Vous êtes sur la page 1sur 6

Qu’on est, on est aussi là.

Le psychologue pour un soutien psychologique, le neuropsychologue, le


médecin, le médecin spécifique à la maman. Alors les parents sont ici, les enfants sont là et puis
après voilà, moi ça fait pour ça, c’est important, vraiment, le le côté. Voilà, on a vu y a plein de
personnels de santé, y a des personnels enseignants et les parents qui suivent et. Et des
psychologues, c’est, c’est vraiment important ce côté pluridisciplinaire bien sûr. Alors c’est arrivé
quand même beaucoup de beaucoup de personnes pour, c’est une équipe de rugby, c’est une équipe
de rugby où chacun à son poste. Et puis il faut qu’il y a un capitaine, c’est ça vachement important
aussi, hein. Si vous avez pas un médecin scolaire, quelqu’un qui, ou le médecin spécialiste qui fait un
peu le chef d’orchestre de l’enfant, il est balkanise dans les différentes rééducations et c’est pas bon.
Donc oui, c’est important que ça, mais c’est important aussi de prioriser, c’est à dire qu’on peut pas
tout faire à la fois et que vous le disiez très justement. Il faut, voilà savoir qu’est-ce qui est le plus
important tout de suite pour commencer, plutôt par l’Orthophonie, puis ensuite on verra après si on
lâche un peu l’orthophonie, et si on fait de la Psychomotricité, est-ce que tout ça est pris en charge
par la sécurité sociale quand c’est diagnostiqué? Pas tout, pas tout, non non, très peu. Voilà.
L’ergothérapie n’est pas prise en charge. La Psychomotricité n’est pas prise en charge, la
psychothérapie, la psychothérapie n’est pas prise en charge. Le bilan neuropsychologique n’est pas
pris en charge, ce qui est prise en charge, c’est l’orthophonie et l’orthodoxie norville. Donc ça vous
fait des dépenses conséquentes qui peuvent aller jusqu’à 500€ par mois. Ils sont pas pris en compte
par les ne sont pas prises en compte pour la vie de l’enfant, donc tout ça, on s’imagine que c’est
quand même assez compliqué. Mais les difficultés à l’école vont aussi au-delà de l’apprentissage. Ces
enfants avec troubles mais néanmoins intelligents. On l’a souligné, font souvent face à des
moqueries et on va regarder l’exemple d’une phrase sortie d’un exposé fait par un enfant, 10 pour
expliquer son trouble et sa souffrance à ses petits camarades. Je ne suis ni nul, ni bête ni idiot. Ne
vous moquez pas mes maladresses. Aidez moi. C’est le cri d’un enfant dyspraxique visiblement. C’est
quelque chose aussi que vous ressentez vous, quand votre enfant revient à l’école ou il a peur d’y
aller parce que ses camarades se moque de lui et se mettent énormément la pression. Dans le cas de
mon fils, à 4 ans. Il nous disait que il voyait pas. Il fallait mieux pour tout le monde qu’il disparaisse.
Des enfants d’ailleurs qui font des fois des tentatives de suicide aussi. Il et oui, c’est, je crois qu’on
est, on est aussi là pour pour éviter cette situation là c’est j’aime bien une expression que c’est prise
dans un livre écrit par Roselyne Guilloux qui est l’effet domino. On a vu que ça a pas logique, frontal
au le domino 10 qui fait tomber, donc domino, neurologie fait tomber le domino réussite scolaire fait
tomber le domino. Qui fait tomber le domino, estime de soi, on n’aurait pas fait tomber le premier.
Et bien c’est toute cette cascade qu’on évite serait donc plus on est interventionniste au départ et
bien plus on évite qu’il se retentissement dramatique sur l’ambiance et l’estime de soi. Alors on verra
dans la dernière partie de l’émission, après le Flash, comment on essaie d’accompagner ses enfants à
l’école de manière à ce qu’il puisse suivre une scolarité. C’est normal, on va parler de de ceux qui qui
passent à côté parfois ou qu’on repère. Mais qui ont des ***** qu’on appelle des troubles modérés,
c’est à dire c’est pas les enfants dyspraxiques très très forts qui ou la respiration facilement. On avait
dit dès l’âge de de d’un an et demi, 2 ans ou il court bizarrement où il a du mal à ses chaussures
quand il a 456 ans, il a du mal les enfants qui ont des troubles mais avérés mais modérés c’est que ils
sont un petit peu entre 2 eaux. C’est un peu compliqué pour ces enfants aussi et les parents, c’est à
la fois compliqué et honnêtement. Frédéric, c’est une chance aussi parce que c’est bien de
d’apprendre à se battre et c’est bien que tout soit pas facile et c’est bien aussi que petit, il sache que
parfois il y a des choses qui sont plus compliquées pour lui que pour les autres. Donc dire que ces
formes modérées, à condition qu’elles soient pas violentes pour lui, que on n’est pas. Assister à cette
chute de l’estime de soi, voilà, ça peut être aussi une façon de se dépasser. Par exemple, quand on
trouve pas chez les enfants précoces n’ont pas de difficultés et qui ont jamais appris à gérer le le
problème et à lutter contre des conflits, et cetera. Donc je pense que les formes modérées sont à
risque si à un moment donné personne ne l’a vu tellement modérées, personne ne l’a vu. Le gamin là
masque surtout les filles, hein. C’est un message très important. Les filles internalisent les les
difficultés. Une fille qui a un problème d’attention, ça se verra pas forcément au premier abord, donc
elles l’ont gardé à l’intérieur. Et puis d’un seul coup, ils vont se retrouver en échec, en particulier en
fin de du collège, ça c’est ennuyeux. Mais le gamin qui est un peu moins bon pour la lecture ou un
peu moins bon pour la, pour la tout ce qui est moteur mais qui arrive à trouver des stratégies, ça
peut être aussi une chance pour lui. On va parler de la médication pour les TDH puisqu’on en a parlé
encore récemment, donc il existe plusieurs molécules qui sont utilisés depuis de nombreuses années
en France. On obtient pas comme ça, donc le TDH je rappelle, hein, c’est trouble de l’attention avec
ou sans hyperactivité. L’hyperactivité étant ce qu’on parle plus facilement pour les enfants sont très
agités, mais il y a aussi un truc de l’attention, ce qu’on repasse pas forcément de de prime abord.
Chez les filles en particulier, vous venez de souligner. Il y a des difficultés de prescriptions, c’est pas
facile de s’en procurer des médicaments pour lui, on donne pas ses médicaments, ce sont des
psychotropes et à n’importe qui? Oui et heureusement. D’ailleurs, c’est ce dont des y a qu’une seule
molécule en France qui s’appelle Mathilde. Une date qui est par contre commerce les sous 3
membres médicaments différents. Il y a une seule molécule et donc ce sont des médicaments qui
sont classés en France parmi les stupéfiants, donc ils peuvent être donnés que par un horloge. Un
psychiatre ou un pédiatre hospitalier? La première définition Kenya et puis ensuite renouveler
pendant un an, tous les mois, par le médecin de famille. Mais il faut retourner à l’hôpital et je pense
que cette prescription protégée, elle est nécessaire même si elle est compliquée parce que les
parents des difficultés d’accès, mais au moins y a, on sait que on va pas déraper comme dans les pays
d’Amérique du Nord par exemple. On donne trop facilement. Les enfants comme pas forcément
besoin, Françoise, votre enfant et était sous médication. Oui, il l’est encore. Il est encore. Oui, ça
vous a changé d’avis, ça a beaucoup changé, en tout cas à l’école, il est interdisant ta maîtresse, le
refus, s’il ne l’a pas d’accord. Voilà. Oui, ça c’est beaucoup plus facile pour lui. Au niveau
concentration, il peut travailler en grande section quand on nous l’a proposé. J’ai posé la question à
la maîtresse, elle a juste ouvert la porte de la classe, il est en train de faire un puzzle et il courait
autour de son bureau et elle m’a dit, J’en ai 27 et c’est comme ça toute la journée. Donc j’ai rappelé,
tu vois ça pour la première problème. Et oui voilà. Oui et donc du coup j’ai appelé docteur Holt. Bon
bah d’accord, enfin on n’a pas dormi pendant une semaine quand même avant de prendre la
décision très difficile. Les médicaments anodins j’ai il y a. Culpabiliser en disant je veux pas donner
une drogue un à mon enfant, ce que vous en pensez-vous? Docteur dans un médicament qui est
extrêmement bien contrôlé, qui est très bien toléré, on n’a jamais de problème avec ce médicament
là. Le seul truc de bien de donner au bon enfant tout simplement. Par contre, c’est un médicament
qui est uniquement qui agit sur le symptôme, qui va pas guérir la cause puisque la cause est
neurologique. Jamais on a compris, elle sera pas, c’est une. C’est une béquille qui va permettre à
l’enfant d’apprendre les stratégies, le temps nécessaire et il, ça urge, parce qu’on sait P, c’est dès le
virage est dans C c’est parfois pas supporter qui rendent leur apprentissage et une béquilles. C’est
une béquille, c’est à dire que ça répare pas la jambe, mais ça permet de continuer à marcher le
temps que la jambe se répare. Donc on est vraiment là, c’est un médicament, dit à un moment
donné peut donner un coup de pouce majeur, comme le dit Françoise, et qui permet à l’enfant
d’avoir une vie normale, sociale, scolaire et familiale, parce que le problème du CH, c’est que ça joue
dans tous les domaines. À la maison, il insupportable. Il est plus invité aux anniversaires et en
difficulté d’apprentissage. Est ce que à la fin un moment on peut s’en passer de sa médication quand
le l’enfant a un peu grandi, qu’il arrive à mieux contrôler, c’est même le but d’ailleurs. Chaque année,
on remet en question, est-ce qu’on continue le traitement ou pas? Et on vous pose la question à
chaque fois, et c’est les parents qui, s’il vous plaît encore, encore un petit coup s’il vous plaît. Donc
donc on continue. Mais le but, c’est chaque année remettre sur le tapis. Est-ce que ce médicament, il
en a besoin où est-ce qu’on peut passer maintenant par des thérapies cognitivo-comportementales?
Par des conseils de guidance ou par des aménagements à l’école? Alors on ne guérit pas de ces
troubles là, on est d’accord, on les a avis, mais on arrive avec l’âge, avec la maturité, peut-être à
mieux se contrôler, à mieux se concentrer, à mieux maîtriser ses gestes. On est d’accord pour autant,
y a des adultes qui continuent à être sous médication, très peu en France, mais on commence à y
venir un peu parce que des adultes qui se disent, mais ça m’aurait aussi changé la vie, pourquoi pas?
Ceci dit, on estime que à l’âge adulte, l’enjeu est moins important que quand vous êtes en CP ou
quand vous êtes au collège ou au lycée, donc déjà on a appris, on a passé les obstacles et l’adulte.
Après, il est plus capable de trouver des stratégies, on peut le dire pour les stratégies, mais y a des
adultes qui en ont besoin et ça leur change aussi la vie. En un mot un spécialiste, un pédopsychiatre
également vient de sortir un livre qui parle de ce médicament comme. De la médication, de confort
pour déculpabiliser les parents et déculpabiliser les enseignants. Je sais que ça vous énervé, mais je
vais répondre pour vous, non? C’est d’abord, je crois que moi, j’ai pas la liberté d’expression, donc on
a le droit d’avoir tous une opinion et on partage avec ce Monsieur l’opinion que tous les enfants
agités ne doivent pas avoir ce traitement là. Par contre, là où malheureusement je je suis pas du tout
d’accord, c’est que c’est bien les convictions, on a tous c’est pas bien d’avoir des certitudes. Et
d’affirmer, comme il l’a fait, atteindre son livre, le théâtre n’existe pas. Je pense que c’est blessant
pour pour les parents et c’est à l’encontre de ce que dit la science donc. Le droit de ne pas être
d’accord je respecte son choix. Avoir tous une opinion et on partage avec ce Monsieur l’opinion que
tous les enfants agités ne doivent pas avoir ce traitement là, par contre là où malheureusement je ne
suis pas du tout d’accord, c’est que c’est bien des convictions, on a tous c’est pas bien les certitudes.
Et d’affirmer comme il l’a fait à la fin de son livre, le théâtre n’existe pas. Je pense que c’est blessant
pour pour les parents et c’est à l’encontre de ce que dit la science, donc bon, bref, il a le droit de ne
pas être d’accord. Je respecte son choix. Ceci dit, si il veut nous convaincre que tous les enfants n’ont
pas besoin d’emblée de traitement, c’est certain. Et d’ailleurs les enfants des n’ont pas besoin de
traitement dans des dans certains cas, honnêtement ne pas leur donner. C’est vraiment dommage
pour eux et c’est à risque pour leur évolution future. Dommage pour eux, dommage pour les parents,
dommage pour les enseignants. Oui, effectivement, il existe différentes mal que c’est béquilles sous
forme de médicaments, mais il y a aussi des béquilles sous forme associative. Donc on est là aussi en
tant que représentant des associations de familles et d’amis de personnes qui souffrent de troubles
spécifiques des apprentissages et ça peut être une béquille. Notamment pour les parents enfin venir
échanger des associations on en reparlera dans le 2e partie puisqu’on arrive au terme de cette
première partie de l’émission je vais remercier françoise raquin d’être venu avec nous docteur revol
et puis julien bert vous allez rester avec nous pour la 2e partie mais comme il est midi passé de
quelques secondes c’est Merci que. Du Rhône et un dernier invité nous a rejoint sur ce plateau. Il
s’agit d’Adrien Ferreira de Sousa. Bonjour, vous êtes conseiller pédagogique à SH, à l’académie de
Lyon, c’est quoi un conseiller pédagogique? ASH, je vous remercie pour l’invitation à SH, adaptation
scolaire et puis solarisation des enfants handicapés et notre rôle c’est de former les enseignants à ces
troubles. Une de mes missions fait partie, justement, c’est de former ces enseignants alors à la fois
sur le premier et sur le 2nd degré, sous différents dispositifs. Je dirais que l’ensemble du dispositif
c’est géré par un groupe académique. Le groupe académique, qui est composé donc de médecins,
d’associations, de médecins, scolaires, assistantes. social donc on a déjà aussi lesDepuis donc 2 ans
maintenant, la loi de loi. Fini les compétences des professeurs des écoles et dans ces compétences là,
voire 4 nouvelles compétences ont eu, qui est de la prise en charge de ces élèves un petit peu,
besoins spécifiques, besoins éducatifs particuliers, puisque nous, on va parler plutôt de besoins
éducatifs particuliers plutôt que de troubles. C’est une somme plus. Sélectionner pédagogie en tant
qu’enseignant, donc en tant que spécialiste de la pédagogie, on travaille à partir de besoins. Même si
on est, on prend en compte les troubles tels qu’ils sont définis dans les par les médecins. Mais alors
je vais juste demander de repousser légèrement votre votre micro parce que vous tapez dessus. Je
pense que ça va être vraiment désagréable. On passe, ça consiste cette formation assez enseignants.
Alors on a différents types de formation. D’abord, la formation continue donc pour les enseignants
qui sont déjà en poste dans la formation continue. On intervient à la fois dans le premier, dans le 2 nd
degré, dans le premier degré, on intervient sur les formations de circonscription, donc par zone. Qui
sont souvent, c’est une proposition qui est faite à une zone pour les enseignants, les enseignants qui
sont volontaires viennent s’inscrire, c’est volontaire, c’est volontaire. Commentaire. Après, on peut
aussi proposer des formations qui sont établissements, donc même dans le premier degré, propose
des formations spécifiques sur une école qui ont fait la demande. Voilà pour le premier degré, dans le
2nd degré. Alors, il y a aussi le lèchement, pardon, mais aussi l’échelon académique, donc au niveau
académique, on propose des formations pour l’ensemble des personnels, donc ça ne ça dépasse
aussi le contexte enseignant, ça concerne les conseillers pédagogiques, ça concerne les inspecteurs,
ça concerne les. Globalement, vous pouvez à la page question nationale globalement, vous vous
mettez à la page en disant Voilà, c’est trouble spécifique. Voilà, on sait que ça existe et aujourd’hui
on essaye de. De faire en sorte que les professeurs soient formés, informés, sensibilisés. Il y a des
aménagements pour ces enfants. Là aussi. J’imagine que vous formez les professeurs à leur dire.
Voilà pour tel type de disque, il y a ce type d’aménagement, cetera. C’est comme ça que ça
fonctionne. Un des grands points de l’information, c’est aussi de faire connaître les outils qui sont à
leur disposition dans l’ensemble des outils qui sont mis à leur disposition. Alors, avant de parler de.
Tu MDPH et de toute cette MDH 30 départementales, des personnes, des personnes alors maisons
départementales et métropolitaines, maintenant des personnes handicapées. Voilà avant de parler
de cela, on a tout ce qui est aménagement pédagogique, qui font maintenant partie intégrante des,
des compétences, des professeurs, des écoles puisque y a une compétence qui a été rajoutée
spécifiquement là-dessus. Et c’est à dire pour les dyspraxiques autorisé à avoir un ordinateur par
exemple pour pour les dyslexiques leur le leur permettre de de plus de temps il y a 1/3 temps c’est
ça, c’est l’aménagement des examens. Mais avant même de proposer tous ces aménagements là on
a des des outils spécifiques pour la scolarisation de ces élèves là. Entre autres, le pape qui est le plus
récent qui sera mis en place à la rentrée de septembre 2015. Plan d’accompagnement personnalisé
c’est un outil, donc, qui est tout 9 puisqu’il est-il était parent, il est paru de faire en février. Ce
document est une un ensemble de propositions pédagogiques. À disposition des enseignants c’est un
outil qui peut se mettre en place, donc à la demande des parents et qui se met en place en équipe
éducative. Toutes les propositions sont faites dedans, c’est on a enfin je. Il est relativement simple
d’utilisation, on a maintenant les outils qui sont bien les dispositions des enseignants qui sont faciles
à utiliser. La complexité je dirais dans l’univers éducation nationale c’est de se retrouver au milieu de
tous ces outils. Et quels sont pas forcément habitués ce profil auquel on est pas forcément habitué.
Pour répondre à ça, le ministère propose un guide qui s’appelle le guide de l’école inclusive dans ce
guide de l’école inclusive, on explique, justement, tout est tout est, outils qui sont mis à disposition.
Le pape, le PREPI et le PS. Donc le plan d’accompagnement personnalisé, le PRE, le plan personnalisé
de réussite éducative, le PI, le plan d’accompagnement individualisé. Je, je ça, c’est, c’est super
technique en fait non non non, mais. Sur ces aspects-là, même sur ces aspects-là, tous ces aspects
sont déclinés dans cette brochure qui qui tient 8 pages dans lequel on a l’ensemble des informations
nécessaires pour les parents, entre autres, parce que c’est difficile de dire, ce sont des outils. La
difficulté alors un pour l’obtention de ces et ces aménagements, en parler avec vous, Juliette, mais la
difficulté de ces aménagements, elle tient en fait aussi à l’ultra personnalisation parce que. Chaque
enfant a un trouble différent, à un degré différent, parfois un multi trouble et du coup c’est pas si tu
es dyslexique, c’est ça la méthode et ça va fonctionner à tous les coups exactement et c’est ça là
forte de ce qui se passe. Cette collaboration avec l’éducation nationale qui est vraiment pas de la
langue de bois parce que ça marche vraiment et je trouve que depuis 10 ans, sous l’influence du
Rectorat à Lyon, ils ont une boîte à outils hein. Y a pas qu’un outil, c’est une boîte à outils. On va
essayer de personnaliser. Et comme Adrien disait très justement, nous les spécialistes et bien on
parle du trouble et on vient expliquer ce qu’est ce trouble et en face nos amis enseignants disent bah
par rapport à ce trouble, nous on a les outils pour finalement s’adapter aux besoins spécifiques de
cet enfant là là maman, Juliette c’est nous, on arrive en compliment. Hein aussi en disant, mais
qu’est-ce qui est possible de faire? Voilà ce qui est pas si facile à obtenir ces aménagements, est-ce
que est-ce que tous les professeurs jouent le jeu? Est ce qu’il faut les sensibiliser? Est-ce que y en a
certains? Des fois, il faut le voir plusieurs fois par exemple, alors c’est compliqué, non c’est c’est pas
facile de mettre en place les aménagements d’aménagement spécifique à chaque enfant et c’est
compliqué pour chaque professeur. C’est compliqué parce que il faut mettre en place une véritable
concertation. Avec tous les acteurs autour de l’enfant. Donc il y a l’éducation nationale, les
praticiens, les parents et puis ensemble, on échange sur ce qui est possible de mettre en place, c’est
ça. Et puis, comme disait Monsieur Ferreira, il y a aussi cette boîte à outils. Ben finalement, on va
s’emparer de quoi? Du peuple, du PE, du du PS, du PI. Donc tout ça c’est extrêmement compliqué
parce que même si les praticiens, même si l’éducation nationale à les outils après qu’est-ce qu’on fait
et qu’est-ce qu’on met vraiment en place? Effectivement, comme vous le disiez, pour personnaliser
ces adaptations à l’enfant, alors, à qui est-ce qu’on doit s’adresser quand on est parent et qu’on a
son enfant qui a un de ces troubles, qui a été diagnostiqué? Mais à qui est-ce qu’on doit s’adresser
pour pour dire où je vais, avec mon gamin qui l’artiste, je dois me tourner pour pour savoir qu’est-ce
qu’on peut faire pour que mon enfant ait une scolarité plus normale que ce qu’il a aujourd’hui? Alors
d’abord, en amont, et votre enfant ne lit pas, votre enfant ne parle pas où vos enfants maladroit,
c’est le médecin de famille qui va voir les yeux, les oreilles, machin. Bref, après, on a fait le diagnostic,
il faut faire le diagnostic en orientant chez le psychomotricien. Le diagnostique est posé à ce
moment-là, on travaille à l’école avec le médecin scolaire qui, les scolaires sont quand même fermés
depuis longtemps par rapport à ça pour essayer de voir si on peut, à l’intérieur de l’école, c’est
suffisant. Mettre en place l’aménagement, ça allait pas. Après, on peut avoir recours à des centres de
référence, des troubles d’apprentissage comme il y a dans le CHU ou des réseaux ou des réseaux qui
sont mis en place en ville. Mais ce qui est important, on le dit tout à l’heure, il faut un chef
d’orchestre qui organise tout ça. Michel d’orchestre, Médecins scolaires, le. Le Pédopsychiatre, le
Neuropédiatre. Mais quelqu’un qui a une vision globale de l’enfant et qui est capable de travailler
avec l’école et avec le médecin scolaire, vous puissiez, chef d’orchestre, peut être accompagné bien
entendu du parent. Enfin voilà, c’est le parent aussi qui peut donner l’impulsion, cette publicité, si je
crois que si on est tous là, c’est que c’est fondamental, c’est à dire que les associations de parents
sont pour nous des partenaires à égalité avec l’éducation nationale, comme on est tous ensemble.
On est dans tous ensemble, dans les dans les groupes spécifiques de travail au Rectorat, donc voilà,
on est, on est ensemble, on avance grouper tout seul, on va plus vite, mais ensemble on va plus loin,
donc c’est ça le. Le but du jeu. Et les parents. Ce qui a changé quand même considérablement. Et
vous pouvez confirmer ou non Juliette, c’est que pendant très longtemps les parents étaient
considérés un peu comme les ennemis aussi bien de l’école que des des spécialistes et maintenant au
contraire, on se sert des parents comme co-thérapeutes, c’est à dire que les parents. Viens me que
soit d’ailleurs les problématiques des enfants mais interviennent au quotidien pour accompagner,
aider, et on partage finalement notre expérience parce qu’on a pas le même regard les uns et les
autres et on n’a pas la même efficacité les uns et les autres. Et ces regards sont complémentaires et
c’est ce qu’on appelle la coéducation justement dans ce travail complémentarité que on trouve
justement les meilleures réponses parce que c’est là qu’on est les plus performants. Et qu’on arrive à
trouver les adaptations qui sont justement les plus opérantes parce que à la fois, nous, on fera jamais
le travail des parents. On fera jamais le travail des médecins et donc on a besoin aussi des
informations qui qui nous reviennent, des parents, des médecins et de tous les personnels qui
travaillent avec l’enfant pour que la prise en charge soit la plus adaptée possible. Après, on a des
ressources chacun différemment, donc pour les professionnels de l’éducation nationale, il y a des
choses qui sont mises en place. Pour les praticiens aussi et puis pour les parents aussi et pour les
parents. Ce qui existe encore une fois, ce sont les associations, comme le disait très justement une
maman, une association, c’est une porte ouverte dans le d’entrée. Selon vous, aux vraies
informations, aux aux vraies personnes ressources par exemple, c’est une porte ouverte pour aller
vers des personnes ressources qui ne sont pas forcément dans les associations que l’on peut trouver
à l’éducation nationale. Ou encore une fois chez les pâtes praticiens. Mais cette porte ouverte,
comme elle me le disait, C’est une porte ouverte dans le mur sur lequel nous, les parents, on se
cogné en permanence quand on a un enfant en en situation de handicap, l’idée, c’est d’éviter les
rances médicale parce qu’il y a trop de parents qui ont traîné, qui sont allés dans des endroits qui
étaient adaptés pour le gamin, parce que c’est pas un endroit où on connaît particulièrement cette
spécificité là. Et quand on les gens au téléphone à la permanence de l’association veut dire aller
directement là, vous allez gagner un temps précieux. Je pense que ce rôle là, il est fondamental, plus
les ressources que vous apportez au niveau des bibliographies, des articles, et cetera. Monsieur
Ferreira Souza, vous allez parler donc des différents dispositifs avec des termes un peu un peu
compliqués. Vous avez l’air tous d’accord, on a l’impression que tout va bien dans le meilleur des
mondes, mais mais. Parfois, quand on lit dans les forums de de, de parents, on sent qu’il y a quand
même quelques difficultés. Tous les enseignants dans l’enseignement primaire, c’est un problème.
C’est un enseignant, généralement pour un enfant dans les collèges et les lycées, il faut que tous les
professeurs soient au diapason. C’est pas forcément le cas. C’est compliqué parce que c’est ce que je
disais en en préambule, vrai que c’est récent, c’est, on rentre dans quelque chose qui est nouveau,
qui est nouveau pour l’ensemble de. La communauté éducative pas seulement d’ailleurs les
enseignants. C’est aussi vrai pour tous les personnels qui sont éducation nationale. On a, on sait
qu’on a un gros travail à faire en formation mais on s’y attelle, et c’est notre travail au quotidien et et
on le voit aussi par les dernières circulaires. On parlait justement du pape. Voilà, il y a beaucoup de
modifications qui sont récentes. Qui vise justement à cette meilleure prise en compte et cette
meilleure en charge de ces enfants. Alors c’est un petit peu compliqué de s’y retrouver dans cette
nébuleuse, mais il y a aussi d’autres propositions qui sont faites et vous parler du guide de l’école
inclusive qui, quelque chose qui fonctionne plutôt. Bien sûr, la formation des enseignants. C’est vrai
que. La route est encore longue, mais on est tous là puisque on s’appuie aussi sur le travail qui est
fait avec les parents et avec les les. Les spécialistes entre du corps médical pour aller de l’avant et on
est on est je crois, sur sur le le bon chemin, c’est ce que vous pensez aussi Juliette? Le mot de la fin
absolument vous dites que c’est compliqué. Nous, les parents ont dit que c’est difficile. Et que c’est
possible et on est là les associations pour attester que oui c’est possible et que les enfants peuvent
accéder à des adaptations. Effectivement, si on travaille avec et pas contre la fin. Pour vous docteur.
Effectivement, une avancée considérable depuis 10 ans, honnêtement. Alors bien entendu je
comprends que les parents soient un peu impatients, on aimerait ça marche tout le temps. Il y a un
problème. Mais ça, je l’ai dit à nos amis inspecteurs à améliorer, c’est que les parents qui disent
l’année d’après, il faut tout recommencer et donc je pense que c’est dans la transmission d’une
année à l’autre. Quand on passe du primaire au secondaire ou même à l’intérieur du secondaire pour
les parents et pas l’obligation de tout refaire. Mais globalement quand même, moi j’ai vu vraiment
dans les 15 dernières années une transformation radicale. Écoutez merci merci beaucoup

Vous aimerez peut-être aussi