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Evaluation : imaginer une médiation sur un projet avec une institution partenaire.

Médiation culturelle
Cours du 20/09/2022

Projet : Projets architecturaux non-réalisés.


Concevoir un projet de médiation visant à faire connaître les projets urbanistiques et architecturaux
palois non-réalisés (2e moitié du 19e siècle aux années 1960).
Objectif :
- Faire connaître un ensemble de projets encore largement méconnus.
- Permettre au public de porter un œil neuf sur son environnement et de s’interroger sur l’évolution
de la ville.
Public visé :
- Palois (mais doit être compréhensible par les touristes de passage).
- Adultes + volet scolaires (cycles 2 & 3).

Calendrier :
- Découverte du sujet : le 23 septembre (rdv à l’Usine des Tramways, à 14h)

PHASE 1 (SEPTEMBRE-OCTOBRE) : RECHERCHES ET RÉALISATION DU DIAGNOSTIC


- Remise du diagnostic (en pdf, sur Elearn) : le 15 novembre

PHASE 2 (NOVEMBRE-JANVIER) : CONCEPTION ET RÉDACTION DU PROJET DE MÉDIATION


- Remise du projet de médiation complet (en pdf, sur Elearn) : le 15 janvier
- Présentation orale des projets + échanges avec le jury : le 27 janvier

PHASE 3 (SEMESTRE 2) : RÉALISATION DU PROJET

Budget : à définir (mais pas énorme).

Idées : reconstitution 3D, œuvre d’art (sculpture, peinture, dessin, etc.) sur base du volontariat par
des palois de divers horizons via les réseaux sociaux (à gagner = oeuvre devient goodie, tote-bag ?).

La médiation culturelle

Le terme de médiation est utilisé dans des domaines divers, on parle de médiation pour évoquer un
atelier, un musée, mais on parle aussi de médiation pour parler du travail d’une personne qui résout
des conflits. Même si on se restreint au domaine culturel, cette notion reste floue, on sait que le
terme désigne des pratiques visant à faire le lien entre une offre culturelle et un public, mais les
choses se corsent un peu lorsqu’il s’agit de faire la différence entre ce qui relève vraiment de la
médiation, de la valorisation, de l’animation, ou de l’éducation. La frontière entre ces notions est
parfois ténue et il arrive que ces mots soient utilisés de manière indifférenciée y compris par les
acteurs de la culture et du patrimoine.

Valorisation :
- Mise en valeur d’un espace ou d’un site par la définition d’un projet scientifique ou culturel.
- Un processus global destiné à attribuer une valeur (historique, architecturale, artistique,
mémorielle) à un objet, un édifice, ou un site.
- Répond à de multiples enjeux d’ordre culturel, pédagogique, mais aussi touristique, social…) et
repose sur des actions très diverses.
Les actions de médiation peuvent faire partie du projet de valorisation, mais elles ne sont pas les
seules : communication, recherche, conservation, formation des guides, accueil, créer une boutique,
etc.

Animation :
- Ensemble de pratiques qui visent à favoriser le vivre ensemble par la mise en place d’activités
culturelles.
- Accompagner des individus dans leur développement personnel, les aider à créer des liens, en leur
proposant de prendre part à différents types d’actions (éducation, loisirs, prévention, insertion, etc.).

Médiation culturelle :
Ce mot découle du latin medius (=milieu), cette racine donne le terme latin tardif mediatio
(=médiation) qui a d’abord signifié division par le milieu. Au fil du temps le terme a changé de sens, et
il a pris le sens contraire, celui d’entremise qui est le processus de rapprochement entre deux entités
qui n’est rendu possible que par la présence d’un entremetteur, le médiateur. Initialement ce terme
renvoi à des champs assez éloignés, notamment religieux car le médiateur se plaçait entre le
commun des mortels et des mondes qui étaient inaccessibles ou difficilement compréhensibles. Le
mot s’est progressivement imposé dans la sphère profane, et plus particulièrement dans les sphères
juridiques, commerciales, et politiques. Dans ce cadre, la médiation était considérée comme un
moyen de résoudre un conflit, le médiateur se présentait comme une tierce personne neutre et sans
parti pris, qui aidait à trouver une issue.
A partir de la seconde moitié du 20e siècle, le terme s’est plus largement diffusé dans la société, il
pouvait être utilisé pour désigner tout type d’action de résolution de conflits sociaux. C’est durant
cette période que le médiateur s’est peu à peu imposé dans tous les champs de la société : école,
justice, entreprise, et il était donc assez logique qu’il finisse par s’imposer dans le domaine de la
culture. L’expression médiation culturelle s’est popularisée dans les années 90, au moment où se
sont développées de nouvelles politiques de démocratisation de la culture, où on a commencé à
œuvrer pour une reconnaissance d’une pluralité de culture, un moment où on voulait faire de la
culture un outil d’intégration.
En France, le terme de médiateur culturel est apparu dans le cadre d’une politique de
développement des emplois jeunes, et a été associé au terme de médiateur social pour mener un
travail de fond dans les quartiers défavorisés. Les intellectuels et professionnels ont commencé à
s’interroger sur la nature de cette médiation. Dès 1995, Elisabeth Caillet et Evelyne Lehalle ont publié
un ouvrage intitulé : A l’approche du musée. La médiation culturelle. Ouvrage dans lequel elles
cherchaient les contours d’un métier nouveau. L’étude mettait en avant que le médiateur culturel ne
pouvait pas être un médiateur comme les autres, que la notion de résolution de conflit n’apparaissait
pas vraiment pertinente pour définir le travail du médiateur culturel. On a progressivement pris
conscience que la notion est différente, que la mission assignée n’est pas de résoudre un conflit mais
de faire le lien entre des personnes qui s’étaient progressivement éloignées au point de ne plus se
comprendre. En l’occurrence il s’agissait plus d’une entité, la Culture (celle défendue par les
institutions), et une partie de la population qui ne se reconnaissait plus dans cette culture
institutionnelle et qui préférait une culture plus populaire véhiculée par des canaux alternatifs. La
médiation culturelle s’est donc imposée comme une activité qui visait à réconcilier ces deux entités,
une activité destinée à instaurer un pont entre une population qui se sentait méprisée par les élites,
et de l’autre côté les institutions culturelles qui ne pouvaient pas se satisfaire du désintéressement
de cette partie de la population car elles prétendent s’adresser au plus grand nombre.
C’est à ce moment-là que s’est imposé l’idée que le médiateur devait poursuivre un double objectif :
tenter de lutter contre l’indifférence et le renoncement d’une partie de la population, et tenter de
lutter contre la tendance à l’entre-soi qu’on a longtemps pu observer dans le monde de la culture.
On voit bien que la mission du médiateur culturel n’était pas tant de résoudre un conflit que de faire
en sorte qu’il n’émerge pas. Le médiateur devait contribuer à la prévention des conflits en
rétablissant le dialogue, en assurant la diffusion d’une culture commune perçue comme le ciment de
la société.
Depuis la fin des années 90, le champ de la médiation s’est élargi. L’idée du médiateur passeur,
intermédiaire, est toujours d’actualité, la volonté de s’adresser à un public fragilisé est toujours au
centre des préoccupations, mais il ne s’agit plus seulement de combler le fossé entre le monde de la
culture et les habitants des quartiers défavorisés. Aujourd’hui, la médiation est davantage perçue
comme un moyen d’aller vers l’ensemble des publics éloignés des institutions culturelles, vers tous
ceux qui ne fréquentent pas naturellement ces lieux ou ne peuvent pas les fréquenter. Des
personnes de milieu rural, de classes sociales inférieures, en situation de handicap, ou tout
simplement qui ne se sentent pas assez armées pour comprendre ce qu’elles voient.

Médiation :
- Ensemble d’actions visant, par le biais d’un intermédiaire – le médiateur, qui peut être un
professionnel, un amateur (bénévole) ou un artiste -, à mettre en relation un individu ou un groupe
avec une proposition culturelle ou artistique (œuvre d’art singulière, exposition, concert, spectacle,
etc.), afin de favoriser son appréhension, sa connaissance et son appréciation.

Tout ceci explique que la médiation est une pratique difficile à appréhender.

Les opérations de médiations peuvent être organisés par les organismes culturels eux-mêmes, elles y
sont souvent gérées par des services de tailles variées. La dénomination de ces services varie selon
les établissements, souvent lié à l’histoire de l’établissement. Les actions de médiation sont aussi
parfois menées par des institutions extérieures, publiques (communes, département) ou privées
(associations, entreprises).
Les activités de médiation peuvent se dérouler au sein de l’institution mais aussi à l’extérieur
(hôpitaux, prisons, etc.).

La médiation apparaît comme un levier pour faire vivre la démocratie culturelle et garantir les droits
culturels.

Droits culturels :
- Ensemble de dispositions qui visent à garantir à chaque personne le droit de participer à la vie
culturelle, de vivre et d’exprimer sa culture, son identité, dans le respect des autres droits humains
fondamentaux.

En s’imposant comme une mission fondamentale, la médiation est devenue un objet de réflexion, un
objet d’étude pour les professionnels et les intellectuels qui ont contribué à renouveler sons
approche.
Pendant longtemps, les expériences que l’on rangerait sous l’étiquette médiation découlaient du
mode de transmission inspiré de l’instruction, inspiré du monde de l’éducation. Le médiateur
apparaissait comme un passeur de savoir, un intervenant dont la mission était de transmettre des
connaissances à un public de non-initiés. Certains travaux ont permis de faire évoluer cette
conception très verticale de la médiation, l’approche anglo-saxonne a notamment été déterminante.
En effet, dans les pays anglo-saxons on ne parle pas de médiation mais d’interprétation, concept
théorisé dans les années 1950 par un journaliste américain, Freeman Tilden. Tilden a mené une
importante étude sur les formes de sensibilisation du public dans les parcs nationaux des Etats-Unis.
Les résultats ont été publiés dans un ouvrage : Interpreting Our Heritage. Suite à cette étude, Tilden
arrive à la conclusion que la contemplation ou l’information scientifique ne conduisent pas à une
véritable compréhension d’un lieu, qu’elles ne satisfont pas les attentes des visiteurs. Il affirme qu’il
faut un guide, un traducteur, qui serait capable de révéler le sens caché de ce qui est visible : c’est ce
qu’il appelle l’interprétation. Selon lui, l’interprétation doit chercher à impliquer le visiteur, par
l’expérience, par l’émotion, pour qu’in fine il comprenne le lieu, qu’il l’apprécie et que donc il ait
envie de le protéger.
« L’interprétation du patrimoine est une activité éducative qui vise à révéler des significations et des
relations grâce à l’utilisation d’objets originaux, par l’expérience personnelle, et par les médias
illustratifs, plutôt que AJOUTER CE QU’IL MANQUE VIA DIAPO »

Dans son ouvrage Tilden donne des préconisations, qu’il regroupe en 6 grands principes :

1. Toute interprétation qui ne s’appuie pas sur un trait de personnalité ou sur l’expérience du
visiteur est inutile (l’interprétation doit être pensée comme une relation avec le visiteur pour
le rendre réceptif au message).
2. L’information, en tant que telle, n’est pas de l’interprétation. L’interprétation est une
révélation basée sur des informations (’information ne suffit pas, l’interprétation doit
apporter une dimension supplémentaire. C’est ce qu’on apporte en plus de l’information qui
créé l’intérêt).
3. Que le patrimoine soit scientifique, historique ou architectural, son interprétation est un art
qui en combine de nombreux autres (développer une approche globale qui permet de relier
les connaissances)
4. Le but principal de l’interprétation n’est pas d’instruire mais de provoquer et éveiller la
curiosité (il faut surprendre pour que le destinataire de l’interprétation soit plus attentif).
5. L’interprétation vise à présenter un ensemble plutôt qu’une partie, et s’adresse à l’être
humain dans sa globalité plutôt qu’à un seul de ses sens ou une seule de ses caractéristiques
(il faut privilégier une approche totale de l’objet pour toucher le plus personnes possibles).
6. L’interprétation destinée aux enfants ne doit pas être une dilution de celle destinée aux
adultes (l’approche et le langage pour un public jeune ne doit pas être le même que pour un
public adulte).

A partir de ces grand principes, Tilden met en place 5 énoncés à l’attention des professionnels :

1. Se demander pourquoi les visiteurs viennent et ce qu’ils attendent du site (faire preuve
d’empathie et se mettre à la place des visiteurs pour répondre à ces questions).
2. Offrir un tout plutôt qu’une partie (expérience cohérente et homogène, créer une histoire
entre les choses).
3. Ancrer la révélation dans la personnalité des visiteurs (s’adapter aux différents types de
publics, éviter les références géographiques/générationnelles et s’appuyer sur une culture
partagée).
4. Couler la matière brute dans des formes artistiques (utiliser l’ensemble des connaissances
pour construire une œuvre artistique pour offrir aux gens un objet accessible et non une
somme de renseignements universitaires : conte, visite théâtralisée, ne pas hésiter à donner
quelque chose de soi dans l’interprétation).
5. Se garder de tout excès (trouver un juste milieu en tout).

L’interprétation, c’est transformer des phénomènes en expérience, elle prend en compte les visiteurs
et leurs personnalités. Elle cherche à faire résonner l’objet dans le cœur du visiteur. Enfin, elle ne
prétend pas à l’objectivité mais assume un discours subjectif.

Cette notion d’interprétation reste très présente dans le milieu patrimonial américain, la plupart des
dispositifs de médiation mis en place dans les pays anglo-saxons restent très redevables à ce qu’a mis
en place Tilden.
L’interprétation américaine n’a jamais totalement pris en France où le modèle éducatif reste
fortement ancré. Cela n’a cependant pas empêché certains intellectuels de remettre en cause cette
transmission verticale. Tout le monde s’accorde à reconnaître l’importance de la relation qui est crée
lors de la médiation. Jean Caune va dans ce sens et écrit : « Se focaliser sur le phénomène de
médiation, c’est mettre l’accent sur la relation plutôt que sur l’objet ; c’est s’interroger sur
l’énonciation, plutôt que sur le contenu de l’énoncé ; c’est privilégier la réception plutôt que la
diffusion ». C’est avant tout un processus de mise en relation.
Dans le monde des musées on a tendance à voir le médiateur comme un auxiliaire qui explique et
fait vivre une exposition. Actuellement les théoriciens de la médiation proposent d’inverser cette
conception et proposent de voir la médiation comme un instrument dont s’empare le médiateur
pour créer une expérience originale et personnelle qui permettra au visiteur d’en apprendre plus sur
lui.

Une médiation réussie n’est pas seulement un moment de transmission de l’information. Faire de la
médiation c’est s’interroger sur la place et le rôle du médiateur, du visiteur et ses attentes,
s’interroger sur le mode d’énonciation adapté à l’objet et au visiteur, s’interroger à la place laissée au
sens, à la performance. C’est se poser tout un tas de questions en amont pour que le visiteur puisse
de vivre une expérience unique.
Il est assez simple de voir comme ce concept de médiation peut s’appliquer aux médiations
humaines, mais cette conception peut guider toutes les formes de médiations, quel que soit le
support, les outils, l’objectif doit rester le même.

En 2018 est élaborée la charte déontologique de la médiation culturelle avec la tenue du colloque
Vers une éthique de la médiation culturelle.

Les médiations humaines ou directes

On pense aux conférences, aux visites guidées, aux ateliers, et de fait cela reste les méthodes les plus
courantes.
- La conférence se caractérise par l’immobilité du public, concentré sur le discours du conférencier.
C’est un type d’action qui relève de la transmission d’informations. Il reprend les codes de
l’apprentissage universitaire et laisse très peu de place à l’intervention du public qui ne peut
s’exprimer qu’à l’issue de l’action. On constate un certain engouement pour ce type de présentation
auquel répondent les institutions car cela met en avant une certaine expertise et n’hésitent pas à
utiliser les termes de « cours » ou « cycle de cours », tout en faisant attention au choix des
thématiques qui vont chercher un public assez large. Le modèle de la conférence ne permet d’attirer
qu’un public particulier généralement composé d’amateurs cultivés, de curieux initiés. Si certains
assument le côté purement transmissif de la conférence, d’autres essayent de gommer cet aspect
scolaire en bousculant les formules traditionnelles. On voit proliférer des conférences-débats, on
assiste aussi à une diversification des lieux d’accueil de ce type de manifestations (apéro-conf,
croisières-conférences, etc.) pour toucher un public plus large et plus jeune, mais aussi pour
dédramatiser l’action de médiation en l’associant à un lieu qui évoque une certaine convivialité.
- La visite guidée est le grand classique qui s’est imposé avec le développement du tourisme culturel
et les politiques de démocratisation de la culture. Elles restent un outil de médiation
particulièrement apprécié. Plusieurs raisons expliquent ce succès, d’abord le poids de l’histoire, avec
le temps le public a associé la visite guidée à l’idée de découverte. Il est difficile pour les institutions
de ne pas proposer de visites guidées, cela permet aux institutions d’avoir un lien direct avec le
public. Cette méthode est privilégiée car relativement simple à mettre en place. La visite guidée s’est
dé-ringardisée depuis la dernière décennie, cherchant à séduire des publics variés avec des thèmes
plus racoleurs. On invente aussi des formes de visites plus ludiques : en chanson, découverte avec un
photographe, en vieux gréement, en kayak, en faisant du yoga, avec des dégustations, de nuit, etc.
Certains privilégient une approche sensorielle et des entreprises spécialisées forment désormais les
médiateurs. S’il y a une chose qui ne change pas, c’est la charge de travail que demande ce type
d’intervention, quel que soit la forme prise par la visite, le médiateur doit fournir un travail
conséquent en amont pour examiner quelques points particulièrement importants :

Le discours

Le médiateur doit examiner pls points important : le discours. Il doit s’interroger sur le discours, il ne
faut pas oublier que le médiateur est un auteur. Même s’il s’appuie sur un discours scientifique, il est
l’auteur d’un texte et doit assumer ce rôle et doit assumer un pdv particulier sur un objet, une
période, un phénomène. Sa proposition est une série de choix. Un discours objectif n’existe pas. Il
faut avoir cs que le guide joue un rôle un peu particulier, il n’est ni celui du critique, ni celui du
journaliste. Comme pour toutes médiations, le travail commence par la mise en place et la
structuration de ce discours atypique ; plus particulièrement par la recherche des idées, des
arguments, la recherche a dvloper. La plupart du temps le guide peut se référer a un écrit déjà rédigé
scientifique, mais il peut être amené a compléter son travail par des recherches comme les archives,
notamment quand il veut aborder un pdv particulier.

Il faut ces elmts pour faire un discours cohérent, avec des idées qui s’enchainent logiquement, bien
articulé. Cette articulation est importante : permet des connexions, et s’approprier la découverte.

Durant cette phase d’élaboration du plan, le guide peut faire preuve de créativité, même s’il y a des
contraintes dont il doit s’adapter : la nature du public, le temps, la durée de la visite, enchainement
de salle, la sécurité.

Le moment de l’écriture : moment important : choix du niveau de langue, du style, du vocabulaire ]


au cœur du processus de médiation. La visite n’a pas de chance de convaincre ou de séduire si le
discours n’est pas en accord avec celui qui le prononce et ceux qui le reçoivent. Un guide ne doit
jamais se contenter de lire un texte élaboré par un autre. Il faut écrire la visite : permet de faire le
point, d’orga ses idées, de repérer les manques, de faire émerger les questionnements. La
préparation est nécessaire pour avoir de la confiance et gérer les imprévus.

En plus de ce travail : cela va nous permettre de chercher les bonnes questions pour animer le
débats.

La performance

On voit qu’aujd, il y a de nombreuses manifestations qui essaient de gommer la frontière entre


médiation et art du spectacle. On voit de plus en plus se dvloper le dispositif du storytelling : la mise
en récit. Une technique théorisée dans les années 90, aux EUA. Elle s’est dvloée dans le domaine du
marketing et de la COM. Elle consiste a prendre la forme narrative du conte pour renforcer
l’adhésion du public au discours émis. Il s’agit de faire une discours comme une histoire séduisante,
une histoire qui peut potentiellement toucher le visiteur ou le lecteur dans le but de faire passer le
message avec plus d’efficacité. Elle repose sur le fait que le destinataire d’un message dont on aurait
sollicité un souvenir, une émotion serait plus réceptif. Un récit sur des anecdotes, des personnages
forts, des personnages qui véhiculent des émotions – valeurs. Une étude sérieuse qui explique que
lorsqu’on nous raconte une histoire, notre cerveau sécrète de l’ocytocine (hormone du bonheur).
Une histoire serait 22 fois plus mémorable.
Walt Disney : dans les années 40 -50 : vite compris que pour toucher un public : fallait raconter des
histoire. Il a mis le même principe dans ses films documentaires : l’île aux phoques : fait passer des
infos sur les animaux, sur leur mode de vie, sur les dangers qui les menacent : il raconte leur histoire
en leur donnant des prénoms ect.

Le storytelling : la base de la communication, très à même de la publicité, de la politique, de


l’information. Comme le public s’est habitué à ce discours, il s’est imposé dans le domaine du
tourisme et de la médiation.

Dans le domaine de la médiation humaine on voit que les médiations sont réfléchies : on voit des
visites contées – théâtralisées. Les visites contées peuvent être amené par un guide, mais sont plus
généralement faites par un conteur ou un comédien : permet de voir un édifice une expo à travers
une histoire. Il s’agit d’un dispo ludique adapté aux enfants et aux familles ; car ça donne vie au
projet. La visite contée reprend les codes du conte : met en sc un héro qui accompli une sorte de
voyage initiatique et doit faire face à un certain nombre d’épreuve. Le choix du personnage se fait
par l’objet médiatisé : invente des dialogues pour faire parler le personnage : fait mélanger soutenu
et familier, usage du corps : fait des gestes – la voix. La place du médiateur est toujours présente,
travaille avec le conteur.

On retrouve de plus en plus des visites théâtralisées : découle d’expériences dans le cadre des
musées de plein air. Se sont bcp dvlopés aux EUA dans les living history museum. Dans ces visites : le
médiateur est costumé pour faire revivre un évènement historique ou pour plonger le visiteur dans
une période – culture disparue.

On distingue deux types d’interprétation :

- le médiateur incarne un personnage où il dit « je » : aborde l’histoire dps son PDV

- des personnes du musée qui utilisent la 3e : il ou elle : dans ce cas là le médiateur symbolise
plutôt une entité, une statue ou une profession

Dans les deux cas : transmettent des infos dans une démonstrations, doivent faire des taches
caractéristiques de la période. Ces visites sont pensées comme des machines à remonter le temps.
Aujd ces visites sont imposées dans de nombreux pays.

La visite scénarisée : pose des narrations et des codes empruntés à la littérature et au cinéma. Le
type le plus connu est la Murder Party. L’intérêt de ce type de manifestation, c’est que le visiteur
peut participer physiquement à l’expérience, peut converser avec les personnages. Elles sont nées
dès les années 30, mais surtout ++ dans les années 90 grâce au succès de films, séries, ou de jeux soc.

Les associations qui organisaient ces murder party ont pris de l’ampleur, des décors de plus en plus
immersifs : château. Face au succès rencontré, les pro du patrimoine se sont appropriés le dispositif.

Pourquoi la murder party patrimoniale ? S’agit à la base de faire vivre une aventure, tout en
organisant une rencontre atypique un public et un objet patrimoniale. Un outil permet de faire venir
un public plus large, plus jeune. Cela peut permettre de séduire un public qui est effrayé par la visite
guidée : permet de dédramatiser la visite, à rendre l’institution moins intimidante, permet de
renouveler son offre – l’intérêt du public.

Une longue phase de recherche, de préparation, les autorisations , la COM, pls agents sur le terrain.
Son principe ne va pas séduire tout le monde : moins attirer les personnes âgées. Comme pour les
visites théâtralisées : peuvent être menées par les professionnels, par les médiateurs.
Que ce soit visites contés, scénarisées ou théâtralisées : se caractérisent entre médiation et art de la
scène. Il faut prendre cs que le médiateur travaille avec les mêmes matériaux que le comédien et que
sa posture n’est pas tllmt eloignée de celle du comédien. La visite guidée et l’ensemble des
médiations morales impliquent de réfléchir à sa relation au corps, aux geste et à la voix. Il n’a pas
besoin de grande compétence d’orateur. On y voit la même indulgence avec les témoins. La situation
du médiateur est différente : ni expert ni témoin , il est jugé sur ses compétences professionnelles :
on évalue ses prestations, a se faire entendre, a sa voix, l’humour, sur la capacité a mémoriser un
texte.

Le visiteur a fait le choix d’aller à la visite, d’avoir un interlocuteur humain qui s’adresse directement
à nous, un interlocuteur qui a une voix, un corps ] on humanise donc par là le discours. Il faut faire
attention que la performance n’éclipse pas l’objet que l’on veut mettre en valeur.

Les Greeters : des hôtes non professionnels qui accueillent des visiteurs et qui les font découvrir leur
ville. Des visites de particuliers en particuliers. Un principe né a N-Y dans les années 90, lorsque Lynn
Brooks a crée cette assoc pour changer l’image de sa ville. Dps le mouv s’est considérablement dvlpé
: dans plus de 30 pays. Le principe est partout dans le monde : les greeter accueillent des gens dans
leur ville et les fait visiter. Les greeters mettent en avant le coté humain, chaleureux, décomplexé.

Deux elmts qui différencient le guide et le greeter : le professionnalisme : le guide a fait des études et
donc sa formation garantie le sérieux de son approche et la maitrise d’un certain savoir-faire. L’autre
différence : dans le respect d’une éthique. Le guide ou le médiateur est le représentant d’une
institution et doit représenter cette institution = pas d’approche partisane, le respect de tous les
visiteurs ect. Les greeters ont eux aussi une charte déontologie : ces principes permettent une
homogénéité de l’offre. Mais dans la pratique, on se pose pls questions : la question du contrôle : qui
vérifie si cette charte est bien appliquée ? que les infos ne sont pas fausses ? qu’est-ce qui garantie
que la visite d’un greeter ne fasse pas de concurrence avec un médiateur ?

Faire de la médiation : s’est réfléchir à sa pratique, penser sa propre posture.

Pourtant on ne doit pas faire comme si cette offre n’existait pas. Les institutions doivent s’interroger
sur le dvlpmt de ce type de visite et de s’interroger sur ce que le public recherche : proximité, pas de
rapport vertical, une perte de confiance aux institutions, plus vivant. Une médiation participative à
deux, faire intervenir les habitants, du territoire = ponctuellement = gens cherchent des choses plus
humaines.

Le guide doit s’interroger sur la place du visiteur. Lorsqu’on prépare une visite, on doit se
questionner sur la place du visiteur. Il peut y avoir des visites purement scolaire, transmissif : peu de
place dans l’interaction. Aujd : faire vivre une expérience aux visiteurs. La mission du guide est avant
tout de mettre en avant un cadre propice à la rencontre entre le visiteur et un objet. Cette approche
veut que le médiateur est un rôle de passeur, de guide : il guide – accompagne le visiteur dans sa
découverte. Il guide physiquement et intellectuellement, donne les clefs pour que l’on comprenne.
Le verbe guider montre bien qu’on doit laisser une place au visiteur : doit jouer un rôle dans
l’expérience : sorte d’injonction à faire participer les visiteurs. Il faut la visite soit interactive et non
que le public soit passif. Pour répondre à cette passivité : pose des questions pour que la visite ait
l’air vivante : des questions trop précises – qui font appel à la culture générale = soit on sait soit on
ne sait pas.

Le rôle du visiteur ne doit pas se limiter a une sorte de question à un champion. Il faut vrmt se
questionner sur la place du visiteur. Il faut faire la différence entre la participation et l’implication du
visiteur. L’importance n’est pas de faire faire ou de faire dire qlqch au visiteur mais de faire en sorte
qu’il soit impliqué intellectuellement, émotionnellement dans la visite : en sollicitant ses souvenirs,
ses sens, sa propre histoire.

Les ateliers et visites-ateliers

Ce type de dispo dvlope dans les années 60 : les participants sont amenés a interagir entre eux et
avec le médiateur, mais également à produire un projet – objet. Certaines instit’ proposent des
ateliers pour les adultes – jeunes adultes : des ateliers de pratiques artistiques. Ces ateliers restent
un outils privilégié aux enfants dans le cadre scolaire ou familiale. Il peut s’agir d’ateliers pratiques
dans lesquels les participants peuvent peaufiner leur savoir-faire, de se familiariser avec les
matériaux.

La visite ateliers repose sur un principe que la pratique – manipulation aide a fixer les connaissances
car elle fait appel à la créativité. Visite 6 à 12 ans : il explique la fonction, pose des question, sollicite
les enfants. Après ce temps d’explication : fait ressortir les enfants et font le tour de la cathédrale
pour qu’ils l’observent, dessinent, décrivent les gargouilles : les met deux par deux = faut regarder
des programmes scolaires. Il les amène dans la salle pédagogique : modèle leur propre gargouille : les
guide pour produire les gargouille : faut cadrer l’activité. Il faut des consignes pour guider les enfants.
Faire un lien entre ce qu’ils ont vu appris et ce qu’ils font : ne s’agit pas de les occuper.

Monter un atelier : très exigeant : long travail de préparation : il faut que les différents moments
soient définis en amont. Réfléchir aux transitions à ces moments : comment se déplacer d’un endroit
à un autre, les questions de sécurité. Il faut se demander cmt on interagit avec les enfants : si oui,
lesquelles ? Il faut réfléchir vrmt aux questions : n’ont pas les mêmes bagages – même culture. Il faut
réfléchir aux matériaux, aux fiches maniables mais visibles de loin, des documents réutilisables,
budget limité. Penser a donner le même matériel aux mêmes enfants. Eviter les moments de
flottements pour que les enfants s’en emparent.

Il se peut que le dispositif soit inversé : on commence par le temps d’atelier : on le voit avec les petits
– tout-petits : on débute par le temps de manipulation pour préparer ce que l’on va voir par la suite
et pour créer une sorte d’horizon d’attente. Visite 2 à 5 ans : guide accueille les familles dès entrée
du musée, tout le monde se présente : et il explique ce que les parents enfants vont faire lors de la
visite = prépare les enfants et parents : conduit les enfants dans la grande salle dans un coin
aménagé : ambiance rassurante : enfants font un jeu de mémorie ] enfants très sollicités : invitent a
qu’ils imitent les animaux, a dire ce qu’ils font = objectif : familiariser avec les lieux patrimoniaux –
musées ; leur montrer que ceux sont des endroits où l’on peut passer du bon temps : pour qu’ils
reviennent.

La médiation humaine ne constitue qu’un aspect de l’offre de l’institution. Les musées – instit
patrimoniales ne peuvent pas tout miser sur la médiation humaine : cela coute relativement cher pcq
cela ne permet pas de prendre en charge les visiteurs, ce type de médiation ne convient pas à tout le
monde : pas forcément envie d’être dans une visite guidée, préfère l’autonomie et pas se mélanger
avec d’autres gens. En plus des dispositifs de médiations humaines, les institutions font des
dispositifs plus pérennes : l’écrit.

Les dispositifs de médiation indirecte imprimés

La production de dispositifs écrits n’est pas nouvelle. En effet, on connait des guides de Rome durant
l’antiquité. Au 19e on distribuait des guides pour les expositions universelles. Le recours à ce type
d’outils s’est démocratisé au cours des dernières années, avec le développement des politiques
culturelles. Cet outil s’est d’abord limité aux cartels, puis les conservateurs ont donné une place plus
importante au texte pour expliquer les œuvres mais aussi guider le visiteur. On a également inséré
dans le parcours de l’exposition des panneaux explicatifs plus ou moins longs. Les outils de
médiations ont également été utilisés dans les institutions patrimoniales. Plus insolites, ils sont aussi
utilisés dans le cadre de la valorisation du patrimoine urbain.

Certaines villes ont installé une signalétique patrimoniale, courts textes visuels destinés à expliquer
l’histoire du site patrimonial. Ce texte est imprimé sur un mobilier adapté.
Pour éviter les files d’attente devant certains dispositifs, les institutions ont développé des livrets de
visite ou fiches de salle. Ces outils doivent apporter des informations sur l’objet catégorisé, mais
doivent aussi permettre au visiteur de se repérer, se déplacer, de comprendre ce qu’il a sous les
yeux.

Ces outils permettent de prendre en compte la diversité des publics, certains sont à destination des
adultes, comme les « Laissez-vous conter » devenus les « Focus » dans la collection d’art et
d’histoire. Les textes sont courts et informatifs, comparables à des petits articles de revus, et l’image
y est très présente. On a aussi des images qui sont destinées à montrer l’invisible, permettant de
contextualiser l’objet.

Pour les villes d’art et d’histoire, la charte graphique est nationale.

La majorité des outils imprimés sont conçus pour répondre aux attentes d’un public très convoité, les
familles. Certains adoptent un discours neutre et informatif, simplifié, d’autres optent pour une
approche plus originale et font appel au storytelling. Autre forme : la ludification/gamification avec
es chasses au trésor, des jeux de piste, escape games, etc. De nombreux opérateurs privés se sont
emparés de ce credo et développent même des outils plus évolués.

Un grand nombre d’institutions propose aujourd’hui des ressources à destination des enseignants. Il
s’agit généralement de dossiers pédagogiques, avec à l’intérieur des textes explicatifs, des
documents (cartes, plans, archives), un lexique, des pistes d’exploitation en classe, en lien avec les
programmes. Il faut aussi fournir à l’enseignant tout le matériel qui lui permettra de préparer sa
visite et les séances qui la précèdent et lui succèdent. Il peut s’agir de mallettes pédagogiques, des
supports de jeux. Dans ces cas-là le service de médiation est à l’origine du projet, il défini les pistes
d’exploitation, le cahier des charges.

L’apport des outils numériques

La présence des technologies de l’information et de la communication au sein des organismes


culturels n’est pas nouvelle et remonte aux années 80. Dès le début, elles ont eu de grandes
ambitions, on pense notamment au Musée d’Orsay qui utilisait la télématique et l’audiovisuel qui
étaient situés hors du parcours de visite pour ne pas gêner la contemplation. On trouve également
des CD-ROM qui propose une visite virtuelle du musées, ou même des jeux vidéo se déroulant dans
le musée même (gamification). Dans les années 90 apparaissent les premiers sites internet, et le
monde de la culture est au rendez-vous puisque les premiers sites en France sont du ministère de la
Culture ou des musées. Ces sites sont pensés comme des vitrines institutionnelles, permettant aux
usagers de préparer leurs visites. Ils deviennent des panneaux de communication privilégiés entre
l’institution et les visiteurs. Apparaissent également les premières images de synthèses.

Tout ceci nous montre que les institutions ne sont pas réfractaires aux nouvelles technologies, et
sont créatives. La France possède des structures particulièrement actives depuis le début des années
2000 qui expérimentent et imaginent de nouveaux comportements. Il peut s’agir de laboratoires
universitaires (Museolab-Erasme), des partenariats avec des grandes entreprises (Louvre-DNP qui a
donné le Museumlab, Orsay-Fondation Orange). Une nouvelle méthode est le museomix, 3 jours de
réflexions dans un musée voué à la conception d’un outil technologique.

Dispositifs fixe

L’innovation technologique permet aux établissements muséaux et patrimoniaux d’enrichir le


parcours de visite. Les dispositifs fixes peuvent prendre des formes diverses, peuvent être plus ou
moins ambitieux. Ces outils permettent de varier les approches et les modes de sollicitations, mais
aussi d’amener un peu de vie à l’exposition et également d’apporter des pauses dans la visite.

On réfléchit de plus en plus à la place de l’émotion dans l’exposition. Les institutions se sont lancées
dans les dispositifs interactifs qui font intervenir le visiteur. De plus en plus, l’objectif de ces
dispositifs n’est pas de transmettre les informations, mais de les faire s’approprier.
Avec le perfectionnement et une démocratisation de ces outils, les parcours numériques multiplient
les approches.

Les dispositifs nomades

L’audioguide reste un grand classique dans ces dispositifs nomades. Plusieurs grandes étapes ont
marqué l’évolution de ces dispositifs : la mise au point du format mp3, smartphones/tablettes avec
les applications qui sont liées. L’arrivée de tous ces outils a changé la donne car ils présentent de
nouveaux avantages. Ils peuvent lire de divers formats fichiers, l’écran tactile permet de prendre en
charge l’interactivité, mais la fonctionnalité la plus intéressante est la géolocalisation qui permet de
personnaliser la visite. Certaines institutions ont cherché à profiter de tous ces atouts. Concernant les
audioguides, il faut retenir que ces dispositifs sont coûteux à mettre en place, les institutions se
rabattent donc sur les applications mobiles. Les structures provinciales s’équipent aussi de ces outils.
Contrairement à ce qu’on pense, ces applications sont assez peu téléchargées, mais elles continuent
d’être créées car le visiteur s’attend à ce qu’elles existent. Les applications sont d’une qualité inégale,
c’est une forme évoluée d’audioguide, mais on peut trouver des outils plus aboutis qui exploitent les
possibilités offertes. Les outils nomades les plus intéressants sont ceux qui vont au-delà de la simple
transmission.

Certains outils prennent en compte la mobilité grâce à la géolocalisation. Les informations sont
envoyées à l’usager grâce au mode push. Il faut retenir que ces applications nécessitent d’être
alimentées et d’avoir des ressources humaines derrière.
Certaines structures utilisent ces outils et les ludifient, une manière d’exploiter le geocaching qui
s’est développé aux Etats-Unis au début des années 2000.
Autre dispositif, le code bidimensionnel (QR code, datamatrix) qui est adopté par de nombreuses
communautés, les puces RFID ou NFC qui envoie le message directement au téléphone, enfin les
balises de type beacon qui utilisent le bluetooth. Les statistiques sont décevantes, et montrent que
ces outils sont sous-exploités.

Ces dispositifs nous révèlent une époque révolue grâce à l’imagerie 3D, la réalité augmentée. Dans
ces outils ont peut tout mettre, mais faut-il pour autant le faire ?

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