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CM1 10/09/2021

Psychanalyse

Rappel L1S2 cf. cas du petit enfant avec leurs parents qui ne s’adaptaient pas à lui.
Il s’agit en vérité d’une alternance entre des phases où ils étaient trop absents et une phase où ils étaient trop
présents. La conséquence est que quand un des parent était trop présent avec l’enfant, il mettait complète-
ment l’autre parent de côté. Très important d’insister dessus: ce qui était problématique c’est que c’était une
présence trop envahissante pour l’enfant. Présuppose que quand ils voulaient vraiment s’en occuper, du
moins essayer, qu’ils étaient vraiment présents ils fonctionnaient comme s’il n’y avait plus que l’enfant qui
était là, une relation duel. L’un des problèmes est quand ils décidaient d’être présents, problèmes de cette re -
lation : on ne traite plus l’enfant comme un enfant ; càd on se comporte pas tout à fait comme un adulte par
rapport à lui. Se comporter comme un adulte ≠ discuter, débattre ; cela veut dire s’adapter aux besoins, sinon
c’est l’autre parent qui le fait, à cause d’une sorte de bascule entre les deux parents. L’enfant sait qu’il a be -
soin de l’autre à n’importe quel prix, car c’est un enfant.

La fonction de l’autre

Freud, Inhibition, Symptôme & Angoisse, 1926 Quand le nourrisson ne se sent pas bien, quand ça va pas,
Freud remarque un premier niveau où il a toujours besoin de l’autre : le pare-excitation
La façon dont l’autre est rencontré par le nourrisson, rentre dans le circuit du nourrisson c’est quand le nour -
risson a besoin qu’on s’occupe de lui, quand il y a une tension, l’idée que ça va pas. S’il a juste mal dans
l’oesophage, il sait qu’il a mal mais il ne sait pas pourquoi (besoin de manger) c’est l’autre qui doit le savoir.
Dans le texte de Freud, ce qui est important c’est d’abord que c’est l’autre qui doit savoir ce qui faut faire,
ou essayer de deviner, interpréter au moins. Pour cela que les parents doivent être aidés, afin d’apprendre à
décoder l’enfant. Freud veut dire que l’autre doit être un peu plus expérimenté. Si l’autre n’arrive pas à ré -
pondre à la montée d’excitation(s), le nourrisson entre dans une dépression anaclitique. L’autre s’occupe
concrètement de l’enfant mais s’occuper c’est pas simplement un comportement, faire qqch, car quand on
s’occupe de l’enfant mais qu’au fond on s’en fou de lui, l’enfant le sent. Ce qui est important dans la pré -
sence de l’autre, c’est justement sa présence. Mais la présence n’est pas simplement du côté du « faire », car
très vite ce qu’il se passe c’est qu’il y a une association qui se fait, càd que si l’enfant par exemple a besoin
d’être changé, c’est désagréable pour lui (montée d’excitation, qqch de désagréable qui vient de son corps),
quand l’autre arrive et a le comportement qui faut (le change), il va calmer cette excitation et surtout c’est à
ce moment là le nourrisson réalise, fait une expérience assez primitive selon laquelle il y a un autre, des êtres
vivants, qui peuvent l’aider quand lui est en détresse. Il découvre à ce moment là qu’il y a des individus qui
sont secourables. Il y a quelqu’un pour qui le nourrisson est suffisamment important pour qu’il s’en occupe.
Il fait l’expérience qu’il est quelqu’un qui compte pour quelqu’un, le nourrisson est investi par cette per-
sonne. Il y a une association qui se fait où c’est même plus le comportement de l’autre mais c’est juste sa
présence qui suffit à le rassurer. Exemple, un malade apaisé dès que le médecin entre dans la pièce même s’il
n’a encore rien fait. Il y a un effet d’apaisement quand on se dit que quelqu’un va s’occuper de nous. Quand
Winnicott parle de holding, c’est le fait que la présence de l’autre produit un effet rassurant. Quand on parle
de holding c’est une manière de développer sur la pare-excitation de Freud. Il insiste bien sur le fait que c’est
la présence de l’autre avant même toute conduite ou comportement spécifique car l’effet de cette présence
sur le nourrisson c’est qu’il se dit que s’il lui arrive qqch il ne sera pas tout seul face à ça, quelqu’un viendra
l’aider. Au début, le nourrisson ressent des choses mais des fois il ne sait pas du tout que ça fait parti de son
corps, cela arrive car on ne s’occupait pas bien de lui. (Idem aux urgences adultes, si quelqu’un a mal mais il
ne sait pas trop ce que c’est et après examens il y avait plein de problèmes, on ne s’était pas bien occupés de
lui petit, pas aidés quand il avait qqch qui allait pas bien dans le corps, pas bien nourri, et a été complètement
abandonné qu’il ne sait pas ce qu’il faut faire ou ne pas faire, ne s’est jamais senti bien dans son corps orga -
nique, il ne le voit que comme qqch qui traine, il a fabriqué bcp de systèmes psychiques pour mettre à dis -
tance les stimulations qui venaient de son corps, construit un clivage hyper fort, même une douleur intense il
ne la sent pas, défense psychique pour se protéger des montées d’excitations qui venaient de son corps). Il a
fabriqué ça car le nourrisson quand il sent une tension qui vient de son corps il ne connait pas la suite, com -
bien de temps ça va durer, jusqu’où ça peut aller, il a peur. Cela explique pourquoi l’autre est important, car
cette figure, présence, se retrouve très vite associée au fait que l’excitation s’arrête, càd que le nourrisson
voit que quand l’autre secourable arrive, ça se calme, ça le désangoisse. Présence de l’autre devient un signal
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que toutes ces stimulations difficiles à supporter vont s’apaiser. La fonction primitive de l’autre c’est de
contenir, calmer l’excitation quand elle est trop forte.

Dans le cas vu en L1S2, il y avait à la fois un problème de distance et le fait que le père pensait surtout à lui
et ne s’adaptait pas à l’enfant; car ne pas s’adapter c’est ne pas essayer de voir ce qui vient de l’autre, peut-
être qu’on le stimule trop ou pas assez. On voit bien à quel point a distance touche l’enfant: quand on est pas
assez présent, il y a trop de distance mais quand on est trop présent, il n’y a pas assez de distance. C’est im -
portant de voir que ce dont a besoin l’enfant. Il y a eu un problème à l’intérieur de lui, il n’a pas vraiment pu
construire une présence rassurante. Il a besoin de se fabriquer une image interne de l’autre, donc si l’autre est
défaillant (trop présent / trop absent), l’enfant va fabriquer cette image de cette manière. Entre les hommes et
chez les animaux et mammifères, ce qui a de spécifique, l’homme est plus sensible à ce qui se passe pendant
les échanges avec l’autre pendant longtemps, ces échanges laissent une emprunte beaucoup plus profonde.
Le cheval qui vient de naître peut commencer à marcher au bout d’une heure ou deux. Le nourrisson, si l’on
fait rien, il meurt, il ne peut rien faire, même pas se retourner. L’homme nourrisson comparé aux animaux est
prématuré. Le nourrisson a intériorisé comme on s’est occupé de lui, il en porte la trace. Il y a une sensibilité
plus forte chez l’homme. Il a absolument besoin de fabriquer une manière de faire qqch avec cette excitation
pour que ça se calme, que ce soit plaisant. S’il voit des personnes qui ne pensent qu’à eux, il va se construire
en faux-self, et quand il sera avec les autres il pensera d’abord à eux et pas à lui-même. Ses parents / figure
parentale qui ne s’adaptent pas à lui, il va penser que ce ne sera jamais les autres qui vont s’adapter à lui, ce
sera à lui de le faire à chaque fois. Le fonctionnement en faux-self est une défense contre l’angoisse
d’être complètement seul et abandonné. Il va faire ce que l’autre veut pour être sûr de ne pas se retrouver
seul. Les personnes qui sont inscrites dans ce fonctionnement là nous montre qu’il faut leur envoyer un si-
gnal pour se faire sentir qu’ils peuvent décider, parler, choisir. « je vais tout faire pour » « comme vous vou-
lez je m’adapte ». Les personnes qui ont un fonctionnement en faux-self réussissent bien, sont beaucoup in-
vestis professionnellement parlant pendant un certain temps car elles font tout ce qu’on leur dit. Souvent ont
des burn-out au travail, car ce sont des personnes qui se mettent tellement de côté pour les autres, ils en ou-
blient leurs propres besoins, leur propre personne. Cette affaire de parents qui ne s’adaptent pas, qui n’ont
pas la bonne distance, si ça a des effets sur l’enfant c’est parce qu’il attend constamment qu’on s’adapte.
Pendant ce semestre, on va voir ce que ça veut dire d’aider un sujet à se construire en se positionnant comme
un adulte par rapport à l’enfant. Comment le holding s’insère, quels sont les différents niveaux de se compor-
ter comme un adulte par rapport à l’enfant et où va jouer la distance dont on parle.

CM2 17/09/2021

Premier point de la méthode

Si on choisit de parler de famille dans ce cours, c’est parce qu’on pense souvent que dans l’approche de psy-
chologie clinique psychanalyse avec les patients on demande le contexte de la personne, comment s’est fa-
briquée sa personnalité, sa structure, avec les contacts, les échanges avec son environnement humain. Beau-
coup de gens (souvent qui n’ont pas travaillé avec des familles) pensent que c’est un peu fantaisiste, car on
reconstruit quand on comprend, quand on sent quelle est la personnalité ou la structure d’un patient. Quand
on a fait soi-même un travail et qu’on a été formé par ailleurs, on sent qu’il y a des manières spéciales, plus
centrales pour pour les patients d’entrer en lien avec le thérapeute. Ces manières d’entrer en lien s’appellent
le transfert. Le patient emmène quelque chose qui est déjà là en lui et le projette sur la situation thérapeu -
tique actuelle. Ces manières d’entrer en relation se sont constituées à partir des échanges qu’il a eu avec son
environnement humain, à la fois dans l’enfance mais aussi dans l’adolescence. L’adolescence moins étudiée
pendant longtemps car c’est une phase dans laquelle la construction de la personnalité continue, on pense
aussi qu’après l’enfance tout est joué (or non, il se passe plein de remaniements à l’adolescence également).
La conséquence logique de ces manières d’entrer en relation porte la trace de ceux avec qui elles se sont
construites. Par exemple, quand on commence à entrer en relation avec le patient, on sent comment est la
personne quand elle relate ses rapports avec sa mère, son frère, … bien sûr, le patient nous dit des choses
dessus, mais ce n’est pas tant le récit, c’est le transfert qui se projette sur la situation, dans ce transfert il y a
des réminiscences. (≠ souvenirs) ; une réminiscence est une mémoire inconsciente, mémoire de qqch qu’on
n’arrive pas à se souvenir et qui laisse des traces. La force, la puissance et l’impact des relations aux autres,
et en particulier à la famille, c’est qqch qui est maintenu de côté, ce n’est pas qqch dont on a directement
conscience, c’est qqch qui se révèle dans le transfert. Au fond ce qu’on essaye de faire sentir (au patient, à la
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famille, etc) c’est qu’il est possible de régresser. La régression est liée au fait de donner une certaine liberté
à la personne : quand cette personne régresse, elle revient, et petit à petit elle réinstalle avec nous des types
de relations qui ont été importants mais aussi problématiques pour elle, elle rétablit avec nous des schémas
pré-existants. Régresser nous fait aller jusqu’au point de fixation : un moment de la relation sur lequel la
personne s’est fixée. De manière schématique, il s’agit de produire pourquoi on fait tout ça. Si le patient sent
qu’il est possible de régresser à des points de fixation, à des relations problématiques, difficiles, il est alors
possible de rejouer (≠ répéter) dans la relation thérapeutique pour que le résultat soit peut-être différent. Cela
a plein de conséquences: la première, c’est qqch qui demande un certain temps. La personne doit se sentir
extrêmement à l’aise dans la relation thérapeutique pour pouvoir régresser, ça ne se fait pas tout seul. Vrai
pour enfants mais adultes aussi. Si le rapport avec le thérapeute est complètement différent de la réalité, c’est
anti-thérapeutique. On va lui donner une sorte d’espoir où il va penser que dans sa vie il va avoir une relation
comme celle qu’il a eu avec le thérapeute, le risque est qu’il va continuer à attendre d’avoir une relation
comme ça et il ne sera pas guéri. Les relations qui se répètent dans la relation thérapeutique sont des relations
avec l’environnement humain, les échanges avec des individus qui ont été importants dans sa vie. De toute
façon, ces relations sont toujours compliquées, conflictuelles, que le patient s’en souvienne ou pas. Cas d’une
patiente qui prenait de la drogue, son père lui payait tout ce qu’elle voulait; elle n’a plus le souvenir, elle at -
tendait que le thérapeute se souvienne à sa place. La dernière fois, elle voulait une voiture, elle a fait un prêt
etc (alors qu’elle a déjà deux voitures) : en fait, elle a fait avec elle-même ce que son père lui faisait en étant
plus jeune, elle a voulu immédiatement se payer elle-même sa voiture, elle avait pas encore expliqué au thé-
rapeute sa relation avec son père. Financièrement pourtant c’était difficile. A ce moment, on peut réagir de
différentes façons, en lui disant « c’est pas très intelligent de faire ça », elle n’était pas contente qu’il lui rap-
pelle de pas prendre trop de risques financiers. Elle dit que si elle n’était pas contente, c’est parce que son
père lui payait tout ce qu’elle voulait, même des choses qu’elle n’osait pas demander. Ce qui s’est passé à ce
moment là, elle a voulu prendre le thérapeute comme son père, elle a attendu que le thérapeute se positionne
de la même manière que son père, mais ce n’est pas ce qui s’est passé. Or c’est important de se positionner
différemment. Quand on est face à un qqn qui a un comportement toxicomane, cela conduit les patients dans
une escalade d’addiction. Elle s’est senti suffisamment à l’aise pour raconter tout ça avec son père, se dire
que ce n’est pas toujours comme ça (mais au bout de plusieurs années), elle va pouvoir se protéger un peu
plus, c’est thérapeutique. Elle a réussi à supporter cette frustration. Travailler avec une famille revient à cher-
cher à quoi correspondent les éléments du passé, à quel type de vérité on prétend si ce que dit le patient est
vrai (mon père était comme ça, etc…). Quand la patiente parle de son père comme quelqu’un qui lui achetait
tout, elle ne dit pas qu'il était tout le temps comme ça, ou que comme ça, mais la patiente dit qqch sur sa rela -
tion à elle avec son père. Ce dont on parle c’est des processus, d’échanges, de liens, mais ce n’est pas une
suggestion de photographie. (Freud) Ce dont parle les patients, ce n’est pas qqch qui s’est passé une fois à un
moment; c’est une caractéristique qui s’est beaucoup répétée dans leur relation. Il y a une question de temps,
de souvenir. Le type de relation compliquée que les patients emmènent dans la situation thérapeutique
condense plein d’épisodes à différents moments, la trace d’une dynamique dimensionnelle, répétée dans le
temps. Pour Freud, les patients disent une vérité historique. Pour la patiente, il y a plein de moments où son
père lui a acheté des choses, qu’elle a gardé en souvenir, des moments importants, Freud appelle cela des
souvenirs-écran. Chaque souvenir en condense plusieurs, plusieurs occasions dans lesquelles ils se sont pro-
duits. Petit à petit dans la thérapie, ils se souviennent de tel ou tel souvenir, d’autres moments, d’autres occa-
sions. Il n’y a jamais qu’une seule situation (sauf la mort, mais elle est souvent la dernière des séparations ;
mais rarement la première. Il y a souvent eu avant quand même une relation conflictuelle avec cette personne
décédée). On remplace l’objet externe par l’objet interne. L’effet d’un accident de ses parents, par exemple,
dans la vie d’une patiente de 16 ans dans un pays où il y avait des guerres. Ça a été particulièrement violent
pour elle, car elle avait un sentiment de sécurité interne très fragile. Il y a eu pleins de moments plus jeune où
elle s’est séparée d’eux; si cela lui a fait tant d’effet c’est parce qu’il y a déjà des moments, quand elle était
petite, où elle s’est dit « mais ça fait tellement longtemps qu’ils sont partis, ils sont morts? ». Elle avait déjà
envisagé cela psychiquement. C’est la trace de tout cela que l’on a retrouvé en thérapie. Elle a pu commencé
à faire son deuil seulement quand on a successivement exploré les situations où elle avait eu cette peur, ça lui
est revenu quand elle se sentait suffisamment soutenue, pour avoir le sentiment que le thérapeute lui n’allait
pas à son tour disparaitre, pour se souvenir de situations où des personnes sur qui elle comptait ont disparu.
Tout cela est l’architecture de la question « De quoi on parle? ». On parle de structure. Le point de vue dy-
namique est très important, cela pose les questions d’où ça va emmener le patient ensuite, qu’est-ce que ça
va permettre d’explorer. Par rapport à tel problème on peut avoir une idée de la réponse, et ensuite on ap -
proche à une idée plus précise. Ici, c’est pareil. Les patients se souviennent plus tard qu’une scène qu’ils ont
raconté en fait ils ne l’ont pas raconté de la manière dont ça s’est vraiment passé, ils reviennent dessus et le
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re-racontent. Cela l’a emmené ailleurs et petit à petit elle a pu construire quelque chose plus plausible par
rapport au reste qu’elle a raconté. (cf. Théorie de l’attachement). Quand il y a des souvenirs-écran et que
quelque chose passe dans l’activité thérapeutique, il s’agit de tout un tas d’échanges qui sont condensés, et
souvent l’activité du thérapeute peut donner lieu à des effets mutatifs (qui fait changer). On ne change pas
les gens mais on leur permet de faire différemment dans leur histoire, on leur indique qu’il y a une autre pos -
sibilité. Dans le cas de la patiente toxicomane, ce qui est important c’est que dans la manière qu’avait son
père à tout payer, il n’avait pas du tout le droit de dire ou ce serait faux de dire qu’il n’en tirait aucun plaisir
particulier et que ce n’était que faire plaisir à l’autre. Le sacrifice c’est assez louche, on se sacrifie pour une
raison. S’il n’y a aucune satisfaction, la personne cherche à intéresser. C’est d’abord lui-même qu’il cher -
chait à satisfaire, il n’arrivait pas à se retenir, à se comporter complètement comme un adulte, de montrer à
des moments qu’on peut, et d’autres on ne peut pas accéder à ses envies en permanence, qu’il y a des fois où
ce n’est pas possible. Dans ce souvenir-écran de la patiente, il y a un effet d’empiètement dans ce que dit le
père. A ce moment là, il n’est pas en train de prendre en compte le fait qu'il est dans un échange avec l’en -
fant. Il fonctionne pas du tout comme un adulte, l’échange qu’il donne n’est pas très structurant. Le pare-ex-
citation du père, quand il est face à la possibilité d’acheter ou de donner qqch à sa fille, il agit tout de suite!
Quand on parle d’empiètement, ce n’est pas que la personne souhaite être méchante, c’est qu’elle ne peut pas
s’empêcher de fonctionner elle-même comme un (petit) enfant. On va toujours parler de la façon dont ça
s’est condensé dans le passé, et la manière dont ça se rejoue dans le transfert et donc comment c’est perçu
par le thérapeute dans le contre-transfert.

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