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GUIDE DU
TRAVAILLEUR SOCIAL
A l'usage des éducateurs dans la rue.
LAHLIMI Mohammed
Assistant Social Diplômé d’Etat
assistantsocialmaroc@yahoo.fr
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Mohammed Lahlimi / Wilaya de Casa / 2009
Avant propos
Ce modeste travail est le fruit d’une collaboration réussie entre les responsables
de la Division des Affaires Sociales à la Wilaya du Grand Casablanca, et moi-même, en
ma qualité de Formateur dans le domaine du travail Social, il est le fruit de 6 mois de
travail continu en parfaite concertation et coordination, ayant permis la sortie de ce
guide pratique que nous espérons tous qu’il apporte éclairage, orientation et
éclaircissements sur des questions cruciales que se posent tout travailleur social motivé,
fidèle, sérieux et en quête de l’amélioration de ses savoirs, savoir faire et soucieux du
devenir du Social au Maroc.
Ce guide comprend cinq chapitres qui traitent des modes et des techniques
d’intervention les plus importantes pour un éducateur dans la Rue, à savoir :
o Le travail social
o Le Case Work ou le travail social individualisé
o L’étude de cas : l’enquête sociale, la planification et l’intervention
o Les Fiches des instruments et techniques d’intervention
o Le Group-Work
Le choix de ces chapitres est dû à la nature de l’intervention des éducateurs dans la rue,
qui sont amenés à travailler auprès d’une population en situations difficiles, soit des
personnes individuellement, soit des groupes de personnes, d’où le choix du Case-work
et du Group-work, le travail social communautaire est également important, mais il
nécessite des interventions plus large auprès d’un public plus important, avec des
équipes de travail nombreuses et spécialisées en communication communautaire.
Le but escompté à travers ce guide, est de doté les intervenants sociaux auprès des
personnes en situations de rue, de savoirs spécialisés, de principes, de techniques,
d’instruments, leur permettant d’appréhender l’être humain dans sa globalité, dans ses
spécificités uniques, dans sa situation particulière, et surtout de lui préserver son
humanité et sa dignité, conformément à une approche droit, et en parfait respect de la
philosophie et des orientations de Sa Majesté Mohammed VI exprimées lors du
lancement de l’Initiative Nationale pour le Développement Humain en 2005, et en
conformité avec les règles générales du travail social, telles qu’elles ont été conçues et
adoptées par la fédération internationale des travailleurs sociaux.
Mohammed LAHLIMI
Assistant Social
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Mohammed Lahlimi / Wilaya de Casa / 2009
TRAVAIL SOCIAL
Le service social :
« Le service social est une activité organisée, visant á aider l´adaptation réciproque
des individus et de leur milieu social, cet objectif est atteint par l´utilisation de techniques et
de méthodes destinées á permettre aux individus, aux groupes et aux collectivités de faire
face aux besoins, de résoudre les problèmes que pose leur adaptation á une société en
évolution et, grâce á une action coopérative, d´améliorer les conditions économiques et
sociales ».
(Division des affaires sociales des Nations Unies en 1959)
Le travailleur social :
Une définition inspirée de l’OMS stipule que le travailleur social peut être défini
comme un professionnel œuvrant au sein d´un groupe de travail au moyen d´une
méthodologie précise á analyser les situations particulières et á identifier le moyen de venir
en aide en fonction de la personne en difficulté :
Il veille à faire participer le client à la recherche des solutions et assurer son indépendance du
service social, par la même, il veille à l´éducation des personnes et accomplit une tâche
d´orientation et de prévention.
Par ailleurs, sa connaissance des problèmes sociaux permet d´apporter des solutions
d´urgence, ou l´aide par groupe, au sein de l´équipe à laquelle il est intégré pour concrétiser
ou réaliser l´action sociale.
L´action sociale :
« Action volontaire de la collectivité pour assurer le mieux vivre et la cohésion
sociale de ses citoyens. L’action sociale est, par essence, d’ordre politique traduisant tout à la
fois un dessein et un effort collectif »
(Assistante sociale aujourd’hui 1999)
(Définition adoptée par la fédération internationale des travailleurs sociaux, "FITS" Montréal,
Québec, Canada, juillet 2000).
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Cette définition de la profession d´assistant social ou de travailleur social est celle qui est
valide actuellement, elle a remplacé celle adoptée par la Fédération Internationale du Travail
Social « FITS » en 1982.
Étant donné que le travail social au XXI siècle est dynamique et évolutif, Aucune définition
ne peut être considérée comme exhaustive et définitive.
Le but de ce cadrage déontologique est de tracer des limites et des zones éthiques auxquelles
doivent se conformer tous les travailleurs sociaux, le service social étant l’une des activités
professionnelles qui portent sur les relations interpersonnelles, s’avère délicat par le danger de
glissements différents. Ainsi, pour éviter les éventuelles déformations professionnelles ou les
déviations hors le cadre de la profession, les professionnels ont crée et adopté une déontologie
dont le respect s’impose aux du service social, ce code soumit les travailleurs sociaux à
quatre obédiences:
1. La communauté
2. le service
3. la profession
4. le client
◙ LA COMMUNAUTE:
Le service social est une action concertée de la société en faveur des individus ou
des groupes qui sont dans le besoin, il concrétise l’action sociale prévue par
l’ensemble de la collectivité, des individus, des groupes, des communautés…il
personnalise toutes les institutions sociales, les travailleurs sociaux constituent le
canal par lequel passe cette action collective à des usagers, ils jouent donc
l’intermédiaire entre ces institutions sociales mandataires et les usagers, notamment
ceux qui sont en situations de rue. Ils ont la responsabilité de respecter
l’individualité, la dignité et l’autonomie de ces derniers… mais ils ont aussi celle de
veiller sur l’intérêt général de la communauté toute entière, les droits des individus
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◙ LE SERVICE:
Le travailleur social est lié à son organisme employeur par un contrat de travail,
sinon par accord tacite… il doit respecter le règlement, les programmes, les
orientations et les fonctions de son organisme, il est évident que plus le travailleur
social approuve la politique sociale poursuivie et participe à son élaboration, plus il
est motivé pour promouvoir son service et pour réaliser ses tâches et ses attributions
convenablement, au service des usagers et conformément aux attentes de son
établissement employeur, dans ce sens, l’initiative et la créativité doivent être
encouragées, voire même sollicitées, exploitant ainsi le rapport du travailleur social
au terrain et ses contacts qui peuvent être plus fructueux dans la conception des
programmes et des plans de travail du service tuteur.
◙ LA PROFESSION:
◙ LE CLIENT:
Le client ne doit pas être considéré comme un problème, mais avant tout comme une
personne… en situation de problème, ayant un problème. Le travailleur social a le
devoir de l’aider et de le respecter, et ce en lui préservant toute son autonomie et sa
dignité, l’éducateur dans la rue doit respecter ses rendez-vous, réaliser ses promesses
sans en avancer de fausses, veillez sur l’intimité des entretiens.
De sa part le secret professionnel constitue l’une des valeurs fondamentales de la
profession, les secrets du client ne doivent pas faire l’objet de discussions non
professionnelles ou privées du travailleur social, les dossiers du client doivent être
soigneusement préservés et discrètement gardés, ils ne peuvent être dévoilés ou faire
objet de discussions même professionnelles sans son consentement.
Le travailleur social doit veiller à ce que les données très personnelles sur le client
soient strictement confidentielles et sous sa responsabilité exclusive.
En cas de nécessité des résumés sur les dossiers peuvent être transmis aux services
compétents et toujours avec l’accord de l’usager.
La communication par le travailleur social à ses collègues et aux tiers des
informations recueillies et de l’évaluation des situations sont nécessaires et rendues
possible dans l’intérêt de l’usager, dans les limites nécessaires à l’action du service
social. L’usager en sera tenu informé et devra donner son accord sur cette utilisation,
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sauf dans les cas où il est dans l’incapacité de l’exprimer en raison de son jeune âge,
d’un Handicap, ou de toute autre cause indépendante de sa volonté.
HISTORIQUE
Le Case-Work est l’appellation moderne du travail social individualisé, c’est
une méthode d’intervention qui a été élaborée aux Etats-Unis, adopté en France à partir de
1950, reconnue comme une méthode révolutionnaire pour les Uns, comme atteinte à
l’originalité du service social pour les autres, et comme assise de la philosophie libérale et
méthode très fine de régulation sociale au sein des rapports sociaux du système Capitaliste.
De leur part, les guerres mondiales ont empiré les conditions de vie qui devenaient de plus en
plus déplorables. Ainsi, et pour atténuer les souffrances des individus, le travail social
commença à prendre des formes évoluées, de celles les plus élémentaires, il se transforma en
Assistance surtout Médico-sociale, rendue par les religieux(l’église), puis par les femmes
Nobles et bourgeoises qui assistèrent les travailleurs et leurs familles, jusqu’à ce que le corps
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de la santé fut intervenu étant obligé d’orienter son attention vers la vie sociale des malades,
et c’était le développement du premier courant en service social "Le Médico-social" exercé
par "des Infirmières Visiteuses" .
Au Maroc, pour longtemps, l’assistance sociale n’était fournie que par la famille ou la
communauté… soit sur la base des liens de consanguinité, soit en s’inspirant des incitations
religieuses considérant l’humanité comme une seule famille dont les membres doivent
s’entraider mutuellement.
On peut affirmer que l’assistance sociale a toujours existé au Maroc sous multiples formes
plus au moins institutionnalisées :
◙ La ZAKAT :
Principe fondamental de l’Islam qui consiste à ce que les plus riches de la société
fournissent aux plus pauvres annuellement une part de leurs biens.
◙ La KAFALA:
Par laquelle un couple ayant des enfants ou non adopte un Enfant orphelin,
abondonné, ou en situation précaire.
◙ Le WAQF :
Système Islamique permettant aux institutions religieuses, d’exploiter et d’investir des
biens immobiliers ou financiers légués par des bienfaiteurs, pour servir les affaires
religieuses et les nécessiteux de la communauté.
◙ Les ZAWAYAS :
Centres de prières, de formation théologique, d’hébergement pour les démunies et les
sans domiciles fixes.
Il est à signaler que souvent ces chargées du social, exerçaient plutôt de l’assistanat
social au profit des populations démunies, et non pas de l’assistance sociale, elles
avaient comme préoccupation principale, d’embellir l’image du colonisateur aux yeux
des citoyens marocains (dons de produits alimentaires, de vêtements, de
médicaments…Etc.).
Après l’indépendance, le travail social fut l’apanage des ministères de la santé, des
Affaires sociales, et de l’entraide nationale.
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définitions
De nos jours, on reconnaît universellement l’extrême importance des relations
personnelles entre les individus sollicitant l’aide du service social, et le travailleur
social qui en a la charge.
Cette relation de confiance est l’âme du Casework social, c’est elle qui anime le
processus d’étude, de diagnostic et de traitement des cas approchés.
C’est elle qui fait du Casework une expérience riche et vivante, non seulement la
qualité de la relation est essentielle à l’efficacité de la prise en charge, mais encore elle
applique la mise en pratique de nos convictions concernant la valeur et la dignité de la
personne humaine.
"C’est ce libre jeu des personnalités, grâce à quoi on aide l’individu à désirer et à
réaliser le développement le plus complet possible de sa personnalité"
American Association of Social Workers, 1929.
" Le but est toujours d’établir entre le Caseworker et le client un pont par lequel
puissent communiquer mutuellement leurs vies intellectuelles et affectives"
Pauline V. YOUNG,1935.
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" La relation est un moyen, on ne doit pas la considérer comme fin en soi, mais
comme un instrument, une fonction"
Herbert H. APTEKAR ,1941.
" La forme la plus simple d’une relation est la réunion de deux personnes visant des
satisfactions ou des buts communs. Une relation de Casework est une rencontre
Professionnelle entre deux personnes dans le but d’aider l’une d’entre elles, le client,
à réaliser une meilleure adaptation. L’échange affectif qui rend le traitement possible
se place dans ces limites.
La relation est la résultante de tous les échanges entre les deux participants : de toutes
les paroles prononcées, de tous les sentiments, attitudes, actions et pensées exprimées,
de tout ce que font en fait le caseworker et le client que ce soit directement et
ouvertement, ou indirectement et en secret" Benjamin H. LYNDON, 1948.
A travers ces diverses définitions, un trait commun se dégage: c’est par l’interaction entre
clients et Case-Workers que sont mise en action toutes les ressources disponibles pour une
solution du cas, et que s’effectue son étude, son diagnostic, et son traitement. La relation
d’aide en Case-Work est donc une relation professionnelle, interpersonnelle temporaire
chargée d’une affectivité limitée, quant à sa profondeur : son but est d’aider le client à
dépasser une situation donnée avec son libre consentement, et sa participation active à la
résolution du problème.
"Pour appréhender l’Homme dans sa totalité, il nous faut revenir à son mystère, à son
inéxplicabilité… il faut admettre que la vie est un courant frémissant qui se moque bien des
constructions de notre esprit. Et renoncer à la logique au profit d’une attention extrême
pour voir les autres de façon plus complète sans idées préconçues, sans refus systématique,
il convient de bien les regarder eux et leurs situations…".
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Outils DE LA RELATION
Il s’agit d’un ensemble d’attitudes et d’émotions, le travailleur social utilise ses
potentialités humaines pour établir la relation de confiance :
Sa sensibilité, ses émotions, ses sentiments, ses attitudes, et son intelligence…Il utilise son
savoir faire, son savoir être, ses savoirs, et ses capacités à se faire approuvé et aimablement
intégré comme partie active de la relation d’aide.
1. Individualiser:
En effet, chaque cas se concrétise par des circonstances particulières, d’une situation
particulière, et au centre de notre intérêt se trouve un individu unique avec un vécu et une
mentalité exclusifs, Individualiser signifie donc la reconnaissance et la compréhension de ce
caractère unique de chaque usager, c’est ensuite l’utilisation des principes et des méthodes
différentes pour aider chacun à une meilleure adaptation.
L’individualisation est fondée sur le droit de chacun à être traité non pas seulement comme un
être humain, mais plutôt comme un être humain unique, souffrant d’une situation
spécifique, ayant ses caractéristiques personnelles et individuelles, ses expériences propres,
ses souvenirs , ses intérêts, ses pensées, son affectivité, et son comportement unique.
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4. L’acceptation de l’usager :
L’acceptation est un concept qui n’a fait l’objet d’aucune définition systématique mais
seulement de certaines explications :
Le mécanisme de l’acceptation consiste alors à avoir une ferme volonté d’aider tout en
résistant à toutes les tensions de blâmes ou d’hostilité vis-à-vis du client ou de ses
actes, une volonté assez chargée d’émotion et d’affection pour permettre une meilleure
compréhension agissante.
☻ Obstacles à l’acceptation :
→ La sur-identification :
L’identification peut être excessive si le travailleur social, en
découvrant chez l’usager un élément très proche de sa vie
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5. Le non jugement :
Ne pas juger est l’un des principes fondamentaux du Case-Work, il implique que le travailleur
social doit rejeter toute pensée ou envie d’évaluer dans quelle mesure le client est responsable
de sa situation actuelle. La fonction du service social est d’aider et non de juger ou de
sanctionner, par exemple, l’éducateur dans la rue n’a pas à se demander si son client sans
domicile fixe, sous liberté surveillée, est coupable ou non d’avoir transgresser la loi… le
pouvoir de juger appartient aux autorités compétentes.
Ne pas être jugé est pour le client un véritable besoin, il craint être étiqueté et se réfugie dans
une attitude de défense qui entrave le bon établissement de la relation d’aide qui le lie à
l’éducateur, ce dernier est sensé:
→ Contrôler la façon avec laquelle il s’entretient avec le client.
→ Lutter pour se libérer de ses préjugés.
→ Connaître et contrôler ses propres inclinations.
→ Développer sa capacité de regarder les autres objectivement comme
ils sont, et non pas comme ils lui apparaissent être.
→ Eviter les convictions prématurées d’avoir compris parfaitement le
problème.
→ Eviter des comparaisons avec des cas similaires.
→ Le Case-Worker peut heurter à une hostilité de la part du client, il
doit savoir que c’est un mécanisme de transfert et de défense…
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Cependant le droit à l’autonomie peut devenir une absurdité s’il n’est pas adapté d’une façon
réaliste aux limites de la liberté individuelle, les droits du client sont limités par ceux
d’autrui :
→ Les limites liées à la loi civile et à la réglementation en vigueur à
laquelle doit se conformer à la fois le client et le Case-Worker.
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L’approche de tout cas en case-work passe par deux étapes principales qui sont
successivement: le diagnostic et le traitement, le long de ces étapes, l’éducateur doit
faire jouer impérativement et en permanence, la notion de partenariat à travers
l’établissement d’un contrat pour la relation d’aide, qui se réfère à tous les principes
du travail social individualisé, qui s’impose à la fois à l’éducateur et au client.
Ce partenariat apporte des clauses tacites qui délimitent la nature de la relation d’aide
entre le professionnel et le client, permettent la convergence des efforts, et tracent le
contour institutionnel de l’intervention.
Le diagnostic:
Il constitue l’acte le plus important en travail social individualisé, il concrétise
la compréhension du problème en dévoilant ainsi les causes, son but est de trouver le
remède le plus efficace et le plus adapté possible.
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→ Le Diagnostic étiologique:
Qui consiste en la recherche des facteurs étiologiques actuels
ou passés qui ont contribué au problème et ceci à travers l’étude
du vécu du client.
→ Le Diagnostic de classification:
Son objectif n’est pas de classer le client dans une catégorie bien
précise, mais de savoir à partir de la typologie utilisée quel but
se posera le traitement, et par quels moyens d’action on
l’atteindra.
La typologie peut faire appel à certaines caractéristiques du
client: l’âge, le sexe, l’appartenance, la culture, la
profession…Etc.
→ Le Diagnostic dynamique:
Il cherche à exprimer l’interaction des forces qui sont en
œuvre pour la création du problème ou dans son traitement,
il s’agit de détecter l’interaction entre le client et les autres
personnes ou systèmes de façon à voir quel changement
portant sur quel élément peut affecter la situation dans son
ensemble, c’est donc la recherche des causes dynamiques du
problème.
→ La Situation:
C’est l’état pathologique ou la perturbation de la fonction
sociale.
→ La personnalité:
C'est-à-dire essayer de déceler les points forts et les points
faibles de l’usager.
→ Le milieu:
C'est l’environnement où vit l’usager et les facteurs de tensions
qui y existent.
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→ Les causes:
Qui doivent être décelées et classifiées selon leurs importances.
Le traitement:
Le traitement est un acte qui doit être planifié à l’avance et conçu
conjointement entre l’éducateur et le client pour permettre une meilleure adhésion des
deux parties au processus de la résolution du problème, la notion de partenariat ne se
détache aucunement des étapes de l’étude et l’intervention sur le cas.
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☻ TRAITEMENT DE LA PERSONNALITE :
Son objectif est de renforcer la personnalité de l’usager afin de maintenir un
certain équilibre entre les attentes de la société et ses propres besoins, ce
renforcement consiste à minimiser les tensions entre les différents désirs, par
exemple : minimiser la pression d’une conscience trop exigeante et rigide. Il
est possible d’aider le moi à trouver des solutions valables liées à la réalité en
vue d’assurer un équilibre de la personnalité en réconciliant entre ses
différentes composantes.
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La préparation du soi:
Le vestimentaire, l’aspect physique, la préparation psychologique, la préparation
professionnelle, les documents nécessaires... (Eviter le dérangement des collègue de
travail…)
LA PHASE D’INTRODUCTION
LE CORPS DE L’ENTRETIEN
LA PHASE DE CONCLUSION
La récapitulation: synthèse
La reformulation
Insister sur le partenariat (le contrat)
Évaluer l’entretien...
Rappel accords conjoints et RDV
La prise de congé
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OBJECTIFS DE LA VAD
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FICHE SOCIALE
………………………………………………………………….TEL: …………………………………………..……….
Nom de la mère:
...........................................................................................................................................
Profession: ……………………………………………………..………………………….
Date et lieu de naissance:………………………………………………………….
Niv. D’instruction: ….………………………………………..………………………….
Enfants:
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Conditions de l’Habitat:
………………………............................................................................................
……………..………………………….……….………………………………………….
Charges familiales:
………………………………............................................................................................
…………………..………..………………………….…………………………………
……….
Revenus Familiaux:
………………………………............................................................................................
…………………..………..………………………….………………………………………….
Autres personnes à
charge:……………………………............................................................................
…………………..………...…..………………………….……………………………
……………
Antécédents
médicaux:…………..…………………………......................................................................
SITUATION SOCIALE
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
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Avis Signature :
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DEFINITION:
Dans le cadre du Group-work, qui est un mode d’intervention en travail social, utilisé par les
travailleurs sociaux et les éducateurs, notamment auprès des groupes de personnes en
situation de rue, le Groupe est défini de manière opérationnelle comme « un ensemble de
personnes qui ont besoin les unes des autres pour résoudre leurs problèmes par l’exécution
de certaines tâches communes, ces personnes ayant des problèmes communs et se trouvant
dans des situations sociales semblables, sont rassemblées par un travailleur social qui offre
l’aide de son institution et procure une structure pour réaliser ces objectifs», ce mode est
destiné dans le cadre du travail social, aux groupes d’individus à problèmes spécifiques ayant
comme but la résolution des problèmes similaires sur un court terme.
OBJECTIFS:
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Il s’agit ici d’une double dimension d’aide mutuelle, de solidarité, d’échange et d’interaction
influençant positivement à la fois l’individu et le groupe, ces objectifs constituent une
résultante recherchée par tout travailleur social ou éducateur, intervenant dans le cadre de ce
mode dit Group-work.
Tous ces différents objectifs sont réalisés à la fois à travers les activités et l’ensemble des
interactions et des interrelations au sein du groupe.
CARACTERISTIQUES DU GROUPE:
Pour atteindre les objectifs escomptés, les groupes doivent répondre à certaines normes :
◙ Nombre limité.
◙ Homogénéité des situations
◙ Intérêts individuels et collectifs communs.
◙ Hétérogénéité des membres donnant la vitalité et la dynamique permettant le
soutien et l’émulation.
◙ Régularité des réunions.
◙ Présence effective et active de l’éducateur ou du travailleur social.
◙ Durée optimale du groupe en fonction du programme envisagé.
◙ Cadre adéquat et conditions de travail convenables.
MODELES D’INTERVENTION EN
GROUP-WORK:
On distingue plusieurs forme de travail social de groupe correspondant aux objectifs visés, on
doit souligner ici que le travailleur social peut utiliser partie ou totalité de l’un ou l’autre
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modèle en fonction des cas et des adaptations qu’il opère, les différents modèles de travail
social de groupe les plus largement utilisés sont:
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Par cette méthode les membres du groupe se soutiennent, découvrent par l’effet du groupe
comment leur vie personnelle est influencée au plan politique, expérimentent de nouveaux
comportements et développent leur conscience critique.
Le group-work utilise selon les situations, selon les clients et selon les besoins, l’une ou
plusieurs des techniques suivantes :
3°) Le brainstorming :
Poser un problème à débattre
Veiller au respect de la liberté des interventions
Eviter la sélectivité des idées ou la critique en premier temps
L’éducateur se contente de faciliter les discussions
Les idées avancées sont classées et traitées en deuxième temps
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La synthèse est présentée à la fin pour validation et pour en tirer profit par le
groupe
6°) La simulation
C’est une situation concrète reconstituée par les membres du groupe
Des observateurs sont désignés pour faire le point
Des réactions sont suscitées
Des analyses suivent l’exposé des observations
Cette technique permet au groupe de mieux se connaître, et aux membres de
réajuster leurs réactions grâce aux échanges
8°) Le photolangage
Un support visuel sert de plate forme de discussion et d’analyse
Chaque participant réagit à la visualisation du support
L’éducateur fait la synthèse à la fin
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Conclusion
A la fin, j’espère que ce guide puisse remplir les objectifs auxquels il a été destiné,
je souhaite également qu’il soit profitable, à tous les intervenants dans le domaine du
travail social, et je reste à la disposition de toutes les institutions désireuses de
développer le travail social au Maroc, et d’humaniser l’intervention sociale sous toutes
ses forrmes.
Mohammed LAHLIMI
Assistant Social
assistantsocialmaroc@yahoo.fr
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