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COMMUNICATION POUR LE CHANGEMENT

DE COMPORTEMENT

Mai 2022, UCB


Espoir Bwenge Malembaka, MD, MPH, PhD
Plan
• Comprendre le comportement humain
ØCaractéris)ques du comportement humain
ØTypes de comportement humain
ØChangement de comprotement
• Théories et modèles de changement de comportement et
d’appren7ssage
• U7lisa7on pra7que des modèles de changement de comportement
ØAperçu de la communica0on sur la santé
1. La théorie de l'espérance de valeur

• Ce:e théorie s'applique aux comportements qui sont sous le contrôle


de l'individu. Elle est construite sur le principe de la maximisa7on - les
gens choisissent les alterna7ves comportementales qui, selon eux,
leur fourniront le nombre maximum de bons résultats et le nombre
minimum de mauvais résultats.
2. Le modèle de croyance en la santé (« Health
Belief Model »)

• Il a été développé par Rosenstock et Becker (1974). Cela explique


pourquoi les gens n'u7lisent pas les services ; elle est centrée sur
l'individu. Le modèle de croyances en ma7ère de santé s7pule que le
comportement d'une personne en ma7ère de santé dépend de sa
percep7on de quatre domaines cri7ques: la gravité d'une maladie
poten7elle, la suscep7bilité de la personne à ce:e maladie, les
avantages d'une ac7on préven7ve et les obstacles à la prise ce:e
ac7on. Le modèle intègre également des signaux d'ac7on (par
exemple, se laisser un rappel écrit de marcher, prier ou lire) en tant
qu'éléments importants pour susciter ou maintenir des modèles de
comportement.
2. Le modèle de croyance en la santé
(« Health Belief Model »)
• Le concept d'auto-efficacité, ou la confiance d'une personne dans sa
capacité à réussir une ac7on, a été ajouté au modèle, lui perme:ant
peut-être de mieux tenir compte des comportements habituels,
comme un mode de vie physiquement ac7f.
Les composantes du modèle de croyance en la
santé :

• Suscep7bilité perçue
• Gravité perçue
• Bénéfices perçus
• Obstacles perçus
• Des indices pour s7muler l'ac7on
• Présence d'un environnement favorable
Rôle du modèle de croyance en la santé :

• Il met en évidence le rôle des croyances dans la planifica7on des


programmes
• Il fournit une liste des domaines sur lesquels me:re l'accent dans les
messages de santé
• Limites:
• Elle est centrée sur l'individu
• Il ignore l'influence des personnes importantes.
Travail praPque 1
Vous êtes engagé par l’Organisa7on Mondiale de la Santé pour
concevoir et me:re en place un projet/programme de changement de
comportement pour réduire le risque de transmission des maladies
oro-fécales, y compris le choléra, dans le quar7er “Luziba” à Bukavu.

1. Quel(s) modèle(s) de changement de comportement choisiriez-vous


et pour quoi?
2. Il y a-t-il ou pas des avantages à combiner plusieurs modèle pour ce
cas précis? Jus7fiez votre réponse.
Décision sanitaire Facteurs
facilitant/inhibiteurs:
• Connaissances
• Compétences
Inten@on
comportementale

Système de mo+va+on
• Ins@ncts, dynamisme SYSTEME NORMATIF SYSTEME DE CROYANCES
• ADtudes
• Valeurs

• Connaissance
• Expérience
• Influence personnelle
Leçon 2 : Aperçu de la communicaPon sur la
santé
• La communica7on est la marque dis7nc7ve de l'éduca7on à la santé
et de la promo7on de la santé.

• Une communica7on réussie implique l'u7lisa7on de stratégies de


communica7on efficaces.

• Lors de l'élabora7on de stratégies de communica7on appropriées, il


faut répondre à 5 ques7ons fondamentales (Saleemi et Bongoko,
1997) :
Stratégies pour une communicaPon réussie
• Quel est le but ?
• Quel est le public ?
• Quelle est la promesse clé ?
• Quels sont les points d'assistance ?
• Quelle est l'ac7on souhaitée ?
• Une communica7on efficace doit:
• a:eindre le public visé,
• ajrer l'a:en7on,
• conduire à la compréhension,
• promouvoir l'accepta7on,
• conduire à un diagnos7c comportemental,
• influencer le comportement d'adop7on
• et produire une améliora7on globale de la santé.
Les obstacles à une communicaPon efficace
peuvent être:
• Mécaniques
• Organisa7onnels
• Ins7tu7onnels
• Personnels.
Principes d’une communicaPon efficace
• Les principes d'une communica0on efficace comprennent:
Øla clarté,
Øl'adéqua0on,
Øle bon moment,
Øl'intégrité,
Øla par0cipa0on,
Øla communica0on bidirec0onnelle, l'économie, les canaux appropriés, la
flexibilité, la recherche d'a=en0on et la possibilité de parler d'autres
choses.
ØCe=e leçon approfondira les ques0ons clés liées au développement et à la
mise en œuvre d'interven0ons de communica0on réussies pour la
promo0on de la santé.
A. Améliorer la communicaAon pour améliorer la
qualité des services de santé
• La communica*on est définie comme un processus par lequel un expéditeur envoie un
message via un canal au des*nataire, avec l'inten*on d'obtenir un retour.

• Cela implique le transfert entre les personnes d'informa*ons, notamment d'idées,


d'émo*ons, de connaissances et de compétences.

• Selon Fletcher (1983), le but de la communica*on n'est pas seulement de délivrer un


message mais d'effectuer un changement dans les connaissances, l'aGtude et le
comportement des des*nataires.

• Le but de la communica9on dans l'éduca9on à la santé et la promo9on consiste à


promouvoir l'améliora9on de la santé par la modifica9on des facteurs humains,
sociaux et poli9ques qui influencent les comportements.
Facteurs de risque de l’hypertension artérielle
• Facteurs non modifiables
ØAge (veillissement, rigidigté vasculaire)
ØSexe (rôle protecteur des oestrogènes)
ØMénopause (modifica=ons hormonales, balance oestrogènes-androgènes)
• Facteurs de risque modifiables
ØSédentarité
ØObésité
ØDiabète
ØStress (chronique)
ØSommeil
ØRégine hygiéno-diété=que (Apports en sel, fruits et légumes, etc.)
Comment communiquer avec un pa@ent, ou les membres de la communauté pour agir sur les facteurs de risque
modifiables de l’HTA?
2. Types de communicaPon
1. Communica7on face à face ou interpersonnelle: c'est-à-dire mots
prononcés, signes non verbaux, mouvements, toucher,
communica7on visuelle avec de vrais objec7fs/modèles.

2. Médias de masse - Médias électroniques comme la radio, la


télévision (verbale) ou la presse écrite (non verbale) sous forme de
dépliants, d'affiches, de journaux

3. Ver7cale – Communica7on suivant la chaîne de commandement


(bureaucra7e) 4. Horizontale – Communica7on entre collègues
ACTIVITE PRATIQUE (EN CLASSE) :

• Examinez les différents types de communica7on : quels sont les


avantages et les inconvénients de chacun ?
• Vous travaillez à la division provinciale de la santé du Sud-Kivu. Vous
êtes à appelés à communiquez avec les vendeuses de sambaza dans
le marché “Bondeko” sur le risque de transmission de choléra et sur
le risque de maladies sexuellement transmissibles. Quel(s) type(s) de
communica7on allez-vous choisir?
• On vous demande de répéter le même message aux étudiants de
l’UCB qui commencent fraîchement l’université. Quel type de
communica7on allez-vous u7liser?
3. Étapes de la communicaPon
vPremière étape: A:eindre le public visé
• La communica7on ne peut être efficace que si le message est vu ou
entendu par son public cible.
• De nombreux programmes échouent à ce stade, et la cause la plus
fréquente en est « la prédica7on aux conver7s ».
• Par exemple, placer des affiches dans les cliniques ou parler de la
nécessité des soins prénatals aux mères qui sont venues pour les
soins prénatals.
• Les groupes cibles que vous essayez d'a:eindre peuvent être ceux qui
ne fréquentent pas la clinique.
• Les messages d'éduca7on à la santé doivent donc cibler ceux qui ont
besoin de les recevoir et d'être modifiés par eux.
Deuxième étape : A_rer l'a`enPon du public

• Toute communica0on doit aFrer l'a=en0on afin que les gens puissent faire
l'effort d'écouter/lire. Voici des exemples d'échec de communica0on à ce
niveau:
• Passer devant l'affiche sans prendre la peine de la lire
• Ne pas prêter aLen*on au discours sur la santé ou à la démonstra*on à la clinique
• Éteindre la radio lorsqu'il y a une émission de santé
• À tout moment, nous recevons un large éventail d'informa0ons provenant
de chacun de nos cinq sens, à savoir le toucher, l'odorat, la vue, l'ouïe et le
goût. Il est impossible de se concentrer sur chacun d'eux en même temps.
• L'a=en0on est le processus par lequel une personne sélec0onne une
par0e de ce message complexe sur laquelle se concentrer, c'est-à-dire faire
a=en0on tout en ignorant les autres pour le moment.
Troisième étape: comprendre le message
• Une fois qu'une personne prête a:en7on au message, elle essaie de
le comprendre - Percep7on.

• La percep7on est subjec7ve : deux personnes peuvent entendre le


même message mais l'interpréter différemment du sens voulu par
l'expéditeur.

• Lorsqu'un langage compliqué est u7lisé ou que des mots techniques


inconnus ou trop de diagrammes sont u7lisés, c'est-à-dire lorsque
trop d'informa7ons sont présentées, les gens ne peuvent pas bien les
assimiler.
Quatrième étape: AcceptaPon

• Un message de santé ne doit pas seulement être reçu et compris ; il


faut y croire et l'accepter, c'est-à-dire en faire une croyance – Se
référer au modèle BASNEF.
Cinquième étape : Produire un changement de
comportement
• La communica7on peut entraîner un changement dans les croyances
et les ajtudes, mais n'influence toujours pas le comportement.
• Cela peut se produire lorsque la communica7on n'a pas été ciblée sur
la croyance qui a le plus d'influence sur l'ajtude et les
comportements de la personne, par exemple les interven7ons de
communica7on CDD ont souligné les dangers de la diarrhée mais
n'ont pas fourni suffisamment d'informa7ons sur la déshydrata7on.
• De plus, une personne peut avoir une ajtude favorable mais la
pression de la famille ou d'autres personnes importantes peut
l'empêcher d'adopter le comportement souhaité.
Sixième étape : amélioraPon de la santé
• L'améliora0on de la santé n'a lieu que si les comportements ont été
soigneusement sélec0onnés afin qu'ils influencent réellement la santé.

• Si vous basez vos messages sur des idées dépassées et incorrectes, les gens
suivront mais si leur santé ne s'améliore pas,
vous n'accuserez personne si la communauté perd confiance en vous.

• La nécessité de s'assurer que des informa0ons précises sont données sous


forme de conseils a été la raison pour laquelle l'ini0a0ve «Des faits pour la
vie » a été lancée en tant qu'ou0l de communica0on pour le changement
de comportement dans la préven0on du VIH/SIDA ».
B. Composantes de la communica2on
1. Le récepteur (public):

• La première étape de la planifica7on de la communica7on consiste à


prendre en compte le public visé.
• Une méthode qui peut être efficace avec un public peut ne pas l'être
avec un autre.
• Deux personnes peuvent voir la même affiche et assister à la même
conférence mais les interpréter différemment. Certaines informa7ons
importantes que vous devez connaître lors de la planifica7on des
programmes de communica7on incluent:
Facteurs d'éducaAon : Âge et niveau d'éducaAon ?
• Âge et niveau d'éduca7on ?
• Quels types d'arguments ou d'appels pourraient les convaincre ?
• Quels mots le public cible u7lise-t-il dans sa conversa7on
quo7dienne?
• Sont-ils habitués à regarder des images et des schémas ? Facteurs
socioculturels:
• Que savent-ils et que pensent-ils du sujet ?
• À quel point leurs croyances sont-elles fermement ancrées?
• Quelles valeurs jugent-ils importants?
• À l'opinion et aux points de vue de qui font-ils confiance?
• Dans quelle mesure sont-ils ouverts aux nouvelles idées?
Modèle de communicaAon:
• Quels modèles de communica7on existent déjà dans la communauté
• Quels sont les points d'entrée de la communauté
• Existe-t-il des règles concernant la discussion ouverte de sujets liés à
la santé?
• Comment les gens montrent-ils du respect lorsqu'ils parlent à une
autre personne? - A quelle heure de la journée et quels programmes
écoutent-ils ?
• Quels médias tradi7onnels apprécient-ils?ar quels endroits vont-ils et
où passent-ils ? peut-on y me:re des affiches ?
La source
• Les gens sont exposés à des communica0ons provenant de nombreuses
sources différentes.
• Les gens sont plus suscep0bles de croire en une communica0on provenant
de personnes ou d'organisa0ons en qui ils ont confiance, c'est-à-dire une
bonne source de crédibilité.
• Pensez aux personnes que vous connaissez vous-même:
ØQuelles sont les qualités par0culières qui font qu'une personne est digne
de confiance ?
ØQu'est-ce qui peut leur faire perdre confiance ?
Les ruraux ne sont normalement pas impressionnés par le niveau
d'instruc0on, mais accordent une grande importance aux qualités
personnelles. Les agents de santé de rang supérieur ne sont normalement
pas les sources les plus crédibles. Vous devez savoir qui votre public cible
respecte, consulte et fait confiance, afin que vous puissiez les u0liser pour
transme=re l'informa0on.
Selon la communauté et le programme, la crédibilité peut provenir :
• Posi*on naturelle d'une personne dans la famille, par exemple chef de village ou ancien
• Qualités personnelles - par exemple, les agents de santé qui sont toujours u*les aux gens
• Qualifica*ons et forma*on
• Mesure dans laquelle la source partage des caractéris*ques démographiques avec le
des*nataire, par exemple les groupes d'âge, le sexe, la culture, l'éduca*on et les
expériences.
• NB: Une personne ayant des antécédents similaires à ceux de la communauté est plus
suscep*ble de partager le même langage, les mêmes idées et la même mo*va*on et
donc d'être un communicateur efficace. L'une des causes d'échec est lorsque le
communicateur vient d'un milieu très différent de celui du récepteur et u*lise des indices
et des appels inappropriés.
• Ce principe a des implica7ons importantes – il explique pourquoi les
agents de santé étrangers à la communauté locale ne sont pas
toujours efficaces dans leur travail d'éduca7on sanitaire.
Pour ce:e raison, de nombreux programmes recrutent des agents de
terrain et des bénévoles de la communauté qu'ils ont l'inten7on de
servir. Pour ceux qui viennent de l'extérieur, il faut s'efforcer de les
former
• Empathie : Une compétence de communica7on importante consiste
à aider les gens à développer de l'empathie avec leurs communautés :
s'iden7fier à leurs sen7ments, leurs émo7ons et leur situa7on – être
à leur place, pour ainsi dire.
Le message :

• Un message consiste en ce qui est réellement communiqué, y


compris les appels réels, les mots, les images et le son qui sont
u7lisés pour faire passer les idées.
• Le message ne sera efficace que si les conseils communiqués sont
per7nents, appropriés, acceptables et présentés de manière
compréhensible.
• Pour décider des conseils à donner, vous devrez appliquer à la fois
une compréhension de la santé et de la maladie ainsi que des
diverses influences sur le comportement.
Types d'appels de messages dans la
communicaAon sur la santé

• Les messages de communica4on sont conçus pour


contenir un appel censé affecter l'esprit du
des4nataire.

• L'a;rait est la façon dont le contenu du message


est organisé ou présenté pour persuader ou
convaincre le public visé.

• Les apparences peuvent être conçues pour


inculquer:
1) Peur :
• Les messages tentent d'effrayer les gens en me=ant l'accent sur les
conséquences graves d'une ac0on souhaitée, par exemple des symboles,
des cercueils, etc.

• Cependant, trop de peur peut amener les gens à nier et à rejeter le


message, c'est-à-dire à développer des comportements et des systèmes de
croyance qui nient le message et jus0fient la con0nuité du comportement
à risque.

• Chez certaines personnes, la peur peut entraîner des réac0ons de panique,


du stress et de l'anxiété - à moins que des alterna0ves ou des avantages
clairs ne soient proposés, les appels à la peur peuvent être contre-
produc0fs.
2) Humour :
• Le message est transmis de manière amusante, par exemple un
dessin animé ou une blague ou un brise-glace ou un casse-tête pour
susciter l'intérêt.
• C'est un très bon moyen d'ajrer l'a:en7on et peut aussi servir
d'ou7l pour dénouer les tensions lorsqu'on traite de sujets sérieux. Le
plaisir et le diver7ssement peuvent entraîner un appren7ssage et un
rappel très efficaces.
• Cependant, l'humour ne conduit pas toujours à des changements de
comportement et d'ajtudes, et une plaisanterie peut être faite d'un
• grave problème. L'humour est aussi très subjec7f - ce qu'une
personne trouve drôle, une autre peut ne pas l'être.
3) Appel logique/factuel:
• L'accent est mis sur la présenta7on d'informa7ons factuelles, c'est-à-
dire des faits et des chiffres.

Les chiffres font appel à l'élite, qui les comprend, ou aux communautés
pour jus7fier des campagnes de masse.

Les faits s'appliquent aux personnes qui réclament des informa7ons,


par exemple les adolescents qui ont besoin d'informa7ons sur la santé
reproduc7ve.
4) Appel émoPonnel :
• Ce;e approche tente de convaincre les gens en suscitant des émo4ons, des
images et des sen4ments plutôt qu'en donnant des faits et des chiffres, par
exemple en montrant des bébés souriants, des familles riches et heureuses avec
des latrines ou u4lisant des mous4quaires imprégnées d'insec4cide.
Logique / factuel par rapport aux appels émo9onnels
• Des observa4ons répétées des programmes d'éduca4on sanitaire à travers le
monde révèlent que l'informa4on seule ne suffit généralement pas à changer les
croyances, les aKtudes et les comportements ; Les arguments logiques/factuels
n'auront de poids qu'avec des personnes ayant un niveau d'éduca4on élevé.
• Les personnes peu instruites peuvent être mieux convaincues par de simples
appels émo4onnels de la part de personnes en qui elles ont confiance et en
insistant sur les valeurs locales telles que la maternité, le pres4ge, la force, etc.
5) Messages unilatéraux:
• cela ne présente que l'avantage de prendre une ac7on souhaitée,
mais ne men7onne aucun inconvénient éventuel.
6) Messages à double sens :
• Cela présente à la fois des avantages et des inconvénients (pour et
Inconvénients) d'agir.
• Messages unilatéraux par rapport aux messages bilatéraux
• Présenter un côté du message peut être efficace si votre auditoire ne
sera pas exposé à des points de vue différents, y compris des idées
fausses de sources concurrentes.
• S'ils entendent cela, cela peut créer des soupçons que vous cachez
des informa7ons importantes et que vous n'êtes pas honnête.
• Il est préférable de dire aux gens l'autre côté de l'histoire afin qu'ils
découvrent par eux-mêmes plutôt que d'assumer le blâme.
7) Appels négaPfs:
• Nous appelons simplement les gens à ne pas faire quelque chose - le
contraire de ce que nous voulons qu'ils fassent: par exemple

• NE PAS ALIMENTER VOTRE ENFANT AU BIBERON

• NE PAS DÉFÉCER DANS LA BROUSSE


Comment le contenu du message influence
l'a`enPon
• Le cerveau humain agit comme un filtre. Il traite les informa7ons qu'il
reçoit de tous les sens et décide ce qu'il faut ignorer, prêter a:en7on
et interpréter.
• Les communica7ons qui ajrent l'a:en7on sont celles qui concernent
le sujet sur lequel le groupe cible veut savoir quelque chose, c'est-à-
dire qui correspondent aux besoins et intérêts ressen7s.
• De nombreuses communica7ons ont échoué parce qu'elles sont
ennuyeuses, ennuyeuses et me:ent l'accent sur des faits médicaux.
Quel type d’appel suscite ce@e image ? Dans quelle
circonstance et devant quel type de public/récepteur un tel
message approprié? Pouvez-vous l’u+liser à Mulungu dans la
forêt de Shabunda? Pourquoi (ou pourquoi pas)?
Quel type d’appel suscite ce/e image ?
Dans quelle circonstance une telle image serait u8le pour une
communica8on pour la changement de comportement?
CriPPquez ce`e affiche ! Quand et comment
peut-elle être uPle?
4. Le canal ou la méthode de communicaPon:
Quel type d’appel suscite ce/e image ?
Dans quelle circonstance une telle image serait
u8le pour une communica8on pour la
changement de comportement?
Travail praPque 2
En 2021, l’Organisa0on Mondiale de la Santé a approuvé le tout premier
vaccin contre le paludsime, le vaccin RTS,S/AS01 .

Supposons que vous travaillez pour le ministère de la santé au Programme


Elargi de Vaccina0on. Le president de la République vous charge de praparer
des messages d’éduca0on de la popula0on sur l’importance du vaccin contre
la paludisme, avant d’organiser une campagne de vaccina0on de masse.

Expliquez vos strategies de communica0on (en intégrant dans votre


raisonnement toutes les composantes de la communica0on).
Proposer le(s) message(s) appropriés, en tendant compte de la méfiance
générale de la popula0on au sujet des vaccins en ce=e période de la COVID-
19.
1) Face à face / CommunicaPon
interpersonnelle
• Il s'agit d'une interac7on directe entre la source et le récepteur.

• Cela peut être un à un ou un à plusieurs.

• Les messages/signes verbaux et non verbaux sont en vigueur.

• L'avantage de la communica7on personnelle est qu'elle crée des


opportunités de ques7ons, de discussions, de par7cipa7on et de
rétroac7on - elle est donc plus appropriée aux communica7ons axées
sur le changement de comportement
2) Média de masse
• Il est à la fois verbal et non verbal.

• Il a l'avantage de diffuser rapidement l'informa0on à une grande par0e de


la popula0on.

• Cependant, il ne laisse pas de place à l'interac0on et à la rétroac0on.

• Il peut servir de support d'appui au canal interpersonnel pour renforcer et


influencer des aFtudes favorables basées sur des informa0ons enrichies
sur le problème et les avantages pour le changement de comportement.
CaractérisAques d'une communicaAon efficace sur
la santé
vIl promeut des ac0vités qui sont réalistes et réalisables dans les réalités
des communautés
vS'appuie sur des idées, des concepts et des pra0ques que les gens ont déjà
vRépété et renforcé au fil du temps avec différentes méthodes ou une
combinaison
vAdaptable et u0lise les canaux de communica0on existants, par exemple
les chansons et le théâtre
vDiver0ssant et aFre l'a=en0on
vU0lise un langage clair et simple avec des expressions locales et met
l'accent sur les avantages à court ac0on
vFournit des occasions de dialogue et de discussion.
vU0lise la démonstra0on pour montrer les avantages de l'adop0on de
pra0ques.
Conséquences d'une mauvaise communicaAon
vMythes et idées fausses

vManque de confiance dans le système de santé

vNon-conformité aux régimes médicaux, conduisant à la récidive, à la détériora>on et à la


résistance

vConsulta>ons répétées en raison de la non-améliora>on

vSous-u>lisa>on des services

vMauvaise mobilisa>on communautaire

vPauvre communauté par>cipa>on, implica>on et donc faible autonomisa>on

vMauvaises rela>ons de travail au sein d'un système de santé

vProgrammes de santé non durables


Développement de la stratégie de
communicaPon : 5 quesPons fondamentales
• Quel est le but ? (Objec.f de communica.on)
Un verbe opératoire spécifique pointu est u>lisé pour décrire l'objec>f de changement de
comportement souhaité
• Quel est le public principal?
Il doit être clair et vivant, par exemple une personne ou un groupe cible. Il est important de
considérer le public secondaire.
• Quelle est la promesse/l'avantage clé?
Lorsque j'adopte un nouveau comportement au lieu de l'ancien, en bénéficierai-je? Le bénéfice est
une expérience subjec>ve de l'esprit des consommateurs. Il est perçu comme une récompense, à
l'avenir. C'est une conclusion pas une ligne de copie.
• Quels sont les points d'appui
Les faits, les démonstra>ons, les avals, les garan>es, les compara>fs, les témoignages
• Quelle est l'ac.on/réponse souhaitée ?
Que voulez-vous exactement que le public cible fasse/pense/agisse?
Stratégies pour une communicaPon réussie
Les 7 C pour une communica>on réussie :
1. Commander (aSrer) l’aVen>on : u>lisez des illustra>ons appropriées et intéressantes pour
symboliser le message
2. Clarifiez le message: concept simple, objec>f singulier, facile à comprendre et à mémoriser
3. Communiquez les avantages: le public doit savoir ce qu'il y a dedans pour lui
4. Cohérence : soyez cohérent dans le message
5. S'adresser au Cœur et à l'esprit : Le message doit former un appel émo>onnel à la personne

(Génèse 34 : 3 : « Son coeur s'a4acha à Dina, fille de Jacob; il aima la jeune fille, et sut parler à son
cœur ».)
6. Créer la confiance : Un comportement poten>ellement menaçant pour la santé, par exemple la
vasectomie, peut être rendu acceptable grâce à l'u>lisa>on de l'humour
7. « Call to ac>on » (Appel à l'ac>on) : Disposez de mécanismes permeVant à ceux qui demandent
un service de communiquer aux travailleurs du domaine de la santé.

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