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LE DIAGNOSTIC
COMMUNAUTAIRE
Plan du cours :
2 Diagnostic
3 Communauté
4 Santé publique
5 Sante communautaire
6 Diagnostic communautaire
7 Participation communautaire
8 Principe de Subsidiarité
2 La MARP
1 Principes généraux
2 Eléments à considérer lors de l’exploration des alternatives d’intervention
3 La démarche dans la détermination des priorités
Là, nous sommes en présence d’une démarche de partenariat qui marque toutes les
étapes d’une action de santé initiée par le système.
SUBSIDIARITE
• Besoin latent : c’est un besoin qui n’est pas perçu par la population et les
professionnels de santé ; ce qui nécessite une analyse approfondie pour le faire
ressentir par la population.
• Besoin ressenti : c’est un besoin perçu soit par la population ou soit par les
professionnels de santé.
• Le besoin normatif : c’est celui qui est défini par l’expert, le professionnel,
l’administrateur, par rapport à une certaine norme de désirabilité ou d’optimalité.
Celui ou ceux qui n’y répondent pas sont jugés en état de besoin. Par exemple
la quantité d’eau à boire par jour et par individu par jour, l’exercice physique
deux fois par semaine pendant au moins 30mn
La présence d’un agent pathogène est indispensable mais pas suffisante pour
faire apparaitre la maladie. C’est ce qui est observé dans le cas du paludisme, du
SIDA, et plus récemment de la COVID-19.
➢ La mobilité de l’Homme
➢ La densité de peuplement
➢ L’urbanisation
Une mère instruite est plus réceptive au message d’éducation, elle s’occupe
mieux des enfants
La nature non domestiquée est hostile à l’homme. Plus 1/3 de l’humanité vit en
état de fragilité extrême face aux forces de la nature et attends du développement
économique des conditions de vie moins précaires. L’homme est un acteur il s’adapte
en développant des comportements appropriés (les esquimaux aux Canada, les
Nomades sahariens). Il se protège en organisant son espace vital de façon à rendre
les contraintes supportables (du vêtement à l’habitat en passant par diverses formes
de socialisation. De tout temps l’homme a manipulé son environnement en quête du
mieux vivre.
Les mots maladie et santé n’ont pas tous la même signification d’un groupe
humain à l’autre, les hommes n’ont pas tous la même notion du normal et du
pathologique.
La chirurgie plastique des seins (lifting des seins) devenu le nouveau mode vie
Trop d’échecs aujourd’hui en éducation sanitaire sont dus au fait que la santé
publique a occulté ces aspects sociologiques et anthropologiques de la santé.
Notons que :
- Une épidémie de Rougeole ne trouve pas assez réceptif pour se propager dans
une population immunisée à plus de 80%
➢ En 1846 La rougeole aux iles Féroé a atteint 7780 enfants seulement 102
morts
- La lèpre ne s’installe pas dans toutes les sociétés où elle est importée.
Structuration sociale
- L’homme se structure en société, selon l’âge, le sexe, la Profession, la durée
de résidence, les Taches , le Revenu , l’Education, la Religion, croyance, la
structure du pouvoir, Durée d’exposition (âge), Fréquence d’exposition (sexe),
Lieu de résidence (protection en zone impaludée), zone d’onchocercose risque
plus élevée.
- Onchocercose (les piroguiers plus touches que les artisans ; les pécheurs plus
touches que les agriculteurs)
- Les hommes sont plus atteints de schistosomiase que les femmes qui jardinent
au voisinage de la maison
- Exception des Senoufou du nord de la cote d’Ivoire où les femmes sont plus
atteintes que les hommes car elles s’occupent seules des rizières (la répartition
des taches agricoles explique l’anomalie épidémioloque)
- Alors qu’en aval on avait plus de 90% d’habitants infectés avec des taux record
de cécité.
L’aménagement de l’espace
Aucune modification n’est neutre du point de vue santé
La Trinité aux confins sud des Antilles l’un des grands foyers du
paludisme ; la culture du cacao a créé des conditions favorables au
développement de l’anophèle (anophèles Bellator) et a entrainé une
flambée de paludisme malgré toutes les mesures prises pour la de
modification de la prévalence
L’organisation de l’infrastructure
• C’est donc une conception du monde qui consiste en une série d’hypothèses
formulées consciemment ou inconsciemment, par la foi, au sujet de la
fabrication et du fonctionnement de l’univers
• On voit différemment les choses selon qu’on porte des lunettes jaunes ou roses.
• Nous avons tous un certain type de lunettes dans notre esprit, mais peu d’entre
nous en sont conscients
• La vision du monde, vivifie la communauté et la dynamise. Elle dit voilà qui nous
sommes
INTRODUCTION :
Les statistiques sanitaires disponibles, par exemple, concernent le plus souvent des
zones géographiques plus étendues. La collecte de données spécifiques au
quartier/village entraîne souvent un travail de recherche lourd et coûteux, et parfois
inutile car non susceptible d’apporter des informations significatives. Un diagnostic
communautaire sur la santé peut se résumer, dans certains cas, à une enquête
épidémiologique dont l’objet est de collecter un maximum de données existantes
(statistiques et autres) sur l’état sanitaire d’une communauté. Un certain nombre
d’indicateurs purement sanitaires ou de type sociodémographiques permettent ainsi
de dresser le portrait type d’une population : répartition par âge et par sexe, taux de
natalité, taux de mortalité, taux de croissance démographique, flux migratoire, taux de
fécondité, taux de prévalence contraceptive, couverture vaccinale, la séroprévalence
VIH, mais aussi revenu moyen, taux de chômage, taux de pauvreté, niveau de
scolarité, taux de suicide, le logement, niveau et type etc. Une fois recensées, ces
données s’avèrent très utiles pour anticiper, prévoir d’éventuels changements dans le
milieu étudié. Ces informations peuvent être obtenues auprès d’institutions diverses,
les formations sanitaires, les universités, l’institut national de statistique, ministère de
santé, les ONG, etc. La mise en œuvre d’une enquête épidémiologique, peut
également conduire l’investigateur à découvrir des différences importantes entre des
données établies par les professionnels (ex : la morbidité diagnostiquée) et les besoins
ressentis et exprimés par la population. Ils diffèrent parfois du tout au tout selon qu’ils
ont été déterminés par les professionnels seuls ou par la communauté dans son
ensemble : ceci souligne l’importance d’une réelle participation des habitants.
Routes et accès :
- Routes goudronnées :
- Pistes :
Branchement à l’électricité :
Assainissement de base :
Réseau d’assainissement :
Caractéristiques démographiques :
Population totale :
Naissances enfts inf 1-5 ans 5-15ans 15- 24- Sup 60 TOTAL
attendues à 1an 24ans 60ans ans
fem
Masc
total
• Taux de natalité :
• Caractéristiques socio-économiques :
• Données socioculturelles :
Mortalité :
• Morbidité
• Facteurs de risque :
• Centre de santé :
• • Centre hospitalier :
• • Cabinets privés :
• • Officines :
• • Ambulances :
• Ressources humaines :
• Mode de couverture :
• Strategies
avancées…………………………………………………………………….
• Réalisations des programmes sanitaires prioritaires :
• Taux de TPI1……………..TPI3……………..
• Taux de déparasitage :
Lorsque les données ne sont pas disponibles pour une unité géographique spécifique,
il est possible de réaliser une extrapolation des taux obtenus au niveau d’une plus
grande unité. Les taux obtenus dans la population de référence seront donc appliqués
à la population d’un territoire donné. Cette extrapolation n’est valable que pour des
groupes démographiques comparables. "Ce type d’estimation verticale (d’une grande
région à une plus petite) peut être également appliquée de manière horizontale, à partir
d’une entité géographique de dimension comparable."
L’approche dite "par consensus" privilégiera pour sa part le travail avec des
personnes-relais ou des informateurs- clés (citoyens, leaders religieux et traditionnels,
professionnels…) sensés bien connaître la communauté étudiée et aptes à définir ses
problèmes et ses besoins de manière consensuelle. On privilégie ici des techniques
diverses destinées à organiser la réflexion au sein du groupe. La formulation d’une
idée, la prise de parole ou d’autres formes d’expression individuelle nécessitent en
effet un ensemble de stimulations psychologiques que l’intervenant (ici véritable
animateur d’une dynamique de groupe) devra s’efforcer de faciliter l’entretien. Les
informateurs-clés sont des personnes qui résident ou travaillent dans la communauté
et qui sont reconnues comme ayant une bonne connaissance de celle-ci.
Elle repose sur la réflexion silencieuse mais en privilégiant cette fois l’expression
écrite. Des idées de départ (problèmes et solutions possibles) sont écrites
préalablement par l’animateur et placées au centre de la table. "On demande d’abord
à chaque participant (de 6 à 8) d’inscrire ses propres idées en silence. Lorsqu’il est à
cours d’idées, il échange sa propre liste avec une de celles qui sont au centre de la
table. Il ajoute à celle-ci de nouvelles idées et ainsi de suite jusqu’à épuisement des
idées. Par la suite, il est possible de procéder à un tour de table suivie d’une discussion
et, finalement, à la mise en ordre des items."
Bien que la MARP puisse aboutir à des changements, ceux-ci ne sauraient être
déterminés d'avance.
A travers le processus de la recherche, les obstacles à la satisfaction des
préoccupations des différents groupes d'intérêt sont identifiés, les solutions étudiées
et les conflits résolus au fur et à mesure de la progression des débats. Pendant les
semaines et même les mois qui précèdent le démarrage des recherches sur le terrain,
les chercheurs tentent d'obtenir directement des personnes et des groupes, des
informations sur leurs préoccupations ; Pendant les semaines et même les mois qui
précèdent le démarrage des recherches sur le terrain, les chercheurs tentent d'obtenir
directement des personnes et des groupes, des informations sur leurs préoccupations.
Les chercheurs peuvent créer des occasions de dialogue entre différents groupes
d'intérêt en les invitant tous à des réunions relatives à la recherche.
• Au cours de telles réunions, il importe de prêter attention à ceux qui ne prennent
pas la parole. Par exemple, dans beaucoup de cultures, les femmes n'assistent
pas aux réunions du village. Il faudra, dans ces cas, faire un effort particulier
pour se rendre à leur domicile ou pour rencontrer un groupe de femmes, en vue
de s'enquérir de leur point de vue.
• Qu'est-ce que les participants c'est-à-dire les villageois, la population locale,
les chercheurs aimeraient gagner de la recherche ?
• Qui parle ? Qui ne parle pas ? Pourquoi ?
Mesures
Rechercher les
provisoires
solutions
Proposer la Projet
solution
Approuver le
projet
Problème
non
éliminé ?
oui
DEFINITION
Le brainstorming est un outil de créativité. Inventé par OSBONR, il est fondé sur le
principe suivant : si nous ne sommes pas imaginatifs, c’est parce que nous nous auto
censurons.
OBJECTIFS :
PRESENTATION – UTILISATION
Quatre phases :
FICHE 3
LES 5 M
DEFINITION
OBJECTIFS
PRESENTATION – UTILISATION
PRECAUTIONS :
PREPARATION
Avant la réunion
Le jour de la réunion
Au début de la réunion
A la fin de la réunion
Issu du « QQOQCP », c’est outil permet de remonter les causes premières possibles
d’un dysfonctionnement ou d’une situation.
Cette technique introduit des conseils pratiques sur les moyens de déterminer les «
causes profondes » d’un problème. Les « Cinq Pourquoi ». Comme son nom l’indique,
implique de poser la question « pourquoi » jusqu’à cinq fois lorsqu’on essaie de
comprendre un problème. Cette technique est basée sur la théorie selon laquelle il est
possible de répondre à la cause de tout problème dans un système complexe en
posant jusqu’à cinq questions « pourquoi ».
Pour répondre à cette question, nous devons comprendre les relations de cause à effet
qui sous-tendent les problèmes identifiés. ll existe une technique bien établie pour ce
faire.
Disciplines pour utiliser l’outil des « Cinq Pourquoi »
Il existe trois éléments clés pour utiliser efficacement cette technique :
➢ L’énonciation précise et complète des problèmes identifiés.
➢ Une réponse parfaitement honnête aux questions.
➢ La détermination d’aller au fond des problèmes afin de pouvoir les résoudre
Exemple :
Se poser la question
DEFINITION
OBJECTIFS
Légende illustrée
Visualiser une
synthèse de l*analyse
VISUALISER L’ANALYSE
des causes a effet
Identifier visuellement
AMELIORER LA QUALITE tout dysfonctionnent
potentiel
a) Y a-t-il une relation de cause à effet entre ces deux causes du problème à
résoudre
Exemple :
Exemple :
L’outil 8M
La caractéristique « Moyens financiers » est rajoutée aux 7M.
Exemple :
La variante 9M
L’aspect « Maintenance » est pris en considération comme catégorie à part entière
et qu’on rajoute aux composantes 8M.
On fait appel au concept 9M essentiellement dans les unités, ateliers ou usines de
production.
Exemple :
En conclusion
Nous avons certainement pris conscience et bien saisi toute la portée, pertinence et
grandeur de ce prodigieux outil de travail qui nous est parvenu du merveilleux pays
du soleil levant, le Japon.
Le diagramme d’Ishikawa nous offre moult bénéfices dans notre vie active :
Formalisée par l’économiste PARETO au XIX siècle, cette loi est fondée sur le
principe qu’il est de nombreuses circonstances où les conséquences ne sont pas
directement proportionnelles aux causes.
• Il s’était aperçu que 80% des richesses et terres en Italie étaient gérées et
contrôlées par seulement 20% de la population.
OBJECTIFS
PRESENTATION – UTILISATION
1- Préparation de l’observation
• Définir l’objectif de l’observation ;
• Choisir la population à analyser, la nature des données à collecter et la
période de mesure ;
• Faire la liste des phénomènes attendus ;
• Construire la fiche de relevés.
2- Réalisation de l’observation
• Procéder à l’observation ;
• Noter les observations sur la fiche de relevés ;
• Traduire ces résultats en pourcentages par rapport au total.
3- CONSTRUIRE LE GRAPHIQUE Analyse des résultats
• Classer les types d’observations constatées dans l’ordre décroissant du
critère de mesure ; calculer les pourcentages
• Calculer les pourcentages cumulés ;
• Retranscrire les observations ainsi ordonnées dans un tableau de
synthèse. En quatre colonnes
• Tracer la courbe
• L’axe des abscisses les événements par ordre décroissant
• Deux axes des ordonnées à gauche les % à Droite les pourcentages
cumulés
• Tracer un histogramme en reliant le % à l’événements à gauche
• Tracer la courbe joignant les % cumulé à droite aux évènements
• Joindre 80% sur l’axe des pourcentages cumulé à la courbe et le trait
verticale sur l’axe des abscisses
Dans une colonne du tableur, listez toutes les données étudiées : causes d'un
dysfonctionnement, nom de clients, etc. Bref l'objet de votre analyse.
Pour notre exemple nous étudions les causes de consultations dans une
formation sanitaire pour identifier celles qui ont le plus fréquente donc
responsables de la morbidité. L'objectif est de pouvoir agir les maladies qui
sont responsables de 80% de la morbidité. Et donc identifier les leviers les
plus efficaces pour renverser significativement la tendance.
Dysenterie 23
HTA 123
Diabète 65
AVC 53
COVID-19 54
Paludisme 190
Pneumonie 165
Cancer 10
Arthrose 98
Total
Arthrose 98 691
Diabète 65 756
COVID-19 54 810
AVC 53 863
Dysenterie 23 886
Cancer 10 896
Total 896 1792
Enfin, dans une dernière colonne insérez le pourcentage du nombre
d'événements cumulé :
Ajouter le pourcentage
Nombre
Maladies Cumul
de cas %
Vers
115 593
intestinaux
66,18%
Arthrose 98 691 77,12%
Diabète 65 756 84,38%
COVID-19 54 810 90,40%
AVC 53 863 96,32%
Dysenterie 23 886
98,88%
Cancer 10 896 100,00%
Total 896 1792
Construction du diagramme
Une fois votre tableau terminé, construisez votre diagramme en utilisant les
fonctions d'Excel pour insérer un graphique
diagramme de pareto
200 120.00%
180
100.00%
160
140
80.00%
120
100 60.00%
80
40.00%
60
40
20.00%
20
0 0.00%
Nombre de cas %
Les maladies à plus forts impacts se situent dans la partie gauche du graphique.
Nous pouvons observer que les maladies suivantes (paludisme, pneumonie, HTA,
Vers intestinaux, arthrose représentent quasiment 80% de la morbidité. Ces
maladies méritent une analyse approfondie pour définir des actions correctrices à
mener pour les prévenir et mieux les soigner.
FICHE 9 : LE VOTE PONDERE
Permet de dégager les options les plus importantes pour le groupe. La prise de
décision est lente mais la mise en application en est facilitée.
Option
A B C D E
Participants
1
Pierre 1 2 3
Paul 1 3 2
Jean 1 2 3
Vincent 2 3 1
x nombre votes 1 3 4 3 1
Exprimés 2
TOTAL 1 12 40 21 2
PRECAUTIONS
Qu'est-ce ?
Une marche pour réaliser un transect est une marche réalisée par des chercheurs en
compagnie des villageois au cours de laquelle les problèmes et les opportunités liées
à la géographie physique et à la topographie de la communauté sont notés de façon à
produire une sorte de carte. D'ordinaire, cela débouche sur un résumé" d'une zone
avec des informations plus abondantes que la simple carte du village. Pourquoi faire
des transects ? Les transects identifient les zones, les contrastes, les changements,
les conditions et les traits physiques tels que les sols, les arbres et les ruisseaux dans
l’environnement du village. Les transects constituent un point de départ idéal pour un
processus de recherche/planification rapide dans le village, dans la mesure où elles
considèrent que les villageois sont mieux informés sur les conditions de vie dans la
zone de l'étude de cas. Au fur et à mesure que les chercheurs évoluent à travers le
paysage, ils notent à la fois les aspects naturels et artificiels de l'environnement.
Effectuer une marche pour réaliser un transect avec les femmes, puis séparément
avec les hommes, et les jeunes fait ressortir clairement les différences basées sur les
relations de genre et les générations dans leurs rapports avec l’environnement naturel.
De quoi a-t-on besoin pour faire les transects ?
Les participants à la réalisation d'un transect sont des groupes de femmes, d'hommes
et de jeunes désireux de marcher et de s’entretenir avec les chercheurs à cette
occasion. Il faut pouvoir décider avec les participants de l’itinéraire à suivre pour la
marche. Il faut essayer de choisir un itinéraire ayant des caractéristiques
environnementales et topographiques typiques. Cet itinéraire doit figurer sur une carte
récente. Pendant Ia marche, les chercheurs discutent de ce qu’ils voient (les sols, les
rivières, les cultures, les habitants. etc.) avec les villageois. Il peut s'avérer utile pour
le groupe des chercheurs de se répartir les tâches et responsabilités pour documenter
les informations spécifiques (la foresterie, le bétail, les sols, fleuves et rivières etc.) aux
Profils des Ressources et du Contexte. Les chercheurs observent, posent des
questions et écoutent. Ils essaient de découvrir les problèmes et les opportunités liés
à ce qu'ils voient et notent les contrastes et les changements. Ils identifient les
différentes zones. Les informations collectées au cours de la marche sont utilisées
pour établir des diagrammes.
CARTOGRAPHIE ET MODELAGE
Qu'est- ce que la cartographie et le modelage ?
La cartographie participative est un procédé par lequel les villageois produisent une
image visuelle de leur village. Au niveau du modelage, cette représentation est
tridimensionnelle. Pourquoi faire du modelage et de la cartographie ? Quel que soit
leur niveau d'alphabétisation, les villageois sont en mesure de représenter
visuellement leur environnement. A partir de leurs cartes et modèles, les étrangers ont
une vue sur la manière dont les femmes, les hommes et les jeunes ruraux voient leurs
ressources et sélectionnent leurs priorités. Les communautés villageoises peuvent
présenter et analyser des informations sur l‘utilisation de la terre, les bassins versants,
les forêts et autres ressources. Les femmes, les hommes et les jeunes peuvent
indiquer leur accès aux ressources et leur contrôle sur elles. Les cartes d'un plan de
village comportant les détails sur les ménages, peuvent être utilisées pour identifier
les ménages dirigés par des femmes et discuter des problèmes de santé ou de
richesse en leur sein, par exemple. La discussion de groupe autour d'une carte ou d'un
modèle peut aider à identifier les tendances : "Comment était cette place il y a un an
? Cinq ans ?" etc. Elle peut aussi révéler ce qui est susceptible d'arriver dans I ‘avenir
d'après les villageois "Quels sont vos projets pour ce village ?" "Quels sont les
obstacles à ces projets ?" De quoi a-t-on besoin pour la cartographie et le modelage ?
Avec les villageois, il faut choisir un emplacement et mettre en place le matériel
nécessaire. Ensuite, il y a lieu de décider du type de carte qui satisferait le mieux aux
besoins d'information, c'est-à-dire par exemple, d'opérer un choix entre une carte qui
présente les problèmes sociaux, une carte qui présente les ressources ou une carte
qui présente les deux à la fois. Les cartes peuvent être tracées sur le sol ou sur du
papier : chacun de ces types de cartes à ses avantages. Le tracé de la carte sur le sol
encourage la participation parce qu'il est visible par un grand groupe et suscite ainsi
de vives discussions. Les cartes sur le sol sont aussi facilement rectifiables et on peut
représenter une vaste zone. L'usage des couleurs (ex. les teintures, les poudres
colorées, les briques brisées, la teinture de couleurs différentes), rend le procédé plus
concret et l'information plus détaillée. D'autre part, les cartes sur papier sont plus
durables et plus faciles à transporter et à présenter. Dans le processus de recherche,
plusieurs séries de cartes peuvent être réalisées. Ceci a deux avantages :
* Premièrement : l'exactitude de l'information est renforcée par ce que différents
groupes d'intérêt (ex : les femmes et les hommes, les jeunes et les vieux) peuvent être
invités à produire différemment des cartes qui pourraient être comparées plus tard.
* Deuxièmement : les cartes deviennent de plus en plus détaillées au fur et à mesure
que les participants se familiarisent avec la méthode.
IINTERNE EXTERNE
FORCES OPPORTUNITES UTILE
FAIBLESSES MENACES NOCIF
➢ Ceux pour lesquels il est d’abord nécessaire d’en mieux connaître les causes et les
solutions, c’est-à-dire, les priorités de recherche et d’action
Parfois, la distinction entre les problèmes plus prioritaires et moins prioritaires s’avère
difficile à faire.
- Il faut vérifier si les problèmes et les besoins identifiés lors de l’étude des besoins
peuvent être satisfaits.
- Cette étude aura pour but de faciliter la prise de décision quant aux problèmes et aux
besoins à retenir pour la programmation et pour la recherche.
L’efficacité de l’intervention :
• Elle est valide lorsque le résultat obtenu est conforme au résultat escompté grâce à
son application
La faisabilité de l’intervention :
- Faisabilité politique
- Faisabilité économique
- Faisabilité opérationnelle (ressources, personnel, accessibilité, etc.)
- Faisabilité éthique : jusqu’où peut-on aller avec ces moyens pour changer les
comportements ? doit-on cibler un groupe à risque seulement ? Quels sont les effets
secondaires ?
L’objet de l’intervention :
La recherche d’une solution peut porter directement sur le problème ou sur le besoin,
des éléments reliés au problème tels que les facteurs de risque, les conditions associées à
l’émergence du problème ou encore les conséquences du problème. Par exemple, lorsqu’on
veut agir sur les maladies cardio-vasculaires, que vise-t-on exactement, la diminution de
l’incidence, ou de la mortalité ?
Selon les cas, les alternatives d’intervention favorisent l’atteinte de l’un ou l’autre de
ces objectifs. Ce qui revient à dire qu’au stade de l’exploration des interventions, on devrait
s’en tenir aux multiples façons d’agir sur un même problème.
➢ L’analyse des interventions possibles doit tenir compte du fait qu’on peut agir
directement sur la population dont on souhaite l’amélioration de la santé ou encore par
un intermédiaire ; Par exemple pour réduire la mortalité infantile on doit agir sur la mère
et sur l’enfant ;
➢ Dans un programme de lutte contre le tabagisme ; on peut cibler d’abord les hommes,
les commerces en ensuite les industries
➢ Il est important de bien identifier et de bien connaître la population sur laquelle on veut
agir. A cet égard, l’analyse des facteurs prédisposant, facilitateurs est d’une grande
utilité.
Le niveau de prévention sur lequel agit l’intervention :
➢ Certains problèmes en fonction des pays et des périodes se prêtent (au dépistage qu’à
la prévention) par exemple le cancer du col de l’utérus
➢ Pour d’autres problèmes, il semble que le traitement précoce soit encore le premier
choix Exemple : maladies sexuellement transmissibles
➢ La prévention primaire La rougeole en est un bon exemple, dans ce cas, tous les efforts
devraient cibler la vaccination
Selon HANLON, l’ordonnancement des problèmes est obtenu par le calcul de la formule
suivante appliquée à chaque problème considéré :
SCORE DE PRIORITE : (A + B) C x D
Paludisme +++ + + 5
Tuberculose + + + 3
Accidents cérébro- ++ + 3
vasculaires
Leucémie + + + 3
- P = pertinence
- E = faisabilité économique
- A = acceptabilité
- L = légalité
Contrairement aux autres facteurs qui sont cotés sur une échelle numérique, il s’agit
pour les facteurs de la composante D, de déterminer s’ils empêchent ou permettent la
réalisation du programme ou de l’intervention. On répondra par oui ou par non à la question
demandant si le programme peut être entrepris sur la base de chacun de ces facteurs. Un
« oui » se voit accorder un, point, et un « non » un zéro.
Nous l’avons dit plus haut, il n’y a pas qu’une seule méthode correcte d’établissement
des priorités. Nous devons cependant nous poser la question de savoir quelles sont les
activités qui auront le plus d’impact sur l’amélioration de l’état de santé des populations
a) Leadership :
b) Volontariat :
✓ La population.
A cet égard, tout projet doit être accompagné d’un plan de communication
comprenant : Les objectifs de communication ;
✓ L’échéancier
L’évaluation permet de mesurer des écarts par rapport à des moyens, des
conduites ou des résultats normalisés. Il y a trois grands types d’évaluation
économique.
L’analyse cout-bénéfice : elle convertit sous forme monétaire tous les couts
et les conséquences d’une stratégie d’intervention. Le bénéfice net est la
différence entre le cout des actions engagées et l’évaluation monétaire des
conséquences si rien n’était fait.
L’évaluation permet de mesurer les écarts par rapport à des moyens, des
conduites, ou des résultats normalisés. Les solutions dégagées et les actions
mises en œuvre à la suite d’un diagnostic communautaire feront l’objet d’une
évaluation, soit une comparaison entre les objectifs poursuivis et les retombées
concrètes de l’action sur le terrain. L’évaluation permet notamment de rester
proche de la demande des habitants, d’ajuster la démarche le cas échéant.
Une stratégie peut être ainsi évaluée isolement par rapport à d’autres. La
stratégie dont le bénéfice net est plus important serait à préférer d’un point de
vue purement économique mais d’autres critères de choix peuvent intervenir
(action de lobbies, préoccupations électorales, visibilité médiatique etc).
L’évaluation des résultats : Elle mesure l’atteinte des objectifs de santé fixés
par un projet ou programme. Si ces derniers n’ont pas été correctement fixés
dès le départ, on sera alors confronté aux plus grandes difficultés de
l’évaluation.
• On ne considère pas les stratégies qui réduisent les avantages, surtout si elles
coutent plus cher pour les services de moindre qualité (cadran inferieur droit,
l’enfer). Les stratégies qui coûtent moins chers mais offrent mais offrent moins
d’avantages ne sont pas non plus considérées, sauf dans des cas bien
particuliers : urgence, pénurie, guerre etc.
3. https://youtu.be/hh_kIepqeTc
4. https://youtu.be/MIJSjVEcySQ
5. https://youtu.be/b-ZpSiuH_WA
6. https://youtu.be/kx6Lvp4BYh0
7. https://youtu.be/TLxfloRtrBQ
8. https://www.youtube.com/watch?list=RDCMUC1AylXBDqP7kNz7cxDwnO-
Q&v=x8X-IHJ49kc&feature=emb_rel_end
9. https://youtu.be/S01LEzJFPfk
10. https://youtu.be/JaUU4CIyCXg
11. https://youtu.be/lNifr_4m1Oo
12. https://youtu.be/XfGqbemmO-U
13. https://youtu.be/Qb2UGdov494