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Section Diplôme de Technicien Supérieur en Imagerie Médicale et Radiologie Thérapeutique

Mémoire de fin d’études


Établissement La Croix Rouge La Salle, Brest

La formation des étudiants MERM sur la


communication positive
(Le mémoire qu’il ne faut pas lire)

Auteur
NOM Prénom, 3 DTS IMRT, 20..-20.., promotion….
Mai …
Sous la direction de …

Mémoire dans le cadre de l’Unité d’Enseignement 6.5


I- Des situations qui interpellent

A. Les effets d’une mauvaise communication


Depuis des années, les exploits permis par les progrès de la technologie dans la
médecine sont énormes. Grâce à tout cela, lesa maladies régressent et l’espérance de vie
s’allonge. Ainsi, tous les patients ont pu bénéficier de ces avancées, et le suivi de la santé des
populations est en progression. Mais dans tout cela, où est le patient ? La médecine a oublié
l’humain et, l’individu , derrière le malade. Mais depuis quelques années maintenant, de
nombreuses associations d’usagers1 ont fait pression pour recentrer les soins sur le patient…
Tout cela a notamment abouti à la mise en place de la loi Kouchner en 2002, afin de
recentrer la pratique autour du patient lui-même.
Cette nouvelle mouvance nécessite donc une compréhension du concept, mais
également des outils pour la mettre en œuvre. Ainsi, savoir bien communiquer paraît donc
essentiel.
Lorsque nous disons quelque chose, que ce soit à un enfant ou à un adulte, du type
« N’est pas peur de l’araignée », ce que l’on va entendre, et retenir, c’est le mot peur. r…

Au quotidien dans nos relations de soins, sans même s’en rendre compte, nouson utilisonse en
permanence des phrases telles que « Ne vous inquiétez pas. », « Il n’y a pas de soucis. », « Vous
n’avez pas mal ? », et un tas d’autres phrases qui induisent du négatif.f…
Lorsque nous somme diplômés du DTS IMRT2, nous avons la possibilité de continuer à nous
former, en ayant des diplômes supplémentaires. Il y a Je vous en donne quelques exemples :
DIU 3 d’échographie, DIU d’hygiéne, DIU d’hypnose médicale clinique et thérapeutique,
formation pour devenir PCR4, et bien d’autres…

Les évolutions sont également possibles en tant que cadre, en passant par l’école des cadres,
d’ingénieur d’application, ou encore de dosimétriste en radiothérapie.

II. La communication au cœur du métier de soignant

1
France Assos Santé
2
Diplôme de technicien supérieur en imagerie médicale et radiologie thérapeutique
3
Diplôme inter-universitaire
4
Personne compétente en radioprotection

-1-
A. Mieux communiquer pour mieux soigner

Notre système de santé accueille à ce jour un nombre incalculable d’acteurs


5
(kinésithérapeutes, sages-femmes, chirurgiens, médecins, infirmiers, MERM , aides-
soignantes). L’intérêt de développer les connaissances et les savoir-faire de la communication,
s’applique à tous les acteurs de ce système.

La voie professionnelle de la santé n’est relativement jamais choisie par dépit. La


majorité des soignants ont choisi leur voie. Ils sont donc, pour la plupart, dotés de dons
relationnels. C’est bien souvent cette qualité relationnelle qui nous pousse vers la santé.
Certains, grâce à leurs expériences, ont amélioré leur relationnel avec le patient. D’autres, par
lassitude, ou par manque de temps l’oublient.

Bien souvent, les patients n’ont ni l’aptitude, ni le comportement approprié à une


communication de qualité, dû à leur stress, à l’angoisse.

Il est vrai, que leur conscience spontanée naturelle est négative, due à bon nombre de facteurs
angoissants tels que : l’environnement, la pose de la perfusion, la douleur, les résultats et bien
d’autres…
Ils peuvent aussi parfois être désagréables car la douleur leur est atroce, ou parce qu’ils perdent
le contrôle d’eux-mêmes à cause de l’angoisse…

En tant que manipulateurs radio, je pense que nous avons déjà tous vécu la situation où l’on dit
au patient de se changer, en disant « Alors Monsieur vous allez enlever le pull, le pantalon, les
chaussures, tout ce qui est métallique donc appareils dentaires et auditifs, mais en gardant le
slip, les chaussettes et le t-shirt, d’accord ? « Je reviens vous chercher dans 5 minutes, à tout de
suite ». En ayant déblatéré tout cela en à peine 10 secondes. Puis, on retourne chercher notre
patient pour l’examen, mais il est assis, encore tout habillé avec son manteau sur le dos. Et oui,
c’est une situation qui arrive, d’où l’importance de la communication et de s’assurer que le
patient comprenne ce qu’on lui dit…

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Manipulateur en électroradiologie médicale

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De plus, il ne s’agit pas juste de ne plus utiliser de négations, mais bien d’adapter notre
langage. Des abus de langage sont parfois entendus dans les services, nous pouvons évoquer je
pense notamment le au fait de dire à un patient « Vous pouvez baisser les bras, c’est terminé »,
qui dans un climat parfois anxiogène ne fait qu’alourdir l’ambiance. Il est préférable de dire
« Vous pouvez mettre les bras le long du corps, l’examen est complet. ».

Prendre en charge un patient, c’est l’accompagner du début à la fin de son examen.


Comme nous l’avons dit plus haut, la communication a à un rôle primordial dans la prise en
charge du patient.

JeNous allons vais donc développer brièvement chacune de ces notions.


Si on sait que notre patient habite proche de la mer, par exemple on peut lui demander s’il en
profite pour aller faire des balades côtières et s’il connaît des coins pour aller se promener le
dimanche après-midi en famille. Ses échanges mettent le patient dans une relation de confiance
et permettent de le détendre en lui parlant de choses qu’il connaît, qu’il aime et qui le rassure.

B. Les différentes techniques de communication

Parler le langage du patient, ceci est une chose indispensable. Pour cela, il est nécessaire
d’observer le patient. Parler son langage peut être réalisé de façon verbale, non verbale ou para
verbale.

Il y a également un autre outil, plus ou moins perceptible que l’on peut appliquer lorsque
l’on veut améliorer sa communication, c’est le mirroring corporel. Il s’agit de faire pareil que
le patient, de reproduire ses gestes. C’est-à-dire, si un patient s’appuie contre un mur, on peut
faire pareil ; s’il est assis, on peut s’asseoir aussi. Cela lui apporte un climat de confiance…

Si le patient est angoissé par la pose de la perfusion, on peut essayer de détourner son attention,
en lui posant des questions comme « Qu’est-ce que vous allez faire après l’examen ? ». Cela
amène le patient à réfléchir, et donc à moins se focaliser sur le geste, ce qui nous est totalement
bénéfique.

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Pour remettre notre patient dans une conscience critique, on peut utiliser la technique
du VAKOG. Cet acronyme provient de la programmation neurolinguistique, théories et
pratiques inspirées des travaux de Erickson Milton, psychiatre et psychologue américain.

C’est un endroit calme, confortable, où le patient se sent réellement bien, apaisé, tranquillisé,
lui permettant ainsi de ne pas se focaliser sur la peur, la douleur, mais plutôt sur ce lieu qu’il
aura lui-même choisi. Nous pouvons, face à un patient stressé, l’amener tranquillement à penser
à ce lieu.

Ces questions l’invitent à réellement s’imaginer dans son lieu et à s’y immerger. On peut, tout
simplement lui demander ce qu’il voit, ce qui l’entoure, ce qu’il ressent ou encore ce qu’il sent.

Malgré mes nombreux stages lors de ma formation de manipulatrice radio, c’est seulement dans
quelques lieux de stages où j’ai pu observer des professionnels utiliser la technique du lieu de
sécurité. En radiologie interventionnelle, cette technique est d’autant plus utile car les patients
sont plus stressés, et les procédures sont bien plus longues.
…//
Dans le service d’hémodynamique de la cavale-blanche, et dans le service de médecine
nucléaire de l’hôpital Morvan, un casque de réalité virtuelle est proposé aux patients pour
certaines procédures.
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En discutant avec des manipulateurs radio sur le sujet de la communication thérapeutique, j’ai
pu entendre un jour un professionnel me dire « Moi j’ai pas ça dans le sang », certains pensent
aussi que c’est un don naturel, un talent. Pourtant nous pourrions penser que cette technique
Pour ma part, je reste intimement persuadée qu’elle s’apprend, se travaille, se perfectionne avec
le temps et l’expérience.
…//
Quelques fois, des outils peuvent nous paraître simples, néanmoins leur mise en application est-
elle bien plus compliquée, c’est pourquoi la pratique est notre meilleure alliée…//
Il faut une énorme adaptabilité importante pour chacun de nos patients, qui sont tous différents,
et demandent donc une prise en charge bien particulière, qui leur est propre.

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III. Des enquêtes pour comprendre les attentes et les besoins de chacun

A. Choix de la méthode et de l’outil des l’enquêtes


Les enquêtes sont un élément fondamental pour confronter la théorie à la pratique et
pouvoir répondre au mieux à la problématique. Suite à cette réflexion, et pour répondre au
mieux à la problématique de ce mémoire, il a été décidé de faire un questionnaire sur internet
(visible en annexe), afin de pouvoir toucher une grande audience, ce qui a été le cas. Puisqu’il
a été possible de récolter 175 réponses d’étudiants venant de la France entière. Ce nombre de
participants nous permet d’avoir différents avis et donc de pouvoir établir des conclusions plus
fiables et représentatives. Il était important pour moi d’avoir des réponses d’étudiants autres
que ceux de mon école, car j’avais besoin de confronter les pratiques communes faites dans
l’école de Brest, à celles faites ailleurs…//
Les réponses à mon questionnaire sont à mon sens ont été pour moi de vraies ressources dans
l’avancée du de mon mémoire. Le questionnaire fut lancé avant l’écriture du mémoire puisque
l’objectif était clair. Sachant déjà où je voulais arriver, j’ai lancé mon questionnaire avant même
d’avoir commencé l’écriture propre de mon mémoire.
Mon enquête est composée de questions aussi bien ouvertes que fermées. Le but était de pouvoir
laisser l’étudiant répondre ce que bon lui semble et ainsi pouvoir donner son avis personnel
avec les questions ouvertes mais aussi d’avoir des réponses ciblées, grâce aux questions
fermées.

L’élaboration du questionnaire est une étape importante. Il est nécessaire qu’il soit bien
construit, car il n’est pas possible d’avoir davantage de compléments sur ce que les étudiants
ont répondu. Il était primordial de toujours penser à l’objectif de celui-cioù est-ce que je voulais
en venir, pour réaliser un questionnaire pertinent et et m’apportant le plus de réponses possibles.

Mon questionnaire n’était pas lama seule enquête. J’ai aussi beaucoup discuté avec des
manipulateurs formés à la communication positive, tout au long des mes études. Chacun a ainsi
pu m’apporter son ressenti, les bienfaits de cette utilisation sur la prise en charge des patients.
Ils m’ont aiguillé sur leur façon de faire, m’ont partagé leurs techniques. Toutes ces discussions
sont une vraie ont été pour moi une vraie aide dans l’élaboration de mon mémoire.
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C. Analyse des l’enquêtes : réponses des étudiants (espacer d’une ligne)
Comme beaucoup le savent, le pourcentage de femmes étudiants en tant que MERM6
est plus important que celui des hommes. Ceci s’est révélé également vrai lors de mon sondage.
Effectivement, 96 % des personnes ayant répondu au questionnaire étaient des femmes. La
moyenne d’âge des étudiants était de 20 ans…//
Les personnes ayant répondu à mon sondage pensent que la communication positive s’apprend,
qu’elle n’est pas innée, ils sont d’ailleurs 97 % à vouloir l’améliorer, et presque l’ensemble des
étudiants (99 %) aimeraient avoir des cours sur le sujet.
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D. Limites des enquêtes (espacer d’une ligne)
Pour lama méthode d’enquête, nous avons choisi j’ai décidé de ne travailler uniquement
qu’avec un seul questionnaire. Il n’y a pas euJe n’ai pas réalisé d’ entretien avec des
manipulateurs formés à la communication positive, ou avec des étudiants, ce qui aurait
sûrement pu nousm’apporter des informations supplémentaires, ainsi qu’une approche
différente de mon sujet, car ils auraient pu me donner leur vision des choses.
De plus, en analysant mon questionnaire, certaines réponses donnent la perspective m’ont fait
penser à de nouvelles hypothèses, de nouvelles pistes à explorer, des questions que nous aurions
pu j’ aurais pu introduire en plus dans mon questionnaire, comme par exemple, sur les bénéfices
de la pratique de la communication positive sur les soignants.

De plusEn outre, concernant le taux de pourcentage de femmes ayant répondus à mon


sondage, qui est bien supérieur au pourcentage des hommes, on peut noter une certaine limite
aux questionnaires en ligne.
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De plus, dans les mes questions, il n’a pas été je n’ai pas demandé aux étudiants de
quelles écoles ils venaient. Cela aurait été très intéressant à savoir de le savoir car il aurait été
possible de j’aurais pu prendre contact avec les écoles pratiquants des cours de communication
positive, s’il y en avait, et ainsi les interroger sur leur fonctionnement quant à ces cours.

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Manipulateur en électroradiologie médicale

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RETOUR SUR HYPOTHÈSES

À la suite de mon travail de recherche, aux échanges que j’ai pu avoir avec de multiples
professionnels et étudiants au cours des mes trois années de formation, et à l’analyse de mon
questionnaire, nous pouvons je peux à présent analyser les hypothèses émises au début de ce
projet.

Tout d’abord, la première hypothèse que j’ai énoncée était la suivante : « La


communication positive est un outil essentiel dans une prise en charge. ».
…//
Enfin, notre ma seconde dernière hypothèse était : « La mise en place de créneaux
spécifique seraient probablement utiles pour les patients stressés. ». Lors d’un stage de scanner
à l’hôpital de Landerneau, il a été observé j’ai eu le cas d’un patient qui venait nous voir pour
avoir des informations.
…//
Voilà pourquoi depuis cela, il serait probablement je me suis dit qu’il pourrait être
intéressant de mettre en place des créneaux avant les examens des patients, pour leur expliquer,
ou réexpliquer le déroulement de l’examen, leur montrer la machine, les locaux, répondre à
leurs questions.
…//

CONCLUSION

…//

Malheureusement, la communication positive ne marche pas tout le temps. Ce n’est pas


une science parfaite. Certaines fois, des patients peuvent ne pas être réceptifs à cette
communication, cela arrive. Mais bien souvent, elle profite à la prise en charge du patient, et à
son examen.

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