INCLUSION SOCIALE

Définition de l'inclusion sociale

La notion d'inclusion sociale a été utilisée par le sociologue

allemand Niklas Lehmann pour caractériser les rapports entre
les individus et les systèmes sociaux. L'inclusion sociale est
considérée comme le contraire de l'exclusion sociale. Elle
concerne les secteurs économiques, sociaux, culturels et
politiques de la société.
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Les leviers d'action pour favoriser l'inclusion sociale
varient suivant les pays :
- l'accès aux infrastructures et aux services sociaux,
- un système redistributif pour réduire la pauvreté dont
l'exclusion sociale est l'une des conséquences,
- la reconnaissance du travail non rémunéré,
- la réduction du chômage de longue durée,
-la valorisation de manière égale de toutes
les populations et communautés.
- l'alphabétisation, et l'éducation, etc.
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« L'inclusion sociale consiste à faire en sorte que tous les

enfants et adultes aient les moyens de participer en tant que
membres valorisés, respectés et contribuant à leur
communauté et à la société... Cinq pierres angulaires ont été
identifiées : la reconnaissance valorisée., les opportunités de
développement humain., l'implication et l'engagement, la
proximité, le bien-être matériel." Laidlaw Foundation
(Toronto, Canada)
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Pourquoi des travailleurs sociaux à Cap Calaisis ?
Les principaux constats du diagnostic du Contrat Urbain de
Cohésion Sociale (2008), montrés :
- une méconnaissance de l’offre de service par le public,
- des difficultés d’entrer en relation avec certains publics,
- le défaut ou l’insuffisance de présence la journée,
- une action publique à repenser (aller vers le public),
- un maillage à améliorer,
- des dégradations commises le jour et non plus uniquement
la nuit.
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Qu’est qu’un travailleur social ?

Le travailleur social (TS) est un terme générique pour désigner un

ensemble de métier œuvrant dans le domaine de l'action sociale au
sens large. Il se retrouve sur la première ligne pour gérer,
comprendre, aider ou accompagner et répondre aux besoins de ses
publics.
Le travailleur social doit se conformer à un ensemble de missions
définies par l'institution qui l'emploie, soit dans le but d'aider la
personne dans les actes de la vie quotidienne soit dans le but de
faciliter l'insertion de la personne accompagnée.
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Le CISPD a eu la volonté de créer une équipe de travailleurs
sociaux sur son territoire, pour répondre à l’identification du
besoin local suivant :
En terme de prévention des atteintes à la tranquillité publique :
- Conflits de voisinage
- Incivilités
- Dégradations
- Regroupements problématiques sur les espaces communs
- Agressions, perturbations, squatts
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En terme de cohésion sociale et de prévention des situations

de détresse :
- Interface usagers/institutions
- Parentalité
- Besoin d’informations, assistance
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Depuis longtemps les acteurs de terrain savent qu’il n’y a pas de
solution miracle, et surtout immédiatement visible. La médiation
sociale symbolise les mutations du travail social qui se sont
réalisées sur les territoires auprès des publics les plus en difficultés.

la définition de la médiation : « La médiation s’entend d’une

manière globale comme un mode de construction et de gestion de
la vie sociale grâce à l’entremise d’un tiers (le médiateur) neutre,
indépendant, sans autre pouvoir que l’autorité conférée par les
personnes qui l’ont choisi ou reconnu librement. ».
Chercher à préciser davantage le cadre d’intervention des médiateurs,
c’est prendre le risque à terme de créer de nouveaux médiateurs pour
combler les vides qui seraient laissés vacants dans le tissu social.
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C’est ainsi que les activités de médiation se sont organisées autour de
deux axes fondamentaux : « aller vers » et « faire avec » :
-Aller vers l’usager, l’habitant dont on sait que l’essentiel de sa
difficulté est de ne plus se déplacer, même pour faire valoir un droit
légitime, de fuir, car la gestion d’un conflit nécessite d’affronter la réalité.
-Faire avec les personnes et non à leur place car seule
l’autonomie et la responsabilisation trouvent les solutions durables aux
problèmes.

Les Canadiens utilisent le terme «empowerment» pour définir cette

capacité à faciliter les échanges, à servir d’interface du traitement de la
demande sociale, à donner le pouvoir aux acteurs d’agir sans prendre leur
place.
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Les missions des médiateurs sociaux de Préventions :
 MEDIATION URBAINE
-S’approprier son territoire d’intervention.
-Recueillir des informations sur les situations potentiellement
conflictuelles ou déviantes (veille dans les espaces publics).
-Discerner dans une situation observée, les signes révélateurs de
dysfonctionnements relationnels, de besoins ou d’attentes des personnes.
-Participer aux actions de prévention en lien avec les partenaires locaux.
-Intervenir en interface entre le public et les institutions
(accompagnement).
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 MEDIATION JEUNESSE
-Expliquer les règles de citoyenneté et de vie en société.
-Argumenter et adresser un message clair et convainquant à un
groupe de personnes en contenant l’agressivité par la gestuelle, le
comportement et la parole.
-Etablir des contacts réguliers avec le public jeune, par une
présence physique régulière sur les points de rencontre,
notamment aux abords des établissements scolaires (collèges,
écoles, lycées).
-Intervenir auprès des familles des jeunes qui ont des
comportements déviants dans les espaces publics.
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 MEDIATION DE VOISINAGE
-Repérer, puis désamorcer et résoudre les problèmes de cohabitation
résidentielle.
-Participer au diagnostic et réguler les situations conflictuelles, les
tensions, les conflits d’usage des espaces, de voisinage, entre individus et
groupes.
-Aider par le dialogue et l’écoute les personnes en difficulté.
-Rassurer et accompagner les personnes dans leur apprentissage citoyen.
-Informer sur les droits et orienter vers les services compétents.
-Participer à la résolution de conflit en créant un espace de dialogue et de
médiation.
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Nous pouvons remarquer que l’utilité sociale de la
médiation est :
Cohésion sociale :
-Restauration et densification du lien social.
-Humanisation et amélioration des services aux habitants.
-Facilitation de l’accès aux droits et services aux plus
démunis.
-Contribution à une implication citoyenne.
-Participation à la lutte contre les discriminations et les
stéréotypes.
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Tranquillité publique :
- Présence dissuasive sur les territoires.
- Investissement relationnel sans connivence comme rempart
contre la violence.
- Explication pédagogique des règles de vie sociale.
- Concertation avec les partenaires du CISPD.
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Innovation et apprentissage :
- Démarche « d’aller vers ».
- La disponibilité.
- La responsabilisation.
- L’apprentissage communicationnel.
- La contribution à un décloisonnement interinstitutionnel.
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Reconnaissance :
- Redonner place et visibilité à chacun.
- Contextualité et suivre l’évolution des histoires.
- Verbaliser et enregistrer les doléances.
- Faciliter la confrontation entre adversaire.
- Réhabilitation de ceux qui s’estiment victimes de manque
de considération.
- Communication sur les actions menées par les institutions et
les partenaires.