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les acteurs du champs

de l'action sociale
maroc
Introduction

 Le terme d’intervention sociale recouvre, en général, un ensemble


constitué de politiques publiques, de dispositifs et de pratiques
professionnelles ou bénévoles concernant le champ social. Son
haut degré de généralité permet d’y fédérer des actions, des
postures, des éthiques ou des méthodes très différentes les unes
des autres, quand elles ne sont pas contradictoires, antagoniques,
voire incompatibles.
Definition
 Le champ social : sont des lieux de prises de position conflictuelles autour d’enjeux
spécifiques : l’école, la maison, les médias, l’art, l’économie, la politique, le langage, la
science, l’habitat…
 Dans ces champs sociaux s’exerce une compétition et c’est au travers d’une “violence
symbolique” que se perpétuent des rapports de domination qui se sont légitimés : la
domination masculine, la culture générale, la concurrence économique, la division travail
intellectuel / travail manuel… Certes la domination relève du capital économique et/ou
du capital culturel, mais le « rendement » de ceux-ci sont amplifiés par le capital social pour
finalement constituer le capital symbolique résultant celui qui donne une reconnaissance
dans la société.
 C’est ce pouvoir symbolique résultant (qui  apparait comme le pouvoir de constituer le
donné par l’énonciation, de faire voir et de faire croire) qui rend possible l’effectivité des
différents pouvoirs (dans la structure même du champ où se produit et se reproduit
la croyance )
les acteurs de l'action sociale
 L'action sociale est multi partenariale. Diverses institutions, œuvrant avec les associations, interviennent pour mettre en place une politique
sociale, apporter leur soutien aux personnes en difficulté.
État : des minima sociaux à une large gamme d’actions
 L’État, en légiférant, a mis en place une large gamme de minima sociaux qui constituent un minimum vital pour des populations
entières : parents d’enfants reconnus handicapés, adultes handicapés, parents isolés, chômeurs, etc.
 De plus, l’État intervient dans de nombreux domaines tels que l’accès à l’emploi, au logement, à la santé, etc.
Régimes de protection sociale et de retraite
 Les régimes de protection assurent, de l’enfance à la vieillesse, une large gamme d’actions ; celles-ci sont liées aux revenus ou à
des services. Les services d’accueil de la petite enfance comme les services d’aide à domicile sont assurés largement grâce à la
participation financière des régimes de protection sociale et de retraite.
 Chaque entité, au regard des systèmes de gestion paritaire, a la possibilité de définir les éléments de sa politique d’action
sociale.
Conseils généraux
 La décentralisation de 1983 a confié aux conseils généraux des missions qui relevaient auparavant de la responsabilité de l’État
dans les départements.
 Selon les départements et les conventions liant les institutions entre elles, le conseil général confiera certaines missions à
d’autres structures ou s’en verra attribuer.
 Dans de nombreux départements, la moitié du budget du conseil général est consacrée aux diverses actions sociales.
les acteurs de l'action sociale

 Communes
Les communes ont la particularité de gérer directement des services ou des actions qui peuvent
indifféremment relever du CCAS ou de la ville ; les services concernent en particulier la petite
enfance (crèches...) et le logement. Les actions peuvent aussi concerner l’emploi.
Si les moyens d’action sont les mêmes selon la structure gestionnaire (CCAS ou ville), dans le cas
d’une gestion par le CCAS, par le biais de la participation au conseil d’administration et de la
démarche d’analyse des besoins sociaux, les associations familiales, les associations de
handicapés, de personnes âgées et celles œuvrant pour l’insertion sont parties prenantes des
orientations. Dans le cas d’une gestion par la ville, seul le conseil municipal a le pouvoir de
décision.
 Communautés de communes
Les communautés de communes sont des établissements publics de coopération intercommunale
(EPCI) qui, au-delà de leurs attributions obligatoires (aménagement du territoire et
développement...
 le rôle du social 

Le rôle social d'un individu représente l'ensemble des comportements attendus par la société en
fonction de son statut (profession, place familiale, etc.). Dans la société occidentale, on attend en
général d'un parent qu'il prenne soin de ses enfants.
les acteurs du champ social au
développement social local
 Le développement social local (DSL) est une démarche globale d’intervention
sur un territoire mobilisant collectivement les acteurs (bénéficiaires, citoyens,
élus, partenaires, institutions) et les ressources, afin d’organiser les conditions
d’une évolution sociale positive et d’améliorer globalement et individuellement
les conditions de vie des habitants. Comme réponse au délitement du lien social,
le DSL est une manière d’aborder ce défi majeur de la cohésion sociale. Il a pour
ambition de mettre en œuvre un projet territorial global, partagé et coordonné. Il
vise un objectif de changement durable de la situation des habitants, voire de
transformation et de promotion sociale. Il propose de redonner aux populations
du pouvoir sur leur propre vie et leur environnement, en mettant en avant les
notions de projet et de solidarité.
le rôle d’acteur au champ social 

 Le rôle social d'un individu représente l'ensemble des comportements attendus par la


société en fonction de son statut (profession, place familiale, etc.). Dans la société
occidentale, on attend en général d'un parent qu'il prenne soin de ses enfants.
Le but de l'accompagnement social

 Permettre, ou du moins favoriser l'autonomie des personnes handicapées, leur accès


aux institutions ouvertes à l'ensemble de la population et leur maintien dans un cadre dit
ordinaire de travail et de vie.
 Améliorer les conditions de vie des agents publics et de leurs familles, notamment dans
les domaines de la restauration, du logement, de l'enfance et des loisirs, ainsi qu'à les
aider à faire face à des situations difficiles.
Les politiques sociales au Maroc face aux
impératifs Du développement humain.
 Depuis la deuxième moitié de la décennie 1990, nous avons enregistré une prise de
conscience des problématiques sociales à travers des mesures qui ont marqué l’action
publique de lutte contre l’exclusion sociale se basant sur des mécanismes
institutionnels d’assistance des personnes défavorisées et la protection de leurs
droits. Dans ce cadre de nouvelles institutions ont été créés pour appliquer et
coordonner cette politique, à travers de nouveaux dispositifs et en impliquant
notamment les associations de la société civile.
 Parmi ces institutions, l’Agence de Développement Social –ADS, cas de notre
réflexion, a été créée en 1999, pour contribuer à atténuer le déficit social et améliorer
la situation des couches défavorisées et ce en partenariat avec la société civile et le
secteur privé.
Action publique sociale au Maroc

 L’intérêt grandissant de création d’associations de développement profite d’une onde très


favorable au plus haut sommet de l’Etat.
 Les associations sont directement appelées à participer et animer la construction économique et le
développement social du pays et à en assurer la continuité et la cohérence.
Action publique sociale au Maroc

 La période d’alternance a permis de manière décisive la création d’associations à caractère


socioéconomique qui allaient venir en aide aux populations pauvres et aux catégories sociales
précaires, marginalisées ou ayant des besoins spécifiques.
 Parallèlement à cette forte progression quantitative des ONG, leurs domaines d'intervention
s’élargissent et se diversifie particulièrement en matière d'intégration des couches sociales
démunies dans le processus de développement économique et social.
Action publique sociale au Maroc

 Le lancement en 2005, de l’Initiative Nationale de Développement Humain (INDH), qui


constitue selon le rapport national de développement humain de 2005, « Non seulement une vaste
expérience de mise en œuvre de tous les principes qui animent le concept de développement
humain, mais aussi une consolidation de la démocratie locale et de la territorialisation des
politiques publiques économiques et sociales.
Quand la gestion du social devient une
priorité de l’État
«Choix raisonné et l’engagement inscrit dans le temps, ont pu sembler présider à la
formulation de certaines politiques gouvernementales » . 
 Elle vise à donner un nouvel élan décisif à la stratégie de développement social, à
travers la mise en œuvre de politiques publiques intégrées s’inscrivant dans le
cadre d’une entreprise cohérente, d’un projet global et d’une forte mobilisation
tous les dimensions politiques, sociales, économiques, éducationnelles, culturelles
et écologiques se conjuguent et se complètent. Dans ce cadre, elle privilégie
l’approche contractuelle et le partenariat avec le tissu associatif et les acteurs du
développement local et de proximité.
Conclusion

 Les différentes configurations de l’État au Maroc ont mis en place des stratégies
de construction d’une administration solide en gérant les solidarités que l’Islam
prône et en contrôlant les dérives de ceux qui les récupèrent à leur profit pour
déstabiliser l’ordre politique et social en constituant un contrepouvoir.
Bibliographie

 Agnouche, Abdellatif, « Les chorfas face à l’État de droit dans le Maroc


contemporain », in Le Maroc actuel, 1992, pp.273-283.
 Al Hachimi, Al-Sayed Ahmed, Recueil des hadiths Prophétiques et des sagesses
Mahométanes, Beyrouth, Dar Al Kitab Al Ilmyah, 1991.
 Burke, Edmund : « L’Islam marocain est une invention du protectorat français »,
in Zamane, 30 novembre 2015.
 Camau, Michel, « Tarajji ya dawla ou la force de l’espérance 1986, propos sur le
désengagement de l’État en Tunisie », in Bulletin du CEDEJ, n° 23, 17e année,
1988, pp. 81-108.

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