A.

Cours 2 : 15 septembre 2021

Quel est le schème relationnel qui vous apparait le plus important dans la relation
d’aide ? Justifiez
- Je pense que c’est l’empathie, car c’est le savoir-être qui nous permet d’entamer
une bonne relation dès le début. L’empathie c’est la base pour créer un bon lien de
confiance. Peu importe les techniques ou les approches qu’on utilise, c’est
l’alliance thérapeutique forgée en partie grâce à l’empathie qui offre de meilleurs
résultats en intervention. La façon comment on accueille l’autre et comment son
message est reçu, va faire en sorte si celui-ci continue à venir nous voir.

Quelles sont les valeurs qui vous guident et comment ces valeurs influencent-elles votre
vie personnelle et professionnelle ? Expliquez et donnez des exemples dans le
quotidien.
- La famille est une des valeurs qui me tient plus à cœur. Étant fils unique d’une
mère monoparentale et n’ayant pas un autre familier au pays. Je me suis senti seul
parfois et j’aurais aimé avoir des frères ou sœurs, donc je crois que c’est pour cela
que j’ai souhaité faire du bénévolat/ travailler auprès des enfants. Être « le grand
frère » qui les aide dans leur devoir ou qui joue avec eux.

- Une autre valeur qui me caractérise est le calme. Dans des situations stressantes
ou irritantes (ex : un enfant fait une crise ou il est n’écoute pas), j’essaie de garder
le calme pour ne pas montrer mon inconfort. Je prends un pas de recul pour
observer la situation et ensuite me communique avec l’enfant.

Qu’avez-vous appris de vous en faisant l’exercice de « la fenêtre de Johari »?

- En faisant l’exercice, je me suis rendu compte que je suis souvent dans la zone
inconnue et que je me cache dans ma carapace. J’essaie petit à petit de faire plus
d’introspection parce que pour être un bon psychoéducateur il faut se connaitre
soi-même pour ainsi aider l’autre. Une autre chose que j’ai remarquée, c’est que
je ne donne pas du feedback verbal parce que l’autre personne ne l’a pas
demandé. Par contre, dans mes interventions je ne suis pas intrusif comme le
serait une personne dans la zone cachée, une de mes forces est que je laisse l’autre
parler.

Le vécu partagé et la relation d’aide : est-ce possible? Si oui, comment ?

- Oui, c’est possible, certains professionnels dont les psychoéducateurs font de la
relation d’aide et sont souvent dans le terrain entrain d’observer donc ils partagent
la réalité à ce moment. Un intervenant peut observer quelque chose et ensuite en
parler à la personne concernée et cela ne serait pas possible sans le vécu partagé.
 B. Cours 3 : 22 septembre 2021
Donnez un sens à la compréhension empathique en utilisant une situation vécue en
stage, au travail ou une situation personnelle. Vous pouvez utiliser une situation où vous
avez fait preuve de compréhension empathique ou une situation où quelqu’un a fait
preuve de compréhension empathique envers vous ? Nommez les émotions que vous
avez vécues lors de cette situation.

- Lors de mes rencontres avec un psychologue, je ressentais à chaque séance qu’il

me comprenait comme n’importe qui d’autre. Durant l’entretien, il reformulait
ou faisait des reflets pour vérifier s’il avait bien compris et souvent il allait au-
delà de mon ressenti de surface. À chaque fois qu’il percevait quelque chose il
l’exprimait ouvertement. Après chaque séance je me sentais plus « léger », plus
optimiste et aussi j’ai réfléchissait davantage au contenu de la journée. Je pense
qu’en général avoir quelqu’un qui t’écoute vraiment m’a fait du bien et même si
le psychologue me mettait en déséquilibre ( j’étais tendu, inconfortable) cela a
poussé ma réflexion et a aussi améliorer notre alliance.

Concernant la technique de relation d’aide « la posture » expliquez votre

compréhension de l’importance d’une posture adéquate en relation d’aide ? Identifiez
deux types de posture nuisant à la relation d’aide et deux types de posture favorable à
la relation d’aide ? Encore ici, illustrez vos propos à l’aide d’exemple issus de votre vécu

- La posture est très importante surtout lorsqu’on rentre en contact pour la

première fois avec la personne. Si on adopte une posture trop détendue (comme
si on serait dans notre sofa) ou trop fermée (bras, jambes croisées en ayant le
corps collé à la chaise) , l’aidé peut se sentir pas écouté, pas pris au serieux ou
bien si la posture est fermée, la personne ne se sentirais pas confortable et par
conséquent, elle partagerais moins ses problèmes. Un exemple d’une mauvaise
posture date de mon passage au secondaire. Une fois, je suis allé au bureau du
directeur à cause d’un problème, j’ai remarqué qu’il avait ses bras croisés et un
regard serieux qui allait en concordance avec son corps. J’ai essayé de lui
expliquer mon point de vue du problème, mais sans succès, il avait déjà pris une
décision et ne voulait pas entendre ce que j’avais à dire.
- Pour ce qui est de postures qui favorisent une bonne relation, je dirais qu’être un
peu penché vers l’avant et avoir les mains en mouvement de temps en temps est
bénéfique pour que la communication soit dynamique. Nonobstant, Il faut avant
tout être confortable dans une position quelconque et s’ajuster en fonction du
milieu et de la population avec qui on travaille. Moi, j’ai consulté un
psychologue et j’ai remarqué que sa posture était en congruence avec son
écoute. Il faisait souvent de mouvement avec leurs mains et il se penchait vers
l’avant lorsque je disais quelque chose d’important. Donc j’assimile que ces deux
postures encouragent la perception d’une bonne écoute.
 C. Cours 4 : 29 septembre 2020
Le reflet
La reformulation
Le reflet/reformulation

 Laquelle de ces techniques vous apparaît la plus facile à utiliser ? Pourquoi ?

- La reformulation me semble plus facile puisque cela porte sur le contenu
informatif qui donne l’aidé. Il ne faut pas donner une hypothèse comme
pour le reflet sinon il faut juste résumer l’important du message dans nos
mots, mais en ayant la même intensité. Tout l’aspect informatif est
donné ouvertement par l’aidé donc pour moi c’est plus facile de changer
dans mes propres mots ce qu’il vient de dire.
 Laquelle vous a semblé être plus difficile à employer ? Pourquoi ?
- Le reflet me semble plus difficile puisque nommer la bonne émotion et le
bon degré d’intensité au bon moment requiert beaucoup de pratique. Je
pense que les 6 émotions de base sont faciles à repérer, cependant, les
émotions plus complexes comme la jalousie, l’impuissance, etc. sont un
défi pour moi, puisque je ne sais pas les nommer. Ça m’arrive de ressentir
une émotion chez l’autre mais je n’arrive pas à trouver le bon terme. De
fois je trouve la bonne émotion mais le degré d’intensité ne correspond
pas au ressenti de la personne. Donc je pense que si je me familiarise
avec la liste de sentiments je serais dans la mesure de faire de meilleurs
reflets.
 Identifiez vos principales forces et principaux défis pour ces techniques ?
- Je crois que mes forces c’est la compréhension du message et la
reformulation puisque je comprends l’essentiel du problème et je suis
capable de reformuler en d’autres mots, En revanche, mes défis sont
repérer le sentiment et son degré d’intensité. Comme intervenant, j’ai
peur de me tromper de sentiment et que l’aidé pense que je ne le
comprends pas vraiment. Aussi, si je stress et je ne sais pas comment
formuler ma pensée, j’ai tendance à reformuler avec trop de mots ce qui
risque de perdre le fil de la conversation. Le paraverbal est un aspect
important pour détecter la bonne émotion et cela peut être difficile de
repérer si on est concentré seulement sur le contenu de la personne, ce
qui est mon cas a plusieurs reprises.
 Précisez vos apprentissages personnels en lien avec la lecture du chapitre, ce que
vous retenez de significatif pour vous ?
- Ce que je retiens le plus, c’est le fait qu’il peut avoir plusieurs sentiments
sous-jacents et que notre travail consiste à voir chacune de couches en
profondeur. Il se peut que la personne soit consciente de 1 ou 2 couches
mais pas toutes et ce à travers le travail avec l’intervenant que la
personne va apprendre de nouvelles choses sur elle-même.