est-à-dire centripète car chacun prend une part de ce qui est produit par le
programme de développement communautaire.
-Un sens oblatif c’est-à-dire centrifuge car chacun apporte sa part à la production.
Le développement communautaire doit garder ces deux sens tout en privilégiant le second car
si chaque membre de la communauté est en droit d’attendre une part du progrès escompté, il
doit accepter d’abord d’y collaborer.
Une bonne participation est celle qui associe la population à toutes les étapes d’une action de
développement (du choix des actions prioritaires à leur exécution et à leur évaluation).
Parmi les témoignages qui fusent à ce sujet, nous pouvons citer l’exemple des grandes
institutions comme la banque mondiale, cité par ZANA (2003), qui estime que la moitié des
projets de développement rural qu’elle a financés en Afrique se sont soldés par des échecs.
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Parmi les causes, figurent le manque de participation effective des populations cibles à la
définition des idées et des interventions.
MENHATMA GHANDI cité par le même ZANA (2003) s’employait à dire que « ce que vous
faites pour moi mais sans moi, vous le faites contre moi ». Nous achevons ce chapitre avec
Formes de participation On désigne par forme de participation, les raisons qui peuvent
pousser un individu à participer à une activité.
- La participation spontanée : On ne peut pas dire de cette forme de participation qu’elle est
de fait ou volontaire. Elle est plutôt l’aspect d’un pont entre ces deux formes de participation.
- La participation volontaire : Cette forme de participation provient de l’initiative des
participants sans recours aux interventions extérieures. Elle émanerait d’un hypothétique
passage des sociétés traditionnelles vers les sociétés modernes.
- La participation provoquée : cette forme de participation comme son nom l’indique, est
induite et stimulée de l’extérieur par des institutions ou des organismes afin de provoquer
l’implication de la population dans tout processus de développement les concernant.
- La participation imposée : Cette forme de participation peut émaner du groupe lui même
ou de l’influence extérieure afin de susciter une forme d’organisation au sein des participants
comme par exemple la réglementation de distribution d’eau dans un périmètre irrigué.
Parallèlement à ces résultats de MEISTER, d’autres ont représenté les formes de participation
comme étant les moyens par lesquels on peut susciter la participation de la population. Ces
moyens sont :
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• La manipulation ;
• L’information ;
• La consultation ;
• La négociation ;
• Le partenariat ;
A ce propos, GOUSSAUT (1960) cité par BOUAZZAOUI (1994) puis par AJJANI (1996)
distingue trois types de participation en fonction de l’engagement du paysan :
Développer, c’est surgir un monde nouveau, cela ne peut se faire qu’avec la plus large
participation possible des bénéficiaire, artisans conscients, libres et responsables de leur
devenir.
a -Eviter d’être trop séparé de la communauté, de ne pas pratiquer une pédagogie d’autorité et
avoir à l’esprit qu’une communauté trop étendue rend difficile une réelle participation et
mobilisation.
b -Reconnaitre que travailler avec les délégués de la communauté seulement est parfois
dangereux et avoir à l’esprit que des experts trop sûrs de leur science dogmatique et figés dans
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leurs théories peuvent passer à côté des réalités locales à telle enseigne que toute participation
des communautés devient impossible.
c -Eviter d’être un agent de développement permanent et à temps plein d’une communauté car
celle-ci peut finir par lui faire confiance, lui confier tout et ne plus rien faire.
4.4.2. Les moyens : Parmi les moyens qui permettent à l’agent de développement
communautaire d’accroître le degré de participation d’une communauté à une action, on peut
retenir qu’il doit :
Avant toute chose faire découvrir à la communautaire un intérêt réel pour l’action à
entreprendre, l’orienter et centrer sur un idéal de vie de la communauté, un véritable projet
personnel de la communauté concernée, sur ses attentes, parce que quelqu’un ne s’engage à
fond que si son projet personnel, son idéal de vie, et ses attentes se trouvent dans le projet
global qui lui est suggéré.
Régler les choses de telle sorte à éliminer toute forme d’exclusion, de racisme, de sexisme, de
discrimination afin de regrouper toutes les forces vives pour l’action à entreprendre et d’aider
la population à bien mener l’action de développement communautaire de telle sorte qu’il s’en
suive un succès progressif au niveau de toutes les étapes.
Eviter d’isoler certaines catégories de personnes car la participation des êtres isolés
(handicapés, jeunes, vieux…) est aussi indispensable et laisser chacun assurer sa part
de responsabilité.
Aider la population, dans la prise de décisions, à arriver à un compromis sur l’action à
mener pour éviter de frustrer certaines catégories et favoriser dans la mesure du
possible une pédagogie intuitive basée sur des essais, des erreurs, des succès, des
recommencements.
Tenir compte des contingences et des réalités du public et des communautés ainsi que
du terrain sur lequel ils évoluent car la formation à la participation n’est pas une
affaire de laboratoire. Il peut utiliser aussi le secteur de l’audiovisuel (film, émission
radio diffusée) pour rapporter aux gens certaines expériences positives de
développement communautaire qui ont fait succès ailleurs. Ceci pour sensibiliser
davantage la population à faire mieux et donc à participer plus et de façon responsable.
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V. LA CONSTITUTION DE L’EQUIPE DIRIGEANTE :
Après la délimitation et le choix de l’unité d’action, il faut mettre en place des hommes qui
vont diriger l’action de développement communautaire. Il y en a deux sortes : d’une part le
coordinateur et les spécialistes qui des professionnels du développement communautaire et
d’autre part des dirigeants locaux qui proviennent de la population elle-même.
Les spécialistes : ce sont des experts dans un des domaines d’actions du développement
communautaire comme : les Agronomes, les Zootechniciens, les Comptables, les Economiste,
les Géomètres, les Ingénieurs, les Infirmiers…qui travaillent sous l’autorité du coordinateur.
Ces dirigeants au niveau local sont dits leaders c’est-à-dire des hommes qui émergent parmi
les autres et accepter par ceux-ci en tant que tels pour orienter ou diriger le groupe et la
communauté.
D’après l’origine de son autorité, on distingue souvent trois types de leaders : le leader de
position, le leader de fonction, et le leader naturel.
Le leader de position : c’est celui qui doit son autorité à la place qu’il occupe dans la
hiérarchie sociale du milieu soit par tradition ou par héritage comme chef de tribu et le
représentant d’une grande famille, soit alors par mérite professionnel comme un homme
d’affaire qui a réussi.
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Le leader de fonction : celui-ci tire son autorité d’une charge officielle dont il est investi.
Exemple : l’imam, le curé, l’enseignant etc.
Le leader naturel : il doit son autorité ses qualités personnelles, il exerce sur les hommes une
certaine ascendance, indépendamment de sa position ou de ses fonctions, exemple les sages
du village. Les leaders ont pour tâche de coordonner les efforts locaux et de les diriger vers le
but commun.
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dégager les goulots d’étranglement et les vrais problèmes de développement qui se posent.
Comment alors la véritable enquête et le diagnostic du milieu. Il s’agit de trouver des faits sur
la situation sociodémographique, économique, culturelle et géographique.
b- Aider les gens à discuter de leurs propres problèmes : Lors que la communauté a
compris que des problèmes sérieux se posent, il revient à l’agent de développement
communautaire par un processus approprie de libre réflexion, discussion et expression à
aider les gens à discuter de leurs propres problèmes pour bien les circonscrire. Il va les
encourager à parler de leurs problèmes tels qu’ils les voient. Il évitera d’imposer à la
communauté son appréciation de la situation ou les solutions qui lui paraîtront idoines.
c- Aider les gens à reconnaitre des problèmes les plus urgents : De cette discussion sur les
problèmes de la communauté, il est important de pouvoir aider les gens à reconnaître de
l’ensemble des problèmes qui se posent à eux les plus urgents par lesquels l’action peut
commencer. L’agent de développement communautaire doit, à partir des différents problèmes
qui se présentent, aider la communauté à déterminer ceux auxquels on pourrait s’attaquer le
plus aisément dès le début. Il s’agit donc d’une hiérarchisation des problèmes et de la
détermination des priorités.
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consiste à pouvoir et à éveiller au niveau de la communauté un sentiment de confiance, en la
capacité de s’aider par ses propres moyens et dans les ressources dont elle dispose pour
satisfaire ses besoins.
d- Aider les populations à poursuivre leurs efforts pour la résolution des problèmes :
L’agent de développement communautaire, en vue de préparer son retraite ou son départ de la
communauté, doit aider les populations à poursuivre leurs efforts en vue de résoudre leurs
problèmes. Il doit pour cela inciter les populations à continuer à faire face à leurs difficultés et
à s’efforcer de les surmonter pour un auto-développement. C’est pour quoi dès le début,
l’agent de développement communautaire doit savoir fournir l’aide, l’encouragement
nécessaire ainsi que les renseignements que les populations désirent et leur montrer par des
faits concrets que leurs situations ne sont pas sans remède et qu’elles sont en mesure de
pouvoir trouver des solutions elles-mêmes.
e- Permettre aux populations d’accroître leur capacité à s’aider : Une fois que l’agent de
développement communauté est parti, les choses seront faites de sorte à permettre aux
populations d’accroître leur capacité à s’aider elles-mêmes. Ainsi l’aide à fournir se fera de
telle sorte que la population soit en mesure elle-même d’affronter les nouveaux problèmes et
ses nouvelles difficultés. Il faut alors accroitre sa confiance et l’aider en même temps à
découvrir comment faire face par ses propres moyens à des situations sociales nombreuses et
variées.
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VII. LE PROCESSUS D’IDENTIFICATION DES BESOINS DE DEVELOPPEMENT :
L’identification des besoins peut être définie comme une démarche concertée qui permet de
définir et hiérarchiser les différents problèmes d’une communauté dans le but de déterminer
les actions prioritaire de développement. Elle se fait avec la participation des populations
concernée et comprend :
L’enquête et le diagnostic
La hiérarchisation des problèmes
La planification et l’exécution de l’action.
L’enquête est une recherche méthodique ou une investigation reposant notamment sur des
questions et témoignages sur un phénomène que nous voulons comprendre. Elle comprend
deux parties : la collecte des données (informations) ou l’enquête proprement dite et l’analyse
des résultats ou diagnostic.
Une fois l’enquête et le diagnostic terminés, il faut amorcer la hiérarchisation des problèmes
identifiés. Elle consiste à classer les problèmes en ordre de priorité et de déterminer les
actions prioritaires par les quelles doit commencer l’action de développement.
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7.3. La planification et l’exécution de l’action :
La planification des extrants (out put) : activités organisées pour réaliser un but.
La programmation des extrants : faire un calendrier détaillé par mois, par année de la
réalisation des extrants (de la répartition du timing)
L’organisation des activités : l’organisation du projet et la description des taches par
poste de l’organigramme.
La planification des intrants (In put) : ce sont des ressources nécessaires pour la
production des extrants.
La détermination des sources de financement prenant en compte la participation
locale, la participation de l’Etat et celle étrangère si possible.
A la fin de la phase de planification, un plan de projet est élaboré et prêt à être mis en œuvre.
L’exécution d’une action ou d’un projet de développement est la phase de sa mise en œuvre
suivant le plan élaboré. Elle consiste en l’exécution correcte de toutes les activités prévues
pour l’atteinte des objectifs et nécessite la participation de la population bénéficiaire.
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aspects de leur vie (santé, nutrition, habitat, équilibre spirituel). Sa grande difficulté est que
lorsqu’on traite avec des communautés dont le niveau de vie est trop bas, pendant qu’on
développe le seul secteur choisi, la misère s’aggrave parce que tous les autres secteurs
attendent.
7.2.2. La méthode de la fonction multiple : c’est une méthode par laquelle une équipe
polyvalente et multidisciplinaire (animateur, agronome, vétérinaire médecin, agent
territorial) aident une communauté donnée à faire son développement mais en s’occupant à la
fois et en même temps de plusieurs problèmes ; comme l’artisanat, l’action sociale, petit
planteur indépendant, alphabétisation, éducation de base. Cependant, d’agents et des
techniciens devra éviter de prendre l’initiative de résoudre seule sans la participation de la
population toutes les difficultés et problèmes de la communauté, sinon ce seront des
changements imposés. Il faut en tout, une bonne communication, une bonne compréhension,
une bonne coordination, un vrai dialogue entre la population et cette équipe des agents
administratifs, politiques, techniques, animateurs, sur les objectifs, les priorités, les moyens,
les actions et l’évaluation.
7.2.3. La méthode des ressources internes : Elle apparaît souvent comme la meilleure
méthode de développement communautaire car elle cherche avant tout à susciter l’effort de la
population. Celle-ci est amenée à reconnaître ses propres besoins à les définir, à les exprimer
et à chercher les moyens disponibles localement (moyens humains, financiers, matériels…)
pour les satisfaire. Il s’agit en fait d’un développement autocentré où l’accent est mis sur le
self-help (les gens s’aident eux-mêmes), le self feel (ils se concentrent sur leurs propres
sentiments), le self management (l’auto organisation), le self release (ils se réalisent par eux-
mêmes, le self needs (ils se concentrent sur les vrais besoins) et le volontary leaderships ( la
participation volontaire aux actions).
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chercher des solutions aux problèmes identifiés, à les résoudre à partir de ses propres
ressources.
b. Action communautaire : c’est une action entreprise par une communauté pour le bien
de tous.
c. Autopromotion : c’est la démarche par laquelle une communauté décide de résoudre
elle-même ses problèmes en comptant sur ses propres forces, l’aide extérieur ne
faisant qu’appuyer cette démarche, elle ne la remplace pas. L’autopromotion couvre
toute la vie d’une communauté et cherche à satisfaire ses besoins essentiels aussi bien
matériels, culturel que religieux.
d. Comité villageois de développement : il s’agit d’un groupe de villageois capable de
penser, de réaliser et de diriger des actions communautaires et qui est accepté en tant
que tel par tous les autres membres de la communauté.
e. Communauté : c’est l’ensemble des populations d’un village ou d’un quartier qui
partage le même sentiment d’appartenance à une même entité humaine.
f. Le leader : c’est tout personne qui a de l’influence sur les autres et qui peut les
impliquer facilement dans une action mais aussi et surtout dont les avis sont requis.
g. La hiérarchisation des besoins : c’est la démarche par laquelle une population
détermine les priorités parmi les multiples problèmes qui l’accablent c’est-à-dire les
problèmes les plus urgents par lesquels peuvent être entamées les actions de
développement communautaire.
IX. CONCLUSION :
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savoir être, pour bien aider les populations à initier et mener les actions de développement de
leur communauté avec la participation de tous.
Pour terminer, MULLER cité par AJJANI (2003) précise que : « Le seul moyen de réussir
une politique, c’est d’en confier la réalisation à ceux qui ont intérêt qu’elle réussisse ».
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