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L’angoisse chez les ados

Ce mois-ci, nous avons choisi de poser quelques questions au Professeur psychiatre Philippe Jeammet
sur l’angoisse chez les adolescents

-A partir de quand peut-on dire que l’angoisse


-Mr Jeammet bonjour. n’est plus un phénomène normal ?
Bonjour merci pour l'invitation. Quand on se sent handicapé par elle. Ce qui fait
-Souvent on confond « stress » et « angoisse », son anormalité est alors son caractère
quelle est la différence entre les deux envahissant.
L’angoisse est une peur sans origine manifeste -Voyez-vous en consultation beaucoup
alors que le stress est très lié à une situation d’adolescents angoissés ?
particulière. Il est plus une réponse à une situation Oui, mais cette angoisse n’est pas toujours ni
donnée, alors que l’angoisse est un sentiment de très aigüe, ni perçue comme une gêne parce
peur. Elle se manifeste souvent par des signes qu’il y a d’autres manifestations à côté. Mais elle
physiques : le ventre noué, la gorge serrée, un est en général présente.
point sur le cœur. -L’adolescence est-elle une période où il y a des
-On parle d’angoisse et de crise d’angoisse, s’agit- angoisses particulières ?
il de deux choses différentes ? Oui, parce que l’adolescence est une période
La crise, c’est quelque chose de plus aigüe que de changements. Or le changement, c’est
l’angoisse, plus extrême. Mais sinon, c’est la même l’inconnu et l’inconnu a tendance à faire peur.
chose. La crise va donner un sentiment de Merci beaucoup Mr Philippe Jeammet pour
débordement, de perdre pied encore plus cette interview.
De rien.
important que dans l’angoisse banale.
https://www.filsantejeunes.com/interview-du-mois-
philippe-jeammet-psychiatre-5400
Pour cette nouvelle journée Mondiale d’Alzheimer, le 21
septembre 2022, Retraite Plus est parti à la rencontre du Dr Maï Panchal, Directrice générale et scientifique de la
Fondation Vaincre Alzheimer, qui a accepté de répondre à nos questions sur les enjeux de la maladie, les progrès
scientifiques, les mesures de prévention
Bonjour Dr Panchal et merci pour cette interview.
Merci aussi de pouvoir répondre a vos questions
Vous avez choisi pour cette Journée Mondiale de l Alzheimer. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi?
Dr Panchal : Effectivement. La maladie d’Alzheimer est lente et silencieuse. Nous savons aujourd’hui grâce à la
recherche qu’elle se développe dans le cerveau 15 à 20 ans avant l’apparition des premiers symptômes.
Un diagnostic précoce permettrait donc aux futurs traitements d’agir tant qu’il est temps. Sur quelles
méthodes la recherche travaille-t-elle ?
Dr Panchal : Tout à fait. La recherche travaille sur ces deux axes qui sont essentiels et complémentaires l’un de
l’autre : le diagnostic précoce et la découverte de médicaments contre la maladie. Des traitements pourront
être d’autant plus efficaces s’ils sont administrés lors de cette phase cruciale du début de la maladie, avant les
symptômes.
Vous parlez justement de futurs traitements de la maladie, pouvez-vous nous expliquer quelles sont les voies
les plus prometteuses?
Dr Panchal : Il est important de préciser qu’il existe actuellement des traitements que l’on donne aux malades
d’Alzheimer mais qui permettent uniquement de diminuer l’intensité des symptômes. Ils n’agissent pas sur
l’évolution de la maladie à proprement parler.
Cette journée mondiale est elle importante pour vous ?
Oui, elle est d’une importance capitale pour moi
Que représente t elle pour vous?
Dr Panchal : Cette journée est l’occasion de rappeler que la maladie d’Alzheimer reste un enjeu majeur de santé
publique. C’est une maladie qui fait peur et nous voulons informer pour lutter contre l’ignorance, l’exclusion et
la stigmatisation.
Je vous remercie Mme pour cet éclaircissement sur la maladie.
Merci c’était un plaisir de répondre à vos questions
https://www.retraiteplus.fr/blog/alzheimer-et-maisons-de-retraite

Depuis plusieurs années, le docteur Françoise Asseman exerce la profession de médecin généraliste. Ce
lundi matin, elle me reçoit chez elle, pour une interview sur son métier. Avec le sourire, elle se prête
aimablement au petit jeu des questions-réponses, et revient sur le parcours qu'elle a effectué jusqu'à
aujourd'hui.

Bonjour Docteur Françoise Asseman Avez-vous choisi cette profession par vocation ?

Bonjour Madame. Oui normalement.

Est ce que vous permettez de nous parler de votre Avant tout, pour les études. J'ai toujours eu une grande
cursus pour devenir médecin ? soif de connaissance et notamment, un fort intérêt pour les
matières scientifiques. Mon choix s'est donc logiquement
J'ai d'abord obtenu un baccalauréat scientifique porté sur des études de médecine.
(spécialité Sciences Naturelles), puis je me suis
directement orientée vers des études de médecine. Pour vous quelles sont les qualités requises pour exercer
Après huit ans, j'ai obtenu mon diplôme. votre métier ?

Votre parcours est il difficile ? D'abord, savoir écouter les patients,


Non du tout c’était simple Ensuite, il faut savoir se protéger, prendre du recul.

Comment il s’est déroulé, surtout pour vos études? Enfin, un brin de diplomatie est important, car il n'est pas
toujours facile d'annoncer au patient qu'il souffre d'un cancer
En plus des cours, nous devions effectuer, à partir ou d'une maladie grave.
de la quatrième année, des stages en milieu hospitalier.
Une dernière question, gagnez vous beaucoup d’argent ?
A partir de la sixième année, j'ai commencé à effectuer
des remplacements en médecine générale. Enfin, après Non du tout
ces trois ans et une fois mes études terminées, je me
suis installée à mon compte. Il n'y a pas un salaire de base. C'est pour ça que je ne peux
pas vraiment vous dire combien gagne un médecin. De l'un à
En quoi consiste le travail d’un médecin ? l'autre, ça peut passer du simple au triple.

On nous appelle les professionnels du soin. Nous Un dernier mot Docteur.


nous devons donc de soigner les malades. La définition
du métier est : apporter les meilleurs soins en fonction Je vous remercie Madame
des connaissances actuelles. Cela implique donc que
les médecins soient constamment obligés de se former
aux nouvelles techniques pour pouvoir exercer www.l4m.fr/emag/interview/sante-social-25/medecin-
generaliste

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