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Exercice individuel Communication des risques et engagement communautaire (CREC)

Nom : COOVI

Prénoms : Marvin Ekdado Sèblo

1) Définition :

o Communication : La communication est l'ensemble des interactions avec autrui qui transmettent une
quelconque information.

o Communication des risques : Elle Fait référence à l'échange d'informations, de conseils et d'opinions
en temps réel entre des experts ou des responsables et des personnes confrontées à un danger (une
menace) pour leur survie, leur santé ou leur bien-être économique ou social,

o Communication publique : c’est l’utilisation de divers médias de masse et de médias sociaux de façon
stratégiques afin d’atteindre des cibles bien définies.

o Communication interne : c’est la transmission d'informations entre les membres de l'organisation ou


des parties de l'organisation. Elle se déroule à tous les niveaux et unités organisationnelles d'une
organisation. Le but de la communication interne n'est pas de dire aux gens quoi faire. Il s'agit de créer
une compréhension et un sens partagés. Ce n'est que lorsque cela se produit que les gens peuvent
travailler ensemble pour atteindre les mêmes objectifs.

Une communication interne efficace relie non seulement les gens entre eux, mais aussi avec les bonnes
informations au bon moment.

o Engagement : L'engagement est le fait de convenir de participer à une œuvre ou à une entreprise en
contrepartie d'un paiement ou d'un salaire.

o Engagement communautaire : Le processus par lequel la communauté, les individus et les


organisations développent une relation à long terme à travers un dialogue régulier, les prises de décision
ou la mise en œuvre d’activités dans une vision collective pour le bénéfice de la communauté et le
succès des interventions. Il s’agit de travailler avec les communautés, avec respect, vers un meilleur
changement, à travers leur autonomisation. C’est donc l’implication volontaire des communautés dans
les activités de préparation à la riposte et d'intervention vu le contexte de la CREC.

o Rumeur : bruit qui court, nouvelle qui se répand dans le public, dont l'origine est inconnue ou
incertaine et la véracité douteuse. C’est aussi une déclaration ou un rapport qui court sans autorité
connue pour sa vérité. Autrement dit, les rumeurs sont un élément d'information en circulation dont le
statut de véracité reste à vérifier au moment de la publication. (Donovan, 2007)

Il faut savoir que là où il y a manque d’information-communication, les rumeurs/les fausses informations


remplissent rapidement le vide

o Désinformation : La désinformation est une information incorrecte diffusée par des personnes sans
intention de tromper, accidentellement fausse, comme une erreur honnête. (CDAC network, 2017).

La désinformation fait référence à des informations délibérément fausses. (Hernon, 1995)


o Système : Un système est un ensemble d'éléments interagissant entre eux selon certains principes ou
règles.

o Système CREC : Il s’agit de l’ensemble des moyens mis en œuvre pour informer efficacement la
population et lui permettre de prendre les décisions adéquates pour sa santé. Il se rapporte au schéma
qui suit :

Le système de CREC prendre donc en compte la gestion des rumeurs et fausses informations, la
communication avec les populations affectées, la coordination de l’information publique, la coordination
de la communication interne et de celle des partenaires et donc la mise en place d’un système de
communication sur les risques.

2) Décrire pourquoi la communication des risques est nécessaire avant, pendant et après une
urgence;

En raison de son objectif. En effet, la communication des risques a pour objectif ultime de permettre que
toutes les personnes à risque soient en mesure de prendre des décisions en connaissance de cause pour
atténuer les effets du danger (la menace), tels qu'une épidémie, et pour prendre des mesures de
protection et de prévention.

Pour ce faire, il est important qu’elle soit mise en place avant l’urgence pour être dans la routine des
populations et qu’elle soit maintenue pendant et bien après l’urgence.

3) Énumérer les 5 domaines principaux de la communication des risques ;


- Systèmes de communication des risques en situation d’urgence
- Coordination interne et des partenaires pour la Communication des Risques en cas d’Urgence
(ERC)
- Communication publique
- Engagement de la communication avec les communautés touchées
- Perceptions, comportements à risque et la désinformation
4) Expliquez la raison pour laquelle il est nécessaire de connaître une communauté avant toute
collaboration visant l’amélioration de sa santé ;

Il est important de connaître la communauté afin d’éviter les approches prêtes à porter. Il faut donc tenir
compte du contexte pour adapter intervention et avoir le maximum d’effet. Connaître la communauté
permet de tenir compte du contexte de sa situation de santé. Autrement dit, si nous ne connaissons pas
la communauté il y a de fort risque de ne pas les comprendre, de ne pas cerner leurs préoccupations et
manières de penser. Cela rend impossible l’amélioration de la santé et difficile la collaboration
communautaire.
5) Expliquez le processus permettant de tenir compte du contexte communautaire dans toute
intervention de santé publique ;

Pour tenir compte du contexte communautaire, il faut prendre connaissance de la situation de la santé
dans cette communauté. Cela consiste à prendre en considération les :

Valeurs communautaires :

• Statut social et de revenu


• Conditions d’emploi et de travail
• Biologie et patrimoine génétique
• Culture

Hypothèses suivantes

• présence de réseaux de soutien social


• Environnement social
• Pratiques de santé personnelles et habiletés d’adaptation
Croyances
• Éducation
• Environnement physique
• Développement sain des enfants
• Genre
• Perspective de la vie et de la mort

Atouts communautaires

• Compétences, connaissances, engagement des membres de la communauté ;


• Amitiés, cohésion communautaire et voisinage ;
• Groupes et organisations locaux, réseaux informels ;
• Ressources physiques, environnementales et économiques ;
• Les atouts des agences externes

Services de santé

• Ressources et services disponibles


• Système de soins de santé
• Perceptions communautaires des services de santé
• État de la confiance entre la communauté et le système de santé
6) Décrire le processus à suivre pour entrer de manière adéquate dans une communauté donnée ;

Pour entrer dans une communauté, il faut prendre certaines précautions et tenir compte de certains
éléments afin de ne pas se voir rejeter par la communauté. En somme, il faut bien se préparer et savoir
comment entrer dans la communauté.

• Comment se préparer à entrer dans la communauté ?

– Documentation. Il faut faire des recherches sur la communauté en amont afin d’avoir un
maximum d’information sur la culture, les croyances, les valeurs et coutumes, etc. de cette
communauté. Les recherches antérieures et anthropologiques peuvent servir à cet effet ainsi
que les rapports d’autres interventions.
En plus de la documentation il faut adapter son :
– Habillement
– Langage
– Moyens de transport
– Habitat
–et sa Nourriture

• Comment entrer dans la communauté ?

Pour entrer dans la communauté il faut :

– Identifier à qui parler en premier. Le mauvais choix de la personne peut noyer l’opération. Il
faut noter que ce n’est pas toujours le leader politique. Il peut s’agir d’un leader traditionnel ou
culturel.
– S’informer et avoir un protocole : selon la personne à qui on doit parler.
– Annoncer l’opération
7) Décrire le processus d’établissement d’une collaboration solide avec les communautés ;

Une collaboration solide avec une communauté passe par le transfert de pouvoir à ladite communauté
afin pour elle de savoir agir sur les déterminants de ses problèmes de santé. Pour ce faire, il faut :

• Impliquer les communautés dans les activités de préparation à la riposte et d’intervention


• Cartographier les communautés en dehors des situations d’urgence, puis construire sur des
cartes communautaires contenant davantage de données en cas d’urgence
• agir sur leur capacité à intensifier les activités d’engagement communautaire dans les
situations d’urgence
• Gérer les données sur l’engagement communautaire et les sciences sociales dans un
système de gestion des incidents
8) Décrire les éléments essentiels d’un système CREC ;

Quatre éléments sont essentiels pour un système CREC performant. Il s’agit de :

1. Un dispositif formel, plan avec les NPO

2. Des ressources humaines formées, avec des dispositifs pour une mise à l’échelle

3. Des ressources financières, avec des dispositifs pour l’intensification

4. Des exercices de simulation et tests

9) Énumérer les moyens possibles de doter (augmenter) la capacité d’un système CREC en cas
d’urgence de santé publique ;

L’augmentation de la capacité d’un système CREC passe par :

– La formation
– Cartographie des capacités
– Élaboration de plan
– Test du plan
– Adoption du plan
10) Énumérer les besoins/opportunités de formation d’un système CREC en cas d'urgence de santé
publique ;

Ils varient selon le contexte. Ils se rapportent à :

• Formation aux tâches spécifiques de riposte à l'urgence et vérification des éléments suivants :
– Les numéros de téléphone, adresses courrielles et autres contacts sont-ils à jour dans
votre plan ?
– Le personnel connaît-il les NPO pour le processus d’autorisation et les autres
procédures ?
• Actualisez régulièrement la formation, notamment :
– Révision et mise à jour du plan CREC
– Discutez des rôles
– Simulation ou exercices sur la pratique de communication des risques
– Médias sociaux

• Formation en gestion des incidents

• Tenir à jour la liste des personnes de communication formées ayant des compétences spécifiques

À considérer pour la formation au niveau national :

• Ministère de la Santé :
o Promotion de la santé
o Centre de vaccination
o Épidémiologie de terrain
o Maladie infectieuse
o Médias
• Ministère de l'Agriculture
• Ministère de l'Environnement
• Ministère des Conditions de vie
• Ministère de l'Intérieur
• Bureau régional de l'OMS pour l'Afrique
11) Décrire les éléments essentiels d’un budget approprié pour la mise en œuvre des systèmes CREC
en situation de paix et en cas d'urgence de santé publique ;

En situation de paix

• Personnel
• Activités
• Matériels
• Formation

En cas d’urgence

• Personnel
• Activités
• Matériels
• Formation
12) Décrire le processus d’amélioration des plans CREC ;

Les systèmes CREC se renforcent après les situations d'urgence et les crises, apprenant à s'améliorer
grâce aux enseignements tirés. Exemples de la Thaïlande après le SRAS (2002), la pandémie de grippe
H1N1 (2009) et les inondations (2011).

Comme le montre l’image que suit :

Il y a donc une forte amélioration du système après les épisodes de crises.

13) Décrire l'importance de la communication interne et de la coordination avec les partenaires ;

• L'échec du travail d'équipe implique le plus souvent une mauvaise communication et de mauvaises
transitions d'équipe. La majorité des pannes de communication ont été verbales et ne concernaient que
deux personnes.

• L’asymétrie de statut entre les parties communicantes (74%) et l’ambiguïté sur les responsabilités
(73%) en tant que facteurs communément associés.

• Les risques de mauvaise communication et d'erreur sont plus fréquents dans les services d'urgence,
étant les environnements les plus occupés, entraînés par des interruptions et multitâches.

• La communication peut également s'effondrer parce que le manque de clarté sur les rôles attribués
conduit à l'ambiguïté ou au conflit.

14) Expliquer l’importance de l’identification des partenaires internes et externes qui collaboreraient
en cas d'urgence de santé publique ;

L’identification des différents partenaires internes comme externes est indispensable afin de les
impliquer dans la stratégie de riposte.

15) Expliquer l’intérêt de discuter, établir ou réviser un groupe de travail sur la CREC ;
La pratique quotidienne de communications efficaces pendant les opérations de routine renforce la
livraison des messages et les performances lors des événements d'urgence.

Ainsi, discuter, établir ou réviser un groupe de travail sur la CREC permet une meilleure efficacité de ce
dernier. En outre, le groupe est plus apte à réagir au cours des situations d’urgence.

16) Expliquer l’importance du choix des canaux de communication en fonction de ceux utilisés par les
membres du public cible ;

Il est très important de bien choisir les canaux de communication afin d’atteindre la cible concernée. En
effet, pour une communication ciblant les jeunes et qui se fait par le canal de radio diffusion, il y a un fort
risque que cette cible ne soit pas tout atteinte ou reçoive que faiblement l’information. Par contre,
l’utilisation de réseaux sociaux ou d’un influenceur très suivi par les jeunes pourrait facilement et
largement diffuser l’information.

17) Expliquer l’intérêt de communiquer par le biais d'influenceurs de confiance pour viser les
membres du public cible ;

Au XXIe siècle et avec l’essor des réseaux sociaux, un nouveau groupe de personne est né. Il s’agit des
influenceurs qui ont une forte communauté virtuelle qui les suit à travers les réseaux sociaux. Le suivi de
cette forte communauté fait qu’ils sont un pôle de communication très important et actif. Déjà utiliser
par plusieurs entreprises pour la promotion de leur bien et service, les influenceurs peuvent être aussi
utilisés comme canaux de communication afin d’atteindre une grande cible en un temps record.
Cependant, il faut bien choisir l’influenceur et analyser le type de contenu qu’il propose ainsi que la
tendance d’âge, d’appartenance, de culture et d’origine de sa communauté virtuelle.

Il faut donc que cette communauté virtuelle soit pareille à la cible que la communication cherche à
atteindre.

18) Décrire le processus permettant de cartographier les canaux et les influenceurs dans une
communauté ;

Tout d’abord, il faut se poser certaines questions :

Qui essayez-vous d'atteindre ?

• Exercice de cartographie

Comment atteindre votre population affectée ?

• Identifiez les personnes en qui la communauté a confiance et établissez des relations avec
elles.
• Les impliquer dans la prise de décision pour s'assurer que les interventions sont collaboratives,
adaptées au contexte et que la communauté s’est approprié la communication

Il faut donc :

1. Discutez et cartographiez les canaux et les influenceurs les plus efficaces pour un public cible clé

2. Sélectionnez les canaux et/ou les influenceurs les plus efficaces pour les atteindre

Pour ce faire, certains outils peuvent être utilisés.


Il s’agit donc de choisir la cible et d’analyser les types de canaux qui gravitent autour d’elle.

Ensuite, il faut sélectionner les canaux

Enfin
19) Décrire les trois critères fondamentaux de l’engagement communautaire ;

Il s’agit du contrôle communautaire, du renforcement des capacités et de l’“Edification”Communautaire.

Contrôle communautaire

 Le pan le plus important du pouvoir entre les professionnels et les membres de la


communauté (pas seulement les agences au service de la communauté) est clairement avec
la communauté. On parle d’intervention sous contrôle communautaire.
 Les professionnels sont simplement des facilitateurs (donnant des conseils par exemple sur
comment mener une enquête ou une évaluation).
 Ce processus qui permet à la communauté d’avoir le pouvoir et de l’exercer par elle-même
est un des aspects cruciaux pour le processus d’autonomisation (empowerment)

Renforcement des capacités

C’est le développement des connaissances et capacités de la communauté, à travers les


aptitudes d’apprentissage des populations, la confiance en elles, leurs façons de faire les
choses, l’influence sur les politiques, chercher à faire la différence avec la façon traditionnelle
de collaboration communautaire, voir les résultats de leurs efforts, etc.

Cette forme de renforcement des capacités est très proche du concept d’autonomisation
(empowerment).

Ces approches renforcent les capacités des communautés à agir sur la santé et les
déterminants sociaux de la santé.

Les gens se réunissent pour identifier les problèmes locaux, trouver des solutions et construire
une action sociale durable.

“Edification” communautaire

L’intervention de la PS est basée sur un programme de développement de la cohésion sociale,


soutien mutuel, réseautage, conscience critique, coopération et de toute sorte d’action visant la
qualité de vie de la population.
Ceci rend autonome (étant donné que la participation est au cœur de l’autonomisation).
20) Expliquer le rôle des intervenants extérieurs pour un engagement véritable des communautés
dans une intervention surtout en situation d’urgence ;

Les intervenants extérieurs sont surtout des facilitateurs. Ils ont pour missions d’apporter l’information
juste et de la faire comprendre.

21) Expliquer le processus d’articulation des priorités pour s'engager avec les communautés
affectées/à risque pendant les différentes phases d'urgence ;

• La phase rouge

– Indique que l'engagement communautaire n'a pas encore été atteint.


– Le personnel autre que l'équipe d'engagement communautaire ne doit pas approcher la
communauté tant que cette phase n'est pas terminée.
• La phase ambrée

– Indique que les représentants de la communauté ont accepté que le programme commence.

• La phase verte

– Indique que les représentants de la communauté ont accepté


d'autoriser tous les autres membres du personnel dans ou à proximité
de la communauté afin de mettre en œuvre le programme.

Ainsi dans les différentes phases autour desquelles s’articulent les priorités pour l’engagement
communautaire il y a : la phase de préparation, la réponse initiale, la phase de crise et contrôle, la
récupération et l’évaluation.

22) Décrire les différentes composantes d’un plan d'action d'engagement communautaire ;

Un plan d’action d’engagement communautaire est composé des étapes suivantes :

Étape 1 : Comprendre les problèmes à résoudre (informations générales)


Étape 2 : Définir les objectifs à atteindre (SMART)
Étape 3 : Sélection des parties prenantes avec lesquelles travailler
Étape 4 : Rédaction du plan de communication : récits d'engagement + canaux et outils + suivis
Étape 5 : Déterminer les réunions et activités d'engagement
Étape 6 : Mobiliser les ressources nécessaires
23) Expliquer le rôle de l'écoute dynamique comme moyen de connaître votre public et de répondre
à ses préoccupations ;

L’écoute dynamique permet de mieux comprendre les perceptions des populations. Aussi, nous devons
nous attendre à entendre toute sorte de choses et éviter de porter un jugement. Il faut accepter que leur
point de vue soit une manière de percevoir la chose et les amener à percevoir davantage. Il faut
comprendre que la perception, plutôt que les faits déterminent l'action du public.

24) Décrire le processus d’identification et de surveillance des rumeurs susceptibles de créer de la


confusion dans la gestion d’une situation d’urgence de santé publique ;

Pour l’identification et la surveillance des rumeurs susceptibles de créer de la confusion dans la gestion
d’une situation d’urgence de santé publique il faut se renseigner sur les rumeurs au plus tôt. À cet effet,
il faut:

 La Surveillance des médias traditionnels


 La mise en place d’un Numéro vert depuis les temps de paix
 L’Enquête au sein des communautés
 Utilisation du face à face (ASC, médecins)
 La Surveillance des médias sociaux

Pour y parvenir, l’outil suivant peut être utilisé pour la surveillance

En plus d’identifier les rumeurs, grâce à cet outil en tableau, il est possible d’estimer sa nocivité et de
préparer des actions de riposte dans le plus bref délai.

25) Décrire la stratégie permettant de répondre aux rumeurs afin de stopper leur propagation.

La gestion des rumeurs passe par un processus de cinq étapes :

1. Écoute/ Surveillance

2. Vérification

3. Analyse

4. Action
5. Retour d’information/ Surveillance

À l’écoute il s’agit d’être en alerte et d’écouter tout ce qui se dit ou circule. Avec un bon encrage
communautaire, cela peut être spontané. En outre, il est possible d’utiliser les réseaux sociaux et autres
formes de média bref, tous les éléments de l’écoute pour identifier l’information qui court.

Une fois l’information ou les informations qui circulent sont connues, il faut passer à la vérification. Est-
ce une rumeur ? Sinon, on continue la surveillance et l’écoute. Si oui, il faut passer à l’analyse de la
rumeur.

À l’analyse, il s’agit d’identifier les éléments relatifs à la rumeur, son impact potentiel et si possible sa
source. À la phase d’analyse, il faut prendre en considération ce qui suit :

En fonction des réponses obtenues à la phase d’analyse, il faut mettre en place la riposte. C’est la phase
d’action.

À l’étape de l’action, il faut élaborer et exécuter un plan d’action de riposte face à la rumeur qui se
propage. À cet effet, il est important d’impliquer toutes les parties prenantes, coordinations. De plus, il
peut être mis à contribution les influenceurs et communautés.

En dernière position c’est le retour d’information. À cette étape, il faut analyser si la rumeur se calme. Si
elle ne se calme pas alors il faut poursuivre l’implication communautaire et recueillir davantage de
commentaires et informations afin de revoir le plan d’action. Il faut aussi mobiliser les sources de
manière coopérative et améliorer le plan d’action avec la collaboration des différentes parties prenantes.
Si par contre la rumeur se calme, il faut maintenir le suivi et faire la revue avec l’équipe.

L’image suivante fait état de toutes les étapes de la stratégie de gestion des rumeurs

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